AVANT - PROPOS
Dans le programme de cours de l'Institut
Supérieur de Commerce, la fin de cycle de graduat s'accompagne non
seulement d'un travail de fin de cycle, mais aussi d'un stage professionnel.
C'est dans cette optique et par faute de n'avoir pas
été reçu dans l'une des quelques rares entreprises de la
place que nous avons été admis au séminaire de stage
bloqué sur place à l'Institut Supérieur de Commerce
à cet effet.
Nous devons notre gloire à Dieu le tout
puissant ; la source de toute intelligence et sagesse et à
Jésus Christ notre Seigneur et Sauveur. Que le très haut soit
loué éternellement.
Nos remerciements s'adressent très
particulièrement à mes parent Mr Jean STROOPER, ATEKA et maman
Suzanne INDEYAKIANAYO.
Nous saisissons cette occasion pour remercier les
organisateurs et administrateurs de ce séminaire qui en dépit de
leurs multiples occupations, ont bien voulu nous encadrer pendant ce stage
bloqué.
Nos remerciements s'adressent donc à Mr. le
Directeur Général E. KANGA MATONDO, maman BIBIANE SAMAFUNDU, pour
l'organisation, concernant l'animation MBONI, pour leurs dévouements et
sacrifices consentis.
Nos remerciements s'adressent aussi aux autorités de
l'Institut Supérieur de Commerce qui ont accepté de nous offrir
un cadre approprié ainsi que son personnel enfin que le séminaire
se déroule dans des bonnes conditions.
Qu'ils trouvent dans ces lignes, l'expression de notre
gratitude.
Première partie :
PRESENTATION DE L'INSTITUT
SUPERIEUR DE COMMERCE
Section I : APPERCU
HISTORIQUE
Il est à noter que l'école de commerce de
Kinshasa a été fondée en 1964 par la congrégation
des missionnaires de Scheut
L'agrégation provisoires fut accordée par
l'arrêté du Ministre de l'Education nationale n°
EDN/ESURS/2123 du 14 décembre 1964. L'agrégation
définitive interviendra au terme de l'arrêté n°
EDN/ES/RS/1249 du 8 juin 1966.
Cependant en 1971, dans le cadre de la première
reforme de l'enseignement supérieur et universitaire, l'Ecole eut
intégrée à l'Université nationale du Zaïre.
Elle change en même temps d'appellation pour devenir Institut
Supérieur de Commerce. Son fonctionnement est désormais
régi par l'ordonnance n° 71 - 075 du 6 août 1971. C'est
à la même période que l'Institut Supérieur de
Commerce déménage ; il quitte le site de Limete pour l'Ecole
Nationale de Droit d'Administration (EDNA) en sigle.
En 1981, une nouvelle reforme axée sur la
suppression de l'UNAZA confère à chaque Etablissement. La
personnalité juridique et l'autonomie de gestion administrative et
financière, il s'agit de l'ordonnance n° 81-158 du 7 octobre
1981.
Section II : MISSION ET
OBJECTIFS POURSUIVIS PAR L'INSTITUT SUPERIEUR DE COMMERCE
L'Institut Supérieur de Commerce a pour
mission :
- Former les cadres spécialistes dans le domaines des
techniques commerciales, comptables, informatique et secrétariat de
direction ;
- Organiser la recherche sur l'adaptation des techniques
commerciales et comptables aux exigences du développement de notre pays.
Section III : LES
ORGANES DE L'INSTITUT SUPERIEUR DE COMMERCE.
L'ordonnance - loi n° 81-158 du 7 octobre 1981 portant
création de l'Institut Supérieur de Commerce de Kinshasa, dans
son chapitre définit l'organisation et le fonctionnement de
l'Institut :
1. le Conseil de l'Institut ;
2. le Comite de gestion ;
3. la Direction Générale
4. le Conseil de gestion ;
5. le Conseil de département.
Section IV : LE CONSEIL
DE L'INSTITUT
Il est composé des membres ci-après :
- le Directeur Général ;
- le Secrétaire Général
Académique ;
- le Secrétaire Général
Administratif ;
- l'Administrateur du budget ;
- les chefs de section ;
- la bibliothécaire en Chef ;
- un Représentant du corps Académique ;
- un Représentant du corps Scientifique ;
- un Représentant du personnel Administratif et
Technique ;
- un Représentant des étudiants.
Cependant le conseil de l'ISC/ Kinshasa examine tous les
problèmes importants qui ont trait à la vie de l'Institut. Il
fixe la politique générale de l'ISC en conformité avec la
voie tracée par les organes supérieurs. Le conseil
d'Administration et le Ministère de l'Education Nationale.
(Enseignement Supérieur et Universitaire)
Section V : LE COMITE
DE GESTION
Le Comité de gestion comprend :
- le Directeur Général ;
- le Secrétaire Général
Académique ;
- le Secrétaire Général
Administratif ;
- l'Administrateur du Budget.
Le Comité de gestion assure la gestion quotidienne
de l'Institut, les décisions du ministère de l'Education
Nationale, organe titulaire et conseil d'administration des l'Institut
Supérieur, Techniques et du conseil de l'Institut.
Section VI : LE
DIRECTEUR GENERAL
Le Directeur Général est en même temps
Président du Conseil de l'Institut, et Président du Comité
de Gestion. Il est nommé par le Président de la
République, sur proposition du Ministère de l'Education
Nationale. Il préside également le Conseil de l'Institut et le
Conseil de Gestion, supervise et coordonne l'ensemble des activités,
veille au respect du statut et règlement de l'Institut Supérieur
de Commerce. Il représente officiellement l'Institut Supérieur de
Commerce dans toutes les relations extérieures avec les autorités
tant nationales qu'internationales et en cas d'urgence prend des mesures
nécessaires qui relèvent de la compétence du Conseil de
l'Institut Supérieur de Commerce ; à charge de l'en informer
à sa toute prochaine réunion.
En fin, il fait un rapport au conseil d'administration sur
le fonctionnement de l'Etablissement.
Section VII : LE
CONSEIL DE SECTION
Le Conseil de Section est constitué des enseignants
et de deux représentants des Etudiant. Il se réunit une fois par
mois. Gère et administre ka section, délibère surtout les
question intéressant la vie de la formation des Etudiants.
Son bureau comprend :
1. Le Chef de Section ;
2. les Chefs de Section Adjoints ;
3. les Chefs de départements ;
4. le Secrétaire Académique de la Section.
