Section 2 : Interprétation des
résultats
Notre travail a pour objectif d'analyser aussi bien le
degré d'information, de connaissance et d'acceptabilité de la
bancassurance par les clients, ainsi que l'importance de la nature des produits
offerts, la communication et la formation du personnel des banques dans la
commercialisation de la bancassurance.
Nous avons opté pour la méthode des
fréquences simples, significatifs et faciles à
interpréter.
Interprétation :
Question 1 : Quelles sont les
réseaux de distribution que vous connaissez ?
On constate que les réseaux les plus connus sont la
compagnie d'assurance et la banque ; en effet, 84% de
notre échantillon connaissent le premier réseau et 71 %
connaissent le deuxième ;
Tableau 1 : la Compagnie d'assurance
|
|
Fréquence
|
Pour cent
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Oui
|
84
|
84,0
|
84,0
|
84,0
|
|
Non
|
16
|
16,0
|
16,0
|
100,0
|
|
Total
|
100
|
100,0
|
100,0
|
|
|
On peut souligner que, par rapport à une étude
faite en 2002 dans le cadre d'une mémoire de fin
d'étude1, le pourcentage des sujets qui connaissent la banque
comme un réseau de distribution des produits assurantiels, a
passé de 24% pour un échantillon de 200 individus à 71%
.
Cette augmentation peut être expliquée par le
faite que la première étude a été
élaborée à la naissance de la bancassurance (en Avril
2002), d'ou le manque d'information chez les individus.
On constate donc que la bancassurance a bien
évolué pendant ces dernières années, et cela
grâce aux plusieurs raisons, citons par exemple les efforts marketing, la
nature des produits offerts par les banques et la relation banquier client..
1 Perception du Risque et Gestion de Patrimoine
dans le cadre de Bancassurance, ISG 2002(Maîtrise Finance)
Tableau 2 : la Banque
|
|
Fréquence
|
Pour cent
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
oui
|
71
|
71,0
|
71,0
|
71,0
|
|
non
|
29
|
29,0
|
29,0
|
100,0
|
|
Total
|
100
|
100,0
|
100,0
|
|
|
On remarque aussi que la bancassurance, récente sur le
marché, est plus connue que le courtier qui opère depuis
longtemps, cela est dû au faite que le courtier s'adresse aux entreprises
plutôt qu'aux personnes, qui fréquentent beaucoup leurs banques et
sont donc au courant des produits offerts et en plus, en relation directe avec
leurs banquiers qui peuvent les conseiller et les convaincre pour choisir les
banques comme assureurs.
Tableau 3 : le Courtier
|
|
Fréquence
|
Pour cent
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Oui
|
11
|
11,0
|
11,0
|
11,0
|
|
Non
|
89
|
89,0
|
89,0
|
100,0
|
|
Total
|
100
|
100,0
|
100,0
|
|
Seulement 19% de notre échantillon connaissent l'agent
général, cela peut être expliqué par la confusion
des individus entre les compagnies d'assurance et l'agent
général.
Tableau 4 : Agent général
|
|
Fréquence
|
Pour cent
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Oui
|
19
|
19,0
|
19,0
|
19,0
|
|
Non
|
81
|
81,0
|
81,0
|
100,0
|
|
Total
|
100
|
100,0
|
100,0
|
|
|
On peut conclure donc, qu'à priori, les individus
connaissent les compagnies d'assurance et les banques et s'y adressent lors de
conclusion d'un contrat d'assurance. Il apparaît donc, à
coté de la relation de coopération qui existait entre ces deux
établissements, une forme de concurrence en terme de la clientèle
et de part de marché.
Figure 3 : les
réseaux de distribution des produits d'assurance
Question 2 : Quelles sont les produits
d'assurance que vous connaissez ?
On remarque que les produits les plus connus sont les produits
d'assurance vie, avec 73 % des observations ; ce résultat peut
être expliqué par la nature de ces produits puisqu'ils s'agissent
des contrats d'assurance liés à l'octroie des crédits
bancaires, c'est-à-dire signés automatiquement chaque fois que
l'individu s'adresse à sa banque pour bénéficier d'un
crédit.
