Projet de création d'un pôle avicole à MBô par Bandjoun (Ouest de Cameroun)( Télécharger le fichier original )par Boris Degloire SOUOP KAMGA Institut des Relations Internationales du Cameroun (IRIC) - Master professionnel en Relation Internationale option Marketing International 2008 |
PLAN DE LA PRESENTATIONI - Contexte et justification II - Structure du projet 1) Secteur d'activité et choix du site 2) Cadre théorique de mise en oeuvre 2-1) Objectifs du POLAVICO 2-2) Définition du projet 2-3) Contenu du projet 2-4) Clientèle potentielle du projet 3) Schémas fonctionnels de mise en oeuvre du POLAVICO 3-1) Schéma 1 : Système fonctionnel du POLAVICO 3-2) Schéma 2 : Système fonctionnel des CLAV 3-3) Schéma 3 : Animation des CLAV 4) Positionnement du POLAVICO
III - Financement du POLAVICO 1) Sources de financement 2) Mécanisme d'autofinancement 3) Budget de lancement IV - Chronogramme d'exécution 1) Activités de lancement 2) Chronogramme V - Mécanismes de suivis et d'évaluation du POLAVICO 1) Indicateurs de performance 2) Approche méthodologique
VI - Résultats et conclusions I - Contexte et justificationLa signature le 17 décembre 2007 d'un accord d'étape1(*) entre l'union européenne et le Cameroun en prélude à la signature en 2008 d'un accord complet sur les Accords de Partenariat Economique (APE) rappelle l'imminence de l'invasion du marché national par les produits étrangers consécutivement à la levée des barrières tarifaires. Dès lors, se pose avec acuité la question de la compétitivité des produits locaux et plus largement, de l'économie nationale face à la concurrence extérieure tant il est vrai qu'en l'état, les entreprises nationales ne présentent pas suffisamment d'atouts pour faire face à la pression concurrentielle internationale qui converge vers nos frontières. Plusieurs facteurs en effet réduisent la capacité concurrentielle des entreprises nationales et ne semblent pas s'estomper dans un avenir proche. Ce sont, selon une enquête2(*) publiée par le GICAM3(*) et GTZ4(*), · la pression fiscale (21,5%), · le manque de financement (13%), · la mauvaise gouvernance et la corruption (10%), · la taille du marché (9%), · les pratiques anticoncurrentielles (8,3%), · le manque d'infrastructure (7,5%) Enfin, outre les coûts de production très élevés dont font face les entreprises locales, les problèmes liés au respect des normes exigibles dans les ensembles (marchés) régionaux (Union européenne, Etats-Unis d'Amérique, ...) ne présagent pas d'une meilleure compétitivité de la production nationale et partant d'une meilleure soutenabilité de la croissance qu'est supposée induire une telle démarche. Cependant, l'imminence de la cessation quasi-généralisée des barrières tarifaires prônée par l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC) et la baisse drastique des recettes douanières5(*) qui s'en suivra, ne sonneront pas le glas des économies émergentes dont celle du Cameroun si des actions concertées et stratégiques, inscrites dans le temps et tenant compte des déterminants majeurs de la compétitivité - elle-même socle de la croissance économique - sont envisagées, mises en oeuvre et suivies dans l'optique du renforcement des capacités. C'est l'ambition de la création des technopoles. Le technopôle désigne en effet un espace précis, le point singulier d'un territoire où se concentrent et s'irriguent mutuellement des activités économiques étroitement liées aux NTIC6(*). En d'autres termes, il s'agit des groupements d'organisations de recherche et d'affaires qui s'attachent au développement scientifique en englobant un processus d'ensemble, allant de l'étape de laboratoire à celle de la fabrication du produit. Ainsi, de l'acception générale, le technopôle est un ensemble d'entreprises (en particulier des PME/PMI) structuré dans un environnement de qualité et situé dans un système relationnel fermé avec des universités et des instituts de recherche technique publics et privés. Ainsi perçu, le technopôle peut être un outil de redynamisation de l'économie nationale prenant en compte la nécessaire synergie entre toutes les parties, la fusion des compétences, la diffusion (à temps) des informations requises pour le développement des entités partenaires, le renforcement des capacités des différents acteurs, le développement infrastructurel et la codification des activités ou des relations sur le site d'accueil. Au demeurant, dans la perspective de la relance économique et de la soutenabilité de la croissance, des pôles de compétitivité peuvent être mis en place à travers le territoire national dont en particulier dans l'Ouest du Cameroun. Reste à en préciser les contours. Le titre du projet, le choix du secteur d'activité et du site d'accueil, la pertinence du projet, le cadre théorique de sa mise en oeuvre, l'étude de sa faisabilité (analyse FFOM7(*)), son financement et les ressources indispensables à sa réalisation doivent en effet pouvoir s'emboîter pour en constituer l'ossature. * 1 Cameroon Tribune, édition spéciale N°9005/5204, 34è année, du 28/12/07, p11. * 2 Source Gicam, SNv, GTZ, décembre 2007 D'après un questionnaire en 12 points envoyé à 1000 chefs d'entreprise camerounais entre Juillet et Août 2007. Les pourcentages marquent le niveau d'importance du problème sur la performance des entreprises. * 3 GICAM : Groupement Interpatronal du Cameroun, association représentant le patronat et regroupant plus de 200 entreprises du secteur privé et parapublic. * 4 GTZ est l'un des organes techniques de la coopération allemande exerçant au Cameroun. * 5 Il faut noter que l'apparente embellie de l'économie nationale tient à l'augmentation des recettes douanières et pétrolières dont elle reste fortement tributaire. * 6 NTIC : Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication * 7 FFOM : Forces, Faiblesses, Opportunités et Menaces. L'analyse systémique de l'environnement du pôle permettra de prévoir puis de contourner les difficultés autant qu'il dégagera les opportunités (éventuelles) à saisir. |
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