Le bureau de la section a pour rôle d'assurer
l'exécution des décisions du conseil de section.
Section VIII : LE
CONSEIL DE DEPARTEMENT
Le Conseil de département est constitué du
personnel académique, des Chefs des Travaux, de deux Assistants et deux
représentants des Etudiants du Département. Il est dirigé
par un Chef de Département nommé par le Directeur
Général.
L'ISC comprend actuellement trois départements :
- le département de Comptabilité ;
- le département de Marketing ;
- le Département de l'Informatique.
Section IX : DES
AUTORITES ACADEMIQUES DE L'ISC
1. Le Directeur Général ;
2. Le Secrétaire Général
Académique ;
3. Le secrétaire Général
Administratif ;
4. L'Administrateur du Budget ;
5. Le Secrétaire Académique ;
6. Le Secrétaire Administratif ;
7. Le Chef de Section ;
8. Le Chef de Section Adjoint ;
9. Le Secrétaire de Section ;
10. Le Chef de Département ;
11. le Secrétaire du Département.
Section X : LE CADRE
ACADEMIQUE ET SCIENTIFIQUE DE L'INSTITUT SUPERIEUR DE COMMERCE.
Est membre du cadre académique et scientifique, tout
membre du personnel nommé à l'un des grades de la
hiérarchie. Le personnel académique se compose d'un corps
enseignant et d'un corps non enseignant.
Le corps enseignant comprend :
1. les Professeurs ordinaires ;
2. les professeurs associés.
3. les chefs des travaux.
Le corps non enseignant comprend :
1. le Conservateur en Chef, les Bibliothécaires en
Chef, le Directeur de recherche ;
2. les Conservateur en Chefs - Adjoints, les
Bibliothécaires principaux, les chargés de recherche.
Le personnel scientifique se compose d'un corps enseignant et
d'un corps non enseignant.
Le corps enseignant comprend :
1. les Chefs des travaux ;
2. les Chargés d'enseignement ;
3. les Assistants ;
4. les Assistants de pratique professionnelle ;
5. les chargés de pratique professionnelle
Le Corps non enseignant comprend :
1. Les conservateurs de 1èrer classe et de
2ième classe ;
2. les bibliothécaires de 1ère et
2ième classe et de 2ième classe ;
3. les Assistants de Recherche.
Section XI : LES
ACTIVITES ORGANISEES (Cours)
L'Institut Supérieur de Commerce a pour mission de
fournir les cadres spécialiser dans les domaines techniques
commerciales, marketing, informatique et secrétariat en rapport avec les
exigences du développement du pays. Les études organisées
à l'Institut Supérieur de Commerce conduisent à trois
diplômes différents.
- Les études en sciences informatiques qui sont
sanctionnées par un diplôme de graduat en informatique de gestion
et de licence.
- Les études en sciences informatiques qui sont
sanctionnées par un diplôme de graduat en science en sciences
commerciales et financières option comptabilité et
marketing ;
- Par contre les études de secrétariat de
direction ont sanctionnés par un diplôme de gradué en
secrétariat de direction.
Section XII :
INFORMATIQUE
En plus de la formation de base de gradué en
sciences commerciales, la science informatique prépare les analystes
programmeurs appelés à concevoir et à rendre
opérationnel des programmes qui alimentent les machines de traitement
informatique.
Section XIII :
COMMERCIALE ET FINANCIERE/ GRADUAT JOUR
Tout comme le graduat jour, le graduat forme des
techniciens supérieurs en matières commerciales dont la
durée est de trois ans.
Section XIV :
COMMERCIALE ET FINANCIERE SOIR
Elle forme des techniciens supérieurs en
matières commerciales, ici, la durée est de quatre ans.
Section XV :
SECRETARIAT DE DIRETION,
Elle est réservée au personnel des bureaux
« féminins » destinés aux travaux d'organisation de
bureau, de correspondance de dactylographie, etc. Depuis le début de
l'année académique écoulée, on a aussi donné
l'accès aux hommes, la durée de sa formation estudiantine est de
trois ans.
III.1. ORGANIGRAMME DE
L'INSTITUT SUPERIEUR DE COMMERCE
CONSEIL DE L'INSTITUT
COMITE DE GESTION
CHEF DE CABINET
CHEF DE COOPERATION
CHARGE DES ACHATS
SECRETARIAT ADMINISTRATIF
CHARGE DES RELATIONS PUBLIQUES
INFORMATIQUE
BUREAU DE PLANIFICATION STATISTIQUE ET DEVELOPPEMENT
SECRETAIRE GENERALE ACA.
SECTION
DIRECTEUR AFFAIRE ACAD.
DIRECTEUR AFFAIRE C.
DIRECTEUR ENSEIGNEMENT ET RECHERCHE
CENTRE DE RECHERCHE
BIBLIOTHEQUE
SECRETAIRE GENERALE ADMINISTRATIF
DIRCTEUR DU PERSONNEL
DIVISION DES OEUVRES ESTUDIANTINE
DIVISION DES AFFAIRES SOCIALES
DIVISION ENTRETIEN ET MAINTENACE
ADMINISTRATION ET BUDGET
DIRECTION DES FINANCES ET BUDGET
DIRECTEUR BUDGET ET CONTROLE
DIRECTEUR DE L'AUTOFINANCEMENT
DIRECTEUR PATRIMOINE ET INTENDANCE
DIRECTION GENERALE
Chapitre II : LE DEROULEMENT DU STAGE
Expose N° 1
CONCEPTION, PREPARATION, EVALUATION D'UN PROJET
D'INVESTISSEMENT
(SUR LE PLAN MACRO-ECONOMIQUE)
Intervenant : Professeur Nestor KUZONDISA (UNIKIN)
I. PREAMBULE
Pour arriver à réussir dans une affaire, il
faut investir dans un projet rentable.
Notre pays est aujourd'hui un petit pays très
endetté, à cause de ce que nous avions emprunté et investi
dans de projets non rentables. Il y a des immeubles, des villes construites
pendant la deuxième République, aujourd'hui abandonnés. Or
nous avions emprunté ailleurs pour construire ces immeubles et ces
villes. Actuellement, ces constructions ne garantissent presque rien.
De 1960 - 1970, l'ONU avait compris que tous les pays
récemment indépendants connaissaient beaucoup de problèmes
relatifs à la non satisfaction de manger et de ses déplacer
(transport) d'où, elle à initié des projets liés
à des besoins solvables.
