PLAN
INTRODUCTION GENERALE
6
PREMIÈRE PARTIE : ORGANISATION DU
MARCHE DES VALEURS MOBILIÈRES MAROCAIN
8
Chapitre1 : Le marché des
valeurs mobilières
8
Introduction du chapitre 1
8
1.
Le marché primaire des valeurs
mobilières
9
2.
Le marché secondaire des valeurs
mobilières
9
2.1. Fonction du marché boursier
10
2.2. Structure du marché boursier marocain
11
Conclusion du chapitre 1
Chapitre2 :La nouvelle organisation du
marché des valeurs mobilières au Maroc
15
Introduction du chapitre2
15
1. Les intervenants de la bourse des valeurs de
casablanca
17
1.1. La société de bourse de
Casablanca
17
1.2. L'autorité de surveillance (CDVM)
18
1.3. Les sociétés de bourse
19
1.4. Les organismes de placement collectif en
valeur mobilier (OPCVM)
21
1.5. Le dépositaire central :
MAROCLEAR
22
1.6. L'association professionnelle des
sociétés de bourse
23
2. Le développement du marché
secondaire
23
2.1. L'activité d'animation des valeurs
mobiliers cotées
23
2.2. Les nouveaux indices boursier : MASI et
MADEX
24
2.3 la nouvelle nomenclature économique
20
Conclusion du chapitre2
26
DEUXIÈME PARTIE : LA BOURSE DE
CASABLANCA : ANALYSE, PERSPECTIVES ET DÉVELOPPEMENT
28
Chapitre1 : Evolution de la
performance de la BVC
28
Introduction du chapitre1
1. Evolution de la capitalisation boursière
23
2. Evolution des volumes de transactions
31
3. Evolution des principaux indices
33
4. Evolution de la performance des OPCVM
34
Conclusion du chapitre2
35
Chapitre 2 : Etat actuel et
perspectives du développement de la BVC
35
Introduction du chapitre 2
35
1. Les principales évolutions sur le
marché
37
2. Les causes et les conséquences
de la crise de la bourse de Casablanca
38
2.1 Les causes de la crise actuelle de la
bourse 31
2.2 Les conséquences de la crise actuelle
de la bourse 32
3.mesures mises en place
32
4.Perspectives2006
41
Conclusion du chapitre2
43
CONCLUSION GÉNÉRALE
45
BIBLIOGRAPHIE
46
ANNEXES
46
INTRODUCTION GENERALE
Le marché financier marocain a connu un mouvement de
modernisation important, dans le but de faire passer le Maroc d'une
économie d'endettement à une économie des marchés
financiers et atteindre par conséquent une situation d'allocation
optimale des ressources. Dans cette optique, les autorités marocaines
ont entrepris plusieurs réformes passant par trois stades. En effet, la
première réforme mise en oeuvre en 1993 s'inscrit dans une
perspective générale de modernisation du financement de
l'économie marocaine .Trois textes de lois relatives à la Bourse
des valeurs, aux Organismes de Placements Collectifs des Valeurs
Mobilières (OPCVM) et enfin la loi portant sur la création du
Conseil Déontologique des Valeurs Mobilières (CDVM)
La seconde réforme a été introduite,
quant à elle, en 1997. Elle s'appuie sur de nouveaux textes de lois
notamment celle modifiant le dahir relatif à la bourse des valeurs de
1993 et cherchant une dynamisation accrue du marché boursier, un
renforcement de sa supervision.
En phase actuelle, on assiste à la poursuite de la
modernisation du marché financier et au renforcement de la
sécurité et la transparence du marché.
Dans le contexte de la libéralisation et de la
globalisation financière les indicateurs boursiers servent de
repères pour le choix des actifs et la composition du portefeuille des
investisseurs. Ces indicateurs permettent, d'une part, d'apprécier le
dynamisme de la place boursière et, d'autre part, de se faire une
idée sur le degré de son émergence. Cette dernière
est conditionnée par la poursuite des réformes
engagées.
Le présent travail consiste à mettre en
évidence l'impact des réformes ayant trait sur le marché
financier sur la dynamisation et la performance de la bourse des valeurs de
Casablanca (BVC). C'est pourquoi l'ensemble des réformes et mesures
gouvernementales prises dans ce sens seront passées en revue. Autrement
dit, il tente d'apporter quelques éléments de réponse sur
les questionnements suivants : quelles sont les réformes mises en
oeuvre depuis les années 1990 ? Assiste-t-on à une
impulsion de l'activité de la BVC suite aux dites réformes ?
Quelles sont les principales perspectives du développement de la BVC
pour prétendre à un mode de financement de l'économie
marocaine basée sur le marché financier ?
L'analyse documentaire des textes et circulaires touchant la
modernisation du marché boursier marocain ainsi que les fiches de
lecture des articles de revues et journaux spécialisés est
privilégié ici comme méthode pour . L'observation de la
BVC1(*) à travers le
suivi de l'évolution des indices de cette place et des ratios
clés a constitué un moyen pour quantifier la performance du
marché boursier marocain.
Notre recherche est divisée en deux parties :
· La première partie aborde l'apport de la reforme
1993 en matière de réorganisation et de fonctionnement de la BVC
· La seconde partie et consacre au développement
du marche boursier et ses perspectives
Première
partie : organisation du marché des valeurs mobilières
Chapitre1 : le
marché des valeurs mobilières
Introduction du chapitre 1
Le marché des valeurs mobilières
appelé la bourse ou encore le marché financier est le
marché des capitaux à long terme, c'est-à-dire le lieu
où se rencontrent les agents économiques éxedentaires et
ceux qui ont un besoin de financement.
La bourse offre des produits diversifies (action,
obligation...) pour attirer les capitaux et donc financer
l'économie :
Les actions: sont des titres
de participation dans une société de capitaux qui confère
à son possesseur la qualité d'actionnaire et lui donne un droit
proportionnel sur la gestion de l'entreprise, sur les bénéfices
réalisés et sur l'actif social.
Les obligations: représentent une
créance sur l'émetteur qui donne droit à son
détenteur au paiement d'un intérêt et au remboursement du
capital. L'obligataire n'a pas de droit politique (il ne participe pas aux
assemblées), sauf en cas de changement de structure de la
société.
Le marché financier est composé de deux
compartiments bien distincts mais interdépendants2(*):
· le marché primaire où sont crées
et émises les valeurs mobilières.
· Le marché secondaire ou bourse des valeurs,
où sont négociées ces valeurs mobilières
1. Le marché primaire des
valeurs mobilières
Le marché primaire est le marché de
l'émission de titres, communément appelé marché du
neuf. Le marché primaire est celui sur lequel les nouveaux titres
financiers sont émis, on y procède donc aux augmentations de
capital, au placement d'emprunts obligataires...
Ce marché joue un rôle très important,
celui de contribuer au financement de l'économie, dans la mesure
où il permet aux entreprises, aux banques, aux établissements
financiers, aux collectivités locales, etc. de se procurer les
ressources nécessaires à la couverture de leurs besoins de
financement auprès des agents dégageant un excèdent de
financement.
