République Tunisienne
MémoiredeFind'EtudesSupérieurespourl'ObtentiondelaMaîtriseenEducationPhysique
L'IMPACT DE L'ENTRAINEMENT PLIOMETRIQUELORS DE DIVERS
CRENEAUX INTERMITTENTSCOURTS-COURTS SUR L'EXPLOSIVITE CHEZ LESJEUNES
TAEKWONDOÏSTES
: :
Dr.MESSAOUDTahar
HADDADMonoem
1
Année Universitaire : 2007-2008
HaddadMonoem
Jedédiecemodestetravail
Aceuxquim'ontdonnélejourAceuxquim'ontcouvertdetauxd'amourAceuxquim'ontpermisderéalisercedétourMESPARENTSQu'ilstrouventicil'expressiondemonprofondattachementetdetoutemagratitude.
AtousmesamisetmescollèguesAtousceuxquim'ontaidéàréalisercetravail.
AtouslespratiquantsdeTaekwondodessallesSportSantéetDawarHicher.
Auxmembresdejuryquiontacceptédejugeretd'évaluercemodestetravail.
AtouslesenseignantsquiontcontribuéàmaformationNotammentàmonpèrespirituelquim'atantsoutenuetorientéMrMESSAOUDTahar.
Atouslespersonnesquiontcollaborédeprèsoudeloinàlamiseaupointetàl'élaborationdecemémoire.
1
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Logique interne et spécificité du
Taekwondo
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P3
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2
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Les méthodes d'entrainements et l'intermittent
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P5
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3
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Les qualités physiques et l'explosivité
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P9
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Le muscle et le fonctionnement musculaire
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P15
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Régimes d'action musculaire et la
pliométrie
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P18
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Explications physiologiques de l'efficacité de
la pliométrie
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P20
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1
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Population
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P25
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Matériels et Méthodes
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Les mesures anthropométriques
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P25
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Contrôle de la charge d'entrainement
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Choix des créneaux Intermittent
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P29
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Conceptions des séances
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3
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Protocole
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Planification des exercices de pliométrie
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P33
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La récupération entre les
répétitions
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P35
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La récupération entre les séries
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P35
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Test de vitesse maximal aérobie (VMA)
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P36
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Tests de terrain
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Test vitesse coordination 5x10m
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P36
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Tests de détente
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P36
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La mise en relation des Tests
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P38
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Matériel de mensuration
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Opto Jump
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Statistique
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P40
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Vitesse maximale Aérobie (VMA) P41
Vitesse de Coordination
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P43
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Explosivité des cuisses dans un temps très
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court (la qualité de démarrage) :
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P44
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1
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ANALYSE DES RESULTATS
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Explosivité des cuisses dans un temps plus long
que le SJ
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Puissance des cuisses
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Puissance Des Mollets
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Résistance aux sauts
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Vitesse d'étirement
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INTERPRETATION
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P50
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Astrand et coll. (1960) ont été parmi les
premiers à montrer que le temps passé à réaliser un
effort à des intensités élevées pouvait être
augmenté en alternant les périodes d'exercice avec des
périodes de récupération. On parle alors d'exercice
intermittent. Si les effets de ce type d'exercice ont été
étudiés chez l'adulte ou bien encore chez l'athlète
confirmé (Billat et coll., 2000; Ballor et coll., 1989), il n'en est pas
de même chez le jeune, spécialiste de Taekwondo et pratiquant de
ce type d'exercice à l'entrainement.
D'après Dupont et coll. (2000), l'enfant est
caractérisé par des aptitudes aérobies, comparables voire
supérieures à celles du sujet mature. Plusieurs études
tendent à montrer que l'enfant privilégie la filière
aérobie à la filière anaérobie pour assurer la
resynthèse de l'adénosine triphosphate. Les auteurs indiquent
qu'il est préférable de privilégier, chez l'enfant, les
exercices de type aérobie aux exercices de type anaérobie
lactique (Weineck, 1992; Gratas-Delamarche et Delamarche, 1990; Bar-Or, 1987;
Erikson et Saltin, 1974 ). On peut dés lors s'interroger sur les
possibilités des enfants à répéter des exercices
sollicitant de façon prédominante la filière
anaérobie d'autant plus que des études récentes
mentionnent l'implication prématurée de la filière
anaérobie lactique dans tout ce qui était considéré
auparavant comme purement anaérobie alactique comme la détente
verticale (Chamari et al., 2001).
L'analyse de la discipline du Taekwondo montre que celui-ci
demande des qualités de puissance pour réaliser des attaques
brèves et intenses mais également des qualités d'endurance
pour la répétition des attaques à la même force et
vitesse dans l'enchaînement des combats malgré l'observation
uniquement de courtes périodes de repos (Bouhlele et al., 2006).
Désormais la sollicitation du métabolisme
anaérobie lactique est incontournable. La sollicitation de cette
filière lors de l'exercice génère cependant de nombreuses
interrogations et controverses chez les entraineurs et les préparateurs
physiques ainsi que chez des professeurs d'éducations physiques qui
s'interrogent sur les risques liés à ce type d'exercice surtout
s'il est réalisé sous forme pliométrique (Dupont et coll.,
2000). Le nombre d'études portant sur l'exercice anaérobie chez
l'enfant reste faible et la plupart des auteurs se sont
intéressés à comparer les réponses des enfants et
des adultes à réaliser un exercice bref et intense (VanPraagh et
coll., 1991; Macek et Vavra, 1980) ou à répéter deux
exercices de ces types (Hebestreit et coll., 1993). Peu d'études ont
évalué les effets des différents types de créneaux
intermittent (10''/20''; 30''/30''; 15''/30'') sur une des qualités
primordiales chez le jeune Taekwondoïste qui est l'explosivité. Par
contre l'explosivité fut l'objet de plusieurs travaux de recherche comme
composante de la force et de la vitesse et que parmi les moyens de son
développement, la pliométrie est souvent mentionnée.
(Cometti, 2007; Colli et coll., 2005; Noyes et al., 2005; Sailors et coll.,
2005; Turner et coll., 2003; Komi, 2003; Spurrs et coll., 2002; Paavolainen et
al., 1999; Bosco 1997; Bosco, 1992; Bosco, 1985; Stében et Steen, 1981;
Zanon, 1974; Faust, 1977).
L'objet de cette étude est de vérifier
l'efficacité du travail intermittent comme une méthode clé
de travail de la qualité dans la quantité par l'agencement d'un
travail pliométrique (Cometti, 2007). Pour le faire nous avons dans une
première partie théorique, dans un premier temps et comme point
de départ essayé de mettre en exergue la
spécificité de la pratique du Taekwondo. Son intermittence nous a
permis de parler des modes d'entraînement dans le cadre du
développement de l'endurance. Le travail de la quantité allant de
pair avec le développement de l'explosivité nous a permis
d'aborder les qualités physiques travaillées dans le cadre de
l'intermittent et constituant pour Cometti (2007) l'axe de la qualité:
la force et la vitesse. Le muscle en tant qu'organe effecteur engendre le
mouvement. C'est pourquoi la description de sa constitution et de son
fonctionnement s'imposait pour introduire dans un dernier temps le travail
pliométrique et l'explication physiologique de son efficacité.
Ce support théorique nous a permis d'aborder une partie
pratique expérimentale qui a exigé de nous l'élaboration
d'une méthodologie de travail qui explique les étapes et les
moyens utilisés pour poser notre problématique. Se basant sur
l'importance que revêt l'explosivité dans la conception nouvelle
de performance sportive nous sommes en devoir de poser le questionnement
suivant qui permettrait de voir et mesurer qu'elle est l'impact de
l'entrainement pliométrique lors de divers créneaux intermittents
courts-courts sur l'explosivité chez les jeunes Taekwondoïstes ?
Notre hypothèse repose sur Le travail de la
qualité `force' dans la quantité `endurance' pour
améliorer simultanément les qualités physiques
déterminantes dans la pratique chez le jeune Taekwondoïste.
Opérant avec des enfants nous étions dans
l'obligation de respecter aussi bien l'éthique sportive que celle de la
santé, raison pour laquelle nous avons dés le départ et
durant toute l'expérimentation, mis en place un système de
contrôle de la charge d'entraînement inspiré par les travaux
de Foster (2001).
PPARTIETHEEORIQUE
10
Comme toutes activités sportives, le Taekwondo dispose
de caractéristiques permettant de se situer au regard des autres
disciplines. C'est un duel de percussions, caractérisé par une
opposition de type face à face, avec une surface de frappe
autorisée, sur une cible autorisée, dans un espace défini,
pendant un temps imposé.
Le Taekwondoïste se trouve dans un statut variable en
fonction du déroulement du combat. Dans une succession de phases
d'attentes, en step ou en position stable, et de phases d'échanges.
Un des principes de l'entrainement moderne est de se
rapprocher de la situation réelle et de trouver une méthode
d'entrainement qui permet de répondre plus à la logique interne
de la discipline. Pour y parvenir une analyse d'un combat de Taekwondo a permis
de mettre en évidence qu'un combat de Taekwondo correspond à un
effort intermittent de 7 à 8 minutes et induit une sollicitation
importante des différents métabolismes énergétiques
(Bouhlele et al., 2006)
FC/ bpm
FC/ bpm
220
220
200
200
180
180
160
160
140
140
120
120
100
100
80
80
60
60
40
40
20
20
0
Temps
0:00:00
0:02:00
0:04:00
0:06:00
0:08:00
Figure 1: Evolution de la FC d'un Jeune entrainé au
cours d'un combat de Taekwondo
Dans le cas de notre exemple, trois périodes de travail
sont enregistrées (Figure 1). Ils correspondent aux trois rounds qui
constituent un combat dans une compétition. La durée d'un round
est de 02 minutes. Les rounds sont entrecoupés par des périodes
de repos de courte durée de 01 minute. La fréquence cardiaque au
repos (FCrep) est de l'ordre de 130 battements par minute. Au cours de
l'exercice elle monte progressivement pour s'installer en plateau de l'ordre de
190 à 206 battements par minute. Pendant la brève période
de repos elle décroit rapidement mais reste dans notre exemple autour de
150 battements par minute.
Une analyse des compétitions lors du championnat en
2008 montre qu'au cours de combats régionaux nationaux, les jeunes
athlètes exécutent en moyenne 46 répétitions des
techniques (94,4% des techniques sont des coups de pieds et 5,6% des coups de
poings) contre une vingtaine de répétitions chez les seniors.
Dans les combats des jeunes, il y a plus de techniques brèves et
intenses qui se répètent dans le temps. L'explication provient de
la grande motivation et l'envie de marquer le plus grand nombre de points
possibles dans un combat ou une compétition. Cet objectif logique a
imposé la nécessité de travailler la pliométrie
dans des exercices intermittents avec des intensités
élevées de 110% à 130% afin de répondre aux
exigences des compétions et préparer les jeunes en formation
à conserver la qualité des techniques tout au long des combats.
Les méthodes d'entraînement sont nombreuses.
Elles ont chacune des spécificités mais aussi des limites.
L'entraîneur et surtout celui des jeunes doit choisir la plus
adéquate pour amener ses athlètes à la performance et au
développement harmonieux.
21L'entraînementparexercicecontinu
Un entraînement par exercice continu est un exercice
rythmé, d'intensité moyenne ou élevée et d'une
durée relativement longue. Il est essentiellement destiné
à exercer l'endurance et la capacité aérobie.
22L'entraînementpyramidal
La progression de la séance va croissante
jusqu'à la fatigue, et va ensuite décroissante pour adapter la
difficulté des exercices à la diminution des capacités
motrices et psychiques du sujet et éviter d'éventuelles
blessures.
23L'entraînementparFartlek
Fartlek est un mot suédois qui signifie "jeu de vitesse".
Avec cette méthode d'entraînement l'athlète court à
basse et à haute vitesse. Il s'agit de répartir une distance
assez longue sur des séquences plus courtes.
24L'entraînementparexerciceintermittentou"Intervaltraining"
L'entraînement intermittent, fondé sur des bases
physiologiques précises et distinctes de l'interval-training, est un
travail plus intensif. Son objectif est de développer la puissance
aérobie maximale. Ce type d'entraînement repose sur une
protéine musculaire essentielle, la myoglobine, qui assure le transfert
de l'oxygène à l'intérieur du muscle. C'est la logique
selon laquelle a été élaborée la méthode des
efforts intermittents conçue par Gerschler, Reindall et Roskamm dans les
années 1940. Cette méthode, appelée également
interval-training, utilise la stimulation des processus aérobies qui
s'observe à l'issue d'un effort ayant provoqué une dette
d'oxygène (production de lactate) dans l'organisme de l'athlète.
A la fin d'un effort supra-maximal, les déchets lactiques
accumulés provoquent une demande accrue d'oxygène qui va
accélérer leur élimination. Ainsi, durant la
récupération active, tous les secteurs de l'organisme qui
participent à la fixation et au transport de l'oxygène dans les
cellules musculaires sont activés. Compte tenu de la qualité de
l'effort produit, cette activation d'une grande intensité provoque un
développement très efficace de la puissance aérobie de
l'athlète. Lorsque le paiement de la dette d'oxygène est sur le
point de s'achever, on programme un nouvel effort supra maximal qui stimule
à nouveau les processus aérobies et l'on peut sous cette forme
obtenir une quantité de travail beaucoup plus importante que lors
d'efforts de type continu. Cette conception a fait apparaitre des efforts
intermittents de longue, moyenne et courte durée.
2-3-1-La méthode des efforts intermittents de
longue durée
Elle consiste à proposer à l'athlète
d'effectuer une succession d'efforts supra-maximaux (supérieurs à
la PMA) d'environ trois minutes, entrecoupés de
récupérations actives d'une durée équivalente.
