Conclusion partielle :
Selon les résultats de l'EDS-2005 ; 27% des
personnes enquêtées sont illettrées, tandis que 63% ont
fait uniquement les études primaires. Sur le plan financier, 61% ont du
mal à trouver de l'argent pour se payer du taxi au cas où elles
veulent aller à la FOSA. En plus, 89% n'utilisent pas de moustiquaires
imprégnées tandis que 80% n'utilisent jamais aucune
méthode contraceptive. Sur le plan nutritionnel, 88% des
enquêtées ont répondu de n'avoir jamais donné du
lait frais ou en poudre à leurs enfants parce qu'elles n'avaient pas de
moyens pour s'en procurer.
En conclusion de ce chapitre, disons que les conditions de vie
de la population enquêtée ont un niveau bas, car sur le plan
nutritionnel, l'accès aux services de santé, l'hygiène,
qui montre qu'elle accuse beaucoup de besoins.
CHAPITRE III : L'IMPACT DE LA TAILLE DE MENAGE
SUR LA SANTE
Ce chapitre illustre l'impact de la taille du ménage
sur la qualité de la nutrition, l'économie familiale, en bref sur
la santé de la population.
La taille du ménage a été retenue parce
qu'elle peut influer sur la décision d'aller ou non se faire soigner.
En effet, lorsque la taille du ménage est grande et que le revenu n'est
pas suffisant, en cas de maladie on réfléchit pour faire un choix
entre se faire soigner où subvenir à d'autres besoins du
ménage. Ce qui peut ne pas être le cas lorsque la taille du
ménage est petite.
Même si l'enfant est un gage pour toute famille
africaine et spécialement au Rwanda, une famille trop large rencontre
toujours des problèmes à multiples facettes.
D'autres facteurs peuvent jouer un rôle important sur la
santé de la population notamment, le revenu
du ménage est un des déterminants important de la demande des
soins dans un système de santé dans la mesure où il peut
accroître la probabilité d'utiliser un service de santé
moderne. La santé n'a pas de prix, dit-on. Lorsqu'on dispose d'un revenu
assez important, l'on ne peut se priver d'un service de qualité pour
protéger sa vie.
Le rythme de fécondité contribue à une
inquiétante explosion démographique. Cette dernière
annihile en effet les efforts consentis pour le développement des pays
du tiers-monde en général et du Rwanda en particulier, puisque
ces efforts sont exclusivement consacrés au maintien du niveau de vie de
populations toujours plus nombreuses.
Comme une baisse prochaine de la natalité paraît
peu probable, la catastrophe ne pourra être évitée qu'en
luttant avec des moyens considérablement renforcés sur le plan
économique et sur le plan démographique par la
généralisation de mesures antinatalistes.
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