Visée del'éducation
Réflexion introductive
Notre objectif de cette recherche
est d'aider les enseignants dans leurs pratiques en classe. Leurs donner tout
d'abord un soutien moral et ensuite leur procurer des fiches sur lesquelles ils
peuvent travailler tranquillement.
Nous nous sommes basés sur
notre précédente recherche, dans l'animation et conduites des
classes à niveaux multiples, réalisée en mémoire de
Licence en science linguistique.
Elle portait sur les
3ème et 4ème années de
l'enseignement fondamental au niveau de la langue française et des
mathématiques. Nous avons relatés le coté théorique
mais toute notre attention était fixait sur la pratique.
Présente recherche tentera d'apporter une vision
à la fois globale et particulière à travers les fiches
pratiques menées durant notre tache éducative et vu les
différentes observations notées dans exercice.
LES CLASSES A COURS
MULTIPLES
QUELQUES
ECUEILS A EVITER
SPECIFICITE ET
RICHESSE DES CLASSE A COURS MULTIPLES
UNE
COMMUNAUTE INTER-AGES
DES FACILITES
METHODOLOGIQUES
UN ISOLEMENT
BENEFIQUE
OUTILS POUR LA
CLASSE A COURS MULTIPLES
1) DES PROJETS
COLLECTIFS
2) DU TRAVAIL
PERSONNEL
3) DU TRAVAIL
AUTONOME (plan de travail)
QUELQUES ECUEILS A
EVITER
- L'excès d'écrit pour les
élèves. (qu'il faut bien occuper quand le maître est
occupé ailleurs).
- L'excès d'oral. Quand le maître
conduit une séance dans un cours, il n'a devant lui que quelques
enfants. Il n'est pas rare alors de croire que, de ce fait, les explications du
maître sont facilitées et bien enregistrées par chaque
enfant. Attention, ce serait bien vite oublier que l'apprentissage se fait
aussi par l'action et la manipulation et que les élèves
(même peu nombreux) ont besoin d'agir pour construire leurs
connaissances.
- Privilégier un cours au détriment
des autres. (ex : les CE2/CM1-CM2)
- Privilégier certaines
matières, en délaisser d'autres. (les Arts plastiques, l'EPS,
etc.)
- Vouloir conduire dans chaque cours des
séances complètes (exploration, exploitation,
vérification). Les situations d'apprentissage, conduites par le
maître, et ne dépassant pas 20 minutes, seront
nécessairement d'exploration et s'appuieront sur des documents, des
supports réels finalisé et contextualisés. (Le petit
effectif par cours le permet facilement, un seul document peut suffire). Les
activités d'exploitation s'organiseront sous d'autres formes :
plan de travail, travail individualisé, tutorat,
etc.
- Ne pas maîtriser les aspects
organisationnels. Ce qui est en jeu, c'est l'autonomie progressive des
élèves, autonomie obligée certes, mais qui n'est pas une
donnée de départ, mais plutôt une
capacité à développer. Il y a lieu de
consacrer beaucoup de temps à l'organisation du travail en classe en
début d'année et ceci dans le moindre détail.
L'observation attentive du maître et l'implication des
élèves dans l'analyse de tous les disfonctionnements (ex : bilan
journalier des problèmes organisationnels ou matériels qui se
posent) sont le gage d'une réussite dans ce domaine et donc de
l'efficacité du travail en autonomie des élèves. La
rigueur est ici de rigueur.
- Figer un mode de relation avec certains
élèves. Il est indéniable que cette relation est
fondamentale, d'autant plus qu'elle va s'instaurer pour plusieurs
années. L'enseignant en cours multiples se doit donc d'analyser
régulièrement les attitudes qui sont les siennes vis à vis
du groupe classe ou par rapport à tel ou tel élève.
- S'isoler encore davantage en se "noyant"
sous la tâche, au risque de ne plus faire la coupure nécessaire
entre activité professionnelle et personnelle.
Il restera à envisager les moyens
précis à mettre en oeuvre pour dépasser ces
écueils. Concluons dans l'immédiat, que l'essentiel sera de
donner très tôt aux élèves de bonnes habitudes de
travail. Ceci ne se fait pas du jour au lendemain et il est de toute
façon toujours judicieux d'impliquer les enfants dans la construction
des repères et des règles qui régissent le bon
fonctionnement de la classe.
SPECIFICITE ET RICHESSE DES CLASSE A COURS MULTIPLES
* UNE COMMUNAUTE INTER-AGES
- un groupe constitué dans la durée (une
véritable histoire)
- une connaissance mutuelle approfondie
- des règles et des habitudes de travail stables
- un groupe initiatique et responsabilisant
- une dynamique de projet
- une politique des cycles facilitée
* DES
FACILITES METHODOLOGIQUES
- un petit effectif global
- un climat de classe favorable à l'apprentissage
- un petit effectif par cours
. facilite l'utilisation de
supports contextualisés
. facilite la gestion de la
communication
. facilite l'organisation
du travail de groupe
. facilite l'observation
individuelle, l'étayage
. facilite la
différenciation et le suivi
* UN ISOLEMENT BENEFIQUE
- nécessité de projets de communication (=
enrichissement didactique)
- esprit de solidarité au lieu d'esprit de
compétition
- souplesse du temps et de la programmation des apprentissages
- lieu d'innovation pédagogique
- une autonomie obligée.
OUTILS POUR LA CLASSE A COURS MULTIPLES
1) DES PROJETS
COLLECTIFS
-
Activités finalisées
- Micro-projets
- contributions
individuelles ou de petits groupes
2) DU TRAVAIL
PERSONNEL
-
responsabilités matérielles (collective et
individuelle)
- leçons,
révisions
- corrections
- contribution
personnelle aux projets collectifs
- travaux réguliers (écriture,
présentation du cahier etc...)
3) DU TRAVAIL AUTONOME
(plan de travail)
- travail individualisé, à 2 ou à 3
- activités imposés mais différenciation
possible
- activités d'apprentissage choisies dans le programme
- activités de réinvestissement, de
systématisation, en lien avec les progressions.
- auto-organisation, régulation, correction
- étayage par les pairs et les outils.
4) UN CONTRAT DE
TRAVAIL
- négocié avec chaque enfant, centré sur les
besoins
- activités de re-médiation, consolidation,
approfondissement
- objectifs notionnels, transversaux, comportementaux
5) DES
SITUATIONS D'APPRENTISSAGE
- de mise en actes (découverte, exploration)
- de mise en mots : verbalisation
institutionnalisation
- d'application (exploitation, imprégnation,
rectification)
- d'évaluation.
6) DES ACTIVITES INTER-AGES
INTERACTIVES
Groupe ------ Groupe
- construction d'outils pour un autre cours. ex: fiches de
lecture (questions sur un texte) exercices
auto-correctifs d'orthographe jeux de
mathématiques (quadrillage, pavage etc ...)
jeux de l'oie Electro-quizz
Enfant ------Groupe
- animation d'activités (petit prof) ex :lecture suivi
de questions orales
dictée EPS
Enfant ----- Enfant
- tutorat (ponctuel) ex : soutien ou accompagnement
lecture contrôle leçons (tables, poésies
etc ) = pré- récitation suivi technique
opératoire
- parrainage (pour une période donnée) ex :
personne ressource en cas de besoin (problèmes
matériels) association des 2 enfants pour certaines
responsabilités.
7) DES TEMPS
COLLECTIFS
- le "quoi de neuf ?", l'accueil etc.. - l'élaboration
des projets de la classe - les bilans journaliers ou hebdomadaires - les
temps de fête - les arts plastiques, la musique, l'EPS - certains
sujets d'éveil (projet de recherche en sciences, histoire, géo
)
CARACTERISTIQUES DES COURS MULTIPLES
|
ENSEIGNANT
|
ELEVE
|
GESTION DU TEMPS
|
· Réalise une progression d'activités
combinant les programmes de référence et les actions liées
au projet d'école.
· Gère les plans de travail et prend en compte le
rythme de l'enfant (il a 3 ans pour boucler un cycle).
· Organise périodiquement des bilans
|
· Suit le déroulement des apprentissages qui lui sont
proposés
· Se projette dans le temps en observant les autres
enfants
· Participe au contrat de travail en donnant son avis sur
les apprentissages, en demandant des remédiations
· Sait qu'il devra travailler seul au cours de la
journée et connaît le temps dont il dispose.
|
GESTION DE L'ESPACE
|
· Construit un espace à la fois balisé et
commun.
· Dispose sa classe en ateliers
« frontaux » devant un tableau pour chaque niveau.
· Met en place des espaces de regroupement
· Construit un espace amovible
|
· Fait partie d'un espace précis commun à son
niveau. Il se reconnaît.
· Est intégré à la classe, grâce
au temps de rassemblement au cours de la journée.
· Peut parfois voir ce qui se passe quand l'enseignant est
avec un autre groupe. Cela dépend de la disposition des tables. Il
entend ce qui se passe.
|
GESTION DU MATERIEL PEDAGOGIQUE
|
· Constitue un répertoire d'outils performants
(fiches autocorrectives, séries d'exercices d'entraînement...)
· Recherche une unité inter-cycles dans le choix du
matériel (multilivre...)
|
· Sait se débrouiller pour trouver du
matériel.
· Sait lire les consignes seul.
· Reconnaît le matériel en changeant de
niveau.
· Connaît le fonctionnement.
|
OUVERTURE SUR L'EXTERIEUR
|
· Participe à un projet d'école pour
communiquer, correspondre, échanger avec d'autres écoles ou
autres (fax, visites...).
· Fait souvent partie d'un réseau de petites
écoles.
|
· Participe au projet d'école.
· Rédige des articles au sein d'un journal de
réseau
· Correspond avec d'autres enfants.
|
Le travail que nous proposons est
comme suit :
A- Un tour d'horizon sur la notion de
compétence ;
B- Des emplois du temps ;
C- Organisation de la salle de
classe ;
D- Une progression combinée des
programmes ;
E- Fiches pratiques.
F-le projet pédagogique.
G- L'évaluation
A- Un tour d'horizon sur la notion de
compétence
I- Une difficulté : définir des
compétences
Définir une
compétence dans le domaine scolaire n'est pas si simple. En formation
professionnelle, il semble n'avoir pas trop de difficulté à
cerner les compétences liées à un métier. Mais en
français, en mathématiques, c'est autre chose. Quelle
définition pourrons- nous donner au terme
" compétence " en pensant aux matières
scolaires ?
Concepts à définir
1-Compétence
La définition des concepts
constitue au niveau scientifique et méthodologique l'opération
vitale pour une compréhension fructueuse des différentes
idées.
En effet, « La notion de
compétence a évolué et s'est
stabilisée : elle est définie aujourd'hui comme la
combinaison des connaissances, savoir- faire et comportement nécessaires
pour faire face aux situations éducatives évoluées. Se
structurant dans l'action, la compétence est tributaire des moyens
alloués et des finalités assignées aux actes dans le cadre
d'une certaine organisation du travail. Mais par ailleurs, et fondamentalement,
la compétence se construit dans la relation à l'autre et
possède donc, à ce titre, une dimension sociale et
symbolique. »1
Selon la définition de Medef
( et de certains sociologues), la compétence est une combinaison de
savoirs, elle ne s'observent que dans l'action, ne peut être
évaluée que lors de sa mise en oeuvre, est un
élément majeur de la performance sans être
l'élément unique. Les moyens affectés, les conditions de
réalisation, l'environnement pèsent aussi sur le niveau des
performances, et à ce titre, il convient de les évaluer
aussi.2
Rogiers xavier dit que l'appel aux compétences est venu
pour répondre à quelques questions comme :
- la quantité énorme des connaissances à
travers les différentes sources
- absence du sens dans chez nos élèves
- le regard vers l'enseignement privé et l'échec
remarqué dans l'enseignement public
Il voit par conséquent,
l'issu à cette impasse est de passer d'un enseignement des connaissances
vers un autre de compétences et de performance. En cette raison, nous
pouvons employer nos connaissances, nos performances et nos capacités
à l'égard des compétences.