Les opérations d'appel public par augmentation du
capital réalisées sur ce compartiment relèvent
essentiellement de deux situations :
1- Soit elles sont effectuées à
l'occasion d'une introduction en bourse, et à ce titre, elles permettent
aux émetteurs de bénéficier de la réduction de 50%
de l'impôt sur les sociétés (IS) pendant trois
années à compter de l'introduction en bourse, instituée
par la loi de finances 2001 pour encourager les introductions par augmentations
du capital ;
2- Soit ce sont des opérations
réservées aux salariés ou à des partenaires dans le
cadre d'opérations de rapprochement.
2. le marché secondaire
des valeurs mobilières
L'investisseur financier qui évalue à
chaque moment s'il doit acheter ou vendre tel actif, se préoccupe
toujours de la sortie d'investissement, car il n'entend pas s'immobiliser sur
un placement. En fait, à peine « entré » il
pense déjà à sa « sortie ».Cette
sortie est relativement aisée lorsque les titres financier sont à
court terme (brève échéance) : il suffit alors d'en
attendre le remboursement, mais le problème de la sortie
d'investissement retrouve toute son acuité lorsqu'il s'agit d'un titre
long dont la durée de vie est illimité. La seule
possibilité pour un actionnaire de se dégager de son
investissement est, alors, de vendre ses titres à un investisseur est
alors, de vendre ses titres à un autre investisseur. Ainsi lors d'une
introduction en bourse, le chef d'entreprise qui a réussit
cédera une partie de ses titres à de nouveaux actionnaires, ce
qui lui permettra, de diversifier son propre portefeuille qui, jusqu'alors
n'était que très peu diversifié.
2.1.
Fonction du marché boursier
Le marché secondaire peut être vu comme
le marché des titres d'occasion.
Par la fonction secondaire, les investisseurs peuvent à
tout moment négocier leurs titres, cette fonction secondaire est
indispensable à la fonction primaire dans la mesure où elle
permet d'assurer la liquidité et la mobilité des placements. En
effet, un investisseur n'acceptera de s'engager sur le long terme que s'il peut
se désengager quand il le désire.
Il existe 3 fonctions du marché secondaire :
· fonction de valorisation : échange de
titres ;
· fonction de mobilisation : les titres peuvent
être négociés par tout un chacun, l'épargne peut
être collectée aisée ;
· fonction de diffusion : possibilité de ventes de
titres à un grand nombre de personnes.
L'importance de la fonction secondaire peut être
illustrée à travers les deux exemples suivants :
- l'ouverture de la bourse du matin
- l'ouverture de marchés d'options négociables
à partir de 1973.
Le marché secondaire fonctionne d'autant mieux que sa
liquidité est importante.
2.2.
Structure du marché boursier marocain
La BVC se compose de deux marchés : le
marché central et le marché de blocs. Les transactions sur ces
deux marchés sont négociées au comptant.
· marché
central : où doit transiter toute transaction
sur une valeur mobilière cotée à la bourse, ce
marché joue un rôle pilote ;
· marché de
blocs : où sont exécutées
certaines opérations portant sur de grands montants et qui n'ont pas
trouvé de contrepartie importante sur le marché central ;
Les valeurs inscrites à la cote
officielle de la bourse ne sont qu'au comptant, cela veut dire que leur
paiement et leur livraison ne souffrent d'aucun terme autre que les
délais réglementaires nécessaires à leur
exécution.
La BVC dispose d'un système de cotation
électronique depuis 1997.
· Le système
électronique :
Les valeurs de la criée ont passés vers le
système électronique progressivement du 18 mai au 28 juin 1998.
Le système électronique est un réseau
permettant la connexion entre des stations de négociation
installées dans les sociétés de bourses ou dans tout autre
lieu agrée par la société gestionnaire.
La saisie des ordres ne peut être remplie que pour des
négociateurs agissant pour le compte de la société de
bourse.
Les systèmes de cotation:on distingue deux
volets3(*): le fixing, le
multifixing, et le continu
Le fixing : On distingue deux
phases:
1. La phase de pré
ouverture:
Durant cette phase, il y a transmission des ordres au
système de la cotation de la bourse, et leur saisie automatique sans
provoquer de transaction.
Le cours théorique d'ouverture (CTO), est
calculé selon trois critères:
Ø Maximisation du nombre des titres
échangés ;
Ø Minimisation des titres non servis ;
Ø Le plus faible écart par rapport au dernier
cours de référence.
2. La phase de fixing:
Pour chaque groupe de valeurs, le système confronte
automatiquement tous les ordres en présence. Si cette confrontation le
permet, il se dégage un cours d'ouverture dit, cours de fixing et les
transactions ont lieu à ce cours.
L'allocation des titres s'effectue en appliquant deux
règles de priorité :
Ø prix
Ø temps.
Les ordres au prix du marché partiellement
exécutés (non exécutés) sont maintenus sur la
feuille du marché stipulé à la limite du cours d'ouverture
(au prix du marché) pour la confrontation suivante.
· La séance de cotation au
multifixing :
Elle applique la même méthode de cotation que le
fixing avec, toutefois, une seule différence : l'existence de trois
ouvertures. Ceci peut donner lieu à trois cours d'ouverture au plus par
séance de bourse
· La cotation des valeurs au
continu :
On distingue trois phases:
Ø Phase de pré ouverture
Ø Phase d'ouverture
Ø Phase de séance.
Le pré
ouverture :
Les ordres s'accumulent, et sont classés par limite de
temps, sur la feuille de marché sans qu'aucune transaction
n'intervienne.
L'ouverture :
A l'heure fixée par la société
gestionnaire, le système confronte automatiquement les ordres
présents.Le système électronique calcule un cours
d'ouverture qui permet l'échange du plus grand nombre de titres.
La séance :
Le marché fonctionne en continu. De ce fait,
l'introduction d'un nouvel ordre peut provoquer immédiatement une ou
plusieurs transactions, jusqu'à l'heure de clôture.
L'exécution repose sur le FIFO
Ordre Achat stipulé > OU = Ordre vente
présent sur la feuille du marché.
Ordre d'achat introduit est exécuté au cours
correspondant à la limite de l'ordre de vente.
Ordre vente stipulé < OU = Ordre achat
présent sur la feuille du marché.
Ordre d'achat introduit est exécuté au cours
correspondant à la limite de l'ordre d'achat.
Conclusion du chapitre1 :
La bourse de CASABLANCA a été mise en place
pour compléter notre système financier qui pendant longtemps a
été confiné au seul système bancaire,
système administré, c'est-à-dire non concurrentiel.
L'organisation du marché boursier doit répondre
à un certain nombre d'impératifs relatifs principalement à
la sécurité, à la transparence et à la
liquidité du marché
Sur le plan pratique, cela s'est traduit par la mise en place
de différents acteurs aux rôles différents mais
complémentaires.
Quelle est la nouvelle architecture du marché des
valeurs mobilières au MAROC ?
Chapitre2 : la
nouvelle organisation du marché des valeurs mobilières au Maroc
Introduction du
chapitre2 :
La loi n° 01-93-211 du 21 septembre 1993, modifie
profondément le cadre institutionnel dans lequel s'inscrivent les
échanges des valeurs mobilières sur la bourse. De nouvelles
institutions apparaissent avec comme objectif transformation d'anciennes
structures, et par création de nouvelles entités.
