Université Hassan II :
Faculté des sciences juridiques et
économiques de
Mohammedia
Option : Droit public
(section française)
Rapport de fin d'étude du cycle de la
licence :
Thème : Les Etats-Unis
dans le champ des relations
Internationales de l'après
guerre froide : le statut
de la superpuissance
( ?)
Préparé par :
Abdessalam Saad Jaldi
Encadré par :
Professeur Abderrazek Elasser
Grand
remerciement :
Je dédie ce mémoire de fin d'étude
à :
1)- ma famille : mes parents, mes grands parents,
mon frère, ma soeur, ma tante Zoubbida, mon oncle Khalid, mon oncle
Jamal, mon oncle Najib, ainsi qu'à mes cousines Asmae et Oumaema.
2)- mes professeurs : c'est à monsieur
Abderrazek Elasser, mon encadrant et mon professeur des Relations
internationales et de la
Sociologie politique, que ce mémoire a vu le jour.
Durant des mois, il m'a apporté son soutien intellectuel et son savoir
faire, exprimés au niveau de ses recommandations et ses conseils
éclairés qui m'ont redonné à chaque fois
l'inspiration nécessaire d'achever ce travail. C'est la raison pour
laquelle je lui exprime ma gratitude pour toutes ses contributions.
D'un autre coté, j'ai eu la chance d'avoir connu de
très bons professeurs, qui m'ont fait pleinement profiter de leurs
compétences, ils m'ont prodigué des conseils et m'ont fait des
remarques de tout genre, il s'agit ici des professeurs (Nachet, Benmaklouf,
Chadi, Mouhtadi, Naciri...) et dont je ne saurai comment les remercier de tout
ce qu'ils ont fait pour moi.
3)- Tout ceux qui ont participé de près ou de
loin : C'est aussi le moment pour moi de remercier mes condisciples,
ainsi que mes amis de la filière de Droit Privé (Section
française) et de la filière des Sciences économiques.
Je remercie finalement tous ceux dont j'ai du malheureusement
taire les noms, mais qui m'ont été d'une grande utilité,
je suis conscient que ces simples lignes ne suffiront pas pour exprimer ma
totale gratitude, mais en lisant le travail, sachez qu'il est aussi de votre
oeuvre. Pour vous, je vous dédie ceci:
The formation is not that the cruising of the world as friend
of other cross the seas, they continue to live each one in the Cerf, because
they must be present, those which work and seek omnipresent, the friendship and
the formation are in the best direction, always present, almost immortal.
(William Penn)
Plan du rapport de fin
d'étude:
Introduction:
Chapitre I: L'héritage de la
guerre froide :
Section A : La constitution de
deux blocs :
Section B : L'évolution de
la guerre froide et les conflits localisés :
Section C : L'échec du
marxisme-léninisme et la fin de la guerre
Froide :
Chapitre II :
L'évolution du discours politique américain :
Section A : Les fondements du
discours politique américain :
Section B : Le néo
discours politique américain moderne :
Section C : Le discours politique
américain contemporain :
Chapitre III : Les Etats Unis
après la guerre froide:
Section A : La mutation de
l'unique puissance américaine :
Section B : La mutation de la
superpuissance américaine :
Section C : Les limite de la
superpuissance américaine :
Introduction
générale :
Au cours de la fin du 20ème siècle,
les Etats-Unis se sont vus appeler au secours mondial, comme s'ils avaient
reçu la mission de régler les litiges et les contentieux
internationaux. Ils sont partout dans la scène internationale, presque
omniprésents, et contribuent dans l'évolution contemporaine des
relations internationales, comme signe de passage de l'unique puissance
mondiale, triomphante dans la guerre froide, vers le stade de la
superpuissance.
De ces trois termes : (Etats-Unis, Relations
internationales, Superpuissance), on tisse les trois grands
éléments clés de ce projet de recherche. Les relations
internationales sont une discipline scientifique et autonome, ayant pour objet
essentiel l'étude de la nature des rapports et des relations entre les
différents Etats (politique, économique, militaire,
sécuritaire,...), à travers l'étude du rôle et de
l'impact des différents acteurs du jeu international (Etats,
organisations internationales, firmes et sociétés
transnationales, la personne humaine...). En effet, les relations
internationales sont nées depuis la nuit des temps, à partir de
l'apparition des cités et des empires à l'age grec et romain,
mais le terme (relations internationales) n'a été utilisé
pour la première fois que durant la conclusion du pacte de Westphalie en
1648, qui avait contribué à la naissance et l'émergence
des Etats nations, basées sur la mise en avant du processus de la
souveraineté, comme signe de l'émanation de
l'institutionnalisation dans les relations politico- diplomatiques entre les
Etats de la période, puisque il s'agissait de la reconnaissance
légitime des autres empires et Etats. En contrepartie, les relations
internationales sont perçues par l'étude et l'analyse des
concepts qui forment le milieu international (la paix, la
sécurité, la guerre, le pouvoir, l'unilatéralisme,..),Ce
qui avait ouvert la voie devant la consécration des différentes
théories et doctrines des relations internationales (le réalisme,
le constructivisme, l'idéalisme, le transnationalisme...) qui oeuvrent
pour la compréhension logique des différents enjeux politiques,
diplomatiques, économiques...que structurent le système
international contemporain.
La superpuissance est à la fois un concept et un
processus qui évoque le monopole dont détient un Etat sur le
système international, cela veut dire sa capacité d'influencer
sur les événements mondiaux. Alice Miller, le
célèbre politologue connu pour ses écrits sur la
sécurité internationale, avait défini la superpuissance
comme étant (la capacité d'un état de projeter le pouvoir
dominant, dans plus d'une région du globe à un temps)1(*), Lyman Michel avait parlé
que la superpuissance est comme (les événements de nature
économique, politique et militaire et aussi culturelle qui forgent la
force ultime d'un Etat par rapport aux autres)2, Richard Nonel quant
à lui avait défini la notion de la superpuissance comme
étant (un terme utilisé pour signifier une communauté
politique qui occupe une taille continentale territoriale, dispose d'une
population
Importante, et bénéficie d'un gré
élevé de nom dépendance par rapports aux autres
Etats) 3. Sur le plan conceptuelle la superpuissance
représente un phénomène multidimensionnel difficile
à appréhender avec exactitude, car un Etat peut être
superpuissant dans un domaine, et faible dans un autre domaine, de telle sorte
que les générateurs de la superpuissance peuvent être
trempeurs (URSS qui était une superpuissance politico-militaire et
nucléaire, mais comblée par un déficit économique
flagrant qui n'allait pas tarder à se transformer en cause directe
derrière sa disparition en 1991). C'est la raison pour laquelle Michel
Forteman, s'appuyait sur la mise en place d'une perspective
multidimensionnelle, comparative et à long terme, puisque la
superpuissance d'un pays se conjugue en fonction de la durée, et en
fonction du contexte ou il évolue.
Ainsi, la manifestation de la superpuissance
américaine, ne pourra être observer que durant la fin de la guerre
froide, dans le cadre de la perception du processus de l'unique puissance
mondiale, qui n'est que la traduction politico-stratégique de la
doctrine du nouvel ordre mondial, annoncée par le président
américain George Bush le 11 Mars 1991 (les Etats-Unis sont
appelés à conduire le monde hors du ténèbre et du
chao de la dictature vers la promesse de nos jours meilleurs) 4. Un
tel discours exprime la volonté américaine de gérer
unilatéralement et individuellement un environnement international
complexe, en particulier avec les événements du 11 Septembre
2001, durant lequel la superpuissance mondiale a été
attaquée pour la première de son histoire sur son territoire, cet
événement a été précédé par
l'arrivée au White House d'une administration conservatrice, qui
proclama l'existence des Rogues States ( les Etats voyous ou l'axe du mal) qui
diffusent des idées antiaméricaines et antioccidentales, et
apportent leurs concours pour des mouvements terroristes, capable de remettre
en cause l'ordre international tracé par Washington, et d'affaiblir son
impact ainsi que sa puissance. Mais cette guerre qui a été
lancé sur le terrorisme cache d'autres intérêts de
Washington , le cas de diffuser le bouclier d'antimissile en Europe pour
encercler la Russie et la Chine, ou l'usage aux guerres préventives
dans certains pays qui disposent d'une réserve pétrolière
très importante (Irak, Afghanistan) sous prétexte de disloquer
les régimes terroristes et inculquer une culture des droits de l'homme,
pour des fins qui s'acheminent vers le maintien de la superpuissance des
Etats-Unis. Voila comment Washington essaye via le consensus de
l'humanité pour la démocratie, bâtir un ordre mondial
propre à ses intérêts, ses caprices et ses besoins.
En effet, la pénétration de la notion de la
superpuissance dans le domaine de la politique internationale et de la
géopolitique internationale remonte à la fin de la seconde guerre
mondiale, lorsque deux empires ont pris le commandement de leurs zones, dans
un contexte international, appelé par les politologues et les historiens
des relations internationales (la guerre froide). Celle ci n'est le signe de la
division du monde entre deux blocs hostiles et contradictoires, et dont
Washington commandait le bloc occidental et Moscou le bloc communiste, les deux
Etats disposaient de la bombe nucléaire, et par conséquent le
règne du processus de l'équilibre de la terreur, qui avaient
incité les deux états, à éviter une confrontation
directe susceptible d'aboutir à un désastre humain, d'où
les conflits localisés dans les pays du Tiers monde ont
été le théâtre de la confrontation entre les deux
puissances.
La chute du mur de Berlin de 1989 représente la
locomotive de la disparition du bloc socialise en 1991, et par le triomphe de
la démocratie occidentale, ainsi, les Etats Unis s'étaient
trouvés comme seule puissance mondiale, capable d'entreprendre des
actions de façon unilatérale, de jouer le rôle du gendarme
du monde.
Aussi, on constate l'importance de ce sujet dans la
compréhension de l'évolution contemporaine des relations
internationales, et de la détermination du statut du leadership
américain qui exprime et manifeste sa prédominance et sa
superpuissance. Les Etats-Unis sont omniprésents sur la scène
internationale, les dépenses de leurs défenses atteignent 275
milliards de dollar, le Pentagone détient 47 pour cent des armes
nucléaires opérationnelles et déploie plus de la
moitié de la puissance navale. Ils maîtrisent les grandes
institutions internationales, et demeurent le membre le plus fort du conseil de
sécurité, investit environ 30 pour cent de son budget en faveur
des opérations de maintien de la paix, ils sont aussi le groupe de
nation le plus riche qui pilote l'économie mondiale, disposent d'une
quotte de part de 17,78 au fond monétaire international, le
président de la banque mondial est toujours un américain,
l'industrie américaine est très forte, et l'impact de ses firmes
multinationales est évidentes (Coca cola, MC Dold's, Microsoft,
Gillet...), la diffusion de la culture américaine est bien
observée, de telle sorte qu'on assiste aujourd'hui à la
consécration d'une culture américanisée...
Ainsi, toutes les caractéristiques du leadership sont
manifestés, reste à savoir si les Etats Unis sont
réellement une superpuissance, cela veut dire leurs capacités de
gérer à eux seules le système international librement et
sans complication et problèmes, ainsi, une question importante s'impose,
les Etats-Unis disposent elles des destinées du système
internationale ? Répondre à cette question exige
une étude et analyse attentive sur l'héritage de la guerre froide
(chapitre I) l'évolution du discours politique américain
(chapitre II) et Les Etats-Unis après la fin de la guerre froide
(chapitre III).
Chapitre I : L'héritage de la guerre
froide :
Section A : La naissance des deux blocs :
La fin de l'année
1946, a été caractérisée par des tensions
croissantes dans les rapports entre Washington et Moscou. La question de
l'Allemagne, de l'Autriche, de la Grèce, la rapide démobilisation
militaire américaine suivie par une rapide démobilisation des
armées soviétiques a déclenché une
atmosphère d'incertitude et accroître la méfiance
réciproque entre les deux blocs. En Février 1947, le
président américain Harry Truman allait exposer devant le
congrès américain, sa doctrine sur la politique
étrangère, dans un contexte internationale grave (la Grèce
qui était en proie d'une guerre civile, l'arrivée des
régimes communistes en Europe centrale) qui exigé une
intervention américaine directe en Europe sous forme d'un plan de
réajustement de l'économie européenne, via l'approbation
du congrès d'une aide financière de 400 milliards de dollar, pour
favoriser l'aide économique des pays de l'Europe Ouest, susceptible de
maîtriser leurs indépendances économiques. D'autre part, le
pentagone s'engagera à fournir des aides militaires pour les
alliés des Etats-Unis, il s'agissait en somme d'une aide qui avait une
profonde signification politique.