Grâce à l'équilibre qui doit s'établir entre ces
différents paramètres (intensité et durée de
l'effort, durée de la récupération), l'athlète est
en mesure de répéter cet enchaînement d'efforts de
même qualité un nombre de fois conséquent (minimum six
répétitions). L'intensité de l'exercice devra être
conçue pour solliciter profondément le processus aérobie
(en provoquant une dette notable d'oxygène) tout en permettant une
restauration du potentiel de l'athlète durant la période de
récupération (trois minutes). Prenons l'exemple d'un exercice de
course à pied : il semblerait que cet objectif soit respecté
dès que l'on augmente de 3 km/h la vitesse de course à laquelle
l'athlète atteint sa PMA (allure critique). Il est évident que
cela implique de déterminer au préalable cette allure critique
à l'aide de plusieurs tests de terrain ou si possible de laboratoire.
2-3-2-La méthode des efforts intermittents de
durée moyenne
La logique de cette seconde forme de travail intermittent est
très proche de celle des efforts intermittents de longue durée :
c'est la dette d'oxygène accumulée durant l'effort sur-critique
qui stimule l'apport d'oxygène durant la récupération
active. La différence se situe principalement dans l'intensité et
la durée de l'effort produit. Plus bref (environ une minute) mais plus
intense, cet effort va exiger une durée de récupération
presque équivalente à celle des efforts longs (l'optimum se
situant autour de 2 minutes et 30 secondes). Après ce laps de temps,
l'athlète doit être capable de renouveler un effort identique au
moins huit à dix fois consécutivement. Là encore, c'est le
réglage de l'intensité qui donne toute son efficacité
à la méthode. Une allure de course correspondant à 5 km/h
de plus que l'allure de la PMA donne la plupart du temps de bons
résultats quand la course à pied sert de support à
l'effort. Pour d'autres activités globales, les indices externes les
plus efficaces restent le profil de la récupération de
l'athlète (par exemple la fréquence cardiaque) et sa
faculté de reproduire le même type d'effort le nombre de fois
préconisé. Il reste cependant recommandé de faire varier
les activités, même si l'intensité plus
élevée et donc le dosage plus précis de l'effort incitent
à valoriser le recours aux exercices de course à pied.
2-3-3-La méthode des efforts intermittents de courte
durée
C'est en augmentant l'intensité que la dette
d'oxygène requise est provoquée et, par voie de
conséquence, la stimulation des processus aérobies. Là
encore, c'est de la qualité du rapport entre l'intensité de
l'effort et la durée de la récupération que
dépendra l'efficacité du travail. Cette
récupération doit pouvoir s'effectuer dans un laps de temps
allant de 1 min 30 s à 2 min. À l'issue de cette période,
l'athlète doit être en mesure de reproduire un nouvel effort de
même qualité, sans que cela l'oblige à s'investir plus que
lors de sa précédente tentative. Il reste ainsi capable
d'enchaîner un nombre important d'exercices, dont la limite
inférieure doit s'établir autour de douze à quinze. Si
l'on veut encore augmenter l'efficacité de cette méthode, on
proposera à l'athlète d'adopter des récupérations
actives (marche, trottinements). Ici aussi, lorsque la course à pied est
le support du travail proposé, il est suggéré de
programmer une vitesse de déplacement supérieure de 7 km/h
à l'allure de course correspondant à 100% de la PMA.
2-3-3-La méthode du "court-court"
Même si elle s'éloigne de la logique de
l'interval-training, cette méthode a une efficacité
indéniable. Elément intermédiaire entre le travail continu
et le travail intermittent, elle consiste en un enchainement permanent
d'efforts légèrement sur critiques (supérieurs à la
PMA) et de récupérations passives et de durées identiques
entre les répétitions (Dupont et coll., 2005). Elle est active
entre les séries (Billat et coll., 2001). Les enchainements les plus
souvent proposés sont ceux qui font alterner des efforts et des
récupérations de 15 secondes (15 secondes d'effort, 15 secondes
de récupération) ou de 30 secondes (30 secondes d'effort, 30
secondes dee récupération). Cette alternance dooit bien sûr
se poursuivre sans interruptioon sur des périodes assez longues, sou
uvent supérieures à 10 minutes, et répétées
plusieurs fois (deux ou trois) à l'intériieur d'une même
séance. Cette méthode sse prête très bien à
une grande vaariété d'activités (mouvements gymniques, ,
renforcement musculaire, bondissem ments, course) et, de ce fait, peut
parfaitem ment trouver sa place aux différentes p périodes du
plan d'entrainement. Elle est soouvent utilisée par les
spécialistes de sports collectifs, mais peut sans inconvén nient
s'adapter aisément à d'autres sp ports (Goussard., 1998). C'est
le cas du Tae ekwondo objet de notre sujet de recherc che. Nous avons
adopté pour la réalisatio on de notre expérimentation ce
que Cometti (2007) propose concernant l'inte ermittent court-court. Il se
résume par les principes de travail suivants :
Fig gure 2: Les principes du travail intermittent
L'objectif du travail interm mittent est de développer
l'explosivité..
L'objectif de notre travail l de recherche est de
développer l'expllosivité qui se dé définie comme
le produit d'une force par une vitesse .Nous allo ons nous attarder sur ces
deux qualités ph hysiques à travers la classification dde
Gundlach. Sa représentation est « foncttionnelle ». Elle pose
des relations en ntre les différents paramètres en distinguant 3
axes : La force, la vitesse, le temps (Cometti 2007).
31LaForce
Letzelter (1990) définit la force musculaire comme
étant « lla tension qu'un muscle ou plus exactem ment qu'un groupe
musculaire peut opposer à une résistance en un seul effor rt
maximal».
Cometti (2007) en s'inspirant des travaux de Gundlach a
proposé le principe du rapport entre l'énergie et la structure
où le muscle apparait comme un élément central de la
structure. Un muscle qui travaille produit de la force qui est au centre de sa
démarche sur les qualités physiques. Deux aspects de la force
sont à mettre en exergue : la force générale et la force
spécifique. La force générale est la manifestation de tous
les groupes musculaires indépendamment de la discipline sportive. La
force spécifique est la manifestation des groupes musculaires qui sont
directement concernés dans la discipline sportive. La force
n'apparaît jamais, dans les divers sports, sous une « forme pure
» abstraite, mais constamment comme une combinaison, ou plus ou moins
comme un mélange des facteurs physiques conditionnels de la performance
(Weinek, 1992). En se référant à l'aspect musculaire on
peut parler distinctement de : La force statique : lorsqu'il s'agit de la force
que peuvent exercer les muscles sans qu'il y ait modification de leurs
longueurs. La force dynamique : lorsqu'il s'agit de la force que les muscles
exercent au moment où la longueur de ceux ci est modifiée. On
distingue aussi trois types de forces selon l'importance et la durée de
l'intervention : La force maximale ; La force endurance ; La force vitesse.
311 LaForcemaximale
Dans la force maximale, on distingue une force maximale statique
et une force Maximale dynamique.
La force maximale statique est selon Frey (1977) la force la plus
grande que le système neuromusculaire peut exercer par contraction
volontaire contre une résistance insurmontable. La force maximale
dynamique est la force la plus
grande que le système neuromusculaire peut réaliser
par contraction volontaireau sein d'un développement gestuel. La force
maximale statique est toujoursplus grande que la dynamique, car une force
maximale ne peut intervenir que sila charge (charge limite) et la force de
contraction du muscle s'équilibrent(Ungerer, 1970).La force maximale
dépend des facteurs suivants :· Section physiologique transversale
du muscle,· Coordination intermusculaire (entre les muscles qui
coopèrent à un mouvementdonné).· Coordination
intramusculaire (au sein du muscle).Faire de la musculation c'est modifier ces
paramètres. Augmenter le niveau dupic de force c'est développer
la force maximale.Augmenter la vitesse de production de force lors de la
montée vers le pic c'estdévelopper la force explosive,
l'explosivité.
3-1-2-La force endurance
L'endurance-force est selon Harre (1976) la capacité de
résistance à la fatiguede l'organisme en cas de performances de
force de longue durée. (Les critères deL'endurance-force sont
l'intensité du stimulus « en pourcentage de la forcemaximale de
contraction » et l'amplitude du stimulus « somme des
répétitions ».La modalité de la mobilisation
d'énergie résulte alors de l'intensité de la force,de
l'amplitude du stimulus, ou de la durée du stimulus.)Pour (Cometti et
coll., 1989) c'est la capacité de résistance de la musculation
à lafatigue lors d'un effort prolongé ou répétitif
(statique et dynamique).
3-1-3-La force vitesse
C'est la force nécessaire pour déplacer le corps,
des parties du corps ou des objets à la vitesse la plus grande possible.
Elle est surtout fonction de la coordination intramusculaire. Verkhochansky la
définit comme « la force maximale pouvant être
développée pendant une limite de temps (Weineck, 1992); La force
vitesse pour (Helgo et Letzelter, 1990) est caracttérisée par la
capacité qu'un système neuromusculaire a de su urmonter des
résistances avec la plus grrande vitesse de contraction possibl le
(Weinek, 1990) La force-vitesse ou eexplosivité recouvre la
capacité que le système neuromusculaire a de sur rmonter des
résistances avec la plus g grande vitesse de contraction possible (Ha
arre, 1976; Frey, 1977). L'explosivitté est un terme fréquemment
utilisé pou ur exprimer la capacité de l'athlète e
à faire varier brusquement sa propre qu uantité de mouvement ou
celle d'un en ngin sur lequel il agit (Figure 3). Verkhosansky (1983)
dééfinit la force-vitesse comme "la fforce maximum pouvant
être appliquée pe endant l'unité de temps", ou encore
sellon Kouztnetsow (1975), comme "la facult té d'atteindre les plus
grandes accéléra ations et donc la plus grande vitesse de
mouvement possible". (Goussard, 1999
9). D'un point de vue mécanique, l'explosivité se
définit comme la capacité du système neuro omusculaire
à augmenter brusquement le niveau de forces qu'il exprime
(Theppaut-Mathieu et all., 1997).
L'explosivité entretient des relations Figure 4: La
courbe force-vitesse
(d'après Liebe er 2002)
étroites entre la force et l Elles
la vitesse. sont de ce fait indissociiables.
Elles entretiennent cependant entre elles des rapports négatifs
dans la m mesure où l'on peut constater que la plu us grande vitesse
d'exécution est obtenue pour des charges légères.
Autrement dit, la vitesse sera d'autant minorée que la charge sera
importante (Figure 4).
32Lavitesse
C'est la qualité physique qui permet d'exécuter
un mouvement très rapidement ou de répéter un grand nombre
de mouvements dans un temps donné.
La vitesse fait appel au processus anaérobie alactique.
Cela concerne donc les efforts courts, de forte intensité, qui ne font
pas appel à l'oxygène qui se trouve dans les poumons, mais
à celui qui réside dans le sang et les muscles afin de produire
l'énergie suffisante pour alimenter en énergie les muscles
sollicités.
De plus, la vitesse est une qualité neuromusculaire.
Ainsi donc, on entend par vitesse, le temps mis entre l'ordre venu du cerveau
et la réaction des fibres musculaires pour se contracter.
Depuis Zatsiorski (1966), 3 facteurs constituent la vitesse :
La vitesse de réaction (temps mis pour réagir
à un signal, à un stimulus) ;
La vitesse gestuelle ;
La fréquence gestuelle (réponse motrice
exécutée avec plus ou moins de rapidité).
3-2-1-Vitesse de réaction
Elle se caractérise par la capacité d'un
athlète à percevoir, analyser et traiter dans le temps le plus
bref le signal déclenchant une action. Dans le Taekwondo, la distance
entre deux adversaires (signal) peut conduire au déclenchement d'une
action (Dolyo chagui par exemple).
3-2-2-Vitesse d'exécution
Cette notion représente la rapidité avec
laquelle l'athlète exécute un mouvement (vitesse
d'exécution d'un coup de pied direct, d'une combinaison des techniques.
A ne pas confondre avec la fréquence gestuelle.
3-2-3-Vitesse de fréquence gestuelle
Elle définit la faculté de reproduire un
même geste le plus grand nombre de fois au cours d'un temps donné.
3-2-4-Amélioration
L'entrainement de la vitesse constitue la première
étape de l'entrainement de l'explosivité selon la philosophie de
Cometti. Il distingue 4 niveaux de travail pour la vitesse :
Travail de vitesse simple ;
Travail de démarrage sur 10m ;
Travail à partir des « skippings » ;
Travail sur la fréquence.
33L'endurance
C'est la faculté de réaliser des actions motrices
pendant une durée maximale ou de soutenir le plus longtemps un effort
d'intensité inchangée ou produire un effort d'intensité
supérieure pendant une durée identique (endurance de vitesse).
Pour Weineck (1990), c'est la capacité de résister à la
fatigue. Pour Zatsiorski (1966), c'est la faculté d'effectuer, pendant
une durée prolongée, une activité d'intensité
donnée sans baisse d'efficacité. Pradet (1996) distingue 3 types
d'efforts en fonction des masses musculaires qu'ils sollicitent :
-Les efforts globaux : activités sollicitant plus des 2/3
des masses musculaires.
-Les efforts régionaux : moins des 2/3.
-Les efforts locaux si le pourcentage est inférieur
à un tiers. Pour lui cette connaissance est importante pour le
développement de l'endurance, par exemple le premier type global
développera une endurance générale et transférable
aux autres pratiques, alors que le type local est spécifique à
une discipline, il n'interviendra que dans la préparation
orientée ou spécifique pré-compétitive. Être
endurant c'est aussi la faculté de résister à la fatigue.
Ces deux notions sont intimement liées et mettent en évidence
aussi bien le système nerveux que l'organe effecteur du mouvement : le
muscle.
Le muscle représente l'élément central de
la structure constituée par le corps humain .Sa composition et son
fonctionnement sont à connaitre et à maitriser pour pouvoir
l'utiliser à bon escient dans le cadre de l'entraînement sportif
surtout chez les jeunes.
