1.6 Les tensions : triphasées et monophasées
(phase (s), neutre)
est proche de celui de la terre, soit 0 V) et la phase dont le
potentiel varie conducteurs arrivent à votre compteur
électrique : le neutre (dont le potentiel
Presque tous les particuliers sont alimentés en 230 V
monophasé. Deux voit une flèche tournante et la forme
sinusoïdale associée en triphasé, il y a pour le neutre soit
bleue. Les fils de phases peuvent avoir n'importe quelle entre -325 et H-325
volts. La norme impose que la couleur des fils utilisés 3 flèches
tour décalées de 1/3 de tour : ce qui peut-être
représenté comme le courant est produit en triphasé. Si
l'on se réfère au figure ci-dessus où l'on couleur (hormis
le bleu, et le vert/jaune). En réalité, au niveau des centrales,
suit:
FIG. 1.2 Tension triphasée
au point commun entre les 3 bobines du secondaire.
niveau du transformateur qui va abaisser la tension , le neutre
est connecté
C'estpourquoi,leslignesélectriqueshautetensiononttoujours3fils.Au
FIG. 1.3 Tension triphasée :Haute tension & tension
220V avec terre teur d'électricité ( SENELEC ) répartit
la connexion des habitations entre sans doute pas branchés sur la
même phase. Cela n'a aucune importance sauf ces phases. Si vous
êtes en monophasé tout comme votre voisin, vous n'êtes si
vous vouliez dîner chez lui en laissant dormir votre nouveau-né et
que vous
Pour que la consommation soit équilibrée entre
les 3 phases, le distribudisposez d'émetteur-récepteur pour
Bébés qui se branchent sur le secteur car le signal transite par
le secteur.
1.7 Transfert et transformation d'énergie dans un circuit
électrique
aux électrons constituant le courant, et en
énergie calorifique (échauffement Dans le cas de la dynamo, de
l'énergie mécanique est fournie par un opérateur donc un
travail.
Le générateur propulse les électrons du
pôle H- vers le pôle -. Il effectue des fils de la dynamo pertes
faibles). L'énergie mécanique transformée en rement
inférieure à l'énergie mécanique fournie par
l'opérateur pour tourner énergie électrique est
égale au travail effectué par la dynamo. Elle est
légè(qui tourne la manivelle) et est transformée en
énergie électrique transférée
transformée par seconde.
transforme en énergie mécanique (et en
énergie calorifique pertes faibles). La puissance est le travail
effectué par seconde, donc l'énergie transférée ou
la manivelle (frottements inévitables!).
L'énergie électrique reçue par les
électrons est cédée au moteur qui la
W
P =t
La puissance électrique de la dynamo est l'énergie
mécanique transformée en
seconde.
énergie électrique par seconde. La puissance
électrique du moteur est l'énergie électrique
transformée en énergie mécanique et en énergie
calorifique par 1.8 La puissance électrique
cas : l'intensité à travers la dynamo est la
même!
Le nombre d'électrons propulsés par seconde est le
même dans les deux
~Pour qu'un courant traverse la lampe un très grand
nombre d'électrons pulsé avec une certaine force ce qui
équivaut à une certaine tension de doit être
propulsé : la dynamo doit travailler : elle a une certaine puis- la
dynamo.
Pour qu'un électron soit propulsé à travers
une lampe il doit être pro-
sance!
~Pour que le même courant traverse les deux lampes la
dynamo doit travailler deux fois plus (par seconde).
à une tension double.
doit être propulsé avec une force deux fois plus
grande ce qui équivaut Pour qu'un électron soit propulsé
à travers les deux lampes en série il
namo sont proportionnelles. (1) P
La force de propulsion d'un électron est la même
dans les deux cas : la tension de la dynamo est la même!
Conclusion : Pour une même intensité, la puissance
et la tension de la dy-
namo sont proportionnelles. (2) P ~ J
Conclusion : Pour une même tension, la puissance et
l'intensité de la dy-
~ U.
volt Si P 1 Wet I 1 Aalors U 1V.
Définition : Il existe une tension de 1 V aux bornes d'une
dynamo si elle 1.8.1 Relation entre puissance tension et intensité
fournit une énergie électrique de 1 J en 1 seconde
à un courant de 1 A ( 6,25 Les physiciens ont choisi la valeur 1 pour
cette constante ce qui définit l'unité
(1) et (2) implique que P ~UI et donc que P/UI constante
ù10 18 électrons par seconde). Relation entre
puissance , tension et intensité: P=U*I
1.8.2 Généralisation
La formule vaut pour tout appareil électrique.
P=U*I
fermé est nulle bien que l'intensité de courant
ne soit pas nulle. D'après la rie est égale à la somme des
tensions aux bornes de chacun des La tension aux bornes d'un ensemble de
plusieurs éléments en sépas d'énergie
électrique en une autre forme d'énergie (les électrons
traversent éléments.
La tension aux bornes d'un simple fil de connexion ou d'un
interrupteur
le fil sans que leur énergie ne varie).
puissance électrique d'un fil de connexion est donc
nulle : le fil ne transforme P=U*I
aux bornes de chaque appareil.
prise de courant dont la tension est de 220 V?
La tension aux bornes de plusieurs éléments en
série est la somme des tensions
* Finalement : UG'en'erateur = ULampe + UAmp`erem`etre
Réponse : elle est égale à 220 V
Question : Quelle est la tension aux bornes d'une lampe
connectée à une
une tension de 220 V aux bornes de tous les appareils!
Exemple : Tous les appareils domestiques sont branchés en
parallèle : il règne 1.8.3 Tension aux bornes
d'éléments places en parallèle La tension aux bornes
d'éléments en parallèle est la même!
1.8.4 Classification des réseaux électrique et les
tensions normalisées
nomenclature ci-dessous:
En fonction de sa valeur efficace , une tension peut être
classée selon la
Nom
Haute Tension B
|
Abréviation HTB
|
Valeur en courant continu > 75 kV
|
Valeur en courant alternatif > 50 kV
|
Haute Tension A Basse Tension
|
HTA BT
|
1500 V < HTA < 75 kV 120 V < BT < 1500 V
|
1000 V < HTA < 50 kV 50 V < BT < 1000 V
|
Très Basse Tension
|
TBT
|
< 120 V
|
< 50 V
|
|
|
|
|
|
|
|
|
TAB. 1.1 Nomenclature en fonction de la tension efficace
Classe
|
Tension nominale du réseau 3fils
4fils
|
Basse tension ( BT )
|
120/240 (monophasé)
|
|
Moyenne tension ( MT )
|
480 600 2400
4800
|
120/203 277/480 347/600
|
Haute tension (HT )
|
4100
6900
13800 23000 34500 46000 69000
138000 161000
|
7200/12470 7620/13200 7970/13800 14400/24940 19920/34500
|
Très haute tension ( THT )
|
115000
230000 345000 500000 735000
|
|
|
765000
|
|
TAB. 1.2 Tensions normalisées des réseaux
électriques en courant alternatif
tricité sont passées d'un peu moins d'un
milliard de kilowattheures (kWh) à plus de 11,5 milliards de kWh. La
répartition des modes de production Sources d'énergies
électriques
1.8.5 Aspects techniques et pratiques de la tension
de l'énergie électrique a également
évolué : en 1950, près des deux tiers de
Entre 1950 et 1990, la production et la consommation mondiales
d'électrales hydrauliques en produisaient 2% et l'énergie
nucléaire environ 15%. l'électricité étaient issus
de sources thermiques classiques (pétrole, gaz, char-
bon)
Depuis, la croissance de l'énergie nucléaire a
ralenti dans certains pays pour des raisons de problèmes de
sécurité et de traitement des déchets, notamment et un
tiers, de sources hydroélectriques; en 1990, les sources thermiques
étaient toujours à l'origine des deux tiers de
l'électricité mondiale, les cenaux États-Unis, où
elle fournissait environ 20% de l'énergie électrique.
turbo-alternateur à eau ou à vapeur, qui actionne un
générateur. La plus
grande partie de l'électricité mondiale est
produite dans des usines thermiques alimentées au charbon, au fioul,
à l'énergie nucléaire ou au gaz et, Centrales
électriques
interne, ou dans des usines hydroélectriques.
en de plus petites proportions, au diesel et autres installations
à combustion
L'électricité est produite dans les centrales
électriques au moyen d'un Elles sont équipées d'un
générateur de vapeur, d'une turbine et d'un condenseur. Les
différentes sources d'énergie peuvent être classées
selon leur capacité Par exemple, 1àkg de pétrole produit
10000 kilocalories (kcal), alors que la calorifique : c'est pourquoi on les
convertit en tonnes équivalent pétrole (tep). produisent de
l'électricité par la combustion du charbon, du fioul ou du gaz.
de comparer les sources d'énergie au pétrole brut. Par
convention, 1 tonne
Les centrales thermiques classiques, appelées aussi
centrales à flamme, environ 8000 kcal. La tonne équivalent
pétrole (tep) est l'unité permettant de pétrole correspond
à 1,5 tonne de charbon ou à 1000 m3 de gaz naturel.
même masse de charbon cède 7000 kcal et que 1 kg de gaz naturel
fournit
= 4500kW
On estime que 1tep
1. Centrales hydrauliques (pression de l 'eau avec des turbines)
En effet il existe trois (3) types de centrale qui sont:
- Les moyennes chute 30m<H<200m;
Elles sont classées en trois (3) catégories:
Les basses chute H<30m.
Les hautes chutes H>200m;
h.
2. Centrales thermiques à flamme
en brûlant du combustible tel que le charbon, le gaz ou le
fuel.
Elle produit l'énergie électrique à partir
de l'énergie calorifique obtenue
3. Centrales thermiques nucléaires
Son schéma de fonctionnement est constitué par:
Un générateur de vapeur;
teur on à de l'uranium 235 qui est le siège d'une
réaction nucléaire qui Un alternateur.
teur. Cette production de chaleur est réalisée
par fission nucléaire de Dans une centrale nucléaire on a
remplacé les brûleurs de combustibles produit une grande
quantité de chaleur, grâce à un fluide dit caloporsoit avec
du charbon ou du fuel par un réacteur. A l'intérieur du
réac-
Une turbine;
l'uranium 235.
Tensions
trale 1, les lignes à haute tension, les centrales
auxiliaires, dans lesquelles on appropriée. Ce réseau
électrique comporte six éléments principaux : la cenbasse
tension. Ainsi, chaque phase du réseau peut fonctionner à la
tension lisé en général dans les réseaux
électriques modernes, en haute, moyenne ou
Des transformateurs changent la tension du courant alternatif
(CA), utiabaisse la tension pour le transport moyenne tension, les lignes de
transport utilisé par le matériel du consommateur.
Dans un réseau type, les générateurs de
la centrale fournissent des tensions moyenne tension et les transformateurs,
qui diminuent la tension au niveau haitables en raison des difficultés
d'isolation et des dangers provoqués par pouvant atteindre 26000 volts
(V). Des tensions supérieures ne sont pas sou- 566 MVA.
Au Sénégal, le parc de la production à
une puissance totale installée de de transformateurs pour les lignes de
haute et de très haute tension (la très d'éventuelles
coupures d'électricité. Cette tension est augmentée au
moyen la centrale auxiliaire, la tension est abaissée pour un transfert
ultérieur sur le réseau de transport moyenne tension (20 kV). La
tension est abaissée par haute tension est à 225 et 400 kV; la
haute tension est à 45, 63 et 90kV). A sion permet la conversion
économique de courant alternatif (CA) haute tendes transformateurs
à n'importe quel niveau de distribution.