Tableau 5 : Assurance vie
|
Fréquence
|
Pour cent
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
oui
|
73
|
73,0
|
73,0
|
73,0
|
|
non
|
27
|
27,0
|
27,0
|
100,0
|
|
Total
|
100
|
100,0
|
100,0
|
|
En deuxième lieu, arrive l'assurance auto, avec 55 %
des observations. Ce pourcentage est relativement important, et il est peut
être le résultat du faite que cette assurance est obligatoire,
c'est-à-dire imposée par le législateur tunisien.
Tableau 6 : Assurance auto
|
Fréquence
|
Pour cent
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
oui
|
51
|
51,0
|
51,0
|
51,0
|
|
non
|
49
|
49,0
|
49,0
|
100,0
|
|
Total
|
100
|
100,0
|
100,0
|
|
Par la suite, sont classées l'assurance maladies avec
37 % et les autres formes d'assurance, comme par exemple l'assurance vol,
retraite...
On constate aussi que les produits les moins connus par les
sujets sont les produits d'assurance incendie, avec seulement 22 % des
observations ;
Tableau
7 : Assurance incendie
|
Fréquence
|
Pour cent
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
oui
|
22
|
22,0
|
22,0
|
22,0
|
non
|
78
|
78,0
|
78,0
|
100,0
|
Total
|
100
|
100,0
|
100,0
|
|
Question 3 : Selon vous, la Bancassurance
est :
Cette question traite le degré d'information et de
connaissance des individus sur la Bancassurance ;
1- la distribution des produits d'assurance par les
banques :
On constate que cette première idée est presque
acceptée par la moitié de l'échantillon ; en effet 32
% des individus interrogés ont été plutôt d'accord
et 17 % ont été tout à fait d'accord ; alors que 17 %
ont répondu par « pas vraiment d'accord » et 14 %
par « pas du tout d'accord ».
Tableau 8 : la distribution des produits
d'assurance par les banques
|
Fréquence
|
Pour cent
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
pas du tout d'accord
|
14
|
14,0
|
14,0
|
14,0
|
pas vraiment d'accord
|
17
|
17,0
|
17,0
|
31,0
|
neutre
|
20
|
20,0
|
20,0
|
51,0
|
plutôt d'accord
|
32
|
32,0
|
32,0
|
83,0
|
tout à fait d'accord
|
17
|
17,0
|
17,0
|
100,0
|
Total
|
100
|
100,0
|
100,0
|
|
2- Transformation du banquier à la fois en banquier et
assureur :
Pour la deuxième définition, selon laquelle la
Bancassurance est la transformation du banquier à la fois en banquier et
en assureur, on remarque que 22 % des individus ont été
plutôt d'accord et seulement 13 % ont été tout à
fait d'accord ; tandis que 37 % l'ont refusé et 28% ont
été neutre, c'est-à-dire n'ont pas d'idée claire
sur cette définition.
Tableau 9 : la transformation du
banquier à la fois en banquier et assureur
|
Fréquence
|
Pour cent
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
pas du tout d'accord
|
16
|
16,0
|
16,0
|
16,0
|
|
pas vraiment d'accord
|
21
|
21,0
|
21,0
|
37,0
|
|
Neutre
|
28
|
28,0
|
28,0
|
65,0
|
|
plutôt d'accord
|
22
|
22,0
|
22,0
|
87,0
|
|
tout à fait d'accord
|
13
|
13,0
|
13,0
|
100,0
|
|
Total
|
100
|
100,0
|
100,0
|
|
3-Forme de coopération entre banque et assurance :
Concernant la troisième définition, on observe
que 36 % ont été tout à fait d'accord et 29 % ont
été plutôt d'accord, ce qui fait qu'en totalité
seulement 42 % ont opté pour cette définition ; 22 % ont
refusé cette idée et 13 % ont été ni en accord ni
en désaccord.
