République Algérienne Démocratique et
Populaire Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la
Recherche Scientifique
Université A/Mira de Béjaïa
Faculté des Sciences et des Sciences de
l'Ingénieur Département de Physique
Mémoire de fin d'études
En vue de l'obtention du diplôme d'études
supérieures en physique
Option Physique Théorique
Thème:
L'interaction Faible et
Les Bosons Intermédiaires
Encadré par : Présenté par M's
:
M' ADEL KASSA MEBARKI Mourad
KEBBAB Youghourta
*?* Mon père, Ma mère ;*
*?* Mon grand-père, et Ma grand-mère ;*
*?* Mes frères : Fares et Moussa ;*
*?* Mes soeurs : Hakima, Farida et Sabrina;* *?* Mes
nièces et neveux;*
*?* Tous mes ami(e)s en particulier Nefha et sa chafi ; *
*?* La façon d'équilibre spirituel décrète de
la vie : Karima ;* *?* L'univers qui m'a vu naître.*
*M. Mourad*
*?* Mes grands parents : *
Jeddi Akli et qu'il repose en paix
Jeddi Boudjemaa à qui je souhaite une longivité
Yemma Jaja et Yemma Taos
*?* Mes parents ; Père et Mère ;*
*?* Mes frères : Yidir, Amnay et Awris ;*
*?* Ma petite soeur : Anya;*
*?* Mes nièces et neveux, et toute ma famille ;*
*?* Tous mes amis de la faculté: Rabah, Ahcene, Wahib,
Wahab, Yacine et sans oublier le grand psyco. *
*?* Tous mes amis du village : Aåvivi, Da Lhou, Hocine,
Missipsa et Azedine ;*
*?* Mon coéquipier M ourad ;*
*?* Une personne qui a contribué d'une autre
manière permanente ; ma bien aimée Hssina ; *
*?* L'univers qui m'a vu naître.*
*K. Jugurtha*
REM ERCIEM ENTS
L'encadrement exceptionnel dont nous avons
bénéficié, nous a donnés une grande motivation pour
notre travail de fin de cycle. Nos premiers et plus sincères
remerciements vont donc à notre encadreur Mr ADEL KASSA. Sa
passion communicative pour la recherche nous a fait porter un nouveau regard
sur les beautés de ce métier. Merci donc, pour tous les efforts
qu'il a mobilisé pour nous faire apprendre beaucoup de choses
intéressantes qui ne sont pas programmées dans son cours
pédagogique. Et de nous avoir fait ainsi bénéficier de son
expérience. Nous n'oublions pas de citer l'extrême richesse de son
enseignement et l'influence importante qu'il a eue sur nous.
Que, Mr A. BOUDA et Mr B. BELACHE trouvent
ici l'expression de notre profonde gratitude, pour les efforts qu'ils ont
déployés au cours de notre formation de D. E. S.
Nos remerciements vont, à tous les enseignants, au
personnel du département de physique et tous ceux qui ont
participé de loin ou de près à l'aboutissement de ce
travail. Nous ne pouvons oublier de remercier tous les membres de nos familles
respectives pour leur soutien et leurs encouragements.
Enfin, nos dernières pensées vont à nos
parents qui ont toujours su nous apporter soutien, confiance et
réconfort. Merci surtout pour tous les »baggages» qu'ils nous
ont donnés et qui sont bien utiles pour »tracer la route».
Table des matières
Introduction 2
1 Rappel et formalisme mathématique[3 6
2 La Théorie de Fermi 10
2.1 La théorie de Fermi à quatre points 10
2.1.1 La désintégration du neutron 11
2.2 La théorie V-A 17
2.2.1 Désintégration du muon dans la théorie
V-A 17
3 La théorie des Bosons Vectoriels massifs 27
Conclusion 33
Introduction
Les premières années du 20ème
siècle et spécialement les années vingt ont vu un
développement spectaculaire de la physique théorique;
développement théorique qui avait ensuite marqué le pas
pour près de vingt ans. Entretemps, un nombre important de
découvertes expérimentales a été fait dans les
années trente.
Après la découverte de la radioactivité
en 1896 par Henri Becquerel, Rutherford montre deux ans plus tard que l'uranium
émet deux sortes de rayonnement qu'il a appelé alpha (á)
et beta (â). P. Villand trouve peu après (avril 1900) un
troisième rayonnement, qu'il baptise tout naturellement gamma
(ã).
Il est remarquable que ces trois types de rayonnement soient
liés aux trois interactions sub-atomiques:
1. interaction forte (á).
2. interaction faible (â).
3. interaction électromagnétique (ã).
Ceci a incité plusieurs savants à travailler sur
ces interactions. Parmi eux, Enrico Fermi qui s'est intéressé
à l'interaction faible, en 1933. Interprète la
radioactivité â et la publia en mars 1934. Il l'a
interprétée comme une transformation -par l'interaction faible-
d'un neutron en proton et électron avec émission d'un neutrino
(en fait d'un neutrino électronique).
Ce fut alors en 1935 que H. Yukawa introduisit l'idée
d'un boson intermédiaire, qui devrait être échangé
entre les nucléons et qui engendrerait ainsi l'interaction
nucléaire. Yukawa détermina l'ordre de grandeur de la masse de ce
boson en prenant en compte la portée des forces nucléaires. A `
cette époque là, on évitait d'introduire de nouvelles
particules hypothétiques, c'est pourquoi le papier de Yukawa ne
commença à être étudié qu'après la
découverte de particules avec cette masse dans la radiation cosmique par
S. H. Neddermeyer et C. D. Anderson. Il s'avéra plus tard, que les
particules de Yukawa sont les pions, avec spin zéro, tandis que les
particules de Anderson et Neddemeyer sont les muons avec spin 1/2. Yukawa
voulait que sa théorie fût capable de décrire aussi bien
les interactions nucléaires que les interactions faibles - le boson
négatif de Yukawa, émis par un neutron devrait ensuite se
désintégrer en un électron et un anti-neutrino. Cette
conception unifiée ne peut pas être maintenue.
Le manque de connaissance de la forme
géométrique précise des interactions faibles empêcha
pendant longtemps la considération de bosons intermédiaires comme
les véhicules de ces interactions. Ce ne fut qu'avec les articles de E.
G. C. Sudarshan et R. E. Marshak, d'une part, et de R. P. Feynman et M.
Gell-Mann, d'autre part - et aussi de J. Sakurai - que la forme de
l'interaction faible fut découverte comme une combinaison des formes
vectorielle V et axial A, à savoir, V-A. Dans leur article Feynman et
Gell-Mann disent :
»Nous avons adopté le point de vue selon lequel
toutes les interactions faibles résultent de l'interaction d'un courant
Ju avec lui-même, possiblement par l'intermédiaire de
mesons vectoriels de masse large» [7].
Ainsi l'idée de bosons vectoriels intermédiaires
dans les interactions de Fermi s'est montrée possible malgré les
difficultés de ce modèle : comme dans l'année 1958 on ne
connaissait pas les neutrinos muoniques, différents des neutrinos
électroniques, G. Feinberg a indiqué que l'absence de la
désintégration radiative du muon:
u ? e+ã
était incompatible avec la théorie des bosons
vectoriels intermédiaires.
Toutes ces interprétations restaient insatisfaisantes
vis-à-vis de quelques physiciens qui n'ont pas cessé de
poursuivre leurs travaux sur l'interaction faible. Par exemple, Glashow qui a
introduit la notion du boson neutre Zo, et d'autre part Weinberg et
Salam qui ont proposé une description théorique plus
satisfaisante, qui consiste à unifier l'interaction faible et
l'interaction électromagnétique. Cette dernière est connue
sous le nom de »la théorie électrofaible». Weinberg
s'est exprimé dans l'un de ses articles sur la
désintégration du proton et il a dit : »On sait que le
proton a une durée de vie au moins 1020 fois supérieur
à l'âge de l'univers, mais la théorie indique qu'il n'est
peut être pas éternel. Si cela est, toute la matière
ordinaire finira par se désintégrer» [9]
L'existence de bosons d'interactions W #177; et Z?
fut confirmée en 1983 lorsque ceux-ci furent produits et observés
directement au collisionneur pp(pp), sps du CERN. Cette confirmation
expérimentale valut le prix Nobel de physique 1984 à C. Rubbia et
S. Van der Meer.
Notre travail consiste à expliquer l'introduction des
bosons vectoriels massifs dans l'interaction faible, par des calculs
théoriques à savoir les vitesses de désintégration,
sections efficaces et les durées de vie moyennes lors de la
désintégration muonique et neutronique.
En commençant par la théorie de Fermi à
quatre points (quatre fermions) au premier ordre, puis la théorie V-A.