Le discours de Truman fut prononcé au moment, ou venait
de s'ouvrir à Moscou, la conférence des ministres des affaires
étrangères des quatre grands alliés de la seconde guerre
mondiale (Etats-Unis, Grande Bretagne, U.R.S.S, France), qui fut très
influencée par les déclarations de Truman, car, les responsables
concernés avaient du mal, dans un tel climat de tension, d'arriver
à un accord sur le statut d'occupation de L'Allemagne. L'échec de
cette conférence a été suivi par la décision du
gouvernement français de révoquer les ministres communistes, dans
le cadre d'une tentative qui visait de s'approcher de plus en plus du camp
occidental. Des semaines après, le secrétaire
général des affaires étrangères américaines
Marshall prononce à l'université de Harvard un discours
très important : (la situation mondiale est très
sérieuse, la deuxième guerre mondial avait laissé des
ruines, de telles sortes que les besoins de l'Europe sont plus grands que ces
capacités de payement, il est nécessaire d'envisager une aide
supplémentaire, qui sera gratuite, pour éviter une dislocation
économique, politique et social très grave)2(*), ici, il est important
d'évoquer les faits essentiels : l'Angleterre comblait dans un
déficit de payement, qui avait atteint 38 milliard de dollar, le manque
du charbon provoquait des coupures électroniques qui entraînaient
les plans de relèvement des activités économiques. En
France, la hausse des prix avait atteint 80 pour cent durant une année,
le cycle des salaires et des prix reprit vite. Dans la fin du discours, Truman
nota que : (si les pays du continent européen continuèrent
de se laisser convaincre de chercher à résoudre les
problèmes économiques d'une Europe comme un but, l'aide des
Etats-Unis serait plus efficace) 3(*)et ajouta (les Etats-Unis feraient tout ce qui lui
étaient nécessaire pour aider le monde à retrouver sa
santé économique, sans laquelle il n'y aura pas de
stabilité politique).3
On comprend ainsi, que les Etats-Unis invitaient les pays de
l'Europe Ouest à dresser le bilan de leurs ressources et
possibilités, afin d'établir une coopération entre eux, en
proposant une construction politique d'ensemble, via des réalisations
concrètes reposant sur la solidarité en vue de piloter la
production européenne, et améliorer les conditions de vie de la
population européenne, pour réaliser une intégration
institutionnelle. Truman évoqua : (l'initiative doit venir de
l'Europe, puisque c'est leurs affaires, qui justifient la détermination
de leurs besoins)4.
La doctrine de Truman et le plan Marshall nous conduit
à la conclusion suivante : les Etats-Unis optaient pour
l'Europe, considérée par les dirigeants du White House Office
comme l'élément décisif de l'équilibre mondial, en
admettant que le réarmement ne devrait pas compromettre les efforts du
relèvement économique assuré par Marshall. Mais
derrière, il y avait d'autres significations de nature
stratégiques et géopolitiques qui expliquaient la position de
Washington sur le dossier européen, car elles devaient chercher à
établir une défense politico-économique solide capable de
stopper la montée en puissance du communisme, qui se diffusait d'une
vitesse rapide en Europe.
La réaction européenne sur le plan Marshall fut
vite accueillie, le Times britannique qualifia cette politique de courageuse et
de constructive, France Presse annonça qu'il s'agissait d'une
idée sympathique. Mais en contrepartie, la réaction de la presse
soviétique était trop nuancée, malgré cela, Moscou
accepta de participer dans la conférence de Paris en Septembre 1947 pour
discuter de l'offre américaine, durant cette conférence, Marshall
essaya de créer un environnement diplomatique favorable au consensus de
l'Europe pour son plan, en s'appuyant sur la réconciliation et la
coopération de toute l'Europe pour son bien commun. Molotov (le ministre
des affaires étrangères soviétiques) s'opposa totalement
au plan Marshall, en estimant d'une part qu'il n'était pas de nature
à satisfaire les immenses besoins de l'Europe, et d'autre part qu'il
violait la souveraineté nationale des pays européens, puisque les
questions du relèvement économique relevaient de la
compétence nationale de états concernés, et ajouta que les
pays de l'Europe Est ont déjà mis en place des programmes de
relèvement économique. En effet, l'attitude de Moscou à
l'égard du plan Marshall était très agressive, car
celle-ci, refusait de remettre son influence exclusive sur ses satellites.
Le refus soviétique allait obliger les pays de l'Europe
Ouest à tenir une réunion à Paris, qui se soldera par le
transfert d'un rapport vers Washington, contenant le consentement des pays
signataires de la déclaration de Paris au plan Marshall. Sur le plan
politique, l'élément le plus important est la réaction
immédiate, 4(*)brutale et violente de U.RS.S à l'égard
du plan Marshall, considéré comme la manifestation de
l'impérialisme américain pour établir sa domination
économique et politique sur l'Europe. Moscou décida de rompre ses
relations politiques et diplomatiques avec les pays signataires de la
déclaration de Paris, en les considérant comme (les valets de
l'impérialisme américain)5 qui cherchent à
satisfaire les désirs de Washington, au détriment des leurs
souverainetés politiques et économiques.
La véritable réaction soviétique à
l'égard du plan Marshall, fut la création du Kominform. Dans le
discours de la constitution, le représentant soviétique
annonça que le monde était divisé entre deux blocs
hostiles : un bloc capitaliste et impérialiste dirigé par
les Etats-Unis, et un autre bloc anticapitaliste et anti-impérialiste,
dirigé par U.RS.S ayant pour objectif de saper l'impérialisme et
de renforcer la démocratie.
Des jours après la constitution du Kominform, des
grèves communistes s'éclatèrent à Paris, ce qui
allait aboutir à la dislocation de la confédération
démocratique des travailleurs, ainsi que le rapatriement de certains
citoyens communistes, sous le prétexte d'aider les grévistes, en
leurs fournissant des aides financières et militaires.
En fin de 1947 s'était tenu à Londres une
conférence qui connu moins de succès que la première
conférence. En effet, les circonstances étaient moins favorable
(constitution du Kominform, dégradation des relations entre Washington
et Moscou...). En conclusion, Marshall ajouta (nous ne pouvons rien faire pour
l'Allemagne, nous devons faire notre possible dans les régions ou notre
intervention est senti).6
Cette déclaration constitua la gage irréfutable
que le monde était bien diviser entre deux blocs hostiles : un bloc
occidental qui croyait aux valeurs du libéralisme politique et
économique, et un bloc communiste qui prévalait
l'idéologie de son existence dans tous les pays ou la lutte des classes
existait, et cela jusqu'au triomphe du prolétariat.
Section B : L'évolution de la guerre froide
et les conflits localisés :
En effet, le terme (guerre
froide) signifie la confrontation politico-idéologique entre deux blocs
hostiles et contradictoires. L'expression a été utilisée
pour la première fois par le journaliste du New York Times (Walter
Lippmanuem). Reymont Arrond quant lui avait défini la guerre froide
comme (étant une guerre limitée dans un espace mondial bipolaire,
ou les deux grands parties du conflit évitaient de se confronter
directement)4(*)Laguerre
froide était surnommé (l'équilibre de la terreur) qui fait
référence au danger que courrait la planète à cause
de la compétition nucléaire entre les deux grands géants
(U.SA. et U.RS.S). Ainsi, on comprend que la guerre froide n'était que
le synonyme de la polarisation du système international, autour de deux
puissances majeurs, et dont le produit des blocs n'était que la
manifestation de la révolution nucléaire qu'avaient connue les
relations internationales.
L'évolution de la guerre froide généra
deux périodes : la première période qui allait
débuter avec la crise de Berlin et s'achèvera avec la
résolution de la question cubaine en 1962, alors que la deuxième
période durera de 1962 jusqu'à la chute du mur de Berlin en
1989.
La première phase de la guerre
froide :
Cette période allait commencé avec
l'échec de la conférence de Londres, il s'agissait d'une
période de tension au cours de laquelle le monde entier a pu craindre le
déclenchement d'une troisième guerre mondiale sous le danger
nucléaire. Il s'agissait d'une période qui reflétait la
dégradation des relations entre les Etats-Unis et l'Union
républicaine socialiste soviétique, perçue dans le cadre
des conflits localisés (le coup de Prague, l'arrivée des
communistes au pouvoir en Chine, la guerre civile en Grèce...), et en
particulier la première crise de Berlin et la crise de la
Corée.
La première crise de Berlin :
Le problème de Berlin s'était
déclenché suite à la décision des trois forces
occupantes de l'ancienne capitale allemande, d'unifier tous les coins de la
ville pour instaurer une nouvelle monnaie. Les soviétiques qui
étaient mécontent de la manière dont les occidentaux
géraient le dossier berlinois, décidèrent de
contrôler militairement toute la ville. Le 1er Juillet 1948,
Berlin fut siégée par l'armée rouge soviétique, les
demandes occidentales faites auprès de Staline n'aboutirent à
rien, celui-ci leurs à infliger la responsabilité de la crise de
Berlin. Malgré cela, les occidentaux acceptèrent l'épreuve
de force, et constituèrent un pont aérien qui allait permettre de
suppléer aux besoins de ravitaillement de la ville. Le refus
soviétique de coopérer avec les américains pour trouver
une solution à la crise obligea Washington de soumettre le dossier de
Berlin devant le conseil de sécurité des nations unis. On se
trouvait dans une situation ou les politologues et les auteurs appelaient la
guerre froide, et on se mettait à parler de la possibilité de
déclenchement d'une troisième guerre mondiale. Lorsque le conseil
de sécurité (après avoir bien étudier le dossier de
Berlin) s'apprêtait à adopter une résolution en faveur des
occidentaux, les soviétiques utilisèrent leurs veto, comme signe
de la fin des efforts de médiation.
Mais après une année du blocus, Moscou constata
l'échec de son opération militaire sur Berlin, ce qui allait
permettre la réouverture des entretiens entre les représentants
soviétiques et américains au sein des nations unis, qui
aboutiront à la levée du blocus et le rétablissement des
relations économiques et commerciales entre les deux zones de Berlin.
Les deux parties se sont mis d'accord sur l'organisation d'une nouvelle
conférence des ministres des affaires étrangères à
Paris, durant laquelle les Etats-Unis ont essayé de convaincre les
soviétiques de la nécessité d'étendre
l'organisation qui était entrain de se fixer à Berlin Ouest vers
son coté Est, mais Moscou refusa, et proposa une initiative basée
sur la proposition d'un projet de traité de paix définitif avec
l'Allemagne par les quatre puissances, comme locomotive du retrait des troupes
d'occupation de l'ensemble du territoire allemand une année après
la ratification du traité, chose que Washington a refusé.
En Juillet 1948, les américains
décidèrent d'approuver la constitution d'une assemblée
constituante à Bonn, qui siégea en automne et en hiver, ainsi que
la constitution d'un gouvernement allemand, qui sera doté d'une
autonomie importante, compatible avec celles des autorités
alliées, leurs permettront d'annuler toutes actes ou décisions
prises par le gouvernement ou le parlement allemand, susceptible de mettre en
jeu la stabilité de l'Allemagne ou de l'Europe. Des mois après,
le conseil parlementaire élabora la li fondamentale (la constitution
allemande) dont le référentiel combinait entre les thèses
centristes et fédérales, et proclama que l'Allemagne Ouest est
une république fédérale composée de 11 landers. Des
élections ont été organisées, et ont fait de Konrad
Adenaour premier chancelier, et Théodore Heusse président de la
république. Dans le coté Est de l'Allemagne, le conseil du peuple
allemand prononça la constitution de la république populaire
allemande, et élira Otto Grotewohl comme président-ministre de la
république populaire allemande. Ainsi, s'acheva la première crise
de Berlin, qui allait être accompagné par le déclenchement
d'une autre nouvelle crise dans un autre coin du monde, à savoir la
crise coréenne.
La crise de la Corée :
Les Etats-Unis et U.R.S.S s'étaient mis d'accord,
après la fin de la deuxième guerre mondiale, de mettre la
Corée, sous le contrôle du Trusteeship (la tutelle internationale)
durant lequel Moscou U.R.S.S occupa le nord de la Corée, tandis que les
Etats-Unis occuperont le sud du pays, ainsi que de fixer la zone de
démarcation des troupes occupantes de la Corée. La
conférence de Moscou avait recommandée aux Etats-Unis et à
U.R.S.S le droit d'entamer des pourparlers et des négociations avec les
chefs des partis politiques et des organismes sociaux coréen pour
créer un gouvernement provisoire qui allait préparer
l'organisation des élections nationales. Le désaccord entre
Washington et Moscou sur la manière d'organisation des élections
coréennes allait laisser la voie ouverte devant la médiation des
Nations Unis, qui décidera la création d'une commission
internationale qui veillera à l'adoption d'une constitution, et
contrôlera l'organisation des élections. La riposte
soviétique se tiendra en gelant sa collaboration avec la commission
internationale, et constitua à Pyong Yong une assemblée de peuple
qui créera un cité exécutif, chargé
d'élaborer une constitution en Corée du nord. Cette riposte
soviétique nuancée allait obliger la commission internationale
à effectuer et établir sa mission, uniquement dans la zone
occupée par les Etats-Unis. Vers la fin de 1949, les forces
américaines et soviétiques quittèrent la Corée,
laissant le pays déchiré entre deux zones hostiles, dans la ligne
de démarcation des troupes d'occupations est redevenu une ligne
frontalière entre les deux Coréees. En 1950, les troupes
communistes de la Corée du nord pénétrèrent sur le
territoire de la Corée du sud, avec le désir de l'annexer
à la zone communiste et d'unifier la Corée, chose qui allait
obligé les Etats-Unis à intervenir, et obliger les troupes de la
Corée du nord de se retirer. L'agression militaire allait contribuer au
déploiement des troupes internationales (commandées par
Washington) dans la zone frontalière, Celle-ci qui était
persuadé que les problèmes politiques étaient liés
aux problèmes militaires, décida d'intervenir militairement en
Corée du nord, pour renverser le régime communiste. Mais
l'arrivée et l'intervention surprise des forces chinoises, sous ordres
soviétiques, durant les marches des forces américaines allaient
obliger les américains à se retirer vers la Corée du sud.