Tableau 9 : coopération entre banque et
assurance
|
Fréquence
|
Pour cent
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
pas du tout d'accord
|
7
|
7,0
|
7,0
|
7,0
|
|
pas vraiment d'accord
|
15
|
15,0
|
15,0
|
22,0
|
|
Neutre
|
13
|
13,0
|
13,0
|
35,0
|
|
plutôt d'accord
|
29
|
29,0
|
29,0
|
64,0
|
|
tout à fait d'accord
|
36
|
36,0
|
36,0
|
100,0
|
|
Total
|
100
|
100,0
|
100,0
|
|
On peut donc conclure à ce stade là, que les
gents croient encore que ces deux secteurs sont totalement indépendants
et chacun d'eux a son propre marché et sa propre clientèle, et
donc ils ne peuvent pas coopérer ensemble.
Les individus interrogés, et selon notre étude,
n'ont pas une idée claire et précise sur la Bancassurance, est
cela est dû au manque d'information et de connaissance constatée
chez eux.
Cela montre que ce nouveau mode de distribution des produits
assurantiels est encore méconnu faute d'information et de communication
de la part des banques qui commercialisent les produits d`assurance.
Question 4 : Etes- vous sollicité par
votre banque pour vous assurer ?
On remarque que moins que la moitié de notre
échantillon, soit 42 % des individus interrogés ont
été sollicités par leurs banques pour souscrire un contrat
d'assurance, alors que 58 % n'ont l'été pas
Tableau 10 : Sollicité par la
banque
|
Fréquence
|
Pour cent
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
oui
|
42
|
42,0
|
42,0
|
42,0
|
|
non
|
58
|
58,0
|
58,0
|
100,0
|
|
Total
|
100
|
100,0
|
100,0
|
|
Question 5 : Avez- vous souscrit un
contrat d'assurance auprès de votre banque ?
Sur les cent individus interrogés, seuls 32 % ont
souscrit un contrat d'assurance auprès de leurs banques ;
Tableau 11 : Souscription d'un contrat d'assurance
auprès de votre banque
|
Fréquence
|
Pour cent
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
oui
|
32
|
32,0
|
32,0
|
32,0
|
|
non
|
68
|
68,0
|
68,0
|
100,0
|
|
Total
|
100
|
100,0
|
100,0
|
|
Ce résultat et celui de la question
précédente montrent que le degré d'intégration de
la banque sur le marché des assurances est relativement faible et en
phase de développement.
Ceci confirme bien le manque d'information des individus sur
la bancassurance, faute de communication et des efforts en marketing de la part
des banques pour développer ce nouveau réseau.
Question 6 : Quelles sont les raisons
qui vous ont dissuadé de faire un contrat d'assurance
chez votre banque ?
Cette question traite les raisons aux quels les clients ne
sont pas adressés à leurs banques lors du conclusion d'un contrat
d'assurance, on a essayé d'analyser cette décision des clients
puisqu'on a remarqué que 68% des sujets interrogés n'ont pas
souscris un contrat d'assurance chez leurs banques.
Même les interrogés qui ont souscrit un contrat
d'assurance, ont donné leurs avis concernant les causes de ce faible
niveau de souscription des contrats d'assurance auprès des banques
On constate que 69% (entre 39% d'accord et 30% tout à
fait d'accord) des réponses sont d'accord sur le manque d'information et
ce pourcentage est le plus élevé parmi les autres alternatives,
est c'est expliqué par la rigidité des efforts marketing des
banques.
Et les 17% qui ont répondu que c pas à cause du
manque d'information c'est peut être dû à leur
fréquentation quotidienne de la banque donc avoir une idée plus
spécifique des produits de la bancassurance offerts
Tableau 12 : Manque d'information
|
|
Fréquence
|
Pour cent
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
pas du tout d'accord
|
4
|
4,0
|
4,0
|
4,0
|
|
pas vraiment d'accord
|
13
|
13,0
|
13,0
|
17,0
|
|
neutre
|
14
|
14,0
|
14,0
|
31,0
|
|
plutôt d'accord
|
39
|
39,0
|
39,0
|
70,0
|
|
tout à fait d'accord
|
30
|
30,0
|
30,0
|
100,0
|
|
Total
|
100
|
100,0
|
100,0
|
|
|
On remarque aussi qu'il y a 37% qui sont d'accord que ces
produits sont mal adapté à leur besoins dont 12% sont tout
à fait d'accord, ceci peut être cause des facteurs culturels
(mentalité, religion, niveau social...)