Le développement moderne des redresseurs semi-conducteurs
haute ten-
sur lignes à haute tension
'ensemble de transformateurs qui augmentent la tension
électrique pour le transport
sous forme alternative juste avant la distribution aux
utilisateurs.
sion, produit au niveau des centrales, en courant continu (CC)
haute tension, forme sous laquelle l'électricité est
transportée. Cela évite des pertes de transmission capacitatives
et inductives. Le courant est ensuite reconverti
tous les calculs et raisonnements sont plus compliqués
qu'en continu car il Définition du facteur de puissance
watts) et la puissance apparente S (en voltampères). Il
varie entre O et 1 et y a une multitude de facteurs et de nouvelles puissances
qui apparaissent. FP est un terme qui décrit les caractéristiques
des signaux en entrée d'un appareil électrique utilisant du
courant alternatif. Il faut savoir qu'en alternatif,
Pourallégerlesnotations,onnoteraFPpourFacteurdePuissance.Le
n'a pas d'unité:
Globalement, le FP est défini par le rapport entre la
puissance active P (en
P uissance active
F P = Puissance apparente
faisant U*I*cos(?) en régime sinusoïdal, U
étant la tension, I étant le courant travail utile suivant la
fonction de l'appareil électrique. Elle se calcule en
La puissance active P est la puissance utile : c'est celle qui
produit un watts et c'est ce qu'on paye en tant que particulier grâce au
compteur de la Voltampères (VA), attention ce ne sont pas des watts!
Comme son nom le maison.
(tous les 2 en valeurs efficaces) et ? est le déphasage
entre tension et courant. travail si le FP ne vaut pas 1. Dans ce cas, il y a
apparition de ce que l'on réseau. Elle se calcule en faisant U*I en
valeurs efficaces et s'exprime en C'est celle que l'on consomme
réellement, ce qu'un wattmètre mesure en laisse supposer, elle
n'est qu'apparente car c'est ce que semble consommer
fois)tème et elle s'exprime en Voltampères
réactifs (VAR). Elle se calcule en faisait . D dans le cas de signaux
déformés non sinusoïdaux (à cause des encore une
appelle la puissance réactiveQà laquelle s'ajoutera
une puissance déformante l'appareil vu de l'extérieur. Or, une
partie de celle-ci sera non productrice de
La puissance apparente S est celle qui est appelée par
l'appareil sur le
exemple. Elle fait transiter un courant supplémentaire
bien réel dont il faut
Cette puissance réactive Q n'est en moyenne pas
consommée par le sys-
U * I *
tenir compte dans le dimensionnement des installations
électriques. Il en va de même pour la puissance déformante.
Toutes ces puissances sont finalement reliées par cette
égalité:
sin(?) en régime sinusoïdal. Elle sert à
magnétiser des bobinages par
S2 = P 2 + Q2 + D2
utilisera réellement que 8 pour produire un travail
utile. Le reste sera renvoyé au réseau car le courant est
réel et c'est ce qui surcharge ce réseau (H- pertes accrues
dans les câbles). C'est pour cela qu'on n'utilise pas la simple
formule
Un système peut très bien appeler 10 A sur le
réseau, alors qu'il n'en
P = U *
consommera que 250 W si son FP vaut 0.5, et non pas 500 W.
La formule est fausse et surévalue la consommation
réelle dans des systèmes au final. Un appareil qui absorbe une
puissance apparente de 500 VA ne à courant alternatif. Ces
systèmes ne sont plus simplement résistifs, mais
I en alternatif car la puissance n'est pas forcément
consommée. facteur de puissance minimum car s'il est trop faible, le
courant appelé est également capacitifs (condensateur) ou
inductifs (bobinage), donc complexes fournir une puissance active (utile). Si
elle autorisait les petits facteurs de parente en VA, pas pour une puissance
active en watts! Si on génère beau- électriques. En effet,
ses transformateurs sont définis pour une puissante apbien plus grand
que nécessaire et on diminue la capacité de ses installations
Par exemple, le fournisseur d'électricité impose
à ses clients d'avoir un les pertes augmenteraient aussi, ce qui n'est
pas envisageable vu leur valeurs puissance,la SENELEC devrait surdimensionner
tout son réseau, ce qui est coup de puissance réactive, on
diminue la capacité des transformateurs à bien sûr hors de
question pour des raisons évidentes de coût. Sans parler que
moins, si la SENELEC a besoin de renforcer son réseau, c'est votre
argent actuelles.
qui va servir à cela indirectement car le coût de
l'électricité aura sûrement ne changera pas sa facture
puisqu'il ne paye pas la puissance réactive.
Néan- grimpé... Avec un grand FP, on utilise mieux le
réseau et on fait plaisir en
Pour un particulier, avoir un facteur de puissance proche de 1,
ou non,
même temps à la SENELEC en consommant mieux, pas
moins.
jeu, contrairement aux particuliers.
tenterdeneutraliserledéphasagegénéréparlesmachinesdeproduction.Il
y a des pénalités pour ceux qui tirent trop de puissance
réactive car les cou-
sont obligés de relever leur facteur de puissance global.
Ils peuvent le faire chines avec de gros moteurs développant beaucoup de
puissance réactive,
C'est pour ça aussi que les industriels par exemple,
qui utilisent des ma- facturés sur les 2 puissances à la fois
(active et réactive) vu les puissances en rants deviennent
élevés et le réseau s'en trouve surchargé. Ils sont
d'ailleurs grâce à des batteries de condensateurs montés
sur l'arrivée du courant pour Si vous disposez d'un onduleur, vous aurez
remarqué qu'il est aussi défini
Prenons un autre exemple qui fera assez bien comprendre le
phénomène.
min avec l'ordinateur allumé (150 W) qui comporte une
alimentation avec un FP égal à 1 (FPC actif). Maintenant, vous
changez juste l'alimentation pour tenir une certaine puissance apparente en VA.
On oublie l'écran pour à 0.6 (sans FPC). Cette configuration vous
permettra de tenir seulement 6 l'exemple et l'on suppose, lors d'une coupure de
courant, que vous teniez 10 minutes alors que votre ordinateur consomme
exactement la même puissance pour en mettre une d'exactement même
rendement, mais avec un FP égal de puissance réactive et
déformante à cause du petit FP, donc un courant utile qu'avant. A
cause des harmoniques et du déphasage, il y a eu apparition
réactive Q générée par le déphasage et la
puissance déformante D générée plus
élevé est tiré de l'onduleur, ce qui décharge plus
vite la batterie pour rien.
par les harmoniques afin d'avoir puissance apparente puissance
active.
Ce que l'on souhaite avec un FPC, c'est donc d'annihiler la
puissance très exceptionnel où FP cos(?), c'est quand la tension
et le courant tirés le cos(?) et le facteur de puissance, ça
n'est pas la même chose. Le seul cas On limite alors le transport du
courant au strict minimum et on maximise du réseau sont purement
sinusoïdaux, autrement dit jamais (il y a toujours l'efficacité du
transport d'énergie.
déformation, même minime). Voici les
différences avec les 4 cas possibles: Il faut faire attention car il y a
souvent confusion entre ce que l'on appelle
FIG. 1.4 Cas de différence de phase possible
cas 1 : c'est celui vers lequel on veut tendre avec un FPC. C'est
celui qu'on
cas 2 : c'est celui obtenu quand la charge est purement
inductive, elle ne tension).
obtient si l'on branche une résistance pure sur le
réseau, elle n'engendre déforme pas le courant, mais elle le
retarde de 90?. Dans le cas d'une aucune déformation ni
déphasage (avance ou retard du courant sur la
cas 3 : c'est un cas rare où le courant est très
déformé, mais il reste en phase avec la tension. On a donc
cos(?)=1 car les 2 fondamentaux charge purement capacitive, le courant sera
aussi non déformé, mais en avance sur la tension cette fois de
90?.
sont en phase, mais FP est inférieur à 1 à
cause de la déformation du courant.
cas 4 : c'est le mélange des cas 2 et 3 (non
représenté). Le courant est à la
Le cos(?), aussi appelé facteur de déplacement,
représente le décalage tension. C'est ce qu'on obtient avec une
alimentation sans FPC et plus fois déformé et
déphasé, dans un sens ou dans l'autre, par rapport à la
globalement avec un système réel (non linéaire).
(-90? < ?
facteur de puissance. Ce FP englobe à la fois le
déphasage et un facteur de 90?) entre le courant et la
tension lorsque les 2 sont purement <
jamais avec des signaux parfaits. Pour être plus global,
il faut alors parler de ignore les harmoniques, il est donc peu
intéressant vu que l'on ne travaille sinusoïdaux. Le cos(?) ne se
base que sur les fréquences fondamentales et distorsion
supplémentaire créé par les harmoniques. Il est donc un
peu plus rigoureux car il marche pour tous les types de signaux. On peut le
définir de la manière suivante:
FP=Kd*Kè
fondamental du courant et la tension et il varie aussi entre 0
et 1. Le but est le taux de distorsion harmonique global (THD) qui
définit globalement la déformation d'un signal sinusoïdal.
Kè est le facteur de déphasage entre le de maximiser les 2
à la fois pour tendre vers FP 1. Comme les harmoniques
Kd est le facteur de distorsion, il varie entre 0 et 1. Il se
calcule avec
limites à respecter sur leurs niveaux.
sont directement rattachées au facteur de puissance, la
norme a imposé des
Matériel de transport
1. Installation
général de câbles de cuivre, d'aluminium ou
d'acier enrobé de cuivre ou d'aluminium, suspendus à des
pylônes, hautes tours à structure d'acier, des trois
câbles en alliage d'aluminium correspondant chacun à
chacune par des chaînes d'isolateurs en porcelaine. On appelle circuit
l'ensemble Les lignes des réseaux de transport haute tension se
composent en des phases du courant alternatif triphasé. A ceux-ci, on
ajoute deux paratonnerre. L'emploi de câbles d'acier enrobés et
de pylônes permet "câbles de garde", placés au-dessus du
circuit, et qui font office de
d'augmenter la distance entre les points d'appui et de
réduire ainsi le sont suspendues à de hauts poteaux en bois ou en
béton, moins es- cuits droits, les lignes haute tension peuvent
comporter moins de quatre pylônes par kilomètre. Dans quelques
régions, les lignes haute tension coût de la ligne de
transport.
Dans des installations modernes, composées
essentiellement de cirtribution s'effectue par câbles souterrains.
Certains câbles ont un noyau pylônes. Dans les villes et dans
d'autres secteurs où les lignes aériennes présentent un
risque, ainsi que pour préserver l'environnement, la dispacés.
Pour des lignes de transport moyenne tension et les réseaux de
distribution basse tension, on peut utiliser des poteaux à la place
des
2. Protection du matériel
tection temporaire contre l'humidité. Les tubes, dans
lesquels plusieurs creux dans lequel circule de l'huile à basse
pression, qui offre une pro- câbles sont enfermés et
entourés d'huile sous haute pression d'environ transformateurs et des
lignes de transport elles-mêmes. Le réseau se tité de
matériel supplémentaire pour la protection des
générateurs, des 15 atm (1,5 MPa), sont souvent utilisés
pour le transport de courant à une tension pouvant atteindre 345 kV.
compose souvent d'appareils destinés à
réguler la tension fournie aux consommateurs et à corriger le
facteur de puissance du réseau.
