INSTITUT SUPERIEUR DE MANAGEMENT DAKAR
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MASTER 1 MARKETING
MEMOIRE DE FIN D'ETUDES
THEME :
ETUDE COMPARATIVE DE LA FONCTION MARKETING DANS LE
PAYSAGE BANCAIRE AU SENEGAL
CAS DE SGBS ET ECOBANK
Présenté par :
Encadré par
HADY TOBE M. SALOUM
DIA
(Professeur
de Marketing International)
ANNEE
ACCADEMIQUE: 2007/2008
SOMMAIRE
INTRODUCTION
4
I. PREMIERE PARTIE : CADRE THEORIQUE
Chapitre I ; CADRE THEORIQUE
1,1. PROBLEMATIQUE
6
1.
2. OBJECTFS DE RECHERCHE
7
1.
3. HYPOTHESES DE TRAVAIL
8
1.4 PERTINENCE DU SUJET
1.5 REVUE CRITIQUE DE LITTERATURE
II. DEUXIEME PARTIE: CADRE METHODOLOGIQUE
26
2.
1. CADRE DE L`ETUDE
27
2.2 DELIMITATION DU CHAMP DE L`ETUDE
27
2.3 ECHANTILLONAGE
31
2.4 INSTRUMENTS DE RECHERCHE
33
2.5 DIFFICULTES ET
LIMITES...............................................................
III. TROISIEME PARTIE :ANALYSES ET
RECOMMANDATIONS
52
3.
1. OBJET DE L'ANALYSE
53
3.2 ANALYSE DES DONNEES CLIENTS SGBS ET ECOBANK
3,3 TABLEAU COMPARATIF DES PRODUITS ET SERVICES
3.4 COMMENTAIRES
56
RECOMMANDATIONS
56
CONCLUSION..........................................................................................
ANNEXES..................................................................................................
BIBLIOGRAPHIE........................................................................................
AVANT- PROPOS
Dans le cadre de la formation des étudiants en Master
1 Marketing à l'ISM, il est prévu la réalisation d'un
mémoire de fin d'études et sa présentation devant un jury
collégial.
C'est dans ce cadre que nous avons pu effectuer ce travail qui
s'articule autour du thème suivant :
«Etude comparative de la fonction Marketing dans
le paysage bancaire Sénégalais : Cas de SGBS et
Ecobank».
Situé en Afrique de l'ouest
appartenant à l'Afrique subsaharienne, bordé par l'océan
atlantique à l'ouest , la Mauritanie à l'ouest , le mali à
l'est , la guinée et la guinée Bissau au sud , le
Sénégal a abrité le siége de l'Afrique occidentale
française( l'AOF) Celle-ci était une fédération de
huit territoires français en Afrique : le Sénégal ,
la Mauritanie , le soudan français ( devenu le mali ) , la guinée
, la cote d'ivoire , le Niger , la haute volta ( devenue le Burkina Faso) , et
le Dahomey ( devenu le bénin ).1(*)
En 1853, un décret signé par Napoléon III
fonde au Sénégal une banque de « prêt et
d'escompte » au capital de 230 000 F avec son siège
à Saint louis (nord du Sénégal). Elle sera appelée
banque du Sénégal et dotée du pouvoir de
l'émission de billets de banque au porteur.
En 1901, une assemblée extraordinaire approuvait le
projet de transformation de la banque du Sénégal en banque de
l'Afrique occidentale (BAO) afin d'obtenir le privilège
d'émission par voie de décret au lieu de le confirmer par un vote
double de l'assemblée nationale et du sénat, mais
également de doter la banque d'une zone d'activité plus large. La
banque de l'Afrique occidentale qualifiée de banque d'émission,
de prêt et d'escompte dispose d'un capital de 1 .500 000 F et a son
siége au sénégal. Elle est habilitée à
conduire toutes les opérations de banques dans les territoires de l'AOF
(l'Afrique Occidentale Française). La première guerre mondiale
stoppa l'expansion de la BAO et il fallut attendre l'après guerre pour
voir s'ouvrir des succursales à Lomé au Togo (1922), Bamako au
Mali (1925), à Brazzaville en RD Congo (1925), Kaolack au
Sénégal (1928), Cotonou au bénin (1928).2(*)
Aujourd'hui le paysage bancaire sénégalais
s'est enrichi notamment avec l'arrivée de nouvelles banques. Dans ce
segment se dégagent deux grandes banques :
La Société Générale et ECOBANK.
Ø Comment se manifestent leurs
activités ?
Ø Quels sont leurs parts de marché ?
Ø Quelles sont leurs positions concurrentielles sur le
marché ?
La réponse à ces questions fait l'objet
justement de notre étude.
La première partie de ce mémoire présente
le cadre théorique de l'étude, la deuxième traite du cadre
méthodologique et la troisième fait une analyse approfondie et
formule des recommandations découlant de l'étude et de l'analyse
des données.
I. PREMIERE
PARTIE: CADRE THEORIQUE
1.1 PROBLEMATIQUE
Le secteur bancaire Africain en Général et
Sénégalais en particulier, sont fortement empreints de
particularités liées aux problèmes de divers ordres.
Au faible taux de bancarisation (4% en 2004) s'ajoute une
faible représentation bancaire en termes de nombre
d'établissement bancaire exerçant leur activité.