Dans un tel climat de tension, le général américain Mac
Arthur proposa à Pékin la conclusion d'un acte politique sur la
Corée, et la menaça de bombarder la Chine, si elle refusa de
négocier, mais Washington et Moscou, qui étaient très
conscient de la possibilité de déclenchement d'une guerre directe
entre eux au cas de nom résolution rapide du problème
Corée, parviendront à adopter l'idée de coexistence
pacifique entre les deux régimes dans la Corée, ainsi, la
signature du pacte d'Armiticie sur le cessé de feu allait mettre fin
à la crise coréenne.
Ainsi, on constate que la période entre (1948-1953) a
été caractériser par l'arrivée de la guerre froide
vers un stade de tension inconnu, marqué dans le cadre de la crise de
Berlin et de la crise coréenne. Cependant, la mort de Staline en 1953 et
l'arrivée des républicains au White House, allaient créer
un espace favorable pour une détente provisoire, qui allait permettre la
réactivation des canaux de dialogues directs entre les puissances, car
le nouveau président américain Eisenhower annonça une
nouvelle vision dans la lecture des relations internationales, par la
lancée de la doctrine The New Look Strategic and Diplomatic. Cette
doctrine consacrait l'impossibilité de la victoire du capitalisme sur le
communisme à cours terme et à travers l'usage de la force, mais
à travers l'adaptation de l'économie américaine avec les
exigences internationales. Cette doctrine a été derrière
une restructuration de l'appareil politico-économique, tel que de
réduire le budget militaire en faveur des besoins de l'économie
américaine, la réduction de l'arsenal nucléaire
américain et le renforcement de la fabrication des armes
scientifiques...Eisenhower réussira à relancer la consommation,
et contribuera à la construction d'environ 65000 km d'autoroutes reliant
les états entre eux. Le secteur social avait connu lui aussi une
évolution avec l'extension des assurances maladies. Au niveau de la
politique étrangère, la tendance américaine s'acheminait
vers le renforcement de sa coopération militaire avec ses alliés,
le cas du renforcement des actions de O.T.A.N ou de la constitution de
l'organisation du traité d'Asie- Sud, qui insista dans la charte
constitutive sur le désir des pays contractants de maintenir la
coopération économique et technique sur le droit des peuples
asiatiques de disposer d'eux-mêmes, et sur l'intervention militaire de
tous les pays ratifiant du traité, en faveur d'un pays membre au cas
d'agression de la Chine ou de U.R.S.S. LES Etats-Unis qui était
très consciente de l'importance que représentait l'Europe, allait
encourager les initiatives françaises et allemandes sur la mise en place
d'un marché économique européen commun, qui se
concrétisera par l'adoption du traité de Rome du 25 Mars 1957
relatif à la création d'une union douanière et de
libération de la circulation des capitaux et des personnes. On constate
aussi l'adoption de la politique de la dissuasion nucléaire,
destinée à minimiser les dangers que représentait
l'équilibre de la terreur.
En contrepartie, le décès de Staline en 1953 a
été considéré par un grand cercle de l'opinion
publique mondiale, comme le pont de passage entre l'ère de Staline vers
l'impulsion d'une nouvelle doctrine qui allait être manifesté dans
le congrès du partis communiste en 1956, durant lequel Nikita
Khrouchtchev avait concrétiser la rupture avec le culte stalinien (il
est intolérable aux yeux d'un homme marxiste-léniniste d'exalter
une personne et d'en faire un surhomme doté de qualité
surnaturelle)5(*), (l'erreur
de Staline est d'avoir recourir à la répression, alors que la
révolution était victorieuse)9, (cette concentration
du pouvoir dans les mains d'une seule personne a entraîné de
graves conséquences)10, ( Staline est responsable de
l'impréparation, de l'élimination des valeurs, et surtout des
grandes erreurs stratégiques)11. Khrouchtchev a laissé
prévoir la nécessité de promouvoir le respect de la
souveraineté et l'égalité des droits des
démocraties populaires, ainsi que la diffusion du principe de la
séparation des pouvoirs.
En 1957, le leader soviétique effectuera un voyage aux
Etats-Unis, ou il prononça un discours important à la maison
blanche (je suis venu voir comment vivaient les esclaves du capitalisme, et
bien, je dois dire qu'ils ne vivent pas mal)12, (nous estimons que
notre système est le meilleur, et vous pensez que le votre est aussi le
meilleur, mais bien sur, nous devons pas transformer cette querelle en une
lutte ouverte)13. En retournant à Moscou, il annonça
que le président américain était un grand
président, et scanda (vive l'amitié
soviéto-américaine), le approchement américain
soviétique va aboutir au retrait des troupes soviétiques de
l'Autriche, ainsi que de remettre les problèmes de désarmement
devant les Nations Unis, de lever toutes les restrictions qui entravent
l'échange culturel et commercial entre les peuples, ainsi que le voyage
du chancelier allemand à Moscou, ou il décrocha la reconnaissance
de U.R.S.S de la république fédérale allemande, mais ces
réalisations n'ont pas empêcher l'arriver de deux nouvelles
crises : ( la deuxième crise de Berlin et la crise du Cuba).
La deuxième crise de Berlin :
L'origine de la seconde crise de Berlin remonte à
l'accord de Potsdam de 1945, qui prévoyait l'existence de trois zones
d'occupations occidentales, et d'une zone d'occupation soviétique
à Berlin. Les zones occidentales constituaient au coeur même de la
république populaire allemande une enclave qui démontrait le
contraste existant entre le haut niveau de vie que l'on atteint dans les pays
d`économies libérales et les misères des pays communistes,
ce qui incitaient Beaucoup des habitants de la république populaire
allemande de profiter de l'ouverture des frontières du pays à
Berlin-Ouest0. Ainsi, progressivement, un grand nombre d'émigrants
(attirés par la liberté politique et d'un plus haut niveau de
vie) de rendaient à l'autre coté de l'Allemagne. La crise allait
s'éclater en 1958, lorsque Khrouchtchev déclara qu'il
était temps de mettre fin au système d'occupation à
Berlin, et annonça que :(U.R.S.S transférera à la
souveraineté de la république populaire allemande, les fonctions
qu'exercent encore à Berlin les organes soviétiques, ce qui fait
que les puissances occidentales devraient traiter n'importe quelles questions
qui relèvent du domaine allemand avec la république populaire
allemande)6(*). Khrouchtchev
est allé encore plus loin, d'une part lorsqu'il a menacé
d'intervenir militairement auprès de sa satellite au cas d'agression
occidentale et d'autre part lorsqu'il avait annoncé sa volonté de
faire de Berlin une unité politique indépendante et
contrôlée par les Nations Unis. Cette initiative soviétique
allait mettre les Etats-Unis dans uns situation compliquée, puisque
cette initiative allait obliger Washington à coopérer avec la
république populaire allemande, ce qui équivalent à le
reconnaître, alors que l'intervention militaire risquerait de
déclencher une guerre atomique. Cependant, une conférence des
quatre ministres des affaires étrangères à Genève
avait eu lieu, mais ne donna aucun résultat concret, car les deux camps
s y opposèrent, puisque les occidentaux préféraient que le
processus de l'unification se réalise à travers des
élections libres alors que les soviétiques prévalaient
l'idée de négociations directes entre les deux Allemagnes). Le
voyage de Khrouchtchev à Washington avait ouvert de nouveau la voie
devant la reprise des efforts diplomatiques via l'organisation d'une nouvelle
conférence des ministres des affaires étrangères à
Paris, mais celle-ci fut interrompue, avant d'avoir commencer par la
décélération d'une tentative d'espionnage de l'aviation
américaine au dessus du territoire soviétique. L'échec de
la conférence de Paris allait pousser les soviétiques (
après avoir constaté que Washington n'allait pas leurs faire des
concessions sur Berlin) à fixer les limites entre le secteur
soviétique et les trois zones secteurs occidentales, c'est dès
lors que les autorités Est-allemandes commencèrent la
construction du mur de Berlin, qui symbolisait la guerre froide, comme signe
d'atteinte à la liberté individuelle, et à la
liberté de circulation, de telle sorte que l'opinion publique mondiale
l'avait surnommé( le mur de la honte).
La crise du Cuba :
L'île de Cuba était une ancienne colonie
espagnole, qui avait subi au cours de son histoire, les effets de l'influence
américaine, qui exerça un véritable protectorat sur
l'île. En effet, Washington contrôlait 40 pour cent de production
du sucre qui représentait 80 pour cent de l'exportation cubaine, et
possédait plus de la moitié des actions de chemin de fer,
électricité, sans oublier le poids américain en
matière de prise de décision, de telle sorte qu'un diplomate
américain avait dit que le pouvoir de l'ambassadeur américain
à La Havane était plus grand que celui du président
cubain. En contrepartie, et à coté de la tutelle
américaine, s'ajouta le régime totalitaire du colonel Baptiste,
qui exerça son pouvoir par la force et fit plusieurs milliers de
victimes, ce qui avait substituer un grand mécontentement de la
société cubaine à l'égard du système
politique cubain, qui s'étendait jusqu'au gouvernement de Washington.
Cette situation chaotique allait encouragée un jeune avocat cubain
(Fidel Castro) a entamé une lutte armée contre le régime
du pouvoir qui dura 6 année, et se soldera par l'entrée de ses
troupes à La Havane le 10 Janvier 1959, qui fut reconnu
immédiatement par les Etats-Unis. Celle-ci n'allait se détourner
contre lui que lorsque Castro annonça une politique de partage des
terres, y compris celles de quelques grandes compagnies américaines (
United Fruit Compagny), ainsi que l'expulsion d'un grand nombre de militants
politiques cubains aux Etats-Unis, dénonçant une infiltration
communiste au Cuba. Les relations entre Washington et La Havane allaient se
compliquer de plus en plus, suite à l'approchement de Castro (qui
accusait les Etats-Unis d'organiser et d'encourager des mouvements
anticastristes) de U.R.S.S, caractérisé par la signature d'un
grand nombre d'accords commerciales et militaires, et en profita du soutien de
Moscou pour multiplier ses critiques sur les Etats-Unis, celle-ci décida
de prendre des mesures disciplinaires à l'égard du régime
Castro (l'entrée au Etats-Unis des exilés cubains qui promettent
de renverser le régime cubain, l'arrêt des aides
financières au Cuba, la suppression des importations du sucre
cubain...)pour l'obliger à changer sa conduite, mais cela n'allait que
lui rapprocher du bloc socialiste, et dont Moscou avait laissé
prévoir l'usage des fusées atomiques, si ceci était
nécessaire pour protéger l'île de la corruption
occidentale. Dans ces circonstances, Castro annonça que Cuba faisait
désormais partie du camp communiste. Ce danger d'infiltration du
communisme dans le territoire d'un pays se trouvant à proximité
géographique des Etats-Unis allait obliger Washington à
intervenir, afin d'éviter la diffusion du communisme en Amérique
Latine, voila pourquoi le président américain John Kennedy
décidera de renforcer ses aides financières aux pays du continent
américain dans le cadre du programme (l'alliance pour le
progrès), et obtenir le consentement de la quasi-totalité des
pays de l'organisation des états américains, pour exclure la Cuba
de l'organisation, celle-ci se trouva désormais ( en dépit de
l'accroissement des achats soviétiques) isolée du reste du
monde.
Le blocus politique, économique et commercial qu'avait
exerçaient les Etats-Unis à l'égard de La Havane, allait
obliger Castro à réclamation une protection soviétique
immédiate et efficace, voila que Khrouchtchev allait accepté
l'envoi des techniciens soviétiques vers le Cuba pour construire de
façon secrète des bases de missiles nucléaires. Les
Etats-Unis, et suite d'une opération d'espionnage, allaient
informées le 22 Octobre 1962, le monde de sa décision d'exercer
un blocus militaire sur l'île, et de sa volonté de lancer un
ultimatum pour retirer ses fusilles nucléaires, à moins qu'elle
cherchait à déclencher une guerre nucléaire : (nous
ne courrons pas sans nécessité les risques d'une guerre mondiale
dans laquelle les fruits de la victoire seraient cendres dans notre bouche,
mais nous ne reculerons pas face à se risque à tout moment ou il
faut envisager).7(*)
Kennedy avait informé les détails de cette
décision à l'organisation des Nations Unis, à
l'organisation des états américains et de ses alliés.
Khrouchtchev qui était conscient de la gravité de la situation
allait finalement proposer une offre à Kennedy qui consista sur le
retrait des missiles soviétiques du Cuba dans le cadre d'un
contrôle international. En contrepartie, Washington s'engagera à
ne pas envahir le Cuba. Le même jour, le leader soviétique envoya
une lettre à son homologue américain, lui expliquant que l'objet
des missiles était orienter seulement à la protection du Cuba,
finalement, Kennedy accepta le règlement de la crise sur la base des
propositions soviétiques.
Ainsi, on pourra considéré que la crise du Cuba
est l'événement le plus important de l'histoire diplomatique
mondiale, depuis la fin de la deuxième guerre mondiale. Elle a
consacré le processus de la dissuasion graduée, qui traduit cette
conclusion qu'une agression même mineure suscitera une seule forme,
à savoir l'attaque atomique, cela veut dire qu'a une attaque
conventionnelle, on ripostera par des armes conventionnelles, au cas d'attaque
atomique, le riposte sera fait par des armes atomiques, si l'adversaire
procède à l'explosion atomique, n répondra par la
même manière.
