3. Les risques liés au contrôle interne
Toutes les entreprises sont confrontées à des
risques inhérents aux affaires. Il convient :
- de déterminer le niveau de risque acceptable,
applicable dans le cadre d'une gestion prudente et s'obliger à le
maintenir
- d'évaluer les risques, c'est-à-dire
d'identifier et d'analyser les facteurs susceptibles d'affecter la
réalisation des objectifs.
La non atteinte des objectifs peut induire la nature des
risques suivants:
- Des risques exogènes :
liés à l'environnement externe et qui modifient le contexte de
l'entreprise.
- Des risques endogènes :
liés à l'environnement interne et qui affecte la santé de
l'entreprise.
- Des risques stratégiques :
investir dans un projet, dans une filiale, sur un marché qui n'apportent
pas les bénéfices escomptés.
- Des risques opérationnels : ne
pas maîtriser les techniques industrielles d'une Activité, ne pas
maîtriser la sécurité.
- Des risques patrimoniaux : ne pas
préserver le patrimoine humain et physique de l'entreprise et ne pas
assurer son renouvellement.
- Des risques liés à la fiabilité
de l'information opérationnelle, économique et
financière : élaborer des états financiers
erronés, s'appuyer sur des bases non fiables pour décider.
- Des risques juridiques
4. Les principes du contrôle interne
Le contrôle interne repose essentiellement sur la
prévention.
C'est l'affaire de tous, tous les jours.
Les principes d'un contrôle interne performant sont :
Premier principe : l'existence de procédures
formalisées
L'application de ce principe suppose:
Des fiches de poste
Un référentiel de procédures
Deuxième principe : la séparation des
fonctions
Certaines fonctions ne peuvent pas être tenues par une
seule et même personne. Les fonctions incompatibles entre elles sont:
L'ordonnancement
La détention de biens et de valeurs
L'accès à l'enregistrement comptable
Le contrôle
L'accès à la programmation informatique
Troisième principe : les recoupements
d'information
Un bon contrôle interne doit permettre la comparaison
d'informations émanant de sources différentes. Ce principe
s'affirme pleinement au sein d'une structure transverse.
Quatrième principe : des contrôles
matérialisés
Une information fiable doit être vérifiable et
opposable; il s'avère donc indispensable de matérialiser le
contrôle effectué pour en garantir la valeur probante.
Cinquième principe : des procédures
efficientes
Elles doivent être adaptées au risque encouru si
elles n'étaient pas appliquées.
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