I.1. Définition du projet
Un projet est ensemble complet d'activités et
d'opérations combinant les ressources limitées et dont on entend
des résultats monétaires et non monétaires.
Pour atteindre ces résultats, il faut combiner des
facteurs de production.
I.2. Un projet de production
C'est une opération qui suppose la mise en oeuvre
d'une vision, d'une idée par l'entremise d'un investissement de
maintient ou d'accroissement de capacité de production ou de
viabilisation.
- Capacité de production des biens et services
(production marchande) à ceux qui ont le pouvoir d'achat.
- Viabilisation, formation brute de capital fixe
(infrastructure, électricité, l'eau industrielle).
I.3. La création d'un microcosme
Elle oriente vers un objet qui doit être
couplé, le plus souvent à un programme comprenant l'agencement de
projet poursuivant des objectifs emboîtés et comptables c'est
à dire quand les gens s'entendent bien.
II. EVALUATION D'UN PROJET
Destiné à impulser un cercle vicieux
d'enrichissement.
II.1. Evaluation
Elle concerne toutes les catégories de
projets :
- Marchands : coût de production < prix de
revient unitaire < prix de vente.
- Non marchands ; le (PVQ < CMQ) PVQ - CMQ < 0
L'évaluation d'un projet concerne le
déclenchement de la procédure (ex-anté, en cours, ex-post)
d'analyse en trois, constants) :
1. à définir et mesurer les avantages imputables
au projet entant que contribution, à l'objectif défini et bien
déterminé (encaissement) ;
2. à définir une procédure de calcul pour
articuler les avantages et le coût de même projet. (CM = CVM +
CFM)
3. à définir et à mesurer le coût
associé au projet (décaissement)
Pour parler de l'évaluation d'un projet, il y a deux
approches :
1. Economique, qui concerne le point de vue de la toute la
collectivité en tant que l'ensemble des secteurs institutionnels d'un
pays, d'une province ou d'un état fédéré. Elle est
complexe, d'où la nécessité de l'aborder sous deux
angles :
- par la méthode de prix référence (prix
du marché x coefficient correcteur)
- par la méthode des effets ; naissance et
propagation.
2. financière qui concerne le point de vue de ceux qui
vont apporter des ressources financières qui sont :
- les associés : SPRL (part sociale), SARL
(actions)
- les institutions financières éligibles.
III. LA CONCEPTION, LA PREPARATION ET LE PILOTAGE D'UN
PROJET
Les éléments d'un pilotage :
1. Réunir un projet n'est pas le fruit su
hasard ;
C'est plutôt le fruit d'un processus qui commence par
une idée ou une vision pour déboucher à la
concrétisation ou la matérialisation de cette idée ou
vision en créant une organisation (souvent marchande) susceptible de
résoudre un problème.
2. Perçue sous forme de cet angle, la conception, la
préparation et des projets est une solution anticipée,
prévisionnelle et planifiée d'un problème non fictif
précis :
- identification
- préfaisabilité
- détermination des données de base
- évaluation de l'élaboration d'un
échéancier de cash - flow
- construction d'une nouvelle usine
1. Identification de projet
- Explicitation sommaire de l'idée de projet ;
- Le diagnostic SWOT ;
- Détermination :
F Les problèmes
F Les facteurs limitants
F Les objectifs prévisionnels
F Les stratégies.
2. La préfaisabilité
La première esquisses de solution aux
problèmes posés :
- les généralités : profil de
projet ;
- la situation avant le projet ;
- la description sommaire du projet ;
- l'incidence financière ;
- les éléments d'exécution.
3. La détermination des données de base
Les données de base sont construites autour
de :
- l'encaissement ;
- le décaissement.
a. Aspect volontariste ou stratégique
b. Ampleur du montant financé (investissement + BFR)
c. Détermination de la durée de vie de
projet.
Exposé n° 2
EVALUATION ET FINANCEMENT DE PROJET
(Sur le plan micro-économique)
Intervenant : André ILALI
I. NOTIONS
Un projet peut être défini par
rapport :
1. à son promoteur
- Projet privé
- Projet public.
2. à l'organisme qui l'exécute ;
- ASBL
- ONG
3. à d'autre projets
- A court terme
- A long et moyen terme
Ou encore classé par rapport au projet sur la
comptabilité. De ce fait, il y a des étapes à suivre.
a. Identification
b. Faisabilité
c. Mise en route du projet.
II. ANALYSE DU PROJET
Pour analyser, il faut :
1. voir si les conditions légales et institutionnelles
sont réunies :
2. étudier le marché :
- quel est le marché cible par rapport à son
projet, quels sont les concurrents pour leur faire face.
3. la réalisation technique
- quelle est la réalisation sur les équipements.
4. la localisation peut poser un problème sur le
projet, d'où il faut mettre la localisation à sa place. Il faut
voir aussi la structure de localisation.
5. la qualité ; quelle est la qualité des
produits à fabriquer ou à vendre ?
6. le coût du projet :
A chaque moment, il faut déterminer le coût du
projet.
7. la rentabilité
Il faut que les recettes couvrent les charges en faisant de
bon calcul.
Telles sont les étapes qui permettent de financer un
projet.
Avant d'investir, c'est mieux de voir qu'on dispose comme
fonds propres :
- minimiser le coût poste par poste si on ne dispose pas
le montant en entier ;
- respecter la répartition de bénéfice
s'il y en a ;
- recourir à des dettes et que ce projet soit rentable
pour rembourser ces dettes.
Exposé n° 3
CREATION D'UNE PETITE ET MOYENNE ENTREPRISE
Intervenant : Professeur LUKEINI (ISC)
I. INTRODUCTION (Tout chemin mène
à Rome)
- Pourquoi créer une PME ?
- Qui doit créer une PME ?
- Comment créer une PME ?
Il y a plusieurs chemins qu'il faut parcourir pour s'enrichir.
1. Avoir le contrat : une négociation pour arriver
à recevoir le richesse qui chez les autres ;
2. Avoir la marque de fabrique et le brevet ;
3. a création de l'entreprise. Il y a deux sortes
d'entreprise :
- Multinationale
- PME dont nous parlons.
I.1. Pourquoi créer une PME ?
· Pour créativité ou la nation congolaise, il
y a deux raisons :
- c'est une source de prospérité nationale, elle
profite au pays
- c'est un facteur de lutte contre le chômage.
