AVANT - PROPOS
Au terme du second cycle de nos études universitaires,
nous voudrions nous acquitter d'un impérieux devoir, celui de
témoigner de notre profonde gratitude à l'endroit de tous ceux
qui se sont dépensés implicitement ou explicitement pour la
réalisation du présent mémoire.
C'est ici l'occasion pour nous, de remercier tous ceux qui
nous ont apporté quelques aides matérielles, financières,
morales et spirituelles.
Nos remerciements s'adressent plus particulièrement au
Professeur Jeannôt MOKILLI pour tous les conseils vraiment instructifs
à mon égard, malgré ses multiples occupations, il a tenu
à assurer la direction de ce mémoire.
Nous formulons notre reconnaissance au chef du
département, à tout nos professeurs, assistants, ainsi qu'au chef
des travaux de l'Université Pédagogique Nationale.
Nos remerciements les plus sincère à mes amis et
amies tel que : Titina KAYEMBA, Chimène MBUYI, Pitshou NTAMBWE,
Mami MUKANYA, Sylvie NZOUSSI, Hervé KABENGELE, Prudence KANIKA, Ethel
DIZU,...
A mes camarades étudiants et étudiantes avec qui
nous avons passés de moment des joies et des peines.
Ainsi qu'à Maître J.-B. NDOMBE qui m'a soutenu
pour l'élaboration de ce mémoire.
0. INTRODUCTION
La République Démocratique du Congo et tous les
Etats de Grands Lacs sont l'un des points les plus chauds d'Afrique centrale et
cela, depuis un certain nombre d'années.
Les conflits se succèdent et la situation continue
à s'aggraver du fait qu'on connaît des moments de répit
dans ce cycle de conflits. Les populations en R.D.C. (ont tendance à se
couvrir derrière les organismes internationaux) posent ainsi chaque jour
des problèmes écologiques, sociaux et humanitaires.
En effet, le 2 août 1998, les troupes
régulières du Rwanda, de l'Ouganda et su Burundi ont envahi et
occupé une partie du territoire de la République
Démocratique du Congo, violant ainsi son intégrité
territoriale et sa souveraineté.
Dès le début du conflit armé, du fait de
la guerre d'agression contre la République Démocratique du Congo,
le conseil de sécurité de l'organisation des Nations-Unies a
demandé a toutes les parties au conflit de défendre les droits de
l'homme et de respecter le droit international humanitaire, en particulier les
dispositions des conventions de Genève de 1949 et leurs protocoles
additionnels, ainsi que la convention sur la prévention et la
répression du crime de génocide de 1948 qui leur sont applicables
dans la résolution 1234 du 9 avril 1999, au point 6.
Si toutes les violations sont condamnables, toute vie humaine
ayant un prix, force est de constater que les crimes et méfaits,
massacres et autres atrocités commis à l'Est du Congo, n'ont pas
d'égal.
Cependant les droits de l'homme et humanitaire ont un objet
commun, à savoir la protection de la personne humaine et le respect de
sa dignité, en temps de paix comme en temps de guerre. Les Etats ont le
devoir de protéger l'espèce humaine.
Dans la résolution 1341 du 22 février 2001, le
conseil se préoccupe encore une fois de la situation des droits de
l'homme et du droit international humanitaire dans les provinces de l'Est et
souligne que les forces occupantes devrant être tenues responsables des
violations des droits de l'homme commises dans les territoires qu'elles
contrôlent.
C'est ainsi que la méconnaissance et le mépris
des droits de l'homme ont conduit à des actes de barbarie qui
révoltent la conscience de l'humanité et que l'avènement
d'un monde où les êtres humaines seront libres de parler et de
croire, libérés de la terreur et de la misère, a
été proclamé comme la plus haute aspiration de l'homme.
1. Problématique
Dans les relations internationales, les Etats n'ont pas a eux
seuls les monopoles d'action dans tous les domaines de la vie, notamment
sociale, politique, sécuritaire et humanitaire.
Bien qu'étant acteurs aussi sur la scène
internationale, les Etats vivent en relation étroite avec les
organisations internationales. Le Continent africain en général
et la République Démocratique du Congo en particulier, et
plongé dans des multiples querelles, conflits qui divisent les Etats.
Pourtant l'heure est à la mondialisation dans d'autres
continents. Ces différents conflits ont permis l'intervention du HCR
(le Haut Commissariat pour les Réfugiés) sur le sol congolais
pour la prise en charge de la protection des réfugiés, des
déplacés de guerre de tout genre.
En effet, le problème des réfugiés
constitue de nos jours une préoccupation majeure et est encore
circonscrire à certains coins de notre planète, mais si l'on y
prend pas garde, le phénomène pourrait s'étendre partout
dans le monde où il y aurait extension des conflits.
Les problèmes soulevés dans ce mémoire
tournent autour de l'action du Haut Commissariat pour les
réfugiés en sigle H.C.R. en Afrique et en République
Démocratique du Congo ; de l'impact de la présence du H.C.R.
face à l'ampleur des problèmes qui se posent de façon
quasi permanente dans divers foyers de tension dans notre pays, des
mécanismes mis sur pied par la communauté internationale pour
venir en aide aux populations réfugié en République
Démocratique du Congo après la guerre d'agression de la
République Démocratique du Congo. Telle est la
problématique que nous tenterons d'expliquer.
Hypothèse de travail
A la lumière de tous les faits évoqués,
nous pouvons émettre l'hypothèse selon laquelle l'Aide
Humanitaire de la Communauté Internationale à travers les
organisations internationales comme le H.C.R. (le Haut Commissariat pur les
Réfugiés) contribue à atténuer les souffrances des
populations congolaises touchés par la guerre d'agression
perpétrée par les Etats voisins du Rwanda, du Burundi et de
l'Ouganda, et cela aussi bien pendant la durée du conflit armé
que dans la situation post conflit armé en République
Démocratique du Congo ; car en ces moments là, le recours au
H.C.R. s'avère indispensable. Il n'a pas toujours les moyens pour mener
son action. Il a des limites, et celles-ci peuvent être sans doute,
d'ordre divers tant financier que politique.
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