Dans le même sens, Philipe Perrenoud parle de
« la réussite dans l'école n'est plus un objectif en
un sens mais que l'apprenant doit réemployer ses acquis en dehors de
l'école dans des situations complexes et
désorganisées. »3
1-Fluck. Claude, Compétences et
performances : une alliance réussie, les Editions,
Demos.2001 pages 14/15
2-ibidem page 15
3-Perrenoud Philipe, Construire des compétences
dès l'école,Ed, Flammarion 2002 page 29
L' Encyclopédie Encarta
définissait la compétence comme :
« Compétence nom commun
- féminin (compétences)
Compétence [k?peta?s]
Compétence nom commun -
féminin (compétences)
Capacité à remplir une fonction ou à
effectuer certaines tâches
? Un ingénieur d'une grande compétence
DROIT aptitude (d'une autorité) à accomplir
certains actes, à prendre certaines décisions ou à
prononcer des jugements dans un domaine déterminé
? La compétence d'une juridiction
LINGUISTIQUE ensemble de règles
intériorisées par l'usager d'une langue, lui permettant de former
et de comprendre un nombre illimité de phrases grammaticalement
correctes et de reconnaître les phrases agrammaticales
? La co SCIENCES DE LA TERRE : EN HYDROLOGIE capacité
maximale de transport d'alluvions (d'un cours d'eau)
? La compétence d'un fleuve compétence du
locuteur »1
2- capacité
La capacité est le pouvoir de faire
quelque chose, elle est une activité telle que : la
définition, la comparaison, le souvenir, l'explication, la construction,
la répartition, l'extraction, l'extrapolation, l'observation.....Selon
Xavier et Decketele, la capacité est reliée par les
différentes intelligences et pour cela nous signalons celles de
Gardner(1984)
1- intelligence linguistique
2- = d'espace
3- = musicale
4- = sensorial motrice
5- = contractuelle
6- = personnelle
7- = naturel
Ainsi, s'articule à chaque intelligence une
capacité linguistique, d'espace, musicale...
Toutefois Gardner est critiqué par Xavier. Celui- ci
croit que cette diversité d'intelligence n'est qu'une
variété des capacités.
Le schéma suivant
précise la place de la capacité dans le processus
pédagogique.
1-encyclopédie Encarta 2006
Visée del'éducation
Attentes sociales et professionnelles
Qu'est qu'on développe chez l'apprenant
Compétences
Capacités de connaissances
Capacités socio psychologiques
Capacités psychomotricités
Figure 1
3- Habilité
Une compétence est une habileté
acquise grâce à l'expérience.
Cette habileté repose sur
«l'assimilation de connaissances pertinentes». Bien que l'on
puisse parler, au niveau ministériel, de compétences
générales et de compétences particulières, une
compétence repose sur des connaissances qui ont été
choisies en fonction de leur «utilité», de leur potentiel
d'habilitation à une action dans la vie réelle.
Une compétence repose sur des connaissances
pertinentes.
Cette habileté comporte entre autres les deux aspects
suivants : la construction d'une représentation du problème
à résoudre et la construction d'une procédure permettant
d'atteindre le but visé.
Une compétence est une habileté
à circonscrire et à résoudre des
problèmes.
1- figure traduite de
ÈíÏÇÛæ ÌíÇ
ÇáßÇ íÇÊ
ááÐ ßÊæÑ íÍí
ÚíÓÇ æí Õ13 Úä
ÇáßÇíÇ Ê í
ÇáÊÚáíã
áãÍãÏ
ÇáÏÑíÌ
Cette
habileté est liée à la résolution de
«problèmes spécifiques», donc propres à
un domaine d'action. Certains auteurs parlent de famille de situations
problèmes.
Une compétence est liée à un
domaine spécifique d'action.
Une compétence est une
capacité d'action efficace face à une famille de situations, que
nous arrivons à maîtriser parce que nous disposons à la
fois des connaissances nécessaires et de la capacité de les
mobiliser à bon escient, en temps opportun, pour identifier et
résoudre de vrais problèmes.
Dans la vie, par exemple, chacun
affronte des situations dans lesquelles il doit savoir argumenter pour obtenir
ce qu'il veut : s'expliquer, obtenir des informations, justifier son
comportement, faire comprendre ses choix, défendre ses droits et son
autonomie. Ce sont des situations banales, que nous rencontrons dans le
travail, dans la famille, dans la cité. L'argumentation a des enjeux
familiaux, scolaires, professionnels, économiques, politiques,
juridiques. Ces situations ont toutefois en commun le fait qu'argumenter est un
moyen d'action ou d'influence. Argumenter ne consiste pas à
préparer une belle déclaration. Il faut être capable de
répondre aux objections, de développer son raisonnement, de
penser différemment des autres, de percevoir leurs propres ambivalences
et contradictions. C'est une compétence que de pouvoir soutenir son
point de vue sans fuir la confrontation, en écoutant les autres, en
tenant compte de leur avis, en faisant des compromis quand il faut prendre des
décisions. L'acquisition de cette compétence requiert certaines
connaissances, sur le fond aussi bien que linguistiques et psychosociologiques,
mais elles ne servent à rien si nous ne pouvons les mobiliser face
à un interlocuteur et construire une " stratégie
argumentative " efficace, adaptée au contenu, au moment, au
destinataire.
Certaines compétences
mobilisent de nombreux savoirs scolaires, d'autres font appel à d'autres
types de savoirs, plus liés à des contextes d'action
particuliers. La compétence d'argumentation fait souvent appel à
des savoirs d'expérience, à des savoirs " psycho
sociolinguistiques " qui ne sont pas enseignés à
l'école de base. Travailler une telle compétence à
l'école ne peut donc se résumer à donner une large culture
générale, encore moins à dispenser quelques savoirs
procéduraux sur l'argumentation. Il s'agit d'entraîner
l'argumentation, en faisant varier les contextes et les enjeux. Nous nous
trouvons dans le droit fil d'une pédagogie de la langue comme outil de
communication.
D'autres compétences, par
exemple financières (gérer son budget, décider d'un plan
d'épargne ou d'un investissement, prévoir le montant de ses
impôts ou dépenser sans être dans les chiffres rouges), font
appel à des connaissances mathématiques, à la notion
d'intérêt, à diverses opérations, aussi bien
qu'à des connaissances juridiques et commerciales. Une partie de ces
connaissances sont acquises à l'école.
Il y a toujours des connaissances
" sous " une compétence, mais elles ne suffisent pas. Une
compétence est quelque chose que l'on sait faire. Mais ce n'est
pas un simple savoir-faire, un " savoir y faire ", une
habileté. C'est une capacité stratégique, indispensable
dans les situations complexes. La compétence ne se réduit jamais
à des connaissances procédurales codifiées et apprises
comme des règles, même si elle s'en sert lorsque c'est pertinent.
Juger de la pertinence de la règle fait partie de la
compétence.
Travailler par
compétences demande du temps. Il faut donc opérer des choix,
à la fois quant aux compétences visées et aux
connaissances pertinentes. Quelles compétences faut-il viser dans
l'enseignement de base ? Il est difficile, pour l'école, de se
référer à des pratiques
sociales très concrètes, parce que ces
dernières sont situées dans des milieux, dans des organisations,
dans des rapports sociaux. Par exemple, organiser une grève ou un
mouvement de protestation, c'est ce que doivent savoir faire un certain nombre
de salariés dans les périodes de conflits du travail. Est-ce
à l'école de développer cette compétence ?
Même si nous tentons de l'euphoriser, en disant " savoir organiser
un mouvement collectif ", l'idée apparaîtra encore trop
contestataire. De reformulations en adoucissements, on en arrivera à un
énoncé " politiquement correct ", mais tellement
abstrait, tellement vide, que les professeurs auront toute latitude de ne pas
le prendre au sérieux. Certains ne verront même pas ce qu'il faut
faire pour la travailler.
Alors, faut-il rester très
terre à terre et se référer à des pratiques
sociales qui sont forcément marquées de valeurs, de choix
politiques, de rapports de force ? Ou vaut-il mieux définir des
" compétences transversales " d'un tel niveau d'abstraction
que plus personne ne se rend compte qu'elles renvoient à la vie
quotidienne et aux rapports sociaux ?
Si l'école se risquait
à définir des compétences qui évoquent clairement
les situations de la vie, il resterait une question difficile : à
quel acteur social se référer ? A l'école, on ne
forme pas les élèves à devenir premier ministre, prix
Nobel de médecine ou champion de tennis, parce que ceux qui sont
appelés à faire de telles carrières sont rares et ont
toutes les occasions de construire les compétences correspondantes
à travers des formations spécialisées ou leur
expérience. C'est plus la femme et l'homme " de la rue " qui
devraient nous intéresser, et les situations dans lesquelles ils doivent
se débrouiller, au sein de leur famille, avec leurs enfants, au travail,
durant leur temps de loisirs, face à l'administration, aux assurances,
aux banques, à la technologie, à Internet, ou s'ils ont maille
à partir avec la justice ou leurs voisins ou encore, plus globalement,
lorsqu'ils sont confrontés à la complexité du monde,
à la coexistence avec des gens différents, à
l'évolution des moeurs. Le plus fécond, dans la construction d'un
socle de compétences, est d'adopter le point de vue d'une personne
" ordinaire ", qui a besoin de compétences non pour devenir un
être hors du commun mais pour bien vivre dans la condition banale de la
femme ou de l'homme moderne. Pour cela, il faut analyser la situation des gens,
voir à quoi ils sont ou seront effectivement confrontés.
Aujourd'hui, par exemple, nombre de nos contemporains sont condamnés
à chercher un emploi, parce que les restructurations économiques
et les mutations technologiques les ont jetés au chômage. Ce n'est
pas exceptionnel. Cela peut être une compétence de savoir chercher
du travail, se présenter devant un employeur potentiel, se former en
fonction de l'évolution des places disponibles. Il faut mettre des mots
précis sur de telles compétences et les construire à
partir d'une connaissance précise de la vie réelle des gens.
Valoriser les compétences n'est pas tourner le dos à
d'autres justifications des savoirs. C'est en revanche se demander pourquoi on
enseigne telles ou telles connaissances, lesquelles on enseigne parce qu'elles
sont intéressantes et gratuites, lesquelles se justifient autrement. Il
y a place pour différents types de savoirs dans l'école, mais pas
pour ceux qu'on enseigne sans dire pourquoi, par pure tradition ou pour
répondre aux attentes des lobbies disciplinaires.
" L'approche par
compétence ne rejette ni les contenus, ni les disciplines mais elle met
l'accent sur leur mise en oeuvre "1. Cette affirmation part du
constat qu'une partie des gens qui ont passé beaucoup d'années
à l'école y ont appris des choses qu'ils n'arrivent pas à
mobiliser dans la vie. Par exemple, une partie de la culture scientifique,
pensons à la biologie, n'est pas très utile pour comprendre ce
qui se passe avec le SIDA ou les maladies sexuellement transmissibles, pour
prendre des décisions raisonnées quant à sa vie sexuelle.
Les jeunes qui ont une culture biologique ne s'en servent pas dans leur vie
personnelle, alors même qu'elle est menacée ; les uns tombent
dans un excès obsessionnel de prudence, les autres prennent des risques
inconsidérés, qui relèvent de la pensée magique. Il
est bien de savoir ce qu'est un virus et quelles sont les voies de contagion
d'une maladie virale. Mais quel est le sens de ce savoir s'il ne permet que de
répondre à des questions d'examen, alors que dans la vie celui
qui réussit l'examen imagine qu'on peut attraper le sida en serrant la
main ou en respirant l'haleine d'une personne séropositive ?
Il ne s'agit pas de tourner le
dos aux savoirs, il s'agit vraiment de les rendre utiles, au sens le plus large
de l'expression : pertinents pour vivre ! C'est dans le fond
manifester le maximum d'estime qu'on puisse avoir pour les savoirs scolaires
que de les transformer en compétences, de les enrichir de sorte qu'ils
soient utilisables dans toutes sortes de situation de la vie, au travail et en
dehors du travail.