41Lesdifférentstypesdefibresmusculaires
Costill (1980) distinguent deux grands types de fibres. Les
fibres I appelées également fibres lentes (slow twitch -ST) ou
fibres rouges et les fibres II nommées aussi fibres rapides (fast
twitch) ou fibres blanches. Comme leur nom l'indique, les fibres I sont
à contraction lente. Elles sont en revanche peu fatigables. De faible
diamètre, elles bénéficient d'une bonne irrigation
sanguine ce qui explique leur autre nom de fibres rouges. Comprenant de
nombreuses mitochondries, elles privilégient la filière
aérobie. Les fibres II sont à contraction rapide. Elles se
"fatiguent" rapidement. De gros diamètre, elles sont peu
irriguées mais disposent d'importantes réserves de
glycogène. Elles privilégient la filière anaérobie.
Une fibre rapide est plus apte à libérer le calcium dans le
muscle donc à se contracter rapidement.
42LefonctionnementMusculaire
4-2-1* Données
scientifiques
Deux phénomènes peuvent expliquer un
fonctionnement particulier au niveau du muscle :
Les ponts d'actine-myosine ;La titine.
4-2-1-1* Le nombre de ponts
La quantité de ponts est susceptible d'augmenter la
force. Linar et coll.(2000) constatent une augmentation du nombre de ponts lors
d'une action excentrique. Au cours de l'allongement (action excentrique), le
nombre de ponts est 1,8 fois supérieur à celui de la contraction
isométrique. Friden et Lieber(2001) envisagent cette observation comme
une explication possible de la force supérieure produite en excentrique.
4-2-1-2* La qualité de Ponts
En excentrique chaque pont va fonctionner de façon plus
efficace. Avec la proposition d'Huxley et Simmons (1971) de modélisation
des ponts d'actines et de myosine par une image de ressort et de tête
avec plusieurs points d'encrage, une élasticité des ponts existe.
Le ressort se tend puis restitue l'énergie. Les explications sur le
modèle des ponts d'actine-myosine « « cross-bridge theory
») sont entrain d'évoluer rapidement. Une nouvelle conception
appelée « Ratchet model » (Herzog, 2003) est en train de
bouleverser complètement les explications au dessus qui ont un rapport
avec le nombre de ponts et la qualité des ponts :
4-2-1-3*La Titine
La titine est l'élément élastique du
sarcomère. Il s'agit d'une protéine musculaire qui se situe dans
le sarcomère. Elle est destinée à ramener le
sarcomère dans sa position de référence à la suite
d'un allongement de la myosine par rapport à l'actine. De nombreux
auteurs lui attribuent aujourd'hui le rôle de production de force en
excentrique et de contribution au SSC (Komi, 2003; Herzog, 1993;
Schmidtbleicher, 1986). Wydre (1997), Wiemann et Klee (2000) montrent par
ailleurs que cet élément élastique est
particulièrement sollicité pendant les étirements (Komi,
2003, Friden et Lieber 2001).
4-2-2-Cadre fonctionnel de muscle
Cometti, inspiré de l'idée de Gundlach
déjà expliquée, distingue 3 axes :
Le temps de fonctionnement du muscle ;
L'amplitude sur laquelle le muscle est sollicité ;
Le niveau d'analyse du phénomène musculaire.
4-2-2-1-Le rapport Energie-Structure ou l'axe du
temps C'est l'axe temporel qui détermine les relations
entre le muscle et l'énergie. La source d'énergie dépend
de la durée de l'effort.
4-2-2-2-L'amplitude
La force produite par le muscle dépend de son allongement.
Il convient donc d'en tenir compte pour expliquer le phénomène
musculaire, c'est pourquoi ce paramètre est introduit sur l'axe
vertical.
4-2-2-3-Les niveaux d'analyse
Il s'agit ici d'introduire la coordination. Elle est intra et
intermusculaire. Le niveau le plus fin semble être le sarcomère
où le fonctionnement dépend de la coordination des ponts d'actine
myosine. De même le bon fonctionnement du muscle dépend de la
synchronisation de ses unités motrices, et donc là aussi de leur
coordination. Enfin un mouvement demande toujours la participation de plusieurs
muscles qui doivent être coordonnés. La coordination est donc au
coeur du fonctionnement (Figure 5).
Il existe 2 critères (mesures) de l'activité
musculaire : Le critère tonique lié au changement de la tension
et l'activité électrique de muscle.
Le critère métrique lié au changement de la
longueur de muscle ;
51LecritèreTonique
Il s'agit ici de prendre en compte le changement de la tension
musculaire(Changement\u8594·ANISOTONIQUE ; ou pas de changement de
tension\u8594·ISOTONIQUE).
52LecritèremétriqueOn distingue 2 grandes
catégories :5-2-1-Action Isométrique le muscle
peut produire de la force sans déplacementde ses insertions. Dans ce
régime, les muscles se contractent, mais les leviers nebougent pas et
les points d'insertions sont fixes.5-2-2-Action Anisométrique
Le muscle peut produire une force avecdéplacement des
insertions. Dans ce type d'action on distingue 3 régimes :
5-2-2-1-Régime concentrique
C'est la forme courante de la contraction qui se manifeste par un
raccourcissement. Les leviers osseux sur lesquels le muscle s'insère, se
rapprochent l'un de l'autre.
5-2-2-2-Régime excentrique
Dans ce cas, le muscle se contracte mais les insertions
s'éloignent, elles «s'excentrent» d'où la terminologie
de régime excentrique. Il permet de réaliser des exercices en
retenant la charge, effectivement cette charge peut-être
supérieure à la force maximale concentrique (RM1). Ce type
d'entraînement permet des tensions supérieures d'environ 30% par
rapport au régime isométrique. Par contre, il engendre une
désadaptation importante amenant une récupération longue,
c'est pour cette raison qu'il faut l'éloigner le plus possible des
périodes d'entraînement.
5-2-2-3-Le travail stato-dynamique
Il ne s'agit pas d'un régime de contraction musculaire,
mais d'une technique de travail dont l'expérience a montré
qu'elle serait favorable à « l'affûtage ». N'ayant qu'un
effet retardé extrêmement court (quelques heures), ce type de
travail peut être proposé avec profit la veille d'une
compétition. Il consiste à marquer un temps d'arrêt
(isométrie) de 2 à 3s à mi-parcours de la charge et de
terminer le geste de façon explosive (charge d'environ 70%).
5-2-2-4-Pliométrie
Selon Wilt le mot `pliometrie' vient du grec "plethyein" qui
signifie « augmenter » et du mot "isométrique" qui signifie de
même longueur. Une action musculaire est dite pliométrique si le
muscle passe immédiatement de l'état d'étirement (une
phase excentrique) à l'état de contraction (une phase
concentrique). C'est ce qu'on appelle le cycle
étirement-raccourcissement. En effet le fonctionnement
pliométrique ne se résume pas à la juxtaposition d'une
action excentrique suivie d'une action concentrique ; il fait appel à
des mécanismes qui lui sont propres.
L'intervention du cycle « Etirement-Raccourcissement »
(CER) requit 3 conditions (Komi et Gollhofer, 1997) :
Avoir une bonne « pré activation » des muscles
avant la phase excentrique ;
Une phase excentrique courte et rapide ;
· Une transition immédiate (délai court)
entre la phase d'étirement (excentrique) et de raccourcissement
(concentrique). Cela revient à parler du « coopling time ». Il
doit être le plus court possible pour faire intervenir les fibres
rapides. Entre 50 et 100 ms de coopling time. Au delà de 200 ms, il y a
une thermo dispersion qui fait intervenir les fibres lentes. Bosco et Komi
(1980) ainsi que Schmidtbleicher (1984) ont montré qu'un
étirement préalable du muscle améliore la force et la
vitesse de contraction. La pliométrie permet au muscle de conserver son
fonctionnement naturel comme au cours de l'activité physique et
peut-être utilisée toute l'année en raison de la
diversité des exercices. Zatsiorski (1966) a déjà
souligné l'efficacité particulière des conditions
pliométriques. Il a montré qu'un athlète produisait plus
de force en saut contrebas que lors d'unee contraction isométrique (150
à 20 00% de la force isométrique).
Cometti note 3 groupe es de facteurs qui expliquent le fon
nctionnement du
CER (Figure 6):
L'intervention p particulière des facteurs nerveux ;
L'élasticité du syystème «
tendon-muscle » ;
L'intervention d du reflexe d'étirement.
Facteurs nerveux et entrainement dynamique
Plométrie
Elasticité Muscle-Tondon
Réflexe d'étirement
Recrutement: Activation plus rapide
Augmentation de la fréquence
Amélioration de la synchronisation
Muscle
Tendon Fréquence maximale
Fréquence au début
Fréquence de doublets
Ponts quantité
Ponts qualité
Titine
Figure 6: Les mécanism mes intervenants dans le «
cycle Etirement-Raccourci issement »
61Lesfacteursnervveux
Kamen (2005) distingue 3 3 types de facteurs nerveux qui vont
in ntervenir dans les efforts dynamiques ou exp plosifs (Figure 7) :
Le recrutement (spatiall) des unités motrices (UM) ;
La fréquence des impu ulsions (ou recrutement temporel
des U UM) ;
La synchronisation des s unités motrices.
HaddadMonoem
27
Figure 7: Les facteurs nerveux qui interviennent pour
améliorer l'efficacité des mo ouvements rapides
6-1-1-Le recrutement ddes unités motrices et
l'activation pplus rapide des motoneurones
Lorsqu'une force faible es st nécessaire pour le
mouvement, seuless quelques fibres sont excitées. L'augmenta ation de
force se fait par augmentatio on du nombre de fibres recrutées au maxim
mum de leur force. Gollnick et Hodgsson, (1986) ainsi que Gollnick et Coll.
(197 74) ont montré que le recrutement sélec ctif est
déterminé non pas par la vitesse de c contraction mais par le
niveau de la forcce à développer. La loi d'Henneman ou «
ssize principale » montre comment, que el que soit le type de mouvement,
les fibres s lentes sont recrutées avant les fibre es rapides. Il y a
donc, dans ce cas, un ppassage obligé par les fibres lentes, c ce qui
n'est pas intéressant dans le cas dee mouvements explosifs. La
représen ntation de Costill (1980) est édifiante à ce
sujet. Une charge légère entraine un recrutement des fibres
lentes et de IIa. Une e charge lourde entraine le recrutementt des fibres
lents, des IIa et des IIb. Dans le cas d'effort exploosifs, les unités
motrices (UM) peuve ent être recrutées dans un temps plus court. .
Duchateau et Hainaut (2003) évoquennt une activation plus rapide des
motoneurrones. Un entrainement dynamique d diminue le temps pour que les UM
atteigne ent leur force maximale de 9%, on par rle de diminution du «
temps au pic de forcce » (Milner-Brown et coll., 1973) : lees UM vont
être capables d'atteindre plus v vite leur force maximale.
6-1-2-L'augmentation de la fréquence de
décharge des motoneurones
Duchateau et Hainaut (2003), dans les effets de l'entrainement
aux mouvements rapides, distinguent 3 mécanismes importants qui sont :
La fréquence maximale de la décharge des
motoneurones ;
L'augmentation de fréquence en début de mouvement
;
L'apparition « d'extras doublets ».
6-1-2-1-La fréquence maximale de
décharge
D'après Sale (2003), l'entrainement est susceptible
d'augmenter la fréquence maximale de décharge des unités
motrices, permettant ainsi une production des forces supérieures.
Duchateau et Hainaut (2003) obtiennent une augmentation de la fréquence
maximale de décharge des unités motrices après
entrainement dynamique.
6-1-2-2-L'augmentation de la fréquence en
début de contraction
Sale (2003) illustre l'effet de l'augmentation de la
fréquence des impulsions sur la production de la force, la pente de
montée en force (facteur important de l'explosivité) est
améliorée. Les sujets sont capables de parvenir plus rapidement
à leur force maximale.
6-1-2-3-L'apparition « d'extra-doublets
» au niveau des impulsions
Van Custem et coll. (1998) ont découvert que
l'augmentation de fréquence des impulsions lors d'exercices dynamiques
pouvait s'accompagner d'impulsions très rapprochées
appelées (par 2) « extra-doublets ». Avant un entrainement
dynamique, il a noté 5,2% de doublets dans les UM
repérées. Après un entrainement il a trouvé 32,7%.
Il a noté même parfois des répétitions des doublets.
Certaines UM montrent des doublets non pas au début de la contraction
mais plus tard. Selon Duchateau et Hainaut (2003) ces doublets contribuent
à l'augmentation au niveau de montée de force.
6-1-3-Synchronisation des unités motrices
Le recrutement des unités motrices joue ici un rôle
fondamental. Les unités motrices sont normalement recrutées de
manière asynchrone; elles ne sont pas toutes actives en même
temps. La synchronisation est le processus par lequel de nombreuses fibres vont
se contracter de concert et ainsi additionner leurs effets. Elle est un
phénomène très répandu dans le vivant. Par exemple,
nos rythmes biologiques sont synchronisés sur l'alternance jour-nuit ;
la reproduction des coraux est synchronisée sur la pleine lune. Au
niveau musculaire, la synchronisation des fibres permet au muscle de
développer davantage de force. Pour Duchateau et Haineau (2003), la
synchronisation est un phénomène indubitable aujourd'hui pour
expliquer l'efficacité des mouvements rapides (Enoka 1997). Les
études de Milner-Brown et coll. (1973) qui ont montré que la
synchronisation des unités motrices sur les muscles de la main
était plus grande chez des haltérophilies que chez des
sédentaires sont remises en cause par la technique d'EMG de surface
utilisée. Pour Stemmler (2002) l'amélioration de la
synchronisation des UM influence la montée de la force.