Et ensuite, nous faisons des calculs par l'introduction des bosons
intermédiaires par une théorie où nous introduisons les W
dans le Lagrangien de l'interaction, qui porte le nom de théorie des
bosons vectoriels massifs. Finalement, nous terminons par une discussion des
deux modèles et les comparons à l'expérience.
Caractéristique de l'interaction faible :
L'interaction faible est principalement responsable de la
désintégration des particules. Cette interaction est plus
discrète que les autres : elle a une intensité dix millions de
fois
plus petite que l'interaction forte (d'ou son nom de faible)
et sa portée est la plus courte de toutes; elle agit à
10-18m c'est à dire pratiquement au contact de deux
particules. Sa constante de couplage est d'environ 10-6. Pourtant
l'interaction faible est fondamentale pour nous puisqu'elle régit les
réactions thermonucléaires de notre soleil et de toutes les
étoiles; sans elle, pas de chaleur, pas de vie.
Il est important de retenir que la force faible s'applique
à tous les fermions, y compris les insaisissables neutrinos qui ne
réagissent à aucune des autres interactions. Alors que les autres
interactions ont des portées théoriquement infinies.
Tout comme le photon est impliqué dans la manifestation
de l'interaction électromagnétique, les bosons W #177; et
Z? sont les particules d'échanges caractéristiques de
l'interaction faible. Mais à la différence du photon, ces bosons
ont une masse 100 fois supérieur à celle du proton, soit 91, 19
GeV pour Z? et 80, 33 GeV pour W #177;.
Les interactions faibles sont classifiées en trois types
selon la nature des particules qu'elles mettent en jeu : Leptoniques,
Semi-leptoniques et Non leptoniques (Hadroniques).
1. Leptoniques:
Les particules d'échange(W#177;,
Z?)se couplent seulement à des leptons. Par exemple la
désintégration du muon (u) : u- --* íL +
e- + íe
2. Semi-leptoniques:
Les particules d'échanges se couplent aux leptons sur
un sommet et aux quarks sur l'autre sommet. Ces échanges impliquent un
changement de saveur de quarks qui peut entraîner la conservation ou
l'absence de la conservation de l'étrangeté.
Par exemple la désintégration du pion (ð) :
ð- --*u- + íL
et la désintégration du Kaon (K) : K+
--* u+ + íL
Et la désintégration de la particule Lambda
(A°) : A° --* p + e- +
íe
3. Non-leptoniques:
Dans ce cas, les particules d'échanges se couplent aux
quarks.
Par exemple la désintégration du Kaon positif
(K+) : K+ --* ð+ + ð° Et la
désintégration de la particule Lambda neutre (A°)
: A° --* p + ð-
Toutes ces particules mises en jeu dans tous les types des
interactions faibles précédents possèdent : des
durées de vies moyennes, des masses et des sections efficaces relatives
au mode de désintégration. Les valeurs expérimentales
seront récapitulées dans le tableau[6] [10] suivant :
Particules
|
Masse(MeV)
|
Durée de vie ô(s)
|
Section efficace i
|
muon u
|
105.6583692
#177; 0.000094
|
2.19703
#177;0.00004 × 10-6
|
u -? e - + íe + í u 100%
|
W #177;
|
80.403#177;0.029 GeV
|
10-16s
|
W + -? e + + íe (10.75#177;0.13)%
W + -? u+ + íu (10.57 #177; 0.13)%
|
Z0
|
91.1876 #177; 0.0021GeV
|
|
Z0 -? e-e+ (3.363 #177; 0.13)%
Z0 -? u+u- (3.366 #177; 0.15)% Z0 -?
ô-ô+ (3.370 #177; 0.008)%
|
Electron(e)
|
0.518998918
#177;0.00000044
|
|
|
Neutron (n)
|
939.565360
#177;0.000081
|
8 mn
|
n -?p+e - +íe 100%
n -? p + e - + íe + ã
6.910-3%
|
Tau ô
|
1776.99 #177; 0.29
|
290.6 #177; 1.0
|
ô -? íô + e + íe
17.84 #177; 0.05% ô -? íô+u+íu
17.36#177;0.05%
|
Neutrino électronique íe
|
<2 eV
|
> 300 s
eV
|
|
Neutrino muonique í u
|
<0.19 eV
|
> 15.4 s
eV
|
|
Neutrino taunique íô
|
<18.2 eV
|
|
|
Proton p
|
938.272029
#177;0.000080
|
> 2.1 × 1029ans
|
|
Quarck u
|
1.5 -? 3.0
|
|
|
Quarck d
|
3.7 -? 7
|
|
|
Chapitre 1
Rappel et formalisme mathématique[3]
Durant la discussion sur la théorie des Interactions
Faibles, les propriétés des particules de spin 1/2 jouent un
rôle important. Le formalisme de base utilisé pour la description
de quelques particules est donné par la Mécanique Quantique
Relativiste (M.Q.R). L'équation de mouvement des particules de spin 1/2
et de masse m est donnée par Dirac. Elle s'écrit sous la forme
suivante :
(ãp?p + m)ø(x) = 0 (1.1)
La fonction d'onde ø(x) est un spineur à quatres
composantes. Dans l'équation de Dirac les quatre composantes sont
couplées à quatre matrices ã4×4 qui
satisfont les relations suivantes:
{ãp, ãí}=2ä p
í pour u,í=1-?4
et
(ãp)2 = 1
(ãp)+ = ãp
et la forme de ces matrices est donnée dans la
représentation Standard par: (I 0 '\/ 0 -iói ~
ã4 = , ãi =
0 -I iói0
où I matrice unité 2 × 2 et ói sont les
matrices de Pauli;
~ 0 1 ~ ~ 0 -i ~ ~ 1 0 ~
ó1 = , ó2 = , ó3 =
1 0 i 0 0 -1
On définit le spineur adjoint ø(x) :
ø(x) = ø+(x) ã4
qui satisfait l'équation du mouvement suivante:
?-
ø(x)( ?/ - m) = 0 (1.2)
Puisque la fonction de Dirac est relativiste, elle satisfait la
condition d'invariance de Lorentz, ce qui conduit ø(x) à se
transformer de la façon suivante :
ø(x) -? ø'(x) = Sø(x) (1.3)
où S est une matrice qui vérifie les conditions
ci-dessous :
~
S_1ãPS_1 = LP
íãí S_1 =
ã4S+ã4 D'où,
'
ø(x) -? ø (x') =
ø(x)S_1 (1.4)
De (1.3) et (1.4), on voit immédiatement que la forme
bilineaire ø(x)ø(x) se transforme comme un scalaire de Lorentz,
car :
ø(x)ø(x) -?
ø'(x')ø'(x') =
ø(x)S_1Sø(x) (1.5)
= ø(x)ø(x) (1.6)
De la même manière, on peut définir les
propriétés de transformation pour les autres expressions
bilineaires formées par les matrices ã; celles-ci sont
présentées dans le tableau suivant :
les bilineaires
|
Nbre de composantes indépendantes
|
Propriétés de transformation
|
ø(x)ø(x)
|
1
|
scalaire
|
ø(x)ã4ø(x)
|
4
|
vecteur
|
ø(x)óPíø(x)
|
6
|
Vrai-tenseur
|
ø(x)ã5ãPø(x)
|
4
|
vecteur axial
|
ø(x)ã5ø(x)
|
1
|
pseudo-scalaire
|
On utilise les définitions suivantes :
? ????
????
óPí =
2(ãPãí-
ãíãP)
i
et
ã5 =
ã1ã2ã3ã4
(ã5)2 = 1,
(ã5)+ = ã5.
La matrice ã5 est hérmitienne, et
anti-commute avec toutes les autres matrices ã
: {ãP, ã5} = 0
La théorie de Dirac des particules de spin (1/2) est
une théorie à une seule particule. La solution de cette
équation est donnée par ø(x) décrivant la
propagation d'une particule de spin 1/2 et masse m, par contre ø(x)
décrit la propagation d'une anti-particule. Cependant, une
théorie complètement consistante de particule-anti-particule peut
être seulement donnée dans le cadre de la seconde quantification,
tel que les propriétés de symétrie des états de
plusieurs particules sont proprement prises en compte. Dans le cadre de la
quantification de la théorie, le champ ø(x) devient un
opérateur agissant dans l'espace des états. Les états sont
notés |á). Les opérateurs ø(x) sont choisis de
manière qu'ils satisfont certaines relations de commutations
imposées à l'avance. La forme de ces champs dans la
représentation de fourier est donnée par :
1 X ø(x) = J2E-pV {b-.p-.ru-.r-.p exp (ipx) +
d+ -.p-.rv-.r-.p exp (-ipx)} (1.7)
-p-r
1 X
ø(x) = {b+
/2E-pV -.p-.ru-.r-.p exp (-ipx) +
d-.r-.pv-.r-.p exp (ipx)} (1.8)
-p-r
Où V est le volume, u(p) et v(p) sont des fonctions
d'ondes spinorielles, et qui satisfont les équations suivantes :
~
(iãupu + m)ui(-.p) = 0
(-iãupu + m)vi(-.p)= O et aussi ils
vérifient les relations de fermeture suivantes :
? ?????