II- Une
nécessité : changer la pratique pédagogique
Il
faut commencer par dire que l'école n'est pas vraiment
étrangère aux compétences. L'école
élémentaire, la formation professionnelle, certaines disciplines
développent des compétences. Beaucoup sont centrées sur
des faire : l'éducation physique, l'éducation artistique,
une part des pédagogies de la langue maternelle ou des langues
étrangères. Donc, ce n'est pas une invention de toute
pièce. Il s'agit de renforcer les compétences, notamment dans les
champs où les connaissances disciplinaires ont pris toute la place et en
laissent donc très peu à leur mise en oeuvre. Ce n'est pas une
rupture, ce n'est pas une révolution, c'est une évolution.
« Il reste que, dans
certains domaines et à certains degrés d'enseignement, notamment
à la fin du primaire et dans le secondaire général, ce
choix va effectivement impliquer un net infléchissement des pratiques
d'enseignement apprentissage. Cela ne se fera pas en un jour. Les
réformes en cours constitueront " une première
approximation ", il en faudra deux ou trois autres, peut-être, pour
que des générations successives d'enseignants et de responsables
scolaires aillent au bout de la logique des compétences. Le pire serait,
selon la formule de Daniel Hamelin, d'en revenir sans y être jamais
allé. Ce n'est pas un scénario absurde, tant l'école
est familière des mouvements de balancier et s'effraie de ce qu'elle a
décidé avant d'en voir les effets réels...2 »
1- Mercier A.( la biographie didactique d'un
élève et les contraintes temporelles de l'enseignement, Recherche
en didactique des mathématiques,15 .1.
2- VERRET, M.(1980/1991) Le temps des études, (
thèse d'état) . Paris : Librairie Honoré Champion.
Nous commençons par
partager les raisons de cette orientation. Aussi longtemps qu'il n'est pas
convaincu que c'est une bonne idée, aucun être sensé ne
bouge. Beaucoup d'enseignants abordent de telles réformes en pensant
qu'elles préparent une baisse de niveau, qu'elles sacrifient le savoir,
qu'elles tournent le dos à la culture ou sont des inventions de quelques
technocrates en mal d'influence. Ces représentations sont autant de
raisons de ne pas entrer en matière. Il y a donc, dans la
stratégie de changement, à se préoccuper de
l'adhésion de principe, qu'il faut travailler comme telle, en prenant le
temps nécessaire. Souvent, les enseignants ne comprennent qu'une
nouvelle réforme se prépare que lorsqu'elle est annoncée
publiquement et même alors, ils n'en perçoivent pas toujours les
raisons, faute d'une transparence suffisante des politiques de
l'éducation.
Ensuite, il faut que les
enseignants et les cadres prennent conscience de ce que cela va impliquer pour
eux, en pratique et puissent exprimer ouvertement leurs doutes, leurs
résistances, sans quoi on ne pourra, en formation par exemple,
travailler sur le fait qu'ils ne savent pas, ne veulent pas ou n'aiment pas ce
qu'ils imaginent devoir faire en vertu de la réforme.
Derrière les doutes et les
résistances, parmi d'autres facteurs, il y a le rapport des enseignants
au savoir et à l'apprentissage. Nous ne pouvons aller dans le sens des
compétences, sans travailler sur des situations complexes. Le professeur
est invité à perdre un peu de son aisance à exposer des
connaissances, pour s'aventurer dans un domaine où il devient plus
formateur qu'enseignant, plus organisateur de situations que dispensateur de
savoirs. Cette perspective peut effrayer, parce que tous les enseignants n'ont
pas immédiatement les moyens de former à des compétences,
à supposer qu'ils le souhaitent. Le modèle de l'apprentissage
constructiviste et interactionniste n'est pas compris et accepté par
tout le monde. Il peut être refusé au moins autant en raison de
ses implications pratiques que d'une objection à ses fondements
théoriques...
.
En conclusion, nous pouvons alors
dégager trois éléments significatifs :
*Une compétence comprend un ensemble de
comportements socio affectifs ainsi que d'habiletés cognitives ou
d'habiletés psycho-sensori-motrices» : une compétence fait
appel à des types de connaissances reliées à la fois aux
domaines cognitif, psychomoteur et socio affectif; dans d'autres
définitions, l'appellation de ces domaines pourra varier (savoir,
savoir-faire, savoir être; connaissances, habiletés, attitudes;
Une compétence est
multidimensionnelle.
*permettant d'exercer une fonction, une
activité ou une tâche» : une compétence est un
état interne de la personne, un potentiel lié à une action
et non l'action elle-même qui est la performance (l'élément
observable et mesurable d'une compétence.
Une compétence est une potentialité
d'action.
*à un degré de
performance correspondant aux exigences minimales du marché du
travail» : une performance est définie par rapport à un
seuil connu, ici les exigences minimales du marché du travail. On
pourrait élever le seuil et exiger que la performance relève de
l'adresse ou même de l'excellence.
B- L'organisation de l'emploi du temps
L'élaboration de l'emploi
du temps dans une classe combinée tient compte des principes
suivants :
*Respect de l'emploi du temps proposé dans les manuels
scolaires ;
*agencement des matières communes ;
*Respect des durées proposées dans les
programmes ;
Pour ce faire, nous proposons une
élaboration des emplois du temps pour les niveaux suivants :
1- Emploi du temps horaire continu, écoles
rurales
jours
|
lundi
|
mardi
|
mercredi
|
jeudi
|
vendredi
|
samedi
|
3/4aef
|
6
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
5/6aef
|
3
|
4
|
5
|
6
|
1
|
2
|
8h
|
math40
|
maths45
|
maths40
|
maths45
|
maths50
|
maths45
|
|
gram
|
com et acte
|
lec com
|
com et actes
|
com et actes
|
com et acte
|
|
ou
|
gram30
|
ou
|
30
|
45
|
de lang25
|
|
dictée45
|
lec25
|
évalua55
|
lecture25
|
lect dic
|
lecture30
|
|
lexi
|
ex,écrits20
|
lect
|
écriture20
|
ou
|
ex,écrits20
|
|
ou
|
|
ou
|
|
lec doc30
|
|
10h05
|
consolid40
|
|
lec dic30
|
|
|
|
11h30
|
maths45
|
maths45
|
maths45
|
maths50
|
maths45
|
maths45
|
|
com et actes
|
orthog
|
|
lec suiv
|
com et actes
|
lec compr
|
|
de langa30
|
ou
|
|
ou
|
de lang30
|
ou
|
|
lecture30
|
consoli45
|
lecture30
|
soutien et
|
lecture30
|
exp écrite60
|
|
écriture30
|
conj
|
dictée30
|
renforcement
|
poésie doc30
|
com et actes
|
|
conju4
|
ou
|
maths30
|
55
|
|
de lang30
|
|
|
correct de
|
|
maths30
|
|
|
|
|
l'expre écr45
|
|
|
|
|
13h45
|
|
|
|
|
|
|
NB :
La couleur jaune représente les classes
5ème et 6ème AEF
La couleur verte représente les classes
3ème et 4ème AEF
2- Emploi du temps 3/4et 5/6 AEF classes
combinées
jours
|
lundi
|
mardi
|
mercredi
|
jeudi
|
vendredi
|
samedi
|
3/4
|
6
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
5/6
|
3
|
4
|
5
|
6
|
1
|
2
|
8
10
|
Math30
Acte de lang30
Gram/lect30
Ex.écrit
|
Math45
Orthographe45
Lexique45
Ou
Com et acte de lan30
Correction de l'exp. écrite45
|
|
Maths30
Com et acte30
Lecture30
Consolidation/orthog(4) 45
|
Maths45
Com et actes de langae45
Lecture diction30
Ou
Lec docu(5) 30
|
|
10h15
12h
|
|
Maths30
Com et actes25
Lecture25
Dictée/conju (4) 25
|
Maths45
Com et actes de langage30
Dictée45
Ou
Correc de l'exp écrite30
Evaluation45
|
|
Maths30
Com et actes de lang25
Lecture25
Poésie25
|
Maths45
Lecture expliquée60
Ou
Lect compr (5+6)
60min
|
13h
14h30
|
Maths45
Grammaire45
|
|
Maths45
Com et actes de langage30
Lecture15
|
Maths45
Lecture loisir45
|
|
Maths45
Lectures30
Ex.écrits15
|
14h45
16h
|
Conjugai45
Maths30
|
|
Lecture15
Exer.écrits30
Maths30
|
Projet de classe45
Ou
Correction de l'évaluation
|
|
Consolidation des acquis40
Evaluation35
|
NB : la couleur bleue représente les
classes 3ème et 4ème AEF
La couleur rouge représente les
classes5ème et 6ème AEF
C- Organisation de la salle de classe
Les CNM 1se
distinguent par certaines particularité comme le fait d'enseigner en
même temps à deux niveaux ou trois groupes de niveaux des
programmes différents, celui de marquer une présence
équilibrée entre les élèves et de rendre le
séjour de ce derniers profitable en améliorant la qualité
de l'enseignement/ apprentissage dans une CNM.
Ces particularités
impliquent en restructuration des moyens ou lieu d'action. Le local d'une CNM
tel qu'il existe actuellement ne répond pas à certaines exigences
dictées par les spécificités d'une CNM .La
réorganisation de l'espace du local est l'une des principales
modifications à faire pour rompre avec la tradition.
L'aménagement physique de
la classe doit être modifié pour permettre de gérer
adéquatement l'individualisation des projets des élèves.
Gérer l'aménagement physique signifie gérer
l'espace ; le matériel mis à la disposition des
élèves que se soit des livres, du matériel didactique, de
l'affichage, des centres d'activités, des ateliers.
Nous proposons quelques figures
représentant des cas de gestion d'une classe à niveaux
multiples.
1-CNM : classes à niveaux multiples
B-
armoire
Tableau
fixe 1
armoire
...................
....................
...................
...................
Elèves de 3ème et 4ème
armoire
AEF
TABLE/ JEU
TRAV.MANUELS
Bureau
Commentaire :
D'après la figure B,
l'enseignant aménage la salle dans une perception de l'enseignement,
à une conception des apprentissages .La figure B donc témoigne de
l'enseignement de tous les jours.
Les figures A, C, D proposent un
enseignement qui se structure à une perception et à une
conception des apprentissages c'est-à-dire que ces unités de
travail pourraient travailler ensemble pendant un laps de temps avant de
revenir à une structure initiale.
D- progression combinée des programmes
Pour l'organisation des répartitions des
programmes, nous avons donné
Importance à la 6ème années de
l'enseignement fondamental ; et ce pour les raisons suivantes :
-les apprenants de la 6ème AEF sont
menés à passer un examen de fin d'étude du cycle ;
-l'ensemble des programmes de la 5ème AEF
ressemble plus ou moins à celui de la 6ème
AEF :
-le choix des textes à nos yeux des
6ème AEF est au porté des apprenants de la
5ème AEF :
-les cours de langue des 6ème AEF ne sont
pas toujours bien assimilé vu le temps réparti au
Cours de l'année scolaire ;
-habituer les apprenants de la 5ème AEF aux
cours de la 6ème AEF ;
Ainsi, nous proposons une
répartition des séquences pédagogiques tout
en s'appuyant sur la richesse des contenus et surtout sur une
combinaison adéquate et raffinée.
La couleur rouge
représente les cours de la 5ème AEF, celle en vert
Représente la 6ème AEF et celle en
bleu constitue le tronc commun entre les deux niveaux.
