République Algérienne Démocratique et
Populaire Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la
Recherche Scientifique
Université El Hadj Lakhder - Batna Faculté des
sciences Département des Sciences Biologiques
Mémoire
Thème
Présenté par :
Beloula Abdelhamid
Membre de jury :
Présidente : Mme ALLOUI_
|
LAMBARKIA Meliha.
|
Promoteur : Melle NEFFAR Fahima
Examinateurs : Mr BALA Abbas (chef secteur -
Parc National de Belezma)
: Mr RIGHI Yassine (Inspecteur subdivisionnaire- parc
National de Belezma).
Promotion : 2007 / 2008
Dédicace
Je dédie ce modeste travail à :
Mes très chèrs parents qui m'ont
éclairé le chemin pour que je puisse être la personne que
je suis actuellement.
Mes très chers frères et soeurs sans exception.
Mes amis d'enfance : Yazid, Habib et Issam.
A toute la promotion 2007 d'Ecologie, en particulier ; Fouad,
Rabah, Hichem, Didine et Issam.
Mes collègues de la Sociologie ; Abdelkrim, Moussa, Hakim
et Wafaa.
tous mes amis du groupe de Scout El Ikbal ; Yasser, Abdelkader,
Okba, Zaki et Salim.
mon très Cher ami Med El Hadi GHETTAS. Que dieux le
protège. Les membres du groupe Nasaîm El Aurès, Ali
melakhsou, Yassin et
jabali.
Mes collègues de l'Association BBD ; Rami, KHadidja, Sarah
et Nawel.
A tous ce qui me sont chèr(e)s.
"aeleagstiel
Sommaire
Introduction
Approche descriptive du Parc National de Belezma 1
1. Histoire 1
2. Situation géographiqueGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGG.. 1
3. Géographique 4
4. La végétation du
ParcGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGG. 5
1.1 Formation SelvatiqueGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGG. 5
1.2 Flore remarquableGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGG. 5
5. La fauneGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGG. 5
6. Le zonage du ParcGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGG.. 5 6.1 Zone
de réserve intégrale 5
6.2 Zone primitive ou sauvageGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGG 5
6.3 Zone à faible croissance 8
6.4 Zone tampon 8
6.5 Zone
périphériqueGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGG 8
Chapitre I : Présentation générale de la
zone d'étude 10
1. Localisation de la zone d'étude GGGGGGGGGGGGGGGGGGGGG
10
1.1 Aspect juridiqueGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGG 10
1.2 Aspect géographiqueGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGG
10
2. Géologie de la zone d'étude 12
3. Climat 12 3.1
TempératureGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGG.. 13 3.2 Précipitation
GGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGG. 13 3.3 Synthèse
climatiqueGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGG. 14
3.3.1 Diagramme ombrothèrmiqueGGGGGGGGGGGGGGGGGGG. 14
3.3.2 Climatogramme d'Emberger 15
Chapitre II : Partie Expérimentale 19
1. Matériel et méthodes
d'étudeGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGG.. 19 1.1 Caractérisation
pédologique 19 1.1.1 Méthodes de prélèvement du
solGGGGGGGGGGGGGGGGG.. 19
1.1.2 Méthodes d'analyse pédologique 19
1.1.2.1 Granulométrie 19
1.1.2.2 Dosage du calcaire total CaCO3GGGGGGGGGGGGGG. 20
1.1.2.3 Dosage du carbone et de la matière
organiqueGGGG.GGGG. 21
1.1.2.4 Dosage du pHGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGG 22
1.1.2.5 Détermination de la conductivité
électrique 22
1.2 Etude bioécologique de la flore000000000000. 22
1.2.1 Protocole d'échantillonnage 22
1.2.1.1 Type d'échantillonnage et emplacement du
transectGGGGG. 22
1.2.1.2 Prélèvement
floristiqueGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGG. 24
1.2.2 Constitution de l'herbier de la zone
d'étudeGGGGGGGGGGGG. 24
1.3 Etude bioécologique de faune0000000000000.. 24
1.3.1 Les invertébrésGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGG.
24
1.3.1.1 Récolte et conservation des
invertébrés GGGGGGGGGGGG.. 24
1.3.1.1.1 La chasse à vueGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGG..
24
1.3.1.1.2 Filet fauchoirGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGG. 25
1.3.1.1.3 Le parapluie japonaisGGGGGGGGGGGGGGGGGGGG.
25
1.3.1.2 Dispositif de piégeage des
invertébrésGGGGGGGGG. 26
1.3.1.2.1 Les pièges à trappe (pots
Barber)GGGGGGGGGGGG.. 26
1.3.2 Les vertébrés 26
1.3.2.1 Les reptilesGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGG..GGGGGG 26
1.3.2.2 Les oiseauxGGGGGGGGGGGGGGGGGGG.GGGGGGGGGGG 27
Chapitre III : Résultats et discussions 0000000000.. 29
1 Caractérisations
pédologiquesGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGG. 29
1.1 RésultatsGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGG.
29 1.2 Discussion 29
1.2.1 L'analyse 29
granulométrique
1.2.2 Le calcaire totalGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGG.. 30
1.2.3 Le carbone et la matière 31
organiqueGGGGGGGGGGGGGGGGGGG..
1.2.4 Le 31
pH
1.2.5 La conductivité
électriqueGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGG. 31
1.3 Conclusion0000000000000000000000..0000. 32
2. Caractérisation floristiques 32
2.1 Inventaire systématique00000000000000000.. 32
2.1.1 Résultats floristiques 32
2.1.2 Discussion des résultatsGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGG..
34
2.3 Comparaison entre les deux parties de notre transect, du
point de 34
ue type biologiqueGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGG.
3. Caractérisations
faunistiques........................................... 35
3.1 Faune in
ertébrésGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGG.. 35
3.1.1 Résultat de l'in entaireGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGG.
35
3.1.2 Discussion de l'in entaire faunistiqueGGGGGGGGGGGGGGGG..
37
4 Etude de la faune
vertébrée..........................................................
41
4.1 Les reptiles 41
4.2 Les oiseauxGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGG 42
Conclusion générale
GGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGG..
RésuméGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGG
Références bibliographiques
RemerciementsGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGG
Introduction
L'inventaire floristique a pour but de ressembler, selon un
programme de travail rationalisé, des informations floristiques,
géographiques et écologiques, sur l'ensemble de la population
végétale de la zone recensée. Le tri de ces informations
dégage, dans les différents domaines, des résultats
concrets, synthétiques ou encore analytiques.
Une analyse rapide de l'état du recensement de la flore
et de la faune en Algérie montre les imperfections et les lacunes des
inventaires floristiques et faunistiques à l'échelle nationale et
régionale.
Au niveau du Parc National de Belezma, le nombre
d'étude qui ont fait l'objet d'un inventaire floristique et faunistique
sur le territoire du parc est très limité.
Notre travail a pris la tâche d'inventorier la zone des
escarpements rocheux située au niveau du contan Telmet, ce dernier est
caractérisé comme un territoire sauvage.
Les falaises rocheuses continentales sont la
conséquence d'un relief très accentué et d'une topographie
très raide (coupure et affaissement de terrain), c'est le domaine des
roches d'altitude culminant de 1600 à 2100m.
Les falaises sont formées :
· Soit par l'action d'une érosion horizontale sur
une rive surélevée;
· Soit par une action verticale de creusement sur un
substrat rocheux;
· Soit encore par une érosion différentielle
sur deux types de roches, l'une y étant plus sensible que l'autre.