Avec le recul historique, il apparaît bien que la
première phase de la guerre froide avait pris fin avec la
résolution de la crise cubaine. Cette phase avait été
marquée par la séquence historique allant de la conférence
de Londres de 1947 jusqu'à la résolution du confit cubain en
1962, ouvrant la voie devant l'émanation du processus de la
détente ou de la coexistence pacifique.
Section C : L'échec du marxisme
léninisme et la fin de la guerre froide :
En effet, la résolution
de la crise cubaine allait ouvrir la voie devant la consécration de deux
nous nouveau processus (la détente- la coexistence pacifique).
La détente est terme occidental qui constituait une
sorte d'atténuation de la tension qui régnait entre l'ouest et
l'est à l'époque de la première phase de la guerre froide.
Il s'agissait d'une innovation qui visait à traduire le climat
pacifié dans lequel évolué les relations internationales
depuis la fin des crises des missiles du Cuba. Une sorte d'adoption d'une
nouvelle politique destinée à surmonter la division entre les
deux systèmes antagonistes, en reconnaissant à l'autre le droit
d'exister, afin de jeter les bases d'un nouvel ordre économique mondial,
destinées à réduire les inégalités de
développement, et d'éviter une confrontation économique
entre les pays riches et les pays pauvres à travers la prise en compte
des besoins des pays du tiers monde, en particulier au niveau de leurs
souverainetés sur leurs richesses et ressources naturelles. Dans cette
perspective, le président américain Richard Nixon (1968-1975)
allait essayer de doter le monde d'une nouvelle structure de paix, en passant
de l'ère de la confrontation indirecte vers l'ère de la
négociation et de la coopération. Cette politique aboutira
à la signature du traité de SALT sur la limitation des armements
stratégiques, qui allait être renforcée par la signature
d'un autre accord politique SALT II sur la prévention de la guerre
nucléaire.
En contrepartie, la coexistence pacifique est un terme
marxiste qui correspondait à une conception des relations entre les
états appartenants à des systèmes politiques et
économiques différents. Elle représentait la formule d'une
paix provisoire, qui n'était que le résultat d'une période
historique exceptionnelle, marquée par l'amplification du danger
nucléaire. Certains auteurs ont évoqué que l'usage de ce
processus s'explique par l'affaiblissement qu'avait connu le bloc occidental
(le fiasco du Viêtnam, le fiasco du Watergate, le boycotte de la France
aux institutions de OTAN...), et qui ne rendait plus nécessaire
l'utilisation de la révolution puisque, celle-ci constitue une des voies
les plus efficaces pour instaurer la dictature du prolétariat, en
utilisant la diplomatie parlementaire. La coexistence pacifique tire ses
fondements de la vision de Lénine qui évoquait que tous les Etats
ne parviendront pas au socialisme, par le même rythme, et qu'il y'aura
toujours des variantes importantes dans les plans de passage, afin de raffiner
les moyens de la lutte des classes. Ces variantes qui étaient
derrière l'émanation du processus de la coexistence pacifique
sont :
- l'internationalisation croissante de la vie
économique mondiale
- l'équilibre de la terreur, qui allait obliger Moscou
à poursuivre ses objectifs par des moyens nom militaires
Ainsi, on comprend que la coexistence pacifique ne constitue
pas la traduction idéologique et philosophique de la détente. La
détente est un processus qui appelait à l'ouverture d'une
nouvelle page dans les relations internationales entre les deux blocs, alors
que la coexistence pacifique na signifiait pas la fin de la lutte des classes
et de la compétition internationale entre les deux blocs, mais faisait
référence au moyen le plus élevé de la lutte des
classes, qui allait permettre à U.R.S.S de remporter dans la fin la
compétition économique sur les Etats-Unis, et de faire
prévaloir la supériorité du système production
socialiste sur le système de production capitaliste, qui était
condamné à mourir par l'Histoire selon la doctrine communiste.
Cette divergence dans l'application des deux termes allait
aboutir au triomphe du bloc occidental sur le bloc socialiste, car dans le bloc
socialiste, la chute de Kourbachtchv va être accompagnée par
l'arrivée de Brejnev au pouvoir en U.R.S.S, celui-ci exerça un
pouvoir totalitaire, et pris une série de mesure (dans le cadre de la
compétition contre les Etats-Unis) qui passa au détriment des
besoins de la population soviétique. Ainsi un pouvoir bureaucratique
s'exerça sur la population et amena plusieurs intellectuels,
journalistes et écrivains aux prisons. L'ère de Brejnev
était caractérisé par la domination d'un seule partis
politique qui monopolisa la vie politique, et s'étendra jusqu'au
satellite de U.R.S.S. En effet, Brejnev a tenté de rallier le processus
de la coexistence pacifique avec ses propres convictions, qui justifient la
souveraineté limités des états socialistes, pour
intervenir directement en Tchécoslovaquie, ou en dehors du territoire
soviétique (l'Afghanistan en 1979). La doctrine de Brejnev
prévoyait que les partis communistes étaient responsables nom pas
seulement devant les partis communistes, mais aussi devant l'ensemble des
mouvements communistes, et qu'en cas de trahison, U.R.S.S disposait du droit
d'intervenir, étant donné qu'elle est la gardienne du
système (une sorte de retour au culte stalinien).
Par ailleurs, dans les Etats-Unis, la stratégie
américaine du New Look Strategic et Diplomatic, le Containement,
allaient se poursuivre jusqu'à l'arrivée de Jimmy Carter au White
House (1976-1980). Carter allait ajouté à la stratégie de
la détente le processus de la diplomatie préventive, qui allait
permettre à la population américaine de surmonter l'humiliation
engendrée par la Watergate et la guerre du Viêtnam, en menant une
nouvelle politique qui reposait sur la nécessité d'insuffler
à la politique étrangère américaine une dynamique,
à travers l'abondants de toutes formes d'hégémonies, et la
promotion des droits de l'homme qui allaient se transformer à une
politique de conduite. Il s'agissait d'une véritable modification du
Realpolitiks américain, puisque Carter défendait l'idée
que l'influence sur les comportements des autres exigeait la connaissance de
ses préoccupations, de ses craintes et de ses intérêts.
L'arrivée de Carter pénétrait dans un
moment crucial de la guerre froide, car il a réussi à
refléter le retour aux préoccupations morales américaines,
puisque, l'opinion publique américaine ne se reconnaissait plus dans une
diplomatie d'équilibre, mais dans le cadre d'un système national,
par la reconnaissance des impératifs géopolitiques et celles du
combat en faveur des droits de l'homme dans l'action américaine, ainsi
que le renforcement des liens transatlantiques avec ses alliés (
L'Europe occidentale et le Japon), une sorte de retour en effet au processus du
Containement développé à l'ère de John Kennedy, car
il évoquait que toute tentative par une puissance
étrangère de prendre le contrôle de n'importe quelles
régions, sera considéré comme une attaque contre les
intérêts vitaux des Etats-Unis ( l'appel de Carter au boycottage
des jeux olympiques de Moscou, suite à l'invasion de l'Afghanistan par
l'armée rouge).
L'ère de Ronald Reagan (1980-1988) avait prouvée
la supériorité économique et technologique
américaine sur son homologue soviétique, en cherchant à
renforcer les ambiguïtés Ouest Est, par la nécessité
de mener une politique étrangère globale en renouant avec
l'élément de la puissance, et la considération de l'ennemi
comme l'empire du mal. L'administration de Reagan tentera de réaffirmer
le leadership américain sur le monde libre, en considérant le
communisme comme étant un système condamné à
l'échec, puisque il n'est pas fiable. Il tenta de mettre une politique
basée sur la combinaison d'idéalisme et d'intérêts
matériels (la réconciliation avec la Pologne). Mais cependant, on
a constaté l'apparition d'une nouvelle arme, à savoir l'arme
technologique dans le cadre du projet de la guerre des étoiles qui a
été lancé dans le cadre d'une nouvelle vision politique
cherchant à neutraliser les missiles soviétiques par des mesures
défensives, ce programme avait bien prouvé l'énorme
différence technologique entre les deux blocs.
Dès la fin des années soixante dix, U.R.S.S
s'enlisait progressivement sur le plan économique et social, les
problèmes avec les satellites (Pologne, Tchécoslovaquie) allaient
contribuer au blocage du système soviétique. L'invasion de
l'Afghanistan et l'incapacité de réaliser la victoire finale, la
course ruineuse à la supériorité militaire,
l'incapacité soviétique de s'adapter avec l'ouverture de
l'économie du marché et des contingences planétaires et la
crise agricole allaient crées une crise économique flagrante. Le
régime politique dictature qui empêchait la population de
s'exprimer allait substituer un large mécontentement de la population
soviétique, tout en ajoutant la crise politique que U.R.S.S a du
comblé après la mort de Brejnev. Bref, tous les
ingrédients de la dislocation future de l'empire étaient
présents. En 1984, Jean Baptiste Duroselle écria :
(tout empire périra)8(*) si celle-ci est incapable de satisfaire les
aspirations de tout les hommes et de sauvegarder leurs droits et leurs
libertés les plus fondamentaux.
Quoiqu'il soit, Mikhaïl Gorbatchev allaient mené
des essaies pour moderniser le système politique, telle que l'annonce
d'une nouvelle révision constitutionnelle en 1988 et la
libération de l'espace politique, mais cela n'allait pas pu
éviter le sauvegarde de l'empire. Le 9 Novembre 1989,
le mur de Berlin qui symbolisait la guerre froide allait être
brisé, provoquant un séisme d'ordre politico-historique qui
aboutira à la déligitimation des classes sociales, et les
remplacements de toute une classe dirigeante, dans la dislocation de U.R.S.S.
et la proclamation de l'indépendance de la Pologne, Roumanie,
Tchécoslovaquie, l'Hongrie, et l'unification des deux Allemagnes. Les
médiats occidentaux ont parlé de la mort de l'année, et
d'une deuxième mort de Lénine, ou que Karl Marx n'avait
crée qu'une idéologie et nom pas système capable de
gouverner les gens, cependant, il a fallu attendre le 25 décembre 1991
après le coup d'état de Eltsine, et la démission de
Gorbatchev de la tête d'une empire qui n'existait plus, perçu dans
la disparition de la bannière rouge qui ne flotta plus sur le Kremlin,
ou du déboulonnement des statuts de Marx ou de Lénine, couronnant
la mort de l'Union républicaine socialiste soviétique, et
l'instauration d'un nouvel ordre mondial.
9(*)Chapitre
II : L'évolution du discours politique américain :
Section A : Les fondements du discours politique
américain :
L'étude de la nature du
discours américain relève d'une importance capitale, car
plusieurs courants se sont développés autour de la meilleure
manière de gérer la politique étrangère
américaine, leurs origines et leurs histoires permettent une meilleure
compréhension des débats contemporains.
Ainsi, en mentant aux fondements de la politique
étrangère américaine, on distingue l'émancipation
de deux doctrines contradictoires (No Entanglement et The Destiny Manifest). Il
faudrait ici rappeler que l'émergence et la naissance des Etats-Unis
remonte au 15ème et 16ème siècles,
lorsque un ensemble des personnes protestants décidèrent de
quitter l'Europe vers l'Amérique, pour échapper aux massacres
commis par les catholiques, avec le désir de constituer un gouvernement
libre, idéal et parfait, capable de gouverner les gens sur un seul pied
d'égalité, sans faire distinction des races, sexes...
La guerre de la libération qui a était suivie
par la proclamation de l'indépendance des Etats-Unis en 1776, allait
permettre l'organisation des élections présidentielles, autour
duquel George Washington a été élu comme premier
président de la république des Etats-Unis. Celui-ci décida
d'adopter une nouvelle vision dans les relations euro américaines, en
prônant pour un internationalisme économique et un isolationnisme
géopolitique (notre grande règle de conduite envers les nations
étrangères est d'étendre nos relations commerciales afin
de n'avoir avec elles qu'aussi peu de liens politiques qu'il est possible.
Autant que nous avons déjà formé des engagements,
remplissons les, avec une parfaite bonne foi)1. En effet, George
Washington considérait que les Etats-Unis et l'Europe constituaient deux
espaces géographiques distincts, entre eux d'énormes divergences
dans la nature de leurs propres intérêts (pourquoi, en
entrelaçant notre destin avec celui d'une quelconque part de l'Europe,
empêcher notre paix et notre propriété dans les labeurs,
ambitions, rivalités, intérêts, humeur ou caprices
européens)2, (l'Europe a un ensemble d'intérêts
primordiaux, qui avec nous n'ont aucun rapport, ou alors très lointain.
