Annexe 6 : Structure générale du
modèle
dy n = Mcdxn
dy2 = M c 21dx 1 + M c
22dx2 + M c 23dx3
dx1=dx2=0
dx1=dx3=0 dx 3 =
dx2=0
M n ( )
= ( ) M p
=
c ik
22 c il
23
dy M dx
2 22 2
= c
dy M dx
2 21 1
= c
dy M dx
2 2 3 3
= c
M= 23
c
( )
m ij
dPá
P á
ji
j
? ?
3
= ? ?
?m dx j
S m ç
á á
i ij i
= 1 2
? ?
y i
dPá
P á
= ?
? S n ç
á á
i ik i
k i = 1 2
?
m
k
dx ?
2 k ?
y i ?
dPá
P á
j i
j
? ?
dx
= ? ?
?m 1 l
S p ç
á á
i il i
= 1 2
? ?
y i
Réduction de la pauvreté suite à un choc
Réduction de pauvreté suite à un choc Réduction de
pauvreté suite à un choc
exogène sur les secteurs de production exogène sur
les institutions exogène sur les facteurs de production
Annexe 7 : Principe comptable de l'équilibre
Recettes-Dépenses d'une MCS
Une Matrice de Comptabilité Sociale est fondée
sur le principe comptable de l'égalité entre les ressources et
les emplois. Cette égalité se vérifie pour chaque compte
de la matrice et au niveau global.
Dans tout ce qui suit, un vecteur est une matrice unicolonne.
Désignons par n1 ,
n2,
n3, n4 et
n les nombres entiers suivants :
n1 : nombre de facteurs ;
n2 : : nombre d'institutions ; n3 :
nombre d'activités de production ;
3
n4: nombre de comptes exogènes ; On
considère les matrices :
|
n n
= ? : nombre de comptes endogènes.
i
i=1
|
· ( )1
E e
n ij
=
1
|
matrice des comptes endogènes ;
= =
i n
= =
j n
|
|
· L l = =
n n ij i n
4 ( ) 1 4
=
1 = =
j n
|
matrice des fuites en provenance des comptes
endogènes
|
|
· X x
nn ij
4 ( )
=
|
1 1
|
, matrice de répartition de revenus des comptes
endogènes reçus
= =
i n
= =
j n 4
|
des comptes exogènes
· Tn4 est la matrice des
fuites en provenance des comptes exogènes.
La MCS peut être aussi partitionnée sous forme de
matrice-blocs.
MCS
|
? ?
E X
n nn 4
? ?
? ?
L T
n n n
4 4
|
|
Notons 1á1, le vecteur colonne ayant
1 (á fois) sur toutes ses lignes. > Matrice des
dépenses : 1 4 ,1
MCS MCS +
= ×
t
emp n n
> Matrice des recettes : MCS MCS +
ress 1 n n 4 ,1
= ×
L'équilibre Recettes-dépenses se traduit par :
MCSemp = MCSress
Agissons sur la partie endogène de la MCS (matrice
En) en écrivant que : En = A
n × Qn où
Qn
? ?
q O
1
? ?
? ?
% .
? ?
? ?
O q n
? × ?
A Q X
n n nn
Ainsi : 4
MCS = .
? ?
??
L T
n n n
4 4
Donc 1 4 ,1
MCS MCS +
= ×
t
emp n n
MCSemp =
|
? t ( )
A Q L
× + ×
1 1
t
n n n n n n
,1 ,1
? 4 4
t ( ) × + ×
1 1
t
? X T
4
? nn n n n
,1 ,1
4 4
|
|
MCS MCS +
ress 1 n n 4 ,1
= ×
MCSress =
|
? × + × ?
( )
A Q X
n n n nn n
4 4
? ( ) ( )
1 1 1 1
,1 ,1 ? × + ×
A Q X
n n n nn n
4 4
,1 ,1
? L T
× + × ?
1 1
4
? n n n n n
,1 ,1
4 4 ?
|
|
L'équilibre Recettes-dépenses au niveau
endogène global se traduit par l'égalité matricielle :
t
( n n ) 1 n ,1 nn 4 1 n
4 ,1
A Q × + X × = ( ) 1 ,1 4 1
4 ,1
A Q × + L ×
t
n n n n n n
· nn41 n 4 ,1 n
X × = x
t
· ( ) 1 ,1 4 1 4 ,1
A Q × + L × = ( ) 1 ,1 4 1
4 ,1
t t t
E × + L × =
yn
n n n n n n n n n n n
D'où :
|
HJJJJJJJJJG HJG
A y + x = y
n . n n n
Re ssources emplois
|
|
Cette égalité traduit l'équilibre
recettes-dépenses.
Annexe 8 : Inversibilité du complément
à l'unité d'une matrice de propensions
Soit ( )1
B b = =
= une matrice carrée d'ordre n vérifiant les
propriétés suivantes :
ij i n
1 = =
j n
É (b1) 0 = bij = 1 , ? i,
j ;
n
É (b2)
|
0 1
= ? = , ?j (la somme de tous les
éléments de chaque colonne est positive
b ij
|
|
i= 1
et inférieure ou égale à l'unité)
;
· (b3) toutes les colonnes ne sont de somme 1 ;
· (b4) il n'existe pas de colonne identique à celle
de la colonne correspondante de la matrice unité.
