3.7 Essai de Fatigue
250 mm
Image 10 : Essai de Fatigue
25 mm
56 ou 70 mm
Forme de l'éprouvette
Cet essai permet d'étudier le comportement des
enrobés bitumineux vis-à-vis de la fissuration, il est
pratiqué sur des éprouvettes de forme trapézoïdales
(Image 10), l'éprouvette est encastrée à la base,
sollicités en tête en flexion sinusoïdale par
déplacement imposé d'amplitude constante choisie afin de
caractériser la rupture à un million de cycle.
L'essai est pratiqué à 10°C et à une
fréquence de 25 Hz.
La répétitivité des cycles de flexion
alternée entraîne un endommagement de l'éprouvette (des
fissures sont localisées).
L'essai est conduit jusqu'à réduction de
moitié de l'effort mesuré en tête, c'est le critère
de la rupture.
Les résultats obtenus sont reportés sur un
diagramme (déformation - nombre de cycles à rupture). Cette
courbe de fatigue donne :
La déformation å6 correspondant à un million
de cycles.
La pente de la courbe de fatigue b.
La dispersion sur la logarithmique décimale du nombre de
cycles à rupture SN. Ces donnés sont utilisés pour les
calculs de dimensionnement en France.
3.8 Essai sur chantier
Profondeur moyenne de texture PMT (Ex : Hauteur au sable
vraie HSV) : NF EN 13036-1 Cet essai permet de connaître la
macro texture d'une surface de revêtement qui consiste à mesurer
la hauteur moyenne de la texture d'une surface par remplissage du volume des
vides à l'aide d'un volume fixé de billes de verres
spécifié, qu'on étale en forme de cercle, on mesure
Comparaison des formulations d'enrobés à chaud pour
couches de roulement des chaussées très circulées
utilisées en France et en Algérie du point de vue
sécurité (glissance) et orniérage
après la surface de ce cercle, la profondeur moyenne de
texture sera calculée par la formule suivante :
PMT (mm) = 4 V / . D2
V : volume de l'échantillon = 25 cm 3 de billes
de verres calibrées
= 3,14
D : diamètre moyen de la surface couverte de billes de
verres (en mm).
On mesure au moins 4 diamètres pour calculer la
surface.
La gamme des résultats est de 0,3 à 3 mm selon
l'état de la couche de roulement.
Cet essai ne s'applique que lorsque l'état de la
chaussée est sec, on vérifie aussi l'état de
propreté de la chaussée, afin que cet essai soit
représentatif de la réalité.
Les caractéristiques de l'état de surface
dépendent de la formule du mélange, effectivement lorsque la PMT
est relativement élevée cela explique la présence d'un
pourcentage de vides élevé, on peut déduire que la courbe
granulométrique du mélange est discontinue ou l'existence d'un
faible taux de fines dans la formule.
Image 11 : Méthode volumétrique dite « de la
tache de sable »
Les irrégularités de la surface de la
chaussée pour la macro texture sont de l'ordre de : 0,5 à 50 mm
pour la gamme de dimension horizontale.
0,2 à 10 mm pour la gamme de dimension verticale.
La macro texture contribue essentiellement au drainage d'eau
(à vitesse élevé), elle contribue aussi à
l'indentation (déformation des pains de gomme au contact avec des
aspérités de chaussée, ce qui est en relation directe avec
l'adhérence et le phénomène de glissance (gérant de
forces de frottements pneumatique - chaussée)
|