Même si ce dernier chiffre est à revoir à la hausse (14
banques en 2007), il est jugulé par l'omniprésence de l'informel
dans l'économie et les marchés Sénégalais.
Les services bancaires aujourd'hui au Sénégal,
du fait qu'une bonne partie des Sénégalais ayant une
domiciliation bancaire (comptes de chèques ou comptes d'épargne)
sont non instruits, demeurent encore intangibles, voire abstraites pour ce
marché ou segment de clientèle, encore appelé Grand
Public. Cela pose un réel problème de communication entre la
banque et le client.
Ce fossé s'est aggravé au cours des
dernières années du fait de plusieurs facteurs parmi lesquels
figure en bonne place une mauvaise perception de la banque et de sa mission
auprès des clients. En effet, il est de plus en plus répandu que
les banques au Sénégal gagneraient trop d'argent et le plus
souvent sur le dos des clients. Tout cela dénote, dans une certaine
mesure, une faillite de la fonction Marketing au sein de la banque mais
également une erreur d'appréciation des clients.
La qualité de l'accueil clientèle,
l'écoute et la disponibilité pour un client désireux
d'avoir la bonne information et à temps , constituent aujourd'hui le
cheval de bataille de toute banque ou simple établissement financier qui
aspire une bonne assise sur le marché et un bon développement de
son fond de commerce.
Aujourd`hui Les banques ont parfaitement compris l'apport des
nouvelles technologies de l`information et de la communication (ntic) pour leur
service en termes de vulgarisation et communication, c`est la raison pour
laquelle L'innovation commerciale et les nouvelles technologies sont au coeur
des stratégies de bon nombre de banques de la place afin d'offrir
à leur clientèle des solutions répondant parfaitement
à leur besoin.
Aussi, certaines d'entre elles s'en sont appropriées
au cours des dernières années. Le résultat est aujourd'hui
mesurable tant au niveau interne qu'externe.
Ceci pose donc plus que jamais aujourd'hui l'importance de la
fonction Marketing dans la banque sur le plan communicationnel, relationnel
etc.
Ce qui nous amene a formuler la question
principale de recherche ci-dessous :
`` Quels avantages concurrentiels durables pourraient
apporter aux deux banques (SGBS et ECOBANK) la pratique d`un marketing
bancaire approprie a travers l`utilisation judicieuse des variables du
mix.
1.2 LES OBJECTIFS DE
RECHERCHE
Conformément a la méthodologie, nous allons scinder
nos objectifs en deux a savoir : un objectif général et
quelques objectifs spécifiques.
A. OBJECTIF GENERAL
Comprendre la fonction marketing telle que pratiquée
par les banques au Sénégal afin d`en déceler les axes
d`amélioration.
B. OBJECTIFS SPECIFIQUES
La réalisation de ces objectifs permettra une
réalisation certaine de l`objectif général d`ou toute
l`importance de leur articulation. Nous en retiendrons 4 :
Ø comprendre l`exploitation au plan marketing des bases
de données clients détenues par les banques.
Ø Analyser la démarche relationnelle
déployée par les banques envers la clientèle.
Ø Mesurer le degré de satisfaction de la
clientèle bancaire.
Ø Comprendre les politiques de satisfaction et de
fidélisation clients déployées par les banques.
1.3 HYPOTHESES DE RECHERCHE
Les hypothèses sont des affirmations qui mènent
en relation deux ou plusieurs phénomènes dont toute
évolution des uns entraîne une évolution des autres. Leur
intérêt réside dans le fait qu`elles permettent de donner
une bonne orientation a la recherche en ce sens qu`elles sont appelées a
être vérifiées. Nous en retiendrons 4 :
Ø Hypothèse 1 : une banque est une
entreprise dont l`image de marque dépend de sa capacité a
communiquer et a produire des services de qualité.
Ø Hypothèse 2 : toute politique de
fidélisation client passe par une politique constante de satisfaction
client.
Ø Hypothèse 3 : le marketing bancaire est
un marketing spécifique qui repose 7 variables contrairement au
marketing classique. Par conséquent seule l`exploitation judicieuse de
ces 7 variables peut assurer la réalisation de ces objectifs.
Ø Hypothèse 4 : dans le secteur des
services, le développement d`avantages concurrentiels passe entre autres
par la clarté des offres et la qualité de la production.
1.4 PERTINENCE DU
SUJET
Les éléments qui fondent la pertinence du sujet
sont ;
- l'importance de la fonction marketing dans une
société (quel qu'elle soit) et bancaire en particulier : la
valeur ajoutée, sa part dans le résultat etc.
- les distorsions dans la communication avec la
clientèle, l'information destinées aux clients et mal
perçues , qui occasionnent un manque à gagner considérable
(résiliations de contrats, souscriptions ou adhésions,
clôture de comptes etc.
- les idées fausses répandues (les banques
gagneraient trop d'argent au Sénégal et souvent sur le dos des
clients) d'où un recentrage de la fonction marketing
- la fonction marketing va être déterminante dans
le futur car la décision du client se verra influencée.
- concurrence accrue dans le secteur surtout si le
marché est étroit (4% de taux de bancarisation, informel
omniprésente et largement dominant).