Tableau 13 : Produits mal adaptés à
mes besoins
|
|
Fréquence
|
Pour cent
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
pas du tout d'accord
|
12
|
12,0
|
12,0
|
12,0
|
|
pas vraiment d'accord
|
22
|
22,0
|
22,0
|
34,0
|
|
neutre
|
29
|
29,0
|
29,0
|
63,0
|
|
plutôt d'accord
|
25
|
25,0
|
25,0
|
88,0
|
|
tout à fait d'accord
|
12
|
12,0
|
12,0
|
100,0
|
|
Total
|
100
|
100,0
|
100,0
|
|
|
Concernant l'alternative de la manque de confiance dans les
produits commercialisés, la plupart des clients n'ont été
pas d'accord avec cette idée, ce pourcentage est de 44%, ceci peut
être dû à l'image de sécurité que
reflète une banque, puisqu'ils ont pu lui faire confiance en tout ce qui
concerne leur épargne.
31% des individus interrogés ont expliqué la non
souscription d'un contrat d'assurance chez une banque par leur manque de
confiance dans les produits assurantiels commercialisés, cela peut
être expliqué par leur manque de confiance en tout sorte de
produits d'assurance offerts par tous les réseaux de distribution.
A ce stade là, on peut souligner une contradiction dans
les attitudes des individus envers leurs banques en terme de confiance ;
on peut donc se poser la question suivante : comment peut-on expliquer que
les clients font confiance à leurs banques en matière
d'épargne et refusent de le faire pour les produits
d'assurance ;
Une explication possible à cette contradiction, est que
les Bancassurances demeurent encore une notion floue et méconnue de la
part des clients.
Tableau 14 : Manque de confiance dans les produits
commercialisés
|
|
Fréquence
|
Pour cent
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
pas du tout d'accord
|
16
|
16,0
|
16,0
|
16,0
|
|
pas vraiment d'accord
|
28
|
28,0
|
28,0
|
44,0
|
|
neutre
|
25
|
25,0
|
25,0
|
69,0
|
|
plutôt d'accord
|
21
|
21,0
|
21,0
|
90,0
|
|
tout à fait d'accord
|
10
|
10,0
|
10,0
|
100,0
|
|
Total
|
100
|
100,0
|
100,0
|
|
|
39% des individus interrogés, ont pensé à
l'existence d'autres alternatives plus rentables ;
On peut expliquer ce comportement par la mentalité que
les autres alternatives, comme le recourt aux réseaux traditionnels de
distribution, présentent un niveau de sécurité plus
élevé sur ce marché, donc elles sont plus rentables et
plus avantageuses.
Tableau 15 : Existence d'autres alternatives plus
rentables
|
|
Fréquence
|
Pour cent
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
pas du tout d'accord
|
15
|
15,0
|
15,0
|
15,0
|
|
pas vraiment d'accord
|
11
|
11,0
|
11,0
|
26,0
|
|
neutre
|
35
|
35,0
|
35,0
|
61,0
|
|
plutôt d'accord
|
20
|
20,0
|
20,0
|
81,0
|
|
tout à fait d'accord
|
19
|
19,0
|
19,0
|
100,0
|
|
Total
|
100
|
100,0
|
100,0
|
|
|
A la fin de l'analyse on peut tirer la conclusion suivante :
le manque d'information présente la raison la plus remarqué par
les clients interrogés, malgré que la bancassurance a
été introduite sur ce marché depuis 5 ans, mais vis
à vis de la clientèle elle dois faire un effort marketing plus
remarquable pour pouvoir arracher aux autres réseaux de distribution une
partie de ce marché.