Par conséquent donc, il est imprudent pour nous de s'impliquer, dans les
vicissitudes ordinaires de sa politique)3. Cependant, il a fallu
attendre le décès de George Washington pour assister au premier
débat sur la politique étrangère entre les deux premiers
partis politiques des Etats-Unis (le parti démocrate et le parti
républicain)
Dans ce contexte, le second président américain
(Thomas Jefferson) allait se ranger totalement à coté de la
doctrine du nom engagement, en prévalant la souveraineté
populaire, manifestée par le pacte de Philadelphie et
émancipée par la déclaration d'indépendance
américaine. Ayant exercé la fonction d'ambassadeur des Etats Unis
en France durant les premières années de la révolution
française, Jefferson fut trop influencé par les valeurs
libérales des droits des personnes, en effet, la philosophie de Jean
Jacques Rousseau avait beaucoup marqué les convictions de celui-ci,
voila comment il allait appeler à la préservation des droits des
états et des libertés individuelles de la population
américaine, c'est ainsi que sa période présidentielle
allait connaître l'ouverture de plusieurs chantiers d'urbanisme et
d'industrialisation, ayant pour objectif le maintien de la souveraineté
américaine. D'autre part, il décida de mettre les Etats-Unis
à l'écart des problèmes européens afin de
protéger le système américain de la corruption
européenne, voila pourquoi il annonça : (nous devons prier
tout particulièrement pour que les puissances de l'Europe demeurent
totalement équilibrées que leurs propres sécurité
requière la présence de toutes leurs forces chez elles, laissant
par les autres parties du monde jouir d'une tranquillité sans
faille)4(*) il ajouta
encore : (j'ai toujours considéré comme fondamental pour les
Etats-Unis de ne jamais prendre part aux querelles européens. Leurs
intérêts sont différents, leurs équilibres de
puissance, leurs alliances compliquées, leurs principes et formes de
gouvernement, ils nous sont tous étrangers)5. Ainsi, on
comprend que Thomas Jefferson avait décider de suivre la même voie
que celle de George Washington, en mettant en avant l'intérêt
national, et de mener une politique étrangère basée sur
l'isolationnisme.
James Monroe mena aussi la même politique de Washington
et de Jefferson, en affirmant que (l'Amérique est pour les
américains)6, et que les Etats Unis allait s'abstenir
d'intervenir dans les affaires relevant de la compétence des pays
européens, mais en contrepartie, il menaça que toutes formes de
regard ou d'interventions européennes à l'intérieur du
territoire américain seront considérées comme une
agression. Finalement, on constate que ce courant démocrate avait fait
de la doctrine du (nom engagement) l'élément essentiel de la
politique étrangère américaine, puisque il estimait que la
puissance des Etats-Unis ne pourra être effective que du moment ou les
valeurs nationales sont préservés, sans chercher à mener
une politique expansionniste et hégémonique à coté
des pays européens.
En contrepartie, a coté de ce courant et discours
idéaliste va se développer un autre courant à
caractère réaliste, dont les convictions et les intuitions
développés par ses maîtres précurseurs vont à
l'encontre des fondements de la première école. Ici, Alexandre
Hamilton est considéré comme le père fondateur de ce
courant, celui-ci était parmi les personnalités qui ont
contribué à la mise en place des institutions qui allaient
régir les relations économiques et commerciales avec la Grande
Bretagne. Trop influencé par le métropole britannique, il
contribua à l'émancipation d'une nouvelle doctrine qui
évoque le fait que la politique étrangère reposait sur une
association étroite entre le gouvernement et l'entreprise. Ainsi, il
manifesta la nécessité d'adapter les besoins de l'économie
et la protection du commerce, dont l'ouverture du marché constitua le
gage de la manifestation de la puissance économique des Etats-Unis.
Hamilton appelait de passer de l'isolationnisme vers l'engagement et
l'ouverture économique direct sur la scène mondiale, en
particulier qu'il considérait que la doctrine du nom engagement
demeurait relative. Andrew Jackson avait laissé prévoir que
l'objet de la politique des Etats-Unis devrait s'orienter vers la
préservation de son intérêt national pour satisfaire les
besoins des Etats Unis, même si cela devrait faire objet d'emploi de la
force, c'est ce qui explique l'opération de l'expansion de l'ouest vers
l'Arizona, la Californie...pour rechercher les mines d'or et créer des
nouveaux marchés. Petit à petit et progressivement, le processus
de la destinée manifeste allait apparaître, qui s'appuyait sur la
diffusion d'un système de valeurs et de gouvernement à travers le
monde, afin de la faire progresser à son image, ce processus allait
combiné avec l'idée d'une mission civilisatrice que les
Etats-Unis est tenu d'appliquer au profit de son bien général.
Ainsi, le géopoliticien américain Yves Lacoste définit la
destinée manifeste comme le rôle qui à été
confié à l'Amérique de développer les valeurs de la
liberté, de la justice et du progrès ainsi que de les
étendre le plus possible contre toutes formes de tyrannies. Au sommet,
il s'agissait d'une autre forme d'impérialisme à caractère
économique et culturel, qui reposait sur la diffusion des valeurs
américaines (la démocratie libérale, les droits de
l'hommes...) sans provoquer la perte des souverainetés.
Ces deux concepts (le nom engagement et la destinée
manifeste) allaient disparaître au début du 20 siècle
laissant la voie ouverte devant la perception de deux nouvelles théories
des Relations internationales (l'idéalisme et le réalisme).
Le terme (réalisme) a été utilisé
pour la première fois par le président américain
Théodore Roosevelt. Le mot réalisme signifie (voir les choses
telles qu'elles sont en relation internationale)7(*), Roosevelt considérait que les états
sont des entités égoïstes, et que la politique
étrangère d'un état n'est que la combinaison entre
l'intérêt national et l'égoïsme
d'intérêts privés. Se voulant être un grand partisan
d'une politique réaliste active fondée sur la recherche de
l'intérêt national, il annonça devant le congrès en
1906 un discours important : (l'injustice chronique ou l'impuissance qui
résulté d'un relâchement général des
règles de la société civilisée peut exiger, en fin
de compte, l'intervention d'une nation civilisée, dans
l'hémisphère occidental)8 ; cela constituait le
signe du président américain de poursuivre une politique de
recherche de la puissance, pour défendre les intérêts
nationaux des Etats-Unis dans un monde anarchique qui s'approchait de
l'éclatement d'une guerre mondiale. En 1932, le politologue
américain Reinold Neibruhi développa dans son ouvrage Moral and
Man and Immoral Society que (le morale ne dépasse pas le sphère
individuelle de la personne humaine, alors que les relations et les rapports
politiques dépassent la conscience morale individuelle et ne peuvent
être que des rapports de force)9(*) il s'agit ici d'une sorte de traduction de la
pensée développée par Nicolas Machiavel. Mais ce n'est
qu'avec la fin de la deuxième guerre mondiale que le réalisme a
connue une évolution et prolifération remarquable, ainsi qu'une
subdivision en branches spéciales.
L'Idéalisme quant à lui est une doctrine
contradictoire au réalisme, il s'agit d'une doctrine qui (consiste
à voir les choses telles qu'elles devraient être, telles que l'on
souhaitait qu'elles soient)10. Hérité d'un certain
nombre de courants philosophiques, il développe la conviction que les
alliances et les équilibres de type westphalien (le pacte de Westphalie
en 1648) étaient les causes directes de l'anarchie du système
international. Le courant idéaliste est arrivé à la
conclusion selon lequel le seul moyen pour éviter la
réédition de destruction et des massacres, est de renoncer aux
guerres et aux guerres politiques nationales, ainsi que de promouvoir les
efforts de maintien de la paix et du règne du droit. Dans cette
perspective, le président américain Woodrow Wilson est
considéré comme le maître initiateur de l'idéalisme
dans la conduite des Etats-Unis, en s'inspirant de la pensée de Kant qui
évoquait (les démocraties ne font pas les guerres)11.
Il essaya d'envisager de donner l'image d'un monde dynamique tout en
sauvegardent l'isolationnisme américain, pour harmoniser les relations
internationales avec les règles du droit international (il ne doit pas
y'avoir un équilibre des puissances, mais une communauté des
puissances ; nom pas des rivalités organisées, mais une paix
commune organisée)12 , ce qui avait de lui une des
figures les plus connue du courant idéaliste américain. Wilson
est allait encore plus loin lorsqu'il déclara que les Etats-Unis
étaient faites pour montrer la voie aux nations du monde dans leurs
marches vers sur les sentiers de la liberté, et que les Etats-Unis
était chargée d'une mission de diffuser la paix et la
démocratie, du fait de leurs exceptionnalisme qui leurs distinguent des
pays du continent européen corrompue. Ainsi, en tenant un discours
fondé sur le morale, et sur la revendication de la
nécessité de changer le monde par leurs images, le
président américain décida de faire avancer le projet de
la constitution d'une organisation internationale, appelé la
société des nations, chargée de préserver la paix
et la sécurité internationale, ainsi que de garantir
l'indépendance politique et économique aux petits et aux grands
états.
Cependant, et malgré cela, l'idéalisme universel
et wilsonien allaient échoués, et entraînés la
réputation de ce courant dans ces grandes lignes ; car le refus du
congrès de ratifier l'adhésion des Etats-Unis à la
société des nations, ainsi que l'échec de cette
organisation de réaliser les objectifs sur laquelle elle a
été constituer, plus la domination d'un discours isolationniste
durant l'ère entre les deux guerres (1919-1939) et enfin
l'éclatement de la seconde guerre mondiale allaient aboutir à
l'échec de la pensée wilsonienne sur l'harmonisation des
relations internationales, et par conséquent de fournir après la
fin de la deuxième guerre mondiale un espace ouvert devant la
consécration d'une théorie moderne des relations internationales
qui structure jusqu'à aujourd'hui l'action des Etats-Unis sur la
scène internationale, il s'agit du courant réaliste moderne.
Section B : Le discours politique américain
moderne :
Le contexte
international particulier qui fut celui de la guerre froide contraignit
fortement la politique étrangère américaine. En effet,
U.R.S.S émergea comme seconde puissance mondiale après les
Etats-Unis, elle profita du bouleversement de l'après deuxième
guerre mondiale pour imposer son modèle en Europe orientale et en Asie.
Dans cette perspective, dans les Etats-Unis, on allait assister à
l'apparition de la doctrine du Containsement qui fut formulée par George
Kennan en 1947 : (le principal élément de toute politique
des Etats-Unis vis-à-vis de U.R.S.S doit être un Containsement des
tendances expansives de la U.R.S.S. à long terme, avec patience mais
fermeté et vigilance)1(*)2. Cette politique fut appliquée par Harry
Truman (1947-1953) pour assurer la transition d'une politique idéaliste
wilsonienne vers une politique réaliste. Dans ce contexte, les
réalistes furent prépondérants et développeront des
théories solides sur lesquelles devraient reposer l'action politique des
Etats-Unis, et qui allait accompagné la genèse de la politique
interventionniste américaine de l'après guerre froide.
Dans cette perspective, le réalisme de Hans Morgenthau
a donné une forme et une cohérence au courant de la pensée
qui allait se développer durant cette période, en effet, l'auteur
de l'ouvrage (The Struggle For The Peace and The Power) allait décrire
le monde comme un espace inhérent aux intérêts
opposés et des conflits entre ceux-ci. Et évoque l'importance de
l'intérêt national comme étant un concept défini au
terme de la puissance, qui dépend du contexte politique et culturel dans
lequel la politique étrangère s'exerce. Morgenthau a
contribué à une évaluation pragmatique de l'action
politique et des relations avec le monde extérieur dans le cadre de
l'équilibre des forces, tout en sauvegardant la séparation entre
la politique interne et étrangère ; dans la seconde devrait
combiner avec le contexte actuel des relations internationales dans le domaine
de l'équilibre des forces et de la détermination de
l'intérêt national. Dans cette optique, Hans Morgenthau affirme
que c'est l'équilibre des forces qui est le véritable
régulateur du système international qui marginalise les
considérations morales et idéologiques, car il permet la
détermination des propriétés recherchées dans le
cadre d'un équilibre multipolaire entre les grandes puissances, via la
fixation de leurs intérêts nationaux. En contrepartie, le
politologue américain concrétise son approche que l'absence des
variantes idéologiques et stratégiques dominantes entre les
nations leurs donnent la liberté de mener des politiques fondées
sur leurs intérêts. Voila comment on perçoit l'approche
avancée par Morgenthau, basée sur la
complémentarité entre la politique étrangère (dans
le cadre de la recherche de l'intérêt national) avec le contexte
actuel du système international, comme étant le moyen le plus
efficace pour maintenir l'équilibre. Ici, le politologue
américain évoque que l'idéalisme doit s'allier avec une
évaluation attentive des réalités contemporaines pour
déterminer les intérêts nationaux des Etats-Unis.
L'approche de Hans Morgenthau se focalise autour de
l'intérêt national qui est considéré comme le moteur
de la puissance de l'état, dans la mesure ou la politique
étrangère d'un pays n'est que la recherche du maximum
d'intérêt pour sauvegarder sa puissance. Mais la logique de la
puissance accorde ici une priorité au critère politique au
détriment de ce qui économique, qui n'est qu'une simple ressource
et instrument de la puissance d'un état, et finalement, la recherche de
l'intérêt national n'est pas orientée seulement pour
maintenir la puissance de l'état mais aussi pour satisfaire les besoins
nationaux.