?????
|
2 X
i=1
2 X
i=1
|
ui(p)ui(p) = (-ip/ + m),
tq. la sommation se fait sur l'indice de
polarisation i
vi(p)vi(p) = (-ip/ - m).
Les opérateurs b+, b, d et d+
satisfont les relations d'anti-commutations suivantes
: {d+-.p-.r, d-.p'-.s} =
ä-.p-.p'ä-.r-.s
{b+ -.p-.r, b-.p'-.s } =
ä-.p-.p'ä-.r-.s
Et tous les autres anti-commutateurs s'annulent. Il est
consistant d'interpréter ces opérateurs comme étant des
opérateurs de création et d'annihilation, par leur action sur
l'état du vide, qui s'écrit :
|p,ri = a+ pr|O)
et
a+ pr|p,ri =a+ pra+ pr|O) =0
cules identiques; l'existence de cet état viole le
principe d'exclusion de Pauli.
On peut faire le passage, dans l'espace des impulsions, du cas
discret au cas continus lors de la sommation sur les impulsions finales, en
remplaçant la somme par une intégrale:
X p~
Z
V
f(~p) -? d3~pf(~p)
(2ð) 3
Une expérience avec des particules
élémentaires consiste à préparer (définir)
un certain système initial. Et ensuite, on s'intéresse à
l'état final résultant après interaction. A partir de
l'état |i) on peut définir l'état |f) tel que :
|f) = S|i); S: est la matrice de diffusion
En général, l'état initial peut se
transformer en plusieurs états finaux; ce qui nous permet de
définir la probabilité de chaque transition :
P(i -? f') = |hf'|f)|2
P(i -? f') = |(f'|S|i)|2 =
|Sfi|2
La connaissance de la matrice S nous aide dans le calculer des
quantités physiques de chaque transition comme : les durées de
vie moyenne, les sections efficaces, les masses, les vitesses de
désintégration, ... Exemple :
|Sfi|2 T .
La vitesse de transition s'écrit :
X~ =
|fi
On obtient les durées de vie moyenne des particules par la
formule suivante:
1
ô=1I'
Dans les calculs, on rencontre des difficultés à
calculer la fonction de Dirac au carré qui n'a pas de sens
mathématique, car il s'agit d'une distribution. Pour enlever cette
ambiguïté, on utilise une astuce judicieuse, en faisant le passage
au cas discret, en élevant au carréles symboles de
kronecker, puis en revenant au continu. Cela se résume par la
substitution simple de :
[ä4(p - p' - k -
k')]2 -? V T
(2ð)4 ä4(p - p' - k - k').
Chapitre 2
La Théorie de Fermi
2.1 La théorie de Fermi à quatre
points
L'Italien E. Fermi s'intéressa à l'interaction
faible, en donnant une interprétation à la
désintégration â en postulant l'existence d'une nouvelle
particule qu'il a appelée neutrino; cette interprétation est une
conséquence des lois de conservations de l'énergie et de la
quantité de mouvement au cours du processus. Cette nouvelle particule
doit posséder les propriétés suivantes : charge
électrique zéro, masse au repos zéro, spin
intrinsèque (à), vitesse comme celle de toutes les particules
sans masses, C (vitesse de la lumière).
n ? p + e- + íe
Ce fut la première application importante des
idées qui venaient d'être développées en
électrodynamique quantique, notamment par P. A. M. Dirac, W.
Heinsenberg, W. Pauli, P. Jordan, E. P. Wigner et par Fermi lui même.
Dans l'article de Fermi, ce dernier affirme que, d'après la
théorie du rayonnement électromagnétique, le nombre de
photons dans un système n'est pas constant; les photons sont
créés lorsqu'ils sont émis par un atome, ils disparaissent
lorsqu'ils sont absorbés. Ainsi dans sa théorie de la
désintégration â il postule que »le nombre
d'électrons aussi bien que celui de neutrinos n'est pas
nécessairement
constant. Electrons (ou neutrinos) peuvent être
créés ou détruits». Le noyau étant
regardécomme constitué de protons et neutrons, Fermi
dit que l'hamiltonien doit être expriméen fonction des variables
des nucléons et des leptons et choisi de telle façon que
chaque
transition d'un neutron dans un proton doit être
associée avec la création d'un électron et d'un neutrino
(aujourd'hui, on le sait, c'est l'anti-neutrino qui accompagne
l'électron dans des réactions où le nombre leptonique est
nul).
La préoccupation de Fermi était de
décrire les expériences sur les rayons â émis par
les noyaux et par conséquent sa théorie avait pour but de
décrire des électrons et des neutrinos créés et qui
se propagent librement comme les photons dans l'émission de la
lumière. Il a donc remplacé le champ
électromagnétique Au(x) dans le lagrangien
d'interaction de ce champ avec le courant électromagnétique
Ju(x) = iø(x)ãuø(x)
(2.1)
à savoir
Lã =
ie(ø(x)ãuø(x))Au(x)
par l'expression qui décrit la création d'un
électron et d'un anti-neutrino - le courant faible chargé
leptonique de la famille electron, à savoir
øe(x)ãuøí(x) .
Ainsi queGFv2 est la constante qui
remplace dans cette théorie la charge (e-) et qui exprime
l'intensité des interactions faibles, Fermi a postulé le
lagrangien d'interaction de sa théorie des rayons â:
LWeak =
|
-GF(øp(x)ãuøn(x))
(øe(x)ãuøí(x))
v2
|
L'analogie avec l'électrodynamique l'a incité
à choisir l'interaction vectorielle.
2.1.1 La désintégration du neutron
Fermi a postulé le Lagrangien de l'interaction faible(la
désintégration â-)comme suit :
Fig. 1: La désintégration du neutron L = L0 +
LI
Tel que
L0 : est le Lagrangien libre
LI : est le Lagrangien de l'interaction de toutes particules.
GF)] LI = -v2
~(øpãuøn
)(øeãuøíe ) + (ønãuøp )
(øíeãuøe
et
Lo = -øn(?/ + mn)øn -
øp(?/ + mp)ø p - øe(?/ +
me)øe - øíe?/øíe Les solutions du
champ de Dirac libre sont de la forme :
Xølibre = }{b~p s~ ?~p u~p~s + d+ ~p~s ?* p.
v~p~s
~ ~ p s
où ?-p(x) = /ipx
v2VEe.
Dans notre cas les solutions pour chaque type de particules
s'écrit : ø(e)=E { b(kt ?-k'
u(;)-' +
d(e)+-k'-ó'
?*-k'v(f')-'
- - k'ó'
ø(p)=E
-k-ó
ø(n)=E
-p-s
|
{b(p) }
-k-ó?-k u(p) -k-ó +
d(p)+-k-ó ?*k- v k-(
pó {b(n)?-pu;e( )+d(e)p,(4v;.( )}
|
E
ø(íe) =
k'' - - ó''
|
{b(7)i' ? 7' u(1-' ·
e)-+d(íe);+cit 71 (10*-
v(íe) k" ók k''
k?- -ó?
|
L'interprétation des différentes opérateurs
est :
b(n)+-p-s : opérateur de
création de la particule n(neutron).
b(e)+k'-
ó': opérateur de création de la
particule e(électron).
-
b(p)+-k-ó : opérateur de création de la
particule p(proton).
b(íe)+-
k?
- '': opérateur de création de la particule
íe(neutrino électronique)
ó
et
d(n)+-p-s : opérateur de
création de la anti-particule n(anti-neutron).
d(e)#177;
k'
ó': opérateur de création de la
anti-particule e+(positron).
-
d(p)+-k-ó : opérateur de
creation de la anti-particule p(anti-proton).
d(íe)-
k?
ó'': opérateur de création de la
anti-particule íe(anti-neutrino électronique).
-
On a par définition
ø =ø+ã4
Donc
ø(e) = E
- -
k' ó'
ø(p)=E
-k-ó
ø(n)=E
-p-s
{
b(e)#177;.-* ,#177; d(e)+}
4 k'ó' ?k-' klc7 ?k'
vkló' ã {b(p)#177; d(p) } 4
kó, ? (pk V Kif. -y
{
bn++ d(e) (0,e+ }-y
ps?p-p-s/5`s- , ,
ø(íe) -- E =
- - k»ó»
|
{b(íe)+ ? + ,}ã4
|
Calcul de la densité hamiltonienne
H =H0+HI
Comme on a:
H = X ðøiøi - L
i
Alors
HI = -LI
Pour pouvoir calculer les probabilités et les
durées de vies moyennes des particules, lors de l'évolution de
l'état initial : un neutron à l'instant t = -8 à
l'état final : un proton, un électron et un anti-neutrino
électronique à l'instant t = +8.