Au pied des falaises se trouvent, généralement,
les restes de leurs effondrements progressifs, sous forme d'amas de roches.
L'importance de ces amas dépend souvent de la sensibilité de la
roche à l'érosion.
Par ailleurs, le Parc National de Belezma regroupe des
escarpements rocheux au niveau des chaînes montagnardes du contan Telmet
et Bordjem. Considérées comme unité écologique par
ces caractères écologiques, topographiques et géologiques,
elles représentent, paradoxalement, les critères même d'un
biotope favorable à abriter des espèces rares et menacées
comme les rapaces et les corbeaux.
Notre thème d'étude a était
guidé, d'une part par les imperfections et les lacunes de l'inventaire
floristique et faunistique au niveau régional et même national, et
d'autre part par l'importance des escarpements rocheux au niveau du Parc
National de Belezma, en tant que biotope spécifique par ces
caractéristiques écologiques.
L'objectif de notre étude est d'inventorier la station
des escarpements rocheux situés dans le versant sud du contan Telmet,
appartenant au secteur de Hamla, du point de vue floristique et faunistique, et
la mise en place d'une image, la plus représentative, de cette zone de
point de vue flore et faune.
La méthodologie suivie dans notre travail est
introduite par une partie descriptive du Parc National de Belezma dans une
partie nommée « approche descriptive du Parc National de Belezma
» qui vise des généralités sur l'ensemble du Parc.
Nous avons subdivisé notre présent manuscrit en
trois chapitres :
· Le premier chapitre est consacré à la
présentation générale de notre zone d'étude, en se
basant sur ces principales caractéristiques biotique et abiotique.
· Le deuxième chapitre porte sur le matériel
utilisé et les méthodes d'étude prises en
considérations dans le but de réaliser ce travail.
· Le troisième chapitre est consacré
à tous les résultats obtenus avec des discussions et des
conclusions partielles. Enfin une conclusion générale.
Historique
Le Parc National de Belezma est crée par le
décret présidentiel N° 84/326 du 3 Novembre 1984, au
même moment que les deux Parcs Nationaux de Gouraya et de Taza. Sa
classification a été motivée par la présence de
grandes étendues de cèdre de l'Atlas dans une zone de grandes
influences saharienne et méditerranéennes, la présence
d'un patrimoine archéologique et historique d'une valeur inestimable et
une mosaïque de zone humides au Nord- Nord-Est.
Situation géographique
Le Parc National de Belezma se situe dans la partie orientale
de l'Algérie du Nord, dans le massif montagneux de Belezma qui à
l'extrémité Ouest des monts des Aurès, situés
à 7km environ au Nord-Ouest de la ville de Batna (Fig. 1).
Il correspond à un chaînon montagneux marquant
le début du massif des Aurès. Il s'étend sur une
superficie de 26 250 ha. Il est compris entre les coordonnées Lambert
suivantes :
À l'ouest (y1= 259,00 ; x1= 782,00), Au nord (y2= 273,00
; x2= 816,00), À l'est (y3= 271,90 ; x3= 817,10), Et au sud (y4=250,50 ;
x4=790,00).
Ce massif majestueux imprime à la région un
relief très accentué caractérisé par de fortes
pentes et des sommets avoisinant les 2000 m d'altitude (Djebel Tichaou 2.136m;
Touggurt 2.090m; Boumerzoug 1.779m et Djebel Kasserou 1614m).
Echelle : 1/50000
Figure 1 : Situation du Parc National de Belezma
Le Parc de Belezma est desservi par plusieurs pistes
forestières :
· La route de wilaya n°5 Batna- Oued El Ma en passant
par le col de Telmet (31km, dont 18 km dans le parc).
· La piste forestière qui part du col de Telmet
(à partir de la route n°5) passe par Thénièt el
Gontos et par Sfizer et aboutit à la localité d'Oued
Chaâba, longe le versant nord du Djebel Touggurt, et aboutit à la
maison forestière de Hamla (11 km).
· La piste qui rejoint la route de wilaya n°5 à
partir de la maison forestière de Hamla (05 km).
· La piste qui part de Thénièt el Gontos et
aboutit à la localité de Hidoussa (12 km).
· La piste qui part de cette même route au niveau
de la mechta Sgâna (au- dessus de la cimenterie), contourne le Djebel
Tarkat, en passant par le col de Kasserou, et aboutit à la maison
forestière de Timezouagh.
Le Parc de Belezma se caractérise par la
présence de formations géologiques et géomorphologiques
très variées (pics, vallées profondes et étroites,
dalles rocheuses, de hautes plaines encastrées, etc.), ainsi que par la
présence d'un peuplement à grand houx (Ilex aquifolium) et
à Chèvrefeuille étrusque (Lonicera etrusca), et un
peuplement à Cèdre, sur dalle rocheuse, contenant des sujets
tricentenaires.
L'édification de la structure géologique de la
région de parc résulte de l'interférence de deux grandes
phases tectoniques successives de serrage qui s'est déroulée lors
de la phase alpine et la phase atlasique de la fin de
l'éocène.
3. Géologie
Les monts de Belezma sont constitués dans leur
totalité de sédiment du Crétacé inférieur.
Ils se présentent sous forme de calcaire (Fig. 2).
On trouve du bas vers le haut :
· Des marnes dans la partie inférieure et des
grés dans la partie supérieure ; cette structure se trouve dans
la région de Boumerzoug.
· Des marnes, puis des grés dolomitiques et au
sommet des grés au niveau du Djebel Touggurt.
· Des grés, puis du calcaire dolomitique au milieu
et des grés au sommet qui domine la région de Bordjem et
Chellaâla.
Figure 2: Carte de Géologie du Parc National de Belezma
4. La végétation du Parc
4.1. Formation Sylvatique
Les principales formations sylvatiques du Parc de Belezma
sont à base de Cèdre de l'Atlas (Cedrus atlantica) en peuplements
purs ou en peuplements mixtes avec le houx (Ilex aquifolium) ou avec le
chêne vert (Quercus ilex). Ce dernier présente des peuplements
purs ou mixtes avec le genévrier rouge (Juniperus phoenicea) ou le
frêne épineux. La présence importante des peuplements
à Pins d'Alep (Pinus halpensis) est importante.
Ce qui caractérise le plus le Parc de Belezma, c'est
sa Cédraie qui est l'une des plus importantes de l'Algérie. Elle
occupe à elle seule 5679 ha, soit 21,6% du territoire du parc.
4.2. Flore Remarquable
447 espèces végétales sont
recensées dont 9 espèces sont endémiques, 18
espèces protégées, 14 espèces assez rares, 21
espèces rarissimes, 19 espèces rares, 62 plantes
médicinales et 29 espèces fongiques.
5. La faune
La faune du Parc est riche et très variée.
Ainsi, plus du 1/5 des espèces protégées se trouvent
présentes sur le territoire du Parc, ce qui démontre l'importance
inestimable du capitale faunistique.
La faune mammalienne est riche de 18 espèces, dont 9
sont protégées. Du grand et solitaire sanglier au furtif et
fantomatique lynx caracal. Des espèces aux moeurs très
différentes colonisent le parc comme la mangouste, la genette, la
belette, le porc-épic, très énigmatique hyène
rayée dont le retour est très perceptible, et le chat sauvage
vivent en parfaite symbiose avec le parc et en constituent l'essence même
de sa biodiversité.