· Pour les individus
- c'est un moyen de lutte efficace la pauvreté
- un moyen de nouer les deux bouts du mois
- un moyen de suivie.
I.2. Qui doit créer la PME ?
C'est l'affaire de tous
1. la plupart de l'état ; une entité globale
(la population, le territoire et les gouvernants, pouvoir organisé) qui
comprend 3 composantes :
- pouvoir législatif (élaboration des lois,
l'assemblée générale, le parlement, etc.)
- pouvoir exécutif (le président de la
République, les ministres, l'administration, etc.)
- pouvoir judiciaire (qui tranche les conflits, il a un
rôle aussi pour que l'entreprise fonctionne).
2. les particuliers
Les sans emplois et ceux avec l'emplois peuvent aussi
créer une PME. Pour les fonctionnaires, ils peuvent créer les
SPRL, l'agriculture, la pêche, l'élevage, ONG, sauf les SNC et
SCS.
I.3. Comment créer une PME ?
Il faut des efforts conjugués :
A. La part de l'état
1. L'état respecte les principes tels que :
- la confirmation de libéralisme économique (chacun
a le droit d'entreprendre)
- les valeurs éthiques sont respectées (la lutte
contre la corruption, contre le tribalisme, le patriotisme, le respect de
citoyen, etc.)
- l'affirmation de la nécessité de contrôler
le comportement des gouvernants.
2. Moyen d'action
- loi générale ; qui favorise la paix, la
sécurité et la justice (pour que la PME existe).
- Lois économiques ; (les codes des investissements
du travail) tous contribuent à l'éclosion de PME
- Lois commerciales ; (lois sur les sociétés,
si elles sont bien conçues, on favorise le développement de la
PME).
3. Action et intervention
- Les infrastructures (routes, chemins de fer, les ports, les
aéroports, etc.)
- L'électricité
- L'Eau
- Les terrains (l'état dot en tenir compte).
II. LA PART DES PARTICULIERS
1. Principe
La création de PME est une activité pratique et
intellectuelle. Il faut adopter une approche intelligente, trouver des
solutions rationnelles aux problèmes à résoudre.
- se fait un chasseur d'idées et les mettre en pratique,
compte tenu des contextes actuels du pays caractérisé par une
crise prolongée.
2. Ou trouver l'argent ?
- Eviter des solutions malhonnêtes
- Bannir la modicité
F adapter son projet au moyen dont on dispose et ne pas
attendre les gros moyens.
F Utiliser l'argent dont on dispose en bon escient car c'est
qui importe n'est pas l'argent qu'on possède mais plutôt l'usage
que l'on en fait.
F Savoir définir les priorités
Eviter l'alcoolisme
Eviter les dévergondages (des engagements partout)
Les deux images de grosse fortune
- 1 $ = une brique
- 1 $ = une graine
- 3. Quel type d'activité exercé ?
Il y en a plusieurs, choisir une parmi ces activités
(entreprise de manufacture, entreprise de transport, agence, etc.)
4. Forme d'entreprise à créer :
La loi donne le choix :
- entre entreprise informelle et formelle ;
- entre entreprise individuelle et sociétaire.
Exposé n° 4
ORGANISATION COMPTABLE D'UNE PME
Intervenant : CT MUKALALIRYA (ISC/ Kinshasa)
I. INTRODUCION
De même que les grandes entreprises, une PME doit
s'appuyer sur mêmes principes de gestion.
La différenciation de taille ne constitue pas la
différenciation de la nature, c'est plutôt la différence de
cas. D'où il faut tenir compte de la gestion des outils du personnel.
Deux éléments permettent de caractériser
la PME ; l'effectif et le volume d'activité :
b. au point de vue du personnel, la PME compte d'une à
vingt personnes.
c. Le chiffre d'affaires est réduit par rapport aux
grandes entreprises, de même pour les très petites entreprises par
rapport aux PME.
Toutes ces entreprises doivent recourir à la
comptabilité qui doit saisir, enregistrer, classifier les
opérations.
II. OBJECTIF D'UNE COMPTABILITE
- Inventorier le patrimoine
- Mesurer et expliquer le résultat.
III. FONCTIONNEMENT DE LA COMPTABILITE
Pour que la comptabilité fonctionne, il faut
nécessairement l'organiser par les éléments
ci-après :
- hommes
- outils
- systèmes
- machines.
1. Hommes
Personnel réduit suite à ses moyens
limités, d'où il faut faire même s'il y a une personne, que
la comptabilité soit tenue.
2. Machines (Procédé comptable)
Dans la plupart des PME avec des moyens limités, elles
n'ont pas des machines.
3. Systèmes comptables
L'ensemble de documents à tenir la comptabilité.
Quel est le système commode pour la PME ?
3.1. Système classique
Pièce justificative
3
D
D
D
C
C
C
1
2
Journal Grand-livre
N°
|
Compte
|
Libellé
|
Montant
|
D
|
C
|
D
|
C
|
|
|
|
|
|
|
|
X1
|
X2
|
|
Y1
|
Y2
|
Balance
Le système classique n'est applicable dans aucune
entreprise.
Dans la réalité des entreprises, on fait
intervenir la notion de division du travail.
Ainsi, au lieu d'un journal, on fait plusieurs journaux, les
opérations se saisissent au jour le jour dans les journaux
appelés journaux auxiliaires, livres, registres, etc.
On retient le principe d'un registre pour chaque type
d'opérations répétitives.
- tous les documents de fonds dans les livres de caisse
(enregistrement des entrées et des sorties), tenus par un(e) caissier
(ère).
- La banque ; pour chaque compte, un journal de banque,
registre des chèques à encaisser, à émettre.
- Les achats ; une entreprise commerciale ou industrielle
doit toujours acheter.
- Registre d'achats.
Date
|
Fsseur.
|
Facture
|
Article
|
Qté
|
P.U.
|
P.T.
|
Mode de paiement
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Au même moment que se fait l'enregistrement dans le
registre d'achats, on tient compte des fiches individuelles des fournisseurs
Fiche individuelle de fournisseur
- Les ventes
Tableau de relevé de vente
Vente au comptant
Vente à crédit
Registre de vente
Date
|
Client
|
Facture
|
Article
|
Qté
|
Total
|
Modalité
|
|
|
|
|
|
|
|
Il amène à la tenue de fiche individuelle de
client
Dans les entreprises individuelles, on a d'autres
opérations :
- Usine :
F Registre de consommation des matières
premières d'usinage ;
F Registre de production
F Registre de livraison
F Registre des titres.