- recomposition récente du tissu bancaire qui
nécessite un recadrage de la stratégie de chaque banque,
processus dans lequel toutes les fonctions de l'entreprise sont
sollicitées (notamment la fonction marketing).
D'où la Nécessité de faire une
comparaison sur un échantillon représentatif entre la (SGBS et
ECOBANK).
Il s'agira de développer ces points de fond en comble
pour faire ressortir l'actualité du sujet et son importance en rapport
avec l'évolution de l'économie
Sénégalaise.
1.4.1 Degré
d'intensité de la concurrence dans le secteur bancaire
La concurrence entre les banques est devenue très forte
ces dernières années. En effet plusieurs facteurs expliquent cet
état de fait. D'abord il y l'explosion du marché bancaire avec un
nombre de banques jamais atteint (17 banques). Il y avait déjà 14
banques en 2003 et 3 autre ont reçu leur agrément par la suite et
sont venus augmenter la liste (prouvant qu'il y avait encore de la place). Tout
de même, il faut noter des banques pôles (SGBS, CBAO, BNP) qui
émergent du lot de par leur expérience et leur longue
présence sur l'économie Sénégalaise. Ensuite, il y
a une recomposition qui a bouleversé le paysage bancaire avec
l'arrivé du mastodonte Attijari WAFA du Maghreb, plus exactement du
Maroc. En effet, ce groupe racheté tour à tour la BST et la CBAO
et se positionne désormais comme quasiment la première banque du
pays. De plus, il y a une forte concurrence à travers les produits
destinés à la clientèle, la stratégie dans la
publication des résultats, du pourcentage de part de marché
détenu par les uns et les autres. Il ne faut pas oublier non plus les
IMF (Institutions de Micro Finance) qui elles aussi gênent
considérablement les banques en "grignotant" sur leur portefeuille
grâce aux facilités et aux souplesses qu'elles présentent
pour les clients comparativement aux banques. Par ailleurs, il faut noter que
plus on avance sur cette lancée, plus la concurrence devient forte
surtout à cause du faible gâteau que doivent se partager les
banques. En effet, le marché Sénégalais, c'est bien connu
est très faiblement bancarisé (4% en 2004). Les estimations les
plus récentes donneraient 7 à 9 % aujourd'hui. Ce qui fait que
le portefeuille ou la marge de manoeuvre des banques est très
serrée voire réduite, alors qu'il y a 17 banques.
En somme la concurrence dans ce secteur est à
l'évidence très forte et cela présage d'un accroissement
de celle-ci avec l'utilisation des Nouvelles technologies comme vecteurs.
1.4.2 Position concurrentielle
de SGBS et Ecobank
Ces 2 banques font partie du Quatuor de tête des banques
les plus puissantes avec dans une large mesure la SGBS qui pour plusieurs
raisons caracole en tête des banques Sénégalaises affichant
le plus de résultats (Bénéfices) ou encore PNB (Produit
Net Bancaire)
- Cas de la SGBS
Malgré la forte avancée des autres
confrères et notamment la récente recomposition avec
l'arrivée de WAFA, la SGBS reste quasi leader dans le secteur. Ses
résultats sont en constante hausse et elle développe son
activité avec une politique mettant l'accent sur les rachats et
l'expansion du réseau (Mauritanie, Guinée) etc.
Les estimations de la chambre de commerce d'agriculture et
d'industrie de Dakar CCIAD attribueraient à la SGBS la plus grande part
de marché sur le portefeuille National (environ 56%). La part a
plusieurs atouts surtout en termes de politique d'expansion,
d'ancienneté (elle est présente depuis longtemps), soutenue par
la maison mère Société Générale Paris qui
détient une bonne part des actions sinon même majoritairement.
Elle justifie également d'un personnel le plus chevronné et assez
qualifié (ce qui justifie que les confrères d'ailleurs recrutent
beaucoup d'anciens de la SGBS). Elle a su exploiter les nouvelles technologies
et proposer aux clients des produits innovants en anticipant quelques fois sur
leurs besoins et devancer ainsi les confrères. Les produits Messalia
(banque sur téléphonie Mobile), Sogebase (Banque on line), pour
ne citer que ceux là, constituent des exemples réussis et surtout
ont devancé les confrères sur ce type de service.
Cependant, il y a des zones d'ombres sur le parcours de la
SGBS jusqu'ici (contentieux étalé sur la place publique avec
certains ex clients, scandale financier de trading récent avec la maison
mère de paris, etc.) qui ne l'ont pas empêché de continuer
à rester quasi leader dans un secteur devenu très
concurrentiel.
- Cas de Ecobank
A l'origine banque sous régionale regroupant plusieurs
pays de la zone UEMOA, siège basée à Lomé au TOGO,
elle s'affirme depuis bientôt 3 ans comme une banque solide du point de
vue, service et produits. Les taux également sont également
très avantageux, dictés qu'ils sont par une politique de
proximité clientèle et de satisfaction. L'activité s'est
beaucoup développée depuis 2004 et s'est
matérialisée par de nouvelles ouvertures de sites (Thiaroye,
Bourguiba, Médina, Lamine Gueye) dans un souci toujours de
proximité et de cooptation de prospects du secteur tertiaire et des
indécis de l'informel. Cependant Ecobank reste loin derrière la
SGBS en termes de résultats financiers et de part de marché. A
L'instar de la SGBS, cette banque subit également le poids des
contraintes conjoncturelles et des réalités économiques
Sénégalaises. S'y ajoute la complexité de l'administration
générale vu que son conseil d'administration regroupe plusieurs
sensibilités des différents pays membres du groupe.