A ce jour, la mise en oeuvre du texte de base de la
réforme de 1993, a permis effectivement, la création de:
· la Société de Bourse de Casablanca
(SBVC), opérationnelle depuis Mai 1995, actuel gestionnaire de la
bourse, avec un capital initial de 11 818 300 DH, détenu par les
sociétés de bourse agréées,
· Conseil déontologique des valeurs
mobilières (CDVM) en Mai 1994,
· de l'association des sociétés de bourse
(APSB) en Mai 1995,
· organisme de placement collectif des valeurs
mobilières (OPCVM) dont le nombre est en augmentation constante,
l'émission des premiers TCN, BSF, et CD à partir de 1996, et la
création de l'Association des Sociétés de Fonds
d'Investissements (ASFIM) à partir de 1996.
· le premier janvier 2002 la Bourse de Casablanca a
lancé, une gamme homogène d'indices de capitalisation MASI et
MADEX
1. Les intervenants de la
Bourse des valeurs de Casablanca
1.1. La
société de bourse de Casablanca
La SBVC est une société anonyme chargée
de la gestion de la bourse des valeurs, en application d'un cahier de charges
approuvé par le ministre des finances4(*).
Ce cahier de charge définit notamment les
obligations afférentes au fonctionnement de la bourse des valeurs,
à l'enregistrement et à la publicité des transactions
ainsi qu'aux règles déontologiques devant être
respectées par le personnel de la société gestionnaire.
La SBVC a pour mission de :
Ø Prononcer l'introduction et la radiation des valeurs
mobilières à la cote officielle
Ø Fixer les règles de fonctionnement du
marché ;
Ø Veiller à la conformité des
opérations effectuées par les sociétés de bourse au
regard des lois et règlement en vigueur ;
Ø Porter à la connaissance du CDVM toute
infraction qu'elle aura relevée dans l'exercice de sa mission ;
Ø organiser la cotation ;
Ø le calcul des indices MASI et MADEX.
1.2. L'autorité de
surveillance (CDVM)
Dans toutes les bourses du monde, il existe en principe un
organe chargé du contrôle de l'information et de la protection de
l'épargnant. D'où la mise en place du conseil
déontologique des valeurs mobilières (CDVM)
Le CDVM contrôle que l'information devant être
fournie, par les personnes morales faisant appel public à
l'épargne, aux porteurs de valeurs mobilières et au public est
établie et diffusée conformément aux lois et
règlements en vigueur. Il veille au bon fonctionnement des
marchés de valeurs mobilières et assiste le gouvernement dans
l'exercice de ses attributions en matière de réglementation des
marchés.
Le CDVM est soumis à la tutelle de l'Etat. Il
est administré par un conseil d'administration qui comprend, outre son
président :
Ø Deux représentants de l'administration
Ø Un représentant de Bank-Al-Maghreb
Ø Trois personnalités choisies en raison de
leurs compétences dans le domaine financier et désignés
par l'administration pour un mandat de quatre ans renouvelable une seule fois.
Ces personnalité ne peuvent être administrateurs ou gestionnaires
de personnes morales de droit public.
La gestion du CDVM est assurée par un directeur
nommé conformément à la législation en vigueur. Il
assiste avec voix consultative aux réunions du conseil d'administration.
Il exécute les décisions de ce dernier et peut recevoir
délégation de celui-ci pour le règlement d'affaires
déterminées.
Les missions du CDVM en matières
boursières se situent dans trois directions :
Ø Veiller à l'amélioration de la
qualité des informations fournies par les sociétés
cotées, par des vérifications et investigations auprès des
entreprises concernées.
Ø Veiller au bon fonctionnement du marché par le
contrôle du fonctionnement de la SBVC et de la variation des cours. Il
s'agit de contrôler les réseaux de démarchage en valeurs
mobilières.
Ø Veiller à la protection de l'épargne
investi en valeur mobilières ou en autre placement donnant lieu à
un appel public à l'épargne (OPCVM).
Ø Veiller au respect de la procédure de
déclaration de franchissement de seuils par les actionnaires de
sociétés cotées.
Les fonctions du CDVM consistent
à :
Ø Instruire les demandes d'agrément des OPCVM
Ø Effectuer des enquêtes auprès de
personnes morales faisant appel public à l'épargne et des
sociétés de bourse
Ø Viser les notes d'information d'introduction
d'actions ou d'autres titre à la cote officielle.
Ø Prononcer des sanctions pécuniaires à
l'encontre de personnes en infraction avec ses règlements.
Ø A publier chaque année un rapport sur les
activités et sur les marchés placés sous son
contrôle.
1.3. Les
sociétés de bourse
Ces sociétés de bourse ont pour objet principal
l'exécution des transactions sur les valeurs mobilières. Elles se
rémunèrent par la perception d'une commission de courtage et de
droit de garde.
Elles peuvent en outre :
Participer au placement des titres émis par des
personnes morales faisant appel public à l'épargne.
Assurer la garde des titres
Gérer des portefeuilles de valeurs en vertu d'un
mandat.
Conseiller et démarcher la clientèle.
Elles sont tenues de :
Constituer des dépôts de garantie.
Contracter une assurance couvrant les risques de pertes, de
vol ou de destruction de fonds des valeurs qui leur sont confiés.
Instituer un fond de garantie destiné à
indemniser la clientèle des sociétés de bourses mises en
liquidation.
Elles adressent au CDVM :
Les bilans, les Comptes de Produits et de Charges, l'Etat de
Solde et de Gestion, le Tableau de Financement et publient les résultats
dans un journal d'annonce légal.
La liste des actionnaires ou porteurs de parts
détenant une participation au moins égale ou supérieur
à 5% du capital.
Actuellement, 12 sociétés de bourse sont
opérationnelles sur le marché Marocain à savoir (ordre
5(*)alphabétique)
ATTIJARI INTERMEDIATION
BMCE-CAPITAL BOURSE
BMCI BOURSE
CFG MARCHÉS
CREDIT DU MAROC CAPITAL
EUROBOURSE
FINERGY
ICF AL WASSIT
MAROC SERVICE INTERMEDIATION
SAFABOURSE
SOGEBOURSE
UPLINE SECURITIES
1.4. Les
organismes de placement collectif en valeur mobilier
Afin de faciliter l'investissement en actions et en
obligations, de nouveaux instruments de placement, appelés OPCVM, ont
été mis en place en 1995. Ils s'adressent aux épargnants
n'ayant pas suffisamment de temps à consacrer à la gestion d'un
portefeuille individuel d'actions et/ou obligations ou n'ayant pas une
épargne suffisamment importante pour ouvrir un compte géré
par une société de bourse. Ils ont ainsi pour but de mobiliser
l'épargne et de l'inciter à s'investir en valeurs
mobilières.
Il existe 4 grandes catégories d'OPCVM dont le choix
entre elles repose sur les exigences de l'épargnant en terme de
rentabilité et de risque :
OPCVM Actions : investis à 60%
dans des actions, ces derniers sont très sensibles aux fluctuations
boursières. L'espérance de rendement est élevée
mais le risque est plus important.
OPCVM Diversifiés : Investis
à la fois dans des actions et des obligations à la
discrétion du gestionnaire. Le rapport risque/rentabilité est
lié à l'arbitrage effectué par le gestionnaire.
