Ø
Rentabilité totale pour l'actionnaire (Total Shareholder Return :
TSR)
Conventions de calcul :
· le dividende est pris en considération avoir
fiscal au taux de 50% compris, et réinvesti en actions BNP puis BNP
Paribas, (jusqu'à suppression de ce dispositif au début de
l'exercice 2005)
· les rendements sont bruts, avant toute imposition et
commission de courtage.
Depuis la privatisation d'octobre 1993
Investissement initial = 1 action au cours de l'Offre Publique
de Vente (240 francs soit 36,59 euros), le 18 octobre 1993.
(1) Suppression de l'avoir fiscal pour les dividendes mis en
distribution à compter du 1er janvier 2005.
(2) Il est supposé que le dividende est
réinvesti en actions au cours d'ouverture du 1er jour de bourse suivant
sa mise en distribution.
(3) Par souci de cohérence avec les années
ultérieures, il est supposé que le dividende est payé en
numéraire et non en actions, alors que cette possibilité avait
été ouverte par le Conseil d'Administration.
(4) En tenant compte de l'attribution en mars 1995 d'une
action pour 10 acquises à l'OPV et conservées 18 mois. (5)
Après division par deux du nominal de l'action le 20 février
2002.
(6) Nombre d'actions ajusté à la suite de
l'augmentation de capital avec maintien du droit préférentiel de
souscription en mars 2006 (coefficient d'ajustement = 0,992235740050131). Les
nouvelles actions portent jouissance au 1er janvier 2006.
Cours de clôture le 29/12/2006 = 82,65 euros, soit une
valorisation à cette date de l'investissement initial de 82,65*3,2847 =
271,48 euros, donc une progression annuelle moyenne (TSR annuel moyen de la
période) de 16,38% et une multiplication par 7,42 de l'investissement
initial de 1993.
Investissement initial = 1 action au cours d'ouverture du
02/01/2002 = 49,81*2/ 0,992235740050131 = 100,40 euros.
Cours de clôture le 29/12/2006 = 82,65 euros, soit une
valorisation à cette date de l'investissement initial de 82,65*2,4248 =
200,41 euros, donc une progression annuelle moyenne (TSR annuel moyen de la
période) de 14,83% et un placement augmenté de 99,6% en 5 ans
(à titre indicatif, l'indice CAC40 croissait dans le même temps de
19,8%).
Ø
Rentabilité comparative sur 5 ans d'un investissement en actions BNP
Paribas avec le Livret A de la Caisse d'Epargne et les obligations à
moyen terme du Trésor
La création de valeur pour l'actionnaire est ici
appréciée en comparant l'investissement en actions BNP puis BNP
Paribas sur la période, à deux placements "sans risque", le
livret A de la Caisse d'Epargne et les obligations à moyen terme du
Trésor (OAT).
Placement le 1er janvier 2002 d'une somme de 100,40
euros sur un Livret A de la Caisse d'Épargne :
Le taux servi à la date du placement est de 3 %,
ramené à 2,25 % le 1er août 2003, pour s'établir
à 2% à compter du 1er août 2005. Au 31 décembre
2006, cette somme représente 113,61 euros, ayant donc enregistré
une progression de 13,21 euros, soit 13,2 % de celle réalisée par
le titre BNP Paribas.
La création de valeur différentielle
correspondant à la "prise de risque" que constitue un placement en
actions BNP Paribas, se monte à 200,41 - 113,61 = 86,80 euros par action
en 5 ans.
Placement de 100,40 euros le 1er janvier 2002 en
emprunt d'État à 5 ans :
Le taux obtenu est alors de 4,4484 % pour 5 ans (BTAN) ;
chaque fin d'année, les intérêts perçus sont
réinvestis dans un autre emprunt de même nature, et ce aux
conditions suivantes :
· 3,2489 % (BTAN) en janvier 2003 pour 4 ans,
· 3,0106 % (BTAN) en janvier 2004 pour 3 ans,
· 2,5006 % (BTAN) en janvier 2005 pour 2 ans,
· 2,844 % en janvier 2006 pour 1 an (Euribor).
Au bout de 5 ans, cet investissement est valorisé
124,11 euros, et a donc enregistré une progression de 23,71 euros, soit
moins du quart de celle réalisée par le titre
BNP Paribas.
La création de valeur différentielle
consécutive au choix des titres BNP Paribas comme support de placement
est donc de 200,41 - 124,11 = 76,3 euros par action en 5 ans.
