1.3.4.2 Acuité
visuelle en fonction de l'excentrement:
Excentrement (degrés)
|
Log
|
Acuité visuelle Monoyer
|
0
|
0
|
10/10
|
1
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- 0,4
|
4/10
|
4
|
- 0,7
|
2/10
|
10
|
-1
|
1/10
|
1.3.4.3 Luminance:
L'acuité visuelle
varie en fonction de la luminance. Cette variation montre bien les
caractéristiques particulières des cônes et des
bâtonnets. En faible luminance et en fonction de l'intensité
lumineuse, la fonction des bâtonnets est asymptotique à 1,3 / 10;
c'est l'acuité visuelle maximum rencontrée en cas de dysfonction
majeure des cônes. Puis, après une phase rapide d'augmentation de
l'acuité visuelle, celle-ci reste constante sur une large étendue
de luminance. Pour des raisons inconnues, les hauts niveaux de luminance
entraînent une diminution de l'acuité.
1.3.4.4 Taille
pupillaire:
La taille pupillaire
entraîne de profonds changements dans la FTM.
L'augmentation de la taille
pupillaire dans un système sans aberration augmente les performances
physiques du système, et améliore les possibilités de
discrimination de l'oeil (en ne tenant pas compte des limites liées
à la fréquence de Nyquist).
Si, dans les
équations de Rayleigh et dans les équations de la FTM, la seule
variable anatomique est le diamètre pupillaire, ce n'est pas la seule
variable anatomique qui peut modifier la qualité optique de l'image.
Les aberrations de l'optique oculaire ou aberrations sphériques ont
également un rôle important. Si la cornée et le cristallin
étaient parfaitement sphériques, les aberrations
sphériques seraient considérables. Heureusement, les surfaces
oculaires sont asphériques (rayon de courbure plus grand en
périphérie qu'au centre), ce qui permet de diminuer fortement les
aberrations sphériques. Pour toutes ces raisons, les aberrations sont
plus importantes avec la pupille dilatée qu'avec la pupille
rétrécie. Cela est parfaitement montré par la
FTM pour un oeil en totalité: «L'oeil n'atteint jamais la
performance optimale théorique, et la déviation par rapport
à cet optimum augmente avec l'accroissement de la taille de la
pupille».
Pour un oeil
«normal» et par rapport à l'optimum théorique, il y
a:
Pour un diamètre
pupillaire de 2 mm, une réduction d'environ 10 %.
Pour un diamètre
pupillaire de 3,8 mm, une réduction d'environ 50 %.
Pour un diamètre
pupillaire de 5,8 mm, une réduction d'environ 80 %.
Cette réduction
n'est pas uniforme et porte essentiellement sur les hautes et basses
fréquences.
On voit bien le rôle
essentiel de la pupille dans la correction des aberrations optiques
physiologiques.
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