OPCVM obligataires : investis à
90% dans des obligations. Les performances de cette catégorie d'OPCVM
sont liées à l'évolution des taux d'intérêt.
Le risque y est faible mais le rendement est inférieur aux autres
catégories
OPCVM monétaires : initialement
destinées à une rémunération sur le court terme de
la trésorerie des investisseurs institutionnels, leurs rendements sont
réguliers et le risque y est négligeable.
1.5. Le dépositaire
central : MAROCLEAR
Les valeurs mobilières étaient jusqu'à
récemment représentées physiquement par un imprimé
qui identifie son origine et les droits qu'il représente. Cette
existence sous forme de « papier » permettait aux
détenteurs de valeurs mobilières de conserver personnellement
leurs titres chez eux. Si cette pratique a des avantages tels que la
possibilité de palper et d'admirer les titres, elle comporte certains
risques tels que le vol, la destruction par incendie et une forte manipulation
en cas
D'échange sur le marché boursier ou à
l'encaissement des dividendes.
La dématérialisation des titres signifie la
disparition des titres imprimés au profit d'une inscription en comptes
courants informatisés.
Dépositaire Central au Maroc, Maroclear a
été créé en juillet 1997, elle a pour mission de
renforcer la sécurité des transactions et d'optimiser le
réglement-livraison des opérations de bourse. Les
différents intervenants composant son capital (20.000.000 Dh6(*)) sont :
· La Fédération des Sociétés
Marocaines d'Assurance et de Réassurance (15%)
· La CDG (10%)
· La BAM (20%)
· Le GPBM (20%)
· Le trésor public (25%)
· La SBVC (5%)
· Divers (5%)
Son dispositif comptable garantit, pour chaque émission
admise à ses opérations, l'égalité entre les titres
conserves et les avoirs comptabilisés chez les établissements
teneurs de comptes.
Le dépôt des titres devient ainsi obligatoire
pour l'ensemble des valeurs mobilières marocaines inscrites à la
cote du marché boursier. Une fois inscrits en compte, les titres se
transmettent par virement de compte en compte. Cette procédure, a pour
objectif de simplifier la circulation des titres et de garantir les droits des
détenteurs de titres.
La dématérialisation des titres ne change en
aucun cas la nature des titres puisqu'ils restent soit porteur soit
nominatifs
1.6.
L'association professionnelle des sociétés de bourse
Fondée en 1995, l'APSB est un organisme qui regroupe
l'ensemble des intermédiaires opérant à la Bourse des
Valeurs de Casablanca.
Porte-parole des opérateurs de bourse
vis-à-vis des autorités de tutelle, elle a pour objectifs
d'exprimer les points de vues des professionnels sur l'évolution des
métiers du marché financier et de défendre les
intérêts collectifs et individuels de ses membres.
Elle a pour mission d'informer ses adhérents des
différentes modifications affectant leur métier et son
environnement et de les aider à en apprécier les
conséquences à travers l'organisation de séminaires et de
conférences.
Elle veille ainsi à l'information de ses
adhérents sur l'ensemble des questions susceptibles de les
intéresser.
2. LE
DÉVELOPPEMENT DU MARCHÉ SECONDAIRE
Diverses avancées principales ont
marquée l'organisation do marché boursier au cours des deux
dernières années, il s'agit notamment :
· l'encadrement de l'activité d'animation,
à l'occasion de la mise en place du troisième
compartiment ;
· la mise en place d'une nouvelle gamme d'indices
boursiers ;
· l'instauration d'une nouvelle nomenclature
économique de la bourse.
2.1.
L'activité d'animation des valeurs mobiliers cotées
L'année 2001 a été marquée
par, le démarrage de l'activité d'animation obligatoire pour les
titres inscrits au troisième compartiment de la cote de la bourse des
valeurs.
L'activité d'animation de marché d'une action
cotée relève soit d'une obligation légale, en vertu des
dispositions de l'article 14 du Dahir portant loi n°1-93-211 relatif a la
bourse des valeurs, soit d'une démarche volontaire initiée par
l'émetteur ou un ou plusieurs de ses actionnaires.7(*)
Les principes retenus par le CDVM visent à maintenir
une liquidité minimale des titres de l'émetteur en assurant
notamment une cotation quotidienne desdits titres. Les titres et/ou les
espèces nécessaires à cette activité doivent
être mis, de manière irrévocable, à la disposition
de la société de bourse par un groupement de liquidité.
Cette activité a été inaugurée par la
société de bourse « crédit du Maroc
capital » qui a signé une convention pour animer le titre le
titre IB MAROC, première valeur cotée au troisième
compartiment.l'activité d'animation peut également
s'étendre aux émetteurs dont le titres sont inscrits au premier
ou au deuxième compartiment de la bourse. Cependant à ce jour
aucune société de premier ou du deuxième compartiment n'a
encours signé de conventions d'animation. La raison principale
invoquée est la difficulté de constituer le groupement de
liquidité, sur un marché de plus en plus il liquide.
2.2. Les
nouveaux indices boursier : MASI et MADEX
Afin de se doter d'instruments de mesures performants et
dans le souci de fournir des outils de références adaptés
à une approche dynamique de la gestion collective, la Bourse de
Casablanca a lancé,depuis le premier janvier 2002 une gamme
homogène d'indices de capitalisation : conformes aux standards
internationaux :
1-MASI :
MASI (Moroccan All Shares index) est un indice nu, de
capitalisation. De type transversal, il intègre toutes les valeurs de
type actions, cotées à la Bourse de Casablanca. Il est ainsi un
indice large, permettant de suivre de façon optimale le
développement de l'ensemble de la population de valeurs de la
côte.
Le MASI a pour objectif de présenter l'évolution
du marché dans son ensemble et de fournir une mesure de
référence à long terme, pour la gestion de portefeuilles
actions.
2- MADEX :
MADEX (Moroccan Most Active Shares Index), indice compact, est
composé des valeurs les plus actives de la côte, en terme de
liquidité mesurée sur le semestre précédent,
intégrant donc les valeurs cotées en continu sur la place
casablancaise. Ce dernier se révèle ainsi un instrument
particulièrement adapté à la gestion de portefeuille.
Les deux principaux indices de cette gamme sont, des indices
dits "emboîtés", permettant ainsi de bénéficier
d'une vision plus fine de l'évolution des différentes
capitalisations inscrites sur la place casablancaise, et de leurs contribution
à l'activité du marché.
2.3. La nouvelle nomenclature économique de
la bourse de Casablanca :
Dans le souci de fournir des instruments adaptés
à l'évolution de la côte et du tissu économique
marocain, la Bourse de Casablanca a également procédé
à la révision de sa Nomenclature Economique, introduisant une
nouvelle classification sectorielle.
