I.3. PREVENTION
A - Prévention technique
L'une des méthodes de prévention technique
collective consiste en la substitution des composées très
toxiques par d'autres moins toxiques, mais cette solution bien que très
efficace rencontre bien des obstacles techniques, car les industriels exigent
que la substance de substitution ait les mêmes propriétés
et le même coût que la substance substituée.
L'autre solution consiste à minimiser le contact du
travailleur avec le solvant par :
V' Le travail en vase clos ;
V' L'installation de hottes ;
V' Le regroupement des postes exposants ;
V' La ventilation générale, l'aspiration à
la source et même le
travail à l'air libre.
Cette démarche doit être renforcée par la
détermination de valeurs limites tolérables (T L V) pour chaque
substance, l'analyse périodique de l'air atmosphérique pour
s'assurer de l'efficacité des installations de prévention et
s'assurer que les T L V sont respectées.
Les équipements de protections individuelles (telle que
masques anti-gaz adéquats, gants, crèmes et gel de protection...)
restent une solution temporaire ou renfonçant les mesures de
protection
collective.
B - Prévention médicale
Lors de l'embauche un examen clinique complet et des
explorations para cliniques s'imposent afin d'écarter les sujets ayant
des troubles, qui risquent de s'aggraver par suite du contact avec certains
solvants (par exemple affections hépatiques et ranales, atteintes
![](evaluation-risque-exposition-solvants-secteur-transformation-cuir23.png)
respiratoires, digestives, troubles du rythme cardiaque,
troubles
hématologiques ).
La fréquence de la visite médicale
périodique doit être déterminée suivant la nature du
risque et le degré du respect des moyens de prévention technique.
Elle doit comporter le cas échéant une surveillance biologique et
bio-toxicologique (urines, sang) afin de déceler les troubles mineures
et apprécier le degré d'exposition.
Enfin, la prévention psychologique doit occuper une
place importante, car nous traitons d'un risque professionnel souvent
imperceptible par les travailleurs. Ainsi la sensibilisation doit compter deux
volets :
V' L'information sur l'existences réelle du danger,
V' et la formation sur les méthodes de
prévention.
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