Il y a aussi le journal des opérations diverses, J.O.D.
en sigle :
F Ecriture de rectification
F Amortissement et provision
F Redressement
F Clôture comptabilité
F Les feuilles de paiement (journal, de salaire)
Dans des grandes entreprises, on fait la transmission
à la comptabilité des registres plus les pièces
justificatives. Et cette opération est périodique (soit par
semaine, par mois, trimestre, semestre, etc.)
- La centralisation
F Imputer les différentes opérations
F Ecriture de centralisation
De la sorte, à partir de deux écritures pour
comptabiliser mille écritures de caisse :
F Entrée
F Sortie
Journal de vente
41. Client
à 70. (71). Vente
Journal d'achat
39. Achats
à 40. Fournisseurs
Les écritures de centralisation sont passées,
dans le journal centralisateurs et reportées dans le grand livre
général à partir du quel est établit la balance de
comptes généraux (pour le client et le fournisseur).
On passera à une vérification pour voir si le
montant est le même pour sortir une balance et les états
financiers (si l'entreprise a un service de la comptabilité).
Et s'il n'y a pas un service de la comptabilité :
- On doit chercher un expert extérieur
- Recourir au fiduciaire
- Recourir à l'entreprise elle-même par des
personnes intelligentes.
IV. TABLEAUX DE SYNTHESE APPROPRIES AUX
PME
1. Pour les petites entreprises, elles se limitent à la
comptabilité de trésorerie.
V. TABLEAUX APPROPRIES AU PCGC
Il y a trois modèles :
1. Modèle normal pour les grandes entreprises
2. modèle simplifié pour la
2ième catégorie
3. modèle réduit pour la 3ième
catégorie
Le modèle réduit présente deux
tracés :
- tableau de situation ; qui remplace le bilan
- tableau des recettes et des dépenses ou tableau
d'exploitation.
Exposé n° 5
APPORT DES INSTITUTIONS FINANCIERES CONGOLAISES DANS
UNE PME
Intervenant : Mr ; NGONGA (Banque Centrale du
Congo)
I. INTRODUCTION
La plupart de pays se sont développés
à partir des PME, qui sont au coeur de développement
économique.
· la transformation qualitative, la façon
d'être, la façon de réagir, etc.
· la transformation quantitative ; augmentation en
terme de revenu par tête
La finalité de développement est le bien
être de la population.
Les PME peuvent atteindre cette finalité par le bien
être qui se mesure par IDH (Indice de Développement Humain) qui
varie entre 0 et 1.
De 0 0,50 IDH faible
De 0,50 0,65 IDH moyen
De 0,65 0,99 IDH élevé
Elles contribuent aussi au développement congolais
par :
- une bonne organisation
- accès au financement
- accès aux richesses extérieures (l'effet de
levier)
II. LES RESSOURCES QUE DISPOSENT LES PME
1. Internes : (autofinancement)
- Bénéfice avant impôt + provisions +
amortissements - impôt sur les sociétés -
bénéfice à distribuer.
- Autofinancement net : Bénéfice non
distribué
2. Externes : l'ensemble des ressources provenant
des tiers :
Il y a trois types
a. Crédit inter entrepris
b. Crédit bancaire ; l'ensemble des concours
qu'accordent les banques commerciales à partir de leur opération,
de crédit c'est-à-dire à partir des opération
donnant lieu à une augmentation de la masse monétaire.
3. Les institutions financières non bancaires, elles
n'accordent pas de crédit.
III. PRESENTATION SOMMAIRE DU SYSTEME FINANCIER
CONGOLAIS
Le système financier congolais est composé
de :
- une banque centrale ;
- de 10 banques en activité et de 9 banques en
liquidation ;
- de 5 institutions financières en activité a
savoir, la SONAS, les fonds de promotion de l'Industrie (FPI), l'INSS, la
SOFIDE, ainsi que ka CADECO qui son en plein restructuration ;
- des institutions du système de financement
décentralisé, à savoir, des coopératives
d'épargne et de crédit et les institutions de la micro -
financement au sens strict.
Compte tenu du lien existant entre les PME t les
institutions du système de financement décentralisé, un
bref développement est fait sur ces dernières. Les
coopératives d'épargne et de crédit (COOPEC) ont connu une
forte expansion au cours des années 1970 - 1990 en raison de
l'accessibilité des services offerts au membres de leurs implantations
des milieux du pays dépourvus des banques.
- la coopération canadienne (ACDI) dans le cadre de
renforcer les services financiers adaptés aux besoins des femmes de la
RDC (RSFF - RDC) a créé deux mutuelles d'épargne et de
crédit par son agent d'exécution SOCODEVI à Kinshasa.
Elles ont été agrées par la banque centrale du Congo le 19
novembre 2003.
Il y en a plusieurs qui ont amené des ONG
internationales à travers les provinces, à l'Equateur, à
Kisangani (Province - Orientale)
IV. PERSPECTIVES
Il est crucial de résoudre le problème des
garanties pour permettre aux PME d'accéder aux financements bancaires.
D'où il faut relever le projet de la banque mondiale qui vise à
mettre à la disposition du système bancaire congolais d'une ligne
de crédit destiné à garantir l'octroi des crédits
notamment aux PME.
- au niveau des bailleurs de fonds, il est important
d'améliorer la cohésion et la coordination des interventions.
- Quand à l'état, il est de sa
responsabilité de définir une politique sectorielle
appropriée de promotion et de développement de la micro - finance
en RDC.
Exposé n° 6
LES PROCEDURES DOUANIERES
Intervenant : Mr BUNDU (OFIDA)
Après la création de nos PME, nous aurons
à faire à l'achat des marchandises soit à
l'intérieur, soit à l'extérieur du pays. Ces marchandises
vont quitter le lieu de transformation, elles vont traverser une douane pour
arriver au lieu de vente. D'où nous devons connaître les
procédures douanières.
I. NOTION
A. Douane
Ce mot est utilisé dans un double sens :
- Impôt ;
- Service public
Nous savons dans un pays, on trouve des différents
impôts :
- sur le chiffre d'affaires ;
- sur les véhicules, etc.
- il y aussi l'impôt de douane.
