Conclusion partielle
Ce chapitre s'est basé sur le rapport entre la taille
du ménage et les différents déterminants de la
santé de la population. Pour la vérification de notre
deuxième hypothèse, nous avons groupé le nombre d'enfants
en groupes de 0-3 ; 4-8 ; et de 9-13 et nous avons obtenu 3
groupes.
Ensuite, nous avons faits des tableaux croisés (cross
tabulation) pour voir les relations qui existent entre le nombre d'enfants
ainsi que certains différents déterminants directs et indirects
de la santé qui sont ; la nutrition, l'utilisation des
moustiquaires imprégnés, la contraception en fin de pouvoir
vérifier notre hypothèse.
Concernant la nutrition, il a été
remarqué que les légumes sont rarement consommé
régulièrement chez les ménages ayant plus de 3 enfants
c'est à dire 0% tandis que ceux en moins de 3 ; 10% les consomme 3
fois par jour de même que les fruits riches en vitamine A.
57 ménages sur 69 soit 82.6% ayant entre 9 et 13
enfants éprouvent un grand problème de trouver même les
frais de transport quand l'un de membres a besoin de se faire soigner, tandis
que cette proportion se réduit jusqu'à 40% pour les familles
ayant au plus de 3 enfants.
La même catégorie de ménages ayant 9 et 13
enfants utilise moins la moustiquaire imprégnée, seuls 2% tandis
qu'elle est de 12% environ pour celle ayant entre 1 et 3 enfants, ceci montre
que la première catégorie est plus exposé à la
malaria que la seconde.
Le constat est que tous les résultats concourent
à l'affirmation de notre hypothèse.
CONCLUSION GENERALE
1. Synthèse du
travail
Au terme de ce travail intitulé « Impact de
la taille des ménages sur la santé de la population », nous
tenons à dégager une conclusion générale sous forme
de synthèse de tous les éléments étudiés
dans les chapitres de ce travail.
Ainsi, la première partie de notre travail comprend la
présentation de choix et intérêt du sujet, la
délimitation, le problématique, les hypothèses de
recherche, les objectifs, la méthodologie et enfin la subdivision de ce
travail. Pour atteindre nos objectifs, nous avons fait appel aux
considérations théoriques qui nous ont permis à aboutir
aux objectifs.
Dans le premier chapitre, nous avons expliqué les
concepts clés et autres en connexion avec notre travail.
Ensuite, nous avons essayé de dégager certains
facteurs qui influencent les conditions de vie d'une population
donnée, ainsi, en guise de conclusion, nous avons vue que en
général, considérant les conditions de santé au
Rwanda, on s'aperçoit que les indicateurs de santé sont à
tous les niveaux très bas et que l'accès aux services de
santé est également très limité.
La principale raison à cela serait attribuable à
la pauvreté en termes d'accessibilité financière (revenu)
de la population.
Les taux élevés de croissance (2,9 par an) de
fécondité et de dépendance de la population constituent
une contrainte majeure à la croissance économique.
En effet, dans notre travail, nous avons voulu répondre
aux questions suivantes :
- Les caractéristiques socio-économiques et
démographiques de la population de Ruhengeri ne les
prédisposent-ils pas à une santé précaire ?
- Quelle relation existe-t-il entre la taille de ménage
et la santé dans l'ex province de Ruhengeri ?
Toutes ces questions ont été répondues
tout au long de ce travail.
De ces questions de recherche, nous avons dégagé
deux hypothèses de travail :
ü Les caractéristiques socio-économiques et
démographiques de la population de Ruhengeri les prédisposent
à une santé précaire.
ü La taille du ménage influence
négativement la santé de la population de l'ex province de
Ruhengeri.
Ainsi la vérification de ces hypothèses est
répondue dans les deux derniers chapitres.
Ø Pour la vérification de la première
hypothèse selon la quelle les caractéristiques
socio-économiques et démographiques de la population de Ruhengeri
les prédisposent à une santé précaire, nous avons
constaté que cela est vrai, car selon les réponses
données, plus une famille est constituée d'un grand nombre
d'enfants, plus ces derniers consomment moins des aliments de bonnes
qualité, ou n'en consomment pas du tout, tandis que les ménages
ayant moins de trois enfants quand même asseyent de les satisfaire en
leur apportant des aliments riches en nutriments tels que du laits, des fruits,
des légumes etc.