L'avifaune est représentée par 106 espèces
dont 35 sont protégées par la législation
algérienne, parmi lesquels les rapaces diurnes et nocturnes.
(19) sont aussi du lot, deux en sont protégées en
Algérie ; le caméléon commun et la tortue grecque.
6. Le zonage du Parc
Le zonage est un élément fondamental à la
planification, à l'aménagement et à la gestion des parcs
nationaux. Ainsi les aires terrestres et marines sont classées selon le
degré de protection et de développement requis.
Conformément à la réglementation en vigueur
le Parc de Belezma se structuré en 5 zones (tableau 1), et
présenté graphiquement par la figure 3.
Tableau 1 : Le zonage du Parc de Belezma
|
Zone
|
Superficie (ha)
|
Pourcentage 0/0
|
Classe 1
|
Zone de la réserve intégrale
|
227.50
|
0.86
|
Classe 2
|
Zone primitive ou sauvage
|
3413.30
|
13.00
|
Classe 3
|
Zone à faible croissance
|
2699.30
|
10.283
|
Classe 4
|
La zone tampon
|
3819.00
|
14.648
|
Classe 5
|
La zone périphérique
|
1609.00
|
61.30
|
|
Total
|
26250.00
|
100
|
6.1. Zone de réserve intégrale
Cette zone comprend des ressources à caractère
particulier. Exemple du peuplement unique de grand houx (Ilex aquifolium).
6.2. Zone primitive ou sauvage
C'est une zone très sensible qui mérite une
protection pour son cachet particulier et l'esthétique qu'elle donne au
paysage. De beaux peuplements de cèdre à l'état pure ou en
mélange avec le chêne vert sont répartis à Bordjem
et Telmet dont la plus caractéristique et exceptionnelle qui
mérite d'être cité est la cédraie sur dalle rocheuse
du versant nord de Telmet, elle est typique et particulièrement unique
dans toute la région.
Figure 3: Zonage du Parc National de Belezma
(Source Parc National de Belezma)
6.3. Zone à faible croissance
Dans cette zone quelques transformations peuvent être
réglementées. Cette zone occupe les basses forêts et les
vallées. Elle sert de détente et de loisir, elle est ouverte au
tourisme, et sert de parcours botanique et d'expérimentation. Elle peut
recevoir des équipements et des aménagements servant de support
à la recherche scientifique, au développement de l'agriculture de
montagne, à l'artisanat et aux sports de montagnes.
6.4. Zone tampon
Cette classe sert à protéger la zone primitive et
la zone à faible croissance.
6.5. Zone périphérique
Elle occupe 61.30% du territoire du parc. C'est la zone
où se concentre les différents équipements, constructions
et aménagements utiles à l'administration du par cet des communes
inclues dans le territoire du parc. Cette zone a pour rôle de
réanimer et de développer l'économie des zones rurales car
elle associe étroitement les populations riveraines aux avantages
économiques liés à la présence du parc, notamment,
le tourisme, les programmes de développement de l'agriculture de
montagnes, des infrastructures et des équipements.
CHAPITRE I
1. Localisation de la zone d'étude
1.1. Aspect juridique
Notre zone d'étude se situe dans le secteur de Hamla,
qui représente la partie Sud/Sud-ouest du Parc National de Belezma. Il
s'étend sur une superficie de 9103.82 ha. Les falaises rocheuses se
trouvent à 6 km environ du siège du secteur de Hamla avec la
piste forestière située le long du versant nord du Djebel
Touggurt comme l'unique voie de communication entre la zone d'étude et
le village de Hamla.
1.2. Aspect géographique
Notre zone d'étude se situe dans la limite Ouest du
Canton Telmet avec Djebel Bordjem, sur son versant sud (Fig. 4). Elle atteint
une altitude de l'ordre de 2013m.
La localisation géographique de notre station est
rendue possible grace à l'utilisation directe du GPS (Global Positioning
System) qui la situe selon les coordonnées géographiques
suivantes :
Latitude : 35°35'04" Nord. Longitude : 06°01'49,8"
Est.
2. Géologie de la zone d'étude
La reconnaissance de la géologie de Telmet est rendue
possible grâce à la carte géologique du Parc National de
Belezma. La région relève, en grande partie, du
Crétacé inférieur qui se trouve sur calcaire souvent
dolomitique, grés calcaires et marnes (Fig. 5).
Zone d'étude
0.Chaaba Lambiridi
0ued el ma
Hamla
Seriana
Figure 5: Localisation de la zone d'étude sur la carte
géologique
(Source Parc National de Belezma)
3. climat
Le climat est la composante directe déterminante de la
distribution des organismes vivants et le facteur primordial influant
l'activité des biocénoses (Lacoste et Salanon, 1969). Pour
indiquer le climat de la région d'étude, nous avons fait recours
à l'exploitation des données météorologiques
provenant de la station météorologique de Ain Skhouna.
3.1. Température
La température est un facteur climatique de toute
première importance car elle contrôle l'ensemble des
phénomènes métaboliques et conditionne la
répartition de la totalité des espèces et des
communautés d'êtres vivants dans la biosphère (Ramade,
1984).
Les températures de la région de Batna
collectées durant la période allant de 1995 à 2007 sont
résumées dans le tableau 2.
Tableau 2: Température mensuelles minimales (m), maximales
(M) et moyennes (M) de la région de Batna (1995-2007).
mois
|
Tan.
|
Fév.
|
Mar.
|
Avr.
|
Mai.
|
Sun.
|
lui.
|
Aoû.
|
Sep.
|
Oct.
|
Nov.
|
Déc.
|
m (°c)
|
0,1
|
0,4
|
2,8
|
6,0
|
10,5
|
14,9
|
17,3
|
16,3
|
14,0
|
10,0
|
4,6
|
1,7
|
M (°c)
|
12,0
|
13,7
|
17,5
|
20,5
|
26,5
|
32,2
|
35,9
|
34,9
|
28,9
|
24,3
|
16,9
|
12,5
|
|
6,0
|
7,0
|
10,1
|
13,2
|
18,5
|
23,5
|
26,6
|
25,6
|
42,9
|
17,1
|
10,7
|
14,2
|
Source station météorologique de Ain Skhouna
1995-2007
D'après ces données, nous relevons que dans la
région de Batna, le mois de janvier est le mois le plus froid avec une
température moyenne minimale de 0,1°C. Le mois le plus chaud est
celui de juillet avec une température moyenne maximale de
35,9°C.
3.2. Précipitations
Les précipitations englobent toutes les formes d'eau
qui tombent sur la surface de la terre. Les précipitations
collectées durant la période allant de 1995 à 2007 sont
portées sur le tableau 3.
Tableau 3 : Précipitations mensuelles et annuelles de la
région de Batna (1995-2007).
mois
|
Jan.
|
Fév.
|
Mar.
|
Avr.
|
Mai.Jun.
|
|
Jui.
|
Aoû.
|
Sep.
|
Oct.
|
Nov.Déc.
|
|
total
|
P (mm)
|
36,0
|
24,6
|
27,6
|
39,6
|
41,0
|
17,7
|
5,4
|
17,0
|
43,1
|
22,1
|
30,8
|
38,7
|
343,6
|
Nbr. de jr. de pluie
|
10
|
8
|
7
|
8
|
7
|
5
|
3
|
5
|
7
|
5
|
8
|
10
|
83
|
On constate, d'après les données, que le mois le
plus pluvieux est le mois de septembre avec 43,1 mm. Juillet le mois le moins
pluvieux avec seulement 5,4 mm. Les mois de janvier et de décembre
présentent un nombre élevé de jour pluvieux (10 jours) par
rapport aux autres mois de l'année.