Pour payer un impôt de Douane, il faut que la
marchandise traverse la frontière du pays. Quant on parle de Douane, on
voit frontière et marchandise.
- Sin on voit seulement le mot frontière sans parler de
marchandise, là on ne paye pas l'impôt de Douane et vice versa.
1. La marchandise à la douane est autre que la
marchandise en comptabilité
· Marchandise à la Douane est tout ce qui existe
sur la terre sauf la personne vivante. C'est-à-dire une personne morte
à la Douane est une marchandise.
· Selon la comptabilité, marchandise c'est le
stock.
2. Frontière ; tout endroit à partir duquel
on peut expédier une marchandise à l'étranger. Elle a le
sens plus large par rapport à la frontière au sens
géographique qui signifie la délimitation d'un endroit.
3. un douanier est celui qui détecte toute marchandise
venant de l'étranger pour que le propriétaire paye l'impôt
de douane.
II. IMPORTANCE DE L'IMPOT DE DOUANE
La perception d'impôt de douane contribue beaucoup
pour un pays sur :
- le budget ;
- l'économie en protégeant les producteurs et
les consommateurs du pays.
III. LES EXONERATIONS
Tout ne paie pas. La loi a prévue des
exonérations ; ce sont :
1. Produit venant d'un pays étranger vers son ambassade
dans un autre pays ;
2. les produits servant aux cultes ;
3. les échantillons des valeurs
négligeables ;
4. les bagages de voyageurs avec le nombre d'objets
limité par la loi ;
5. les objets de déménagement ; il y a trois
conditions :
- que ces biens ne soient pas neufs
- il faut que ces biens soient sur le livret d'usage ;
- justifiés d'un séjour régulier à
l'étranger d'au moins 6 mois.
IV. PROCEDURES DOUANIERES PROPREMENT DITES
C'est la marche à suivre pour dédouaner une
marchandise.
1. Comment dédouaner une marchandise ?
F Il y a plusieurs voies quand on vient de l'extérieur
du pays. A différent lieu d'entrée ou de sortie du territoire
national, l'état établit les services douaniers.
F Remise des marchandises auprès de douanier pour le
règlement de compte si on ne dispose pas de l'argent, la douane
procède à la prise en charge en accordant 15 jours.
F Proposition des sanctions en cas de
malhonnêteté sur le calcul ;
2. les deux points importants de la douane :
a. internationalisation ; regroupement des pays pour
fonctionner sur le même plan économique en supprimant des droits
de douane au bénéfice des commerçants. Elle est aussi
appelée intégration économique internationale, IEI en
sigle. Les marchandises circulent dans les pays sans payer la douane :
- CEDEAO en Afrique de l'Ouest
- ALENA en Amérique.
b. Informatisation.
Exposé n° 7
LES ROLES ET FONCTIONS COMPTABLES DANS UNE
ENTREPRISE
Intervenant : Mr LOKO BET'OR (Ministère des
finances)
I. DEFINITION DE LA COMPTABILITE
La comptabilité est une trilogie,
c'est-à-dire une science, une technique et un art fondés sur les
comptes de l'entreprise.
F Elle et une technique dès lors qu'elle est la
concrétisation des théories comptables. Elle saisie, analyse,
classe, numérote, impute l'enregistrement comptable et le traitement
approprié de l'information économico - financière
affectant ou touchant la vie économique de l'entreprise.
F Elle est une science fondée, basée sur l
conception des règles, des principes généraux, normes
comptables et dispositions techniques particulièrement concernés
par les comptes d'un agent économique.
F Elle est art du fait qu'elle exige, requiert dans sa mise en
pratique du réalisme de l'originalité, de la
créativité et de l'imagination pressionnelle en dépendant
essentiellement de l'expérience, de la réalité pratique
sur le terrain et de la formation continue en matière comptable,
sociale et juridique.
II. LE PROFIL DU COMPTABLE
Selon l'IFAC (international federation of account), la
profession comptable est catégorisée en :
- Aide comptable ;
- Comptable
- Chef comptable
- Réviseur d'entreprises
1. L'aide comptable
Le niveau minimum requis est le baccalauréat ou
diplôme d'état de la section commerciale et administrative.
Son rôle :
- exécuter les taches comptables lui confiés par
le comptable ;
- passer les écritures courantes ou habituelles dans le
journal auxiliaire spécifié ;
- il peut participer à l'élaboration du TFE sous
l'encadrement et coordination du comptable et chef comptable.
2. Le comptable
Le niveau minimum exigé est le graduat en sciences
commerciales et financières, en économie ou gestion des affaires.
F Il est le technicien formé qui la tache de la tenue
de l'intégralité des comptes de l'entreprise.
F Un comptable a la capacité de concevoir le plan
comptable particulier de l'entreprise en ayant suffisamment des connaissances
sur l'entreprise, son organisation, son objet social, ses statuts, son
personnel, ses perspectives d'avenir.
F Il doit être capable de concevoir le manuel de
procédure administrative, comptable et de contrôle interne de
l'entreprise.
F Il doit être capable de prendre des décisions
à caractère comptable bien précises et comprendre la
finalité de décision prise par le chef de l'entreprise, le chef
comptable et le Directeur financier.
3. Le chef comptable
Son niveau minimum est la licence en sciences commerciales,
en économie et gestion des affaires.
F son rôle est d'organiser matériellement et
socialement le travail comptable de l'entreprise. Chargé de choix des
outils informatiques de gestion, du choix du logiciel comptable, il est
l'administrateur du système comptable informatisé.
F Il cordonne les travaux de clôture de balance
mensuelle, les travaux de fin d'exercice, il supervise le production de bilan,
TFR e TF.
F Il corrige et valide toutes les écritures
passées par le comptable et aide comptable.
F C'est lui qui établit les balances mensuelles.
4. Le Réviseur d'entreprises
Appelé aussi auditeur externe. Il est au sommet de
toute profession comptable. C'est un professionnel rompu aux techniques
comptables les plus éprouvées.
F Son niveau minimum en RDC, la licence en sciences
commerciales, économie, majoré de 3 ans de stage passé
à l'institut des réviseurs comptables (IRC) ;
F Il est chargé de contrôler les coptes de
l'entreprise, il a aussi la noble mission d'attester la
régularité, la sincérité et la fiabilité des
états financiers de l'entreprise.