On définit le produit chronologique des champs qui range
les temps d'une manière décroissante de gauche à droite
tel que :
re-i R +8
-8 HId4x
S = T
[ Z +8 Z +8
HId4x + -1
? T 1 - i HI(x)HI(x)d4xd4x + . . .
2!
-8 -8
On arrête le développement au 1er ordre,
dans l'approximation de Born :
~ Z +8 ]
GF
[(øpãuøn)(øeãuøíe)
+
(ønãuøp)(øíeãuøe)]d4x
S = T 1 - i v2
-8
La densité de probabilité d'évoluer de
l'état initial |i) àt = -8, vers l'état final |f)
àt = +8 est définit par: Sif = (f|S|i)
Maintenant on l'applique ici pour notre cas :
|i) = |1n~p~s>= b(n)+ ~p,~s|0)
|f) = |1P~k~ó,1e-
~k~ób(e)+
k' ~
~ ó', 1íe k» ~ ~ ó») = b(p)+
k' _ ó' d(íe)+
~ k» ~ ó»|0)
~
(f| = (0|d(íe) ó »b(e) ~ ó'
b(p)~k~ó
k» ~
~ k' ~
D'où
~ [ +8 GF
Sfi = (0|d(íe) ó» b(e) ~
k» ~
~ k' ~ ó'b (p) k~ó T 1 - i
v2
-8
|
~(øpãuøn)(øeãuøíe)
]+(ønãuøp)(øíeãuøe)]
d4xbn+ ~p~s|0)
|
Z +8 ~
iGF
Sfi = (0|d(íe)
v2 ó»b(e) ó' b(p)
k ó
[(øpãuøn)(øeãuøíe)
k »
k'
-8
~+(ønãuøp)(øíeãuøe)I
b(n)+ p s |0) d4x
On a:
{ø(n), b+(n)
p s } = ? p u(n)
p s
øn b(n)+ p s = -b(n)+ p s øn + ? p
u(n)
p s
X
{øp,b(p) k ó} =
k ó
?* kv(p)+
k ó {b(p)+ k ó, b(p)
k ó }ã4
On utilise pour le calcule de l'intégrale :
+8 d4y
ä4(p -i(px -p-q)y
Z
x - p - q) = (2ð)4 e
- 8
= ?* kv(p)
k ó
b(p)
k ó øp = -øp b(p)
k ó + ø* k v(p)
k ó
{ b(e)
k' ó', øe} = ?* k' u(e)
k' ó'
b(e)
k' ó'ø e = -ø e b(e)
k' ó' + ø* k' u(e)
k' ó'
{d(íe) k'' v
k''
ó'', ø(íe)} =
ø* k'' ó''
d(íe) ó ''ø(íe) =
-ø(íe) d(íe) k'' v k'' ó''
k''
k''
ó'' + ø*
Alors
iGFZ +? ó' b(p) k ó(øpã u[? p
u(n)
Sf i = (0|d(íe)
I)(øeãuøíe)b(n)+
v2 k'' ó'' b(e) p s|0id4x
k' p s
-8
Car: (0|(b+ p søn) = 0
Z +8
Sf i = iGF (0| d(íe)
v 2 k'' ó'' b(e) k'
ó'(?* kv(p)
k ó )ãu(? pu(n)
p s )(øíeãuøe)|0id4x
-8
Donc
iGFZ +8
Sfi = v2 (0|(?*
kv(p)
k ó )ãu(?*
ku(n)
p s )(?* k'u(e)
k' ó')ãu(?* k''v(íe)
k'' ó'')|0id4x
-8
Z +8
iGF
= v2 (v(p)
k ó ãuu(n)
p s )(u(e)
k' ó'ãuv
k''(íe) ó'') ?* k? p?* k'?*
k''d4x
-8
D'où
f8+8 * * =
(2ð) ?1-,.?-p?k-t ?k»
4V2 ,VEkEktt EpEkt
4
ä4(k + kt + k» - p)
Sfi = iGF(2ð)4
(v(14liuV)((u(-et),ãliv
!uett
))ä4(k+k' ? - p)
+ k
4V2 ,V2Ek Ektt EpEkt ka ka k a
La matrice Sfi au carré nous donne la probabilité
de transition de l'état initial à l'état final, son calcul
est comme suit :
T(2ð)8G2F
=
{veãliue)((uVeãlive,e6)tt)}{
(e9 )+ ãli 41:2 + )}
32 V3EkEkttEpEkt
×ä4(k + k' + k? -
p)
T(271-)8G2F
On pose : A =
32 V3EkEktt EpEkt
| Sfi | 2 =
A{(vt.))a(ãli)as(up1),(3(up())-r(ãli)-rË(vt.))Ë}
×
{(u(iY)t)p(ãli)p.(viçr,7)tt).(v(i-r,tt),(ãli)aÙ(uL)Ù}
On constate que dans la relation précédente, les
indices se contractent jusqu'à ce qu'on aura
|Sfi|2 = A{(-ik/ -
mn)Ëa(ãli)a,(-ip/ +
mp),-r(ãli)-rË}
× {(-ik/t+
me)Ù,(ãli)p.(-ik/»
--- mue).c(ãli)aÙ}
= A Tr{(-ik/ - mn)(ãli)(-ip/+
mp)(ãli)}
× Tr{(-ik/t + me)
(ãli)(-ik/» -
mue)(ãli)}
= A Tr{(-ikuãuãli
---
mnãli)(-ipaãaãli
+ mpãli)}
×
Tr{(-iktuãuãli +
meãli)(-ik»aãaãli)}
|Sfi|2= A
Tr{-kuãuãlipaãaãli
-
ikuãuãlimpãli
+
imnãlipaãaãli
- mnmpãliãli}
× Tr {-
ktuk»aãu
ãliãaãli -
imek»aãliãaãli}
On rappelle que :
Tr(ãliãu) = 21
Tr(-eãu +
= Tr(äliuI4×4)
= 4äliu.
et
Tr(ãu) = 0.
alors;
|Sfi|2 =
A{-kípáTr(ãíãuãáãu)
- ikímp Tr(ãíãuãu)+
imnpá
Tr(ãuãáãu)
-mnmp Tr(ãuãu)} ×
{-k' ík » á
Tr(ãíãuãáãu)
- imek» á Tr(ãuãáãu)} =
A(-4kípí -
4mnmp)(4k'
ík» í)
Finalement
|Sfi|2 = T(2ð)8G2
2 V3EkEk''EpEk' (kpk'k' -
mnmpk'k?)
F
Si on passe au calcul de la vitesse de
désintégration de ce processus, on trouve un résultat qui
n'est pas cohérent avec l'expérience. En effet, le
résultat théorique va nous donner une infinité qui est due
à l'hélicité du neutrino que cette théorie n'a pas
pris en compte (le neutrino a une hélicité gauche).
2.2 La théorie V-A
En 1957, on découvrit que les interactions faibles
n'étaient pas invariantes par rapport à une réflexion
spatiale (la parité étant violée dans ces
réaction). Ainsi le lagrangien devait comprendre non seulement des
termes invariants (par parité) du type (øãuø)
(øãuø), mais aussi une combinaison de termes
pseudo-scalaires tel que
(øãuø)(øãuã5ø). Ce
fut en 1958 que Feynman et Gell-Mann trouvèrent la forme du Lagrangien
de Fermi décrivant les réactions faibles. Cela revient à
remplacer ãu par ãu(1 + ã5) dans le lagrangien
précédent. D'où le nom de théorie V-A.
On procède de la même manière que la
théorie ci-dessus pour calculer les quantités physique comme la
durée de vie moyenne, vitesse de désintégration, les
masses, ... Comme on l'a déjà dit, le lagrangien devient :
GF (øa(x)ãu(1 +
ã5)øb(x))
(øc(x)ãu(1 +
ã5)ød(x)) + C.C LI = v2
Où les indices (a, b, c, d) sont les quatre particules
d'interaction.
2.2.1 Désintégration du muon dans la
théorie V-A
Dans cette partie on va s'intéresser à la
désintégration du muon.
