L'électrode LiF-Al (80.6 nm)
Semi-conducteur organique type- P (20 nm)
Semi-conducteur organique
L'anode ITO (30 nm)
Sub strat de ve
type- n (20 nm)
rre
IV.2. Notre échantillon
La structure choisie est une cellule photovoltaïque
bicouche (ou hétérojonction) donneuraccepteur (D-A). Elle permet
d'affranchir quelques problèmes rencontrés dans l'utilisation de
la structure Schottky (semi-conducteur/ métal). En effet, une jonction
D-A, il est équivalent d'éclairer coté ITO ou
côté métal, surtout si les couche sont très minces.
En pratique, l'éclairement est effectué côté ITO qui
transmet prés de 80% de la lumière. Les épaisseurs mises
en jeu (de l'ordre de 20nm pour chaque couche) permet de diminuer l'effet de
filtre (diminuer les phénomènes d'interférences) ainsi les
phénomènes de recombinaisons. Une structure
hétérojonction permet d'accorder les spectres de deux couches
afin de couvrir au mieux le spectre solaire [14].
Dans cette partie de travail, nous allons consacré
notre effort sur la caractérisation d'une cellule photovoltaïque
organique type ITO/PEDOT/CuPc/D5P/LiF- Al de surface 0.32 cm2 comme
elle est illustrée sur la figure IV.1.
Figure IV.1 : Cellule photovoltaïques organique
étudiée.
IV .3. Caractéristique courant- tension
La figure IV.2 présente les caractéristiques
courant- tension de notre cellule composée de 30 nm de PEDOT
déposé sur 40 nm de D : CuPc/ A: D5P.
Figure IV.2: Caractéristiques courant- tension de la
cellule ITO/PEDOT/CuPc/D5P/LiF-Al : (a) dans l'obscurité à
2.5mW/cm² et (b) sous éclairement à
100.7mW/cm². La figure IV.2 (a) montre que dans
l'obscurité, le comportement électrique de la cellule est non
linéaire et la tension du seuil de conduction est plus
élevée. Sous éclairement figure IV.2 (b), une remarquable
amélioration du photocourant est constatée. La cellule
présente une densité de courant de court-circuit de 2200
hA/cm2, une tension à circuit ouvert de 0,444V et un
rendement
de 0.39 %. En plus on observe que le photocourant en
polarisation inverse est nul à l'obscurité, ce qui peut
être expliqué par la non dissociation des excitons malgré
l'augmentation de la tension de polarisation.
Figure IV.3: Puissance de la cellule photovoltaïque en
fonction de la tension de polarisation, sous éclairement à
T=27 °C.
D'après la figure IV.3, la puissance maximale Pmax est
très sensible à l'éclairement: lorsque
l'éclairement augmente de 2.5 mW/cm2 à 100.7
mW/cm2, la puissance Pmax augmente de 4 %. Par contre, cette
puissance maximale augmente légèrement avec la
température.
Les paramètres de la cellule sont regroupés et
comparés à ceux de référence [14] dans le tableau
IV.1 ce dessous:
P (mw/cm2)
|
Vco (V)
|
Jph (pA/cm2)
|
FF
|
ç %
|
Résultat de référence [14] 2.5
/100.7
|
0.35
|
0.44
|
82.1
|
2205
|
0,54
|
0.48
|
0.62
|
0.46
|
Résultats de simulation 2.5 /100.7
|
0.30
|
0.444
|
100
|
2200
|
0.55
|
0.403
|
0.66
|
0.39
|
|
Tableau IV.1 : Paramètres photovoltaïques de la
cellule ITO/PEDOT/ CuPc / D5P/LiF-Al.
Nous pouvons conclure que l'effet de l'illumination est
important, et la forme de la courbe est aussi due à la forte valeur de
facteur de forme qui varie de 0.55 à 0.403 suivant
l'éclairement.
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