3.3. Synthèse climatique
Afin de caractériser d'une manière objective le
climat de notre zone d'étude, nous avons trouvé utile
d'élaborer le diagramme ombrothèrmique de Gaussen et le
climagramme d'Emberger.
3.3.1. Diagramme ombrothèrmique
Un diagramme ombrothèrmique est un type particulier de
diagramme climatique représentant les variations mensuelles sur une
année des éléments du climat d'une région di point
de vue précipitation et température pendant une période
donnée et permet de préciser et de mettre en évidence la
durée de la période sèche (Dajoz, 1985).
Selon Dajoz (1975), la sécheresse s'établit
lorsque la pluviosité mensuelle (P) exprimée en mm est
inférieur au double de la température moyenne exprimé en
degrés Celsius (P< 2T). À cet effet, nous pouvons constater,
que notre zone d'étude subit une période sèche de 5 mois
qui s'étale de début Mai à mi- Septembre et qui culmine au
mois de juillet (Fig. 6)
T (°C)
P (mm)
45
40
35
30
25
20
15
10
5
0
Jan. Fév. Mar. Avr. Mai. Jui. Jut. Aoû. Sep. Oct.
Nov. Déc.
Période sèche Période humide
Figure 6: Diagramme ombrothèrmique de Gaussen de la
région de Batna (1995 -- 2007)
3.3.2.Climagramme d'Emberger
Le quotient pluviothermique d'Emberger (Q) permet de
déterminer l'étage bioclimatique d'une région
donnée et de la situer dans le climagramme d'Emberger. C'est un quotient
qui est fonction de la température moyenne maximale (M) du mois le plus
chaud, de la moyenne minimale (m) du mois le plus froid, et de la
pluviosité moyenne annuelle (P). Ce quotient est d'autant plus
élevé que le climat de la région est humide (Emberger,
1971).
Il est calculé par la formule suivante :
=
Q
M + m
2
× 100
P
× (M + m)
Ce quotient a été simplifié par Stewart
(1969) :
|
Q2
|
= 3,43 ×
|
P
|
(M - m)
|
P : pluviométrie annuelle (mm).
M : Température maximale du mois le plus chaud
(C°). m : Température minimale du mois le plus
froid (C°).
Calculé pour la station de Batna, ce quotient est
évalué comme suit :
P= 343,6 mm
On a : M= 26.6 C° donc : Q=44,6
m = 0,1 C°
Par conséquent, nous pouvons classer la région de
Batna dans l'étage méditerranéen
sub-humide à hiver froid (Fig. 7)
Batna
Chapitre II
1. Matériel et méthodes
d'étude
1.1. Caractérisation pédologique
Les principaux caractères d'un sol sont sa texture, sa
structure, son pH et sa teneur en éléments minéraux
(Duchaufour, 2004). Ces caractéristiques ont été
étudiées au niveau du laboratoire pédologique au
siège du département d'Agronomie.
1.1.1. Méthodes de prélèvement du sol
La méthode d'échantillonnage adoptée est
celle de transect vue le gradient altitudinal imposé. La méthode
de transect consiste à analyser la végétation le long d'un
axe dont l'emplacement est fonction d'un certain nombre de facteurs
d'homogénéité floristique, pédologique et
géomorphologique.
Ce transect débute du pied du mont (1630m d'altitude)
jusqu'à la limite inférieure de la masse rocheuse (1873m). Au
delà de cette altitude se trouve un bloc rocheux qui fait 17 m de
hauteur.
Nous avons prélevé trois volumes
pédologiques sur notre transect. Le premier est situé à
1630m (P1), le deuxième à une altitude de 1750m (P2) et un
troisième échantillon est localisé à une altitude
de 1865m, c'est le P3. Les profils sont creusés à l'aide d'un
piochon, à des profondeurs allant jusqu'à 40 cm.
1.1.2. Méthodes d'analyse pédologique
1.1.2.1. Granulométrie
La texture d'un sol est révélée par son
analyse granulométrique. Son principe est basé sur la vitesse de
sédimentation des particules séparées et dispersées
par destruction de leur ciment (calcaire et matière organique).le
fractionnement de ces particules se fait par l'intermédiaire de la
pipette de Robinson qui permet la détermination des fractions argileuses
et limoneuses fines. Ensuite, les sables fins et grossiers sont mesurés
par tamisage. Les limons grossiers sont extrapolés par calcul à
partir des résultats obtenus (Baize, 1988).
Calcaire total (%)=
,
x 0
V
V '× P
3
x 100
Ces résultats sont reportés en fonction des
pourcentages des argiles, des limons et des sables dans le triangle textural
(Duchaufour, 1997), pour déterminer cette dernière (Fig. 8).
Figure 8 : Classification américaine des textures
pédologiques
1.1.2.2. Dosage du calcaire total CaCO3
Le principe de dosage du calcaire total est basé sur la
mesure du CO2 dégagé du calcaire (CaCO3) se trouvant dans 0,5g de
terre fine neutralisée par 5ml d'acide chlorhydrique (HCl). Le
dispositif réactionnel est appelé calcimètre de Bernard ou
procédé gazométrique, il est composé d'une burette
pour la mesure du volume du CO2 dégagé, d'un tube à essai
pour le HCl et d'un Erlen meyer contenant le sol.
D'après Baize (1988), le taux du calcaire total est
donné par biais de la formule suivante :
Où
V= volume lu sur la burette
V'=volume du témoin à blanc (fait par le carbonate
de calcium). 0,3 g= poids pour réaliser le témoin à
blanc.
P= poids du sol (0,5 g).
1.1.2.3. Dosage du carbone et de la matière organique
Walkley (1934. In Baize 2001) a adopté une
méthode pour le dosage du carbone et de la matière organique dont
le principe repose sur les étapes suivantes :
> Mettre dans un Becher de 400ml : 0,5g de sol, 10ml d'une
solution de ditromate de potassium et 20ml d'acide sulfurique
concentré
(pure) ;
> Laisser le mélange pendant une demi-heure a
continué ;
> Additionner 200ml d'eau distillée, 10ml d'acide
orthophosphorique (H3PO4) et 4 gouttes d'une solution de
déphénylamine (C12H11N) ;
> Titration avec le sulfate de fer (FeSO4), avec
enregistrement du volume.
o Pour la calcule du taux de carbone #
C(%) = V' - V × 0,3 8
P
|
; avec
|
|
V= volume lu pour le sol.
V'= volume pour le témoin à blanc. P= poids du sol
= 0,5 g.
|
|
o Pour le calcule du taux de la matière organique #
Matière organique (%)=C (%) × 1,72
1.1.2.4. Dosage du pH
La mesure du pH s'accomplit par la lecture directe sur
pH-mètre, d'une suspension formée de 10g de sol dissous à
l'aide d'un agitateur pendant 30mn dans 25ml d'eau distillée. (Le
rapport sol/eau=1/2,5), après l'agitation et avant la lecture du
résultat, il faut laisser la solution au repos durant 5mn (BLACK &
EVAN, 1965).