L'approche de Hans Morgenthau a était
réinterprétée par la même manière avec Henry
Kissinger, dans l'administration de Richard Nixon (1969-1974), et qui allait
permettre l'exercice de la politique la plus réaliste de toute
l'histoire des Etats-Unis. Kissinger allait permettre de renouer avec le
réalisme traditionnel de Théodore Roosevelt, en le modernisant et
en poursuivant la politique du Containsement, et considérait que seule
l'équilibre des puissances et nom la paix est l'objectif de tout homme
d'état qui devrait être pragmatique et réaliste, ainsi
qu'il devrait être prêt au compromis en évitant les
objectifs idéologiques. Voila comment le conseiller de Nixon jette les
bases d'une nouvelle vision réaliste, en recourant à
l'équilibre des puissances et à la préservation des
intérêts nationaux des Etats-Unis, et illustre le désir
américain de rechercher la puissance. En effet, Kissinger était
un des partisans de la nécessité de prévaloir l'ordre en
relation internationale sur la justice, puisque il considérait que les
fins justifient les moyens, et que par conséquent, le chef d'état
doit mettre au premier lieu la préservation des intérêts de
la nation dans le cadre du maintien de l'ordre sur lequel il ne pourra pas
y'avoir de justice, qui perd à cet instant son sens si l'ordre est
perturbé.
A coté de la l'approche avancée par Hans
Morgenthau va se développer après la nouvelle approche
réaliste dégagée par Stanley Hoffman, qui avait
parlé de l'impact des phénomènes économiques sur la
puissance d'un état. En se voulant être un réaliste
moderne, il décida de suivre la voie des autres politologues et
sociologues réalistes des relations internationales dans l'étude
et l'analyse du système internationale comme espace de recherche du
maximum d'intérêts nationaux par les Etats. Mais il s'inspira des
idées libérales qui s'attachent à l'individu et aux
groupements pour en faire d'eux des éléments de la puissance de
l'état. Stanley Hoffman considère que la théorie des
relations internationales est essentiellement politique, et que les relations
internationales devraient intégrées les phénomènes
politiques, seulement que le rythme de l'évolution du système
international et de la société international mettent en jeu le
poids technique, économique et technologique, ce qui avait
contribué à l'ouverture de la société
internationale à d'autre acteurs nom étatiques (firmes
multinationales, les médiats, les organisations internationales, les
organisations nom gouvernementales...) qui détiennent aujourd'hui le
monopole du contrôle des ressources vitales de l'état.
Cette approche combine avec le courant
Néo-réaliste, qui évoque l'idée que la
société internationale garde l'essentiel de ses
caractéristiques classiques (prédominances des conflits
d'intérêts entre les états, prédominance des grandes
puissances...). Le système international continue à être
dominé par les Etats qui recherchent de maximiser leurs puissances, mais
l'intérêt national s'élargit et ne comprend pas des
dimensions de nature économiques, culturelles qui ne se confondent pas
automatiquement avec la puissance, dans celle-ci redevient multiple et
intègre l'agréât de la capacité militaire,
économique, politique, culturel..., ce qui implique la défense de
l'indépendance nationale, l'intégrité territoriale...bref,
tout ce qui est relatif à la survie de la nation.
Cette approche avait une forte tendance dans l'ère de
Donald Reagan (1980-1988), dont sa présidence a été
caractérisé par l'exercice d'une politique néo
réaliste telle que l'élaboration d'un projet financier
énorme (la guerre des étoiles) qui allait contribuer à
grever les finances déjà vacillantes de U.R.S.S. ou encore
d'aller chercher à gagner le soutien de l'opinion publique à sa
politique en la présentant de façon néoréaliste,
désignant U.R.S.S comme étant l'empire du mal, et de la
nécessité d'entretenir une lutte pour la diffusion de la
démocratie et des valeurs du monde libre. Il s'agissait d'une tentative
de renversement du statut quo au profit des Etats-Unis, sur lequel Nixon use de
la supériorité économique et technologique des Etats-Unis,
ainsi que sa supériorité culturelle pour arriver à des
fines pragmatiques.
Il set probable que ça soit l'équilibre de la
terreur, qui a poussé les présidents américains à
adopter une politique réaliste à l'égard de U.R.S.S, mais
cela n'avait pas empêcher Jimmy Carter de bâtir une nouvelle
politique basée sur la réinstauration du morale et du droit dans
la politique américaine, pour imposer sa puissance, car l'idée de
la supériorité des Etats-Unis a été toujours
présentes : (nous avons notre forme de gouvernement
démocratique que nous pensons être le meilleur. Dans tout ce que
je fais concernant la politique intérieure ou extérieure,
j'essaye de faire en sorte que les gens réalisent que notre
système fonctionne)2. Il s'agit ici de la marque de
l'internationalisme libéral, par la favorisation de la création
des institutions économiques et du renforcement des alliances et de la
coopération économique, et de la promotion du dialogue.
Section C : Le néo discours politique
américain contemporain :
La chute du mur de Berlin en
1989, et la dislocation du bloc socialiste avaient ouvert la voie devant la
perception d'un discours triomphant aux Etats-Unis, dont ses sujets
théoriques se sont focalisés autour de l'universalité des
valeurs libérales (en économie, en politique, au niveau social et
culturel...), ainsi que de la réunification du monde après sa
division, dans le cadre d'un nouvel ordre mondial, qui allait structurait
l'évolution des relations internationales sur des nouveaux
éléments, telle que la concurrence et l'échange des
intérêts (la théorie des jeux). Dans ce cadre la, les
centres des études stratégiques, les laboratoires des recherches,
ainsi que les universités ont parlé de la victoire de la
démocratie sur le totalitarisme, la victoire de l'espace commercial
ouvert sur l'indépendance économique, la victoire de la
primauté du droit international sur le droit national et le sauvegarde
de la souveraineté nationale, ainsi que la victoire du processus de
l'individu sur la classe social.
Dans ce contexte actuel, Francis Fokowama publia son ouvrage
(The End Of The History And Last Man), ou il évoque l'instauration d'un
monde unipolaire, régi par les valeurs du monde libre, qui constituera
la fin de l'évolution idéologique de l'humanité ainsi que
la clôture de la compétition internationale par le consensus
universel de l'humanité autour de la démocratie, et l'inexistante
d'autres formes d'organisations politiques et sociales alternatifs à la
démocratie. En contrepartie, Francis Fokowama parle que la fin de
l'histoire ne signifie pas la fin des événements historiques,
puisque ils continueront à succéder dans le cadre de la
maîtrise des valeurs démocratiques fondamental. Dans cette
optique, la pensée de Fokowama essaye d'exprimer l'idée post
hégélienne selon laquelle la modernité (le libre
d'échange, la capitalisme, la démocratie libérale, les
droits de l'homme...) seront les seules horizons possibles employés
à l'échelon mondial, et que la politique mondial sera
naturellement dominée par l'occident démocratique libéral,
dont les valeurs allaient s'étendre progressivement à l'ensemble
du monde, sans alternative. Cela traduit l'impossibilité de
l'arrivée future des nouvelles idéologies capable de concurrencer
la démocratie libérale occidentale, comme si l'Histoire allait
être figée sur place une fois que les objectifs seont
réalisée. Donc, Fokowama voit de l'Histoire un moyen par lequel
l'humanité accède progressivement à des conditions
susceptibles de satisfaire ses plus profondes aspirations, cela veut dire que
l'Histoire est en quelque sorte achevée avec le triomphe de la
démocratie sur tout les autres régimes politiques (les
communisme, le fascisme, le nazisme...)et que rien n'allait empêcher
désormais la démocratie libérale à s'incarner
partout dans le monde, et de constituer des acquis qui seront conservés
dans le patrimoine culturel humain. Ici, Francis Fokowama achève sa
pensée en évoquant que le triomphe de la démocratie allait
se réaliser par deux étapes : la première qui sera
marquée par la progression du libéralisme alors que la seconde
allait être caractérisée par l'examen des raisons qui
devraient suffire pour assurer la progression de tout les peuples vers la
démocratie.
Six moins après la parution de l'ouvrage de Francis
Fokowama, Samuel Huntington publiera son nouvel ouvrage (The Clash Of The
Civilisation), ou il allait rompre avec cet heureux épilogue de
l'évolution de l'humanité après la fin de la guerre
froide, puisque il a considéré que la planète allait
combler dans une crise identitaire sur lequel les prochains facteurs de la
division du système international ne seront pas de nature
idéologiques,politiques, économiques...mais civilisationnelles,
religieuses, coutumières.. En donnant l'exemple de la
manière par laquelle les peuples répondent à une question
identitaire relative à l'appartenance, qui s'appuie dans la
quasi-totalité des cas sur les considérations religieuses,
coutumières, institutionnelles...il en résulte que les pays
s'identifient à des groupes culturels, reposant sur un nouveau
système de pensée (la civilisation). D'autre part, Samuel
Huntington met en jeu les liens communautaires dans le cadre des états
nations, qui regroupent les individus ayant le sentiment d'appartenir à
la même aire culturelle, ce qui aboutit à la confirmation que la
rivalité entre les différentes puissantes est en marche de
passé de la rivalité idéologique vers la rivalité
civilisationnelles, caractérisant l'émergence d'une nouvelle
politique à la fois multipolaire et multicivilisationnelle. Ici, Samuel
Huntington parle de l'impact de la révolution technique et
technologique ainsi que de la mondialisation dans l'arrivée de se mode
de confrontation à caractère civilisationnelles entre les
populations et les civilisations. En effet, la civilisation chez Huntington est
le plus haut groupement humain élevé dont les hommes ont besoin
pour se distinguer des autres groupements. Aujourd'hui, et à coté
de la civilisation occidentale existe huit autres civilisations : (la
civilisation musulmane, la civilisation japonaise, la civilisation chinoise, la
civilisation indienne, la civilisation orthodoxe orientale, la civilisation
africaine et la civilisation latino américaine)
considérées comme barbares, qui menacent la civilisation
occidentale considéré comme la meilleur, en particulier de la
civilisation musulmane qui connaît un développement
démographique croissant et la civilisation chinoise à cause de sa
puissance économique. Ainsi, le choc des civilisations de Samuel
Huntington consacre la modification des données géopolitiques
après la fin de la guerre froide, puisque il définit les
changements et confirme que les conflits du 21ème
siècle opposeront les pays des grandes civilisations, ce qui nous
conduit à se poser la question de l'existence d'une civilisation
universelle, celle devrait toujours reposer sur un système de
pensée (religion) et sur une langue spécifique pour justifier sa
domination culturelle.
En 1997, Zbigniew Bzezenshki, l'ancien conseiller dans
l'administration de Jimmy Carter exposa ses convictions sur la puissance
américaine dans (le grand échiquier), ou il développe un
ensemble d'idées que les Etats Unies ne pourra pas aussi longtemps que
possible maintenir son leadership mondial, si elles ne prennent pas des mesures
immédiates à l'égard des autres puissances montantes,
c'est la raison pour laquelle Bzezenshki invita Washington à
contrôler une zone et un espace géostratégique et
économique très vital (l'Eurasie), et dont le contrôle sur
cet espace exige le respect de deux règles importantes :
premièrement l'identification des états possédants une
réelle dynamique géostratégique et capable de susciter le
bouleversement dans la distribution internationale du pouvoir, et
deuxièmement de formuler une politique spécifique capable de
contrebalancer les effets des politiques initiées par les états.
Dans cette perspective. Bzezenshki évoque que la contrôle sur
l'Eurasie va permettre de placer les Etats-Unis dans une zone lui permettent de
garder un oeil sur l'Europe, qui est un espace de coopération et de
stabilité très utile pour Washington, dans l'élargissement
de l'union européenne vers l'est de l'Europe pour bloquer la Russie.
D'autre part, cette zone qui comprend 75 de la population mondiale, ainsi que
la plus grande partie des richesses physiques, sous forme d'entreprise des
matières premières, participe dans 60 pour cent du total mondial,
et dont les trois quarts des ressources énergétiques comme y sont
concentrées. L'Eurasie demeure le seul théâtre sur lequel
un rival potentiel de l'Amérique pouvait essentiellement
apparaître, de telle sorte que Bzezenshki confirme que la
stabilité de la suprématie américaine sur le monde
reposera de la façon dont elles sauront manipuler les grands acteurs de
cette zone, qui constitue un espace vitale d'une importance capitale. Zbigniew
Bzezenshki confirma à la fin de sa thèse que le contient eurasien
joue un rôle très important dans la géopolitique mondiale,
puisque une grande partie des richesses économiques et humaines, ainsi
que sa position stratégique font de cette zone un foyer dynamique de la
croissance économique mondiale. C'est la raison pour laquelle
l'écrivain du l'ouvrage (le grand échiquier) invite le
gouvernement de Washington d'élaborer une dimension géopolitique
sur cette région lui permettant d'exercer son influence et de
créer un équilibre durable sur le continent maintenir le
commandement mondial et jouer le rôle d'arbitre sur le continent
asiatique.
Aujourd'hui, Robert Kagan venait de publier son dernier
ouvrage intitulée (The Return Of The History And The End Of The Dream),
autour duquel il laisse prévoir que l'impact américain sur la
scène international va commencer à régresser
progressivement, en contrepartie d'une montée en puissance de l'Union
européenne et de la Chine, comme deux nouvelles puissances mondiales
capable de concurrencer les Etats-Unis sur son statut de leadership mondial.