F Il rédige un rapport à la fin de son travail
en fournissant son opinion motivée sur la situation des comptables de
l'entreprise et permet à l'entreprise de redresser ses erreurs de
gestion et d'améliorer la tenue de sa comptabilité.
F Il doit être capable d'analyser les états
financiers à la fin de son audit en effectuant un diagnostic financier
sur la trésorerie, la solvabilité, la rentabilité, les BFR
et l'équilibre financier.
III. LES FONCTIONS COMPTABLES AU SEIN DE
L'ENTREPRISE
1. Le Directeur de la comptabilité
F Il est responsable direct de la production des états
financiers annuels et intermédiaires ;
F Il coordonne les opérations de clôture et
l'élaboration des annexes aux comptes.
F Il analyse l'évolution des comptes de liaison. Tous
les comptes à terminaison 9.
F Il est responsable de création des nouveaux
comptes.
F Il est chargé de la mise à jour de manuel de
procédure comptable en vue de les adapter aux différents
changements.
F Il participe à la grande commission des inventaires
annuels et il prend l'initiative des lettres circulaires envoyées aux
tiers dans le but de confirmer le solde des comptes à la date de
clôture.
F Il assure la coordination des activités de la
direction en étroite collaboration avec le chef comptable.
2. Le chef comptable en accord avec le Directeur de la
comptabilité, assume les taches suivantes :
- il planifie la comptabilisation de toutes les
opérations
- il organise et coordonne les justifications et les
rapprochements des comptes
- il programme et fixe le calendrier d'exécution des
travaux comptables
- il contrôle et coordonne le travail de ses
collaborateurs
- il appose son visage sur les imputations comptables
proposées par ses collaborateurs.
3. Le comptable du bureau banque
F Il analyse les pièces d'encaissement et de paiement
ainsi que les annexes bancaires
F Il procède à l'imputation comptable sur base
des pièces comptables des banques reçues
F Il assure le suivie de comptes de son secteur
d'activité ;
F Il propose les écritures de régularisation ou
d'actualisation des comptes bancaires.
Exposé n° 8
ORGANISATION ET GESTION DES STOCKS
Intervenant : Mr PASI (KITOCOLD)
I. INTRODUCTION
Toute entreprise, qu'elle soit commerciale ou industrielle,
achète et vend. Cette opération se fait sur les stocks de
marchandises. D'où il faut organiser et gérer ces stocks.
II. DEFINITION
1. Stocks
- C'est la quantité des biens achetés ou
produits accumulés et mesurés en terme physique ou
monétaire à un moment donné1(*) ;
- Les stocks sont des biens ou services qui interviennent dans
le cycle d'exploitation de l'entreprise pour être vendus soit à
l'état ou au terme d'un processus de production à venir ou en
cours, soit consommés au premier usage2(*).
2. Gestion
Gérer le stock, c'est maintenir un niveau
acceptable, c'est-à-dire le stock ne peut pas être trop
élevé, ni trop bas.
III. ORGANISATION MATERIEL DE LA GESTION DES STOCKS
- Quand on est gestionnaire, il faut avoir des informations
quantifiables
- Organiser matériellement un stock, c'est penser
à deux problèmes :
1. Coordination des ressources humaines
F Qui passe la commande ?
F Qui va réceptionner les marchandises ?
F Où placer ses marchandises ?
C'est question de vouloir répondre et mettre l'homme
qu'il faut à son endroit
2. détermination des outils ou de
support :
- dans des entreprises organisées, on a pas des
directions diverses pour la gestion des stocks, tout se fait à la
direction générale, suite à des questions qui s'enflamme
entre le directeur technique et le directeur financier
IV. SORTES DE STOCK SELON LE TYPE D'ENTREPRISES
- Entreprise commerciale :
On passe par la commande achat stock vente
trésorerie.
Soit par l'achat à crédit chez le fournisseur
soit par l'achat cash. Il faut beaucoup compter sur la rotation de stock,
vendre plus vite à un prix raisonnable.
- Entreprise industrielle
Commande matières premières
dépôt atelier de production produits finis stock distribution
trésorerie.
D'où, il faut tenir compte de frais de chaque
étape.
V. PRINCIPES ET REGLES DE GESTION DES STOCKS
a. Principes
- le PCGC nous impose l'utilisation de l'inventaire
permanent ;
- enregistrement de tous les avoirs de l'entreprise
- faire l'inventaire extra - comptable au moins une fois par
an ; pièce par pièce.
b. Règle d'évaluation
- le stock doit être évalué son coût
de revient
- le stock est valorisé au prix de revient (PA +
FAA)
Dans le stock, il y a l'entrée et la sortie :
F entrée : coût d'achat direct
F sortie :
· CMP
· Méthode d'épuisement de lot (FIFO)
· Méthode d'épuisement des stocks (LIFO)
· Si la monnaie est instable, on utilise NIFO
(méthode de coût de remplacement.
NB : C'est une méthode interdite par la loi mais
il y a quelques agents économiques qui l'appliquent en secret.
VI. ECRITURES
1. Marchandises à l'extérieure
36 Stock à l'extérieur
à 40, 56, 57
2. Réception des marchandises
30. Marchandises
à 36, 40, 56, 57
3. Frais d'achat
37 Achat
à 56/57. Banque/ Caisse
4. Imputation
30. Marchandises
à 37. Achat
5. Sortie
60. Stock vendu
à 30. Marchandises
41, 56, 57.
à 70. Ventes
60 - 70, on dégage le premier résultat
« 80 » marge brute.
6. s'il s'agit de retour marchandises
30. Marchandises
à 60. Stock vendu
Imputation ; 30. Marchandises
à 37. Achat.
VII. FICHES DES STOCKS (Pour un seul produit)
KITOCOLD
Produit : Ailes de dinde
Bld. 30 juin
Unité : 8 Kg
NEPTUNE
N°. Tél. ....
FICHE DE STOCKS
|
Date
|
Réf. Doc
|
Désignation
|
Entrée
|
Sortie
|
Solde
|
Prix
|
1/04
3/04
10/04
22/04
29/04
|
-
BR. n° 3
Rapp. V
NE 06
Fact.
|
SI
Entrée
Vente
Transfert
Achat
|
100
25
-
-
75
|
-
-
80
10
-
|
100
125
45
35
110
|
|
Fiche des stocks pour plusieurs produits
Situation du .............................................
|
N°
|
Articles
|
Prix du jour
|
Stock début
|
Entrée
|
Stock total
|
Sortie vente
|
Transfert
|
Stock théorique
|
Solde réel
|
01.