Tout réseau de distribution électrique englobe
une grande quantions susceptibles de provoquer une élévation
soudaine de l'intensité clenchant automatiquement en cas de
court-circuit ou dans des condicommutation normales. Ces coupe-circuit sont des
disjoncteurs se dé- d'éventuels courts-circuits et surcharges et
servent à des opérations de
Des coupe-circuit protègent tous les
éléments d'un réseau électrique
trique comme l'huile, afin de refroidir cet arc.
du courant. Lorsqu'un arc se forme entre les bornes du
disjoncteur au ligne de transport haute tension) sont immergés dans
un liquide diélec- moment où le courant est coupé,
certains disjoncteurs plus importants dans les disjoncteurs à huile,
on utilise des champs magnétiques afin (comme ceux utilisés
pour protéger un générateur ou une section
de Autrefois, on utilisait pour cela des fusibles. Le fusible se compose
d'une d'interrompre l'arc. De petits disjoncteurs à air sont
utilisés pour proté- ger les boutiques, les usines et les
installations domestiques modernes. Dans les disjoncteurs à air de
grande taille, de la même façon que cuit, il fond lorsque
l'intensité du courant excède une certaine valeur pièce
d'alliage dont le point de fusion est très bas. Inséré
dans le cir- (correspondant à la température de fusion de
l'alliage), ouvrant ainsi
3. Pannes de secteur
le circuit.
trique sont branchées sur des réseaux
maillés, qui permettent à l'élec- tricité
produite dans un secteur d'être reliée aux différents
utilisateurs. gions du monde, les alimentations nationales ou locales en
courant élec- importantes. Pour se protéger des pannes de Dans
la plupart des ré- 200000km2. On emploie le terme de
black-out pour les pannes les plus La panne de secteur a touché
finalement une zone de plus de crue, d'une utilisation de
générateurs plus gros et plus efficaces et d'une portent des
éléments actionnés par différents opérateurs
et offrent une compensation par interconnexion en cas de pannes locales de
secteur. Chaque membre du groupement bénéficie d'une
capacité de réserve ac- le 9ànovembre 1965, dans l'est
de l'Amérique du Nord, lorsqu'un dis- Par exemple, une panne
importante s'est produite sur le réseau maillé économie
importante, mais augmentent le risque d'une panne étendue. Ces
réseaux interconnectés sont complexes et importants. Ils com-
ment.Etats-Unis et les disjoncteurs du
générateur ont disjoncté automatiquementation subite de
courant a été transmise à travers le nord-est des positif
directeur automatique qui régulait et gérait le débit du
courant s'est arrêté en Ontario, mettant le disjoncteur hors
circuit. Une augles hôpitaux, les édifices publics et d'autres
installations dépendant de et ont surchargé les installations,
qui se sont automatiquement courant, l'électricité
possèdent des générateurs de secours.
Les installations situées plus au sud ont
immédiatement compensé
Influence de la température
1. Comment doit être définie l'alimentation
ture devient un problème. Dans ce cas, on pourra
même ventiler moins des contacts, des radiateurs et de la
température de l'air qu'on aspire (air dans la tour vers
25-40?C suivant la machine et l'ambiant). Plus l'alimentation a un
rendement global élevé, moins la tempéra-
Leur rendement, de l'importance de la ventilation, de la
qualité vie et ses performances diminueront (condensateurs
électrolytiques qui vieillissent plus vite par exemple).
vie des composants. Plus l'alimentation sera chaude, plus sa
durée de pour garder une température acceptable sans avoir des
nuisances so- nores élevées. La température a aussi une
incidence sur la durée de définie en fonction de la
température de l'air pour son refroidisse- La capacité d'une
alimentation à fournir de la puissance doit être
ment. C'est une donnée quasiment toujours absente des
spécifications tations soient capables de tenir leur puissance maximale
annoncée (à à fournir une puissance donnée, pas de
rendement.
constructeur pour la simple raison qu'elle permet de tricher
facilement sur ses capacités réelles. Attention, on parle pour
l'instant de capacité d'entre elles ne tiennent pas compte de cela et se
mettront en sécurité pleine charge) entre 10 et
50°C ambiant. Bien évidemment, beaucoup avant ou verront
simplement leur capacité diminuer fortement.
Les spécifications de la norme ATX 2.2 demandent que
les alimenest dangereux d'aller, en général vers
70°C. Cette température permet c'est trop peu par
rapport à la réalité. Ce qui n'apparaît quasiment
jamais c'est la température maximale où la capacité
devient nulle ou qu'il maximale donnée entre 0 et 25°C,
ce qui n'a pas trop de sens puisque
Les alimentations sont généralement
définies pour une puissance tation haut de gamme PC Power Cooling et
d'une alimentation bas de degré Celsius en plus au dessus de
25°C. Voici l'exemple d'une alimendisponible totale avec par
exemple une perte de 10 W pour chaque la température. Plus l'air devient
chaud, plus on perd en puissance de tracer l'évolution de la
capacité d'une alimentation en fonction de gamme:
FIG. 1.5Comparaison alimentation haut de gamme et bas de gamme
et l'on atteint 0 W disponibles à
70-80°C. Dans cet exemple et en supposant que l'air de la tour
soit à 40°C, votre alimentation 500 W bas 500 W à
25°C, mais sa capacité diminue très vite avec la
température
Dans le bas de gamme, on vous promettra qu'elle tient (peut
être)
tra des turbines en guise de ventilation pour forcer le
refroidissement rien fait encore! On peut aussi supposer que le fabricant sait
très bien qu'elle ne tiendra pas ses spécifications en situation
réelle et il met- de gamme ne permettra déjà plus que 350
W maximum alors qu'on a faire tourner un ventilateur en 12V que d'acheter des
composants de meilleure qualité.
et tiendra ses spécifications avec, par exemple, 500 W
à 50?C avant et améliorer son comportement. En effet,
cela revient moins chère de de décliner sous ce qui est
annoncé. Normalement, on n'atteint jamais la limite haute... Cette bonne
alimentation achetée pour 500 W sera donc réellement une 500 W en
situation réelle, et non pas une 500 W
A l'inverse, une alimentation haut de gamme sera
surdimensionnée
s'effondrant à 350 W dès qu'il fait un peu
chaud.
lui permet de monter moins haut en température, donc de
réduire
la sontquasimentidentiques,maisla500Wpossèdeunventilateur.Ça
On peut prendre l'exemple des Antec Phantom 350 et 500 W qui
fiable.
tains rapports sur des tests fabricants pour des alimentations
passives qu'en rajoutant un ventilateur sur la 350 W et en relaxant les
sécurités perte de puissance par degré et au final
d'afficher 150 W de plus alors que les composants n'ont pas vraiment
changé. Il est à peu près certain montrent
également ce phénomène qui veut qu'en ventilant un peu, de
surcharges, elle doit pouvoir tenir plus de puissance aisément. Ceron
augmente nettement la capacité disponible en courant de manière
c'est encore bien loin de la perfection donc la dissipation
élevée fait nir une grosse puissance sans faiblir. Même si
le rendement est de 80%,
C'est d'ailleurs toute la difficulté des alimentations
passives de four-
2. Raisons de la perte de capacité:
W sur l'alimentation, c'est plus normatif qu'autre chose
disons.
ser de ventilation. Néanmoins, ça ne pose pas
réellement de problème nettement grimper la température et
on perd en capacité. Quand on
car on n'est jamais tout le temps à pleine charge en train
de tirer 300 atteindra 95% de rendement en charge typique, là on pourra
bien se pas-
Cette perte de capacité est liée au fait
qu'à partir d'une certaine tem-
température (la résistance série
équivalente augmente) et leur capacité pérature, certains
composants voient leurs caractéristiques électriques ment
responsables du courant maximum possible sur chaque ligne. Les
décliner. C'est notamment le cas des diodes Schottky qui
sont directe-
à laisser passer du courant aussi.
MOSFETs voient aussi leurs pertes par conduction augmenter avec
la
entre une barrière Schottky issue d'une Seasonic S12 et
d'une LC Power 550 W:
Ci-dessous, on montre ce phénomène d'après
les données des fabricants
issue d'une Seasonic S12 et d'une LC Power 550 W
FIG. 1.6 Comparaison d'après les données
fabricants entre une barrière Schottky c'est 15 A par diode et il y en a
2 dans une barrière) jusqu'à ce que sa température
atteigne 125?C (déjà bien haut), après quoi
elle com-
Pour la Seasonic S12, la barrière peut tenir 30 A (sur
le schéma ture de jonction de 60?C est déjà une
température quasiment atteinte téristiques, son rendement n'est
pas terrible et elle va chauffer plus que atteigne seulement 60?C,
après quoi elle s'effondre! Vu ses autres caracmence à faiblir
pour ne plus fonctionner à 150?C. Pour la barrière sur
celle de la Seasonic, donc accélérer sa perte de capacité.
Une tempéra- la LC Power, elle ne tient que 16 A (là c'est pour
les 2 diodes et il y a 2 barrières en parallèle pour tenir 32 A
maximum) jusqu'à ce qu'elle en fonctionnement normal.
de coût évidemment. La Seasonic S12 tiendra ses
spécifications, même dans les pires situations qu'on puisse
rencontrer, car elle est suffisamde leurs spécifications, mais leur
durée de vie en pâtira sérieusement. ment
surdimensionnée. Bien sûr, on peut surcharger les diodes au
delà
Autrement dit, la LC Power est sous dimensionnée pour des
raisons
Et enfin dernière chose, relier le rendement à la
température n'est
dire qu'il baisse quand la température augmente et
inversement. Néanpas forcément aussi évident qu'il n'y
parait. On aurait tendance à moins, certains composants travailleront
peut être mieux à 40?C qu'à 25?C.
L'ESR des condensateurs diminue quand la température augdes
barrières Schottky diminue aussi quand la température augmente
mente donc un peu moins de pertes, ou bien encore la chute de tension a
tellement de choses qui varient dans un sens ou dans l'autre que le (à
courant égal), donc elles engendrent aussi moins de pertes, etc. Il y
ture est négligeable ou non. Avec des bons composants, il y a peu de
pérature d'aspiration de l'air entre 25? et 50?C
par exemple pour voir seul moyen de le savoir est de tester globalement. Il
faudrait charger une alimentation avec une puissance constante, puis faire
varier la temcomment évolue le rendement et si vraiment l'influence de
la tempéra- chances que la perte de rendement soit élevée
entre 30 et 40?C typiques (en supposant que ça baisse).
1.8.6 Cas pratique exemple de la senelec
Données extraites du Rapport Annuel 2004 de la SENELEC
Le parc de production
Soit au total : 514,5 MW.
Les besoins nationaux sont couverts par:
La Centrale privée GTI : 52,0 MW
La centrale Manantali au Mali: 66,0 MW
Le parc propre de Senelec : 396,5 MW
sente 91,6% de la puissance installée totale. Il est
composé des équipements RI sur la puissance totale
installée(non compris GTI et Manantali), repré361,9 MW et le
réseau non interconnecté pour 34,6 MW. En 2004, la part du des
centrales de:
Le parc propre de Senelec est réparti entre le
réseau interconnecté pour
Kahône : 14,0 MW
Dakar: 393,9 MW
Les centres secondaires : 14,4 MW
La centrale de Tambacounda: 6,0 MW
La centrale de Boutoute : 14,2 MW
Quant au réseau non interconnecté, il comprend:
Saint Louis : 6,0 MW
La répartition par type d'équipement selon la
puissance est la suivante:
FIG. 1.7 Répartition de puissance selon les
équipements.
l'absence de mise en service de nouveaux groupes.
La capacité de production n'a pas connu d'évolution
en 2004 du fait de
FIG. 1.8 Puissance installée par type de centrale en
ZDD4.
II comprend:
Le réseau de transport
La puissance installée est répartie comme suit:
Puissance totale installée : 566 MVA
~Lignes 90 KV : 340kms Postes HT / MT : 8
Lignes 225 kV : 760kms (issues de Manantali, au Mali)
FIG. 1.9 Répartition de la puissance installée.
Le reseau de distribution
Le réseau de distribution comprend:
FIG. 1.10 Réseau de distribution.
90% des lignes MT sont constituées de lignes
aériennes.
FIG. 1.11 Longueur des lignes MT.