En synthèse, la position des deux banques, prises
singulièrement laisse apparaître sans distorsion la
supériorité de la SGBS.
1.5 REVUE CRITIQUE DE
LITTERATURE
Une banque est une
société
financière qui gère les
dépôts
et collecte l'
épargne des
clients, accorde des
prêts et offre des
services financiers.
Elle effectue cette activité en général
grâce à un réseau d'
agences. Elle
utilise de plus en plus d'autres canaux de distribution :
opérations par
Internet, accords avec les
commerçants pour le
crédit à
la consommation et le paiement par
carte,
guichets
automatiques dans des lieux publics,
publipostage,
centres d'appel.
Les banques commerciales font partie des
établissements
de crédit.
Dans certains pays, cet
établissement
financier doit posséder une licence pour pouvoir exercer, laquelle
est délivrée par un État et validée par des
institutions spécifiques.
Par extension, la « banque » est le
secteur économique qui regroupe les activités de conception, de
production et de commercialisation des services offerts par une banque.
Le mot banque apparaît dans la
langue française au
XVe siècle.
Les banquiers
lombards du nord de l'
Italie accomplissaient leur
travail dans des lieux ouverts et s'installaient sur des bancs, d'où
dérive probablement le nom.
Les trésoriers du
Temple ont disparu
avec lui ; d'autres, tels les
Médicis, ouvrent
des établissements bancaires dans les grandes villes, qui agissent en
ambassades, et même
deviennent les financiers des
souverains.
L'activité de
changeur de
monnaie s'était
développée face à la prolifération des
devises au
sortir du
bas Moyen
Âge.
Les princes d'
Europe ont besoin de ces
devises autant que d'épices orientales pour financer les États et
les conflits incessants : le
florin a un cours
extraordinaire. Auparavant, le dogme chrétien avilissait le contact avec
l'argent.
De la convergence de ces activités financières
est né le monde contemporain de la banque, par concentrations
successives et surtout par la découverte progressive des principes
prudentiels essentiels au bon fonctionnement de cette activité
fondée sur la confiance.
Les banques, non seulement exercent le « commerce de
l'argent », mais sont également les organismes qui produisent
de la
monnaie. Selon l'adage
« les crédits font les dépôts »
("loans make deposits"), tout crédit accordé par une
banque augmente la
masse
monétaire
en créant un dépôt bancaire (
monnaie
scripturale) de montant équivalent, et tout crédit
remboursé réduit la monnaie en circulation.
Les banques jouent un rôle économique très
important dans les sociétés capitalistes. Elles contribuent (de
même que les
marchés
financiers) à orienter l'argent de ceux qui en ont
momentanément trop vers ceux qui en ont besoin et présentent des
garanties suffisantes.
Elles ont un grand rôle dans la sélection des
projets en fonction de leurs
perspectives économiques. Leur rôle peut être comparé
à celui du coeur dans un corps humain qui distribue le sang riche en
oxygène vers les organes.
Elément clé de l'économie d'un pays,
chaque banque est soumise à une supervision assez stricte par une
autorité de tutelle, afin de vérifier la solidité de
l'établissement financier par rapport aux risques auxquels ses
opérations l'exposent :
· Risque de
crédit (le
risque que l'emprunteur ne
rembourse pas sa
dette à
l'échéance fixée)
· Risque de
marché (le
risque de perte qui
peut résulter des fluctuations des prix des instruments financiers qui
composent un portefeuille)
· Risque pays (la
probabilité qu'un pays assurera le service de sa
dette
extérieure)
· Risque
de liquidité (concerne les
placements
financiers qui sont très difficile à liquider
(c'est-à-dire à vendre) très rapidement)
· Risque
opérationnel (correspond au "risque de pertes provenant de processus
internes inadéquats ou défaillants, de personnes et
systèmes ou d'évènements externes).
En effet, le marketing est un ensemble de techniques ayant
pour objet d'évaluer les besoins et les intentions du consommateur et,
en fonction de ces données, d'élaborer des stratégies afin
de peser sur les décisions d'achat. 3(*) Une entreprise doit donc de manière permanente
identifier et mesurer les besoins et souhaits du marché, offrir à
un prix acceptable des produits et solutions adaptés aux besoins du
marché, faire connaître et assurer la distribution de ces produits
et solutions, atteindre ses objectifs internes .
Néanmoins, il est
indéniable qu'en moins d'un demi-siècle, la fonction marketing a
évolué de façon très significative.