1.1.2.5. Détermination de la conductivité
électrique et de la salinité
On procède par la mise de 10g de terre fine dans un
becher de 100ml, on rajoute 50ml d'eau distillée (le rapport sol/eau
=1/5) et on met le becher sous agitation pendant une demi-heure. Après
repos de 5mn, on mesure la conductivité électrique à
l'aide d'un conductimètre. La conductivité électrique est
donnée par la formule suivante :
1.2. ÉTUDE BIOÉCOLOGIQUE DE LA FLORE
1.2.1. PROTOCOLE D'ÉCHANTILLONNAGE
1.2.1.1. Type d'échantillonnage et emplacement du
transect
Vu le gradient altitudinal qui s'imposait, on a eu recours
à un premier type d'échantillonnage ; celui du transect. Ce
dernier s'étend du pied du mont (1630m). Les dimensions de ce transect
sont de l'ordre de 1m à 1,50m de largeur sur 350m de longueur. En ce qui
concerne la masse rocheuse ou le bloc rocheux, on a eu à inventorier et
à récolter toute la végétation
inféodée à la roche, sur une surface d'environ
20m2 (Fig. 9).
Djebel Bordjem
0 100 200 300m
Versant Nord
Versant Sud
Canton Telmet
1.2.1.2. Prélèvement floristique
Il consiste à récolter toutes les espèces
végétales rencontrées dans l'espace réservé
à notre transect. Le matériel utilisé étant un
sécateur pour couper les tiges et les rameaux foliaires et un piochon
pour déraciner les espèces de la strate herbacée.
Après récolte, on met les espèces végétales
dans des sachets en plastique étiquettés.
1.2.2. Constitution de l'herbier de la zone d'étude
En botanique, un herbier est une collection de plantes
séchées. Il sert de support physique à différentes
études sur les plantes, principalement, à la taxonomie et
à la systématique. Le terme herbier (herbarium) désigne
aussi l'établissement ou l'institution qui assure la conservation d'une
telle collection (Morat, 1995).
Les échantillons récoltés doivent
être manipulés soigneusement afin d'éviter leur
détérioration. Chaque échantillon doit comporter les
parties indicatrices de l'espèce, notamment, les feuilles, les fleurs et
le fruit (Baudry, 1999), pour faciliter son identification, ces
échantillons sont placés dans du papier journal pour les faire
dessécher, sont laissés pendant une période suffisante
pour un dessèchement idéal.
1.3. ÉTUDE BIOÉCOLOGIQUE DE LA FAUNE
1.3.1. LES INVERTÉBRES
1.3.1.1. récolte et conservation des
invertébrés (méthodes qualitatives)
1.3.1.1.1. La chasse à vue
Elle consiste à capturer au niveau du sol les
invertébrés à la main ou à la pince. Dans la
plupart des cas, les espèces capturées appartiennent aux classes
d'insectes et d'arachnides qui vivent généralement à
découvert (Mordji, 1989).
1.3.1.1.2. Le filet fauchoir
Le filet fauchoir permet de récolter les insectes peu
mobiles, cantonnés dans les herbes ou buissons (Benkhlil, 1992). Le
fauchage est utilisé surtout pour l'échantillonnage des
arthropodes en milieux terrestre. Il consiste en une poche faite de toile
à mailles très serrées d'une profondeur de 45cm
montée sur un cercle en métal dont le diamètre mesure
30cm. La manche du filet a une longueur de 120cm (Fig. 10c), (Colas (1983).
Cette méthode est facile à appliquer avec du
matériel simple, ainsi son maniement permet aisément la capture
d'insectes aussi bien au vol que ceux posés sur la
végétation basse. Cependant, elle ne nous fournit que des
données qui varient selon l'activité des insectes qui vivent
à découvert, selon l'utilisateur et les conditions
atmosphériques au moment de son emploi (Benkhlil, 1992).
1.3.1.1.3. Le parapluie japonais
Le parapluie japonais permet la capture des insectes vivants
cachés dans les branches et feuilles des arbres ou des arbustes (Fig.
10d). Grace à son armature, le parapluie japonais est facilement
étendu sous les branches. Il permet d'atteindre les branches les plus
basses et les moins faciles à l'accès.
Il suffit ensuite de frapper les branches pour faire tomber
les insectes dans la toile du parapluie. Facilement visibles sur la toile
claire, les insectes sont ensuite recueillis avec précaution afin
d'être observés.
a) Piochon d) Parapluie Japonais
b) Pinces de chasse c) Filet fauchoir
Figure 10: Matériels de piégeage et de capture des
insectes utilisés sur terrain
1.3.1.2. Dispositif de piégeage des
invertébrés (échantillonnage qualitatif)
1.3.1.2.1. Les pièges à trappe (pots Barber)
Il consiste en une simple boites de toutes natures
enterrées au ras du sol pour capturer principalement des insectes de
moyenne et de grande taille se déplaçant sur le sol, et
accidentellement des insectes volants qui viennent se poser à la surface
du sol , ainsi que des reptiles.
Les pièges utilisés dans notre étude sont
des boites de conserve en métal de 10cm de diamètre et de 12cm de
profondeur. Ces pots sont enfoncés dans le sol et remplis aux 2/3 d'eau
et d'un liquide conservateur (détergent) empêchant les
invertébrés piégés de s'échapper et d'y
êtres consommés par leurs prédateurs. La disposition de nos
pièges est tout à fait aléatoire mais aux alentours de
notre transect dont sa localisation est précédemment
citée.
1.3.2. Les vertébrés
1.3.2.1. Les reptiles
Malgré la difficulté de capture des
espèces appartenant à cette catégorie d'animaux, et
l'absence des pièges et des moyens de capture appropriés, nous
avons pu capturer quelque espèces de reptiles manuellement, mais dans la
plupart des cas nous nous sommes contenté de
les observer à l'oeil nu et parfois de les photographier
et d'observer leur comportement dans leur milieu naturel.
Nous avons aussi capturé quelques espèces de
reptiles de petite taille dans les pièges à trappes "pots Barber"
d'invertébrés précédemment cité.
Pour la conservation des spécimens capturés, on a
utilisé du formol dilué, en attendant le moment de leur
identification (Heinzel et al, 1992).
1.3.2.2. Les oiseaux
Pour leur étude, nous avons eu recours aux traces et
aux indices de présence (plumes, nids,...) qui sont des
éléments importants dans l'identification de certaines
espèces.
Chapitre III
1. Caractérisations pédologiques
1.1. Résultats pédologiques
Les résultats obtenus à partir des analyses
physicochimiques des volumes pédologiques prélevés au
niveau des trois stations (P1, P2 et P3) sont représentées dans
le tableau 4.
Tableau 4: Résultats d'analyses physicochimiques du sol de
la zone d'étude:
paramètres stations
|
P1
|
P2
|
P3
|
Moy.
|
pH
|
7,67
|
7,94
|
7,81
|
7,80
|
CE milliMhos/cm
|
0,1
|
0,09
|
0,13
|
0,1
|
La granulométri e
|
Argiles (%)
|
34,9
|
37,3
|
39,3
|
37,2
|
Limons fins (%)
|
26,6
|
24,5
|
22,2
|
24,4
|
Limons grossiers (%)
|
19,5
|
21,0
|
11,5
|
17,3
|
Sables fins (%)
|
7,5
|
8,1
|
14,6
|
10,1
|
Sables grossiers (%)
|
11,5
|
9,1
|
12,4
|
11,0
|
Calcaire total CaCO3 (%)
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Carbone (%)
|
2,28
|
2,28
|
2,66
|
2,40
|
Matière organique (%)
|
3,92
|
3,92
|
4,57
|
4,13
|
1.2. Discussions des résultats
pédologiques
1.2.1. L'analyse granulométrique
L'analyse granulométrique a mis en évidence le
pourcentage fractionnel de notre sol, et donc sa texture:
· Argiles (Ø0,002 mm) varie entre 34,9% et 39,3%;
· Limons (0=0,002 à 0,05 mm) varie entre 23,7% et
46,1%;
· Sables (0= 0,05 à 2,0) varie entre 17,2 % et
27,2%.