02.
03.
|
Aile dinde.
Cote porc
Chinchard
|
3.300
4.000
|
-
15
|
100
30
|
100
45
|
10
20
|
-
10
|
90
15
|
90
15
|
VIII. NOTION DE LA TRESORERIE
Elle est comparée à un tableau à
bord. Elle est composée de :
- Caisse
- Banque
- Stocks
- Dettes (fournisseurs)
- Créances.
Exposé n° 9
ELABORATION DES ETATS FINANCIERS
Intervenant : Mr. SAMBA (CPCC)
Le tableau des états financiers est
élaboré par le comptable et signé par le Directeur
général de l'entreprise
1. Contenu des états financiers
- Bilan
- Tableau de formation de résultat
- Tableau de financement
- Tableau économique fiscal et financier, qui à
33 sous tableaux.
· Les états financiers sont élaborés
à partir de la balance générale des comptes (6 colonnes)
c'est-à-dire pièce justificative traitement journal grand
livre balance états financiers.
· Pour élaborer les états financiers, il
faut tenir compte de :
F L'exactitude
F La conformité
F La cohérence.
1. L'exactitude
A partir de calcul qui doit être bienfait
2. La conformité
Il doit respecter la loi comptable
3. Cohérence
Dans les quatre tableaux (bilan, TFR, TF, TEFF) il y a des
liens, le montant de bilan doit être égal à celui de
TFR.
2. Les 4 tableaux des états financiers
a. Le bilan
Valeurs nettes à la clôture de l'exercice
précédent
|
N° cpte
|
|
Valeur à la clôture de
l'exercice
N
|
Valeur nette à la clôture
|
N - 1
|
|
|
Montant brut
|
Amt.
|
Montant net
|
Au Congo
|
A l'étranger
|
|
|
20
21
|
Val. Inc. Imm.
Terrain
|
|
|
|
|
b. T.F.R
|
Exploitation
|
Exercice précédent
(N - 1)
|
Exercice
N
|
|
D/ C
|
Montants
|
D
|
C
|
70. Ventes
60. Stocks
|
|
|
|
|
80. MB
|
|
|
|
|
80. MB
71. production vendue
61. MFC
62. TC
63. ASC
|
|
|
|
|
81. V.A
|
|
|
|
|
81. V.A.
.
.
|
|
|
|
|
c. Tableau de financement (TF)
Emplois
N°cpte
|
Emplois fixe
|
Apport fusion
|
Flux courant
|
Total
|
20
21
22
23
|
|
|
|
|
Ressources
N° cpte
|
Ressources de financement
|
Apport, Réev. Fusion
|
Flux courants
|
Total
|
13
28
47
18
14
15
10
.
|
|
|
|
|
d. Tableau économique fiscal et financier
- TEFF Sous tableau 30 : Immobilisation
|
Mont. brut à l'ouvert. (1)
|
Réévaluation
(2)
|
Acquisition
(3)
|
Cession
(4)
|
Virement
(5)
|
Montant à la clôture
(6)
|
|
|
|
|
|
|
|
- Sous tableau 33 : amortissements
|
Cumul des amort au début de l'exercice
(1)
|
Amts. De l'exercice sur la val. D'origine
(2)
|
Rééval. Des amorts. (3)
|
Suppl. d'amts. De l'exercice (4)
|
Amt. Rél. Aux immob. Pendant l'exercice
(5)
|
Amts. Tot à la fin de l'exercice
(6)
|
Excédent pour l'insuffisance d'amts.
(7)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Exposé n° 10
PROCESSUS DE LIQUIDATION D'UNE BANQUE ET LA
COMPTABILITE BANCAIRE
Intervenant : Mr BOPASA (Banque centrale du Congo)
Dans le bilan d'une banque, on commence par la caisse, la
banque, les immobilisations à l'actif.
1. ROLE
Le rôle d'une banque est de collecter les fonds et
d'octroyer le crédit.
2. LA BANQUE CENTRALE
Elle est la banque des banques, c'est-à-dire elle est
chargée de contrôler les mouvements de toutes les autres banques
(banque de crédit, banque commerciale...).
BILAN
3. PROCEDURE DE LA LIQUIDATION D'UNE
BANQUE
- On voit si la trésorerie n'est pas bonne ;
- L'incapacité au niveau de la
solvabilité ;
- Si les indicateurs ne s'améliorent pas, on fait une
liquidation forcée.
Alors la banque centrale envoie une mission de
représentation provisoire de justification. Elle prend la charge de
gérer cette banque, ensuite on va passer à la liquidation
4. LES ASPECTS DE LA LIQUIDATION D'UNE
BANQUE
- Les aspects financiers ;
- La liquidation indépendante doit procéder
à la liquidation de la banque ;
- Il doit procéder à l'expertise, et la banque
centrale demande au liquidateur de chercher un auditeur externe pour certifier
cette liquidation.
La liquidation est désignée par la banque
centrale.
- Il doit avoir tous les documents pour élaborer les
états financiers ;
- Il doit établir la situation de
créancier ;
- La banque centrale et le liquidateur vont
précéder à la diffusion de cet état.
.
5. LES INSTRUCTIONS RELATIVES A LA LIQUIDATION
1. Crédit aux banques et aux particuliers dans cette
instruction, la banque centrale définit le crédit accordé
aux entreprises et aux particuliers.
- on définit la capacité de financement de
crédit ;
- on définit les normes financières de
crédit ;
- on définit la position de fonds de roulement du
bénéficiaire de crédit qui doit être positif ;
- le dossier confidentiel du crédit
L'instruction n° 4
Les opérations du marché en tenant compte du
taux directeur, les effets bancables, les marchés interbancaires
(chambre de compensation), les marchés des effets publics, les avances
en compte courant.
L'instruction n° 12
Le taux bancaire
L'instruction n° 14
Les normes prudentielles de gestion de banque :
- la solvabilité de banque
- la liquidité immédiate de la banque
- la liquidité à court terme.
L'instruction n° 16
Portant sur les règles de la classification des
crédits et des provisions.
L'instruction n° 17
Portant sur les règles en matière de
contrôle de terme.
NB : La banque centrale n'accorde pas des crédits
mais elle supervise les autres banques.
* 1 VIZZAVON ; Gestion
financière, Tome 1, 7ième édition 1989 -
1990
* 2 LE FEBVRE