EVOLUTION
L'évolution du marketing est passée
successivement par quatre principales phases:
APPARITION DU MARKETING AU DEBUT DU XX
SIECLE
Le marketing est réellement apparu au début du
20é siècle. Il est caractérisé notamment
par :
1 Une économie de production de masse (production en
quantité supérieure de biens)
2 L'offre est inférieure à la demande
3 L'entreprise productrice domine le client
4 Cette optique sous entend une vision statique de
l'entreprise
5 Le marketing entend rapprocher les produits des
consommateurs
6 L'entreprise a pour objectif de contrôler les
coûts, ce qui se traduit donc par :
? Une priorité donnée à
l'organisation
? Entreprise introvertie
? Une domination des ingénieurs dans l'entreprise (pas
ou peu de fonction commerciale, prise de commande et suivi seulement
administratif du client), l'organisation est centrée sur les ventes
? Une méfiance face à la concurrence
? Une organisation de type bureaucratique
LE MARKETING DES ANNEES 50 /60
Ce type de marketing st caractérisé
par :
1 Une économie de distribution (donc commercialisation
du produit)
2 L'offre est égale à la demande
3 La rencontre consommateurs / produit n'est pas toujours
homogène
4 Il ne faut plus seulement savoir produire mais savoir aussi
vendre, donc agir sur le marché : le vendeur domine
5 Le département commercial s'il existe doit vendre,
sortir le produit de l'entreprise (apparition alors de la promotion des ventes,
publicité, de la communication rudimentaire) mais il suffit de faire de
la publicité et le marché réagit.
6 Le marketing devient une « science »
(étude de marché)
7 Le marketing opère alors 4 fonctions :
? Observation, information
? Aide à la décision
? Planification et le contrôle
LE MARKETING DES ANNEES 70
Ce marketing est caractérisé lui aussi
par :
1 Une économie de marché
2 L'offre est supérieure à la demande
3 Une concurrence accrue et nombreuse (en terme de
quantité et en terme de qualité)
4 Le consommateur dispose d'un large éventail de
choix, donc il domine
5 On cherche à segmenter le marché pour trouver
des consommateurs plus homogènes et non encore détectés
par la concurrence.
6 Le savoir produire et vendre ne suffisent plus. Il faut
savoir communiquer pour s'adapter au marché, aux besoins des
consommateurs.
7 L'optique marketing se traduit alors :
? Priorité donnée à la capacité
d'adaptation
? Entreprise extravertie
Dans les années 70, un certain nombre de
phénomènes ont vu le jour :
? La densité du tissu industriel
? Le cycle de production est plus long
? Le cycle de vie des produits est plus court
? Les consommateurs sont plus instruits
? Le prix n'est plus la variable fondamentale de la demande
LE MARKETING D'AUJOURD'HUI DEPUIS 76
Ce marketing plus moderne et plus complexe et tenant en
considération plusieurs faits de société et facteurs est
caractérisé par :
o Une économie d'environnement (en effet l'accent
principal est mis sur l'environnement)
o L'offre est toujours supérieure à la
demande
o L'entreprise est de plus en plus dépendante du
milieu : environnement technique, économique, sociologique,
psychosociologique, politique, légal.
o Cet environnement est incertain et déstabilisé
.l'entreprise ne peut plus subir, gérer (gestion des marchés,
politique de suiveur) ou anticiper (politique de leader).
L'environnement économique a
évolué et se traduit par :
o Des rendements croissants
o Une délocalisation et une
dématérialisation des firmes
o Une économie de l'information
L'entreprise : nouvelle stratégie qui
prend un tournant plus moderne :
? Le règne de la compétitivité et
de la compétence : les firmes recherchent un personnel de
plus en plus complexe (ultra compétence)
? Veille, besoin permanent de
l'entreprise : ce peut être une veille spécifique
(Technologique, Concurrentielle, Commerciale, Environnementale) ou une veille
informelle (état d'esprit permanent de chaque agent de l'entreprise)
? Centralité des projets :
l'âpreté de la concurrence internationale (allocation des
ressources limitées) et la nécessité
d'accélérer la vitesse d'adaptation ont contribué au
développement de la gestion du projet.
Le micro marketing
Ainsi, outre le développement de marketings
spécifiques, la marketing tel qu'on l'a connu jusque là devient
un micro marketing, du fait de l'individualisation de la consommation et du
développement de nouvelles techniques («Marketing Direct»).
L'objectif est d'être le plus près possible du consommateur
comme du distributeur, avant, pendant et après, afin de suivre leurs
comportements de plus en plus changeants et de plus en plus
différenciés et de s'y adapter le plus vite possible.
2. UTILITE DU MARKETING AU
SEIN DE L'ENTREPRISE
Aujourd'hui toutes les grandes firmes du monde pour se faire
du profit et assurer leur pérennité sur le marché,
recourent entre autres aux techniques du marketing , non seulement pour rester
compétitifs mais aussi et surtout innover et parfaire leur savoir faire
. L'utilité du marketing peut être mesuré à travers
son plan marketing qui est un instrument qui permet :
o d'avoir une vision claire et un bon contrôle sur les
actions à mettre en place pour réaliser les objectifs de vente
fixés.
o d'établir clairement les étapes à suivre
pour le lancement d'un nouveau produit ou service sur le marché
o de s'assurer que les produits et services proposés par
l'entreprise correspondent aux attentes et aux besoins réels des clients
actuels et potentiels.
o de fournir aux collaborateurs (ventes, marketing, communication
notamment) un plan de travail cohérent, axé sur des
résultats à atteindre.
o de planifier les actions et les projets de sorte
d'éliminer trop d'imprévus lors de leur réalisation.
o d'éviter d'avoir à précipiter les actions
(préparation de salons, élaboration de documents publicitaires,
réalisation de campagnes, etc..).
o de sensibiliser l'ensemble du personnel à l'importance
du client
o de s'assurer que la planification stratégique de
l'entreprise va se concrétiser d'une façon d'une façon
systématique et cohérente.
o de concentrer les efforts des vendeurs et commerciaux sur les
objectifs de fidélisation des clients actifs et de prospection de
nouveaux clients potentiels
o d'avoir un meilleur contrôle sur les coûts de toute
l'activité marketing : développement de produits, études,
publicité, etc.