En se référant aux moyennes des valeurs
granulométriques; Argiles (37,2%), limons (41,7%) et sables (21,1%),
dans le triangle des classes
fondamentales de texture du sol (Duchaufour, 1997), nous pouvons
constater que le sol de notre zone d'étude est limono-argileux (Fig.
11).
Station 1(P1) Station 3(P3)
Station 2(P2) Texture extrapolée de la zone
d'étude
Figure 11: Classe texturale du sol du Telmet
1.2.2. Le calcaire total
D'après les analyses pédologiques, notre sol
d'étude est dépourvu de toute trace calcaire.
1.2.3. Le carbone et la matière organique
Les taux de la matière organique varient entre 3,92 et
4,57%. D'après Duchaufour (1977), les sols sont considérés
riches en matière organique lorsque le pourcentage de présence de
cette dernière est supérieur à 2%. A cet effet, le sol
étudié est considéré comme un sol riche en
matière organique.
1.2.4. Le pH
Les valeurs obtenues du pH varient entre 7,67 et 7,94.
L'échelle de désignation du type de sol, en fonction du pH est
présentée dans le tableau 5, (Baize, 1988).
Tableau 5: Échelle de désignation de type de sol en
fonction du pH (Baize, 1988).
pH
|
pH de sol
|
7,5 à 8,7.
|
basique
|
>
|
8,7
|
très basique
|
<
|
6,5
|
acides
|
D'après cette classification, le sol de la zone
d'étude est à pH alcalin.
1.2.5. La conductivité électrique
Les valeurs obtenues pour le paramètre de la
conductivité électrique sont de l'ordre de 0,09 à 0,13
milliMhos/cm, et en se référant à l'échelle
internationale de mesure de la salinité pédologique (Tableau 6),
on peut dire que le sol de la zone d'étude est non salé.
Tableau 6 : échelle de désignation de la
salinité du sol en fonction de la conductivité électrique
(Baize, 1988).
Classe
|
Désignation
|
C.E. (milliMhos /cm)
|
0
|
Sol non salé
|
< 2,5
|
1
|
Faiblement salé
|
2,5 - 5
|
1.3. Conclusion
D'après les résultats obtenus, nous pouvons
constater que la texture de notre zone d'étude est limono-argileuse.
C'est un sol alcalin non salé, pauvre en calcaire et riche en
matière organique.
2. Caractérisations floristiques
2.1. Inventaire systématique
2.1.1. Résultats floristiques
A l'issue des recensements floristiques que nous avons
effectués au niveau de notre transect durant quatre mois (Mars à
Juin) sur un total de 12 sorties sur terrain. Une liste floristique
récapitulative a été mise en évidence. Le tableau 7
présente les deux tranches de notre transect qui se subdivise en une
première tranche: végétations du bas des falaises
rocheuses, et une deuxième tranche: végétation du bloc
rocheux.
Tableau 7: Liste des espèces végétales
inventoriées dans notre zone d'étude.
famille
|
Nom scientifique
|
Nom commun
|
Type biologique
|
Végétation du bas des falaises
|
Liliaceae
|
Asphodelus microcarpus
|
Asphodèle
|
Hémicryptophyte
|
Ruscus aculeatus L.
|
Petit houx
|
Nanophanérophyte
|
Apiaceae
|
Ferula communis P.
|
Férule
|
Hémicryptophyte
|
Pimpinella anisum L.
|
Anis vert
|
Hémicryptophyte
|
Pinaceae
|
Cedrus atlantica M.
|
Cèdre de l'Atlas
|
Phanérophyte
|
Fagaceae
|
Quercus ilex
|
Chêne vert
|
Phanérophyte
|
Cupressace e
u,
|
J niperus oxycedrus
|
Genévrier oxycèdre
|
Phanérophyte
|
Poacae
|
Ampelodesma mauritanica
|
Diss
|
Hémicryptophyte
|
Lamiaceae
|
Lamium sp
|
lamier
|
Thérophyte
|
Salvia argentia
|
sauge
|
Hémicryptophyte
|
Rubiaceae
|
Rubia perengrina
|
Garance voyageuse
|
Hémicryptophyte
|
Ephedraceae.
|
Ephedra majo host.
|
Grand éphèdre
|
Hémicryptophyte
|
Fabaceae
|
Calycotome spinosa
|
Calycotome
|
Chaméphyte
|
|
L.
|
épineux
|
|
Erinacea anthyllis
|
Cytise hérisson
|
Spermatophyte
|
Lathyrus latifolius L.
|
Pois vivace
|
Géophyte
|
Plantaginacea e
|
Plantago lagopus L.
|
Plantain pied-de- lièvre
|
Hémicryptophyte
|
Plantago albicans L.
|
Plantain blanchissant
|
Hémicryptophyte
|
rassulaceae
|
Sedum sediformae
|
Orpin de Nice
|
haméphyte
|
Rosaceae
|
Grataegus monogyna
|
Aubépine à un style
|
Phanérophyte
|
Asteraceae
|
Bellis silvestris
|
Pâquerette d'automne
|
Hémicryptophyte
|
Onopordum bracteatum
|
Chardon de l'âne
|
Hémicryptophyte
|
Scolymus hispanicus L.
|
Chardon d'Espagne
|
Hémicryptophyte
|
Berberidacea e
|
Berberis hispanica
|
Épine-vinette d'Espagne
|
Nanophanérophyte
|
Végétation du bloc rocheux
Asteraceae
|
Senecio bicolor
|
Cinéraire maritime
|
Hémicryptophyte
|
atananche caerulea L
|
atananche bleue
|
Hémicryptophyte
|
entaurea sp
|
centauré
|
Hémicryptophyte
|
Taraxacum dens- leonis
|
Pissenlit dent-de- lion
|
Hémicryptophyte
|
Poacae
|
Schismus barbatus
|
|
Hémicryptophyte
|
Stipa sp
|
|
Hémicryptophyte
|
Lamiaceae
|
Hyssopus officinalis L.
|
Hysope officinale
|
Hémicryptophyte
|
Papaveraceae
|
Fumaria capreolata L.
|
Fumeterre grimpante
|
Thérophyte
|
Liliaceae
|
Scilla sp.
|
scille
|
Hémicryptophyte
|
Boraginaceae
|
Borago officinalis L.
|
Bourrache officinale
|
Hémicryptophyte
|
Leguminosea e
|
alycotome spinosa
|
alycotome
épineux
|
haméphyte
|
rassulaceae
|
Umbillicus rupestris
|
Nombril de vénus
|
Hémicryptophyte
|
Sedum album L.
|
Orpin blanc
|
Hémicryptophyte
|
Sedum sediformae
|
sédum de Nice
|
haméphyte
|
11%
5%
5%
3%
5%
3%
68%
Thérophyte
Géophyte Spermatophyta Cha méphyte
Hémicryptophyte Nonopha nérophyte P ha
nérophyte
Rubiaceae
|
Galium sp
|
gaillet
|
Hémicryptophyte
|
Fabaceae
|
Quercus ilex
|
Chêne vert
|
Phanérophyte
|
Hedysarum coronarium
|
Chèvrefeuille, Sulla
|
Hémicryptophyte
|
2.1.2. Discussions des résultats floristiques
L'inventaire floristique de la zone d'étude compte 37
espèces végétales, appartenant à vingt familles
différentes; la famille des Asteraceae est la plus
représentée avec 7 espèces.