Évolution comparée sur 5 ans d'un investissement
de 100,40 euros (en euros)
C. Notation :
8.1. Principes générales:
8.1.1. Produits proposés par BNP
Paribas :
Pour chaque produit de Bourse, il existe d'une manière
générale un couple rendement/risque : plus le rendement potentiel
est élevé, plus le risque à accepter est important.
Les produits de Bourse de BNP Paribas s'achètent et se
vendent aussi simplement qu'une action, sur un compte titres ordinaire,
auprès de votre intermédiaire financier habituel. Ils cotent en
continu sur Euronext Paris.
Ils ne sont pas gérés par votre gestionnaire de
portefeuille : vous êtes le maître de vos performances !
BNP Paribas a classé ces produits en trois
catégories, des moins spéculatives aux plus
spéculatives.
1. Les produits de fond de portefeuille
Présentant a priori un risque inférieur à
celui d'un placement en actions : ne vous y trompez pas, vous
découvrirez rapidement que «moins risqué» est loin de
rimer avec «moins rentable». Cette première catégorie
est constituée par les Trackers et diverses familles de Certificats :
les «Discount» et les «Bonus».
2. Les produits à levier
modéré
Certains auront un profil défensif, d'autres pourront
répondre à une stratégie plus agressive. Dans cette
catégorie, nous trouvons les Certificats «Jet», certains
Certificats «Cappés» et «Floorés», et les
Certificats «Cappés +» et «Floorés +».
3. Les produits spéculatifs
Présentant un niveau de risque clairement plus
élevé que celui d'un placement en actions, mais avec un potentiel
de gain nettement plus élevé aussi. Dans cette catégorie
nous trouvons les Warrants, les Turbos et certains Certificats
«Cappés» et «Floorés».
Une bonne gestion impliquant une bonne diversification, BNP
Paribas nous propose une allocation optimale des différents types de
produits pour construire un portefeuille équilibré.
8.1.2. Comparaison entre les différents
produits optionnels
8.2. Caractéristiques des Warrants:
Il est indispensable de bien comprendre le fonctionnement de
ces produits avant d'investir, afin d'éviter les pièges (perdre
tout ou partie de sa mise). BNP Paribas propose un guide complet sur le sujet,
et il serait trop ambitieux de vouloir expliquer de façon
complète les Warrants en quelques pages. Nous allons toutefois essayer
de donner une vision globale et pragmatique du produit.
Les Warrants sont des produits spéculatifs et
sophistiqués, ils effrayent donc souvent au premier abord. Mais il est
aisé d'intégrer assez rapidement la façon dont ils
fonctionnent. Et s'ils sont spéculatifs (le risque étant de
perdre l'intégralité du montant investi), c'est qu'ils donnent
l'opportunité de réaliser des gains importants.
8.2.1. Un Warrant une valeur mobilière
coté en bourse :
Comme une option, le Warrant donne le droit et non
l'obligation d'acheter (Call) ou de vendre (Put) un support à un prix et
à une date fixés à l'avance, moyennant le paiement d'une
prime. C'est cette prime qui est cotée en Bourse.
· Le Call est une option d'achat
permettant de miser sur la hausse du cours du support (appelé
sous-jacent).
· Le Put, inversement, est une option de
vente permettant de miser sur la baisse du cours du support.
· Le sous-jacent ou support servant de
référence au Warrant peut être une action française
ou étrangère, un Indice, une devise, une matière
première (par exemple le contrat à terme sur le Pétrole
Brut Brent), etc.
· Le prix d'exercice (appelé
aussi Strike) est le cours auquel le Warrant donne le droit d'acheter (Call) ou
de vendre (Put) le sous-jacent à l'échéance.
· L'échéance est la date
à laquelle le Warrant expire et meurt.
· La prime est le cours (ou le prix de
transaction) du Warrant.
Une cotation en continu dans un marché liquide.
ï Profil de risque : très
supérieur à celui d'un placement en actions. Limité
à la prime investie.
ï Profil de gain : très
supérieur à un gain via l'achat direct du sous-jacent. Pas de
limite.
ï Principe de fonctionnement : les Warrants
offrent un effet de levier par rapport au sous-jacent
sur lequel ils portent. - Le Call est un pari
à la hausse du sous-jacent. - Le Put
est un pari à la baisse du sous-jacent.
ï A l'échéance Un Call n'a de
valeur que si le sous-jacent termine au-dessus
du prix d'exercice. Un Put n'a de valeur que si
le sous-jacent termine sous le prix
d'exercice.
ï Horizon de placement : adapté pour
une logique de court à moyen terme.