Etudions la régularité de la matrice
(I-B) Norme sur l'ensemble des
matrices
Sur l'espace des matrices carrées d'ordre n, on peut
définir plusieurs normes. Puisqu'il est question ici d'étudier la
régularité de la matrice (I - B), il nous faut
une norme ayant la propriété de sous-multiplicativité :
c'est-à-dire pour deux matrices carrées P et Q , on a :
P× Q = P. Q .Ceci nous
amène à prendre pour norme d'une matrice carrée
? ?
n
P P
= ? ?
max ? ij
j i
? ?
= 1
quelconque P, la norme suivante :
Cette norme est bien sous-multiplicative.
La propriété (b2) des matrices carrées que
nous étudions montre que cette norme est mieux adaptée.
É Si B <1alors la matrice
(I-B) est inversible ;
· Sinon, les propriétés de la matrice
B font que la suite des sommes des éléments d'une
colonne donnée j est décroissante et non stationnaire suivant les
puissances
B de B .
k
Ainsi, à terme, on peut trouver un nombre entier q
> 1 tel que 1
B < ; ce qui assure
q
que (I-B) est une matrice
régulière. En effet :
I B I B B B I B
- = + + + ... + -
q 2 1
( )( )
q -
Or 1
B < I - B est inversible
q q
I - B et ( )
I B B B -
+ + + ... + sont inversibles.
2 q 1
- 1
Donc( ) ( ) ( )
- = - + + + ... + et
q 1 2 1 1
- -
I B I B I B B B q -
- -
( ) ( ) ( )
- = - + + + ... +
1 q 1 2 1
I B I B I B B B q -
En somme, toute matrice B possédant les
propriétés (b1), (b2), (b3) et (b4) est telle que
I-B est inversible.
Application à l'économie
Toute matrice B ayant les propriétés
(b1), (b2), (b3) et (b4), est telle que (I-B) est
régulière. En particulier, la matrice (I-A)
où A est la matrice des propensions moyennes de dépenses
ainsi que toutes ses matrices dérivées à savoir les
matrice de la forme (I - S) où S est une
sous-matrice bloc carrée de A, sont toutes
régulières.
TABLE DES MATIERES
AVANT PROPOS ii
DEDICACES iv
REMERCIEMENTS v
SOMMAIRE 1
LISTE DES TABLEAUX ET GRAPHIQUES 2
LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS 3
INTRODUCTION GENERALE 4
PREMIERE PARTIE : CADRE THEORIQUE DE L'ETUDE
6
CHAPITRE I : PROBLEMATIQUE, REVUE DE LITTERATURE ET
METHODOLOGIE 7
Section 1 : Problématique et objectifs de l'étude
7
Section 2 : Revue de littérature 9
Section 3 : Méthodologie de l'étude 12
CHAPITRE II : CONSTRUCTION DU MODELE 14
Section 1 : La notion de Matrice de Comptabilité Sociale
14
Section 2 : Le modèle des multiplicateurs fixes 15
Section 3 : Décomposition des multiplicateurs de prix
fixes 20
Section 4 : Analyse de pauvreté à l'aide d'un
modèle de multiplicateurs fixes 25
Paragraphe 1 : Les indices de pauvreté utilisés
dans l'analyse 25
Paragraphe 2 : Analyse de la pauvreté au niveau des
différents groupes de ménages 26
Paragraphe 3 : Agrégation des effets par rapport aux
groupes de ménages 27
Paragraphe 4 : Agrégation des effets par rapport aux
secteurs de production 29
Paragraphe 5 : Décomposition de multiplicateurs 29
DEUXIEME PARTIE : IMPACT DE LA CROISSANCE SECTORIELLE SUR
LA
REDUCTION DE LA PAUVRETE AU BENIN 30
CHAPITRE III : ANALYSE SECTORIELLE ET PAUVRETE AU BENIN
31
Section 1 : Evolution sectorielle de l'économie
béninoise 31
Paragraphe 1 : Structure sectorielle du Produit Intérieur
Brut 31
Paragraphe 2 : Taux de croissance sectorielle du Produit
Intérieur Brut 33
Paragraphe 3 : Contribution sectorielle à la croissance du
Production Intérieur Brut 35
Section 2 : La Matrice de Comptabilité Sociale du
Bénin 36
Section 3 : Les vecteurs de revenus et de dépenses des
ménages 38
Section 4 : Le profil des groupes de ménages 39
Section 5 : Lien entre la croissance sectorielle et la
pauvreté 41
CHAPITRE IV : SIMULATIONS A L'AIDE DU MODELE
44
Section 1 : Analyse des différents types d'effets 44
Paragraphe 1 : Analyse des effets d'entraînement 44
Paragraphe 2 : Analyse des effets distributifs 45
Paragraphe 3 : Analyse des effets d'interdépendance 45
Paragraphe 4 : Analyse des effets de réduction de
pauvreté 46
Section 2 : Simulation des impacts du MCA sur la pauvreté
au Bénin 47
Paragraphe 1 : Présentation du Programme du Bénin
pour le MCA 47
Paragraphe 2 : Résultats de simulations des impacts du MCA
sur la pauvreté 49
Section 3 : Recommandations de politiques 50
CONCLUSION GENERALE 52
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 54
ANNEXES 57
TABLE DES MATIERES 67
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