Source Direction des Réseaux Caractéristiques des
sous stations
FIG. 1.12 Puissance des différentes sous stations.
Les postes MT/BT
FIG. 1.13 Les postes MT/BT
Postes MT/BT par délégation
Caractéristiques du réseau BT
Les 6390km de canalisations basse tension comprennent
Réseau aérien nu : 650km Réseau
préassemblé : 5302km Réseau souterrain : 436km
La production
Elle s'élève à 6552MW enregistrant une
hausse de 12%. La pointe minimale male appelée à la pointe a
été de 343MW contre 319 en 2003, soit 7,5% de contre 1826GWh en
2003, soit une progression de 6,9%. La puissance maxi- plus qu'en 2003. La
pointe a été obtenue le 15 octobre à 19 heures 30
minutes.
L'énergie totale disponible au cours de l'année
2004 s'élève à 1952GWh a été de 129 MW, soit
une hausse de 14% par rapport à 2003. Elle a été atteinte
le 27 décembre.
La production journalière maximale a été
enregistrée le 19 Octobre 2004.
l'énergie totale produite. Le reste a été
couvert par les achats d'énergie:
La production propre de Senelec est de 1307,1 GWh, soit 66,95%
de
Autres : 0,768 GWh
Manantali : 293 GWh, soit 15%
GTI : 351 GWh, soit 17,98%
Répartition de la production
FIG. 1.14 Répartition de la production
Le parc d'apijpoint composé de C2 Vapeur; de C5 et des
turbines à gaz, a Kahone, Boutoute.Tamba et les cenijtrales secondaires,
est de I131.84 GWh. produit 171,86 GWh pour une prévision de 84.88 GWh.
L'écart s'explique par les difficultés constatées sur le
parc de base qui ont contribué à une
La production du parc de base qui comprend les cenijtrales CI,
C3, C4,
utilisation plus poussée des moyens d'appoint.
aléas sur d'autres machines du parc.
Par rapport aux prévisions de production d'énergie,
le déficit global de 5 GWh, soit au total 3,5 GWh.
sion de 79,25%. Comparé à 2003, il s'est
légèrement détérioré de 1, 16%. GWh
s'explique essentiellement par l'indisponibilité des turbines à
gaz et les
L'unité de secours de Saint Louis a produit 3,397 GWh et
Bakel 0,103
Le taux de disponibilité globale du parc a
été de 75,67% pour une prévi-
Contribution du réseau interconnecté
augmenté assez rapidement en gagnant 14,7% sur son niveau
de 2003.
La production du parc alimentant le réseau
interconnecté de Senelec a L'essentiel de cette énergie (81%) a
été produite au niveau des centrales
necté en 2004
FIG. 1.15 Courbes de charges des journées
caractéristiques du réseau intercon-
41,8%.
à 74,73% dont 75,76% pour le parc de base et 71,54% pour
le parc d'appoint.
de 29,08 F/Kwh.
entre 2003 et 2004. Le coefficient de disponibilité des
centrales du RI s'établit C32 et C4 du site de Cap des Biches avec
des parts respectives de 39,2% et d'appoint Le coût spécifique
du RI est de 30,98 F/Kwh pour une prévision Le rendement brut est de
94,97% pour le parc de base et 99,04 pour le parc La production de ces
centrales (93,4% du parc de base RI3) a cru de 17%
FIG. 1.16 Contribution du réseau interconnecté
2Cpour centrale 3, idem pour les suivants. 3réseau
interconnecté
FIG. 1.17 Production, disponibilité et rendement du RI en
2004
s'est améliorée de 15,6% en 2004 soit 7,7 GWh dont
5,9 GWh pour Boutoute. Contribution des centrales régionales non
interconnectés
La production totale des centrales régionales de Boutoute
et de Tamba
FIG. 1.18 Production, disponibilité et rendement du RNI en
2004
par le raccordement du réseau de Sédhiou
à la ligne issue de la centrale de à 22,63 GWh en 2004. Cette
baisse, de l'ordre de 1,2% s'explique en partie Boutoute.
La disponibilité du RNI est de 85,63% pour un rendement
de 96,58% en 2004 La production brute des centres isolés est
passée de 22,9 GWh en 2003
FIG. 1.19 La disponibilité du RNI
l'énergie électrique chez les partenaires
suivants:
Les achats d'énergie
a)
Centrales de production indépendante
En plus de l'énergie produite par ses propres
centrales, Senelec achète de table à la baisse des achats sur
Manantali (293,112 GWh en 2004 contre Les achats d'énergie auprès
de GTI ont été 350,91 GWh en 2004 contre 346,2 GWh en 2003, soit
une progression de 1,4%. Cette hausse est impu-
ICS, Sococim et la Sonacos pour les auto-producteurs.
GTI et Manantali pour la production indépendante;
production de Senelec d'autre part.
de 18,75% contre 19,7% en 2003.
337, 75 GWh en 2003) d'une part, et à la faible
disponibilité du parc de La puissance maximale fournie par Manantali
n'a atteint que I 19 MW La part de GTI sur la production totale annuelle des
groupes du RI est
b)
Les auto-producteurs
sance représente le double de la puissance permise en
marche normale. En plus de GTI et Manantali, Senelec achète de
l'énergie auprès des Industries Chimiques
sénégalaises (ICS), de Sococim et de Sonacos de contre 143 MW en
2003, soit une baisse de 20%. Toutefois, cette puis- Ziguinchor Pour 2004, les
achats auprès de ces auto producteurs s'élèvent 768 MWh,
répartis comme suit:
ICS : 58MWh
Sonacos : 320MWh
Sococim : 290MWh
FIG. 1.20 Evolution du prix des FO entre 2003 et 2004
Les Dépenses de Combustibles
d'énergie a beaucoup contribué à
l'accroissement des dépenses. En effet, au second semestre, les prix du
FO et du DO ont enregistré des hausses de 13% et 35%, respectivement par
rapport au premier semestre précédent.
du chiffre d'affaire, soit une augmentation de où elles
étaient de 38,2 milliards.
Z Elles se chiffrent à 42,3 milliards de Fcfa en 2004, et
représentent 35,9%
L'évolution du prix des combustibles pendant la
période de forte demande type de combustible avec la baisse du FO (-8%)
et du Gaz (-49%) comparé celles de 2003 montrent des évolutions
différenijciées des prix moyens selon le en gissement annuel. Les
moyennes des 12 mois de 'année 2004 comparées à à
la hausse du DO et du Kérosène de H-17 et H-33 %
respectivement.
Par rapport à l'exercice précédent, le FO
observe une forte hausse de 44%
4FO et DO sont des combustibles utilisés au niveau des
centrales.
FIG. 1.21 Evolution des prix du DO entre 2003 et 2004
FIG. 1.22 Evolution des prix des autres combustibles
(Kérozéne et gaz) en 2004
Production de Réseau interconnecté
milliards de FCFA). Cet écart est lié d'une part
à la hausse prix du baril de coût spécifique de production
s'élève à 32,36 FCFA/kWh pour une prévision
316g/kWh soit 10,5 g de plus de combustible pour chaque kWh produit Le de 30,25
FCFA/kWh, soit un écart défavorable sur le budget de 6,96% (2,1
I
Dans l'ensemble, la consommation spécifique passe de
312,6g/kWh à Les consommations de combustibles ont
considérablement dépassées celles de pétrole et
à l'augmentation de consommation de combustibles, d'autre part. ment de
l'augmentation de la production.
2003. Cela est une conséquence du vieillissement du
parc, des décalages de 'entretien préventif, du fort taux
d'utilisation du parc d'appoint mais égale-
FIG. 1.23 Coût du combustible/réseau en Milliards
de F cfa
FIG. 1.24 Poids des dépenses de combustibles par
réseau en 2004
Réseau non interconnecté
48,51 soit un écart négatif de 5,07F.
Le coût spécifique du RNI est de 53,58F/Kwh, pour
une prévision de
Producteurs privés
46,17F/kwh en 2004 du fait de la forte hausse du prix du
combustible utilisé hausse des tarifs d'avril 2003. Le coût moyen
d'achat du kWh y est à 18,74 FCFA contre 18,7177 FCFA en 2003.
Quant à Manantali, elle demeure la centrale la plus
économique malgré la (H-70%).
Le coût variable d'achat d'énergie GTI est
passé de 39,07 f/kWh en 2003 à
FIG. 1.25 Disponibilité et rendement du parc en 2004.
Mouvements d'énergie
La production nette des unités de production propres
à Senelec s'élève à I 95%. Le rendement production
est resté constant au cours de ces dernières elle est de 77 GWh
soit une hausse de 10%.
GWh soit une proljgression de 6,8% par rapport à
l'année 2003. Pour le RNI, années. Il faut noter également
que des centraijles comme Bel Air (93%) et Saint Louis (94%) restent en dessous
du rendement global.
168 GWh pour une production brute de I 228 GWh soit un
rendement de L'énergie nette appelée sur le RI au cours de
l'année 2004 a atteint 1812
Transport
que le rendement net est de 97%. A noter que depuis
l'année dernière, ce rendement est calculé pour le
réseau de transport de Senelec seulement (réseau 90 kV); ce qui
suppose qu'au niveau du poste de Tobène il n'a été
considéré que les achats nets (160 053 MWh) et les
émissions vers le RIMA (6 286
Le rendement brut du système Production -Transport est de
93% alors
postes sources du RIMA dans le calcul du rendement.
MWh). Cette hypothèse exclut les centrales de Kahone et
Saint Louis et les
Distribution
32% de l'énergie distribuée en 2004. Toutefois,
suite à la reconfiguration du de Senelec s'élève
à 1595 GWh contre 1501 GWh en 2003, soit une hausse de 6%. Le poste
de Hann demeure toujours le plus important du réseau
avec L'énergie ivrée à la distribution au niveau de
l'ensemble des postes sources
tableau ci-après:
tandis que celui de Bel air enregistre un accroissement de 27%.
L'évolution réseau pour soulager ce poste, on note une baisse
de 9% par rapport à 2003 de l'énergie distribuée selon
les différents postes sources est illustrée par le
FIG. 1.26 Energie distribuée par source
de Dagana, Matam et Sakal.
leur utiijlisation plus importante suite à la baisse des
achats sur Manantali. Il faut aussi noter l'augmentation de la charge au
niveau des postes sources
La hausse observée au niveau de Saint Louis et Kahone
s'explique par à la faible disponibilité du parc de production
(75% contre 77% en 2003) sur GTI. Ainsi des délestages par manque
production ont été opérés durant combinée
à la réduction des achats sur Manantali et la limitation de
puissance QUALITÉ DE SERVICE
toute l'année à l'exception du mois de janljvier
qui fait partie des périodes La qualité de service s'est
dégradée par rapport à l'année dernière
suite
de plus faible charge.
ment des clients HT (pour soulager les clients domestiques le
soin durant les bations dues à plusieurs autres causes : incidents,
coupures diverses, effaceij- En plus de ces délestages, la
distribution a connu plusieurs autres pertur-
FIG. 1.27 Energie distribuée par source en 2004
contre 6.983 MWh pour l'année précédente
soit une hausse de 97%. périodes de déficit).
L'énergie non distribuée du fait de ces
perturbaijtions, s'élève à 13.743 MWh clenchement de
transformateurs et/ou départs au niveau des postes sources). Les
déclenchements de groupes
Néanmoins les déclenchements de groupes suite
à des problèmes intrinsèques par rapport à 2003.
A noter que beaucoup de déclenchements de groupes
ont été causés par des incidents réseau (perte
interconnexion avec Manantali, dé-
En 2004, 596 déclenchements ont été
enregistrés soit une baisse de 21%
à la centrale restent majoritaires.