Nous signalons, néanmoins
que les deux niveaux auront un cours unique
mais avec un contenu différent relativement.
séq
|
sem
|
lecture
|
Com. Et
Actes de
langage
|
grammaire
|
conjugaison
|
orthogra
|
lexique
|
Expre
écrite
|
|
1
|
Evaluation diagnostique
|
1
|
2
|
Le nouveau
Une infection
|
Parler de soi
|
Les types de phrases
|
Avoir/etre
présent
|
Le son i
|
Classement alphabétique
|
Se présenter
|
3
|
Parler de son état
|
Les types de phrases
|
Ver. 1er gr
présent
|
2
|
4
|
Un ami sincère
L'ami des hommes
Un sauvetage au Sahara
|
Qualités et défauts
|
GNS
|
Ver 2ème gr
Au présent
|
Les accents
Oeur
|
Le dictionnaire
|
Mettre en ordre un paragraphe
|
5
|
Comparer qualité et défauts
|
La comparaison
|
Verbes 3ème gr
Au présent
|
3
|
6
|
Mon nouveau lycée
Ma classe
La pollution des océans
|
Localiser
|
Adj. Qualificatif
|
Ayer, ayer, uyer au present
|
La - là
Ou - ou
Dictée
a- à
|
Lexique thématique de la description
|
Décrire un paragraphe
|
7
|
Exprimer la modification d'un état
|
CCL
|
Verbes pronominaux
Au présent
|
|
8
|
Evaluation, soutien et consolidation
|
9
|
séq
|
sem
|
lecture
|
Com. Et
Actes de
langage
|
grammaire
|
conjugaison
|
orthogra
|
lexique
|
Expre
écrite
|
4
|
10
|
J'ai vu le menuisier
-mathématique
La mosquée Hassan II
|
Faire des remarques
|
Les articles
|
Imparfait des ver .être avoir et 1er
groupe
|
Les lettres muettes
ponctuer
|
Les métiers
|
Expansion et réduction
|
11
|
Exprimer la manière
|
CCM
|
2ème et 3ème à
l'imparfait
|
5
|
12
|
-le sac à mot
Toa le marchand
Louis Pasteur
|
désigner
|
Les déterminants
|
Etre / avoir à l'impératif
|
Ce se ceux
Dictée
Les mots invariables
|
La synonymie
|
Rédiger un paragraphe
|
13
|
Aimer les métiers
|
COD et COI
|
v. pronominaux à l'impératif
|
6
|
14
|
Une consultation gratuite
Pour un art poétique
Ma petite soeur est malade
|
Donner des conseils
|
Les pronoms possessifs
|
Ver 2ème groupe à
l'impératif
|
Leur/ leurs
Ses/ ces
Le .la. les
|
L'antonymie
|
Rédiger un dialogue
|
15
|
Donner des ordres
|
Les adjectifs numéraux
|
Ver 3ème groupe à
l'impératif
|
|
16
|
Evaluation, soutien et consolidation
|
17
|
séq
|
sem
|
lecture
|
Com. Et
Actes de
langage
|
grammaire
|
conjugaison
|
orthogra
|
lexique
|
Expre
écrite
|
7
|
18
|
Conversation
Rn sortant de l'école
Quelques coutumes au Maroc
|
Prendre /donner un rendez vous
|
Le discours direct
|
Passé récent
|
Quel
Quelle
Qu'elle
L'accord du participe passé
|
Autour d'un mot
|
Rédiger un dialogue
|
19
|
Le discours indirect
|
Futur proche
|
8
|
20
|
Ce qui est comique
Le telegramme
Marrakech ville de soleil
|
Demander la cause
|
La cause
|
Futur des verbe 3ème gr
Aller, prendre,
|
Le pluriel des nom en ou/ eu
Et/est/é/er
On/ont
Ces/ses
|
Le lexique de la cause
|
Rédiger une lettre
|
21
|
féliciter
|
Les participes
|
conditionnel
|
9
|
22
|
Mon cerf volant
La lettre personnelle
Un problème de communication
|
suggérer
|
La voix active
|
Conditionnel des verbes être et avoir+ ver
1er groupe
|
Les mots invariables
Les mots féminins
|
Les suffixes
|
Rédiger une lettre
|
23
|
Donner ou demander des informations
|
La voix passive
|
Verbes du 2ème et 3ème
groupes
|
|
24
|
Evaluation, soutien et consolidation
|
25
|
séq
|
sem
|
lecture
|
Com. Et
Actes de
langage
|
grammaire
|
conjugaison
|
orthogr
|
lexique
|
Expre
écrite
|
10
|
26
|
Le petit chat blanc
Un pauvre plombier sans abri
La mer
|
Situer une action dans le temps
|
CCT
|
Passé composédes verbes etre et
avoir
|
Le pluriel des noms composés
Tout toute tous
|
Les noms composés
|
Trouver la suite
|
27
|
La determination temporelle
|
La négation
|
Passé compose des verbes 1er et
2ème groupes
|
11
|
28
|
Le corbeau et le renard
Le moulin magique
Qui es- tu ?
|
La restriction
|
Adj. Pronons indéfinis
|
Passé composé des verbes du
3ème gr+faire+dire+verb en dre
|
Prêt/ près/
Peut/ peu/ peux
Le participe passé en é
|
Les mots de la meme famille
|
Mettre en ordre un texte / rédiger un
récit
|
29
|
L'inclusion et l'exclusion
|
La coordination
|
Subjonctif présent des verbes 1er
groupe
|
12
|
30
|
Les quatre éléments
Une belle journée de printemps
Au feu rouge
|
Exprimer un jugement
|
Le groupe
prépositionnel
|
Etre et avoir au subjonctif
|
Le pluriel des noms en al ail
L'accord de l'adjectif qualificatif
|
Le pluriel des noms en al ail
|
Raconter une sortie
|
31
|
L'obligation
|
Les verbes du 1er groupe au
subjonctif
|
|
32
|
Evaluation, soutien et consolidation
|
9
|
E- Fiches pratiques
Nous proposons à travers
les fiches qui suivent une pratique de combinaison des contenus des deux
niveaux. Nous insistons sur les compétences qui se ressemblent et qui
pourrait être acquises pour les deux niveaux.
Activité : communication et actes de
langage fiche n°
1
Niveaux : 5ème et 6ème
AEF
séquence n° 1
Durée : 30 min
Objet du cours : parler de soi en
public
Compétences visées : produire des
énoncés
Séance
|
Etapes
|
déroulement
|
1
|
1-Découverte et
compréhension
|
Je demande aux élèves de parler d'une situation
dans laquelle ils parlaient d'eux même : à l'école,
pendant la récréation...
Question : est ce qu'on parle de soi de la même
façon dans toutes les circonstances ?
Lectures du dialogue :
Compréhension visera la bonne écoute, elle est
suivie de questions en genre :
Qui sont les personnages ?
Ou se trouvent-ils ?
Que font-ils ?
|
2- Conceptualisation
|
Faire rappeler les répliques
Questions se rapportant aux contenus :
Que fait Karim ? il dit bonjour, il demande à
Amine dans quelle classe il est.
Que répond Amine ?
Donc chacun parle de soi même
|
2
|
3-Appropriation
|
Rappel du dialogue de présentation
Rappel de l'objectif de communication
Faire jouer le dialogue
|
4-Réemploi
|
Demander aux élèves de jouer les situations de
communication proposées : parler de soi (age, lieu d'habitation,
loisirs...
Parler de soi au directeur
|
5-Corrigé
|
Les activités demandées la première
séance
|
Activité : communication et actes de
langage fiche n°
4
Niveaux : 5ème et 6ème
AEF
séquence n°4
Durée : 30 min
Objet du cours : faire des observations/
des remarques
Compétences visées :
reconnaître et maîtriser les moyens permettant de faire des
remarques
Séance
|
Etapes
|
déroulement
|
1
|
1-Découverte et
compréhension
|
1ère écoute du dialogue
Lectures du dialogue
Compréhension visera la bonne écoute, elle est
suivie de questions en genre :
Qui sont les personnages ? Aicha et Malika
Ou se trouvent-ils ?
Que font-ils ? elles parlent de la bonne qui aide Malika
dans les travaux domestiques
Qui prend la défense de la bonne ? Aicha qui fait
remarquer à Malika qu'elle maltraite la bonne
Que va faire Malika ? elle va faire inscrire la bonne
à des cours d'alphabétisation
|
2- Conceptualisation
|
Faire dégager les différentes
réalisations de l'acte de langage : je constate,il est de mon
devoir de , je remarque...
Porter ces expressions au tableau et les mettre dans des
phrases. Exercices sur le manuel de l'élève pour les
6ème AEF
|
2
|
3-Appropriation
|
Rappel du dialogue de présentation
Rappel de l'objectif de communication
Faire jouer le dialogue
|
4-Réemploi
|
Demander aux élèves de jouer les situations de
communication proposées : faire des remarques dans des situations
proposées : quelqu'un qui fume, salir le jardin...
Parler de soi au directeur
|
5-Corrigé
|
Répondre aux activités proposées la
1ère séance
|
Activité : communication et actes de
langage fiche n°
7
Niveaux : 5ème et 6ème
AEF
séquence n°7
Durée : 30 min
Objet du cours : prendre/ donner un
rendez-vous
Compétences visées :
reconnaître et réemployer l'acte dans des situations
personnelles
Séance
|
Etapes
|
déroulement
|
1
|
1-Découverte et
compréhension
|
Je demande aux élèves de parler d'une situation
dans laquelle ils donnaient ou prendre des rendez-vous : à
l'école, pendant la récréation...
Question : de quelles circonstances avez- vous l'occasion
de prendre ou donner un rendez- vous ?
Chez le médecin, avec un ami, visiter un ami
malade...
Lectures du dialogue :
Compréhension visera la bonne écoute, elle est
suivie de questions en genre :
Qui sont les personnages ?
Où se trouvent-ils ?
Que font-ils ?
|
2- Conceptualisation
|
Expliquer le vocabulaire difficile, identifier l'acte de
langage, dégager les expressions, les porter au tableau, les mettre dans
des situations en fin les recopier comme trace écrite
|
2
|
3-Appropriation
|
Rappel du dialogue de présentation
Rappel de l'objectif de communication
Faire jouer le dialogue
|
4-Réemploi
|
Exploitation des exercices proposés
Préparation des mini dialogues
|
5-Corrigé
|
Exploitation d'autres exercices
|
Activité : communication et actes de
langage fiche n°
10
Niveaux : 5ème et 6ème
AEF
séquence n°10
Durée : 30 min
Objet du cours : situer une action dans le
temps
Compétences visées : identifier,
comprendre et produire des énoncés conformes à l'acte de
langage
Séance
|
Etapes
|
déroulement
|
1
|
1-Découverte et
compréhension
|
Je demande aux élèves de parler d'une situation
dans laquelle ils situaient un action dans le temps: à l'école,
pendant la récréation...
Question : dans quelles circonstances avez- vous
l'occasion de situer un action dans le temps?
Lectures du dialogue :
Compréhension visera la bonne écoute, elle est
suivie de questions en genre :
Qui sont les personnages ? un gendarme et son chef
Ou se trouvent-ils ? à la gendarmerie
Que font-ils ? il rend compte de ce qui s'est
passé.
|
2- Conceptualisation
|
Expliquer le vocabulaire difficile, identifier l'acte de
langage, dégager les expressions, les porter au tableau, les mettre dans
des situations en fin les recopier comme trace écrite
|
2
|
3-Appropriation
|
Rappel du dialogue de présentation
Rappel de l'objectif de communication
Faire jouer le dialogue
|
4-Réemploi
|
Demander aux élèves de jouer les situations de
communication proposées : situer des actions dans le temps dans des
situations proposées et répondre aux questions
proposées
|
5-Corrigé
|
Correction des exercices
|
Activité : lecture diction
fiche n°
4
Niveaux : 5ème et 6ème
AEF
séquence n°4
Durée : 30min
Objet du cours : j'ai vu le menuisier
Compétences visées : dire,
apprendre et saisir le rythme du poème
Etapes
|
déroulement
|
Audition du poème livres fermés
|
Je lis le poème d'une manière expressive et
lente
Questions :
De qui parle le poème ?
|
Découverte du poème
|
Lire à nouveau le poème et le faire lire
expressivement
Dégager : poète, source, strophes, vers,
rimes,
Dégager les expressions relatant le menuisier: actif,
appliqué, précis, imaginatif, gai
Le poète considère le travail du menuisier est
différent de son travail ? non ils sont pareils
Attirer les apprenants sur la structure mélodique
|
Diction du poème
|
Amener l'apprenant à dire un poème en respectant
le style poétique
|
Mémorisation du poème
|
Je pourrais faire apprendre aux apprenants le poème ou
quelques strophes
|
Activité : lecture diction
fiche
n° 5
Niveaux : 5ème et 6ème
AEF
séquence n°5
Durée : 30min
Objet du cours : le sac à mots
Compétences visées : dire et
apprendre le poème
Etapes
|
déroulement
|
Audition du poème livres fermés
|
Je lis le poème d'une manière expressive et
lente
Questions :
De qui parle le poème ?
|
Découverte du poème
|
Lire à nouveau le poème et le faire lire
expressivement
Quel est le titre du poème ?