QU'EST-CE QU'UN PRODUIT UN SERVICE ET
COMPLEMENTARITE ENTRE LES DEUX
QU'EST-CE QU'UN PRODUIT
Un produit est un bien ou un service vendu
par une organisation. En marketing, c'est la promesse faite par la firme de
satisfaire un besoin, généralement moyennant un prix à
payer par l'utilisateur. C'est à la fois un objet ou un service
précis et une représentation intellectuelle et affective :
une image.
On distingue généralement parmi les produits les
biens de consommation (et services aux personnes) et les biens
d'équipement (et services aux entreprises), en fonction
généralement du type d'utilisateur (ménage) ou
professionnel / entreprise, encore que la frontière soit parfois floue.
C'est ainsi que les techniques mercatiques tendent à différer
selon l'usage du produit et le type d'acheteur.
On distingue généralement parmi les produits les
biens de consommation (et services aux personnes) et les biens
d'équipement (et services aux entreprises), en fonction
généralement du type d'utilisateur (ménage) ou
professionnel / entreprise, encore que la frontière soit parfois floue.
C'est ainsi que les techniques mercatiques tendent à différer
selon l'usage du produit et le type d'acheteur.
DIMENSIONS D'UN PRODUIT
D'un point de vue mercatique le produit a trois
dimensions : une concrète, une fonctionnelle et une psychologique.
C'est la logique tridimensionnelle du produit ou aussi la logique C.A.B:
Caractéristiques; Avantages et Bénéfices.
Dimension matérielle ou concrète
La Dimension concrète -- ce qu'est réellement
le produit ou service, ses caractéristiques objectives -- est facile
à décrire et comprendre, à quantifier et à
utiliser.
Dimension fonctionnelle
La dimension fonctionnelle du produit ou service correspond
à ce que l'acheteur veut en faire, ce à quoi il sert. Il s'agit
de tous les aspects permettant de répondre aux besoins des
consommateurs : produit lui-même, services qui l'accompagnent, etc.
À noter que les utilisations favorites et les utilisateurs principaux ne
sont pas toujours ce que les créateurs du produit ont imaginé.
Cela peut conduire à revoir les modes de distribution et de promotion,
voire la conception même, du produit.
Dimension d'image (psychologique ou
psychosociologique)
La dimension psychologique du produit ou service est la
représentation mentale (image) de ce que l'on pense de celui-ci. Pour
certains produits (produits de luxe par exemple) les caractéristiques
d'image ont un poids majeur. Cette dimension, tout aussi importante si ce n'est
plus que les autres, est beaucoup plus difficile à cerner et à
faire évoluer.
EXEMPLES
Parfums
Un exemple simple est celui des parfums. on dit que La
dimension matérielle du parfum est assez simple, mais celle
psychologique du parfum est extrêmement compliquée : pourquoi
préfère-t-on une odeur à une autre, qu'est-ce qui fait
notre choix, pourquoi choisit-on une marque plutôt qu'une autre ? A
tort ou à raison l'acheteur considère qu'il exprime sa
personnalité, son appartenance sociale, son statut, en achetant tel
parfum plutôt que tel autre.
QU'EST-CE QU'UN SERVICE
Un service possède cinq spécificité : il
est intangible, invisible, impalpable, il est réalisé par un
individu pour un autre, et sa production est simultanée et
inséparable de leur sa consommation. Ils sont classifiés selon
leur nature, leur durée de vie, le comportement d'achat des individus,
leur degré de nouveauté, leur destination.
COMMENT DIFFERENCIER LES
SERVICES ?
Un classement peut être fait suivant des critères
ci-après :
Le degré de tangibilité
(présence physique plus ou moins forte)
o Qui (quoi) est le bénéficiaire du
service?
ü Si c'est "qui", c'est le client directement (coiffeur),
dans ces cas là, le client est fortement impliqué durant la
livraison du service.
ü Si c'est "quoi", cela concerne un bien du client alors
le client est beaucoup moins impliqué, cela se passe en trois temps: au
départ, explicitation du désir, résultat.
o Lieu et délai de livraison
ü Est-ce que le client vient à l'entreprise, mode
de livraison (Internet, poste...)
o Adaptation/ Standardisation
ü Est ce que le service est personnalisé ou
standard ?
o La nature de la relation avec les
clients
ü Relation formalisée ou in formalisée
o La nature de la demande
ü Suivant le type de demande, il y a plus ou moins des
fluctuations et un service ne se stocke pas.
o Contact élevé ou
faible ?
ü Trois niveaux de classification du contact :
faible, moyen, élevé. Cela s'évalue selon que
l'expérience du client soit caractérisée par une plus ou
moins grande importance de l'entreprise dans l'expérience et une plus ou
moins grande importance des équipements matériels dans
l'expérience.
