Annexe 8 : Exemples d'articles de journaux se
rapportant au sujet
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(Édition du 09.06.2006, Paris-Normandie)
L'exercice a duré deux heures, le temps pour le Maire
de lister les projets, de défendre son bilan et de répondre aux
questions. Extraits.
Le Maire face aux habitants
Il n'y avait pas vraiment foule. Cinquante Rouennais, pas
plus, ont répondu à l'invitation du Maire, mercredi soir. Dans
une salle de la MJC, rive gauche, Pierre Albertini a présenté les
projets en passe d'aboutir et ceux qui émergent, avant de
répondre aux questions des habitants. « Nous sommes presque
entrés en période électorale », a-t-il fait
remarquer.
PALAIS DES CONGRES. Pas un mot. Personne dans le public n'a
souhaité obtenir de précisions sur le projet d'espace Monet
Cathédrale. Visiblement, la polémique n'intéresse pas la
rive-gauche. La place de la Cathédrale semble loin. Mais il est aussi
possible que les habitants n'osent rien dire car ils pensent que ce n'est pas
leur rôle.
Néanmoins, le Maire a dévoilé une
maquette. En fait, des petits cubes blancs censés représenter les
immeubles et le nouvel édifice. Pas de quoi se faire vraiment une
idée. « C'était la maquette de travail »,
précise Pierre Albertini.
(Édition du 10.03.2006, Paris-Normandie)
Jusqu'à la fin mars, la Maison de l'architecture
cherche à promouvoir les réalisations les plus contemporaines. Un
pari pas gagné d'avance, surtout dans l'Agglo de Rouen.
L'architecture contemporaine
Rouen ville musée, ne rime pas avec modernité.
Dans la capitale haut-normande, si fière de son patrimoine historique,
on se souvient encore des tollés provoqués par
l'édification du Palais des Congrès en 1976, puis de l'Eglise
Sainte-Jeanne d'Arc trois ans plus tard. Plus sage, la fac de droit s'est
intégrée dans le paysage; mais l'agrandissement du rectorat fait
encore bondir certains.
Dans l'agglomération, où l'on recense pourtant
moins de vieilles pierres, on ne se montre parfois pas plus ouvert. La gare du
métro de Sotteville ou le lycée Elisa-Lemonnier à
Petit-Quevilly ne passe toujours pas. On mesure alors l'étendue du pari
engagé par la Maison de l'architecture, qui vient de lancer la
première édition du « Mois de l'architecture contemporaine
».
« Elle déroute, parce qu'elle est méconnue
et souvent ignorée de l'enseignement et des médias, explique
Pascal Victor, Président de la Maison de l'architecture. Elle est
d'autant plus incomprise que le patrimoine de la ville est fort ». D'un
autre côté, on ne peut pas repousser les limites de la ville. Ni
construire comme avant.
Heureusement, « les choses changent depuis peu de temps,
reconnaît Pascal Victor, dans des communes à l'avant-garde, comme
Sotteville. L'architecture contemporaine devient aussi symbolique d'une
manière de penser, d'une ouverture d'esprit. Elle donne une image forte.
Les élus en prennent conscience petit à petit. Mais cela reste
aussi dangereux pour eux, quand une architecture est mal perçue
».
D'où l'intérêt « de montrer les
choses, d'en parler tranquillement, de créer des rencontres qui font
avancer le débat ». Le « Mois de l'architecture contemporaine
», déclinaison régionale de l'opération nationale
« Vivre les villes », s'articule autour de quatre opérations
(voir ci-dessous) menées dans l'agglomération rouennaise et dans
l'Eure (à Louviers et à Val-de-Reuil).
G. L.
Paris Normandie, le 02 octobre 2006.
Paris-Normandie, le 02 octobre 2006.
Paris-Normandie, le 11 juillet 2007
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