Dégager : poète, source, strophes, vers,
rimes,
Dégager les expressions relatant la bonté
et la méchanceté des mots : guerre, blessent,
espérance...
|
Diction du poème
|
Amener l'apprenant à dire un poème en respectant
le style poétique
|
Mémorisation du poème
|
Je pourrais faire apprendre aux apprenants le poème ou
quelques strophes ou chois d'un jeu ludique.
|
Activité : lecture diction
fiche
n° 7
Niveaux : 5ème et 6ème
AEF
séquence n°7
Durée : 30min
Objet du cours : conversation
Compétences visées : dire,
apprendre et composer sur le modèle le poème
Etapes
|
déroulement
|
Audition du poème livres fermés
|
Je lis le poème d'une manière expressive et
lente
Questions :
De quoi parle le poème ?
|
Découverte du poème
|
Lire à nouveau le poème et le faire lire
expressivement
Dégager : poète, source, strophes, vers,
rimes,
Qui parle dans le texte ? à qui ?comment vous
trouvez la fin ? amusante
|
Diction du poème
|
Amener l'apprenant à dire un poème en respectant
le style poétique
|
Mémorisation du poème
Et prolongement
|
Je pourrais faire apprendre aux apprenants le poème ou
quelques strophes ou les amener à produire des couplets :
et les voitures ?
ça carbure.
Et les portables ?
Ca parle.
|
Activité : lecture diction
fiche n°
11
Niveaux : 5ème et 6ème
AEF
séquence n°11
Durée : 30min
Objet du cours : le corbeau et le
renard
Compétences visées : dire et
apprendre la fable
Etapes
|
déroulement
|
Audition du poème livres fermés
|
Je lis la fable d'une manière expressive et lente
Questions :
De qui parle la fable ?
Que fait le renard ?
|
Découverte du poème
|
Lire à nouveau la fable et la faire lire
expressivement
Dégager : poète, source, strophes, vers,
rimes,
Dégager les expressions relatant les qualités du
corbeau et du renard
Jean de Lafontaine met en scène des animaux
|
Diction du poème
|
Amener l'apprenant à dire un poème en respectant
le style poétique
|
Mémorisation du poème
|
Je pourrais faire apprendre aux apprenants la fable ou
quelques vers puis traces écrites.
|
Activité : lecture expliquée
fiche n° 3
Niveaux : 5ème et 6ème
AEF
séquence n°3
Durée : 60 min
Objet du cours : Mon nouveau
lycée
Compétences visées : lire et
comprendre le texte
Etapes
|
déroulement
|
Appréhension globale
|
Faire observer le document
De quoi va parler le texte ?
Lecture magistrale
Dégager le paramètre
situationnel :
Qui parleA quiDe quoioùpourquoi
|
Construction du sens
|
Lecture silencieuse
Que décrit l'auteur : le lycée, la
façade, la porte, les fenêtres, la cour
Quelles sont les expressions employées ?
Remplir le tableau suivant au tableau
localisateursEléments
décritscaractéristiquesVers le bas de la porte
Sur la droite
Au milieu
sous
|
|
|
|
|
|
|
Bilan écrit
|
Porter au tableau les éléments et les faire
recopier sur cahiers
|
Prolongement possible
|
Décrire un local
|
Activité : lecture expliquée
fiche n° 6
Niveaux : 5ème et 6ème
AEF
séquence n°6
Durée : 60 min
Objet du cours : une consultation
gratuite
Compétences visées : lire et
comprendre le texte
Etapes
|
déroulement
|
Appréhension globale
|
Faire observer le document
Image et titre
Lecture magistrale
Dégager le paramètre
situationnel :
Qui parleA quiDe quoioùpourquoi
|
Construction du sens
|
Lecture silencieuse
Lire le dialogue par les apprenants
Que fait Knock ?il est médecin
Les recommandations formulées par le docteur
Leurs caractères aberrants
Lectures vocales
|
Bilan écrit
|
Porter au tableau le résumé et l'écrire
sur cahiers
|
Prolongement possible
|
Dégager le caractère du docteur knock.
|
Activité : lect expli et comp (5 AEF)
fiche n°
9
Niveaux : 5ème et 6ème
AEF
séquence n°9
Durée : 60 min
Objet du cours : un problème de
communication
Compétences visées : lire et
comprendre le texte
Etapes
|
déroulement
|
Appréhension globale ou approche du texte
|
Faire observer le document
Dégager le paramètre
situationnel :
Qui parleA quiDe quoioupourquoi
|
Construction du sens, découverte et approfondissement
du texte
|
Lecture magistrale
Le texte parle du journalisme
Il se compose de 3 paragraphes
A quoi sert la camera -caméscope ?
A qui le reporter d'image vend -il ses images ?
Lectures à voix hautes+ explication de mots
difficiles
Exploitation au fil du texte
|
Bilan écrit
|
Porter au tableau le résumé et l'écrire
sur cahiers
|
Prolongement possible
|
Dégager quelques mots pour usage personnel
|
Activité :
fiche n° 2
Niveaux : 5ème et 6ème
AEF
séquence n°2
Durée : 45 min
Objet du cours : le groupe nominal
sujet
Compétences visées : identifier et
maîtriser le GNS
Etapes
|
déroulement
|
I- correction ou rappel : ou
|
Correction en début de la séance des exercices
non corrigés la séance passé.
Si le fait de langue est en étroite relation avec
celui de la semaine précédente.
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II- mise en situation et présentation
|
Sinon je procède à une mise en situation
à partir soit de la reprise d'une réplique ou..j'écris
l'énoncé trouver sur le tableau du milieu
Document poème sur le manuel.
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III- observation et compréhension
|
De quoi parle le poème
Identifiez les groupes nominaux sujets
Mettez en évidence les G.V
|
IV- conceptualisation
|
Faire lire « je retiens » et
demander aux apprenants de l'apprendre.
|
V- réemploi
|
Faire réaliser les activités sur le cahier
d'exercices en classe et éventuellement hors classe si le temps imparti
ne suffit pas puis correction la séance prochaine. (voir manuel de
l'élève).
|
VI- corrections
|
Je fais passer les élèves d'effectuer la
correction des exercices proposés dans les manuels d'abord oralement
ensuite par écrit
Correction individuelle tout en circulant entre les rangs pour
vérifier la correction et si besoin est aider les élèves
malhabiles.
|
Activité : Grammaire
fiche
n° 4
Niveaux : 5ème et 6ème
AEF
séquence n°4
Durée : 45 min
Objet du cours : les déterminants :
articles définis / indéfinis
Compétences visées : identifier et
maîtriser l'emploi des articles
Etapes
|
déroulement
|
I- correction ou rappel : ou
|
Correction en début de la séance des exercices
non corrigés la séance passé.
Si le fait de langue est en étroite relation avec
celui de la semaine précédente.
|
II- mise en situation et présentation
|
Sinon je procède à une mise en situation
à partir soit de la reprise d'une réplique ou...j'écris
l'énoncé trouver sur le tableau du milieu
J'ai soigné un malade ce matin / j'ai soigné le
malade.
|
III- observation et compréhension
|
Donner les noms employés : un malade, le malade
Identifiez les constituants
Mettez en évidence les articles
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IV- conceptualisation
|
Trouver des définitions aux articles
Faire lire « je retiens » et
demander aux apprenants de l'apprendre.
|
V- réemploi
|
Faire réaliser les activités sur le cahier
d'exercices en classe et éventuellement hors classe si le temps imparti
ne suffit pas puis correction la séance prochaine. (voire manuel de
l'élève).
|
VI- corrections
|
Je fais passer les élèves d'effectuer la
correction des exercices proposés dans les manuels d'abord oralement
ensuite par écrit
Correction individuelle tout en circulant entre les rangs pour
vérifier la correction et si besoin est aider les élèves
malhabiles.
|
Activité : grammaire
fiche
n° 7
Niveaux : 5ème et 6ème
AEF
séquence n°7
Durée : 45 min
Objet du cours : Le discours direct
Compétences visées : identifier et
maîtriser l'emploi du discours direct
Etapes
|
déroulement
|
I- correction ou rappel : ou
|
Correction en début de la séance des exercices
non corrigés la séance passé.
Si le fait de langue est en étroite relation avec
celui de la semaine précédente.
|
II- mise en situation et présentation
|
Sinon je procède à une mise en situation
à partir soit de la reprise d'une réplique
où...j'écris l'énoncé sur le tableau du milieu
|
III- observation et compréhension
|
Les questions figurant sur le manuel amènent les
élèves à comprendre que les phrases du dialogue sont
rapportées directement.
Relever les signes de ponctuation
Identifiez les constituants
Mettez en évidence le verbe introducteur
|
IV- conceptualisation
|
Faire lire « je retiens » et
demander aux apprenants de l'apprendre.
|
V- réemploi
|
Faire réaliser les activités sur le cahier
d'exercices en classe et éventuellement hors classe si le temps imparti
ne suffit pas puis correction la séance prochaine. (voire manuel de
l'élève).
|
VI- corrections
|
Je fais passer les élèves d'effectuer la
correction des exercices proposés dans les manuels d'abord oralement
ensuite par écrit
Correction individuelle tout en circulant entre les rangs pour
vérifier la correction et si besoin est aider les élèves
malhabiles.
|
Activité : grammaire
fiche
n° 10
Niveaux : 5ème et 6ème
AEF
séquence n°10
Durée : 45 min
Objet du cours : les compléments
circonstanciels de temps
Compétences visées : identifier et
maîtriser l'emploi du complément circonstanciel de
temps
Etapes
|
déroulement
|
I- correction ou rappel : ou
|
Correction en début de la séance des exercices
non corrigés la séance passé.
Si le fait de langue est en étroite relation avec
celui de la semaine précédente.
|
II- mise en situation et présentation
|
Sinon je procède à une mise en situation
à partir soit de la reprise d'une réplique
où...j'écris l'énoncé sur le tableau du milieu
|
III- observation et compréhension
|
Faire observer le texte de présentation sur le
manuel
Je demande aux apprenants d'identifier les CCT :
Maintenant, tout à l'heure, tout de suit, dans un
moment, cet après midi, ce soir, la dernière fois, quelle date,
le 4 juin 1783
|
IV- conceptualisation
|
Faire lire « je retiens » et
demander aux apprenants de l'apprendre.
|
V- réemploi
|
Faire réaliser les activités sur le cahier
d'exercices en classe et éventuellement hors classe si le temps imparti
ne suffit pas puis correction la séance prochaine. (voire manuel de
l'élève).
|
VI- corrections
|
Je fais passer les élèves d'effectuer la
correction des exercices proposés dans les manuels d'abord oralement
ensuite par écrit
Correction individuelle tout en circulant entre les rangs pour
vérifier la correction et si besoin est aider les élèves
malhabiles.
|
Activité : Conjugaison
fiche n°
2
Niveaux : 5ème et 6ème
AEF
séquence n°2
Durée : 45 min
Objet du cours : le présent de
l'indicatif des verbes du 1er groupe
Les verbes en
« eler » et « eter »
Compétences visées : identifier les
verbes du 1er groupe, leurs temps et maîtriser leurs
Leurs conjugaisons
au temps dicté
Etapes
|
déroulement
|
I- correction ou rappel : ou
|
Correction en début de la séance des exercices
non corrigés la séance passé.