62L'élasticitédusystème«tendonmuscle»
Les 3 mécanismes nerveux permettent d'augmenter la vitesse
de la contraction volontaire après un entrainement avec efforts
dynamiques. Ils ne sont pas spécifiques à la pliométrie
mais communs à tous les mouvements rapides. Les mécanismes
spécifiques au CER (SSC) sont l'élasticité du tendon et du
muscle. Le SSC provoque une augmentation de la force musculaire. Historiquement
c'est le tendon qui a été placé la cause de cette
augmentation : le tendon jouait un rôle d'un élastique qui
emmagasinait et restituait l'énergie. Aujourd'hui, en découvrant
des propriétés élastiques du muscle, on envisage un
rôle pour les deux éléments.
6-2-1-Le muscle
L'explication des phénomènes de fonctionnement
particulier du muscle a été mentionnée dans le chapitre 4
(« le muscle et le fonctionnement musculaire»)
6-2-2-Le tendon
Komi (2003) montre que le comportement des muscles n'est pas
identique. Iscikawa et coll (2004) notent qu'il y a une différence de
fonctionnement entre le quadriceps et le triceps lors des exercices de
détente d'où il n'est pas possible de donner une règle
générale de fonctionnement pliométrique pour tous les
muscles. Les particularités des articulations doivent être prises
en compte. En comparant les modalités de saut de contre mouvement Jump
(CMJ) et le Drop Jump (DJ), Komi (2003) que la sollicitation du tendon rotulien
et du tendon d'Achille sont différentes. Lors du CMJ les tensions
observées au niveau du genou sont supérieures à celles du
tendon d'Achille.
63Lereflexed'étirement
Schmidtbleicher (1985) a démontré que
l'efficacité de la contraction musculaire s'influence par le reflexe
d'étirement en comparant 2 stratégies des 2 athlètes au
cours de la réalisation d'un saut en contrebas
Figure 8: Participation du reflexe myotatique (RM) de 1,10m
(Figure 8). d'après Schmidtbleicher (1985).
Toutes ces données permettent à
l'entraîneur de concevoir, planifier et programmer convenablement son
entraiment en fonction des conditions d'efficacité de la pratique
sportive par rapport à la santé et à la performance. Ces
conditions sont très importantes. Nous pensons qu'il est
nécessaire de les rappeler dans le cadre de ce travail de recherche
concernant des jeunes Taekwondoïstes : Pratique sportive et dépense
énergétique; Pratique sportive et alimentation; Pratique sportive
et habitat; Pratique sportive et infrastructure sportive; Pratique sportive et
équipement sportif; Pratique sportive et cadre sportif; Pratique
sportive et cadre médical; Pratique sportive et environnement.
METHHODOLOGGIEDELAREECHERCHEE
32
1Population
52 jeunes Taekwondoïstes âgés de 09 à
15ans ont participé à cette étude .Ils ont
constitué deux groupes, l'un expérimental (I) de 22
athlètes et l'autre témoin (J) de 30 athlètes. Les parents
des enfants ont été pleinement informés du
déroulement des épreuves et ont signé une fiche de
consentement avant le début de l'expérimentation. Une visite
médicale a été effectuée avant le début des
épreuves. Les sujets font partie d'un club de Taekwondo : Le club
Sport-Santé sis à Denden, gouvernorat de Manouba. Ils sont tous
d'un niveau régional ou national. Cette tranche d'âge
représente le plus grand nombre de licenciés enregistrés
auprès de la Fédération Tunisienne de Taekwondo
(statistique 2005/2006 : 43% de licenciés en Tunisie). Les sujets
s'entrainent en moyenne entre 4 à 6 heures par semaine à raison
de trois séances d'entrainement. Ils ont eu entre une et deux
années d'entraînement pendant lesquelles l'apprentissage des
techniques de base a été convenablement assuré. Les
caractéristiques morphologiques de chaque groupe des sujets sont
présentées dans le tableau1:
Tableau 1: Caractéristiques de la population
Age (année)
|
Taille debout (m)
|
Taille assise (m)
|
Masse (kg)
|
IMC (Kg.m-2)
|
Groupe expérimental
|
12#177; 3ans
|
1,56 #177; 0,31
|
0,78#177; 0,13
|
43,2 #177; 21
|
16,4#177; 2,17
|
Groupe témoin
|
12#177; 3ans
|
1,48 #177; 0,12
|
0,73#177; 0,12
|
44,65#177; 20,5
|
18,21#177;5,27
|
IMC : Indice de masse corporelle
2MatérielsetMéthodes
2-1-Les mesures anthropométriques
2-1-1-La taille
Les tailles, debout ainsi que assise, ont été
mesurées à l'aide d'une toise non déformable et
graduée (graduation 1mm) ; les sujets ont été une fois
dans la position debout pieds nus, une fois assis dos au mur perpendiculaire au
sol.
2-1-2-La masse corporel lle (poids)
La mesure de la masse c corporelle a été
réalisée avec une bala ance électronique (précision
: 100 gr) ; les ssujets étaient vêtus légèrement
(tenuess de Taekwondo « DOBOK »).
2-1-3-L'indice de masse corporelle (IMC)
L'indice de masse corpo orelle : IMC est une grandeur qui
perrmmet d'estimer lacorpulence d'une personne e.Cet indice se calcule en fo
onction de la taille et de la masse d'apr rès l'organisationmondiale de
la santé (O.M M.S).
IMC (Kg.m-2)
L'IMC de la population a a été situé
entre les bornes supérieures et inferieures de la pondération
normative suivant la courbe de corpulence de Ro olland-Cachera et call. (1991)
(Figure 9).
Figu ure 9: La corpulence du groupe expérimental
2-2-Contrôle de la charrge d'entrainement
2-2-1-Fréquence cardiaq que
La fréquence cardiaque ( (FC) a été
enregistrée en continu pen ndant les séances d'entrainement de
type inntermittent ainsi que la durée des tes sts, à l'aide d'un
cardio-fréquence-mètre d de type Polar Team (Polar Electro Oy y,
Kempele). Ce système comporte un cappteur émetteur, placé
autour du thoraax, fixé par une ceinture élastique. L'enre
egistrement des valeurs de FC s'achèv ve 1min après la fin de la
séance ou du t test. Toutes les valeurs sont moyennéées
sur 5s. Les données ont été ensuite
transférées sur un ordinateur PC et analysées au moyen du
logiciel spécifique : Polar Précision Performances (PPP 3.2).
2-2-2-La fréquence cardiaque maximale
théorique
La fréquence cardiaque maximale théorique (FC
max thé) est estimée selon la formule proposée par Tanaka
et coll. (2001) :
FC max thé = 208 - (0,7 x âge)
2-2-3-RPE scale (scale of Rating of Perceived Exertion)
Le travail de contrôle de l'impulsion d'entrainement est
basé sur les travaux de
C. Foster (1998) sur la quantification des charges
d'entraînement à partir de la perception de l'effort perçu
par le sportif. C'est une amélioration de la méthode de Calvert
et al. (1976). Borg et coll. (1981); Borg (1982) ont conçu une
échelle (CR10) en corrélant la difficulté de l'exercice
perçu avec l'augmentation de la lacatémie et du pH.
L'échelle CR-10 (Catégory Ratio scale 10 points) de Borg (1982) a
été modifiée par Foster et al. (2001) afin d'être
utilisée dans la quantification de la charge de travail. Cette
échelle est constituée de 11 échelons dont «
zéro » correspond à une séance de repos.
Le calcul de la charge d d'entraînement correspondait au
prod duit de la durée de la séance par l'in ndice de
difficulté de l'exercice.
charge d'entraineme ent (CE) (au)= RPE x durée
séance (mi in) (au) : Unité
Arbitraire L'auteur a également proposé le calcul
d'un index de e variabilité de l'entraînement bien corré
élé avec la charge de travail, permettannt de déterminer
des périodes de surentraîn nement. L'index de variabilité
de l'entraînement a été appelé ««
monotonie de l'entraînement ». Il est dé éfini chaque
semaine comme le rappor rt entre la charge d'entraînement moyenne dd'une
journée sur la déviation standard d :
Monotonie = Char rge moyenne
journalière/Déviation stan ndard (au)
Le produit de la charge d'entraînement totale de la
semaine avec l'index de monotonie de la semainne a été
défini comme l'index de « stress dû à
l'entraînement » de la sem maine.
Stress = Charge d'e entraînement totale de la
semaine/Mono otonie (au)
Toutes ces valeurs sont r retranscrites dans des tableaux sur un
ne semaine. Pour une charge d'entraînemen nt donnée par semaine,
plus la monoto onie augmente et plus le stress augmen nte. Inversement, pour
une mon notonie donnée, l'augmentation de la cha arge de travail
augmente le stress. Il convient par conséquent de bien contrrôler
les différents indices afin de ne pas conduire l'athlète dans un
état de surentraînement. Foster (1998) a en e effet montré
que les problèmes de santé d du sportif (maladie, blessure,
fatigue) survenaient très souvent lorsque les indi ices de monotonie et
de contrainte atteignaient des valeurs anormales
3Protocole
Un programme d'entraine ement de travail intermittent
était mis e en place étalonné sur 12 semaines et
planifiéé comme suite : 1 3 semaines d'intermittent
110"/20" (ratio 1:2); 0,5 6 semaines d'intermittent 330"/30" (ratio
1:1) ;
0
3 semaines intermittent 15 5"/30"((ratio 1:2) ; Figure 12:
Agencementt des créneaux intermittent
HaddadMonoem
La fréquence de ces types d'entraînement est de 2
séances/semaine.Les séances intermittentes ont été
organisées suivant la philosophie de Cometti:Intermittent Force,
Intermittent Vitesse et intermittent Mixte.
3-1-Choix des créneaux Intermittent
Le choix de type d'intermittent ont été suivant la
participation des filièresénergétiques:Le10''/20'':permet
de faire un travail neuromusculaire, il a un caractèreanaérobie
en puissance lactique tout en maintenant la puissance aérobie.
F C / b p m
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F C / b p m
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2 2 0
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2 2 0
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2 0 0
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1 8 0
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1 6 0
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1 4 0
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1 4 0
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1 2 0
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1 2 0
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1 0 0
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1 0 0
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8 0
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8 0
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6 0
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6 0
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4 0
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4 0
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2 0
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2 0 123456
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0 0 : 0 0 :0 0
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0 :1 0 :0 0
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0 : 2 0 :0 0
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0 :3 0 :0 0
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0 : 4 0 :0 0
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0 :5 0 :0 0
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1 :0 0 :0 0
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T e m p s
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V a l e u rs d e c u rs e u r:
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T e m p s : 0 : 3 7 :5 0
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F C : 1 8 5 b p m
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Figure 13: Exemple de séance intermittent vitesse
10''/20''de 4 séries
Le30''/30'':est un travail neuromusculaire avec une grande
sollicitation des réserves énergétiques. En 30" l'O2 est
sollicité à 40% pour ceux qui ont des aptitudes aérobies
et seulement 29% à 35% chez les sujet ayant des aptitudes
anaérobies .C'est un protocole de travail à caractère
glycolytique en capacité mais qui va contribuer principalement au
développement de la puissance aérobie (Billat et all., 2001).
F C / b p m
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F C / b p m
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2 2 0
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2 2 0
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2 0 0
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1 8 0
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1 6 0
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1 6 0
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1 4 0
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1 4 0
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1 2 0
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1 2 0
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1 0 0
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1 0 0
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8 0
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8 0
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6 0
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6 0
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4 0
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4 0
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2 0
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1
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2 0
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1 6 1 b p m
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0 0 :0 0 :0 0
|
0 :1 0 :0 0
|
0 : 2 0 :0 0
|
0 : 3 0 :0 0
|
0 :4 0 :0 0
|
0 :5 0 :0 0
|
T e m p s
|
V a l e u rs d e c u rs e u r:
|
|
|
|
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|
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T e m p s : 0 : 5 8 :1 0
|
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F C: 1 4 8 b p m
|
|
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|
|
|
|
Figure 14: Exemple de séance intermittent mixte
30''/30'' de 3 séries
37
Le15''/30'':Est un créneeau qui favorise le
développement d'unn travail neuromusculaire modéré. Il a
un caractère anaérobie en capacité é lactique tout
en développant la puissance aaérobie.
F C / b p m
|
|
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|
|
|
F C / b p m
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2 2 0
|
|
|
|
|
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2 2 0
|
2 0 0
|
|
|
|
|
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2 0 0
|
1 8 0
|
|
|
|
|
|
1 8 0
|
1 6 0
|
|
|
|
|
|
1 6 0
|
1 4 0
|
|
|
|
|
|
1 4 0
|
1 2 0
|
|
|
|
|
|
1 2 0
|
1 0 0
|
|
|
|
|
|
1 0 0
|
8 0
|
|
|
|
|
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8 0
|
6 0
|
|
|
|
|
|
6 0
|
4 0
|
|
|
|
|
|
4 0
|
2 0
|
|
|
|
|
|
2 0 1
|
|
|
|
1 5 9 b p m
|
|
|
|
0 0 :0 0 :0 0
|
0 : 1 0 :0 0
|
0 : 2 0 :0 0
|
0 : 3 0 :0 0
|
0 :4 0 :0 0
|
0 :5 0 :0 0
|
T e m p s
|
V a l e u rs d e c u rs e u r:
|
|
|
|
|
|
|
T e m p s : 0 : 0 0 :0 0
|
|
|
|
|
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F C: 1 0 1 b p m
|
|
|
|
|
|
|
Pers onne nn
Da te
0 7 /0 3 /2 0 0 8
FC moyenne
159 bpm
Ex ercice 08030701
He u re
1 9 :0 5 :3 0
FC max
207 bpm
Sp o rt Course à pied
Du ré e
0 :5 3 :4 6 .6
No te
Sélec tion
0:00:00 -5
0:53:4 5 (0:53:45.0)
Figure 15: Exem mple de séance intermittent force 15''/
30'' de 2 séri ies
La charge d'entrainementt accroit progressivement au cours de
e chaque créneau intermittent. Une semai ine d'affûtage est
assurée après chhaque cycle de 3semaines pour réduire les
effets physiologiques et psycholoogiques négatifs acculés lors du
mode inttermittent qui précède l'affûtage et p permettre
ainsi à l'enfant de récupérer. Cette réduction de
la charge d'entr rainement est la résultante d'une diminutio on de la
fréquence d'entraînement (30% % à 50%) et une baisse de la
durée des séa ances (50% à 90%) mais l'intensité de
e l'exercice reste la même afin de mai intenir les adaptations positives
oc ccasionnées par l'entraînement. (Mujika 20
003).