Ici, Kagan souligne que la politique de redistribution des profits de la paix
lancé par le président américain George Bush (1988-1992)
n'a pas réussi à établir un ordre mondial
américanisé, et évoque l'existence de trois géants
qui constitueront la géopolitique mondiale du 21ème
siècle, et ce n'est pas la Russie (cet espace pétroler et gazier
énorme contrôlé par Gazprom, ou le monde musulman qui est
incapable de s'adapter avec les exigences du système international qui
sont capable de jouer le jeux des grands. le marché européen
demeure le plus grand et le plus énorme, et la technologie
européenne est entrain de se transformer à une
référence, tout en sachant que les pays européens
contribuent au financement des projets d'aides économiques et
humanitaires et aux programmes de développement, qui joue sur la carte
de l'attraction pour impressionner l'opinion publique mondiale, de telle sorte
que le modèle de la démocratie européenne, et nom plus le
pouvoir présidentiel américain façonne les militants des
droits de l'homme et les acteurs politiques des tiers monde. La Chine quand
à elle a réussi à se transformer à une nouvelle
empire, qui ne souci pas trop des problèmes du moyen orient (qui attire
une attention particulière de Washington), et préfère
favoriser la conclusion des contrats et des conventions avec divers
alliés , et de mettre ses ingénieurs et ses homes d'affaires
à la disposition des organisations internationales en matière
humanitaires et économiques, lui permettant de gagner le soutien de la
communauté internationale et de l'opinion publique mondiale. Celle-ci ne
se s'arrête pas à la conclusion à conserver ses besoins
énergiques en Afrique, mais procède à des investissements
importants au niveau financier, ainsi qu'elle avait offert son soutien
diplomatique et économique à certain pays
considérés comme Etats Voyous. Pékin a même
laissé entendre se volonté de constituer un fond régional
asiatique pour minimiser l'impact de la chute du dollar sur le marché
asiatique et de la récession de l'économique américaine.
Cette montée de l'union européenne et de la Chine
accompagnées avec l'impasse économique et financier dans les
Etats Unis (la chute du dollar et la crise des Subprimes ainsi que la guerre de
l'Irak...) va devoir obliger le futur président des Etats-Unis de se
comporter avec méfiance avec ces nouvelles puissances mentant, capable
de mettre en jeu le leadership américain.
Chapitre III : Les Etats-Unis après la fin
de la guerre froide :
Section A : La mutation de L'unique puissance
mondiale :
Il était normal et
habituel de qualifier les Etats-Unis au lendemain de la fin de la guerre
froide, comme étant l'unique puissance mondiale, puisque ces potentiels
militaires, économiques, culturelles....ont fait d'elles le gendarme
mondial qui pilote les destinées du système international.
En effet, au niveau économique :
Les Etats-Unis représentent l'économie la plus
forte du monde, d'où elles participaient avec 20 pour cent du PNB et
dominaient les G7, ses firmes multinationales emploient près de 8
millions de travailleurs à l'étranger et pèsent aussi sur
l'économie mondiale. Les Etats-Unis sont aussi la première
puissante agricole, industrielle et commerciale du monde, qui occupent 16 pour
cent du marché mondial des services, ils tiennent le premier rang pour
les investissements extérieurs dont près de la moitié de
l'Europe, les fonds de pensions et les fonds communs de lacements investis en
bourse est placés en grande partie hors des frontières
représentant environ 7 fois le PIB français. Well Street est
redevenu la première place boursière de la planète, au
même temps, les Etats-Unis tiennent un discours libre-échangiste,
en concluant une série de promesse de libre d'échanges avec
plusieurs d'états, et pratiquent une politique à tendance
protectionniste.
Au niveau technologique et culturel :
Les Etats-Unis possèdent la prédominance dans le
domaine scientifique et technologique, leurs nombres de prix de Nobel en
sciences physiques, chimiques et médicales est impressionnant. Au
même temps, la technologie américaine est impressionnante et
dominante surtout en informatique et en télé communication, et
dont les américains possèdent environ de 50 pour cent du parc
mondial des ordinateurs, ils disposent aussi de toute une batterie de
satellites surveillantes, efficace aussi bien dans le domaine civil que dans le
domaine militaire. Au niveau culturel, l'expansion culturelle américaine
concerne presque tous les Etats du monde, il s'appuie sur la domination en
matière des moyens et des réseaux de communications et sur
l'influence de l'anglo-américain. Celui-ci tend à devenir la
langue universelle, et déjà elle est la langue scientifique. Les
Etats-Unis attirent presque 4 000 000 étudiants
étrangers, et beaucoup de scientifiques viennent travailler dans les
Etats-Unis, accentuant ainsi la puissance culturelle américaine, qui
s'appuie aussi sur les masses de produits multiples (les vêtements et les
loisirs) consacrant l'existence d'une industrie culturelle.
Au niveau politique, stratégique et
militaire :
En effet, la fin de la guerre froide avait
concrétisé la disparition du processus de la bipolarité,
laissant la voie ouverte devant la perception du processus de
l'unipolarité, qui fait référence au leadership. Cela veut
dire la capacité des Etats-Unis ou d'un pays donné, d'intervenir
sans limite et sans problème à l'échelon mondial. Aussi,
les Etats-Unis est bien l'unique puissance mondiale, qui figure au premier rang
aussi bien au niveau politico militaire que dans le cadre économique
monétaire (le dollar demeure le seul instrument de réserve et
d'unité de compte pour l'essentiel de négoce mondial). Ce
faisceau énorme entraîne la capacité d'exercer une
influence multiforme et profonde sur la scène mondiale. En effet, la
déclaration du président américain George Bush en 1991 sur
la fin de la guerre froide et l'instauration d'un nouvel ordre mondial n'est
que la manifestation effective de l'existence du leadership américain,
en en lui reconnaissant le statut du grand gendarme mondial. La disparition de
U.R.S.S avait laissée le champ libre devant les Etats-Unis pour
maintenir et gérer le nouvel ordre mondial, désormais
placé sous le signe de l'unique empire, ce qui signifie la
capacité de l'unique puissance mondiale, qui s'étend à la
plus grande partie de la planète pour s'obliger d'être
omniprésent. Or, s'il est impropre de considérer comme
impérialiste toutes les tentatives émanées des dirigeants
du White House, dans l'ère de Bill Clinton (1992-2000), puisque celui-ci
avait fait de la promotion des droits de l'home l'élément
fondamental de la politique étrangère américaine, mais
l'action politique sur les cinq continents émanent toujours du
Realpolitik (le réalisme)dans le cadre de la défense des valeurs
démocratiques du monde libre, ainsi, la première guerre du golf
en 1991, et l'intervention en Somalie (pour des raisons à la fois
humanitaires et de maintien de l'ordre) relève de cette double
légitimation des interventions extérieurs.
Dans ce cadre la, la première guerre du golf allait
permettre de voit l'établissement de cet ordre mondial, dont les
Etats-Unis sont chargées des commandes, les américains ont
été encore une autre fois les héros de la
démocratie et de la règne du droit, ceci n'allait peut être
pas se réaliser de manière rapide et courte si le Koweït
n'avait pas été un gros exportateur du pétrole, et si le
golf n'aurait pas été capable d'entraver la moitié des
réserves pétrolières mondiales, ce qui aboutit à
cette exacte logique : est que les Etats-Unis intervient directement dans
n'importe quel conflit, lorsque ces intérêts vitaux sont mis en
cause. En contrepartie, les Etats-Unis dans son statut d'unique puissance
mondiale a essayé de donner cette image de son engagement sur le
terrain de la défense des droits de l'homme, ce qui était
derrière son intervention en Bosnie 1993, Kosovo 1997, même
à lancer dans l'ère de Bush la processus de la guerre
préventive, qui consista à mener des guerres en dehors du
territoire américain pour disloquer les réseaux terroristes et
inculquer une culture des droits de l'homme.
Au même temps, Washington développa le processus
de l'interventionnisme sélectif) qui évoque que l'intervention
américaine devrait obéir à des contraintes
Qui expliquent le caractère sélectif des
interventions américaines à l'étranger, il s'agit à
la fois de la contrainte de sécurité qui conforte l'intervention
américaine dans son rôle de gendarme mondial, et
deuxièmement le risque de prolifération nucléaire, qui est
résolu par l'adoption de certaines résolutions par le conseil de
sécurité sous l'impulsion de Washington, celui-ci s'était
transformé à un immense mécanique de légitimation
des décisions américaines.
La première guerre du golf allait aussi
concrétiser le statut du leadership américain, incontesté
dans une communauté internationale convertie dans sa
quasi-unanimité aux idéaux du monde libre, car cette guerre
consistait à stopper la montée d'une puissance régionale
hégémonique capable de mettre en jeu les intérêts
vitaux des Etats-Unis, ce qui a expliqué l'intervention pour mettre fin
aux désirs d'une puissance hégémonique montante, en passe
nucléaire.
Le leadership américain est bien perçu, et les
Etats-Unis est véritablement l'unique puissance mondiale, car aucune
autre nation n'est capable de la concurrencer, de telle sorte qu'on a
commencé à parlé de l'existence d'une superpuissance.
Section II : La mutation de la superpuissance
mondiale :
Au lendemain de la fin de la
guerre froide, Bill Clinton a été élu président des
Etats-Unis, et par conséquent a hérité la
présidence d'un monde prometteur, sur lequel jamais encore les
Etats-Unis n'auraient été aussi puissante, elles avaient
l'épongée de la grandeur, et disposaient des moyens
économiques et militaires nécessaires pour qu'elles puissent
assurer convenablement ses objectifs. Dans ce contexte, Bill Clinton
prononça un discours (aujourd'hui, la différence entre les
capacités de nos forces militaires et celles des pays qui nous veulent
du mal est plus grande que n'importe quel moment. Et notre défi
consistera à maintenir ce delta à niveau tel que n'importe lequel
de mes successeurs puisse nous certifier avec d'autant de conviction)1(*) Ce terme delta allait
progressivement se transformer à la manifestation de l'existence d'une
superpuissance américaine, car reconnaître qu'un pays est
doté de possibilité incroyable par rapport aux être pays
signifie que ce pays est doté de quelque chose d'exceptionnel, et par
conséquent, la manifestation de la superpuissance ne se manifeste plus
dans son rôle de gendarme mondial et de leadership, mais aussi dans sa
capacité de contrôler les destinée du système
international, et de piloter la société mondiale. dans ce
perspective, Bill Clinton réaffirma que : (parce ce que nous sommes
toujours la nation indispensable pour diriger, il nous appartient de
diriger)2, ici, le président américain ne
reconnaît pas seulement le droit des Etats-Unis d'exercer son leadership,
mais aussi de pénétrer au centre du système international
, dans le cadre d'une nouvelle architecture qui donnait le droit à
Washington de demeurer une puissance aussi bien sur l'Europe que sur le
Pacifique, ce qui traduit l'élément de la superpuissance , en
particulier avec la révolution démocratique qui venait de se
produire dans les anciennes satellites soviétiques. Voila comment on
comprend que les Etats-Unis devaient mener une guerre victorieuse contre la
terreur représentée par les ennemis de la liberté, sur
lequel seul l'usage de ses potentiels techniques, technologiques et militaires
surprenantes lui allaient permettre nom pas seulement de s'arrêter devant
les frontières des autres nations, mais de nettoyer le monde de la
terreur, en reconnaissant que seule les Etats-Unis est apte à le faire.
Cependant, il a fallu attendre l'arrivée des
événements du 11 Septembre 2001, contre le World Center Trade et
le siège du Pentagone pour assister à un changement radical dans
l'attitude de Washington, gouvernée depuis Janvier 2001 d'une
équipe de néo conservateurs, qui considérée que
l'effondrement de U.R.S.S en 1991 avait provoqué un bouleversement
mondial qui donnait à Washington le droit d'exercer une
hégémonie absolue pour une durée
indéterminée, dans le cadre d'un projet (Americain Project
Century) qui consistait à maintenir un environnement international
conforme aux intérêts américaines. Ainsi, la nation qui se
considérait pour être la meilleure avait subi pour la
première fois de son histoire des attentats planifiés,
organisés de façon méthodiques, et décida d'adopter
une politique plus efficace au niveau de la lutte contre le terrorisme, ou va
s'apercevoir la manifestation de la superpuissance mondiale au non de la
conservation et la diffusion des valeurs du monde libre. En effet, avant 2001,
les Etats-Unis avaient toujours éviter de prendre des mesures militaire
préventive contre le terrorisme, car l'administration de Bill Clinton
pensait que l'usage à toutes formes d'interventions militaires directes
pourra aboutir à des catastrophes militaires susceptibles de nuire le
réputation de Washington comme nouvelle superpuissance montante,
mais ses contraintes n'avaient plus court en présence
d'attentats suicides, ou lorsqu'un tel arsenal se trouve entre les mains des
dirigeants qui ne tiennent pas compte des contrepoids institutionnels ou du
poids de l'opinion publique, et qui ont recouru aux armes de destructions
massives contre leurs populations et leurs voisins ( Irak), ou qui ont
condamné des centaines de milliers de la population à mourir de
faim (La Corée du Nord). L'administration de
George Walter Bush allait plaider pour une métamorphose de la puissance
conservatrice à une puissance révolutionnaire, pour restructurer
le monde à la manière américaine et de le libérer
de ses réseaux brutaux. Le processus de la guerre préventive
allait être un moyen efficace qui consistait à frapper avant que
l'ennemi ne puisse frapper et attaquer. L'usage à cette stratégie
a été bénéfique sur un double plan,
premièrement la dislocation des régimes terroriste et
deuxièmement d'empêcher une futur compétition d'un
état envers les Etats-Unis. On octobre 2001, Washington après
avoie obtenu l'autorisation du conseil de
sécurité lança une opération militaire sur le
régime des talibans en Afghanistan pour le renverser et d'obtenir un
plan d'accès via ce territoire vers la mer Caspienne, le résultat
fut impressionnant, puisque les Etats-Unis décrocha une victoire
militaire d'une manière rapide, en s'appuyant nom pas seulement sur
l'effectivité et l'efficacité des produits et des armes
militaires, mais aussi sur la rapidité de l'opération et de la
gestion du système numérique. Ce n'est qu'après la fin de
la guerre sur l'Afghanistan que les Etats-Unis allaient commença
à exercer son leadership de façon abusive, le président
américain George Bush dénonça l'axe du mal, composé
d'un ensemble d'états voyous qui représentait selon lui un danger
sur la sécurité mondiale, décida de se nourrir de la
doctrine du Containsement, et de prévoir la possibilité de
déclencher des guerres sans une autorisations préalables du
conseil de sécurité, il s'agit de l'unilatéralisme
manifesté dans le gestion des affaires étrangères, ainsi,
et avant le déclenchement de la guerre sur l'Irak, le vice
président américain Cheney annonce que le changement du
régime politique en Irak constituera le meilleur moyen pour permettre
à la population irakienne de jouir de la liberté et des valeurs
susceptibles d'instaurer une paix durable, afin de construire un monde
façonné par l'image des Etats-Unis. Le 25 Mars 2003, les
Etats-Unis déclencha une nouvelle guerre sur l'Irak sans une
autorisation des nations unies, sous le prétexte que le régime de
Saddam Hossein continuait de construire des armes de destruction massive, comme
forme de leurres qui camouflent les intérêts de sauvegardent des
besoins vitaux des Etats-Unis, et qui allait s'achevé par
l'entrée des forces américaines à Bagdad. En effet,
l'administration américaine espérait gagner totalement la guerre
pour tourner le dos aux contrepoids de la politique internationale, et
d'exercer de façon plus effective sa superpuissance, en soumettant le
monde sous sa domination, ainsi que de confirmer sa souveraineté sur, le
moyen orient qui demeure une zone disposant de réserves
pétrolières très important, et se trouvant à
proximité de la zone d'Eurasie.