Si le fait de langue est en étroite relation avec
celui de la semaine précédente.
|
II- mise en situation et présentation
|
Sinon je procède à une mise en situation
à partir soit de la reprise d'une réplique
où...j'écris l'énoncé sur le tableau du milieu
|
III- observation et compréhension
|
Faire observer le texte de présentation sur le
manuel
Je demande aux apprenants de relever les verbes et les mettre
à l'infinitif :
Acheter- trier- classer- jeter- appeler- épeler
Ce sont tous des verbes du 1er groupe
Ils sont au présent.
|
IV- conceptualisation
|
Faire lire « je retiens » et
demander aux apprenants de l'apprendre.
|
V- réemploi
|
Faire réaliser les activités sur le cahier
d'exercices en classe et éventuellement hors classe si le temps imparti
ne suffit pas puis correction la séance prochaine. (voire manuel de
l'élève).
|
VI- corrections
|
Je fais passer les élèves d'effectuer la
correction des exercices proposés dans les manuels d'abord oralement
ensuite par écrit
Correction individuelle tout en circulant entre les rangs pour
vérifier la correction et si besoin est aider les élèves
malhabiles.
|
Activité : Conjugaison
fiche n°
4
Niveaux : 5ème et 6ème
AEF
séquence n°
Durée : 45 min
Objet du cours : l'imparfait
de » être, avoir + verbes du 1er groupe
Compétences visées : identifier les
verbes du 1er groupe, leurs temps et maîtriser
Leurs conjugaisons
au temps dicté
Etapes
|
déroulement
|
I- correction ou rappel : ou
|
Correction en début de la séance des exercices
non corrigés la séance passé.
Si le fait de langue est en étroite relation avec
celui de la semaine précédente.
|
II- mise en situation et présentation
|
Sinon je procède à une mise en situation
à partir soit de la reprise d'une réplique
où...j'écris l'énoncé sur le tableau du milieu
|
III- observation et compréhension
|
Faire observer le texte de présentation sur le
manuel
Je demande aux apprenants de relever les verbes et les mettre
à l'infinitif :
Ce sont tous des verbes du 1er groupe
Relever les indicateurs temporels : aujourd'hui,
autrefois, en 1850, à cette époque
Répéter la conjugaison des être, avoir, et
les verbes du 1er groupe à l'imparfait.
|
IV- conceptualisation
|
Faire lire « je retiens » et
demander aux apprenants de l'apprendre.
|
V- réemploi
|
Faire réaliser les activités sur le cahier
d'exercices en classe et éventuellement hors classe si le temps imparti
ne suffit pas puis correction la séance prochaine. (voire manuel de
l'élève).
|
VI- corrections
|
Je fais passer les élèves d'effectuer la
correction des exercices proposés dans les manuels d'abord oralement
ensuite par écrit
Correction individuelle tout en circulant entre les rangs pour
vérifier la correction et si besoin est aider les élèves
malhabiles.
|
Activité : Conjugaison
fiche n°
7
Niveaux : 5ème et 6ème
AEF
séquence n°7
Durée : 45 min
Objet du cours : le passé
récent
Compétences visées : identifier le
passé récent et maîtriser sa conjugaison
Etapes
|
déroulement
|
I- correction ou rappel : ou
|
Correction en début de la séance des exercices
non corrigés la séance passé.
Si le fait de langue est en étroite relation avec
celui de la semaine précédente.
|
II- mise en situation et
présentation
|
Sinon je procède à une mise en situation
à partir soit de la reprise d'une réplique
où...j'écris l'énoncé sur le tableau du milieu
|
III- observation et compréhension
|
Faire observer les phrases de présentation.
Je demande aux apprenants de relever les verbes et les mettre
à l'infinitif :
Ils sont au passé récent
Tracer l'axe du temps pour faire voir aux apprenants sa place
par rapport au présent..
|
IV- conceptualisation
|
Faire lire « je retiens » et
demander aux apprenants de l'apprendre.
|
V- réemploi
|
Faire réaliser les activités sur le cahier
d'exercices en classe et éventuellement hors classe si le temps imparti
ne suffit pas puis correction la séance prochaine. (voire manuel de
l'élève).
|
VI- corrections
|
Je fais passer les élèves d'effectuer la
correction des exercices proposés dans les manuels d'abord oralement
ensuite par écrit
Correction individuelle tout en circulant entre les rangs pour
vérifier la correction et si besoin est aider les élèves
malhabiles.
|
Activité : Conjugaison
fiche n°
10
Niveaux : 5ème et 6ème
AEF
séquence n°10
Durée : 45 min
Objet du cours : le passé
composé
Compétences visées : identifier le
passé composé et maîtriser sa conjugaison
Etapes
|
déroulement
|
I- correction ou rappel : ou
|
Correction en début de la séance des exercices
non corrigés la séance passé.
Si le fait de langue est en étroite relation avec
celui de la semaine précédente.
|
II- mise en situation et présentation
|
Sinon je procède à une mise en situation
à partir soit de la reprise d'une réplique
où...j'écris l'énoncé sur le tableau du milieu
|
III- observation et compréhension
|
Faire observer le texte de présentation.
Je demande aux apprenants de relever les verbes et les mettre
à l'infinitif :
Ils sont au passé composé.
Tracer l'axe du temps pour faire voir aux apprenants sa place
par rapport au présent.
|
IV- conceptualisation
|
Faire lire « je retiens » et
demander aux apprenants de l'apprendre.
|
V- réemploi
|
Faire réaliser les activités sur le cahier
d'exercices en classe et éventuellement hors classe si le temps imparti
ne suffit pas puis correction la séance prochaine. (voire manuel de
l'élève).
|
VI- corrections
|
Je fais passer les élèves d'effectuer la
correction des exercices proposés dans les manuels d'abord oralement
ensuite par écrit
Correction individuelle tout en circulant entre les rangs pour
vérifier la correction et si besoin est aider les élèves
malhabiles.
|
Activité : Orthographe
fiche
n° 1
Niveaux : 5ème et 6ème
AEF
séquence n°1
Durée : 45 min
Objet du cours : le son i
Compétences visées : identifier le
son i et le prononcer correctement
Etapes
|
déroulement
|
I- correction ou rappel : ou
|
Correction en début de la séance des exercices
non corrigés la séance passé.
Si le fait de langue est en étroite relation avec
celui de la semaine précédente.
|
II- mise en situation et présentation
|
Sinon je procède à une mise en situation
à partir soit de la reprise d'une réplique
où...j'écris l'énoncé sur le tableau du milieu
|
III- observation et compréhension
|
Faire observer le texte de présentation.
Je demande aux apprenants de relever les mots contenant le son
i
Faire lire par plusieurs élèves.
Ecrire des mots contenants le son i sur ardoise
|
IV- conceptualisation
|
Faire lire « je retiens »
|
V- réemploi
|
Faire réaliser les activités sur le cahier
d'exercices en classe et éventuellement hors classe si le temps imparti
ne suffit pas puis correction la séance prochaine. (voire manuel de
l'élève).
|
VI- corrections
|
Je fais passer les élèves d'effectuer la
correction des exercices proposés dans les manuels d'abord oralement
ensuite par écrit
Correction individuelle tout en circulant entre les rangs pour
vérifier la correction et si besoin est aider les élèves
malhabiles.
|
Activité : Orthographe
fiche
n° 4
Niveaux : 5ème et 6ème
AEF
séquence n°4
Durée : 45 min
Objet du cours : les lettres muettes
Compétences visées : identifier les
lettre muettes et les écrire dans des mots.
Etapes
|
déroulement
|
I- correction ou rappel : ou
|
Correction en début de la séance des exercices
non corrigés la séance passé.
Si le fait de langue est en étroite relation avec
celui de la semaine précédente.
|
II- mise en situation et présentation
|
Sinon je procède à une mise en situation
à partir soit de la reprise d'une réplique
où...j'écris l'énoncé sur le tableau du milieu
|
III- observation et compréhension
|
Faire observer le texte de présentation.
Je demande aux apprenants de relever les mots contenant les
lettres muettes
Faire lire par plusieurs élèves.
Ecrire des mots contenants des lettres muettes sur ardoise
E muet- ier- h- s-
Oeuf- boeuf : prononciation au pluriel diffère de
celle u singulier.
|
IV- conceptualisation
|
Faire lire « je retiens »
|
V- réemploi
|
Faire réaliser les activités sur le cahier
d'exercices en classe et éventuellement hors classe si le temps imparti
ne suffit pas puis correction la séance prochaine. (voire manuel de
l'élève).
|
VI- corrections
|
Je fais passer les élèves d'effectuer la
correction des exercices proposés dans les manuels d'abord oralement
ensuite par écrit
Correction individuelle tout en circulant entre les rangs pour
vérifier la correction et si besoin est aider les élèves
malhabiles.
|
Activité : Orthographe
fiche n°
7
Niveaux : 5ème et 6ème
AEF
séquence n°7
Durée : 45 min
Objet du cours : quel- quelle-
qu'elle
Compétences visées :
maîtriser et distinguer entre quel, quelle, qu'elle
Etapes
|
déroulement
|
I- correction ou rappel : ou
|
Correction en début de la séance des exercices
non corrigés la séance passé.
Si le fait de langue est en étroite relation avec
celui de la semaine précédente.
|
II- mise en situation et présentation
|
Sinon je procède à une mise en situation
à partir soit de la reprise d'une réplique
où...j'écris l'énoncé sur le tableau du milieu
|
III- observation et compréhension
|
Faire observer le texte de présentation.
Je demande aux apprenants de relever quel, quelle, qu'elle
Faire lire par plusieurs élèves.
Faire les 1ères hypothèses
Comprendre la nature des mots objets
Qu'elle peut être remplacer par qu'il
|
IV- conceptualisation
|
Faire lire « je retiens »
|
V- réemploi
|
Faire réaliser les activités sur le cahier
d'exercices en classe et éventuellement hors classe si le temps imparti
ne suffit pas puis correction la séance prochaine. (voire manuel de
l'élève).
|
VI- corrections
|
Je fais passer les élèves d'effectuer la
correction des exercices proposés dans les manuels d'abord oralement
ensuite par écrit
Correction individuelle tout en circulant entre les rangs pour
vérifier la correction et si besoin est aider les élèves
malhabiles.
|
Activité : Orthographe
fiche n°
10
Niveaux : 5ème et 6ème
AEF
séquence n°10
Durée : 45 min
Objet du cours : le pluriel des noms
composés
Compétences visées : orthographier
correctement les noms composés
Etapes
|
déroulement
|
I- correction ou rappel : ou
|
Correction en début de la séance des exercices
non corrigés la séance passé.
Si le fait de langue est en étroite relation avec
celui de la semaine précédente.
|
II- mise en situation et
présentation
|
Sinon je procède à une mise en situation
à partir soit de la reprise d'une réplique
où...j'écris l'énoncé sur le tableau du milieu
|
III- observation et compréhension
|
Faire observer le texte de présentation.
Répondre aux questions de compréhension.
Je demande aux apprenants de relever les mots
composés
Faire lire par plusieurs élèves.
Ecrire des mots composés sur ardoise
Sourd-muet...sourds-muets
Hors- jeu....hors- jeux
Chef- d'oeuvre....chefs- d'oeuvres
|
IV- conceptualisation
|
Faire lire « je retiens »
Dégager la rège
|
V- réemploi
|
Faire réaliser les activités sur le cahier
d'exercices en classe et éventuellement hors classe si le temps imparti
ne suffit pas puis correction la séance prochaine. (voire manuel de
l'élève).
|
VI- corrections
|
Je fais passer les élèves d'effectuer la
correction des exercices proposés dans les manuels d'abord oralement
ensuite par écrit
Correction individuelle tout en circulant entre les rangs pour
vérifier la correction et si besoin est aider les élèves
malhabiles.
|
Activité : lexique
fiche
n° 2
Niveaux : 5ème et 6ème
AEF
séquence n°2
Durée : 45 min
Objet du cours : le classement
alphabétique
Compétences visées :
maîtriser et classer correctement des mots
Etapes
|
déroulement
|
I- correction ou rappel : ou
|
Correction en début de la séance des exercices
non corrigés la séance passé.