2.2. Fréquences des espèces en fonction du
type biologique
Les 37 espèces recensées sont réparties
en sept types biologiques différents; les Hémicryptophytes sont
majoritaires (64%), suivis par les Phanérophytes (13%). Les autres types
biologiques sont faiblement présents (figure 12).
2.3. Comparaison entre les deux parties de notre transect,
du point de vue type biologique
La comparaison floristique en fonction du type biologique,
entre les deux tranches constituant notre transect, a mis en évidence
les résultats représentés sur la figure 13.
végétation du bas des falaises
végétation du bloc rocheux
Hémi. Nano. Phané. Cham é. Théro.
Géo. Sperma.
Figure 13 : comparaison floristique entre les deux parties
du transect en fonction du type biologique.
Le bloc rocheux est plus riche en Hémicryptophytes que
le bas des falaises. Les Phanérophytes sont, quand à eux, plus
présents au niveau du bas des falaises que dans le bloc rocheux.
3. Caractérisations faunistiques
3.1. Faune invertébrée
3.1.1. Résultats de l'inventaire
Nous avons recensé 36 espèces
d'invertébrés, là la suite de l'utilisation de
différentes méthodes de capture: la chasse à vue, le filet
fauchoir et les pièges à trappes (Pots Barber). Le tableau 8
présente l'ensemble des espèces recensées au niveau de
notre zone d'étude.
Tableau 8: Liste des espèces d'invertébrés
inventoriées dans notre zone d'étude.
Classe
|
Ordre
|
Famille
|
Espèce
|
Insecta
|
Coleoptera
|
Carabidae
|
Chlaenius sp.
|
Carabus morbillosus
|
Calosoma sp.
|
Silphae
|
Silpha opaca
|
Buprestidae
|
Capnodis tenebrionis
|
Meloidae
|
Lytta sp.
|
Cleridae
|
Trichodes alvearius
|
Geotrupidae
|
Geotrupes laevigatus
|
Scarabaeidae
|
Oxythyrea sp.
|
Hemiptera
|
Pyrrhocoris
|
Pyrrhocoris apterus
|
Diptera
|
Tachinae
|
Tachina sp.
|
Tachina sp.
|
Phryxe sp.
|
Tipulidae
|
Tipula sp.
|
Lepidoptera
|
Pieridae
|
Pieris rapae
|
Gonepteryx cleopatra
|
Nymphalidae
|
Vanessa sp.
|
Orthoptera
|
Acrididae
|
Acrotylus patruelis
|
9%
3%
6%
3%
79%
Insecta Arachnida Gastropoda Myriapoda Chilopoda
|
Hymenoptera
|
Apidae
|
Apidae sp Ind.
|
Apidae sp. Ind.
|
Apidae sp. Ind
|
Apidae sp. Ind
|
Vespidae
|
Polistes gallicus
|
Polistes gallicus
|
Polistes gallicus
|
Formicidae
|
Tetramorium biskrensis
|
Mutillidae
|
Mutilla sp. Ind.
|
Arachnida
|
Scorpiones
|
Buthidae
|
Buthus sp.
|
Araneae
|
Araneae
|
Aranaeus sp.
|
Aranaeus sp.
|
Gastropoda
|
Pulmonata
|
Sphincterochilidae
|
Albea candidissima
|
Myriapoda
|
Diplopoda
|
Diplopodae
|
Diplopoda sp.
|
Diplopodae
|
Diplopoda sp.
|
Chilopoda
|
Scolopendromorpha
|
Scolopendridae
|
Scolopendra cingulata
|
3.1.1.1. Discussions de l'inventaire faunistique
Les invertébrés recensés dans notre zone
d'étude regroupent un total de 36 espèces, réparties en
cinq classes: classe des Insecta, Arachnida, Gastropoda, Myriapoda et la classe
des Chilopoda. La figure 14 représente les fréquences de
présences des différentes classes d'invertébrés
inventoriés.
Le tableau 9 représente la répartition en nombre et
en pourcentage des différents taxons d'invertébrés
recensés dans la zone
d'étude.
Tableau 9: Répartition en nombres et en pourcentages des
différents taxons d'invertébrés recensés.
Classe
|
Ordre
|
Famille
|
Espèce
|
Nombre
|
0/0
|
Nombre
|
0/0
|
Insecta
|
Coleoptera
|
7
|
31
|
9
|
26
|
Hemiptera
|
1
|
4
|
1
|
3
|
Diptera
|
2
|
9
|
4
|
12
|
Lepidoptera
|
2
|
9
|
3
|
9
|
Orthoptera
|
1
|
4
|
1
|
3
|
Hymenoptera
|
4
|
18
|
9
|
26
|
Arachnida
|
Scorpiones
|
1
|
4
|
1
|
3
|
Araneae
|
1
|
4
|
2
|
6
|
Gastropoda
|
Pulmonata
|
1
|
4
|
1
|
3
|
Myriapoda
|
Diplopoda
|
2
|
9
|
2
|
6
|
Chilopoda
|
Scolopendromorpha
|
1
|
4
|
1
|
3
|
|
Totaux
|
23
|
100
|
34
|
100
|
La classe Insecta majoritaire par rapport aux autres classes
recensées, avec un taux de présence de l'ordre de 79%. Les ordres
les plus dominants de cette classe sont les Coléoptères et les
hyménoptères avec un taux de présence spécifique de
26% chacun. La figure 15 représente une prise de photographies des
invertébrés inventoriés. Le tableau 10 représente
la nomenclature des espèces photographiées.
Figure 15: Photographies des invertébrés
inventoriés dans la zone d'étude.
Tableau 10: Listes des noms d'espèces appropriées
à la figure 15.
N° d'espèce
|
Nom scientifique
|
N° d'espèce
|
Nom scientifique
|
1.
|
Chloenius sp.
|
2.
|
Carabus morbilosus
|
3.
|
Pieris rapae
|
4.
|
Calosoma sp
|
5.
|
Pyrrhocoris apternus
|
6.
|
Geotrupes laevigatus
|
7.
|
Lytta sp
|
8.
|
Trichodes alvarius
|
9.
|
Apidae sp. Ind.
|
10.
|
Gonepteryx cleopatra
|
11.
|
Tachina sp
|
12.
|
Pas d'espèce
|
13.
|
Acrotylus patruelis
|
14.
|
Apoidae sp. Ind.
|
15.
|
Phryxe sp.
|
16.
|
Polistes gallicus
|
17.
|
Apoidae sp. Ind
|
18.
|
Scolopendra cingulata
|
19.
|
Tipula sp
|
20.
|
Silpha opaca
|
21.
|
Buthus sp
|
22.
|
In:identifiable
|
23.
|
Vanessa sp.
|
24.
|
Aranaeus sp.
|
25.
|
Diplopoda sp. Ind
|
26.
|
Apoidae sp. Ind
|
27.
|
Mutilidae sp. Ind
|
28.
|
Aranaeus sp.
|
29.
|
Diplopoda sp. ind
|
30.
|
Polistes gallicus
|
31.
|
Capnodis tenebrionides
|
32.
|
Polistes gallicus
|
33.
|
Tachina sp.
|
34.
|
Oxytherea sp.
|
35.
|
Albea candidissima
|
36.
|
Tetramorium biskrensis
|
(e) (a)
(b) (c)
(d)
3.2. Faune vertébrée
3.2.1. Les reptiles
Nous avons pu recensées 5 espèces de reptiles
appartenant a la famille Lacertidae. La liste de ces derniers est
répertoriée dans le tableau 11, La figure 16 représente
une prise de photographies des reptiles inventoriés.
