CONCLUSION
Basée sur une politique intérieure
nationale, économique, social, qui a fait du peuple zaïre, un
peuple fort, l'histoire de ce peuple fut des lors mentionné des moments
décisifs, il suffisait d'un jour, d'une heure pour que le peuple
congolais vive une ère nouvelle, qu'il passe de l'âge de la
turbulence et celui de la maturité.
Le peuple congolais et son président ne former qu'une
même et seule personne, tous réunis autour d'un seul parti, sous
une seule bannière, comme on pouvait l'entendre lui-même le dire
« tromper le peuple Zaïrois, c'est me tromper moi-même.
Dans la recherche de sa légitimité et de la
consolidation de son pouvoir le président MOBUTU fut prêt a tout
sacrifier pour conserver son pouvoir et avoir le soutien de son peuple, le
garant du régime dictatorial fut un homme prêt a pouvoir
même frayer un chemin dans le roc. Ayant constaté que le
gouvernement qui succédait le sien n'a rien fait pour soulager la
souffrance et la misère du peuple et qu'ils ont plongés le pays
dans chaos, il prit le pouvoir pour pallier et de remédier a cette
situation.
Dans le souci de faire de son pays une nation ou il n'y
règnera pas le racisme ni le tribalisme et créer l'amour et la
fraternité, le thème de l'unité fut pour lui un principe
constant dans la prise des décisions, pour résoudre les divisions
existantes, a caractère ethnique et tribale en la création d'un
seul parti unique le Mouvement Populaire de Révolution MPR en sigle,
Conscience de ce qu'un régime démocratique bien compris et
honnêtement mal appliqué peut apporter certaines malversations,
certaines intrigues, les refus de quelques uns de prendre en
considération les intérêts véritables de la
population au nom du haut commandement de l'armée il prit le pouvoir en
mettant en garde quiconque qui se permettrait par inconscience ou par
mauvaise volonté de lutter contre le redressement de la Nation lui
confiée par l'armée pour sauver le pays.
Etant donné que tout citoyen qui se voue à la
construction de son pays doit être libre, on a remarqué que la
magistrature, la police, l'administration travailler dans but de sauvegarder
la liberté du peuple congolais et la sévérité
était réservée aux coupables.
Du temps de la seconde république, le devoir premier
et la préoccupation du régime en place était le travail,
et le résultat de ce dernier fut la réponse aux multiples
problèmes de la population et éleva ainsi le niveau de vie de ce
dernier tout en sachant que le travail faisait parti de notre devise tout en
ignorant pas que la paix et la justice étaient les conditions pour la
réalisation de ce travail seule source d'épanouissement
socio-économique, raison pour laquelle la devise même du pays
était paix, justice, travail.
L'armée travaillait pour la protection des
institutions légales, prêtait main forte à la
légalité et pas n'importe laquelle, une légalité
tournée vers l'intérêt général, les chefs
coutumiers étaient les véritables pierres angulaires de la
société, unanimement connus et estimé pour le sagesse,
leur pondération et leur incontestable autorité, l'ordre
familial étant encouragé par une politique concertée
comprenant notamment des avantages sociaux, des avantages fiscaux et une
politique d'habitat.
Grâce à l'abandon de la politique des partis,
les populations vivaient ensemble et oubliaient leur liens ethniques et tribaux
parce que le tribalisme était un mal qui était
sévèrement puni et ces dernières ont appris a vivre
ensemble au sein d'un même et seul parti et ainsi l'administration et
les services de l'Etat étaient accessible à tous.
L'éducation étant un investissement rentable,
l'éducation seule ne suffisait pas mais elle fut adaptée aux
besoins et aux aspirations de la société, car
l'amélioration des conditions socio-économique ne peut pas se
faire sans qu'il y ait une formation excellente des cadres.
La vigilance s'était réellement imposée
dans tout le chef de la population, et cette vigilance était
présente sur tout élément susceptible d'attenter de
près ou de loin les organes de l'Etat, et cette dernière a
conduit le peuple a démasquer les ennemis de la patrie et ainsi a rendu
le pays entier transparent, la force de notre pays se située non pas
dans la capacité de ses ressources naturelles mais plutôt dans
la façon dont fut organisé le régime politique, le
nationalisme dans la gestion, l'attachement profond et soutenu du peuple envers
son président et envers sa patrie.
Ne dit-on pas un régime politique, si fort soit il, si
autoritaire peut-il être s'il ne pas légitime, s'il n'a pas le
soutien de l'environnement national et international ne tiendra pas, or en
politique pour que le peuple soutien un dirigeant il faut que ce dernier trouve
sa part à savoir, la satisfaction de ses besoins et si les besoins de ce
dernier sont satisfait, ils accorderont volontiers tout leur soutien au
peuple.
Ce régime avait ce qu'on appel la capacité
réceptif, quoique centralisé, le régime dictatorial de
part le mouvement populaire de la révolution avait mis en place des
mécanismes de communication politique qui faisait en sorte que le
peuple se sente près de son dirigeant et tous le leur besoin parvenaient
aux oreilles de l'autorité politico-administrative et cette
dernière par le mécanisme de la capacité de conversion
transformait les demandes de la population en solution, tout en faisant aussi
appel à la capacité régulatrice qui faisait en sorte que
le peuple soit servi au même titre que tout le monde sans qu'il y ait des
problèmes d' injustice en rapport avec les provinces.
La révolution congolaise n'avait rien a avoir avec
celle de Pékin, ni celle de Moscou, ou de cuba, elle n'était pas
fondée sur des théories toutes faites, ni sur des doctrines
empreintes. Elle était révolutionnaire par sa volonté de
s'appuyer sur la population et sur son but qui était de changer l'ancien
état des choses. C'est fut vraiment une révolution nationale,
essentiellement pragmatique, nourrie par l'expérience, et cernait tout
le problème de la population.
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