GF
LI =
v2[øe(x)ãu(1 +
ã5)øíe(x)][øíu(x)ãu(1
+ ã5)øu(x)] + C. C. Pour alléger
la notation, les indices spinoriels ont été omis dans les calculs
intermédiaires.
|i) = |ups) = b(u)+
ps |0)
hf | = h0 |d(íe)
k'ó'b(e)
kó b(íu)
p' s'
A l'ordre GF:
f d4xiGF
Sf i =
(0|d(íe)b(e)b(íu)
v2[øeãu(1 +
ã5)øíe(x)]
× [øíuãu(1 +
ã5)øíu(x)]b(u)+|0)
f d4xiGF
= v2{øu,
b(u)+}{b(e),
øe}{d(íe),
øe}{b(íu), øíu}
× [ãu(1 + ã5)]
[ãu(1 + ã5)]
Z d4xiGF
Sfi = v2 /2EpV eikp ukó
ups v2EkV e
|
ik x vk'ó' e-ik'x
up's' e-ip'x
v2Ek'V p2Ep'V
|
×[ãu(1
+ã5)][ãu(1 +ã5)]
Donc
Sfi=
iGF (2ð)ä(p - p' - k -
k')
v2 J2Ep2Ep'2Ek2Ek'V2
×[u(e)
kóãu(1
+ã5)v(íe)
k'ó'] [u(íu
p's'ãu(1
+ã5)u(u)
p's'].
Remarque :u(u)
psetu(íu)
pssont différents.
Ils vérifient par exemple :
X s
u(u)
ps u(u)
ps = -ip/ + mu
X s
u(íu)
ps u(íu)
ps = -ip/ + m?0 íu= ip/
|Sfi|2
T
|
=
|
G2 F (2ð)4ä(p - p' - k -
k')
|
|
2V32Ep2Ep'2Ek2Ek'
×Tr{u(e)ã(u) (1 +
ã5)v(íe)v(íe)ã4(1
+
ã5)ãáã4u(e)} ×Tr{u(íu)ãu(1
+ ã5)u(u)u(u)ã4(1
+ã5)ãáã4u(íu)}
|
La vitesse de désitégration est :
X
(u- -? e - + íe +
íu) =
|fi
|
|Sfi|2 T;
|
X |fi
|
Z
>1 2 d3p'd3kd3k' V 3
= (2ð)9
ó,ó',s'=1
|
On utilisera aussi le fait que le muon initial est non
polarisé, donc
1
uu psu u ps = 2(-ip/ + mu)
s=1
GF
= = 4(2ð)5
|
Z d3p'
1 d3k d3k'
2Ek' ä (p - p' - k - k')
2E p 2Ep' 2Ek
|
×Tr{(-ik/ + me)ãu(1 +
ã5)(-ik/' + 0)ã4(1 +
ã5)ãáã4} ×Tr{(-ip/'
+ 0)ãu(1 + ã5)(-ip/ +
mu)ã4(1 + ã5)ãáã4}
Nous avons supposé que les neutrinos avaient une masse
nulle. Calcul des traces :
On a:
(1 + -y5)m1,-y4(1 +
-y5) = (1 + -y5)(1 -
-y5)-y4m1, = 0
De même pour le terme en me. On posera donc m1,
= me = 0 dans les traces. On simplifie les -y4 :
Tr(...-y4-ya-y4)Tr(...-y4-ya-y4)
=
Tr(...-y4-y4-y4)Tr(...-y4-y4-y4)
+
Tr(...-y4-yi-y4)Tr(...-y4-yi-y4)
= Tr(...-ya)Tr(...-ya);
on a utilisé
(...-yi-y4)(...-yi-y4) =
+(...-y4-yi)(...-y4-yi)
Nous devons donc calculer :
(I) = 4Tr[kb-y1,kb'-ya(1 ---
-y5)]Tr[pb'-y1,pb-ya(1 -
-y5)] Dans notre calcul, on a deux types de traces à calculer
:
Tr(-y1,-yu-y°-y3)
et
Tr(-y1,-yu-y°-y3-y5)
Rappel :
(-i)4 = 1; (1 + -y5)2 = 2(1 +
-y5)
Tr (-y1,-yu) =
2Tr(-y1,-yu +
-yu-y1,) 1
= Tr(81,uI4x4)
= 481,u.
Tr(-y1,-yu-y°-y3) =
Tr[-y1,-yu(--y3-ya +
28a3)]
= 881,u8á3 -
Tr[-y1,(--y3-yu +
283u)-ya]
= 881,u8o3 + Tr[(--y3-y1, +
2831,)-yu-ya] - 883u81,a =
-Tr(-y3-y1,-yu-ya) +
881,u8á3 - 883u81,a + 881,38ua
Tr(-y1,-yu-y°-y3) = 481,u8a3 -
481,á8u3 + 481,38uá.
Donc :
Tr(kb-y1,k'b-ya) =
kuk'3Tr(-yu-y1,-ybeta-ya)
= kuk'3[48u1,83 --- 48u381,á +
48u,81,3]
= 4k1,k? á --- 481,kk' + 4kák'
1,
De même pour
Tr(p'b-y1,pb-ya) = 4p' -
upá + 4p'ap1, - 48 1,ap'p
Si on remplace -y5 par
-y1-y2-y3-y4, on pourrait calculer
Tr(-y1,-yu-ya-y3-y5) de
la même manière
que précédemment ; le résutat contiendrait
des termes 8li18u28a3834+ toutes les permu- tations des indices
iii, v, a, l3, avec des signes #177;. Le résultat serait
complètement anti-
symétrique dans l'interchange de deux indices quelconques
; le résultat est proportionnel à cliua3 défini
complètement anti-symétrique et c1234 = +1. Une autre
manère de voir ceci est de considérer :
Tr(-yli-yu-y5) = 0
En effet :
Si iii = v, -yli-yu = 1, et Tr-y5 = 0
Si iii =6 v, ex : iii = 1, v = 2, alors
Tr(-y1-y2-y5) =
Tr(--y3-y4) = 0
Considérons
Tr(-yli-yu-ya-y3-y5) :
Si deux indices sont les mêmes, ex : iii = v,
alors -yli-yu = 1, et on a
Tr(-ya-y3-y5) = 0. Donc tous les indices
doivent être différent, sinon c'est zéro.
-y5) = -4
Si tous les indices sont différents, ex : iiival3 = 1234 =
Tr(-yli-yu-ya-y3-y5)Tr(-y5-y5)
= +4 Un autre exemple : iiival3 = 3214 =
Tr(-yli-yu-ya-y3-y5) =
TrQy3-y2-y1-y4
-v- }
-1,5
Cela donne le résultat simple :
Tr(-yli-yu-ya-y3-y5) = 4cliua3
Nous avons donc :
(I) =Tr[k/-ylik'/-ya(1 ---
-y5)]Tr[p'/-ylip/-ya (1 -
-y5)]
= 4(4klik'a + 4kak'li
- 48liakk' - 4cPliaakPk'a)
×(4plip'a+
4pap'li --- 48liapp' - 4cP'lia'ap'P'
pa')
Quand on développe cette expression, on aura des termes
qui contiennent un tenseur cPliaa, anti-symétrique en iii et
v. Ces termes seront multipliés par des termes comme
plip'a + pap'li, symétrique en iii et
a. Cela donne zéro pour ces termes.
Ce qui reste sont des termes avec z~ro tenseurs c, et des termes
avec deux tenseurs c. Termes sans c :
64(kp
k'p'+kp'k'p-kk'
pp'+kp' k'p+kp
k'p'-kk' pp'-kk'(pp
'+pp' -4pp')) = 128(kp
k'p'+kp' k'p) Termes avec
c :
64 cliaPacliaP''' .. J-..-
?
|
kPk'a p'P' pa'
|
Ce terme est nul à moins que p = p' et u =
u' ou p = u' et u = p'
En effet : iii et a sont sommés : prenons par exemple iii
= 1 et a = 2. Alors
On aura donc :
|
E12paE12p' a' -- =
|
{
|
+1 si p = 3, a- = 4, p' = 3,
a-' = 4 ,
- 1 si p = 3, a- = 4, p' = 4,
a-' = 3 , +1 si p = 4, a- = 3, p' = 4,
a-' = 3 ,
- 1 si p = 4, a- = 3, p' = 3,
a-' = 4 , 0 ailleurs .
|
Efcpe Efap' a' ~ 8 8 1-8 1
pp' a a p8a a p'
Donc
Euapc Eiwp' c' = N ( 8pp' 800'
-- 8p0' 80 p' ) ; il faut trouver le
nombre N
On prend { a- P P 3
= a-f =4
{
Epa34Epa34 = N; les valeurs possible de iiiet v : iii = 1=v =
2 iii = 2 = v = 1 =2 = N
Donc les termes avec 2E donnent :
64 × 2(8pp'8' - 8 pa'8,p')kp
k?ó p'p' pa' = 128(kp'
k'p - kp k'p')
Résultat :
4Tr[k/-yuk/'-ya(1 -
-y5)] Tr[p/'-yup/-ya(1 -
-y5)] = 256(kp')(k'p)
Remarque : De nos jours, il est beaucoup plus simple de faire
ce calcul de trace avec un ordinateur. Facile d'écrire le code, et le
résultat est assuré! ! Voici le code avec le programme FORM :
#-
Off statistics;
ü k, kp, p, pp;
I mu, al;
.global
L aa =
g_ (1, k)
* g_ (1, mu)
* g_ (1, kp)
* g_ (1, al)
* ( 1- g5_ (1) )
*
g_ (2, pp)
* g_ (2, mu)
* g_ (2, p)
* g_ (2, al)
* ( 1 - g5_ (2) ) ;
trace4, 1;
trace4, 2;
print;
.end
Après compilation de ce programme, le résultat
qu'on a obtenu est :
aa = 64 (kp') (k'p)
La vitesse de désintégration devient :
f d3p'
G2 d3k d3k'
F
F = 2Ek' ä(p - p' - k - k')
(kp')(k'p)
ð5E p 2Ep' 2Ek
Il faut intégrer! (de manière intelligente!). Nous
calculons F dans le référentiel propre du muon, c-à-d p =
(~O, im,). La durée de vie ô, = ~ dans ce
référentiel.