Figure 5 : les raisons de la non souscription des
contrats d'assurance auprès des banques
Question 7 : Quelles sont les
caractéristiques des produits qui vous importent le plus lors
de choix de l'assurance ?
On a visé à travers cette question de savoir les
demandes des clients, en termes de caractéristiques, lors d'achat d'un
produit d'assurance.
Pour cela on a mis à leurs dispositions des
différentes alternatives.
On remarque ainsi que la majorité des
interrogés (87%) ont opté pour cette alternative et plus que la
moitié (51%) étaient tout à fait d'accord que leurs choix
dépendent de l'adaptabilité des produits à leurs besoins,
et ceci est normal puisque c'est un comportement par nature chez l'être
humain de choisir les produits qui satisfont ses besoin personnels.
Tableau 16 : Adaptabilité des produits aux
besoins personnels
|
|
Fréquence
|
Pour cent
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
pas du tout d'accord
|
2
|
2,0
|
2,0
|
2,0
|
|
pas vraiment d'accord
|
5
|
5,0
|
5,0
|
7,0
|
|
neutre
|
6
|
6,0
|
6,0
|
13,0
|
|
plutôt d'accord
|
36
|
36,0
|
36,0
|
49,0
|
|
tout à fait d'accord
|
51
|
51,0
|
51,0
|
100,0
|
|
Total
|
100
|
100,0
|
100,0
|
|
La simplicité joue un rôle très important
dans la commercialisation des produits d'assurance puisque elle permet aux
clients de mieux comprendre le contenu et l'avantage de chaque produit.
Et c'est ce qu'on peut le constater lors de l'analyse du
tableau ci dessous, les clients (plus que la moitié avec 62%) ont
préféré avoir des produits simples auprès de
leurs banques, surtout s'ils n'ont pas une bonne connaissance dans ce domaine
(assurance), donc ils demandent de l'assureur de leurs présenter des
produits faciles à manipuler et à comprendre.
Tableau 17 : Simplicité des produits
offerts
|
|
Fréquence
|
Pour cent
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
pas du tout d'accord
|
1
|
1,0
|
1,0
|
1,0
|
|
pas vraiment d'accord
|
14
|
14,0
|
14,0
|
15,0
|
|
neutre
|
23
|
23,0
|
23,0
|
38,0
|
|
plutôt d'accord
|
35
|
35,0
|
35,0
|
73,0
|
|
tout à fait d'accord
|
27
|
27,0
|
27,0
|
100,0
|
|
Total
|
100
|
100,0
|
100,0
|
|
Comme dans le cas d'un placement, l'individu cherche à
maximiser son profit; à travers la recherche d taux le plus
élevé, c'est la même chose lors du choix d'un produits
d'assurance (sous forme de placement, comme assurance études,
complément retraite, capital décès...)
Et évidemment c'est ce qu'on a pu envisager à
travers notre échantillon, où les interrogés
étaient d'accord avec 29% et tout à fait d'accord avec 38%, en
totalité de 67% avec cette alternative comme l'une des
caractéristiques les plus importantes des produits d'assurances, contre
14% qui n'étaient pas d'accord.
Tableau 18 : Prime reçue
|
|
Fréquence
|
Pour cent
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
pas du tout d'accord
|
7
|
7,0
|
7,0
|
7,0
|
|
pas vraiment d'accord
|
7
|
7,0
|
7,0
|
14,0
|
|
neutre
|
19
|
19,0
|
19,0
|
33,0
|
|
plutôt d'accord
|
29
|
29,0
|
29,0
|
62,0
|
|
tout à fait d'accord
|
38
|
38,0
|
38,0
|
100,0
|
|
Total
|
100
|
100,0
|
100,0
|
|
|
L'assuré lors du choix de conclure un contrat
d'assurance auprès de la banque il va s'orienter vers celle qui peut lui
confier son placement et son besoin en sécurité, autrement il va
s'adresser vers celle qui a une bonne image sur le marché.
