Conclusion du premier chapitre
Il est important de rappeler le caractère public de
l'information financière. Ceci rend obligatoire l'intervention du
législateur pour réglementer le processus de publication de cette
information.
De même, il est nécessaire de mettre l'accent sur
les différents organes ayant trait à cette information
financière, à savoir : les normalisateurs, les
entités concernées, les commissaires aux comptes, les agences de
notation, les analystes financiers, la presse spécialisée,
etc.
Rappelons que l'évolution du contexte économique
mondial et la globalisation des marchés financiers, passant par
l'ouverture des capitaux et le développement de l'actionnariat des
entreprises, ont fait naître chez les investisseurs une nouvelle
exigence : La sécurité financière.
Dans ce cadre, les multiples crashs boursiers que nous avons
observé ces dernières années confirment non seulement le
besoin de la sécurité financière mais aussi la
nécessité urgente de la mise en place de dispositifs pour
rétablir la confiance dans les marchés boursiers.
C'est ainsi que les mesures correctives se sont
concentrées sur le rétablissement de la confiance des
épargnants, tout en cherchant à leur assurer le maximum de
sécurité de leurs fonds investis sur les marchés
boursiers.
L'objectif de ces réformes est de limiter toute
possibilité d'induire les épargnants, investisseurs et bailleurs
de fonds en erreur quant à la santé financière de
l'entreprise qui les intéresse.
Le second chapitre sera consacré aux dispositions
portant sur la sécurité financière aussi bien , en France
qu'en Tunisie.
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