Dans un autre référentiel où le muon a une
vitesse ~v, sa durée de vie sera ô~v =ôu
q
1- v2 c2 (dilatation du temps).
On a : p~ = Ô'
|
? ???
???
|
E p = m,
k'p = -m,Ek' = -m,|~k'|
(~k' pour øíe)
kp' = k(p-k-k') = -Ekm, +m2 e
-kk'
ä(p - p' - k - k')
=ä(~v' + k~ +
~k')ä(m, - Ep' - Ek - Ek')
|
Intégrons par rapport à d3 p'.
(~p' impulsion deí, final)
Cela revient à éliminer
ä(~p' + k~ + ~k')
et faire les remplacements : ~p'-? -(~k+
~k' ; donc Ep' -? |~k +
~k'|
on a:
f d3k
G2 d3k' 1
F
F = m,|~k'|(-m2 e
+m,Ek+~k~k'-EkEk')ä(m,-|~k+
~k'|-Ek-Ek')
ð5Ep 2Ek 2Ek' 2|~k +
~k'|
~k|| ~k'| cosè.
Ce que nous devons intégrer ne dépend que de Ek' =
|~k'|, de |~k|, et
~k~k' = |
La fonction de Dirac ne contribue que si son argument est nul.
Comme son argument dépend de | ~k|, |
~k'| et cos è = z, alors certaines limites seront
imposées à|~k'| et|~k| qui
normalement vont de O à l'infini. Voyons comment cela fonctionne:
Physiquement, les énergies, Ek et Ek' ne peuvent
dépasser m,, sinon nous allons faire intégration sur d3k'.
On écrit d3k' =
|~k'|2d|~k'| sin
èdèdö; è est mesurée par rapport à
~k' [la direction de k~ sera appelée l'axe des
z].
L'intégration sur dö donne 2ð. On fixe |
|
~k'| et on intègre sur R 2ð
0dè sin è.... La fonction
|
de Dirac nous sera utile pour faire cette intégration. On
écrit :ä(mu - Ek - Ek' - |~k +
~k'|) = ä(f(z)) avec z = cos è ?> R
2ð
0dè sin è... = R 1 -1dz....
Nous devons résoudre f(z) = 0;
ä(z - z0)
et utiliser ä(f(z)) = |f'(Z)| ; (z0 solution)
qf(z)=mu -Ek- |k'| -
~k2 + ~k'2 +
2|~k||~k'|z = 0
(mu - Ek - |~k'|)2
= ~k2 + ~k'2 +
~k~k'z
~k'|)2-~k2-~k'2
2|
~k||
z = (mu-Ek-|
~k'| = z0
On a aussi f'(z) = -|
vmu-Ek -|
~k'| |f'(z0)| =
~k||~k'|
|
mu
-Ek-|~k'| (le dominateur est =6 de 0 )
~k||
~k'|
Remarquons que z varie de -1 à +1. Donc toute valeur de
z0 tel que : |z0| > 1 ne donne aucune contribution. Ceci limite les valeurs
de|~k| et|~k'| possibles à:
~~ = 1 (en d'autre termes, z0 = cos è et on n'accepte que
| cos è| ? 1)
~~
~k'|)2-~k2-~k'2
(mu-Ek-|
~k||~k'|
2|
Ceci définit une région d'intégration pour
les variables |~k| et|~k'|. Nous appelons
cette région ~. On a donc:
1
Z
G2 d3k
|~k'|2d|~k'|
F
~ = ð5m u 2Ek 2Ek'
Ù
2|~k+ ~k'| z }|
{ 1
2(m u -Ek - Ek')mu|
~k'|
×(muEk -m2 e - EkEk' +|~k||~k'|z0)
(mu - Ek - Ek')
|~k||~k'| | {z
-I
1
|f'(z0)|
On remplace z0 :
|-. k||-. k'|z0 = (mu - Ek -
Ek')2 - ~k2 - ~k'2 2
On utilise Ek' = | ~k'|, et on simplifie :
L'avant dernière parenthèse se réduit à:
(
m2 u
2
mu| ~k'|)
m2 e
2
f
G2 d3k
|~k'|d|~k'|
(m2
F 2 - m2
u
~ = ð5 (2ð) 2 -
mu|~k'|)
e
2Ek 4|~k|
Ù
tel que :
f f
d3k...
=|~k2|d|~k|(4ð)...
G2F
i = ð5
|
f
(8ð)2 d|-.
k|d|-.k'||~k| |
8 Ek
Ù
|
~k'|(
|
m2 u 2
|
m2 e 2
|
mu|
|
~k'|)
|
Il nous reste à préciser cette région pour
définir les bornes d'intégration sur |~k|
et|~k'|.
VNote : Ek = ~k2 +
m2 e.
~ est défini par : |z0| = 1
-2| ~k|| ~k'| = (mu
- Ek - | ~k'|)2 - ~k2 -
~k'2 =2|~k||~k'|
(|~k| - | ~k'|)2 =
(m u - Ek - |~k'|)2 = (|~k| +
|~k'|)2
On utilise deux fois : a2 - b2 = (a - b)(a
+ b)
(mu - Ek+ |~k|)(mu - Ek- | et
(mu - Ek - | ~k|)(mu - Ek +
|
~k| - 2|~k'|) = 0
~k| - 2|~k'|) = 0
? ?
?
La première in~galité (mu - Ek +
|~k|)(mu - Ek - |~k| -
2|~k'|) = O n'est vrai que si l'un est positif et l'autre
négatif. Le premier terme est plus grand que le 2eme, donc
:
{
mu - Ek + |~k| = O (1)
mu - Ek - |~k| -
2|~k'| = O (2)
La deuxième inégalité (mu - Ek -
|~k|)(mu - Ek +|~k| -
2|~k'|) = O n'est vrai que si
les deux positifs, car le premier terme (mu - Ek -
|~k|) ne peut être négatif! (sinon il y a contradiction
avec l'équation (1) ci-dessus).
Donc:
(3)
mu - Ek + |~k| -
2|~k'| = 0 (4)
{mu - Ek - |~k| = 0
Résultat :
| k| et | k'| sont positifs et vérifient (2),
(3) et (4).
? ?????????
?????????
V- {z -,
=A
0 = | k| =
mL - Ek - | k|
k'| = mL - Ek +| k|
2 2
2mL V- {z }
=C
m2 L - m2 e
= |
V- {z -,
=B
(l'équation (1) découle maintenant de (3) et est
donc superflue).
(2), (3) et (4) ?