Cela est évident à travers les réponses
des individus interrogé; en effet, plus que 58% sont d'accord, contre
21% qui ne le sont pas (et ce comportement peut être expliqué par
le manque de confiance de ces derniers aux produits d'assurances offerts par la
banque en général).
Tableau 19 : Image de la banque
émettrice
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|
Fréquence
|
Pour cent
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
pas du tout d'accord
|
9
|
9,0
|
9,0
|
9,0
|
|
pas vraiment d'accord
|
12
|
12,0
|
12,0
|
21,0
|
|
neutre
|
21
|
21,0
|
21,0
|
42,0
|
|
plutôt d'accord
|
24
|
24,0
|
24,0
|
66,0
|
|
tout à fait d'accord
|
34
|
34,0
|
34,0
|
100,0
|
|
Total
|
100
|
100,0
|
100,0
|
|
|
Il est à remarquer que la moitié des
répondants ont accepté l'alternative du degré de
fidélité en la banque émettrice, entre 17% d'accord et 39%
tout à fait d'accord, et ceci peut être lié à leur
sentiment de fidélité vers leurs banques et par conséquent
consommer uniquement les produits qu'elles présentent en
général, et comme si l'achat auprès d'une autre banque est
une trahison.
Mais par contre ; il y a 24% qui n'étaient
pas d'accord, on peut le remettre à la recherche de ces derniers des
produits qui conviennent avec leurs besoins, et pour eux ils acceptent de les
chercher ailleurs s'ils ne le trouvent pas chez leurs banques.
Tableau 20 : Degré de
fidélité à la banque
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|
Fréquence
|
Pour cent
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
pas du tout d'accord
|
10
|
10,0
|
10,0
|
10,0
|
|
pas vraiment d'accord
|
14
|
14,0
|
14,0
|
24,0
|
|
neutre
|
20
|
20,0
|
20,0
|
44,0
|
|
plutôt d'accord
|
17
|
17,0
|
17,0
|
61,0
|
|
tout à fait d'accord
|
39
|
39,0
|
39,0
|
100,0
|
|
Total
|
100
|
100,0
|
100,0
|
|
Donc on peut dire que la caractéristique la plus
importante, lors du choix de l'assurance est d'avoir des produits bien
adaptés aux besoins, c'est-à-dire une « assurance sur
mesure »et non plus des produits standardisés.
Figure 6 : les caractéristiques les plus
importantes lors du choix du réseau de distribution des produits
d'assurance
Question 8 : Etes vous satisfaits des
produits d'assurances offerts par les banques
actuellement ?
On a essayé à travers cette question de
préparer les interrogés pour répondre à la
dernière question, où on s'interroge sur les causes de la non
satisfaction des clients des produits de la bancassurance, et effectivement on
a eu comme résultat :
Tableau 21 : Satisfaction des produits
d'assurance offerts par la banque
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|
Fréquence
|
Pour cent
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
oui
|
20
|
20,0
|
20,0
|
20,0
|
|
non
|
80
|
80,0
|
80,0
|
100,0
|
|
Total
|
100
|
100,0
|
100,0
|
|
C'est bien évident que la majorité des sujets ne
sont pas satisfaits des produits de la bancassurance (80 % des
interrogés), on peut expliquer ce résultat par l'analyse de la
prochaine question où on a mis en évidence les différentes
causes possibles de cette non satisfaction.
Question 9 : selon vous la non satisfaction
des produits de la bancassurance est expliquée par:
1-une mauvaise commercialisation des produits d'assurance
On remarque que 52 individus ont expliqué leurs refus
à la souscription des contrats d'assurance par la mauvaise
commercialisation de ces produits,
Cette mauvaise commercialisation peut être
expliquée par le comportement du personnel chargé de la vente des
produits d'assurance, en terme de sa démotivation d'une part, et par le
manque d'information suite au manque de communication des banques à
propos la nature et les caractéristiques des produits qu'elles offrent,
d'autre part. Dans ce cas, ces dernières peuvent améliorer ce
niveau de commercialisation soit par le contact direct avec les clients, soit
par les investissements publicitaires.