1600
1400
|
1200 charge d entrainement (AU)
|
1000
|
800
|
600
|
400
|
200
|
charge
|
0
|
programmée
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
6
|
7
|
8
|
9
|
10
|
11
|
12
|
13
|
14
|
15
|
16
|
charge observée
|
|
|
|
|
|
|
semaines
|
|
|
|
|
|
|
Figure 16: Evolu ution de la charge d'entrainement de notre
populati ion
HaddadMonoem
38
Une évaluation a été programmée
à la fin de chaque créneau. Une évaluation après 3
semaines d'intermittent 10''/20''. Une évaluation après 6 semaine
d'intermittent 30''/30'' séparée par une semaine
d'affûtage. Une évaluation après 3 semaines d'intermittent
15''/30''. Ils ont toujours observé un repos total 48heures avant chaque
évaluation. Avant le test les sujets s'échauffent pendant 20
minutes suivant un protocole standardisé. Les tests commencent 3 minutes
après l'échauffement. Au cours des tests, les sujets sont
vigoureusement encouragés. Les sujets aussi bien expérimentaux
que témoins ont été familiarisés avec les tests
avant la première évaluation. La surveillance et l'assistance
médicale ont été prodiguées tout le long de
l'expérimentation. Selon Billat et Mono (2001), il faut au moins 3
semaines pour une amélioration significative. Entre deux séances,
il faut au moins 48h nécessaires pour les enfants puisque le travail
Intermittent sollicite énormément le taux de glycogène.
Cette dette glycogénique ne peut être
récupérée avant 48h. Le régime alimentaire n'a pas
été surveillé .Il pouvait pourtant faire diminuer la
période de récupération entre deux séances
d'entrainement. Nous avons par contre imposé une collation hydrique
à base de glucide et de lait après chaque séance
d'entraînement.
3-2-Conceptions des séances
Les séances intermittentes ont été
organisées suivant la philosophie de Cometti:Intermittent Force
;Intermittent Vitesse ;Intermittent Mixte.
3-2-1-Intermittent Force
Un travail musculaire qualitatif est mis au début pour
terminer par une course à VMA pour insister sur le travail
aérobie.
3-2-2-Intermittent Vitesse
Cette formule est intéressante pour travailler la fin
d'une partie de Taekwondo pour être explosif sur de la fatigue.
3-2-3-Intermittent Mixte
L'avantage de cette forme de travail réside dans
l'alternance de séquences « course » qui insistent sur les
facteurs aérobies et « économisent » la
périphérie, et des séquences « musculation » qui
fatiguent localement les muscles et sollicitent les facteurs nerveux de la
force.
La pratique de la pliométrie a comporté de
nombreux exercices d'une très grande variété logique afin
de préserver la santé des athlètes. 3 types de
séances ont été conçus :
3-2-3-1-Les séances de Bondissements Horizontaux
Les foulées bondissantes \u8594·les cordes
\u8594·les cerceaux.
3-2-3-2-Les séances de Bondissement Verticaux
Plots \u8594·les haies hautes \u8594·les bancs
\u8594·les plinths (horizontaux et verticaux)
3-2-3-3-Les séances mixtes
A ce niveau, les bondissements verticaux ont été
placés en fin de séance car ils sont très exigeants sur le
plan musculaire.
3-3-Planification des exercices de pliométrie
Au cours de l'entrainement, diverses situations ont
été mises en place à base de pliométrie pour faire
progresser l'athlète. Des situations comme les bondissements et les
sauts contrebas ont été privilégiés. Pour
éviter l'apparition de toute barrière, une variété
dans le type de travail a été introduite. Les 3principes de
l'entrainement pliométrique définies par Alain Piron faisant
furent respectés .Ils vont varier :
-Le placement ;
-Le déplacement ;
-Le caractère des tensions musculaires.
3-3-1-Les variations sur le placement
Lors de l'entraine ement, le Taekwondoïste adopter une
flexion par rticulière de l'articulation genou, il va donc cherch her un
«placement » précis au niveau de cette articulattion. Varier
sur
placement va donc consis ster à travailler avec des
flexions différentes du genou autour de la situation spé
écifique (flexion nécessaire lors du Taekwo ondo).
3-3-2-Les variations sur le déplacement
La flexion de l'articculation est donc la première
variable,, mais il pourrait également sans modifier la flexion faire
varier le déplacement des leviers aautrement dit dans le cas des jambes
l'angle balayé par la jambe par le sol.
Lors du Taekwond do, l'athlète balaye un Figure
22: Les var riations de déplacement angle donné selon son statut
(attaque, contre attaque, distance entre les s adversaires). Des situations ont
été prooposées avec un angle plus ou moins impo ortant en
agissant, en particulier, sur la vitesse.
3-3-3-Les variations de ttension musculaire
Elle peut se faire de deux manières :
-Soit en restant dans la con ntraction pliométrique :
augmenter ou ddiminuer alors la tension en proposant des s hauteurs de chute
variables dans le es sauts en contrebas ;
-Soit en sortant de la coontraction pliométrique pour expl
lorer une
tension excentrique, isométrique, muscu
ulaireconcentrique.
3-4-La récupération entre les
répétitions
La récupération entre les répétitions
a été passive puisqu'il était démontré que
le Tlim était plus long lorsque les exercices intermittents
étaient entrecoupés de récupération passive
qu'active. Par conséquent, lors de courses intermittentes brèves
entrecoupées de courtes périodes de récupération,
la récupération passive permet de maintenir l'exercice plus
longuement que lorsque la récupération est active (Dupont, 2005).
3-5-La récupération entre les séries
La récupération entre les séries est de 7 à
10minutes. C'est une durée relativement longue pour permettre à
l'effort qui suit d'être qualitatif. Afin d'éviter une chute
importante de la fréquence cardiaque, des qualités physiques
complémentaires importantes ont été
exécutées : gainage du bassin, renforcement de la ceinture
abdominale, équilibre, proprioception, étirement musculaire
(Billat et coll., 2001) : 3-5-1-Gainage A tous les âges,
mais encore plus chez les enfants, il est primordial d'insister sur le travail
du renforcement de la sangle abdominale par des exercices de gainages. Ce genre
de travail tient une place très importante dans les programmes de
musculation chez les jeunes joueurs. 3-5-2-Proprioception Le
travail pliométrique sollicite énormément et de
façon intense les membres inférieures notamment l'articulation du
genou et de la cheville. Un entrainement de proprioception, régulier et
répétitif, a été réalisé au cours de
la récupération entre les séries afin de protéger
ces articulations. Le travail proprioceptif permet aussi de se relaxer et de se
détendre musculairement et il est très efficace après un
entrainent intense comme le cas de cette expérience puisqu'il favorise
la baisse de vigilance.
4Testsdeterrain
4-1-Test de vitesse maximal aérobie (VMA) : Test
navette de Luc Léger
Il s'agit d'un test progressif de course afin de
déterminer la VMA et par extrapolation la VO2Max. Le sujet doit
effectuer des allée/retour entre deux lignes identifiées et
espacées de 20 mètres dans un gymnase. Le sportif s'arrête
quand il n'est plus capable de suivre le rythme imposé et ne peut pas
rejoindre le plot ou la ligne dans les temps au passage du bip ou du signal.
L'épreuve est arrêtée lorsque ce décalage est
égal ou supérieur à deux mètres. Le sujet doit
alors retenir le palier annoncé au moyen du bip ou de la bande sonore.
C'est ce résultat là de dernier palier obtenu qui compte pour le
calcul de la VMA. Le test débute à 8km/h. il n'est pas
précéder d'un échauffement (Léger et Coll., 1985).
4-2-Test vitesse coordination 5x10m
L'objectif de ce test d'évaluer les capacités de
coordination sur un exercice de vitesse. Le principe est d'aller le plus vite
possible sur 5 x 10m. A chaque changement de sens, au moins un pied doit passer
la ligne au sol. Le résultat indique le temps mis pour réaliser
les 5 x 10m.
4-3-Tests de détente
Bosco (1982) a repris les épreuves d'Asmussen en les
complétant. Ces 6 tests de base sont conçus pour prendre en
compte l'ensemble des paramètres de détente :
Le Squat Jump (SJ): tente de
mesurer la détente "sèche", non pliométrique, sans
étirement et l'aptitude à développer beaucoup de force en
un temps très court (explosivité): le sujet commence donc le test
en position fléchie à 90° (articulation du genou) pour
effectuer une "poussée" maximale vers le haut. Les mains sont sur les
hanches pour éviter une participation des bras. Ce saut mesure la
qualité de démarrage en partant arrêté.
Le Contremouvement Jump (CMJ):
le joueur est libre de plier ses jambes et de réagir
en poussant. Pendant longtemps il était connu que ce saut mesure un
aspect de la qualité d'élasticité musculaire du joueur.
Aujourd'hui il était constaté que ce test permet de mesurer la
capacité à développer de la force dans un temps plus long
que pour le squat Jump. La phase d'amortissement permet d'avoir plus de temps
pour développer la force. L'élasticité n'intervenir donc
plus dans l'explication de ce test.
Le Contremouvement Jump main libre (CMJ BL) :
C'est le même saut que le précédent mais
en s'aidant des bras. La participation des bras augmente encore la durée
de l'impulsion. Ce test mesure principalement la puissance des cuisses.
Figure 27: CMJ BL
Le drop Jump(DJ) : Il s'agit
d'un saut effectué après une chute. L'impulsion est donc
précédée d'une mise en tension importante qui provoque
l'allongement des tendons et une sollicitation musculaire différente. En
général on fait le test à 20 cm, 40 cm, 60 et 80 cm de
chute pour déterminer quelle est la bonne hauteur de travail pour chaque
sujet.
La réactivité :
le sujet saute 6 fois sur le tapis en pliant très peu les
genoux, avec l'aide des bras. Le résultat en cm exprime la moyenne de
hauteur des 6 sauts. Cette épreuve mesure principalement la puissance
des mollets.
Le 15sauts (mains sur les
hanches et flexion des genoux à 90°). Il mesure la
possibilité du joueur à enchaîner plusieurs sauts en
gardant une bonne qualité de détente (résistance aux
sauts). Le résultat en cm exprime la moyenne de hauteur des 15 sauts.
Cette qualité est importante en fin de match. C'est un test de
résistance à la fatigue dans l'exécution de sauts
enchaînés.
Figure 31: Les 6 tests de détente selon Bosco 1982
5-La mise en relation des Tests
Les protocoles précédents permettent quand ils
sont effectués régulièrement de suivre l'évolution
des athlètes, mais ils peuvent être mis en relation à un
moment donnée pour mieux comprendre la détente d'un sujet.
5-1-La comparaison SUAT-JUMP et CMJ
C'était au départ l'idée de Bosco de
quantifier les qualités « élastiques » des joueurs, il
parlait d'indice d'élasticité. Il prenait en compte la
différence CMJ-SJ. Une bonne utilisation de l'énergie
élastique correspondait à 8-10cm. Aujourd'hui d'après les
données scientifiques évoquées au chapitre des
données physiologiques, cette différence n'est pas
révélatrice de l'élasticité musculaire car le CMJ
ne présente pas les conditions qui permettent son utilisation comme il
est mentionné dans le protocole de CMJ. Cette différance est
appelé ainsi « Indice de Puissance ». Les athlètes avec
une grande différence sont capables d'une grande puissance de jambes sur
un temps plus long. Inversement, des joueurs qui ont un bon squat-Jump et une
différence faible sont considérés comme « explosifs
» car aptes à développer beaucoup de force dans un peu du
temps.
5-2-La comparaison CMJ BL et Réactivité
Les deux tests rendent compte des qualités de
poussée, de démarrage (CMJ BL) et de rebond pour la conservation
de la vitesse (Réactivité). Cet indice est appelé «
Indice de Vittori ». Il présente la différence entre la
hauteur du CMJ BL et la moyenne de la hauteur de 6 sauts
(Réactivité).
5-3-La comparaison CMJ BL et CMJ
C'est la différence entre les hauteurs du CMJ BL et
CMJ. Il révèle l'importance du travail des bras d'où la
nomination « Indice d'Utilisation des Bras ».
5-4-La comparaison DJ et CMJ BL
Il présente la différence entre le DJ et le CMJ
BL. Il s'agit de la capacité à utiliser un
pré-étirement musculaire dans un saut vertical ou dans un
pré-appel. Le DJ ajoute une composante « Vitesse d'Etirement »
au CMJ.
5-5-Comparaison CMJ et test de 15 SAUTS
Ces deux constats permettent de relever « l'Indice
d'Endurance de Force Explosive » (IEF). Il s'agit de diviser la hauteur
moyenne sur les 15 SAUTS par la hauteur en CMJ multipliées par 100%
comme il a comparé Bosco en 1992.
(Hauteur moyenne sur 15 sauts / Hauteur en CMJ) x 100 =
IEF
Tableau 2: Niveau d'IEF, d'après Bosco 1992
Sports Individuels
|
Niveau
|
Sports Collectifs
|
80
|
FAIBLE
|
70
|
90
|
MEDIOCRE
|
80
|
100
|
BON
|
90
|
6Matérieldemensuration
1-Opto Jump Le dispositif Optojump (Microgate
SRL, Italie) est un système de mesure optique constitué d'au
minimum une paire de lattes, l'une contenant le système émetteur
(Tx), l'autre le récepteur (Rx). Les lattes peuvent être
assemblées en série de manière à augmenter la
surface dans laquelle les mesures sont réalisées et ainsi
diversifier les protocoles expérimentaux. Ce système permet de
mesurer les temps de contact (tc) et de vol (tv) avec une précision au
1/1000 s. Par une formule physique utilisant le temps de vol, le système
calcule la hauteur de saut. (Lehance C et all., 2005)
(h) : h (cm)= g (tv)2/8
g représente la gravitation La puissance
spécifique (P) analysée dans les épreuves de rebonds
continus et calculée par le logiciel du système est obtenue par
la formule suivante :
P (watt) = g2.Rtv (Rtv + Rtc) /
4.Nsauts
Rtc où N sauts correspond au nombre de sauts
réalisés.