Cette nouvelle nomenclature permet de classer les
sociétés selon la réalisation du chiffre d'affaires et du
résultat. Actuellement elle est subdivisée en 8 secteurs 8(*) :
§ Ressources
§ Industries de base
§ industries généralistes
§ Biens de consommation cyclique
§ Biens de consommation non cyclique
§ Services cycliques
§ Sociétés financières
§ Technologies de l'information
Conclusion du
chapitre2 :
Il faut garder à l'esprit que la bourse est très
sensible aux événements d'ordre politique, économique,
financier ou monétaire .puisque le marché boursier suit des
mouvements cycliques en fonction des événements
extérieurs, la bourse n'est pas toujours gagnante. Les risques de perte
peuvent être importants pour l'investisseur non initié,
pressé et dont les décisions d'achat reposent sur le hasard. Les
pertes peuvent, alors, être importantes et répétées
mais, elles sont souvent dues à une méconnaissance de
règles simples que doit respecter tout investisseur en bourse.
Deuxième
partie : la Bourse de Casablanca : analyse, perspectives et
développement
Chapitre1 : les
indices de performance de la BVC
Introduction du chapitre1 :
La bourse de Casablanca traverse une période
de crise reflétée par les corrections successives
enregistrées depuis la fin de l'année 1998. Cette tendance c'est
prolongée au cours de l'année 2002 puisque l'évolution du
marché boursier a été caractérisée
par : la poursuite de la baisse des principaux indicateurs, ainsi une
faible corrélation des mouvements du marché avec
l'évolution des grandes entreprises.9(*)
Actuellement au terme de l'année 2005 les principaux
indicateurs de la bourse de Casablanca reflètent une amélioration
notable. Ainsi la capitalisation a atteint une croissance annuelle de
22%10(*). Cette
performance est principalement attribuable à l'évolution des
cours des sociétés cotées ainsi aux divers
opérations d'augmentation de capital réalisée par les
entreprises cotées.
1. Evolution de la
capitalisation boursière
La capitalisation boursière d'une
société est obtenue en multipliant le nombre de titres total
composant le capital par le cours de ces titres. La capitalisation
boursière de la bourse de Casablanca est égale à la somme
des capitalisations boursières individuelles des sociétés
cotées11(*).
Tableau n° 1 : Evolution de la capitalisation
boursière (En milliard de DH)
Années
|
1993
|
1994
|
1995
|
1996
|
1997
|
1998
|
1999
|
2000
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
2005
|
Capitalisation boursière
|
25.9
|
39.8
|
50.4
|
75.6
|
118.6
|
145.1
|
138
|
114.8
|
104.7
|
87.2
|
115.5
|
206.5
|
252.3
|
Source : états statistiques de la bourse de Casablanca
2005
En observant ce tableau, on constate que le marché
boursier s'est caractérisé par une évolution croissante de
la capitalisation boursière entre 1993 et 1998, expliquée
essentiellement par la mise en oeuvre de la réforme 1993 et le
démarrage du programme de privatisation.
On assiste, par ailleurs, à une chute entamée de
1998 à la fin 2002. La capitalisation boursière s'est
établie à 87.2milliards de DH contre 114.8 milliards de DH en
2000, soit une diminution de 8.8% et ce malgré l'introduction à
la cote de deux sociétés (Uni Mer et IB Maroc) et donc la
capitalisation additionnelle de ces derniers recrues à la cote n'a pas
suffi à compenser la baisse des cours.
Au terme de l'année 2005, la capitalisation
boursière a atteint 252,3 milliards de dirhams contre 206,5 milliards de
dirhams à fin 2004, soit une croissance annuelle de 22%. Cette
performance est principalement attribuable à l'évolution des
cours des sociétés cotées, à l'introduction en
bourse des sociétés Sothema, Dari Couspate et Lydec, ainsi qu'aux
diverses opérations d'augmentation de capital réalisées
par les entreprises cotées (AFRIQUIA-GAZ. SOTHEMA. PAPELERA DE
TETUAN)
Capitalisation boursière par secteur :
Télécommunications 34,8%
Banques 20,9%
Bâtiments & Matériaux de Construction
13,1%
Sociétés de Portefeuilles Holdings 11,8%
Agroalimentaire 5,2%
Pétrole & Gaz 3,4%
Boissons 2,5%
Autres 8.3%
Quant à la représentativité par secteur, le
secteur de telecommunication s'accapare pour la deuxième année
consécutive, la première place du classement avec 34.8% de la
capitalisation totale.Il est suivi par le secteur des banques et celui des
bâtiments avec respectivement 20.9%et 13.1% de la capitalisation
globale.
2. évolution des
volumes de transactions :
Le volume de transactions est un indicateur qui reflète le
niveau d'activité d'une bourse.Il est égale au nombre de titres
échangés fois le cours 12(*).
Tableau n° 2 : Evolution des volumes des
transactions (En milliard de DH)
Années
|
1993
|
1994
|
1995
|
1996
|
1997
|
1998
|
1999
|
2000
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
2005
|
volume de transactions
|
4.8
|
8.6
|
23.2
|
20.3
|
32.3
|
55.9
|
91.6
|
34.6
|
25.2
|
22.5
|
53.7
|
71.8
|
148.5
|
Source : états statistiques de la
bourse de Casablanca 2005
Les volumes de transactions ont connu
une évolution très significative entre 1993 et 1999 à
partir de laquelle ces volumes commencent à se réduire : ils
se sont établies à 22.5.2 milliards de dirhams en 2002, en baisse
de prés de 31% par rapport à l'année
précédente et de 72.5% par rapport à l'année
1999.
A partir de l'année 2003 le volume de transaction a
connu amélioration importante par rapport aux années
antérieures.
Le volume des transactions enregistrées durant
l'année 2005 est de l'ordre de 148,52 milliards de MAD soit une hausse
de 107% par rapport à l'année dernière. Cette hausse
s'explique par, la progression du volume enregistré sur le segment
actions du marché central (+147%) et du marché de blocs (+215%),
ainsi que par l'apport de titres d'un total de 43,69 milliards de MAD.
L'enregistrement de ce dernier en bourse est devenu obligatoire à partir
de mars 2005.
3. Evolution des principaux
indices :
3.1Évolution de l'indice
générale de la bourse (IGB) :
Au premier lieu l'indice boursier utilise jusqu a 2002
était IGB ce dernier comprend l'intégralité des valeurs
cotées c'est-à-dire la totalité des valeurs de la
bourse.Il ne fait pas de distinction entre les titres et donc n'adopte pas des
critères de sélection.
A partir de ce graphe, on distingue une progression de l'IGB
de 1996 jusqu'à 1998 qui s'explique par la mise en oeuvre des reformes
qui ont été complétées en 1996, et une
régression massive depuis le début de la crise à la fin de
l'exercice 1998, soit une baisse moyenne des cours qui s'établit
à -24.13%.
Depuis sa création le premier janvier 2002, les
indicateurs boursiers ont connu une nette évolution avec un léger
recul pendant l'année 2002.mais a partir de l'année 2003 les
indices et MADEX ont enregistrés des augmentations respectives de 14.7%
et de 11% entre 2003 et 2004.
Au 31 décembre 2005, les principaux indicateurs de la
Bourse de Casablanca reflètent un notable amélioration. Le MASI
Flottant et le MADEX flottant ont enregistré, respectivement, une
hausse annuelle de 22,49% et 23,75% pour s'établir à 5 539,13
points et 4 358,87 points.
4. Evolution de la
performance des OPCVM
Il est vrai que les OPCVM sont en mesure d'offrir un produit
financier liquide qui mutualise et diversifie les risques.En effet, le
problème réside dans la marge de manoeuvre des OPCVM qui reste
limite par la faiblesse de l'offre des titres.