Les incidents
des incidents réseaux; elle se répartit de la
manière suiijvante : 40% pour le premier semestre et 60% pour le second
semestre. Le maximum de 1,154 GWh en 2003, soit une hausse de 64%. Cette END5
résulte essentiellement lieu en dehors des heures de pointe.
L'énergie non distribuée suite à des
inciijdents est de 6,9 GWh contre 4,2 l'année, ce qui signifie que la
plupart des déclencheijments de groupes ont eu GWh a été
obtenu au mois de juillet.
L'END suite à des incidents production
s'élève à 50 MWh pour toute
5Energie non distribuée.
Dakar et les régions.
Le tableau suivant donne la répartition des incidents par
niveau tension pour
FIG. 1.28 Répartition des incidents par niveau tension
pour Dakar et les régions.
Délestages par manque de production
fois plus. De même le nombre de jours où il y a eu
déficit de production a achats sur Manantali et la limitation de
puissance sur GTI combinées à l'aug- mentation de la charge,
l'énergie non distribuée par manijque de production
Du fait de la faible disponibilité du parc de Senelec, de
la réduction des
doublé par rapport à l'anijnée
dernière (87 contre 43 en 2003).
en 2003) suite aux raisons évoljquées ci-dessus.
(délestage et effaceijment) est de 5,5 GWh contre 1,8
GWh en 2003, soit trois Le maximum est toujours atteint au mois d'octobre (20
jours contre 12 jours Effacements clients haute tension
tenijsion (Ta'iba et Sococim), entre 19 heures et 24 heures.
En 2004, il y'a d'énerijgie effacée de chaque client HT, ce qui
constitue un paramètre percit, Sénélec a dû
procéder à des effacements concertés avec les clients
haute eu une augmentation aussi bien du nombre d'effacement que de la
quantité
Pour soulager la clientèle domestique le soin durant les
périodes de défi-
de producijtion aux heures de pointe.
mettant de mesurer aussi la profondeur du déficit et les
contraintes du parc
FIG. 1.29 Evolution des interruptions de services par nature de
la cause.
FIG. 1.30 Evolution de l'END par nature de la cause.
La régulation
Chapitre 2
2.1 Définition de la régulaton
trique. Au préalable nous rappelons brièvement
le contexte actuel et nous nable dans l'enseignement de
l'électrotechnique d'aujourd'hui. Nous exposons dans ce livret technique
la position du problème de la qualité de l'énergie
élec2.1.1 Qualité de l'énergie électrique
précisons les critères d'évaluation de la
qualité de l'énergie électrique.
La sensibilisation à la qualité de
l'énergie électrique est devenue incontour-
2.1.2 Contexte
de garantir la qualité de la fourniture
d'électricité. Les premiers efforts se sont portés sur la
continuité de service afin de rendre toujours disponible l'accès
tension, existent dans toutes les catégories d'utilisateurs:
avec le développement des équipements où
l'électronique prend une place
Depuis de nombreuses années, le distributeur
d'énergie électrique s'efforce à l'énergie chez
l'utilisateur. Aujourd'hui, les critères de qualité ont
évolué prépondérante dans les systèmes de
commande et de contrôle.
Ces dispositifs sensibles, mais qui dégradent
également la qualité de la de garantir les productions pour les
entreprises, font de la qualité de l'énergie électrique un
enjeu majeur pour les compagnies d'électricité et pour les
L'utilisation en grand nombre des téléviseurs,
magnétoscopes, lampes à économie d'énergie,
l'ouverture du marché de l'énergie électrique, la
nécessité
dans le domaine tertiaire avec le développement de
l'informatique
dans le domaine domestique.
dans le domaine industriel par l'emploi de constituants
d'électronique de puissance
fabricants d'équipements.
variation de 10% de l'amplitude de la tension se traduira par
une perte de rectement liées à la qualité de la tension
d'alimentation. Par exemple, une satisfaction de l'utilisateur. Les
performances de ses équipements sont di- couple de 19% pour une machine
asynchrone.
La notion de qualité du produit
"électricité" est attachée au niveau de réseau,
susceptibles de gêner les autres utilisateurs. Le distributeur
(système par la qualité de l'électricité.
d'alimentation) et l'utilisateur (installations) sont l'un et
l'autre concernés Les équipements d'un utilisateur peuvent
apporter des perturbations, sur le 2.1.3 Qualité de l'énergie
électrique critères et défini-
tions
tion des perturbations électromagnétiques des
réseaux électriques.
ment électromagnétique sans produire lui même
des perturbations nuisibles aux autres appareils ou dispositifs.
d'un appareil, d'un dispositif, à fonctionner
normalement dans un environne- On parle de Compatibilité
Électromagnétique 1 afin de caractériser l'aptitude
Les critères de qualité de
l'électricité sont directement issus de l'observa-
mission: on parlera de perturbations conduites et de
perturbations rayonnées.
La CEM classe ces perturbations selon deux groupes:
D'autre part, ces phénomènes sont
caractérisés selon leur de mode transhautes fréquences (
>9 kHz).
basses fréquences ( < 9 kHz)
tensions continues dans les réseaux alternatifs.
servés sont nombreux : creux de tension et coupures,
surtentions temporaires aux basses fréquences dont la transmission
est conduite. Les phénomènes ob- ou transitoires, fluctuations
lentes de la tension (flicker), variations de la fré-
De manière générale, les perturbations en
électrotechnique appartiennent
quence, déséquilibres du système
triphasé, harmoniques et interharmoniques,
~la symétrie du système triphasé.
Ils peuvent être regroupés en quatre
catégories selon qu'ils affectent:
la fréquence,
la forme d'onde,
l'amplitude,
'C. E. M
est caractérisé parà:
2.1.4 Creux de tension et coupures définition
Uncreuxdetensionestunechutebrutaledel'amplitudedelatension.Il
Hz soit 10 ms jusqu'à une minute.
entre 1 et 90% de la tension nominale pendant une durée
de
La norme EN50160 fixe la diminution de la tension à une
valeur située sa durée( t).
sa profondeur( U)2période à 50
valeur efficace de la tension toutes les
2période).
La mesure d'un creux de tension s'effectue par la
détermination de la
2périodes (avec recouvrement d'une
FIG. 2.1Creux de tension
deur est supérieure à 90% et elle est
caractérisée uniquement par sa durée
Une coupure brève est un cas particulier du creux de
tension. Sa profon-
tismes des réseaux de distribution (réenclencheurs,
isolations de défaut). Les coupures brèves sont
généralement la cause de manoeuvres des automaou sur le
réseau de distribution.
(inférieure à 3 minutes). Les coupures longues sont
supérieures à 3 minutes. Les creux de tension sont dus à
l'apparition de défauts sur l'installation
2.1.5 Surtensions temporaires ou transitoires -
définition
liaison à la terre de l'installation:
La norme EN50160 fixe les niveaux de surtensions selon le
schéma de réseaux à neutre à la terre
(raccordé directement ou avec une impé-
trielle (50 Hz) ; surtensions de manoeuvre surtensions
atmosphériques. Elles dance) : la surtension ne devra pas
dépasser 1,7Un
apparaissent selon deux modes mode commun (entre conducteurs
actifs et la
~réseaux à neutre isolé ou résonant :
la surtension ne devra pas dépasser
masse ou la terre) ; mode différentiel (entre conducteurs
actifs, phase-phase
Les surtensions sont de trois natures surtensions à la
fréquence indus-
2Un.
ou phase-neutre).
réseaux aériens que sur les réseaux
souterrains du fait des bien entendu des
faut d'isolement entre phase et terre, lors d'une surcompensation
de l'énergie intempéries (excepté, s'ils sont
raccordés départ sur le même réseau).
tion de la structure du réseau : mise en service de
gradins de condensateur, et un condensateur. Les surtensions de manoeuvre
découlent d'une modificaLes surtensions à la fréquence
industrielle prennent naissance suite à un dé-
On observe un plus grand nombre de creux de tension et de
coupures sur les
réactive ou encore lors d'une ferrorésonance
provoquée par un circuit inductif
Les surtensions atmosphériques sont provoquées par
la foudre soit directe- d'une ligne à vide.
ment, soit indirectement par augmentation du potentiel de la
terre.
courants importants à la mise en service ou hors service
d'appareil dont la enveloppe dont la fréquence est comprise entre 0,5 et
25 Hz.
Le phénomène est dû à la propagation
sur les lignes du réseau d'appels de de la tension de moins de 10%.
La tension est modulée en amplitude par une 2.1.6 Fluctuation lente
de la tension (Flicker)-définition
La fluctuation lente de la tension est une diminution de la
valeur efficace flux lumineux (Flicker). Cette gêne visuelle est
perceptible pour une variation ment sur des lampes à incandescence
où elle provoque un papillotement du Les conséquences de la
fluctuation lente de la tension s'observent essentielle- souder, les moteurs
à démarrages fréquents...).
puissance absorbée varie de manière rapide (les
fours à arcs, les machines à
de 1% de la tension.
FIG. 2.2 Fluctuation
aux autres. La quantification du phénomène fait
appel à la décomposition de la composante fondamentale selon les
composantes symétriques de Fortescue. sont pas égales en
amplitude et/ou déphasées de 120? les unes par
rapport
2.1.7 Déséquilibre du système
triphasé de tensions-définition
mopolaire, le degré de déséquilibre inverse
est le rapport entre la composante inverse du fondamental de la tension et sa
composante directe:
On définit un degré de déséquilibre
inverse et un degré de déséquilibre ho- Le
déséquilibre du système triphasé s'observe lorsque
les trois tensions ne
?Ui = | Uli |
| Uld |
homopolaire du fondamental de la tension et sa composante
directe:
le degré de déséquilibre homopolaire est le
rapport entre la composante ?U? = | Ul? |
| Uld |
dû aux charges monophasés ou aux
déséquilibres du réseau. L'augmentation semaine. Le
déséquilibre du système triphasé de tension est
essentiellement des machines asynchrones, l'existence de couple inverse
conduisent à la dé- sur les valeurs efficaces calculées
sur 10 minutes pour 95% du temps d'une
La norme EN50160 fixe le taux de déséquilibre
inverse admissible à 2%
gradation prématurée des machines.
FIG. 2.3 Déséquilibre de tension
2.1.8 Harmoniques et interharmoniques définitions
ternance de la sinusoïde de tension à 50 Hz. Ils
absorbent alors un courant pareils ne présentent pas une
impédance constante durant la durée de l'alHarmoniques:
Les harmoniques sont des signaux de fréquence multiple de
la fréquence
tension.
industrielle. Ils sont générés par des
charges dites non-linéaires. Certains apmultiples à celle du
fondamental (50 Hz pour le réseau de distribution). non sinusoïdal
qui se propage dans le réseau et déforme ainsi l'allure de la
peut être décomposé en une somme de signaux
sinusoïdaux de fréquence une composante à la
fréquence de 250 Hz, soit 5 x 50 Hz) et par son amplitude
exprimée en pourcentage par rapport à celle du fondamental.
Chaque composante est caractérisée par son rang
(par exemple rang 5 pour Une tension ou un courant déformé par
rapport à la sinusoïde de référence On
caractérise la pollution d'un réseau de manière globale
par le taux de
distorsion harmonique2 en tension ou en courant:
X+ 8
n=2
Ut
tu u u u v
Un 2
THDu = 100 *
fréquence industrielle.
posantes harmoniques et l'amplitude du fondamental. La borne
supérieure est fixée par la norme EN50160 au 40e rang,
c'est-à- dire à 3 kHz pour la C'est le rapport, exprimé
en pourcent, entre la valeur efficace des com-
FIG. 2.4 Représentation d'une onde
déformée
tingue les effets instantanés et les effets à
terme.
fréquence industrielle. Les variateurs de vitesses pour
machines asynchrones, les fours à arcs sont les principaux
générateurs d'interharmoniques. On disInterharmoniques
Les interharmoniques sont des signaux de fréquences non
multiples de la
2THD
joncteur). D'autres troubles fonctionnels sont liés
à la déformation de l'onde pédance du réseau et les
condensateurs de compensation. Le plus spectacude tension tels que : couples
pulsatoires sur les moteurs d'entraînement, vilaire de ce type d'effet
est la destruction d'équipement (condensateurs, dis-
Les effets instantanés font suite à un
phénomène de résonance entre l'imde la détection du
passage au zéro de tension pour les dispositifs de régulation.
brations, erreurs des systèmes de mesure (selon leur bande passante),
perte des lignes et amènent un déclassement des
équipements.