Si le fait de langue est en étroite relation avec
celui de la semaine précédente.
|
II- mise en situation et
présentation
|
Sinon je procède à une mise en situation
à partir soit de la reprise d'une réplique
où...j'écris l'énoncé sur le tableau du milieu
|
III- observation et compréhension
|
Je demande aux élèves quelle est
l'utilité d'ujn dictionnaire ? trouver le sens des mots
Comment cherche - t- on les mots ?
Faire classer puis réciter les lettres
alphabétiques
|
IV- conceptualisation
|
Faire lire « je retiens »
|
V- réemploi
|
Faire réaliser les activités sur le cahier
d'exercices en classe et éventuellement hors classe si le temps imparti
ne suffit pas puis correction la séance prochaine. (voire manuel de
l'élève).
Ardoise- bureau- vélo- classe-
écolier...à classer
|
VI- corrections
|
Je fais passer les élèves d'effectuer la
correction des exercices proposés dans les manuels d'abord oralement
ensuite par écrit
Correction individuelle tout en circulant entre les rangs pour
vérifier la correction et si besoin est aider les élèves
malhabiles.
|
Activité : lexique
fiche
n° 4
Niveaux : 5ème et 6ème
AEF
séquence n°4
Durée : 45 min
Objet du cours : le lexique
thématique des métiers
Compétences visées :
reconnaître et utiliser le lexique thématique des
métiers.
Etapes
|
déroulement
|
I- correction ou rappel : ou
|
Correction en début de la séance des exercices
non corrigés la séance passé.
Si le fait de langue est en étroite relation avec
celui de la semaine précédente.
|
II- mise en situation et
présentation
|
Sinon je procède à une mise en situation
à partir soit de la reprise d'une réplique
où...j'écris l'énoncé sur le tableau du milieu
|
III- observation et compréhension
|
Lire attentivement le texte proposé
Amener les apprenants à relever le lexique relatant les
métiers
Mécanicien, menuisier, maçon..
Couper le blé c'est un moissonneur
|
IV- conceptualisation
|
Noms de métiers ont leurs terminaisons en :
eur : coiffeur
Ien : informaticien
Ier : cordonnier
Iste : journaliste
|
V- réemploi
|
Faire réaliser les activités sur le cahier
d'exercices en classe et éventuellement hors classe si le temps imparti
ne suffit pas puis correction la séance prochaine. (voire manuel de
l'élève).
|
VI- corrections
|
Je fais passer les élèves d'effectuer la
correction des exercices proposés dans les manuels d'abord oralement
ensuite par écrit
Correction individuelle tout en circulant entre les rangs pour
vérifier la correction et si besoin est aider les élèves
malhabiles.
|
Activité : lexique
fiche
n° 7
Niveaux : 5ème et 6ème
AEF
séquence n°7
Durée : 45 min
Objet du cours : au tour d'un
mot
Compétences visées : distinguer et
employer un mot dans un contexte donné
Etapes
|
déroulement
|
I- correction ou rappel : ou
|
Correction en début de la séance des exercices
non corrigés la séance passé.
Si le fait de langue est en étroite relation avec
celui de la semaine précédente.
|
II- mise en situation et
présentation
|
Sinon je procède à une mise en situation
à partir soit de la reprise d'une réplique
où...j'écris l'énoncé sur le tableau du milieu
|
III- observation et compréhension
|
Faire observer les mots écrits en rouge dans le petit
texte
Lecture silencieuse
Amener les apprenants à comprendre le sens du verbe
prendre à partir du contexte dans lequel il est employé.
Idem avec le verbe porter
Inviter les élèves à donner leurs
sens.
|
IV- conceptualisation
|
Le sens du mot dépend souvent du contexte dont il est
employé
|
V- réemploi
|
Faire réaliser les activités sur le cahier
d'exercices en classe et éventuellement hors classe si le temps imparti
ne suffit pas puis correction la séance prochaine. (voire manuel de
l'élève).
|
VI- corrections
|
Je fais passer les élèves d'effectuer la
correction des exercices proposés dans les manuels d'abord oralement
ensuite par écrit
Correction individuelle tout en circulant entre les rangs pour
vérifier la correction et si besoin est aider les élèves
malhabiles.
|
Activité : lexique
fiche
n° 10
Niveaux : 5ème et 6ème
AEF
séquence n°10
Durée : 45 min
Objet du cours : les noms
composés
Compétences visées : comprendre les
règles de la formation des mots composés
Etapes
|
déroulement
|
I- correction ou rappel : ou
|
Correction en début de la séance des exercices
non corrigés la séance passé.
Si le fait de langue est en étroite relation avec
celui de la semaine précédente.
|
II- mise en situation et
présentation
|
Sinon je procède à une mise en situation
à partir soit de la reprise d'une réplique
où...j'écris l'énoncé sur le tableau du milieu
|
III- observation et compréhension
|
Faire observer le texte de support
Tous les noms sont des noms composés
Ils ne sont pas tous reliés par un trait d'union
N+adj
Adj+adj
N+n
Verbe+ nom
Adv.+ nom
Nom+prep+nom.
|
IV- conceptualisation
|
Je fais lire la rubrique « je retiens »
la recopier sur cahiers
|
V- réemploi
|
Faire réaliser les activités sur le cahier
d'exercices en classe et éventuellement hors classe si le temps imparti
ne suffit pas puis correction la séance prochaine. (voire manuel de
l'élève).
|
VI- corrections
|
Je fais passer les élèves d'effectuer la
correction des exercices proposés dans les manuels d'abord oralement
ensuite par écrit
Correction individuelle tout en circulant entre les rangs pour
vérifier la correction et si besoin est aider les élèves
malhabiles.
|
Activité : lecture loisir
fiche n°1
Niveaux : 5ème et 6ème
AEF
séquence n°1
Durée : min
Objet du cours : Clotaire a des
lunettes
Compétences visées : lire et
comprendre les informations du texte
étapes
|
déroulement
|
Découverte du texte et recherche
individuelle
|
Don l questions pour préparer la
séance
Exemple : dégager le paramètre
situationnel
|
Vérification de la lecture
|
Vérifier les recherches effectuées hors
classe
Vérifier la compréhension par une
série de questions :
-quelle aide vont apporter les lunettes à
Clotaire ?
Ne plus être le dernier
Pourquoi est il le dernier
|
Compte rendu de la lecture
|
Faire mettre par les élèves ce que
représentent les lunettes
|
Bilan écrit
|
Faire noter le bilan en guise de trace
écrite
|
Prolongement possible
|
Chercher d'autres récits et donner leurs
résumés
|
F-Le projet pédagogique
« Le thème retenu pour
notre IXème Congrès- pédagogie du projet et enseignement
apprentissage du Français- est motivé par les perspectives de
travail qu'il peut offrir aux enseignants de français dans les cycles de
notre système éducatif. Ces perspectives aideront, nous
l'espérons, à concrétiser les nouvelles orientations de
l'enseignement du français dans notre pays. Ce choix est justifié
d'autre part par notre volonté d'envisager des projets cohérents,
harmonieux et faisant en priorité référence à notre
réalité socio-éducative. »1.
En effet, le projet doit
ressortir la volonté de l'enseignant d'inclure la classe dans son projet
d'année et dans le projet d'école, et l'utilité de la mise
en place d'un tel séjour. L'introduction, tout en restant
générale, pourra inclure la classe dans la cité ou dans
son environnement. Elle fera en outre apparaître les grandes lignes de la
présentation de la classe dans son environnement.
L'introduction présentera également sommairement la
classe transplantée et touchera un mot sur le centre d'accueil.
Constats et manques :
Il est important que les lecteurs
du PP se rendent compte que des manques sont à combler et
perçoivent les besoins réels des élèves de la
classe.
Rédiger dans un premier
temps des constats généraux relatifs à l'environnement
géographique, social et matériel des élèves (en
allant du plus large au plus proche - par exemple : "la cité a
été lauréate du concours de la ville la plus fleurie de
France pourtant l'école n'est pas encore arrivée à
sensibiliser ses acteurs et la classe ne dispose pas de potager)
* Déterminer ensuite les manques ressentis sur la
classe et les constats précis que le séjour aura pour vocation de
combler ou de mettre en évidence
Les objectifs
Les objectifs généraux :
Développer l'autonomie de l'enfant, lui offrir un terrain
d'investigation pour découvrir la nature, souder le groupe ou
développer la tolérance sont des objectifs
généraux. La classe sera orientée vers ces objectifs (qui
bien entendu doivent être fixés en relation avec les constats
déterminés ci-dessus). Réinvestir des acquis en les
adaptant à un nouveau milieu
* Les objectifs
évaluables : Ils ont pour but de recentrer
les objectifs généraux dans les domaines précis que vous
avez particulièrement envie de mettre en oeuvre avec les enfants.
Contrairement aux objectifs généraux qui proposent de "tendre
vers", les objectifs évaluables peuvent être atteints ou pas. Ils
sont précis, adaptés à une situation et ...
évaluables!
Les moyens
Les moyens à développer sont nombreux pour la
réalisation d'une classe transplantée. Quels qu'ils soient il est
particulièrement important de bien les appréhender et de jauger
justement des besoins nécessaires (déterminés
principalement par les objectifs) : Les moyens sont de plusieurs ordres :
Les moyens financiers
- le budget (déterminé en étape 3) -
le financement (parents, caisse de l'école, subvention mairie, conseil
général)
Les moyens matériels
Transports - matériel pédagogique, - les
infrastructures (présentation du centre,
- l'enseignant - les animateurs - l'hôtelier -
les intervenants pédagogiques - les prestataires
d'activités, - la directrice de l'école, les parents, le
Maire, selon le cas (...)
Les moyens pédagogiques
le planning d'activités (en tenant compte du temps -
prévoir éventuellement un planning "si il pleut") - les temps
de vie quotidienne - la journée type
- moyens donnés pour la réalisation des
objectifs évaluables
les moyens logistiques
- la sécurité (dans les transports, les
activités, au centre, - correspondance avec les parents,
l'école, - l'organisation du départ, du retour, -
coordination avec d'autres classes éventuellement présentes en
même temps, ... Et tous les autres moyens dont vous pouvez disposer
(certains d'entre eux pouvant être synthétisés puis
développés en annexe)...
Plus de doute
possible, votre projet doit avoir prouvé à son lecteur que votre
séjour est non seulement indispensable aux
élèves de la classe, mais il doit faire ressortir que vous avez
pensé à tout, même à l'impensable... La classe
dispose de tous les éléments pour être
réalisée dans les meilleures conditions. La projection doit
être complète et inclure les éléments
d'évaluation de fin de séjour (relatifs aux objectifs
évaluables)
les annexes
Celles-ci peuvent comporter toute note ou tout document
évoqué dans le projet et tout autre document susceptible de mieux
faire connaître les éléments du dossier.
Pour que le projet soit
en prise directe avec les contenus et la configuration générale
de la progression, il est possible d'imaginer un travail d'écriture
à quatre temps.
Première phase
Séquence 1, 2,3
La rentrée
Description de l'école
Evolution de l'état psychologique des
apprenants
Deuxième partie
Séquences 4, 5,6
La prescription de la charte de la classe ou de
l'école : obligation et devoirs
Le projet d'établissement est exprimé en 4
axes:
1er axe: projet fondamental
Reconnaître, accepter, respecter chaque enfant en
redéfinissant ce qu'est l'accompagnement de l'élève dans
la construction des savoirs
Respect de l'enfant avec ses qualités, ses
défauts, son vécu. Le reconnaître et l'accepter. Permettre
à chaque enfant d'évoluer selon ses besoins et ses moyens.
Projet pédagogique: accompagner l'élève
dans la construction de ses savoirs. A tous les niveaux, faire acquérir
l'autonomie tout en s'adaptant aux différences de chaque classe: classe
de langage, de lecture, de préparation à la sortie.