*Fiscalité :la croissance rapide qu'ont connu les
OPCVM trouve toute sa légitimité dans le rendement
élevé, la liquidité permise par la gestion collective de
portefeuille, et surtout la fiscalité favorable dont ils ont
bénéficié jusqu'à une date récente.En
effet,les autorités ont décidé, « pour une
meilleure répartition de la charge fiscale », de reformer la
fiscalité applicable aux plus-values boursières, cette
décision de fiscaliser des valeurs allait empirer la suspicion qui
régnait sur la place depuis septembre 1998,pour les professionnels,qui
n'étaient pas contre le principe, une telle initiative était
prématurée :le timing choisi par les autorités
n'était,selon eux,pas du tout approprié, leur opposition
était justifiée pour crainte qu'une telle décision
n'affecte le marché boursier, le temps leur a , de toute
évidence,donné raison.
la morosité de la place tout au long de l'année
2000 est en partie attribué à cette disposition fiscale mal
orchestrée, qui a posé systématiquement la
problématique de la modalité de calcul du prix de revient moyen
pondéré l'absence de mesures fiscales initiatives pour encourager
l'épargne qui s'oriente vers la long terme au détriment de celle
à tout spéculatif et l'absence de mesures d'exonérations
réglementées en faveur des retraités, des
handicapés...et quand on se remémore, un des discours de M.
Fahallah Oulalou, ministre de l'économie et des finances on ne peut que
se poser des questions :
« La bourse est une composante essentielle pour la
promotion de l'épargne et surtout pour la contribution au changement du
paysage de l'entreprise marocaine c'est elle qui va permettre demain de faire
sortir l'économie marocaine de son cadre familial pour qu'elle devienne
de plus en plus une entreprise citoyenne13(*)
En effet, au Maroc, certains OPCVM spécialisées
en capital développement commencent à voir le jour et se
focalisent sur la participation au financement de la PME à fort
potentiel parallèlement à des participations dans des actifs
côtés.
Conclusion du
chapitre2 :
Le marché financier et boursier marocain a connu un
mouvement de modernisation important à partir de 1993. Après ces
réformes les principaux indicateurs boursiers ont connu une nette
évolution avec un léger recul pendant l'année 2000. Mais
malgré le progrès enregistré des efforts restent à
faire. Aujourd'hui encore, le nombre des sociétés cotées
reste limité et l'agriculture qui est le secteur le plus important de
l'économie national est absente de la bourse, ce qui signifie que notre
bourse est loin être représentative de notre
économie14(*).
On peut affirmer donc que la Bourse de Casablanca occupe
encore une place relativement faible dans notre circuit économique. Le
système bancaire continue de financer une grande partie de
l'économie marocaine.
Chapitre 2 : Evolution
et perspectives de développement
Introduction du chapitre 2
la bourse de valeurs de Casablanca traverse une
sérieuse crise qui a débute à la fin de l'année
1998 et a continué durant 2002,avec une nouvelle réduction des
volumes de transactions et la poursuite de la baisse des cours.
Face à cette situation. Plusieurs projets et mesures
ont été mis en place par les autorités monétaires
afin de relancer l'activité boursière et la pousser vers le haut.
Ces dispositifs sont axés principalement sur :
· la mise à niveau de la fiscalité
boursière
· le renforcement du pouvoir de supervision et de
sanction du CDVM ;
· la création de nouveaux instruments
financiers
· la mise en place, d'un plan stratégique
appelé«future2006»
1. les principales
évolutions sur le marché boursier marocain
La qualité de l'information fournie par les
émetteurs dans le cadre d'opérations financières s'est
globalement améliorée, notamment suite à l'entrée
en vigueur en janvier 2001 de la circulaire 05-00 relative à la note
d'information exigée des sociétés faisant appel public
à l'épargne. L'information contenue dans ladite note était
plus claire et plus précise.Par ailleurs, les délais
d'instruction des dossiers soumis au CDVM ont été réduits,
passant à une moyenne de 6 semaines à 4 semaines.Toutefois, les
problèmes suivants ont été constates :
Au niveau comptable :
Certaines sociétés ont procédé
à des comptabilisations non conformes aux normes en vigueur.Ainsi, le
CDVM a exigé de ces sociétés d'apporter les corrections
nécessaires.
Au niveau de la qualité de
l'information :
Certaines sociétés ayant fourni des
prévisions dans la note d'information n'ont pas justifié les
données prévisionnelles. Par ailleurs, le CDVM a constaté
une incohérence entre les hypothèses retenues avec les
données historiques de développement formulé.
Au niveau de la diffusion de la note
d'information :
Les données de la notice d'information comprennent les
informations nécessaires aux investisseurs pour fonder leur jugement sur
le programme de rachat d'actions de la société en vue de
régulariser le marché. Elles ne comprennent pas les omissions de
nature à en altérer la portée. Le conseil d'administration
et les commissaires aux comptes sont des organes chargés de la
vérification des informations comptables et financières contenues
dans la notice d'information.
Conformément aux dispositions de l'article 281 de la
loi relative aux sociétés anonymes, le CDVM a
élaboré un projet de texte fixant les formes et les conditions
dans lesquelles peuvent s'effectuer ces opérations de rachat en bourse
par les sociétés cotées de leurs propres actions en vue de
régulariser le cours. ce projet met notamment à la charge de ces
sociétés l'obligation d'établir une notice d'information
soumise au visa du CDVM,préalablement à toute opération de
rachat .Il met également à leur charge l'obligation d'informer
mensuellement le CDVM de l'ensemble des opérations de rachat
effectuées ,de même il les oblige à tenir un registre des
transactions.Par ailleurs, le nouveau projet est accompagnée d'un
projet de circulaire traitant des modalités d'informations du public en
fixant notamment le contenu de la notice d'informations et en fournissant un
modèle-type.
2. Les causes et les
conséquences de la crise de la bourse de Casablanca
Depuis la réforme de la bourse en 1993, le
marché a entamé une progression régulière et
soutenue de 20% en moyenne par an et ce jusqu'à septembre1998.
Depuis cette date les performances des cours ont connu un
franc recul ramenant les cours à des niveaux historiques très bas
comparables à ceux de l'été 1997. Cette baisse a
touché toutes les valeurs cotées en bourse à Casablanca
quelques soit leurs performances intrinsèque où leurs secteurs
d'activité. Cette baisse en soit n'a pas un problème car toutes
les places dans le marché sont confrontées à des cycles
successifs de hausse puis de baisse. Mais le problème est que
cette baisse a durée dans le temps et s'est accompagnée par un
assèchement des volumes transitant par le marché et affectant
ainsi la liquidité des titres.
1-Les causes de la crise actuelle de la
bourse :
On peut distinguer entre trois familles de causes de cette
crise actuelle de la bourse : Des causes structurelles, conjoncturelles et
culturelles.
· Les causes structurelles :
+ L'étroitesse de la place financière de
Casablanca c'est à dire le nombre restreint d'intervenants sur le
marché à savoir (société de bourse, banque et fond
de gestion)
+ Un nombre restreint des sociétés admises
à la côte en nombre de 53 aujourd'hui (SOMAFIC
éradiqué par manque de transparence)
+ Des conditions d'admission à la côte peu
flexibles et décourageantes surtout pour les jeunes
sociétés.