En effet, les banques ont intérêt à
profiter de leurs contacts fréquents et leurs relations de confiance
avec la clientèle pour renforcer leurs positions concurrentielles en
terme de part de marché.
Tableau 22 :
Mauvaise commercialisation des produits
|
Fréquence
|
Pour cent
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
oui
|
52
|
52,0
|
53,1
|
53,1
|
|
non
|
46
|
46,0
|
46,9
|
100,0
|
|
Total
|
98
|
98,0
|
100,0
|
|
Manquante
|
Système manquant
|
2
|
2,0
|
|
|
Total
|
100
|
100,0
|
|
|
2- un manque de communication de la part de la banque
En constatant que 66 % des individus interrogés
expliquent leurs refus à la souscription des contrats d'assurances
auprès de leurs banques par le manque de communication de la part de ces
derniers.
Ce résultat confirme celui de la question
précédente, et souligne donc l'importance du niveau de la
communication dans la commercialisation des produits d'assurance par les
guichets bancaires.
Une bonne communication permet d'augmenter le niveau
d'information et de connaissance de la bancassurance chez les individus et par
la suite les familiariser à ce nouveau réseau de distribution.
Tableau 23 : manque de communication de la part
des banques
|
Fréquence
|
Pour cent
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
oui
|
66
|
66,0
|
67,3
|
67,3
|
non
|
32
|
32,0
|
32,7
|
100,0
|
Total
|
98
|
98,0
|
100,0
|
|
Manquante
|
Système manquant
|
2
|
2,0
|
|
|
Total
|
100
|
100,0
|
|
|
3-un manque de formation du personnel chargé de la
vente des produits d'assurance :
Cette idée a été rejetée par plus
que la moitié de notre échantillon, soit 54 % ; cela peut
être expliqué par le fait qu'ils ne peuvent pas juger l'importance
de ce facteur à cause de leur ignorance de cette nouvelle forme de
commercialisation des produits assurantiels.
Tableau 24 : Manque de formation des
agents responsables des ventes de ces produits
|
Fréquence
|
Pour cent
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
oui
|
44
|
44,0
|
44,9
|
44,9
|
non
|
54
|
54,0
|
55,1
|
100,0
|
Total
|
98
|
98,0
|
100,0
|
|
Manquante
|
Système manquant
|
2
|
2,0
|
|
|
Total
|
100
|
100,0
|
|
|
4-la complexité et la rigidité des produits
commercialisés :
33 % des individus interrogés ont expliqué leurs
refus à la souscription des contrats d'assurance auprès de leurs
banques par le faite que les produits offerts sont complexes et rigides,
c'est-à-dire mal adaptés à leurs besoins.
Tableau 25 :Complexité et rigidité
des produits offerts
|
Fréquence
|
Pour cent
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
oui
|
33
|
33,0
|
33,7
|
33,7
|
non
|
65
|
65,0
|
66,3
|
100,0
|
Total
|
98
|
98,0
|
100,0
|
|
Manquante
|
Système manquant
|
2
|
2,0
|
|
|
Total
|
100
|
100,0
|
|
|
Les quatre dernières questions traitent le degré
d'acceptabilité et de satisfaction des individus des produits offerts
par les bancassurances, et présentent aussi les exigences des clients,
considérées comme des facteurs clés pour le succès
de ce nouveau réseau de distribution des produits assurantiels.
La conclusion qu'on peut tirer suite à ces
résultats est que le Tunisien exige un certain niveau de
professionnalisme de la part des Bancassurances, en terme de formation, de
compétences et de capacité du personnel des banques à
commercialiser les produits d'assurance.
Il est à noter que, jusqu'à maintenant, ce
nouveau réseau de distribution des produits assurantiels est encore
méconnu et flou pour les individus, il faut donc bien informer la
clientèle et ici apparaît le rôle des banques en terme des
efforts en marketing et les investissements publicitaires
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