La norme EN50160 fixe les niveaux de tensions harmoniques
jusqu'au 25`eme rang et indique que le taux global de distorsion harmonique ne
doit pas dépasser 8%.
Les effets à termes se traduisent par une fatigue
prématurée du matériel,
Des solutions de dépollution harmoniques existent:
le filtrage passif qui consiste à installer un circuit L,
C série accordé sur
limitant les perturbations harmoniques.
Les nouveaux équipements de petite puissance sont soumis
à des normes ~le filtrage hybride combine les solutions passive et
active,
la fréquence de la composante à éliminer,
le filtrage actif génère des composantes
harmoniques aux mêmes fréquences et en opposition de phase aux
perturbations mesurées, l'utilisation d'appareils à absorption
sinusoïdale3
3Appareils dits !!propres!!
2.2 Pourquoi réguler la tension électrique
Introduction
tie, ils sont sensibles aux perturbations de la tension tout en
étant eux-mêmes générateurs de perturbations.
souplesse d'utilisation dans les secteurs industriels et
tertiaires. En contrepar-
Les matériels électriques et
électroniques accroissent la productivité et la
connuessontlescoupuresbrèves,lescreuxdetensionetlesdéséquilibres.Le
nombreux spécialistes y consacrent des efforts importants.
tion souvent urgente, car ces surtensions peuvent mettre en
péril l'efficacité et domaine étendu des surtensions reste
parmi les moins connus, bien que de Lorsque les industriels ou les exploitants
de réseaux d'énergie électrique sont Ces perturbations
peuvent prendre une grande variété d'aspects. Les plus ciles
à aborder de manière simple et leur résolution
nécessite des compétences confrontés à des
problèmes de surtensions, ils doivent faire face à une situa-
substituer aux spécialistes, de préciser de manière
synthétique l'essentiel des affirmées dans plusieurs
spécialités. Il est donc apparu utile, sans vouloir se
l'intégrité de leur outil de travail. Dans tous les cas, ces
problèmes sont difficonnaissances en la matière.
transporter sont de ses plus importantes
caractéristique. En effet, la tension zéro à pleine charge
ne doit dépasser 5% de la tension nominale, bien qu'on d'une ligne doit
demeurer assez constante à mesure que la puissance active 2.2.1
Variation de tension et puissance maximale transconsommée par la charge
varie. Ordinairement, la variation de la tension de
La régulation de la tension et la puissance maximale
qu'une ligne peut
portable
transportable par la ligneà, nous étudierons
successivement le comportement puisse tolérer parfois une
régulation allant jusqu'à 10%.
porter afin de connaître ses possibilités lors de
surcharges temporaires. Afin de connaître la variation de la tension et
d'établir la puissance maximale de quatre types de lignes:
On s'intéresse également à la puissance
maximale qu'une ligne peut trans-
4. ligne inductive reliant deux grands réseaux.
3. ligne inductive avec compensation,
2. ligne inductive,
1. Ligne résistive,
active transportée par la ligne. Au fur et à
mesure que la charge augmente, une puissance variable Pc(Fig. 1-a)
la tension Es de la source est constante. 2.2.2 Ligne
résistive
permettent d'obtenir la courbe Er en fonction de P
c(Fig. 1-b). Cette courbe révèle l'information
suivante:
la tension Er à ses bornes diminue
progressivement; des calculs très simples On suppose une charge
résistive, car on s'intéresse seulement à la
puissance Une ligne possédant une résistance R alimente une
charge résistive ayant
FIG. 2.5 Caractéristiques d'une charge résistive
alimentée par une ligne résistive transporter. On atteint ce
maximum lorsque la résistance de la charge est égale à
celle de la ligne. Il s'en suit que Er 0,
que:
Il existe une limite supérieure Pmax à la puissance
active que la ligne peut
= 5 * Es. On peut alors prouver Es
2
(1) Pmax = 4R
Si on permet une régulation maximale de 5% ( Er
= 0, 95 ). La ligne
pertes RI2 dans la ligne.
grande que Pc, mais correspondante serait alors trop
basse.
puissance maximale. La ligne pourrait transporter une
puissance plus La source doit fournir la puissance Pc
absorbée par la charge plus les peut transporter une
puissancePc qui représente seulement 19% de la
la puissance d'une source dont la tension est 10kV. Calculer:
a)
la puissance maximale que de la ligne peut transporter
à la charge, Exemple 1 : Une ligne monophasée ayant une
résistance de 10Ùtransmet
b) la puissance transmise à la charge lorsque la tension
à ses bornes est de
a)
la puissance maximale de la charge est:
Solution:
9,5Kv
Es 2
P = 4*R
|
= 100002/410 = 2, 5MW
|
b) lorsque Er 9,5Kv, la chute dans la ligne:
Es - Er = 10 - 9,5 = 0,5Kv = 500V
Le courant dans la ligne est donc:
500 =50A
10
Es - Er
I = R
La puissance à la charge est alors:
P = Er * I = 9,5 * 50 = 475Kw = 0,475MW
prédite par la courbe.
Remarquer que cette puissance représente 19% de la
puissance maximale la charge résistive, on obtient la courbe
Er en fonction du Pcde la Fig. 2b qui possède une
réactance inductive XL (Fig. 2a). Comme dans le cas d'une ligne
résistive, la tension Er diminue au fur et à mesure
que la charge augmente, mais la courbe de régulation a une allure
différente. Si l'on fait varier 2.2.3 Ligne inductive
Considérons maintenant une ligne dont la
résistance est négligeable, mais
On remarque les points suivants:
1.) Il existe encore une limite supérieure à la
puissance que la ligne peut la charge est égale à la
réactance de la ligne ( Rch XL ).
transporter à la charge. On atteint ce maximum lorsque la
résistance de Dans ces circonstance, on à:
Er = 0, 707Es
On peut alors prouver que:
Es2
(2) Pmax =2*XL
deux fois plus de puissance active qu'une ligne
résistive ( comparer Pour une même impédance, une ligne
réactive peut donc transporter
P max = E82
2*XL etP max = E82
4R).
2.) Si on permet une régulation de 5%à, la ligne
peut transporter une puis-
résistive.
charge, une ligne inductive donne une meilleure
régulation qu'une ligne sance P valant 60% de la puissance maximale
Pmax.Pour une même
FIG. 2.6 Caractéristiques d'une charge résistive
alimentée par une ligne inductive
b)
3.)résistive à une source de 10Kv. Calculer:
Exemple: Une ligne monophasée ayant une réactance inductive de
10Ùrelie une charge la source Es doit fournir non seulement
la puissance active P consommée par la charge, mais aussi la puissance
réactive XLI2 absorbée par la ligne. la puissance
à la charge lorsque la puissance a ses bornes est de 9,5Kv.
a) la puissance maximale que l'on peut transmettre à la
charge;
b) En référant à la figure 2a , on peut
écrire:
a) La puissance maximale de la charge est:
Solution:
P = Es2
2*XL = 100002/(2 * 10) = 5MW
Es2 = (I*XL)2+Er
100002 = (1 * 10)2 + 95002
Donc I 312A
Xc appropriée au borne de la charge (figure 3a ci
dessous). Si on fait varier Xc augmenter la puissance maximale transportable en
ajoutant une capacitance 2.2.4 Ligne inductive avec compensation
Lorsque une ligne est inductive, on peut à la fois
améliorer la régulation et
de Xc afin que la puissance réactive E8
Er constante (et égale à
E8) aux bornes de la charge il suffit d'ajuster la
valeur à mesure que la puissance active Pcaugmente, on
peut maintenir une tension
*
soit égale à la moitié de la puissance
réactive XL
que la ligne peut transporter à la charge. Une analyse
détaillée montre (figure 3b) que l'on peut garder une tension
constante (trait horizontal 1et2) jusqu'à incliné (2-0).
une limite où P = E8
Cependant, on constate qu'il y a encore une limite à la
puissance active
2/Xc fournie par les condensateurs
I absorbée par la ligne.
a) La régulation est parfaite (Er =
On remarque les points suivants:
2/XL, après quoi la tension
décroît en suivant le trait
jusqu'à la limite où: E8) et la tension
demeure constante
E8 2
(3) Pmax = XL
b)
En comparant cette courbe avec celle de la ligne inductive
sans compencapacité maximale Pmax de la ligne.
sation, on constate que la ligne compensée peut
transporter le double de On peut donc transporter à la charge une
puissance Pc qui est égale à la
c)
La capacitance Xc fournit la moitié de la puissance
réactive absorbée par la puissance, tout en maintenant la tension
constante. Les condensateurs ligne (figure 3a).
ajouter une deuxième capacitance Xc,de même
valeur, au début de la la ligne, l'autre moitié provenant de la
source E8. Au besoin, on peut sont donc très utiles sur une
ligne inductive.
Dans ces circonstances,la source débite seulement une
puissance active Pc; la puissance réactive absorbée
par la ligne est fournie par les condensateurs aux deux
extrémités.
La puissance à la charge est:
Pc = Er * I = 9,5kV * 312A = 2964Kw =
3MW
Elle représente bien 60 % de la puissance maximale
prédite par la courbe. turbations causées par les court-circuits
et les autres pannes. De plus, les liorent la stabilité du réseau
et lui permettent de mieux supporter les pernectés par une ou plusieurs
lignes de transport. Ces interconnexions amé2.2.5 Ligne inductive
reliant deux réseaux
interconnexions permettent des échanges de puissance
entre les compagnies Les gros centres d'utilisation d'énergie
électrique sont toujours intercon-
d'électricité de pays voisins par exemple comme
entre le Sénégal et le Mali.
compensée
FIG. 2.7 Caractéristiques d'une charge résistive
alimenté par une ligne inductive Elles sont déterminées
par les besoins des régions desservies qui agissent
Pour ces lignes, les tensions aux deux extrémités
demeurent constantes.
trois possibilités:
E8 et Er aux deux
extrémités sont constantes, et possèdent chacune la
même valeur E. En ce qui concerne l'échange de puissance active,
on peut distinguer équivalent d'une ligne inductive reliant deux
régions S et R dont les tensions chacune comme des réseaux
infinis indépendants. La figure 4 donne le circuit La valeur de Xc est
constante et égale à XL dans la partie inclinée de la
courbe.
En b E8 en retard sur Er.
En a E8 en avance sur Er;
Cas 1 La tension E8 et Er sont en phase.
Dans ce cas, le courant dans la Cas 2 La tension E8 est
déphasée d'un angle? en avance sur Er (fig : 4- ligne est nul et
aucune puissance n'est transportée.
est donnée par l'équation:
d'après les relations vectorielle, que la puissance
active transportées a). La région S fournit alors de
l'énergie à la région R et on trouve,
E8 2
(4) P = XL * sin(è)
P puissance active transportée par phase (W);
FIG. 2.8 Ligne inductive reliant deux grands réseaux.
ment utile lorsqu'on traite les grandes puissance
triphasées:
De cette équation on déduit l'équation
suivante qui est particulière- E tension de ligne neutreà(V);
XL réactance inductive par phase (e);
ligne (?).