+ Un régime fiscal jugé très
contraignant que ce soit pour les institutionnelles que pour les petits
porteurs. (Abolition de la taxe libératoire de 15% sur les plus values
réalisées sur cession de titres pour les institutionnelles c'est
à dire les banques et les assurances) et l'instauration des TPCVM (Taxes
sur produits de cession de valeurs mobilières) avec déclaration
préalable pour les particuliers.
· Causes conjoncturelles :
+ Une hausse généralisée de la courbe de
taux, permettant une rémunération plus intéressante sur
les produits des taux (obligation, bons de trésor, TCN) et à
moindre risque par rapport aux actions.
+ Une conjoncture économique peut favorable à
l'investissement due essentiellement à la sécheresse et à
une dépréciation de la devise marocaine face à celle
étrangère (Euro et Dollar).
+ Une vague de course à la taille critique parmi les
grands groupes marocains (ONA, WAFA banque, BMCE ....) encourageant un rachat
massif de leurs propres actions et la réduction du flottant sur le
marché.
+Des conditions et des niveaux de placements sur le
marché actions plus intéressantes dans les pays de la
région M.E.N.A., encourageant ainsi, la désertion des capitaux
étrangers de la bourse Marocaine.
Causes culturelles :
· La majorité des Marocains a découvert la
bourse avec le programme de privatisation des sociétés Etatiques,
initiées début des années 90. Vu les performances
positives successives réalisées par la bourse durant les
premières années les petits porteurs ont eu du mal à
accepter la baisse du cours entamés en septembre 98.
· La structure familiale qui règne parmi la
majorité des entreprises Marocaines laisse leurs propriétaires
très septiques face à l'ouverture de leurs capitaux à des
étrangers.
· Le manque de transparence des entreprises
marocaines.
2-Les conséquences de la crise actuelle de la
bourse :
Parmi les conséquences observées de la crise
actuelle de la bourse on peut citer les problèmes suivants :
· Un manque de confiance qui se propage parmi les petits
porteurs.
· Une sur-liquidité sur le marché
monétaire encourageant une spirale inflationniste.
· Un découragement des sociétés qui
seraient susceptibles d'être cotées à la bourse de
Casablanca.
· Une image terme de l'économie marocaine en
générale pour les investisseurs étranger (la bourse est la
vitrine de l'économie).
· Un découragement de l'épargne des
ménages.
3. mesures mises en place
Devant cet état de chose pour le moins inquiétant,
plusieurs réformes ont été préconisées dont,
entre autres ;
- faciliter et accélérer la procédure
d'introduction en bourse en permettant une mise à niveau comptable, en
exonération des pénalités fiscales, aux
sociétés désirant s'introduire en bourse en vue de lever
les capitaux nécessaires au financement d'un programme de
développement bien établi, tout en respectant des conditions
d'ouverture de capital et de liquidité des titres ;
- réduire le taux de l'IS pendant les cinq
premières années suivant l'introduction en bourse.
- exiger l'introduction en bourse pour les sociétés
opérant dans une activité fortement capitalistique et
bénéficiant d'une situation de «monopole» liée
aux concessions ou au agréments administratifs (banques, assurances,
intermédiation financière).
A coté de ces démarches, la BVC avait
initié des compagnes de communication visant à vulgariser la
bourse, et ce, à travers «l'Ecole de la Bourse».la place de
Casablanca poursuit son programme de vulgarisation et a organisé,
très récemment, dans cette perspective, la deuxième
édition du Salon de la bourse (du 10 au 12 Avril2003) : «
Cette manifestation est une plate-forme de communication et de dialogue entre
les épargnants et les acteurs de marché».15(*)
3. Perspectives
2006 :
La Bourse des valeurs de Casablanca a mis en place, en 2004, un
plan stratégique appelé «Future 2006» et qui est
construit autour de trois axes majeurs :
Le premier est
l'élargissement de la cote, puisque les différents diagnostics
montraient que la Bourse n'était pas assez large et qu'il n'y avait pas
suffisamment d'offre de papier. Or, l'un des facteurs fondamentaux pour
développer une Bourse, c'est d'abord une offre correcte qui
répond aux attentes et aux aspirations du marché.
Le
deuxième axe est le développement de la liquidité,
puisqu'une Bourse se doit d'être au service des investisseurs. Et pour
cela, une bonne liquidité lui permet d'être perçue comme
étant une place efficiente, majeure et offrant une diversité de
produits et d'outils suffisante.
Le troisième axe est la
création d'un marché à terme. Et ce, dans la mesure
où les Bourses matures ont une ossature qui repose sur deux piliers :
les marchés classiques, qu'on appelle les marchés cash ou les
marchés au comptant ; et les produits dérivés dans leurs
deux composantes, à savoir les futures et les options.
. Quelles
sont les réalisations ? Pour le moment. Les introductions ont repris en
2004 et le trend s'est renforcé en 2005. Il y a de bonnes perspectives
en 2006 voire en 2007 avec un certain nombre de sociétés qui ont
non seulement émis le souhait de s'introduire en Bourse, mais qui, de
plus, sont déjà en relation avec des banques d'affaires ou des
intermédiaires pour monter leur dossier. ce sont des produits à
cycle long puisque, entre le moment où la décision est prise et
le moment où l'introduction est prononcée, il peut
s'écouler des délais de 6 à 18 mois.
Sur un autre
plan, l'image de la Bourse a changé. Elle est désormais
perçue comme une source de financement attractive. Et à partir de
là, les chefs d'entreprise qui eux-mêmes ont modernisé
leurs outils de gestion la considèrent aujourd'hui comme un canal tout
à fait envisageable à même de répondre à
leurs besoins financiers.
A ce niveau, M.Omar Drissi Kaïtouni16(*) précise que le marché
secondaire des Bons de Trésor est très développé en
termes de liquidité. Chiffres à l'appui, le volume des
transactions sur ce marché a été de l'ordre de 4595
milliards de dhs en 2005.
Quant au développement de la
liquidité, beaucoup d'efforts restent à faire même si un
certain nombre de mesures ont été mises en place à travers
des outils techniques tels que l'élargissement de la plage de cotation,
le passage à un multifixing à trois positions au lieu de deux,
élargissement des relations avec les intermédiaires et les
investisseurs qu'ils soient institutionnels ou individuels. Sans parler de
l'avancement honorable dans la conception du futur marché à
terme.
L'impact de retour a la taxation :
Les chiffres
parlent d'eux-mêmes. Avec la crise boursière des années
1999-2002, tous les intermédiaires se sont retrouvés avec des
résultats négatifs et les volumes de transactions ont connu un
tarissement extraordinaire. Cela a eu des effets mécaniques sur la TVA
appliquée aux transactions boursières d'un côté, et
sur l'IS auquel sont assujetties les sociétés de Bourse et la
société gestionnaire. Cela représente plus que les 2 MDH
de TPCVM que l'Etat a pu collecter au titre de la dernière année
de son application, en 2001. Une seule société de Bourse qui fait
une bonne année paye un IS largement supérieur à cela. De
plus, quand vous rapportez cela au budget global de l'Etat, l'impact est
minime.