Selon les résultats de l'EDS-2005 ; 27% des
personnes enquêtées sont illettrées, tandis que 63% ont
fait uniquement les études primaires. Sur le plan financier, 61% ont du
mal à trouver de l'argent pour se payer du taxi au cas où elles
veulent aller à la FOSA. En plus, 89% n'utilisent pas de moustiquaires
imprégnées tandis que 80% n'utilisent jamais aucune
méthode contraceptive. Sur le plan nutritionnel, 88% des
enquêtées ont répondu de n'avoir jamais donné du
lait frais ou en poudre à leurs enfants parce qu'elles n'avaient pas de
moyens pour s'en procurer.
En conclusion de ce chapitre, disons que les conditions de vie
de la population enquêtée ont un niveau bas, car sur le plan
nutritionnel, l'accès aux services de santé, l'hygiène,
qui montre qu'elle accuse beaucoup de besoins.
Ø En fin, la deuxième hypothèse selon
laquelle ; la taille du ménage influence négativement la
santé de la population de l'ex province de Ruhengeri , nous avons
remarqué que les ménages de grande taille éprouvent
toujours des difficultés de trouver même les frais de transport
quant le besoin d'aller se faire soigner l'exige.
Concernant la nutrition, il a été
remarqué que les légumes sont rarement consommé
régulièrement chez les ménages ayant plus de 3 enfants
c'est à dire 0% tandis que ceux en moins de 3 ; 10% les consomme 3
fois par jour de même que les fruits riches en vitamine A.
57 ménages sur 69 soit 82.6% ayant entre 9 et 13
enfants éprouvent un grand problème de trouver même les
frais de transport quand l'un de membres a besoin de se faire soigner, tandis
que cette proportion se réduit jusqu'à 40% pour les familles
ayant au plus de 3 enfants.
La même catégorie de ménages ayant 9 et 13
enfants utilise moins la moustiquaire imprégnée, seuls 2% tandis
qu'elle est de 12% environ pour celle ayant entre 1 et 3 enfants, ceci montre
que la première catégorie est plus exposé à la
malaria que la seconde.
Tous ces problèmes cités ci haut participent
à la baisse du niveau de santé de cette population, car si la
qualité de nutrition, l'accès aux services de santé, le
niveau de l'éducation, l'hygiène et autres paramètres
connexes sont au niveau très bas de la sorte, ainsi les conditions de
vie de la population sont jugées médiocres. C'est pourquoi dans
de nombreux pays en développement, il est capital qu'en premier lieu les
femmes puissent contrôler leur propre fertilité et décider
du nombre d'enfants qu'elles désirent, et, deuxièmement, qu'elles
puissent faire respecter ces droits par leur partenaire. La charge d'avoir plus
d'enfants est partagée par toute la famille. Mais, dans de nombreux
pays, le fardeau supplémentaire de travail repose de beaucoup sur les
épaules de la mère. C'est elle qui doit endurer les neuf mois de
grossesse, allaiter l'enfant, épuiser ses forces et peut-être
affaiblir son propre état nutritionnel.
L'éducation pour tous et surtout celle des filles et la
capacité des femmes à gagner de l'argent, à
contrôler les ressources et se rendre plus indépendantes sont des
acquis qui permettront aux femmes de gérer leur propre fertilité
et d'avoir moins de bébés. Les groupes de femmes,
l'éducation sexuelle dans les écoles, la participation des hommes
aux discussions, le mariage plus tardif et l'allaitement plus intensif sont des
éléments susceptibles de réduire le nombre moyen d'enfants
par femme.
Les agents de la nutrition, qu'ils soient dans les secteurs de
la santé, de l'agriculture, de l'éducation ou des services
sociaux, devraient eux-mêmes descendre sur terrain et apprendre à
la population surtout sur le sujet (comment bien manger) et sensibiliser
celle-ci sur les méthodes modernes de planification familiale. Ils
devraient être capables d'en discuter avec les gens, individuellement ou
en groupes, et ils devraient pouvoir les conseiller sur l'utilisation des
services locaux de planification familiale.
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