Pour nos différents tests, nous n'avons utilisé
qu'une paire de latte de 1 m avec 1 m 30 de largeur déposée sur
un tapis de Taekwondo.
7Statistique
L'analyse des données est réalisée au moyen
du logiciel SPSS pour Windows (version 13). Afin de comparer les
résultats obtenus à chaque test, une analyse de la comparaison
des variances de mesures répétées a été
effectuée. Le seuil de signification a été fixé
à 5% (p<0,05). Les résultats des tests sont ensuite mis sous
forme de tableaux représentant la moyenne de chaque test avec son
écart type suivis par des graphiques pour mettre en évidence la
différence intra et inter groupes. Les résultats bruts des
expériences sont répertoriés des annexes à part
pour répondre aux critères imposées par l'administration
(maximum 45 pages) et ne pas encombrer d'avantage le mémoire de fin
d'études.
RE ESULTATS
ETINTERRPRETATIION
49
RESULTATS
1VitessemaximaleeAérobie(VMA)
Le tableau 3 ci-dessous p présente les résultats
obtenus par le te est et le retest de VAMEVAL réalisé avec lle
groupe expérimental et le groupe tém moin.
Tableau 3: Résultats du test de vite esse maximal
aérobie (VAMEVAL) en mètre par seco onde (m/s)
|
N
|
T0
|
T3
|
T3-T0
|
I-J
|
Psig*
|
T1-T0
|
I-J
|
I
|
22
|
2,83#177;0,27
|
3,17#177;0,32
|
2,10#177;0,20*
|
|
PP<0,001
|
P<0,826 (NS)
|
J
|
30
|
2,9#177;0,2
|
3,0#177;0,2
|
0,60#177;0,04*
|
0,11#177;0,52
|
PP<0,001
|
*Différence significativ
ve entre les Tests Différence significatiive entre les
deux groupes
I : Groupe expérimenta al I-J : Moyenne de
différrence entre les deux groupes
J : Groupe témoin
N : Nombre de la popu ulation NS : Non significative Psig* :
Point de signifi ication T0 : Test diagnostique avant l'expérimentation
T1 : Le deuxième test a après le mode 10''/20'' T1-T0 : Moyenne
de diffférence entre T1-T0 T2 : Le troisième test a après
le mode 30''/30'' T2-T1 : Moyenne de diffférence entre T2-T1 T3 : Le
quatrième et le dernier Test somatique après le mode 15''/300''
T3-T0 : Moyenne de la différence globale entre le test initial et final
T3-T1 : Moyenne de la différence entre T3-T1
En se basant sur les données présentées dans
le tableau n°3, la comparaison intragroupe montre que la moyenne de VMA de
notre groupe expérimental est passée de 2,83#177;0,27m/s à
3,17#177;0 ,32 m/s. Une différence de 2,10m/s est observée, cette
amélioration est hautement significative (p<0,001). Aussi la moyenne
de la VMA du groupe témoin est passée de 2,9#177;0,2 m/s à
3,0#177;0,2m/s. Une différence de 0,60m/s est observée, cette
amélioration est aussi hautement significative (p<0,001). Par contre,
la différence entre les deux groupes est statistiquement non
significative (p<0,05).
2VitessedeCoorddination
Le tableau 4 ci-dessous p présente les résultats
obtenus par le te est et le retest de Vitesse coordination 5x1 10m
réalisé avec le groupe expérimen ntal et le groupe
témoin.
Tableau 4: Résultats du test de vite esse coordination
5 x 10m en seconde
|
N
|
T0
|
T1
|
T0-T1
|
I-J
|
Psig*
|
TT0-T1
|
I-J
|
I
|
22
|
15,52#177;1,51
|
13,57#177;1,28
|
1,94#177;0,12*
|
0,14#177;0,30
|
PP<0,001
|
P<0,05 (NS)
|
J
|
30
|
14,93#177;0,82
|
14,13#177;0,84
|
0,79#177;0,04*
|
(NS)
|
PP<0,001
|
*Différence significative NS : Différence non
significat tive
D'après le tableau n°4, la a comparaison intragroupe
montre que e la moyenne devitesse de coordination 55x10m de notre groupe
expérimenta al est passée de15,52#177;1,51s à 13,57#177;
1,288s.Une différence de 1,94#177;0,,12s est observée, cette
amélioration es st statistiquementsignificative (p<0,001).Aussi la
moyenne de VMAA du témoin est passée de 14,93#177;0,82 à
14,13#177;0,84.Une différence de 0,14#177;0 0,30 est observée,
cette amélioration es st statistiquementsignificative (p<0,001).Par
contre, la différenc ce entre les deux groupes est statiistiquement
nonsignificative (p<0,05).
3Explosivitédesccuissesdansuntempstrèscouurt(laqualitédedémarrage):
Le tableau 5 ci-dessous p résente les résultats
obtenus par le testt et les retests de Squat Jump réalisé avec le
e groupe expérimental et le groupe tém moin.
Tableau 5: Résultas du test de SQU UAT JUMP en
centimètre (cm)
|
N
|
T0
|
T1
|
T1 -T0
|
T2
|
T2 -T1
|
T 3
|
T3 -T2
|
T3 -T0
|
I JI-J
|
Psig*
|
T1 -T0T2-T1 T3-T2
|
I-J
|
I
|
22
|
17,1#177;5 ,04*
|
18,5#177; 4,89
|
1,39#177; 2,24* #177; *
|
20,95#177; 4,94
|
2,43#177; 0,34*
|
21,94#177; 4,87
|
0,98#177; 0,27*
|
4,81#177; 0,49*
|
22,25 #177;
|
P<0,001
|
P<0,04
|
J
|
30
|
17,5#177;3 ,64
|
|
|
17,70#177; 3,62
|
0,17#177; 0,36 (NS)
|
18,02#177; 3,75
|
0,32#177; 0,27 (NS)
|
0,49#177; 0,44 (NS)
|
11,15
|
P<0,05
|
*Différence significative entre e les tests
Différence significative entre
e les deux groupes NS : Différence non significat tive
Les performances enregis strées lors du test SJ montrent
au niiveau du groupe expérimental une évolution globale entre T0
et T3 de 4,81#177;0,49cm. Elle est statistiquement sign nificative comme toute
les améliorations iintermédiaires T1-T0 (1,39#177;2,24cm), T2-T1
(2, ,43#177;0,34cm) et T3-T2 (0,98#177;0,27cm) à p<0,001. 0 Au niveau
du groupe témoiin, les résultats enregistrés montrent une
évolution globale entre T0 et T3 de 0,49#177;0,44ccm. Elle est
statistiquement non significative comme toute les amélioratio ons
intermédiaires T2-T0 (0,17#177;0,36cm) et T3-TT2 (0,32#177;0,27cm)
à p<0,05. La différence entre les grou upes I et J est
statistiquement significative e (2,25#177;1,15cm) à p<0,04.
4ExplosivitédesccuissesdansuntempspluslonngqueleSJ
Le tableau 6 ci-dessous prrésente les résultats
obtenus par le test et les retests de Contremouvement Jump réa
alisé avec le groupe expérimental et le gro oupe témoin.
Tableau 6: Résultats du test CMJ en n centimètre
(cm)
|
N
|
T0
|
T1
|
T1 -T0
|
T2
|
T2 -T1
|
T 3
|
T3 -T2
|
T3 -T0
|
I-JI-J
|
Psig*
|
T1 -T0T2-T1 T3-T2
|
I-J
|
I
|
22
|
19,70 #177;5,41
|
21,06 #177;5,46
|
1,35#177; 0,22*
|
23,50 #177;5,90
|
2,44#177; 0,27*
|
24,55 #177;6,06
|
1,05#177; 0,193*
|
4,89#177; 0,40*
|
2,444 #177;#177;
|
P<0,001
|
P<0,05
|
J
|
30
|
19,96 #177;3,88
|
|
|
20,06 #177;3,74
|
0,10#177; 0,25 (NS)
|
20,38 #177;3,69
|
0,32#177; 0,25 (NS)
|
0,42#177; 0,36 (NS)
|
1,3 30
|
P<0,05
|
*Différence significative entre e les tests
Différence significative entre
e les deux groupes NS : Différence non significat tive
L'étude comparative intrag groupe montre, au niveau du
test de CM MJ réalisé avec le groupe expérimental, une
év volution globale entre T0 et T3 de 4,89#177;0,440cm. Elle est
hautement significattive comme toutes les améliorations
intermmédiaires T1-T0 (1,35#177; 0,22cm), T2-T1 (2,44#177;0,27cm
m) et T3-T2 (1,05#177;0,193cm) à p<0,001. Les
résultats enregistrés au niveau du groupe témoin montrent
une évolution globale entre T0 et T3 de 0,42#177;0,36c cm. Elle est
statistiquement sign nificative comme toutes les améliorations
iintermédiaires T2-T0 (0,10#177;0,25cm) et T3-T2 ((0,32#177;0,25cm)
à p<0,05. La différence entre les grou upes I et J est
statistiquement significative e (2,44#177;1,30cm) à p<0,05.
5Puissancedescuuisses
Le tableau 7 ci-dessous prrésente les résultats
obtenus par le test et les retests de Contremouvement Jump Bras Libre
réalisé avec le groupe expérimental et le groupe
témoin.
Tableau 7: Résultats du test CMJ BL L en
centimètre (cm)
|
N
|
T0
|
T1
|
T1 -T01 0
|
T2
|
T2 -T1
|
T 3
|
T3 -T2
|
T3 -T0
|
I-J
|
Psig*
|
T1 -T0T2-T1 T3-T2
|
I-J
|
I
|
22
|
24,51#177; 6,14
|
25,20#177; 6,15
|
0,68 #177; 0,14 8 4*
|
28,59#177; 6,12
|
3,38 #177; 0,38*
|
30,06#177; 6,53
|
1,47 #177; 0,46*
|
5,54 #177; 0,71*
|
3,87
|
P<0,001
|
P<0,01
|
J
|
30
|
23,34#177; 5,04
|
|
|
23,71#177; 4,91
|
0,37 #177; 0,24 (NS)
|
24,49#177; 5,07
|
0,77 #177; 0,32*
|
1,14 #177; 0,37*
|
#177; 1,52*
|
P<0,05
|
*Différence significative entre e les tests
Différence significative entre
e les deux groupes NS : Différence non significat tive
Lors du test CMJ BL, Lees résultats enregistrés
montrent au n niveau du groupeexpérimental une évolutio on
globale entre T0 et T3 de 5,54#177;0,71cmm.Elle est hautement signif ficative
comme toute les amélioration ns intermédiairesT1-T0
(0,68#177;0,14cm), T2-TT1 (3,38#177;0,38cm) et T3-T2 (1,47#177;0,46ccm)
à p<0,001.Les résultats enregistrés au niveau du groupe
témoin montren nt une évolutionglobale entre T0 et T3 de
11,14#177;0,37cm.Elle est statistiquement siggnificative. Les
améliorations interméddiaires ne le sontpas toutes. C'est le cas
entre T2 et T0 (0,37#177;0,24cm) contra airement à
T3-T0(0,77#177;0,32cm) à p<0,05.La différence entre les gro
oupes I et J est très significative (3,87#177; #177;1,52) à
p<0,01.
HaddadMonoem
6PuissanceDesMMollets
Le tableau 8 ci-dessous prrésente les résultats
obtenus par le test et les retests de Réactivité
réalisé avec le grooupe expérimental et le groupe
témoin.
Tableau 8: Résultats du test de Réa
activité en centimètre
|
N
|
T0
|
T1
|
T1 -T01 0
|
T2
|
T2 -T1
|
T 3
|
T3 -T2
|
T3 -T0
|
I-J
|
Psig*
|
T1 -T0T2-T1 T3-T2
|
I-J
|
I
|
22
|
19,85#177; 6,00*
|
21,10#177; 5,56*
|
1,25 #177; 0,35 5 5*
|
24,52#177; 6,91*
|
3,42 #177; 0,64*
|
25,52#177; 7,42*
|
0,99 #177; 0,31*
|
5,67 #177; 0,97*
|
2,06 #177;
|
P<0,004
|
P<0,05
|
J
|
30
|
20,32#177; 4,55
|
|
|
21,37#177; 4,36*
|
1,05 #177; 0,30*
|
22,01#177; 4,30*
|
0,64 #177; 0,17*
|
1,69 #177; 0,37*
|
1,49 (NS)
|
P<0,002
|
*Différence significative entre e les tests
Différence significative entre
e les deux groupes NS : Différence non significat tive
Les résultats du test de RRéactivité
montrent, d'après le tableau 8, une évolutionglobale entre T0 et
T3 de 55,67#177;0,97cm au niveau du groupe expé érimental.Elle
est hautement signif ficative comme toute les amélioration ns
intermédiairesT1-T0 (1,25#177;0,35cm), T2-TT1 (3,42#177;0,64cm) et T3-T2
(0,99#177;0,31ccmm) à p<0,004.Les résultats enregistrés
au niveau du groupe témoin montren nt une évolutionglobale entre
T0 et T3 de 1,69#177;0,37 cm.Aussi, elle est hautem ment significative comme
toute le es améliorationsintermédiaires T2-T0 (1,0 05#177;0,30)
et T3-T2 (0,98#177;0,27) à p<0,00 02.La différence entre les g
groupes I et J (2,06#177;1,49cm) est stat tistiquement nonsignificative
à p<0,05.