Au même temps, les Etats-Unis avait laissé
envisagé sa volonté de déployer un projet de bouclier
antimissile en Europe centrale dans d'une politique défensive fiable
consistante à minimiser le danger russe et chinoise.
La superpuissance américaine se manifeste aussi dans
son omniprésence sur la scène mondiale, car l'effet
démonstratif des Etats-Unis se transforma en un modèle d'emprise
culturel qui est partout, il s'agit de l'attraction qui leurs permettent de
conquérir les coeurs des milliers de la population. Ainsi en France, en
Allemagne ou en Angleterre, la propagation de ce qui est vaguement convenu
d'appeler les idées et coutumes américaines sont touchées,
ou s'ajoute la suprématie des dollar et la maîtrise des
réseaux de communications, les nouvelles technologies... de telle sorte
que l'ancien ministre français des affaires étrangères
Hubert Veduire constat que les Etats-Unis disposait de cette puissance mentale
d'inspirer les rêves et les désirs des autres qui allait faire
d'elles une superpuissance et une nation universelle.
Section C : les limites de la superpuissance
américaine :
La fin de la guerre
froide et l'effondrement de l'empire soviétique, puis les
événements du 11 Septembre 2001 qui ont constitué ce pond
de passage vers une autre aire des relations internationales autour duquel les
Etats-Unis tentera de gérer à elle seul le système
international, et les faits marquants ont bien prouvé que les
Etats-Unis ne sont pas une superpuissance mondiale, ainsi que les
valeurs du monde libéral ne sont pas fortement enracinés dans
l'ensemble du patrimoine humain, ce qui relativise la pensée
développée par Francis Fokowama.
Quinze ans après le triomphe du droit, comme
éphémère d'une manifestation d'un consensus international
fondé sur les mobiles équivoques, la notion (ordre mondial)
parait difficilement applicable à la constellation planétaire
actuelle. La Russie qui est la fille de l'ancienne empire mourante se
débrouille assez bien sur la scène international, et a
prouvé qu'elle était capable de résister devant les
pressions américaines, car elle a réussi à
préserver son influence dans les régions représentant un
intérêt géopolitique et historique pour elle, lui
permettant d'assurer sa sécurité au cas de l'échec du
rapprochement avec Les Etats-Unis (Ukraine, Géorgie,
Biélorussie...), ce qui pose la question du poids définitive de
la Russie après son adaptation avec l'économie du marché.
Le Japon qui est un nain politique et au même un géant
économique, dans ses produits techniques et technologiques est capable
de concurrencer les Etats Unies. L'Union européen se trouve dans une
tournée et une impasse suite à son ouverture aux pays de l'est de
l'Europe, disposant de vingt sept membres, le marché européen
risque de constituer un long terme une paralysie à l'économie des
Etats-Unis. La Chine quant à elle est capable durant des années
à se transformer à un véritable rival aux Etats-Unis,
déjà dans un contexte international qui est celui des
échanges et de l'ouverture des frontières, l'extrême
rapidité de son dévouement fait redouter aux autres puissances
industrielles les effets ravageurs de l'arrivée massive des produits
made in China. Certes avec un milliard et demi de consommateurs virtuels, le
marché chinois parait représenter un immense réservoir des
commandes pour les industriels et les hommes d'affaires japonais et
européens, mais déjà se font sentir les
conséquences sur les économies développés d'une
concurrence qui dispose d'une double atout, à savoir la modernité
de l'appareil de production, largement installé par les occidentaux,
nucléaire et désormais économique, ce qui aboutit à
la réalité suivante : est que la Chine commence à
prendre le statut d'une grande puissance.
En Irak, la réussite de l'opération
s'était vite heurté à une résistance
acharnée de la part de la population, provoquant la mort des soldats de
coalition, et contre les membres de la police et les civils irakiens,
d'enlèvements des journalistes étrangers, de sabotage,
d'entreprises de pure pirate mafieuse et d'actions répressives dont la
brutalité a souvent été jugé avec
sévérité par la communauté internationale.
Confronté à ces difficultés et en butte au rejet d'une
fraction croissante de l'opinion publique américaine, le
président Bush a eu pour modifier sa ligne politique d'une
coopération avec les nations unies et d'un rapprochement avec ceux de
ses partenaires occidentaux qui avaient refusé de le suivre durant le
déclenchement de la guerre.
Les Etats-Unis est même incapable jusqu'à
présent de réaliser la victoire définitive sur le
terrorisme, malgré les budgets d'investissements militaires, et
l'occupation de l'Afghanistan, et dont les tenants du fatalisme continu de
mener leurs politiques, consistantes à expulsées les
croisés des terres musulmanes, tout autant que de mettre les Etats-Unis
en Déroute, et les moyens utilisés sont odieux à quelque
code moral qu'on se réfère. L'intervention du terrorisme avait
réussi à découvrir le point faible et le moyen pour
blesser le gendarme mondiale, le problème qui réside est que
l'ennemi des Etats-Unis n'est p as un état mais des Kamikazes porteurs
des bombes, et dont la défense fiable est impossible dans un champ de
batail ou l'agresseur est presque invulnérable.
En effet, depuis l'effondrement de U.R.S.S, les Etats-Unis se
sont bercées à promouvoir l'idée que toute menace
étrangère sur la civilisation occidentale
américanisée avait disparue à tout jamais. Mais tout
à coup un nouveau phénomène mondial allait être
l'origine des événements les plus douloureux et dramatique de
l'histoire des Etats-Unis, et contribua à un tournant dans les relations
internationales, car ce phénomène n'allait n'en pas seulement
épargné l'Amérique , mais il avait aussi pris pour cible
les installations américaines à l'étranger,
concrétisant l'existence d'un groupement humain motivés par une
haine profondément enracinées dans ses pensées envers les
valeurs occidentales, que ses détenteurs sont prédisposés
à affronter la mort (les attentats suicides) et d'infliger la
souffrance à la population américaine, sous le prétexte de
libérer la terre d'islam des croisés.
De toute évidence, les réalités du
contexte international actuel démontrent l'émancipation d'un
sentiment de recul de cette politique expansionniste que Washington avait
lancée au lendemain des événements du 11 Septembre, suite
à son implication et son incapacité à gérer
convenablement le dossier irakien, ou à l'augmentation des prix de baril
de pétrole dont les conséquences s'incombent sur
l'économie américaine, et enfin les déclarations du
président américain laissant entrevoir un abondant au recours
à la force sur la question iranienne et coréenne...Tout cela nous
envoie à la conclusion suivante : les Etats-Unis ne sont pas une
superpuissance mondiale, mais plutôt une unique puissance mondiale,
celle-ci risque de perdre à long terme son statut de leadership mondial
et d'unique puissance devant la concurrence et la compétition de
nouvelles puissantes émergeantes, ainsi que devant la dégradation
de la situation économique américaine. Cependant, l'étude
du phénomène de la superpuissance d'un Etat nous aboutira en fin
de lieu à cette réalité politique innové par Jean
Baptiste Duroselle : Tout empire périra
BIBLIOGRAPHIES :
- André Fontaine (Histoire de la guerre froide- ouvrage
publié par la maison d'édition Fayard à Paris en 1965)
- Annie Zwang (Les Etats-Unis et le monde : rapport de
puissance- ouvrage publié par la maison d'édition Elliyners
à Paris en 2000)
- Aziz Hasbi (Les théories des relations
internationales- ouvrage publié par la maison d'édition Harmattan
à Paris en 2004)
- Charles Philippe David (La politique étrangère
des Etats-Unis- ouvrage publié par la presse de l'institut des
études politiques de Paris en 2007 à Paris)
- Charles Zorgbila (Histoire des relations internationales de
1962 jusqu'à nos jours- ouvrage publié par la maison
d'édition Harmattan à Paris en 1995)
- Daniel Colard (Les relations internationales de 1945
jusqu'à nos jours- ouvrage publié par la maison d'édition
Dalloz à Paris en 1994)
- Henry Kissinger (La nouvelle puissance américaine-
ouvrage traduit de l'Anglais en Français par la maison d'édition
Fayard à Paris en 2004)
- Jean Baptiste Duroselle (L'Histoire des relations
internationales de 1945 jusqu'à nos jours- ouvrage publié par la
maison d'édition Dalloz à Paris en 1995)
- Josef Joff (L'Hyper puissance- Ouvrage traduit de l'Anglais
en Français par la maison d'édition Odile Jacob en 2007 à
Paris)
- Patrick Wajsman (L'Illusion de la détente- ouvrage
publié par la maison d'édition Vendôme à Paris en
1987)
- Pierre Milza (Les relations internationales de 1973
jusqu'à nos jours- ouvrage publié par la maison d'édition
Harmattan à Paris en 1992)
Les revues
internationales :
-Association Thucydides (
www.thucydide.com)
-International Policy Resource (
www.etown.edu)
-Revue stratégique et internationale
(www.cairn.info.com)
-Stratégic International
(www.strategicsinternational.com)
* 1 - International affairs
resourcs (
www.etown.edu)
2- Revue stratégique et internationale
(www.cairn.info.com)
3- Revue stratégique et internationale (
www.cairn.info.com)
4- Josef Joff (L'Hyper puissance - page 11)
* 2- Jean Baptiste Duroselle
(Histoire des relations internationales de 1945 jusqu'à nos jours -
page58)
* 3 - André Fontaine
(Histoire de la guerre froide - page 381)
3- André Fontaine (Histoire de la guerre froide - page
382)
4- André Fontaine (Histoire de la guerre froide - page
384)
* 5- Jean Baptiste Duroselle
(Histoire des relations internationales de 1945 jusqu'à nos jours - page
60)
6- Jean Baptiste Duroselle (Histoire des relations
internationales de 1945 jusqu'à nos jours - page 61)
* 4- Daniel Colard (Les
relations internationales de 1945 jusqu'à nos jours - page 42)
* 5- Daniel Colard (Les
relations internationales de 1945 jusqu'à nos jours - page 50)
9.10.11.12- Jean Baptiste Duroselle (Histoire des relations
internationales de 1945 jusqu'à nos jours- pages 166 et 167)
13- Daniel Colard (Les relations internationales de 1945
jusqu'à nos jours - page 55)
* 6-Patrick Wajsman (L'illusion
de la détente - page 64)
* 7- Jean Baptiste Duroselle
(Histoire des relations internationales de 1945 jusqu'à nos jours - page
240)
* 8- Daniel Colard (Les
relations internationales de 1945 jusqu'à nos jours - page 42)
Jean Baptiste Duroselle (Histoire des relations
internationales de 1945 jusqu'à nos jours - page 408)
* 1- Charles Philippe David (La
politique étrangère des Etats-Unis - page 73)
2- Charles Philippe David (La politique étrangère
des Etats-Unis - page 74)
3- Association Thucydide (www.thucydide.com)
* 4- Charles Philippe David (La
politique étrangère des Etats-Unis - page 76)
5.6- Association Thucydide (www.Thucydide.com)
* 7 - Aziz Hasbi
(Théories des relations internationales - page 51)
8- Association Thucydide (www.thucydide.com)
* 9- Association Thucydide (
www.thcydide.com)
10- Association Thucydide (
www.thcydide.com)
11- Aziz Hasbi (Théories des relations internationales -
page 59)
12- Aziz Hasbi (Théories des relations internationales -
page 70)
* 12- Annie Zwang (Les
Etats-Unis et le monde : rapport de puissance- page 84)
* 1- Josef Joff (L'Hyper
puissance - page 59)
2- Josef Joff (L'Hyper puissance - page 63)