Le Désespoir :
l'Anti-Espoir
Selon le petit Larousse Illustré 1997, le
désespoir est le manque d'espoir, le fait d'être
découragé, de ne plus rien attendre, d'être dans la
détresse, l'affliction, dans l'abattement profond.
Désespérer, c'est faire perdre l'espoir, c'est cesser
d'espérer, rôle de prédilection de l'Adversaire.
L'Homme souffre de désespoir de manière
générale : il ne trouve pas la voie de la paix interne due
au rejet du Salut offert gratuitement par Christ, d'où des
conséquences terribles aux formes variées :
· Désir de la mort dans le cas d'extrême
souffrance : un enfant est condamné, il n'y a plus de
rémission possible à sa leucémie ; la mère est
désespérée, et souhaite plutôt mourir que de voir
son fils la devancer.
· Réactions inadéquates autres que le
désir de la mort : haine, drogue, alcool, sciences occultes,
travail intensif, amas de richesses, recherche effrénée du
plaisir physique.
La réaction diffère en fonction du degré
de désespoir et du caractère de l'individu.
Dans un contexte biblique, le désespoir est une
attitude terrible qui fait perdre de vue au chrétien la principale
raison de sa vie sur terre, plaire au Créateur, et s'en remettre
à lui en cas de difficultés, le poussant à perdre tout
courage. C'est une position de prostration extrême : elle pousse
à des actes aux conséquences fâcheuses, l'esprit
n'étant plus lucide mais obnubilé par le désespoir.
Le désespoir a un impact nocif sur toutes les facettes
de la vie chrétienne, car faisant partie inhérente du
caractère humain depuis la chute de l'Homme. Plusieurs exemples
bibliques viennent étayer cette assertion : la détresse
d'Elie lorsqu'il crut que tous les prophètes du Dieu vivant avaient
été tous tués par la reine Jézabel(1 Rois
19 :4) ; le désespoir de Job face au sort qui semblait
s'acharner contre lui, le faisant souhaiter la mort de toute force (Job
3 :11 ; 6 :11 ), la détresse de Jonas lorsqu'il ne
fut plus protégé du soleil par l'ombre du Ricin, attaqué
par un ver (Jonas 4 :6-8). Bref, les héros de la foi comme tout
autre, sont également confrontés au désespoir en face de
certains événements.
La joyeuse note, c'est qu'au bord de notre limite, commence
l'oeuvre du Tout puissant, qui se glorifie dans nos souffrances, nos limites,
et qui reviendra bientôt en Jésus Christ bannir toute forme de
détresse des coeurs des rachetés de l'Agneau.
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