Traductions "sur le terrain"
§ définition d'un PIA propre à chaque
enfant (Plan Individuel d'Apprentissage)
§ ateliers évolutifs et modulables
§ évaluation de la formation
§ pédagogie du contrat
§ conseils de classe
§ groupes de besoins
§ création d'outils
§ groupes classes réduits
§ trouver du temps pour les collaborations
2e axe: projet comportemental
Responsabiliser la communauté scolaire par des
exigences communes à redéfinir
Traductions "sur le terrain"
· élaboration d'une grille de comportement
· réactualisation du code de vie
· recherche d'une politique commune d'accompagnement
(exemple du "contact" hebdomadaire adressé aux parents)
3e axe: projet d'apprentissage
progressif
Assurer la continuité des apprentissages pour l'enfant
tout en organisant une communauté éducative. Redéfinir les
progressions de référence.
· recours à divers critères de
répartition
· organisation de groupes ateliers
· établissement des progressions de
référence
· établissement de la nomenclature des
critères d'orientation
Traductions "sur le terrain"
§ groupes ateliers basés sur des grilles de
progression individuelles et non collectives
§ grilles communes à plusieurs classes
§ valises de mots
§ unification des outils de
références
§ préparation au monde du secondaire ordinaire
ou spécialisé
4e axe: projet d'intégration
Donner des repères, des structures, des limites pour
ouvrir l'enfant sur l'environnement proche et le préparer au cycle
secondaire. Définir les orientations pédagogiques
privilégiées et les choix méthodologiques.
Socialisation en vue de la vie dans le monde du travail.
Intégration dans le groupe (très important). Ouverture sur son
environnement proche et sur le monde au sens large, y compris par l'art, le
sport et l'informatique. Etre fier de ce que l'on sait, de ce qu'on sait faire
et de ce que l'on est.
· conduire un projet dans son entièreté
· analyser l'échec et donner les moyens de le
transformer
· discuter sur les grands thèmes de la vie
· amener la réflexion
· retrouver la confiance en soi
Traductions "sur le terrain"
§ projets classes de dépaysement, ...
§ être à l'écoute de
l'actualité
§ conseil de la classe
§ échanges inter-classes
§ visites à l'extérieur: musées,
expos, spectacles, entreprises, ...
Troisième partie
Séquences 7, 8,9
Projet de correspondance
Quelques conseils pour réussir
Intérêts
pédagogiques du concours de correspondances de classes :
· la langue française n'est plus un simple objet
d'apprentissage, mais un outil indispensable pour communiquer ;
· apprentissage dans un contexte interculturel ;
· travail de l'expression et de la compréhension
écrite.
Pour que la correspondance soit riche et intéressante
et avoir ainsi une chance d'être lauréat, il faut porter une
attention particulière à la sélection de ses
correspondants.
Le binôme sera intéressant si :
· les deux classes sont culturellement et
géographiquement éloignées ;
· les deux classes ont les mêmes attentes au niveau
de la correspondance, c'est-à-dire du point de vue du support (courrier
postal ou électronique), de la fréquence, du type (collectif ou
individuel) d'échange, de la durée, de la forme et du
thème.
Vous pouvez trouver des correspondants en mettant une annonce
sur :
· le site de
franc-parler,
dans la rubrique "petites annonces"
· le site
momes.net
· le site
cartables.net
Pour que la correspondance soit enrichissante du point de vue
de l'apprentissage de la langue et de la culture française, il faut
qu'elle entre dans un projet pédagogique plus large. La classe
italienne, lauréate dans la catégorie 15/18 ans, À vos
claviers, du concours "Correspondances de classes", de l'édition 2005,
s'est servie de cette opportunité pour élargir son étude
sur la Turquie, qui était au programme scolaire. En outre, cette
année, le thème "Les familles du monde entre tradition et
modernité" a été imposé pour le concours
"Correspondances de classes". Pour avoir une chance d'être
lauréat, il faudra respecter ce thème et en trouver une
exploitation originale.
La plupart des professeurs ont des difficultés à
sélectionner les dix meilleures lettres et leurs réponses. Trois
solutions sont possibles :
Si la correspondance est collective, il faut
sélectionner les lettres les plus intéressantes du point de vue
de la forme et du fond. Il semble préférable de
sélectionner des lettres qui se suivent du point de vue chronologique.
L'avantage de cette sélection est que les membres du jury auront une vue
globale de la correspondance.
Si la correspondance est individuelle, vous pouvez
sélectionner tous les échanges qu'il y a eu entre les deux
mêmes personnes. L'intérêt est que les membres du jury
auront une vue globale de l'échange entre ces deux élèves.
En outre, la force de cette sélection est que la correspondance aura
davantage de chance d'être empreinte de sentiments et d'investissements
personnels.
Si la correspondance est individuelle, vous pouvez
sélectionner les lettres des meilleurs échanges qui ont eu lieu.
L'intérêt est que les membres du jury auront les meilleurs
extraits de l'ensemble des correspondances.
Les critères de sélection semblent
être :
· l'originalité de la forme et du fond de
l'échange ;
· l'originalité et l'intérêt du
projet pédagogique ;
· le respect du thème et la manière dont il
a été traité ;
· le soin apporté à la rédaction et
à l'illustration ;
· la sincérité du propos ;
· le respect des contraintes imposées par le
règlement.
Quatrième
partie
Séquences 10, 11,12
Développement d'un fait divers
Pour ce faire, nous devons :
-clarifier les objectifs
- élaborer et programmer des tâches
- Procédures d'évaluation
- association au projet des partenaires
choisis
1- AMEF, Recherches pédagogiques,
Pédagogie du Projet et projet pédagogique, actes du XI°
congrès national, Martil 6-10/07/1996 p : 27
III- l'évaluation
Si
l'évaluation ne bouge pas, le reste ne bougera pas. Tous les gens
sensés travaillent pour être bien évalués. Il est
dans leur intérêt de repérer ce qui compte vraiment dans la
réussite. Or, ce qui compte, c'est ce qui est évalué
formellement. Si ce qui est évalué formellement ne valorise pas
les compétences, ni les élèves, ni les familles, ni
même les enseignants ne vont développer des compétences. Si
l'on veut que l'approche par compétences prenne " le virage du
succès ", il faut absolument que le message des programmes soient
relayé par une adaptation de l'évaluation, de sorte qu'elle porte
aussi, en principe et en pratique, sur des compétences.
Il est vrai
que si nous savons mieux comment évaluer des compétences, ce
serait plus rassurant. Cela dit, nul système éducatif n'est
complètement démuni. Il y a des modèles en formation
professionnelle, que nous pouvons jusqu'à un certain point transposer en
formation générale. La formation professionnelle nous apprend
qu'on développe des compétences en créant des situations
complexes, qui exercent la mobilisation et la coordination des connaissances.
Et que nous évaluons ces compétences de la même
façon, en partie à travers des situations d'évaluation
spécifiques, construites à cette fin, en partie en regardant les
étudiants travailler. Quand on voit quelqu'un aux prises avec des
problèmes, confronté à des situations de planification,
d'orientation, de partage, nous voyons, sans avoir besoin de lui administrer un
examen, s'il parvient ou non à s'en tirer.
Un enseignant qui observe un
élève en train de préparer un exercice, ou de
rédiger un résumé doit pouvoir identifier les obstacles
cognitifs que l'apprenant rencontre et mettre le doigt sur les savoirs ou les
schèmes qui font problème, ceux sur lesquels il reste à
progresser. L'observation formative exige ce regard pointu. C'est celui qu'on
attend d'un professionnel lorsqu'il regarde un stagiaire au travail. Il doit
voir ce qu'il sait faire et, quand il ne sait pas faire, repérer ce qui
lui manque, en termes de ressources aussi bien que de mobilisation de
ressources acquises. C'est impossible si l'observateur n'a pas une idée
précise des savoirs à mobiliser aussi bien que de la façon
de les mettre en synergie.
Enseigner dans une classe
à niveaux multiples avec programme multiples pose un défi aux
enseignants qui y interviennent. Les programmes d'études comme le
matériel didactique sont conçus pour répondre ce
découpage. Les enseignants se voient donc, dans l'obligation
d'aménager le temps en fonction des deux degrés, souvent en
poursuivant pour chacun les objectifs des programmes de chacun des
degrés.
Les enseignants se plaignent
donc du manque du temps pour planifier, du manque de matériel
adéquat, de la difficulté d'évaluer adéquatement
les apprenants et de l'isolement dans lequel ils se trouvent. Certains
pédagogues pourraient croire que la solution consiste à
bâtir un programme particulier pour ce type de regroupement. A notre
avis, c'est une solution réductionniste qui ne tient pas compte de
l'évolution des connaissances concernant le processus d'apprentissage et
qui risquent de placer les élèves qui s'y retrouvent dans un
système à rabais. Nous proposons des pistes de travail et des
outils qui favorisent la gestion des apprentissages et la gestion de la classe
dans un contexte particulier tout en permettant à l'enseignant et aux
élèves d'y jouer un rôle significatif. Cette recherche rend
compte de pratiques liées au management par les compétences et
modélise un processus global. Il propose une vision, un dessein, mais
aussi, une démarche et des méthodes concrètes
fondées sur la conduite de notre classe à niveaux multiples.
Elle n'est ni une simple
description, ni une capitalisation exhaustive, ni un modèle
standardisé. Il est fait de propositions multiples et relatives, et
invite plutôt les responsables de l'enseignement à glaner pour
enrichir leurs réflexions, leurs pratiques et poursuivre le sillon sur
d'autres pistes. A chacun de construire et de contribuer à sa part
d'innovation. Elle propose des points de repères et des applications.
Tous les pays
développés semblent s'orienter vers l'approche par
compétences. S'agit-il d'une nouvelle panacée ? D'un nouveau
remède aux maux de l'école ?
Les réformes
successives du système éducatif n'ont pas encore abouti à
des résultats satisfaisants. Là est l'essentiel. L'école
" peut mieux faire ". Pour avoir le courage de remettre l'ouvrage sur
le métier, peut-être avons-nous besoin de créer de nouveaux
mots-clés, pour nous donner l'impression qu'il y a un enjeu, un
défi nouveau. Ne nous y trompons pas : si le langage est nouveau,
l'approche par compétences répond à un vrai et ancien
problème de l'école.
Dans le meilleur des cas,
les jeunes sont " savants ", lorsqu'ils sortent de l'école.
Ils ne sont pas nécessairement compétents. Autrement dit :
beaucoup n'ont pas appris à mobiliser leurs savoirs en dehors des
situations d'examen. Ce qu'ils savent ne leur est utile hors de l'école
que s'ils parviennent à identifier, activer et coordonner leurs savoirs,
voire à s'en détacher pour inventer des solutions originales,
lorsque la situation exige d'aller au-delà des savoirs établis.
Nous avons mieux compris aujourd'hui que cette mobilisation ne se fait pas
spontanément, au gré de l'expérience. Y entraîner
est depuis toujours un enjeu de formation majeur en formation professionnelle.
Le fait nouveau est que nous nous en préoccupons désormais
dès la scolarité de base.
Il y a, derrière les
réformes du curriculum en termes de compétences, une prise et
peut-être une crise de conscience. L'école accapare
beaucoup d'années de la vie de chacun, en lui promettant que cet
investissement va être utile. La désillusion est accentuée
par le fait que, depuis un siècle, la scolarisation n'a cessé de
s'étendre ; Nous avons mis de plus en plus de jeunes à
l'école, pendant de plus en plus d'années. Les obstacles à
l'accès à l'école sont aujourd'hui largement
surmontés dans les pays développés. La question est
maintenant de savoir si ce que nous y apprenons justifie les longues
années que nous passons. La question ne se pose pas pour ceux qui
apprennent en dépit de toute pédagogie, mais pour le plus grand
nombre. Dans une société moderne, on estime que tous ont besoin
de savoirs et de compétences.
Pourquoi y a-t-il autant de
jeunes qui, après dix ans passés à l'école, ne
savent pas véritablement lire ? Et pourquoi ceux qui ont
passé des examens ne parviennent-ils pas à se servir de leur
savoir dans la vie, par exemple pour prendre soin de leur santé ou
comprendre les enjeux politiques ? C'est un nouveau défi.
Maintenant que l'école existe et touche tout le monde, il faut faire en
sorte qu'elle atteigne ses buts pour tous ou presque tous
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