Le service est un processus
Il s'agit d'un processus de production et de livraison.
On observe qu'il y a bien quatre types de processus
différents avec des politiques marketing différentes.
o Processus concernant l'individu :
Les temps d'attente et la perception de l'attente pour les
clients sont un enjeu majeur d'un service de gestion. Prendre en compte aussi
l'effort physique ou mental du client pour la réception du service.
o Processus qui intègrent des objets
physiques :
Le travail marketing va intégrer le client là
où il est présent dans le processus et va rationaliser à
fond là où il n'est pas présent. (Exemple du pressing
où le client est présent en début et en fon de service et
entre les deux productions de masse.)
o Processus qui s'adressent au mental du client :
C'est délicat car il faut que le client doive
être conscient mentalement.
o Processus de traitement de l'information :
Cela concerne des moyens technologiques, pas de relation
directe entre client et entreprise (ex : contraction d'un prêt sur
internet.)
LE SYSTEME DE SERVUCTION
Le système de servuction est l'organisation
systématique et cohérente de tous les éléments
physiques et humains de l'interface client / entreprise nécessaire
à la réalisation d'une prestation de qualité
(caractéristiques marketing et niveaux de qualité
déterminés)
Le service de servuction dans l'entreprise :
Pour produire des biens :
Matière première
Machines
Main d'oeuvre
Produit
Distributeur
Client
COMPLEMENTARITE ENTRE SERVICES ET PRODUITS
D'un point de vue marketing, services et produits remplissent
la même fonction principale à savoir satisfaire un besoin.
Cependant à la différence des produits, le service lui est
temporaire et périssable ; tout le contraire des produits qui
s'étalent sur une durée plus lointaine.
QU'EST-CE QU'UN MARCHE ET QUEL EST SON IMPORTANCE
POUR L'ENTREPRISE ?
On peut définir le marché comme étant un
réseau de relations entre échangistes, qui sont
en communication étroite. Il convient, cependant, pour que l'on parle de
marché qu'il s'agisse de relations d'affaire, c'est-à-dire
portant sur une transaction monétaire et que ces transactions sur biens
et services soient « suffisamment importantes » : « Les
économistes entendent par marché non pas un lieu
déterminé où se consomment les achats et les ventes, mais
tout un territoire, dont les parties sont unies par des rapports de libre
commerce, en sorte que les prix s'y nivellent avec facilité et
promptitude » écrit A. Cournot
(Recherche sur les principes mathématiques de la
théorie des richesses, chap. IV). Le
marché est un lieu de confrontation et
d'ajustements.
QU'EST-CE QU'UN MARCHE
Il existe plusieurs définitions du terme
« marché » Nous en retiendrons deux principales.
o On parle de marché pour désigner l'ensemble
des données chiffrées relatives à un produit ou un
service, plus ou moins segmenté (ex : le marché des yaourts
allégés, le marché de l'automobile).
Par extension, on
désigne aussi par marché l'ensemble des individus
concernés de près ou de loin par le produit : consommateurs ou
acteurs pouvant influencer les ventes d'un produit ou d'un service (acheteurs,
leader d'opinion, distributeurs...) par exemple le marché des seniors,
le marché sénégalais.
o Selon les économistes, le marché est
estimé à partir de la rencontre de l'offre et de la
demande : D'un point de vu du marketing, l'offre est une approche par le
produit et la demande une approche par la consommation.
LES DIFFERENTS TYPES DE MARCHES QUI EXISTENT
Selon les économistes, il existerait
trois types de marchés qui sont :
· le marché de concurrence pure et parfaite
· le marché de concurrence imparfaite
· le marché monopolistique
LE MARCHE DE CONCURRENCE PURE ET PARFAITE
Ce que l'on appelle le modèle de concurrence pure et
parfaite dépeint un monde fictif dans lequel les agents
économiques prennent des décisions d'offre et de demande
relativement à des hypothèses assez irréalistes et en
fonction de prix qui leurs sont instantanément communiqués.
Le modèle de la concurrence pure et parfaite (CPP) se
définit par un certain nombre d'hypothèses fondamentales et
constitue l'un des fondements de la théorie néoclassique.
Ce sont ces hypothèses qui permettent de comprendre la
détermination du prix sur le marché, le comportement de la firme
ainsi que le fonctionnement des mécanismes des marchés.
Ce modèle repose sur cinq conditions :
o L'atomicité du marché
signifie qu'il existe un grand nombre d'agents économiques, tant du
côté de l'offre que de la demande, et qu'aucun d'entre eux ne
dispose sur le marché d'une dimension ou d'une puissance suffisante pour
exercer une action quelconque sur la production et sur le prix
considéré.
o
L'homogénéité du
produit suppose que toutes les entreprises livrent des produits et
services que les acheteurs jugent identiques ou homogènes ; ils n'ont
pas de raison de préférer le produit d'une firme au produit d'une
autre firme. Le choix de l'acheteur n'est ainsi guidé que par le prix.
o
La libre entrée sur le
marché signifie que quiconque veut s'adonner à une
certaine production peut le faire sans restriction ni délai,
pénétrer sur le marché et ainsi concurrencer ceux qui s'y
trouvent déjà. Les firmes qui composent l'industrie ne peuvent
s'opposer à l'arrivée de concurrents.
o
La parfaite transparence du marché ou
information parfaite suppose que les offreurs et les demandeurs sont
parfaitement informés des caractéristiques des produits et des
prix auxquels ils sont proposés.