è angle de déphasage entre les tensions aux
extrémités de la
(5) Pt = ELL2
XL * sin(è)
Où:
XL réactance inductive par phase (e);
ELL tension ligne à ligne, en kilovolts (kV);
Pt puissance active totale transportée par une ligne
triphasée,
en mégawatts (W);
è angle de déphasage entre les tensions aux
extrémités de la
ligne (?).
de l'angle de déphasage. On constate que la puissance
transportée La figure 2.9 montre la courbe de la puissance active en
fonction une ligne reliant deux réseaux impose aussi une limite à
la puissance augmente progressivement pour atteindre une valeur maximale
ELL2
XL
lorsque le déphasage? entre les deux réseaux est de
90?.
En effet, tout comme pour les autres lignes que nous venons
d'étudier,
FIG. 2.9 Caractéristiques d'une ligne reliant deux grands
réseaux.
stable. Lorsque l'angle est voisin de 90? ou plus, les
deux régions maximale que l'on peut transporter. Cette limite est la
même que celle
évite cette condition, car elle correspond à un
point d'opération in- d'une ligne inductive compensée. Bien que
l'on puisse théoriquement
ouvrir le circuit.
transporter une puissance lorsque l'angle est supérieur
à 90?, on dérable, même si la tension
E8 et Er aux deux extrémités sont
égales. sont sur le point de décrocher et les disjoncteurs de
ligne s'apprête à grand.
En se référant à la figure 2.2.5 (a), il
est évident que la chute de ten- Remarquer que la chute de tension Ex
dans la ligne peut être consi-
Cas 3 La tension E8 est déphasée d'un
angle en arrière de Er (figure 2.2.5 sion est d'autant plus
grande que le déphasage entre E8 et Er est plus
cette fois, elle circule de la région R vers la région S. La
courbe de la
de la puissance ne dépend pas des valeurs relatives des
tensions E8 et Er - puissance en fonction de l'angle de
déphasage est indiqué à celle de (b)). La puissance active
est encore donnée par l'équation (4), mais,
elles sont égales -, mais seulement du déphasage
entre elle.
Si l'on compare la figure (a et b), on constate que le sens de la
circulation s'appliquent.
la figure 2.9 et, en ce qui concerne la stabilité, les
mêmes remarques
FIG. 2.10 Puissance d'une ligne inductive compensée
transporter. Cette puissance est proportionnelle au
carré de la tension et quatre types de lignes que l'on vient
d'étudier. Chaque ligne possède une La figure 2.11 permet de
comparer les puissances est les tensions pour les inversement proportionnelle
à l'impédance de la ligne.
2.2.6 Récapitulation de la puissance transportée
En résumé, il existe toujours une limite
à la puissance qu'une ligne peut une régulation maximale de 5%,
les puissances que l'on peut transporter sont impédance de 10Ùet
la source fournit une tension Es de 10 kV. Si l'on tolère
limités aux valeurs indiquées dans la figure.
vement à 10MW pour une ligne ne possédant aucune
résistance.
ayant une réactance de 9,8Ù et une
résistance de 2Ù. La courbe (5), tracée avons
tracé, à titre d'intérêt, la courbe correspondant
à une ligne compensée en pointillé, indique alors la
puissance maximale tombe à 8MW, comparati-
De plus, comme les lignes possèdent toujours une certaine
résistance, nous
tension donnée est proportionnelle au rapport E2
2.2.7 Choix de la tension de ligne
On a vu que la puissance P qu'une ligne peut transporter pour
réguler une
L/Z ou EL est la tension de
active transportée par la charge.
FIG. 2.11 Comparaison des courbes de régulation en
fonction de la puissance
ligne à ligne et Z son impédance. Puisque cette
impédance est proportionnelle à la distance à franchir, on
en déduit que la tension d'utilisation E est donnée par une
expression de la forme :
(6)EL = k *.VP * L
Où :
EL = tension de ligne à ligne (V) ;
P = puissance à transporter sur les 3 phases (W) ;
L = distance de transport (m) ;
k = facteur approximatif qui dépend de la
régulation permise et du type de ligne.
k = 0,1 pour une ligne sans compensation ;
k = 0,06 pour une ligne avec compensation
la formule (6) fournit seulement un ordre de grandeur de la
tension E car la valeur finalement choisie dépend de facteurs
économiques et d'autres considérations. En
général,la tension adoptée est comprise entre 0,5 EL et1,5
EL.
Exemple :
On doit transporter une puissance de 10MW sur une distance de 20
km :
a) La ligne n'étant pas compensée,
déterminer la tension de la ligne et choisir une grosseur de fil
appropriée, sachant que l'on permet une régulation de 5%.
b) Calculer la régulation de la ligne lorsque le facteur
de puissance de la charge est de 1.
c) Calculer les pertes dans la ligne. Solution :
a) D'après la formule (6) :
EL = 0.1 * .VP * L
EL = 0.1* .V10 *1000000 * 20 * 1000
EL = 44721V = 44.7KV
Toute tension comprise entre
| 0.5 * 44.7kV = 25KV | et | 1, 5 * 44.7 = 67KV
| serait acceptable. Utilisons une tension normalisée de 34,5 kV ligne
à ligne, soit 19,9 kV ligne à neutre. Le courant dans la ligne
est alors :
P
I=
.V3* EL
10 * 1000000
1.73 * 34500
I = 167A
Choisissons un conducteur ACSR N 1(ampacité 200 A, r
0,9e/km).
Résistance de chaque ligne = 20 * 0, 9 = 18e
La chute R*I dans une ligne = 18 * 167 = 3006KV
% de chute = 3006/19900 = 0, 15 = 15%.
|
active) est trois fois plus grande que celle permise, on doit
augmenter la grosseur du conducteur d'au moins trois fois. On utilisera une
grosseur de Bien que du point de vue de l'échauffement, ce conducteur
soit plusieurs Comme la chute résistive toute seule (sans tenir compte
de la chute ré-
b)
Calculons maintenant la régulation pour une charge
résistive en tenant fois plus gros que nécessaire, il donne
à la fois l'avantage d'une meilleure 300kcmil.
régulation et d'un meilleur rendement.
compte de la réactance (0,5e/km) de cette ligne:
Tension aux bornes de la charge 19900V
FIG. 2.12 Régulation d'une charge résistive
Résistance de chaque ligne = 20 * 0.22 = 4.4e Chute RI
dans une ligne = 4.4 * 167 = 735V
Réactance de chaque ligne = 20 * 0.5 = 10Ù
Chute XL dans une ligne = 10 * 167 = 1670V
que la tension E5 de la source est de 20700 V,
d'où la régulation:
En traçant le diagramme vectoriel pour une phase (figure
2.12), on trouve
(20700 - 19900)
|
= 800/19900= 0,040 ou 4%
|
19900
|
c)
Les pertes joule dans la ligne triphasée sont:
On rencontre donc la régulation maximale de 5%.
P3 = R * I2 = 3 * 4.4 * 1672 = 368135W =
368KW
joule est:
Par rapport à la puissance active transportée, le
pourcentage des pertes (Pertesjoule)/P = (368KW/10MW) * 100 = 3, 7%
Chapitre 3
Les techniques de régulation
3.1 Le réglage de la tension
Compensation de la puissance réactive et niveau de la
tension
totale est obtenue lorsque la puissance réactive des
condensateurs est égale à sible, de cette façon, de
remonter une tension trop faible. La compensation gie réactive en
installant des batteries de condensateurs (figure 3.1).Il est posla puissance
réactive absorbée par la charge. Dans la réalité,
des considéra-
On peut compenser la chute de tension provoquée par le
transit de l'éner-
tions technico-économiques conduisent à la
compensation, basée sur l ?énergie non pas la puissance
correspondant a tangente ? = 0, 4(cos(?) = 0, 928).
l ?expression:
nominale E du réseau amont est donnée dans le cas
du réseau ci ?dessus par La relation entre la tension U2 aux bornes de
la charge et la tension
U2 Z2
=
E Z1+Z2
transformateur et des câbles BT de liaison et Z2
représente l ?impédance de la charge en parallèle avec la
batterie de condensateurs:
Dans cette expression, Z1 représente l'impédance du
réseau amont, du
(ZmZc)
Z1 = Zcc+ Zr + Zca et Z2 =(Zm+Zc)
thèses suivantes:
Pour le réseau représenté par le
schéma de la figure 3.1, prenons les hypo-
d'énergie réactive.
FIG. 3.1 Transformateur débitant sur un charge inductive
avec compensation
~SnT : 400KVA puissance du transformateur HTA/BT et Ucc
et un rendement égal à 0.956,
Scc:40MVA au point commun de raccordement,
= 4%
Données relatives à la charge du moteur
Pm: 200Kw puissance mécanique d ?un moteur
asynchrone, avec uncos(?) = 0.89 Qc:puissance en kvar des
condensateurs.
D : 150m longueur des câbles BT de liaison,
PM
PuissanceactivePm =
ç
|
=
|
200
|
|
= 209Kw
|
0.958
|
PuissanceapparenteSm =cos(?)
= 209 = 235KVA 0.89
Pm
pP uissanceractiveQm = Sm 2 - Pm 2 = 107Kvar
Impédance du réseau amont
3.1.1 Cas théorique sans les résistances
Les impédances Z R H- jX deviennent de ce fait des
réactances jX.
Un 2
Xcc = Scc
Impédance du transformateur
|
=
|
4002
|
=4me
|
40.1O6
|
4
Un 2
*
*
=
100
SnT
= 16me
Ucc
XT = 100
4002
400. 103
Impédance des 2 câbles de liaison en
parallèle, la section de chacun étant
de 240 mm2 (on considère l'inductance
égale à 1 micro H/m)
Xca
=Lca*ù=0,5*150*1.10-6*100t=23,6me
Impédance du moteur
Impédance Z1 : (réseau amont H- transformateur H-
câbles)
X1 = 4.10-3 + 16.10-3 + 23,
6.10-3 = 43, 6me
U2
Xm = Qm
|
= 4002~107.103 = 1,5e
|
FIG. 3.2 Analyseur de puissance et d'énergie
électrique
Impédance de la batterie des condensateurs : Pour une
batterie Qc=100Kva
Qm
Un 2
xc = Qc
|
= 4002 ÷ 110.103 = 1.45Ç
|
Impédance Z2 : sans le moteur xm tend vers
l'infini.
x2=xc =-j1
cù
|
= -j * 1,45
|
excluses)
La valeur de la tension "U2 sans moteur" est de :
(résistances du réseaux
x2
U2=E*x1 +x2
|
= 400 *
|
-j * 1,45
|
= 412V
|
-j * 1, 45+j43, 6.10-3
|
pareils sont alimentés sous la tension de 412V au lieu de
400V.
En l'absence de charge du moteur, la batterie de condensateurs
enmentation de la tension d'utilisation. Dans ce cas les autres petits apgendre
une surcompensation de puissance réactive qui provoque l'aug-
3.1.2 Cas réels influence des résistances
Résistance interne du transformateur (rT prise
égale à 1% en valeur moteur constituant la charge sont les
suivantes (la résistance du réseau amont est volontairement
négligée).
Les valeurs des résistances internes du transformateur,
des cables et du
réduite)
1 * 4002
=
Un 2
*
=4Ç
Sn
102 * 400.103
rT
RT = 100
=9mÇ
Résistance des cables : deux cables de 240mm2
en parallèle dont la résistance linéique est de
0,12Ç/Km
0, 15 * 0, 12
Rca = 2
Résistance interne du moteur
Un 2
Rm = Pm
|
=
|
4002
|
= 766mÇ
|
209. 103
|
Impédance Z1 et Z2 - elles comprennent les
résistances ci-dessus, elles ont alors une partie réelle et une
partie imaginaire et s'écrivent:
Z1=RT+Rca +j(Xcc +XT+Xca)
1
=
Z2
1+ jXc
1 +
1 jXm
Rm
U2 Z2
Comme précédemment : E =Z1+Z2
la figure 3.3.