8.2.2. Exemple :
Exemple : soit un Call Warrant émis par BNP Paribas sur
l'action Accor. Son prix d'exercice est de 46 euros, avec une
échéance dans 7 mois, et il cote 0,38 euro, pour une action
cotant 42,5 euros. La parité de ce Warrant est de 5 pour 1,
c'est-à-dire qu'à l'échéance, il faudra apporter 5
Warrants à l'exercice pour avoir le droit d'acheter une action à
46 euros.
Ø A l'échéance :
Il existe deux cas possibles :
1 - L'action Accor a monté et clôture à un
cours supérieur à 46 euros, par exemple à 51 euros.
L'investisseur qui a correctement anticipé la hausse de l'action va
exercer son Call.
En théorie, exercer son Call revient pour
l'investisseur à livrer 5 Warrants à l'émetteur et
à payer 46 euros, en échange de quoi l'émetteur lui livre
une action Accor. L'investisseur peut alors immédiatement revendre
l'action Accor dans le marché et encaisser 51 euros.
En pratique, l'exercice est automatique : BNP Paribas
remboursera directement à l'investisseur la différence entre le
cours de clôture de l'action le jour de l'échéance (51
euros) et le prix d'exercice du Call (46 euros), soit 5 euros pour 5 Warrants.
Le gain brut de l'investisseur sera donc de 1 euro par Warrant, auquel il faut
retrancher la prime (0,38 euro) qui représente l'investissement
initial.
Dans cet exemple, le Warrant affiche une performance de 163 %
sur la période, pour une action qui affiche-t-elle une performance de 20
% (passant de 42,50 euros à 51 euros).
2 - L'action Accor clôture sous 46 euros, par exemple
à 43 euros. Le Call Warrant n'aura plus de valeur car l'objectif de
dépasser le prix d'exercice à l'échéance n'est pas
atteint. L'investisseur aura donc perdu sa mise de départ (0,38 euro),
ce qui constitue la perte maximum possible.Il n'y aura pas d'exercice.
Le principe est le même dans le cas d'un Put, mais cette
fois-ci l'investisseur joue la baisse du marché, et le sous-jacent doit
terminer sous le prix d'exercice pour que l'investisseur puisse exercer son
Put. Il sera alors remboursé de la différence entre le prix
d'exercice et le cours de clôture de l'action, divisé par la
parité.
Cet exemple met en avant le fait que :
· le prix d'un Warrant est beaucoup plus faible que
le prix de son sous-jacent. Le Warrant est donc abordable pour les petits
portefeuilles.
· les Warrants procurent un effet de levier par
rapport au sous-jacent.
Ø Avant l'échéance :
Dans un souci de simplification, nous nous sommes
jusque-là placés à l'échéance pour
évaluer la performance d'un Warrant. Toutefois l'investisseur n'a pas
besoin, ni même en général intérêt à
attendre l'échéance du Warrant pour que ce dernier
s'apprécie et permette de dégager une plus-value.
En effet, toutes choses égales par ailleurs, un Call
Warrant prend de la valeur (c'est-à-dire que son prix coté en
Bourse s'apprécie) au fur et à mesure que son support monte, de
même qu'un Put Warrant se valorise au fur et à mesure que son
support baisse.
De plus, la prime du Warrant varie dans de plus fortes
proportions que le sous-jacent, c'est ce qu'on appelle l'effet de levier du
Warrant. La spécificité du Warrant est d'offrir un effet de
levier, c'est-à-dire d'amplifier, à la hausse comme à la
baisse, les mouvements du support sur lequel il porte.
L'investisseur peut donc, à tout moment, clôturer
sa position par la revente de ses Warrants, s'il est satisfait de leur
performance ou si son anticipation sur l'évolution du support change.
Les warrants offrent de forts effets de levier et des
potentiels de gains importants pour qui sait bien les utiliser... ainsi, bien
choisir son warrant se révèle souvent décisif dans la
performance future réalisée par l'investisseur. En effet, pour
une même variation du sous-jacent, tous les warrants ne vont pas
réagir de la même manière, tous ne vont pas être
adaptés dans le temps et tous ne vont pas offrir la même
exposition « performance / risque ».
C'est ainsi qu'avant même de choisir un warrant,
l'investisseur doit anticiper de façon aussi précise que possible
les mouvements du sous-jacent concerné : il achètera un Call s'il
anticipe une hausse, un Put s'il anticipe une baisse. De plus, il doit affiner
au mieux son anticipation : le mouvement sera-t-il rapide ou lent ?
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