Tableau 11: Liste des reptiles recensés dans notre zone
d'étude
Classe
|
Ordre
|
Famille
|
Espèce
|
N° sur phot.
|
Reptilia
|
Squamata
|
Lacertidae
|
Lacerta pater
|
a
|
Psammodromus algirus
|
b
|
Psammodromus blanci
|
c
|
Ophisops occidentalis
|
d
|
Acanthodactylus sp.
|
e
|
3.2.2. Les oiseaux
En ce qui concerne cette catégorie de mammifères,
on a pu recensés quatre espèces aviaires .La liste des
espèces resencés est représentée dans le tableau
12.
Tableau 12 : Liste des espèces aviaires recensées
dans la zone d'étude.
Classe
|
ordre
|
famille
|
Nom scientifique
|
Aves
|
Passeriformes
|
Muscicapidae
|
Erithacus rubecula
|
Corvidae
|
Corvus corax
|
Falconiformes
|
Falconidae
|
Falco sp.
|
Columbiformes
|
Columbidae
|
Columba sp.
|
Notre inventaire est succint mais il n'est point
représentatif de la richesse en faune vertébrée du Parc,
puisque ces résultats on était mis lors des
Conclusion générale
Tout au long de cette étude, nous avons tenté
d'inventorier la zone des escarpements rocheux située au niveau du
canton Telmet du Parc National de Belezma. Ces falaises constituent un biotope
bien spécifique pour un certain nombre d'espèces
végétales et animales.
Notre étude a révélé certaines
caractéristiques pédologiques, floristiques et faunistiques. En
effet, le présent travail, montre que le sol de Telmet a une texture
limono-argileuse, non calcaire, riche en matière organique et de type
alcalin.
Cette recherche nous a permis de mettre en évidence une
richesse floristique particulière de la zone d'étude. 37
espèces appartenant à vingts familles dont les
Astéracées qui sont majoritaires avec 7 espèces
différentes. Il est à signaler que la flore recensée est
riche en Hémicryptophytes.
D'une autre part, on a pu recenser un certain nombre
d'espèces animales (vertébrée et
invertébrée). La faune vertébrée est
présente avec 36 espèces différentes, répartie en 5
classes, dont la dominance revient à la classe insecta (79%). Les
vertébrés qu'on a pu recenser sont des reptiles appartenant
à la famille des Lacertidae (05 espèces) et des oiseaux (04
espèces).
Dans l'ensemble, nous évaluons que le Telmet est une zone
riche, et se caractérise par une diversité floristique et
faunistique.
Références
bibliographiques
Références bibliographiques
1. Baize D. (1988). Guide des analyses courantes en
pédologie. Edt. INRA. Paris. 172p.
2. Baize. (2001). Petit lexique de pédologie. Ed. Dunod.
Paris. 331 p.
3. Baudry J. (1999). Ecologie du paysage. Ed. TEC & DOC.
85p.
4. BLACK C & EVAN D. (1965). Methods of soil analysis. Ed.
American Society of Agronomy. Part 2. p. 917-918.
5. Benkhlil M. (1992). Les techniques de récoltes et de
piégeages utilisées en entomologie terrestre. Edt. Office des
Publications Universitaires (O.P.U), Alger.65p
6. Colas G. (1983). Guide de l'Entomologie. Ed. Boubée et
Cie. Paris. 11-225pp.
7. Dajoz R. (1975). Précis d'écologie. Ed. Dunod,
Paris. 434p.
8. Dajoz R. (1985). Précis d'écologie. Ed. Dunod.
Paris. 505p.
9. Duchaufour. (1977), abrégé de pédologie.
Ed. Masson. Paris. 273p. 10.Duchaufour. (1997). Pédologie et
classification. Ed. Masson, Paris. 477p. 11.Duchaufour. (2004). Introduction
à la science du sol, végétation,
environnement. édit. Dunod. 83p.
12.Emberger (1971). travaux de botanique et d'écologie.
Ed. Masson et Cie, France. 520p.
13.Heinzel H., Fitter R., & Paraslow J. (1992). Insectes
d'Europe. Ed. Delachaux et niestlé, 320p.
14.Lacoste A. & Salanon R. (1969), Eléments de
biogéographie et d'écologie, Ed. Nathan, paris, 1969.
15.Morat P. (1995). L'Herbier du monde. Ed. Les Arènes.
France. 12p. 16.(Mordji, 1989).Etude faunistique dans la réserve
naturelle des monts de babor. Mémo. Ing. Inst. Agr. Batna, 84p.
17.Ramade F. (1984). élément d'écologie.
écologie fondamentale. Ed. Mc Graw. 87p.
Remerciements
Toutes les personnes m'ayant permis de mener à bien ce
travail sont assurées de ma gratitude.
Je tiens à remercier, tout particulièrement, mon
promoteur ; Melle NEFFAR Fahima, pour la confiance qu'elle m'a accordée,
son soutien constant, ses précieux conseils et sa disponibilité
tout au long de cette recherche, et surtout pour sa grande patience.
A Mme LOMBARKIA-ALOUI Meliha, d'avoir accepté de
présider le jury.
Mes remerciements s'adressent également à ;
Mr BALA Bellabes et Mr RIGHI Yassine d'avoir accepter d'examiner mon
travail.
Je tiens a remercie toutes les personnes du Parc National de
Belezma à savoir Mr Hamchi A., Mr Benssassi M. et tous les
agents forestiers qui m'ont aidé, d'une manière ou d'une autre,
lors de mes sorties sur terrain.
A Mr. KERRIS Tayeb, (I.N.R.F) de Jijel, pour son accueil au
sein de son laboratoire, son aide précieuse dans l'identification
entomologique, ainsi que pour ses conseils objectifs.
A Mr MJADBA qui m'as permis d'effectuer des analyses
pédologiques au niveau du département d'Agronomie.
Je remercie, également au Dr. Si Bachir A. et
Mr CHENCHOUNI H. pour touts leurs conseils.
Je tiens à remercier mon très cher ami, Bassem pour
tout le bonheur et la joie qu'on a partagés, au cours de nos sorties sur
terrain.
BELOULA Abdelhamid
Ingénieur en Ecologie Végétale et
Environnement
Résumé
L'étude effectuée dans le Telmet, au niveau des
Escarpements rocheux ou encore les falaises rocheuses a
révélé sur les plans floristique et faunistique, ainsi que
sur le plan pédologique que notre zone d'étude se
caractérise par une richesse tout à fait particulière
concernant et la flore et la faune, d'une part, et d'autre part les analyses
pédologiques effectuées ont mis en évidence une texture
limono-argileuse, d'un sol non salé.
Mots clés : escarpements rocheux, Telmet,
Inventaire floristique, Inventaire faunistique, sol.
PROMOTEUR : NEFFAR. F
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