Tous calculs effectués, la variation de U2 en fonction de
Q est donnée par
FIG. 3.3 Variations de U2 en fonction de Q (résistances
du réseau incluses) compensations, est inférieure à 385V.
Il est possible de ramener la tension à 400V avec le moteur à
pleine charge uniquement grâce à des condensateurs, que dans le
calcul précédent. La tension du jeu de barres basses tension,
sans mais la puissance installée devrait être portée
à plus de 200Kvar alors qu'elle
En tenant compte des résistances, la chute de la
tension est plus forte en service, la tension BT est portée à
près de 420V, avec une compensation n'était que de 110Kvar dans
le cas où on négligeait les résistances.
En cas d'arrêt du moteur et de maintien de la batterie de
condensateurs
de 170Kvar. Si la batterie est de 300Kvar, la tension, dans les
mes conditions, monterait à près de 435V.
tension n'est pas linéaire.
près de 1400V, mais qui se produira pour une puissance
de condensateur surcompenser la puissance réactive. On note la
présence d'une résonance à proche de 3Mvar. Cette
courbe a le mérite de montrer que l'évolution de la
La figure 3.4 montre comment évoluerait la tension si l'on
continuait à
3.3.
FIG. 3.4 Variations de 1J2 en fonction de Q (résistances
du réseau incluses)
avec 3000Kvar de compensation en parallèle avec un moteur
de 400KVA. Elle n'est, bien sûr, pas réaliste dans la mesure
où on ne se trouvera jamais
3.1.3 Comment éviter les surtensions dues au conden-
sateurs
Dans le cas d'une compensation au niveau du moteur on peut:
différentes solutions:
Pour adapter la puissance réactive à la valeur
nécessaire, on peut envisager coupler la commande du contacteur des
condensateurs à celui du moteur;
Dans le cas d'une compensation par atelier on peut envisager:
commander le moteur et la batterie de condensateur avec le même
une coupure manuelle en fin de journée;
une mise hors service par horloge;
contacteur si la puissance du moteur est suffisamment faible;
Dans le cas d'une compensation centralisée , il est
important de divi-
ser la puissance réactive en gradins et d'adapter le
nombre de radins en
une mise hors service par relais ampèremétrique
temporisé;
services à la puissance appelée par l'usine; cette
adaptation se fait par éventuellement, en fonction du courant
appelé par l'atelier: une misse
relais varmétrique qui adapte la quantité de
condensateurs en service hors service par relais wattmétrique;
à la puissance réactive consommée par les
charges de l'usine.
FIG. 3.5 Variateur et régleur de tension en armoire
3.2 Autres moyens de réglage de la tension BT
limites acceptables.
un transformateur ou un autotransformateur classique pour
adapter la ten- sion. Si la tension est fluctuante, il faut utiliser des
dispositifs permettant de la maintenir constante, ou tout au moins de
maintenir la variation dans des
Si la chute de tension, ou la surtension, est permanente, il
suffit d'utiliser tème à thyristors. L'ensemble a un temps de
réponse très court et une bonne précision de
réglage.
3.2.1 Régulateur statique
tension de 25%, et de réaliser ainsi des économies
d'énergie.
des réseaux d'éclairage. Il permettent de mettre
les lampes progressivement
Un régulateur statique est constitué d'un
autotransformateur et d'un sysraccordé aux appareils, il est
impératif que le calibre à la fois du disjoncteur sous tension et
de supprimer les surtensions à 50Hz. Il permettent aussi de
réduire légèrement l'éclairage au cours des heures
de nuit en baissant la et du conducteur du neutre soit le même que celui
des phases.
Il existe aussi des appareils spécifiques (par exemple
chez Technirel) pour
Lorsque le régime neutre TT ou TN du réseau
d'éclairage est à neutre
3.2.2 Autotransformateur variable
port est progressivement variable.
tant. Ces matériels peuvent être employés
conjointement avec des condensa- La gamme de réglages possibles va
jusqu'à #177;25% dans les gammes standard. teurs destinés
à compenser la puissance réactive.
de charge de 0 à 100%. Son taux de distorsion harmonique
est nul.
Il peut couvrir des gammes de puissance jusqu'au MVA avec une
variation
Ce dispositif de réglage est un autotransformateur
à colonne dont le rap-
Les matériels de forte puissances sont d'un encombrement
assez impor-
HTA/BT
FIG. 3.6 Réglage de la tension BT par les prises à
vides du transformateur
Deuxième partie
Applications dans l'industrie
Chapitre 4
Machines à courant continu
4.1 Généralités
Une partie fixe, le stator, qui crée le champ
magnétique; c'est l'inducteur. Un partie mobile, le rotor, qui est
l'induit de la machine. Le rotor de la alimentée par un courant
continu.
La machine à courant continu est constitué de deux
parties.
machine est constitué de conducteur et lorsque le rotor
tourne, il se crée aux bornes de l'ensemble des conducteurs une tenson
induite E.
Cet inducteur peut-être constitué d' aimants
permanents ou d'une bobine Pour faire fonctionner une machine à courant
continu, on peut brancher l'in- fonctionner soit en génératrice,
soit en moteur.
est alimenté de façon séparée par
rapport à l'induit, on parle de machine à ducteur en série
avec l'induit : on parle alors de machine série. Si l'inducteur
excitation indépendante.
La machine à courant continu est une machine
réversible. Elle peut
4.2 Modèle électrique d'une machine à
courant continu
montre que l'expression de la f.e.m. E est:
4.3 La force électromotrice (f.e.m.) E
posé de N conducteurs et tourne à la vitesse
angulaire en [rad/s? . On
L'inducteur crée le flux magnétique ö en Weber
[Wb?. Le rotor est com-
FIG. 4.1 Modèle électrique d'une machine à
courant continu
N * Ö * Ù
E= 2ð
N
Si on pose K = 2ð(constante sans dimension) alors
Ùen[rad/s?,
E : f.e.m induite en [V?.
Öen [Wb?,
|
|
|
E=KÖÙ
|
avec:
|
|
|
rotation n soit:
E=k*n.
Si le flux est constant, la f.e.m. induite E est proportionnelle
à la vitesse de
4.4 Couple électromagnétique
= E
tique est PE *
Le rotor tournant à la vitesse, il existe un couple
électromagnétique TEM tel que :PE = Ù.
TEM *
On montre alors que l'expression du couple
électromagnétique est: Lorsqu'il circule une intensité I
dans l'induit, la puissance électromagnéI.
TEM = K.Ö.I
qui circule dans l'induit.
c'est-à-dire que le couple électromagnétique
est proportionnel à l'intensité
4.5 Fonctionnement en moteur de la machine à courant
continu
4.5.1 Le moteur à excitation indépendante
est alimenté par une tension continue U et est
traversé par une intensité I. courant continu i (si l'inducteur
n'est pas à aimants permanents). L'induit Modèle
électrique
L'inducteur est alimenté par une tension continu u et est
traversé par le
FIG. 4.2 Modèle électrique du moteur à
excitation indépendante
citation i.
U=E+R.I
Pour ce moteur, le flux Ö est Ii directement proportionnel
au courant d'exEquation de fonctionnement pour l'induit:
Bilan énergétique et rendement
Le moteur absorbe la puissance électrique
|
= u.i + U.I .(Si le moteur
PA
|
est à aimant permanent, u.i = 0).
Au niveau de l'excitation (l'inducteur), il se crée des
perte par effet Joule
PJE = u.i = r.i2
Pour l'induit, les pertes par effet Joule sont
|
PJI = R.I2
|
La puissance électromagnétique
PEM = PA - PJE - PJI = E.I
Lors d'un essai à vide, PV = R.IV +
que les pertes mécaniques PM soit: PC, on peut
déterminer les pertes
= PF + PM.
collectives PCqui représentent les pertes
magnétiques ou pertes fer PF ainsi
On définit le couple de pertes par
|
PC
TP = TEM - TU = Ù
|
La puissance utile disponible sur l'arbre du moteur est
|
PU=PA-PJE-PJI-PC.
|
Le rendement du moteur à courant continu est:
PU + u.i + R.I2 + PC
ç= PA
4.5.2 Le moteur à excitation série
gnétique est proportionnel au courant I au carré :
TEM
Modèle électrique
donc traversé par la même intensité I. On
montre que le couple électromaL'inducteur est placé en
série avec l'induit. L'inducteur et l'induit sont
= K.I2.
Équation de fonctionnement : U = E + (r + R).I
Bilan des puissance et rendement
Le moteur absorbe la puissance électrique
|
U.I. Au niveau de l'ex-
PA =
|
citation (l'inducteur), il se crée des perte par effet
Joule
|
PJE = r.I2
|
Pour
|
l'induit, les pertes par effet Joule sont
|
PJI = R.I2
|
La puissance électroma-
|
gnétique
|
PEM=PA - PJE-PJI=E.I
|
FIG. 4.3 Modèle électrique du moteur à
excitation série
représentent les pertes magnétiques ou pertes fer
PF ainsi que les pertes méLors d'un essai à vide, on peut
déterminer les pertes collectives PC qui caniques PM soit : PC = PF +
PM.
On définit le couple de pertes par
|
TP = TEM - TU
|
La puissance utile disponible sur l'arbre du moteur est
|
PU=PA-PJE-PJI-PC.
|
PU PA ç= PA U.I.
Le rendement du moteur à courant continu est
4.5.3 Quelques considérations pour le moteur à
courant continu
Utilisation des moteurs à courant continu
varier la vitesse de rotation par modification de la tension
d'alimentation U en utilisant des ponts redresseurs commandés ou des
hacheurs.
Le principal avantage de ces moteurs, c'est qu'il est très
facile de faire
Démarrage des moteurs à courant continu
=
E = 0.
Pour un moteur à excitation séparée,
U
U = R.ID= ID = R.Le courant de
Nous avons vu que la f.e.m. E k.n. Or, au démarrage, n = 0
d'où
démarrage et très R important.
jusqu'à sa valeur nominale I.
progressivement soit par augmentation progressive de la tension
d'induit. courant soit par adjonction d'une résistance de
démarrage qu'on diminue
U - E
Dès que le moteur commence à tourner, ID
Ce courant est source de détérioration du moteur,
on essaie de limiter ce
=
Si le moteur doit démarrer en charge avec une charge qui
présente un
R et décroît rapidement
couple résistant TR, l'intensité de
démarrage doit être
|
TR
ID>K.Ö.
|
voir l'emballement du moteur. Pour un moteur à
excitation série, le moteur dante, on doit commencer par mettre l'induit
sous tension et ensuite seule- Remarque importante : Pour démarrer un
moteur à excitation indépencouper la tension de l'inducteur avant
celle de la tension d'induit au risque de doit démarrer en charge.
ment mettre l'inducteur sous tension. Si le moteur est à
vide, il ne faut jamais
Caractéristiques des moteurs à courant continu
= E.I =
constante U et pour un couple de perte TPconstant.
Pour un moteur à excitation indépendante, PEM
TEM.Ù, E =
k.Ö.Ùet TU = TEM -TP. Pour un flux constantÖ,
pour une tension d'induit
FIG. 4.4 Caractéristiques d'un moteur à courant
continu
4.6 Fonctionnement de la machine à courant continu en
génératrice
Modèle et équation de fonctionnement
Génératrice à excitation
indépendante
FIG. 4.5 Modèle de la MCC en génératrice
Équation de fonctionnement : U = E - R.I
|