7Résistanceauxxsauts
Le tableau 9 ci-dessous prése ente les résultats
obtenus par le test et les retests de 15 sauts réalisés avec le
groupe expérim mental et le groupe témoin.
Tableau 9: Résultats du test 15 sautts (cm)
|
N
|
T0
|
T1
|
T1 -T0
|
T2
|
T2 -T1
|
T 3
|
T3 -T2
|
T3 -T0
|
I JI-J
|
Psig*
|
T1 -T0T2-T1 T3-T2
|
I-J
|
I
|
22
|
14,36 #177; 4,46
|
15,71 #177; 4,92
|
1,35 #177; 0,26* *
|
18,58 #177; 5,86
|
2,87 #177; 0,57*
|
19,35 #177; 6,07
|
0,77 #177; 0,16*
|
4,99 #177; 0,62*
|
1,,23 #177;
|
P<0,001
|
P<0,05
|
J
|
30
|
15,48 #177; 2,94
|
|
|
16,63 #177; 3,71
|
1,15 #177; 0,36*
|
16,49 #177; 3,82
|
-0,15 #177; 0,25 (NS)
|
1,00 #177; 0,43*
|
1, (N ,20 NS)
|
P<0,02
|
*Différence significative entre e les tests
Différence significative entre
e les deux groupes NS : Différence non significat tive
Les résultats enregistrés lors du test 15 sauts
montrent au niiveau du groupeexpérimental une évolutio on globale
entre T0 et T3 de 4,99#177;0,62cmm.Elle est hautement signif ficative comme
toute les amélioration ns intermédiairesT1-T0 (1,35#177;0,26cm),
T2-T1 (2,87#177;0,57cm) et T3-T2 (0,77#177;0,16 6cm) à p<0,001.Les
résultats enregistrés aauu niveau du groupe témoin
montrent unne évolutionglobale entre T0 et T3 de 11,00#177;0,43cm.Elle
est très significat tive à comme l'amélioration inter
rmédiaire T2-T1(1,15#177;0,36cm) p<0,02 conntrairement à T3 et
T2 (-0,15#177;0,25cm) (p<0,05).La différence entre les groupes I et J
est statistiquement nnon significative(1,23#177;1,20cm) à p<0,05.
8Vitessed'étiremment
Le tableau 10 ci-dessous préésente les
résultats obtenus par le test et le e retest de DJ avec le groupe
expérimental et le e groupe témoin.
Tableau 10: Résultats du test DJ (cm m)
*Différence significative entre e les tests
Différence significative entre
e les deux groupes
NS : Différence non significat tive
|
|
23,00
|
|
22,50
|
|
22,00
|
|
21,50
|
|
21,00
|
|
20,50
|
|
20,00
|
|
19,50
|
|
19,00
|
|
18,50
|
|
18,00
|
|
|
T0
|
|
T1
|
|
|
|
Groupe Expérimenta al
|
|
|
DROP JUMP
|
|
Figure 40: Illustration graphique d de la comparaison des
moyennes des hauteurs en DJ pour chaque groupe
Groupe Témoin
En se basant sur les donnnées présentées
dans le tableau n°10,, la comparaison intragroupe montre que la moyenne de
la hauteur en DJ dde notre groupe expérimental est passée dee
20,76#177;5,01 à 22,87#177;5,39. Une différence de 12,10#177;
#177;0,45 est observée, cette amélioratio on est hautement
significative à p<0,001. La moyenne de la hauteu ur en DJ du groupe
témoin est passée de 19,83#177;3,35 à 20,70#177;0,75. Une
différence de 0,87#177;0,,37 est observée, cette
amélioration est t aussi hautement significative à p<0,001. La
différence entre les d deux groupes est statistiquement non
significative à p <0,05.
58
INTERPRÉTATION
1VMA
L'évolution non significative de la VMA entre les deux
groupes peut être expliquée par le fait que la pratique du
Taekwondo est basée sur des efforts courts et explosifs
répétés dans le temps et qui sont entrecoupés par
de courtes durées de repos. Ils ont une influence impérative sur
la composante aérobie de l'entrainement.
2VITESSECOORDINATION
Les gains importants et significatifs dans le groupe
expérimental et le groupe témoin entre la situation de
départ et la situation finale n'ont montrés aucune
différence significative entre les deux groupes. Ceci est un
problème expliqué par le caractère explosif du Taekwondo
et la participation conséquente et inéluctable des fibres rapides
en grand nombre. Dans ce cas le recourt à des exercices
pliométriques inconsciemment ou implicitement peuvent être une
explication possible. Les exercices pliométriques ont un effet sur le
développement de la force et partant sur la vitesse d'après
Roberto et coll. (2005).
3EXPLOSIVITÉDESCUISSESDANSUNTEMPSTRÈSCOURT(LAQUALITÉDEDÉMARRAGE):
La figure 42 présente la répartition du gain
général enregistré par le groupe expérimental (I)
au cours de chaque créneau au niveau du test SJ en pourcentage. Ce gain
général est de l'ordre de 28,15% par rapport à T0. La
figure 43 met en exergue cette répartition par rapport à celle en
% de la charge d'entraiment globale observée lors des 4 mois et qui est
de l'ordre de
13962,06 (au).
SQUAt JUMP
|
|
60,00
|
T1 -T0
|
T2 -T1
|
T33 -T2
|
50,00
|
|
|
40,00
|
|
|
%30,00
|
|
|
|
CE observée
|
20%
|
29%
|
|
20,00
|
|
|
|
SJ
|
|
|
10,00
|
|
|
|
|
51%
|
|
0,00
|
|
|
|
|
|
|
|
10''/20''
|
30''/30''
|
15''//30''
|
|
Figure 41: Répartition du gain gén néral en
SJ au Figure 42: Comparaison de la charge e observée avec le gain niveau
du groupe expérim mental obtenu en SJ lors de chaque mode au niveau du
groupe expérimental
La simple référence aux g gains enregistrés
peut dans un premier temps mettre en exergue l'apport importannt du mode
30''/30'' (51% du gain ggénéral). Ce qui prime cependant c'est la
référence à la charge d'entraînement t qui va
montrer l'impact réel qui nous inttéresse dans le cadre de cette
étude. I Ici c'est le mode 10''/20''. Ces nuances s sont avancées
pour rendre plus lisiblees les prochains graphes qui sont construit ts sur la
même topographie. La mesure du SJ est une des variable permettant de
faire un bi ilan de la détente et déterminant par la mêm me
l'impact des cycles d'entrainement p programmés. L'amélioration
observée eest bien meilleure au niveau du mode e 30''/30'' (51% du gain
général en SJ) mmais par rapport à la charge
observée lors de ce mode (53% de la charge globa ale observée),
cette amélioration res ste moyenne. La même analyse est valable
pour le mode 15''/30'' ou l'amélioratiion de la hauteur de SJ (20% du
gain génééral en SJ) est plus faible que la cha arge
observée au cours du même mode (2 24% de la charge globale
observée). DDès lors pour le développement de
l'expllosivité du quadriceps dans un temp ps très court, il
semble que le mode de l' 'entrainement 10''/20'' est le plus favo orable
puisque le pourcentage d'amélioratio on lors de ce mode (29% du gain
gé énéral en SJ) est supérieur à celui de la
cha arge observée lors de ce même mode (2 23% de la charge globale
observée).
60
%
4EXPLOSIVITÉDESCCUISSESDANSUNTEMPSPLUSLONNGQUELESJLa
figure 44 présente la r répartition au cours de chaque
créneau u du gain général enregistré par le groupe
ex xpérimental (I) au niveau du test CMJ een pourcentage. Ce gain
général est de l'o ordre de 24,61% par rapport à T0. La
ffigure 43 met en exergue cette répartition par rapport à celle
en % de la char rge d'entraiment observée lors des 4 mois
dd'entraînement.
CONTREMOUVEMENT JUM MP 60,00
50,00
T1-T0 T2-T1 T3 --T240,00
30,00
CE observée
22% 28%
20,00
CMJ
10,0050%
0,00 10''/20'' 30''/30'' 15''//30''
Figure 44: Répartition du gain gé
énéral en Figure 43: Comparaison de la charge o
observée avec le gain CMJ au niveau du groupe expériimental
obtenu en CMJ lors de chaque mode a au niveau du groupe éi l
Cette variable est aussi uune des variables qui permet de faire e
un bilan de la détente. L'effet observé d des modes
d'entrainement selon les résuultats enregistrés est le
même. L'amélioratiion de l'explosivité de quadriceps dan ns
un temps plus long que le SJ est aussi o observée meilleure au niveau du
mode e 30/30 (50% du gain général) mais, comm me au niveau de SJ,
elle reste moyenne e par rapport à la charge observée lors du
même mode. L'amélioration est bassse au niveau du mode 15''/30''
(22% du ggain général) aussi bien par rapport au u gain
général en CMJ que par rapport à la ccharge
observée au cours de ce mode. Le gain en mode 10''/20'' paraît
faible pa ar rapport au gain général (28% du gain
général en CMJ), il est cependant, le plus important par rapport
à la charge observée lors de ce mode. Ce constat valo orise le
mode 10''/20'' pour le travail l de l'explosivité des cuisses dans un
temps s plus long que le SJ.
61
5PUISSANCEDESCUIISSES
La figure 46 présente la r répartition au cours
de chaque créneau u du gain général enregistré par
le groupe e expérimental (I) au niveau du te est CMJ BL en pourcentage.
Ce gain gén néral est de l'ordre de 22,62% par ra apport à
T0. La figure 45 met en exergue cette répartition par rapport à
celle en n % de la charge d'entraiment observée lorss des 4 mois
d'entraînement.
CONTREMOUVEMENT JUMP P 70,00 BRAS LIBRE
60,00 50,00 123 40,00
12%
%
CE observée
30,00
CMJ BL
20,00
27%
10,0061%
0,00 10''/20'' 30''/30'' 15''/330''
Figure 46: Répartition du gain gén néral en
Figure 45: Comparaison de la charge obser rvée avec le gain obtenu CMJ
BL au niveau du groupe e en CMJ lors de chaque mode au niveau du u groupe
expérimental
Comme les deux variabless précédentes, la hauteur
en CMJ BL in ntervient dans la réalisation d'un bilan de la
détente. L'amélioration observée es st bien meilleure au
niveau de mode 30''/3 30'' aussi bien par rapport au gain géné
éral de la hauteur en CMJ BL (61% du ga ain général en CMJ
BL) que par rappport à la charge observée lors du même
moode. Bien que moindre, L'améélioration au niveau du mode
15''/30 0'' (27% du gain général en CMJ BL) est a aussi
élevée par rapport à la charge obsservée au niveau
du même mode (24% de la charge globale observée). Par contrre
l'amélioration observée au niveau du mo ode 10''/20'' est
très basse (12% du gaiin général contre 23% du la charge
globa al observée). Il semble que le mode e d'entrainement 30''/30'' est
le plus fav vorable pour le développement de lla puissance des cuisses.
Vient en deuxièm me lieu le mode 15''/30''.
62
6PUISSANCEDESMOLLLETS
La figure 48 présente la r répartition au cours
de chaque créneau u du gain général enregistré par
le groupe e expérimental (I) au niveau du tes st
Réactivité en pourcentage. Ce gain gén néral est de
l'ordre de 28,58% par ra apport à T0. La figure 47 met en exergue cette
répartition par rapport à celle en n % de la charge d'entraiment
observée lorss des 4 mois d'entraînement.
%
70,00
REACTIVITE
60,00
T1-T0 T2-T1 T3-TT2
50,00 40,00 CE observée
30,00 18% 22% REACTIVITE
20,0010,0060%
0,00 10''/20'' 30''/30'' 15''//30''
Figure 47: Répartition du gain gé
énéral Figure 48: Comparaison de la charge obser
rvée avec le gain obtenu en Réactivité au niveau du
grouupe en Réactivité lors de chaque mode au u niveau du
groupe expérimental expérimental
La moyenne des sauts en RRéactivité est une des
mesures qui com mplète le bilan de la détente. Comme pour les
autres v variables, l'amélioration observée est b bien meilleure
au niveau de mode 30''/30''' aussi bien par rapport au gain génér
ral (60% du gain général) que par rapport au pourcentage de la
charge observéee au cours de ce mode. Les deux autres modes
préésentent pratiquement les mêmes pour rcentages du gain
général par rapport au u pourcentage de la charge
d'enttraînement, soit respectivement de 18% du gain général
contre 24% de la charge globale observée pour le 15''/30 '' et 22% du
gain général contre 23 3% de la charge globale observée
pour le 1 10''/20''. Le mode 30''/30'' semble e le plus favorable pour
améliorer la q qualité de rebond afin de conserver de la viitesse
(Réactivité) ainsi que pour déve elopper la qualité
de poussée et de démarrag ge (CMJ BL).
HaddadMonoem
63
MEMOIREDEFIND'ETUDESSUUPERIEURES
7RÉSISTANCEAUXSAAUTS
La figure 50 présente la r répartition au cours
de chaque créneau u du gain général enregistré par
le groupe expérimental (I) au niveau du test 155s sauts en pour cent. Ce
gain général est de l'ordre de 34,78% par rapport à T0. La
figure 49 met en exergue cette rrépartition par rapport à celle
en %% de la charge d'entraiment observée lorss des 4 mois.
70,00
15 SAUTS
60,00
|
1
|
2
|
3
|
50,00
|
15%
|
|
|
40,00
|
%
CE observée
30,00
15 SAUTS
27%
20,00 10,00 58%
0,00 10''/20'' 30''/30'' 15''/330''
Figure 50: Répartition du gain géné
éral Figure 49: Comparaison de la charge observée e avec le
gain obtenu en en 15 sauts au niveau du group pe 15sauts lors de
chaque mode au niveau du u groupe expérimental expérimental
C'est une autre variable q qui permet de faire un bilan
pliométriq que et de tirer des indices pour quantifier la perte en fin
d'enchainement. EEncore une fois, l'amélioration observée esst
bien meilleure au niveau du mode 300''/30'' (58% du gain
général). Elle est ba asse au niveau du mode 15/30 (15% d du gain
général). Pour développer la résisstance aux sauts,
il semble donc qque le mode de l'entrainement 30''/30'' eest le plus favorable.
