G- Processus
d'articulation de la SRP et le budget national
Etape 1 : Elaboration des instruments
de la mise en oeuvre
Pour les besoins de la mise en oeuvre de la
stratégie de réduction de la pauvreté, les actions
prioritaires de la matrice des mesures sont traduites en documents
opérationnels dans les différents secteurs.
A cet effet, les objectifs et les lignes d'action de la
matrice des mesures ont été traduits en plans d'opérations
sectorielles (POS) et plans d'opérations régionales (POR). Ces
documents, principaux instruments de mise en oeuvre du DSRP, leurs
activités spécifiques, leur calendrier d'exécution, les
indicateurs et une évolution des coûts.
Etape 2 : Evolutions des besoins du
PAP
Le calcul des montants du PAP est fait sur la base des
coûts des projets et programmes prioritaires identifiés. Les
secteurs des domaines des OMD ont des programmes bien évalués,
les montants ont été repris pour tout ce qui concerne le
secteur.
Exemple : Assainissement et eau potable (PEPAM),
nutrition, éducation (PDEF), santé (PNDS).
Une méthode a été mise au point pour
vérifier si les montants proposés dans ce programme permettront
d'atteindre les OMD. C
Cette méthode repose sur le principe des
élasticités des indicateurs par rapport au budget
alloué.
Pour les autres secteurs et domaines où il n`y a
pas de programmes évalués et où les projets ne sont pas
tous formulés, les informations sur les objectifs ciblés, les
indicateurs de résultat et les coûts unitaires ont
été utilisés pour déterminer les besoins en
financement : c'est le cas pour la protection sociale, les groupes
vulnérables, les actions dans le domaine des sénégalais de
l'extérieur.
Etape 3 :
Programmation
Les besoins de financement des actions prioritaires,
identifiés dans le PAP sont ensuite comparés aux ressources
disponibles dans les programmes existants.
Le gap de financement a été calculé et
réparti entre les engagements de l'Etat, les ressources issues de
l'annulation de la dette et les engagements à rechercher auprès
des performances financiers.
La mise en oeuvre de la stratégie nationale de
réduction de pauvreté nécessite des investissements
additionnels de 76 milliards en 2006, 292
milliards en 2007, 460 milliards en
2008, 434 milliards en 2009,
540 milliards en 2010, soit un total de
1800 milliards sur la période.
Les charges de fonctionnement additionnelles
occasionnées par la mise en oeuvre de la stratégie sont
estimées à 16 milliards, 27 milliards,
35 milliards et 39 milliards respectivement en
2006, 2007, 2008, 2009, 2010.
Le financement de la stratégie sera fera à
partir de la contribution de l'Etat, des ressources issues de l'annulation de
la dette, de l'apport des partenaires au développement et diverses
contributions.
- En ce qui concerne les ressources issues de l'annulation de
la dette (PPTE, G8...) elles devraient être affectées
prioritairement vers le milieu rural et les zones périphériques
des grandes agglomérations urbaines et dans les secteurs et de
l'éducation, de la santé, des infrastructures, de l'accès
à l'eau potable, de l'assainissement, de la gestion des ressources
naturelles et de l'environnement et de l'agriculture sur la base d'un ciblage
à partir des indicateurs de pauvreté et du déficit
d'accès aux services sociaux de base.
- L'apport des partenaires sera constitué de diverses
modalités (appui budgétaires, appui projets, emprunts,
subventions).
- Le secteur privé notamment national, interviendra
selon diverses modalités : partenariat public privé,
actionnariat populaire, projets sociaux, participation dans des programmes
d'économie sociale et solidaires.
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