On intégre /| k'| :
Z B
A
|
( )
| k'|(m2 L - m2 L - m2
d| k'| e e
) - mL| k'|2 = m2 (A2 -
B2) - mL (B3 - A3)
2 4 3
|
)2 + | k|2
k| ((mL - Ek ) - mL
12 | k|[3(m L - Ek
m2 L - m2 e
4 |
=
Z
G2 F d| k||
= F = ð3
|
k|2 (m2 L - m2 e (mL - Ek ) - m L
[3(m L - Ek )2 + | k|2]) Ek 4 12
|
0 = | k| =
q
m2 L - m2 e
C = ; Ek = k2 + m2
2mL
m2 L - m2 e
2mL
est équivalent à: me = Ek = m2
u+m2
2mu .
e
De plus | k|d| k| EkdEk (changement de variable car E2 k =
k2 + m2 e). En posant | k| = me; Ek
= mevx2 + 1
d| k| = medx; x : 0 m2 u-m2
2mume ;
e
On obtient :
GF me
F=
Zð3 0
m2 u-m2 e 2mume
~ m2 ~
x2 L - m2 x2 + 1) - mL (3mL - me v
e (mL - me v x2 + 1)2 - mL
dx vx2 + 1 12 x2
4 12
L m5 ~
G2 - m8
F L
F = 192 - m3 24 + mLm 4
Lm2 ) + m6
e e
8 ln(mL
e e
ð3 me 24m L 192m3 L
G2F
i = ð3
|
m5 u
192
|
? l
)4 ln (m u ) + 8( me
? 1 e
-8( me )2 + 24( me )6 - m8
]
|{z} mu mu me m u m4 u
~
C'est le terme dominant car : 8( me )2 ?2
× 10-4
mu
|
Le résultat est identique à celui de [2]. Remarque
:
et ln(x + vx2 + 1). La probabilité de trouver
le bon résultat est nulle si on fait ce calcul
àL'intégrale peut se faire à la main. La
primitive s'exprime en fonction de xn, vx2 + 1
la main. Nous avons fait ce calcul en utilisant le logiciel
MAXIMA (libre!). Le code est :
f(x) :=integrate(
me^2 *
x ^2/sqrt (x^21)+*
(
(mu^2-me^2)/4 * ( mu-me *sqrt(x^21))+
- mu/12 * ( 3 * (mu-me *sqrt(x^21))2 + +
me^2 *x^2 )
)
, x) ;
f(x);
subst ( asinh(x) = log(mu/me) , % ) ;
subst ( sqrt(x^21)=(mu2++ me^2)/2/mu/me , % ); subst (
x = (mu^2 me^2)/2/mu/me , %); expand(%);
Chapitre 3
La théorie des Bosons Vectoriels
massifs
Les calculs aux ordres supérieurs, que ce soit la
théorie de Fermi, ou la théorie V-A divergent. Des
infinités apparaissent et il n'y a aucun moyen de les faire
disparaître, contrairement aux théories dites renormalisables
(dans une théorie renormalisable, on rencontre des infinités,
mais ces dernières peuvent être absorbées dans les
paramètres de la théorie, rendant la théorie finie).
Pour éliminer ces problèmes, Weinberg et
Galaschow ont ré-interprété les calculs en introduisant
l'idée des particules messagères de spin 1 véhiculant les
interactions faibles par une simple comparaison aux interactions
électromagnétiques. La nouvelle forme du Lagrangien d'interaction
faible sera similaire à celle de l'interaction
électromagnétique, en remplaçant la charge
électrique »q» par la constante de couplage
»gw», et le champ Au(x) par les champs
Wu(x). Ces particules messagères sont massives.
Restant dans le cadre de la désintégration
muonique, le Lagrangien sera sous la forme: Lw =i gw u +
C.C]
v2 [øeãu (1 +
ã5)
2 øíeW u - + øíuãu
(1 + ã5)
2 øuW +
Où: C.C veut dire complexe conjugué.
Les équations quantiques pour les champs libres
W#177;, dans la jauge de Lorentz, sont (ce sont les équations
de Proca pour une particule massive, de spin 1) :
~
(?2 - Mw)W u #177; = 0, -? (*)
?uWu#177;= O, -? (**) La solution
générale de l'équation (*)(ressemble à
l'équation de Klein-Gordon) est :
XW u - =
k~
|
au ~k? k + cu+
k~ ?* k~
|
Tel que le WL vérifie
{ kLaL k~ = 0, ? 3 a indépendants ;
?LWL = 0 kLcL+
k~= O, ? 3 c indépendants.
On pose:
L ? oùå vérifient :åLkL = O
~ki
et les a-ki(i=1?3) sont des opérateurs
arbitraires. De même pour
3
cL+ k~
|
=
|
X i=1
|
c+ ~kiå
|
~ki L
|
Il y a plusieurs choix pour å L tel que
å
~ki
|
L kL = O. On va se mettre dans le cas où ils
sont
~ki
|
choisis pour être vecteurs propres de S~
|
k~ |~k|
|
avec valeurs propres
|
? ?
?
|
+1, i=1; -1, i=2; O, i=3.
|
Lorsque ~k//(oz) :
åL = (1,i,O,0).
~k1
åL = (1, -i, 0,0).
~k2
E i|~k|
åL = ( 0, 0,
~k3 M , ).
Mw
Pourk~ arbitraire, leså~ki L sont
obtenus par une rotation adéquate (comme dans le cas du photon).
Remarque :
Le photon n'a pas de masse, il a deux polarisations mais par
contre les bosons vectoriels sont massifs avec trois polarisations.
Ce qui apparaît dans les calculs est :
3
X i=1
åL å
~ki
.
~ki kLkí
í = ä Lí + M2 w
Finalement les champs W - auront la forme suivante :
XW u - =
~ki
|
a~kiå
|
u ?~k + cu+ ~ki ~ki å
|
í ?*
~ki
k~
|
Avec comme interpretation desa~ki, c~ki :
ak,i : opérateur d'annihilation de la particule W -.
c+ k,i : opérateur de création de la particule
W+.
ck,i : opérateur d'annihilation de la particule
W+.
a+ k,i : opérateur de création de la particule W
-.
Les opérateurs de céation et d'annihilation
obéissent aux relations de commutations suivantes:
[ ak,i, ak',i'] = [c+ k,i, c+ k',i' ] =
0 [ ak,i, c+ k',i'] = [ ck,i, a+ k',i'] = 0 [ak,i,a+ k',i'] = [ck,i,
c+ k',i'] = äk,k'äi,i'
On définit les états initial et final de la
désintégration du muon comme la partie précédente
:
|i) =bu+
ps |0)
hf| = h0|díe
k'ó'be
kóbíu
p's'
Dans cette section, nous allons faire le calcul au
deuxième ordre, c'est-à-dire : [ J +8 J +8 ]
HId4x - 1
S = T 1 - i HI(x)HI(y)d4xd4y
2!
-8 -8
d'où: Sfi = (f|S|i)
R +8
Sfi = h0|díe
k'ó'be
kóbíu
p's'T[1 - i R +8
-8 HId4x - 1 -8 HI(x)HI(y)d4xd4y]bu+
ps |0)
2!
J +8
Sfi = (O|díe
k'ó'be
kóbíu
p's' T[ - 1 HI(x)HI(y)d4xd4y]bu+
ps |O)
2!
J +8
-8
= 'O| díe
k'ó' be kó bíu
p's' T[ - 1 : HI(x) :: HI(y) : d4xd4y] bu+
ps | O)
2! -8
+8
fi=
4 k
S -1 (0|dM 'b
ó k p
e
óbus'd4xd4y T [g
2 : {(øe (x)ãu (1 +
ã5)øíe
(x))Wu-(x)
-8
+(øíu(x)ãu(1 +
ã5)øu(x))Wu+ (x) +
C.C} :
×gw
2
: {(øe(y)ãí (1 +
ã5)øíe)Wí-
(y) +(øíu(y)ãí(1+
ã5)øu(y))Wí+(y)
+ C.C} : ] b;',:|0)
On développe ce terme, on trouve :
--96,
2 f-Foo
Sfi=--
(0|be bíu
k'ó' kó p' s'
T [ : (øe (x)ãu (1 +
ã5)øíe (x)Wu-
(x))(øe (y)ãí (1 +
ã5)øíe
Wí- (y)) : |.z}
(A)
+ : ((øe(x)ãu(1 +
ã5)øíe)Wu-(x))(øíu(y)ãí(1
+
ã5)øu(y)Wí+(y))
: | {z }
(B)
+ : ~øíu(x)ãu(1+
ã5)øu(x)Wu+ (x))
(øe (y)ãí (1 +
ã5)øíe
Wí- (y)) :
|..(%)
+ : ~øíu(x)ãu(1
+ã5)øu(x)Wu +
(x))øíu(y)ãí (1 +
ã5)øu(y)Wí+
(y)) : |"(r)
] × d4xd4y
bu+ps|0)
Plus des termes qui donnent zéro.
En tenant compte des relations de commutation et
d'anti-commutation suivantes : [Wí#177;(x),
b+] = [Wí#177; (x) , b] =
[Wí#177; (x) , d] =
[Wí#177; (x) , d+] = 0
{ø(x),bkó} = ?*kukó
bkó øk = -øk bkó +
?*kukó
{dk''ó'',øk''}= ?*
k''vk''ó'' dk''
ó'' øk'' = -øk''
dk'' ó'' + ?* k''vk''
ó''
{ø(x),b+ps} = ?(x) ups ø(x)
b+ps = -b+ psøp + ?p ups
On trouve que le premier terme (A) et le quatrième
terme (D) de la dernière relation de Sfi sont nuls, à cause de
l'existence des opérateurs b+ et b respectivement, qui
commutent avec tous les champs de ces deux termes jusqu'à ce qu'ils
agissent sur (0| et |0) respectivement, pour donner zéro. Donc, il nous
reste que deux termes qui ne sont pas nuls ; le deuxième (B) et le
troisième (C), qui sont égaux d'après la définition
du produit chronologique T. Nous allons les simplifier en commençant par
le deuxième terme (B):
En utilisant le théorème de Wick, T(B)
s'écrit facilement comme un produit de contractions, qui sont soit des
anticommutateurs pour les fermions, soit un propagateur WW.
