Conclusion
Au terme de notre étude, nous pouvons d'ores et
déjà répondre aux préoccupations qui ont fait
l'objet de cette analyse et qui ont été élaboré en
interrogation dans l'hypothèse de travail et la pertinence du sujet.
Il était question de savoir quelle est la place de la
normalisation dans l'espace OHADA
Nous nous sommes aussi posé la question de
connaître si ces normes comptables pouvaient permettre de lutter
efficacement contre les scandales financiers qui ont entraîné la
faillite de plusieurs grandes capitalisations Américaines et
Européennes et aussi, si ces dernières pouvait rendrent les
comptes plus fiables.
Ainsi, la normalisation comptable internationale au niveau de
l'OHADA occupe une place importante. Les normes IAS/IFRS sont appliquées
dans les entreprises de l'espace mais sous forme de principes qui d'ailleurs
fait l'unanimité dans son application.
Grâce à son application unanime par ces entreprises,
elle a permit de pouvoir mener des comparaisons entres ses dernières.
Nous pouvons par ailleurs penser que cette normalisation, au
niveau de l'OHADA à son importance mais son application est très
limitée, car les pays membre de l'espace sont avant tout des pays en
voie de développement. Ce qui suppose que les entreprises qui les
composent est aussi bien de grandes tailles que de petites tailles.
De plus, nous avons relevé que ces principes sont
appliqués avec exigences et rigueur aux grandes entreprises ou
sociétés de capitaux en dépit des sociétés
de personnes.
Qu'en est il des P.M.E ? Faudrait-il pensé à
élaborer des nomes pour ces petites et moyennes entreprises ?
Enfin, pour ce qui est de la seconde préoccupation,
nous pouvons penser que la normalisation comptable internationale peut
permettre de donner une image fidèle du patrimoine d'une entreprise.
Car, elle a permit de restaurer la confiance du public, des dirigeants
d'entreprise, des auditeurs, c'est-à-dire de tous les acteurs de la
chaîne de communication financière.
Ces normes ont permis de mener des comparaisons entre
sociétés d'un pays à l'autre, mais ces dernières
comportent tout de même des limites notamment :
Les normes IAS/IFRS sont obligatoires pour les
sociétés qui font appel public à l'épargne et
facultatives pour le reste des sociétés.
Le fait d'appliquer les normes IAS/IFRS relative au coût
historique en dépit du principe de la juste valeur en est une limite car
étant sur un marché en perpétuel fluctuation,
l'idéal serait d'appliquer la juste valeur elle permet de donner la
valeur réelle de l'entreprise quelque soit le type de marché dans
lequel on se trouve.
Mais l'application du principe de juste valeur ne comporterait il
pas des limites ?
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