L'année prochaine coïncidera avec la fin d'une
exonération tout aussi importante, qui concerne cette fois-ci les
émetteurs :
Effectivement, les émetteurs bénéficient,
jusqu'à fin 2006, d'une exonération partielle de l'IS qui va de
25 à 50%, en fonction du mode d'introduction en Bourse. Nous comptons
profiter de l'année 2006 pour discuter sereinement avec les
autorités concernées pour mettre à niveau l'ensemble de la
fiscalité boursière, que ce soit celle de l'investisseur (TPCVM
pour les institutionnels et les particuliers) ou de l'émetteur
(incitations à l'introduction en Bourse)., là aussi, bon espoir
de trouver des solutions qui soient mutuellement acceptables et qui soient,
bien entendu, au bénéfice des deux parties. Ainsi que, de la part
de la direction générale des Impôts (DGI), il y a un souci
d'équité fiscale par rapport à une politique
gouvernementale. C'est quelque chose que nous respectons parfaitement. Cela
étant, quand on est dans un marché boursier encore fragile, il
faut doser les signaux et faire en sorte que cette reprise se consolide d'abord
avant de revenir à une fiscalisation, progressive ou totale.
Si,
malgré tout cela, la DGI impose la TPCVM, cela sera-t-il techniquement
possible?
Un principe de base : la sérénité doit rester
de mise. Même à supposer qu'il y ait refiscalisation, le placement
en Bourse reste quand même compétitif par rapport à la
taxation d'autres placements similaires ou comparables. D'autant que les
Impôts auraient agréé notre souhait de passer par le
prélèvement libératoire au lieu du système
déclaratif, ce qui soulagerait énormément les
investisseurs. Le cas des institutionnels est plus problématique, vu
l'impact de la taxe sur les comptes de ces principaux apporteurs de flux.
Là, je dirais qu'on est plus en phase d'observation.
«100
entreprises cotées dans 10 ans, c'est déjà un objectif
satisfaisant !»17(*)
On
s'attend à l'introduction en Bourse de 3 à 5
sociétés en 2006... ce qui portera le nombre des
sociétés cotées à plus de 60. On est loin des
chiffres annoncés lors de la Caravane de la Bourse, qui tablaient sur
200 entreprises cotées en 2010. Pour l'actuel
Président de la Bourse,
ce chiffre est quelque peu utopique. «200, cela me paraît un peu
élevé, mais avoir un objectif de 100 entreprises cotées
dans 10 à 15 ans, c'est déjà une bonne chose»,
affirme-t-il. Et de justifier : «Avec 55 entreprises cotées, nous
ne sommes pas ridicules». Pour preuve, il compare la place casablancaise
à des Bourses européennes de taille moyenne comme celles de
l'Irlande (une soixantaine de sociétés cotées) ou de
Hongrie (une cinquantaine)... S'il est vrai qu'en Eqypte, il y a 800
entreprises cotées, l'écrasante majorité ne traite pas.
Même dans l'absolu, fait-il remarquer, il n'y a que 39 000
sociétés cotées dans le monde, toutes Bourses confondues,
avec une forte concentration au niveau d'une poignée de places
internationales (Wall Street, Londres, Tokyo...).
Mieux encore, quand on
rapporte la capitalisation boursière au PIB, on est en meilleure
posture. Avec un ratio de 55% (alors qu'on était à peine à
26% il y a trois ans), on est à peine moins bien classé que la
France, et légèrement plus loin que le Canada !
· Conclusion du chapitre2 :
Il est tout à fait évident que le marché
boursier reste le gage d'une meilleure gestion des entreprises cotées.
Dans le cas de bonnes performances, les cours connaissent des tendances
orientées vers la hausse et en cas de mauvaise gestion, les cours
s'orientent vers la baisse.
Néanmoins, toutes les entreprises au MAROC ne profitent
par des avantages et opportunités que leur confère le
marché en raison d'un certain nombre d'obstacles qui constituent une
pierre d'achoppement au développement de la bourse de
Casablanca :
? Caractère familial du capital de grand nombre
d'entreprises marocaines dont l'ouverture au public risque d'entraîner la
perte du contrôle total de la sociéte.ce qui limite son ouverture
et par conséquent sa croissance ;
? Faiblesse des émissions ;
? Nombre limité d'émetteurs ;
? Nombre limité des entreprises
cotées ;
? Concentration de la capitalisation
? Marché encore dépendant des
privatisations.......
Au MAROC, le passage d'une économie d'endettement à
une économie de marché qui se finance à travers les
marchés des capitaux se fait, certes, lentement. Toutefois,
l'économie marocaine connaitra dans un avenir proche, une mutation dans
ce domaine qui sera accélérée, sana doute par une culture
des marchés qui fait son chemin dans les esprits et sur le terrain.
Conclusion
générale :
le marché marocain des valeurs mobilières,qui a vu
le jour le 14 novembre 1967 a certainement connu des progrès
incontestables depuis sa réforme en 1993 ,mais le bilan de son
activité est, dans son ensemble,en de ça des attentes
.l'émergence de la bourse reste donc un objectif non atteint, et la
marche vers l'économie de marché un but loin être
realisé.Au -delà d'une architecture raffinée de
dispositions réglementaires, il faudra encore davantage d'initiative et
d'imagination pour mettre définitivement la réforme.
En particulier, un effort considérable devra être
réalisé en matière de communication et de vulgarisation de
nouveaux produits financiers auprès des opérateurs potentiels.
Le développement du marché financier constitue
aujourd'hui le moyen de financement par excellence , un moyen de mobilisation
de l'épargne domestique, un puissant vecteur d'investissement pour les
capitaux étrangers, bref, un point de passage obligé de
développement économique.
Cependant, la recours au marché boursier pour le Maroc,
comme moyen de financement reste marginalisé,et le marché
Boursier Marocain reste étroit par rapport à celui des autres
pays.
Bibliographie
Annexes
* 1 Cette observation de la BVC
a été rendue possible grâce à la consultation
quotidienne de son site Internet : www.bvc.ma
* 2 Berr Ada A (2000), les
nouveaux marches des capitaux au Maroc.
* 3 A.BENDERIOUCHE Bourse et
marché financier,.p31 marché des capitaux et financiers
* 4(1) La loi n° 01-93-211 du 21
septembre 1993 régissant le règlement de SBVC
* 5
www.casablanca-bourse.com
* 6 (3)A
.Benderiouch : Bourse et marche financiers p42 (.2002)
* 7 Circulaire n°01/06
relative a l'animation de marche des actions cotées
* 8
www.econoimste.com
* 9
* 10
* 11 Source : états
statistiques de la bourse de Casablanca 2005
* 12 Bourse de Casablanca
* 13 finance news : hors
série N°1 :Avril 2001,Train de reforme pour un MAROC
optimiste
* 14intervention gouverneur de
BANK-AL-MAGHREB 31
* 15
«L'économiste», bourse : le Salon de
l'épargne,vendredi 14 mars 2005(synthèse l'économiste)
* 16
www.l'opinion.ma mercredi 24 mai
2006-06-25
* 17 la vie économique
23_12_2005 le président directoire de la bourse