Le propagateur bosonique sera :
× e-iq(x-y)
(0|T[Wu-(x)Wí+(y)1|0)
= Wu-(x)Wí+(y) ×
è(x0 - y0) +
Wí+(y)Wu-(x) ×
è(y0 - x0) Zd4q äuí +
qlli£dt
(0|W u -(x)Wí+(y) |0)
=
i(2ð)4 q2 + M2W
- io
En effet :
16 -8
Sfi 2gW2 f+8 d4xd4y [ (?: (x)uî(ãu
(1 + ã5)?íe (x)vp )(?*(y)upY (1
+ ã5)?u (y)u;, )1
+8 ä
quqí
× 1
d4q uí MZ iq(x - y)
J.
i(2ð)4 -8 q2 io
e
e (+8 [ r8 +8
d4q d4xei(q-k-k')
d4yei(p-q-p')
v
S i 1 fi 8(2ð)4
,V2Ep2Ep'2Ek2Ek'V4 L8
-00 -
8
(uîjãu(1 +
ã5)víek'uíi£p'ãí(1
+ ã5)/e) ×
|
+ quqí uí 1
M2w
q2 +M2w -io
|
1 +8
Sfz 8(2ð)4 .
=Wd4q [(2ð)4ä(q - k -
k') (2ð)4ä(p' - q -
p') ,V2Ep2Ep'2Ek2Ek'V4
f8
(ue+
ã5)víek'up'ãí(1
+ ã5)u4;) ×
|
+ quqí uí 1
M2w
q2 +M2w -io
|
)upp)í
äuí
Sfi ieW (2704 ' '
8(p - p - k - k) (ueku (1 +
ã5)víek'uíi£p'ãí
(1 + ã5)u;,,) ×
Mw22 8 ,V2 Ep 2Ep'2 Ek 2
Ek'V4p-p+ MI2D - io
Comme les composantes des impulsions p et p' sont
négligeables devant la masse de W, c'est-à-dire : MW » p,
p'.
Donc ils seront négligées dans notre cas
non-relativiste :
äuí M2W .
qi£q'
uí M2 W q2 Ml247 io ~
Finalement nous obtenons :
ig2 (2ð)4ä4(p -
p' - k - k') [ue ]
W
Sfi = kóãu(1 +
ã5)víe
p's'ãu(1 +
ã5)ups
8M2 /2Ep2Ep'2Ek2Ek' k'ó'uíu
W
Diagrammatiquement, nous avons:
Fig. 2 : La désintégration du muon via
échange de boson vectoriel
On voit que ce résultat ressemble bien à ce
celui de la théorie de V-A sauf les constantes de coulage qui les
différent. On est retombé sur la même trace de la
méthode précédente, donc sans refaire le calcul, on prend
directement le résultat trouvé et l'injecter ici. Mais avant de
procéder à cette étape on compare les deux
résultats pour extraire les deux constantes de couplage par la relation
suivante :
|
GF
|
g2 W
|
tel que :
|
v2
|
8M2 W
|
GF : est la constante de couplage de Fermi.
gW: est la constante de couplage de la méthode des bosons
vectoriels. MW: est la masse du boson mis en jeu dans l'interaction.
Nous avons illustrer dans cette section la
nécessité d'introduire les bosons vectoriels massifs pour le
processus de la désintégration du muon. C'est -à-dire que
le muon se désintègre en un neutrino muonique plus un boson
massif, possédant une durée de vie extrêmement petite, qui
à son tour va donner un électron et un neutrino
électronique. La particule d'échange (W) a une impulsion p' et
une énergie E~p, mais E2 p~=6 ~p2 + M2 W . Nous
disons que cette particule est virtuelle.
Cette interprétation est valable même au niveau des
particules composées de quarks, où dans ces cas, c'est les quarks
qui interagissent. Prenons l'exemple qu'on a déjà traité
àla section (I), la désintégration du neutron.
Le neutron est composé de trois quarks (udd),
lors de la désintégration un quark down (d)
change de saveur pour devenir un quark up (u), en émettant un boson W
qui immédiatement donne un couple de fermions (électron et un
neutrino électronique). Mais les deux autre quarks n'interagissent pas,
ce qui nous permet d'avoir à la fin trois quarks (uud), qui est la
structure du proton en quarks.
Conclusion
En conclusion, nous avons développé dans ce
travail un point de vue théorique, qui n'est pas éloigné
de l'expérience. Cependant de nombreuses hypothèses jalonnent
notre parcours dont certaines sont sous-entendues par nos connaissances
expérimentales. Bien évidemment, seule l'expérience nous
permet de juger l'efficacité et justesse d'une théorie et d'un
modèle. Mais il faut cependant savoir s'affranchir de ces connaissances
pour pouvoir mieux comprendre le mécanisme des
éléments.
Vu le rôle et l'intérêt des interactions
faibles dans notre vie quotidienne, ou le rôle qu'elles jouent pour
expliquer plusieurs phénomènes physiques en commençant par
la théorie de création de l'univers jusqu'à l'explication
de la stabilité des noyaux atomiques, plusieurs physiciens ont
continué à travailler là-dessus. Donc, notre travail
consiste à expliquer quelques processus d'interaction à savoir la
désintégration du neutron et celle du muon.
Nous avons commencé par la théorie de Fermi
à quatre points, pour la désintégration du neutron,
là où nous avons montré les problèmes de cette
théorie pour le calcul de la matrice de diffusion aux ordres
supérieurs. Ensuite,nous avons présenté la manière
que Fermi a amélioré sa théorie en considérant que
les interactions comme des interactions vectorielles et axiales. Cette
dernière est connue sous la théorie V-A. Et comme ces deux
théories sont non-renormalisables, car elles génèrent des
infinités que nous pouvons pas éliminer.
Vu la similitude entre l'interaction
électromagnétique et l'interaction faible, on a introduit des
particules messagères lors de l'interaction faible qui sont plus
massives. L'introduction de ces particules messagères dans l'interaction
faible permis d'enlever les ambiguïtés et les problèmes des
premières théories proposées au début, à
savoir la théorie à quatre points et V-A. Mais les
résultats de la théorie des bosons vectoriels, lors du
développement au deuxième ordre (cas de faibles énergies),
coïncident avec ceux de la théorie de Fermi, mais ce n'est pas le
cas aux ordres supérieurs. Ce qui a permis de relier les deux constantes
de couplage.
La théorie de l'interaction faible est assez
complète et bien comprise de nos jours. Elle permet en plus de
décrire correctement les processus suivants :
? ??????
??????
W - -* e - + íe W+ -* e+ +
íe W + -* d + u W+ -* u+ + íu
...
Et beaucoup d'autres que nous n'allons pas énumérer
(voir [2]).
Faute de temps, nous n'avons pu introduire les vecteurs
Z0 (non chargés) qui se coupleraient de la même
manière que les W mais avec des courants neutres (ex :
Zuøeãu(a +
bã5)øe)
Bibliographie
[1] T.Van Ritbergen, R.Stuart, Phys. Lett. B437, 201(1998);
Phys. Rev. Lett. 82, 488(1999).
[2] M. Veltman : Diagrammatica-The Path to Feymman Rules;
University of Michigan.
[3] HandBook of Physics Eddited by : E. U. Condon, Ph. D and
Hough Odishaw; Second Edition.
[4] Cours et TD de Monsieur Adel Kassa; Théorie Classique
des Champs et Théorie Quantique des Champs; Université de
Béjaia.
[5] An Introduction to Quantum Field Theory : Michael E.
Peskin,Stanford Linear Accelerator Center; Daniel V. Schroeder, Weber State
Univesity.
[6] Notes du cours du Professeur Mikhail Shaposhnikov, Sven
Bachmann, été 2005 : Champs Quantiques Relativistes; Ecole
Polytechnique Fédérale de Lausanne, Laboratoire de Physique des
Particules et de Cosmologie.
[7] José Leite Lopes, Menbre de l'Acadimia Brasileira de
Ciências : Article sur l'Unification des forces en Physique; Avril
2000.
[8] S. F. Novaes, Instuto de F~~sica Te~orica, Universidade
Estadual Paulista; Article : An introduction of Standar Model, Jan 2000.
[9] Les particules élementaires, collection :
Bibliothèque por la science Diffusion Belin(page 180)
[10] http ://
pdg.lbl.gov, site internet de partcules
data book.
[11]
www.wikipedia.com
|