8VITESSED'ÉTIREMEENT
Les résultats enregistrés m montrent un gain de
10,16% au niveau u de notre groupe expérimental (I) contre 4, 39% pour
le groupe témoin. CCette différence significative à
p<0,1 est a accompagnée d'une amélioration de la hauteur de
chute passant de 20cm en moyeenne à 40cm pour le groupe
expérimeental. Le groupe témoin n'enregistre aucun n
progrès au niveau de cet indice et sttagne à 20cm de hauteur de
chute. Ce con nstat prouve que les athlètes du grou upe
expérimental arrivent à augmenter leeur vitesse
d'étirement d'une haut teur plus haute améliorant par la
même le eur indice de pliométrie.
HaddadMonoem
64
Au terme de cette analyse les résultats de la batterie
de test expérimentée dans le cadre de l'intermittent et à
travers des créneaux 10''/20'',30''/30'' et 15''/30'' nous ont permis,
non seulement d'avoir une vue d'ensemble de l'impact de ces créneaux sur
les différents paramètres prépondérants dans la
construction de l'explosivité chez le jeune Taekwondoïste mais
surtout de calculer les indices relatifs à cette explosivité et
qui ont une importance capitale quant à l'évaluation objective
des qualités physiques du jeune Taekwondoïste, condition
sine-qua-none pour une planification harmonieuse et une programmation
adéquate de programmes d'entrainement pour un Taekwondo dont l'objectif
final reste la santé et la performance.
L'analyse statistique montre une amélioration
significative au niveau de ce test à p<0,04 par rapport au groupe
témoin. Ce résultat ainsi que les performances sont en accord
avec ceux obtenus par Bosco (1998) et Cometti (2007).
Le calcul statistique montre aussi que lors de ce test on
enregistre une amélioration significative à p <0,05 par
rapport au groupe témoin. L'amélioration est certes moindre mais
comme ce paramètre explique désormais la force et non
l'élasticité des membres inférieurs on peut penser
éventuellement que l'explosivité dans un temps très court
se développe plus que celle dans un temps plus long que celui du SJ. Ce
qui répond plus à la spécificité du Taekwondo
où l'explosivité brève est plus demandée. Les
résultats obtenus en CMJ correspondent à ceux trouvés par
Bosco (1998) lors de son étude sur l'évolution de la performance
de la détente (CMJ) chez l'enfant.
L'évolution des résultats a montré à
ce niveau une différence très significative. Les meilleurs
athlètes en CMJ BL ont réalisé les meilleurs
résultats au niveau de test aérobie ainsi qu'au niveau de la
vitesse de coordination. Nos résultats corroborent avec les travaux de
Colli et coll. (2005) qui ont travaillé sur la progression des
résultats au test navette et au test Cooper en fonction de la
performance en CMJ BL. Ils concluent que la qualité de détente
détermine les autres qualités et que les meilleurs en
détente sont les meilleurs aux tests « quantitatifs ».
Améliorer la qualité de détente semble donc aboutir
à une amélioration des autres qualités et va dans le
même sens que les travaux de Cometti (2007).
Les résultats enregistrés correspondent aux
résultats trouvés par Basco 1989 qui a travaillé sur
l'évolution du DJ en fonction de l'âge mettant en relation la
hauteur de chute et la hauteur du saut.
Ici aussi, les résultats enregistrés montrent une
différence hautement significative au niveau de chaque groupe ce qui a
entrainé par la même une différence non significative entre
les deux groupes . Ce constat confirme que la pratique du Taekwondo est un
sport en jambe et surtout un sport qui sollicite dans une grande proportion le
triceps sural, une des deux manières d'exécution des exercices
pliométriques selon Piron cité par Cometti (2007).
Les résultats enregistrés sont dans leur
signification identiques à ceux observés au niveau du test de
Réactivité et viennent corroborer ceux concernant les tests de la
vitesse de coordination et celle maximale aérobie concordant dans le
même sens avec les travaux de Colli et coll. (2005) quant aux rapports
qui doivent exister entre l'évolution de la vitesse et de l'endurance.
Le développement de la vitesse peut entrainer des répercussions
favorables sur la qualité d'endurance .La réciproque n'est pas
vraie.
Cette conclusion est aussi valable pour les paramètres
de la VMA et de la vitesse de coordination. De nombreuses études ont
porté sur des entraînements d'endurance et de vitesse-force.
Aucune étude ne montre un gain de force ou de vitesse grâce
à un travail aérobie. Par contre de nombreuses études
mentionnent une influence d'entrainement de type force avec charges lourdes
(Hickson et coll. 1988 ; McCarthy et coll. 1995) ou de type « explosif
» (Paavolainen et coll. 1999) sur l'efficacité des efforts de type
aérobie. Cometti (2007) montre qu'un entraînement de vitesse-force
peut améliorer les performances ce qui prouver par nos résultats
lors d'une amélioration hautement significative à p<0,001 au
niveau du test VAMEVAL et vitesse coordination.
Fort des résultats enregistrés, il nous est
maintenant possible de calculer les indices qui vont nous permettre d'affirmer
ou d'infirmer notre hypothèse de départ.
Le SJ et le CMJ permetteent de mesurer l'indice de puissance d
des extenseurs de la jambe qui est la diffé érence entre les
deux. Il est de l'ordr re de 2,61cm au niveau de notre populaation
d'étude. Il était de l'ordre de 2,58 avant
l'expérimentation (T0). CCette différence restant toujours faible
e montre que les athlètes entrainés sont exp eaucoup de force
plosifs. Ils sont aptes à développer be dans peu du
temps (Come etti, 2007). Le Taekwondo est bien un ssport explosif.
La différence entre la hau uteur de CMJ BL et la hauteur
moyennne des sauts en Réactivité a diminué en pa assant de
4,66cm à 4,51 cm. L'égalité parfaite n'est pas souhaitable
comme le préco onise Vittori. La différence doit rester tou
ujours inférieure à 06cm. Une différence entre 6cm et 10cm
sera à corriger (Cometti, 20007). Les athlètes sont donc pluss
puissants des cuisses mais un travail pllus orienté sur les mollets est
encore souhaita able dans le cadre du Taekwondo qui exxige beaucoup de
HaddadMonoem
steps sur les points des pieeds aussi bien au cours de
l'entraineme ent que lors de la compétition.
La différance entre la hau uteur de CMJ BL et CMJ
présente une e amélioration au cours de l'expérimentatio
on passant de 4,81 cm à 5,50 cm. Ce ette amélioration confirme la
nécessaire pa articipation des bras qu'apporte le trav vail
pliométrique et dont a besoin et bénéficcie la pratique du
Taekwondo.
e l'Indice d'utilisation CMJ BL et de DJ au niveau du groupe
expérimental d'un pré-éétirement
Cet indice, le résultat de la différence entre
les hauteurs enreeggistrées du CMJ BL et du DJ; (passé de 3,
,75cm à 7,19cm) prouve que « la vites sse d'étirement »
s'est améliorée. Il mo ontre surtout l'importante contributtion
du travail pliométrique au développ pement des qualités
physique de l'athl lète pratiquant le Taekwondo.
C'est un indice importantt pour mettre en évidence la
capacité à produire une force explosive sur la fatiggue.
Capacité primordiale pour un bon n Taekwondoïste. Il correspond
à la moyen nne des 15 sauts divisés par la haute eur du CMJ. Cet
indice indique une améliioration significative passant de 72,89 9% au
niveau de T0 à 78,84% au niveau u de T3. Il montre éventuellement
l''amélioration de l'endurance de la force explosive. Il confirme par la
même que le travail intermittent est efficace a aussi bien pour le
développement de ll'explosivité que pour l'amélioration de
l'enndurance de cette explosivité. Le progrès
réalisé au nive eau de l'indice reste cependant faible paar
rapport à celui mentionné dans les travau ux de Bosco 1982.
Tous les indices que nouss venons de passer en revue concorde ent
sur un fait: la réalisation d'une améliorration au niveau de tous
les param mètres impliqués. Certes les différences
n'é étaient pas statistiquement toujours sig gnificatives mais
pour des raisons physiologgiques ou spécifiques à la
spécialité du u Taekwondo les données étaient
explicites et plausibles pour confirmer notre hyp pothèse de
départ qui repose sur le travail d de la qualité `force' dans la
quantité ` `endurance' pour améliorer simultanément les
qualités physiques déterminantes dans la pratique chez le jeune
Taekwondoïïste.
L'objectif de notre recherche est de mettre en évidence
l'impact d'un entraînement intermittent en créneaux court-court
sur l'explosivité du jeune Taekwondoïste. La population est
composée de 52 athlètes répartis en 2 groupes l'un
expérimental et l'autre témoin. Après la période
d'expérimentation qui a duré 16 semaines, les résultats
recueillis montrent des progrès statistiquement significatifs au niveau
des protocoles suivants : SJ, CMJ, CMJ BL. Alors qu'au niveau de la VMA, de la
vitesse-coordination et du Drop Jump, 15sauts et réactivité, les
résultats, malgré une haute signification statistique à
l'intérieur du groupe, sont non significatifs entre les groupes. Cette
variation s'explique par la spécificité de la discipline qui, est
en elle même et en dehors du mode d'entraînement utilisé, se
base bel et bien sur les sauts, les Jumps, les actions rapides, la force et la
vitesse: les 2 composantes de l'explosivité. Ceci va dans le même
sens que les travaux menés par Bouhlele et al. (2006) quant à
l'analyse faite sur les caractéristiques internes et externes de la
pratique du Taekwondo en Tunisie.
De même les variations enregistrées au niveau des
indices calculés et qui sont des rapports entre les déterminants
de la batterie des tests utilisés démontrent que les jeunes
testés tendent vers un équilibre pliométrique: le rapport
harmonieux entre la force des membres inférieurs et la qualité
des exercices pliométriques dans le cadre de transfert de force
adéquate et spécifique vers la pratique sportive .Ce qui confirme
les études de Cometti (2007), Bosco (1998), Bosco(1985) et Bosco (1982).
Enfin, nous pouvons remarquer que les meilleurs athlètes dans les tests
aussi bien qualitatifs que quantitatifs, sont enfin de bilan, ceux qui avaient
enregistrés les meilleurs résultats dans les tests quantitatifs
(force et vitesse). Ceci corrobore avec les travaux de Cometti (2007), Colli et
coll. (2005), Paavolainen et coll. (1999) et Gacon (1993).
On peut se demander enfin si le choix opté pour
l'utilisation de différentes méthodes et modes d'entrainement
était efficace et judicieux ? La réponse à la question
devait résider dans l'interprétation et la comparaison des
données recueillies. Nous l'avons juste abordé dans le cadre de
ce mémoire de fin d'études comme nous avons mentionné le
contrôle de la charge d'entraînement par la méthode RPE et
dont les résultats sont renvoyés en annexes pour ne pas alourdir
ce travail d'initiation à la recherche.
Un fait est certain, nous avons évité, tout le long
de l'expérimentation, comme Cometti (2007) le recommandait toujours
l'installation d'une barrière que cela soit de force ou de vitesse et
qui risquait de constituer un frein énorme sur le chemin de la
performance. Aborder ces sujets intéressants et complément
nécessaires pour notre formation est l'objectif que nous nous fixons
pour une formation et des études nouvelles.
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MEMOIREDEFIND'ETUDESSUPERIEURES
Institut Supérieur du Sport et de l'Education
Physique de Ksar-Saïd
Mémoiredefind'EtudesSupérieurespourl'obtensiondelamaîtriseenEduducationPhysique
L'objectif de notre recherche est de mettre en évidence
l'impact d'un entraînement intermittent en créneaux court-court
sur l'explosivité du jeune Taekwondoïste. Notre étude porte
sur 52 jeunes athlètes âgés de 09 à 15ans
répartis en 02 groupes l'un expérimental I (22 athlètes)
et l'autre témoin J (30 athlètes) pratiquant le taekwondo
à raison d'une heure trente minutes par séance et ce à une
fréquence de trois fois par semaine durant quatre mois. La
dernière semaine de chaque mois étant consacrée à
l'affûtage. L'entraînement était dispensé sous trois
formes d'intermittent pratiquées continuellement dans l'ordre suivant :
force, vitesse et mixte et selon les modes : 10''/20'', 30''/30'' et enfin
15''/30''. Une batterie de test a été utilisée pour
évaluer : La VAM et la vitesse de coordination ainsi que les 6 tests de
détente de base préconisés par Bosco (1982). Les
résultats enregistrés vont dans le sens d'une amélioration
statistiquement significative inter groupe et concernant les tests de SJ, CMJ,
CMJBL. une amélioration positive a été aussi
observée au niveau des indices : de puissance, de Vittori, d'utilisation
d'un pré-étirement , d'utilisation des bras et enfin celui
d'endurance de la force explosive. Les résultats enregistrés au
niveau de la VMA et de vitesse de coordination sont contrairement au
précédent statistiquement non significatif inter groupes a cause
justement des améliorations hautement significatives enregistrées
au niveau des deux groupes. Ce constat nous permet d'avancer que ces
résultats vont dans le même sens que les études de Cometti
(2007), Bosco (1998), Bosco (1985) et Bosco (1982). Et corroborent avec les
travaux de Cometti (2007), Colli et coll. (2005), Paavolainen et coll. (1999)
et Gacon (1993). La contradiction observée réside dans la
spécificité de la pratique sportive objet de notre recherche qui
est le Taekwondo.
Motsclefs:Enfant, Taekwondo, Intermittent, explosivité
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