LE MARCHE DE CONCURRENCE IMPARFAITE
La concurrence imparfaite est une
contestation de la théorie de la
concurrence, apparue dans l'
entre-deux-guerres, quand trop de
marchés étaient insuffisamment concurrentiels. Ces
développements sont notamment l'oeuvre des
néo-keynésiens comme
Joseph E.
Stieglitz.4(*)
Dans la pratique, la concurrence imparfaite peut se traduire
par des monopoles, cartels, oligopoles, positions dominantes, professions
corporatistes...
· Dans le cas le plus extrême, la concurrence
n'existe pas. Une seule entreprise approvisionne l'ensemble du marché =
monopole.
· Une de ces entreprises a des moyens et une
part de marché nettement plus
importants que les autres = position dominante.
· Plusieurs entreprises de taille comparable
approvisionnent le marché, il existe une relative concurrence =
oligopole.
· Avec éventuellement cartel ou entente si les
entreprises se mettent d'accord pour maintenir leur place respective, par
exemple en décidant de concert de leurs prix de vente.
· Le nombre d'entreprise est supérieur à
celui observé en oligopole mais reste insuffisant pour parvenir à
une concurrence pure et parfaite =concurrence monopolistique où chaque
entreprise peut ignorer les réactions de ses rivales. Cela peut
être le cas, entre autres, dans des secteurs corporatistes où les
conditions d'entrée sont très réglementées
Quel que soit le marché, les imperfections de la
concurrence peuvent provenir soit des acheteurs soit des offreurs. Lorsqu'il
n'y a qu'un seul acheteur sur le marché, on parle de monopsone
(monopsone). Bien que rares, les monopsones existent. Par
exemple, l'État pour un certain nombre de système de
défense de haute technologie est un monopsone. Les conséquences
d'un monopsone sont semblables à celles d'un monopole.
LE MARCHE MONOPOLISTIQUE
La concurrence monopolistique (notion de l'économiste
néo-classique américain Edward
Chamberlain dans les années 30) désigne une
situation où un grand nombre d'entreprises concurrentes parviennent
à acquérir un certain pouvoir de monopole, c'est-à-dire
une demande à la firme imparfaitement élastique, grâce
à une différenciation de leur produit.
La concurrence monopolistique exige certaines conditions en
plus de la différenciation du produit :
· la branche de production doit comporter un grand
nombre de firmes. Le bien en question doit être produit par 50 à
100 firmes ou davantage, le produit de chaque firme étant un substitut
assez proche des produits des autres firmes de la branche (faute de quoi on est
dans le cas du monopole ou de la concurrence pure et parfaite).
· le nombre de firmes dans la branche doit être
assez grand pour que chacune d'elles puisse espérer que ses actions ne
seront pas remarquées par ses concurrents et qu'elle ne soit pas
empêchée d'agir par crainte de représailles de leur part ;
quand elles conçoivent leur politique propre de prix et de production,
elles ne se préoccupent donc pas explicitement de la réaction de
leurs concurrents ; cette condition est normalement satisfaite quand le nombre
de firmes est élevé (sinon on retrouve le cas du duopole).
· l'entrée dans la branche doit être
relativement facile, et i1 ne doit exister entre les firmes de la branche
aucune entente, ni sur les prix, ni sur le partage du marché (cas de
l'oligopole envisagé plus loin). De telles ententes sont
généralement difficiles, sinon impossibles, quand le nombre de
firmes est élevé.
QUEL EST L'IMPORTANCE D'UN MARCHE POUR UNE
ENTREPRISE ?
L'importance d'un marché peut être
évalué en considérant respectivement trois
déterminants majeurs :
Le marché est mesuré par trois indicateurs : le
marché potentiel, le taux de pénétration, et la part de
marché.
LE MARCHE POTENTIEL
En fonction des études qui ont étés
menés, le marché potentiel regroupe l'ensemble des personnes qui
sont susceptible de réaliser un acte d'achat concernant le produit. Le
marché potentiel est en général associé à
une zone géographique. Le nombre d'habitant de la zone doit donc
être pris en compte pour réaliser les calculs d'affinité du
produit. De ce point de vue, la zone de chalandise en constitue l'illustration
parfaite. En effet La zone de chalandise est l'aire géographique
d'influence d'un point de vente d'où provient l'essentiel de sa
clientèle et d'où est issu 80 % de son chiffre
d'affaires. Pour une entreprise connaître sa zone de chalandise est
utile à plusieurs titres :
o Mieux cibler sa communication
Distribuer des prospectus dans
les bonnes boites aux lettres et disposer des panneaux longue durée
directionnels sur les bonnes voies de communication.
o Assortir le point de vente
Avec des articles correspondant
à une demande réelle du profil de consommateur de la zone de
chalandise
o Évaluer sa concurrence
Savoir si les points de vente
environnants sont ou ne sont pas sur la zone d'influence
o Calculer un chiffre d'affaires prévisionnel
C'est
l'utilité la plus importante de l'évaluation de la zone de
chalandise.
Voici quelques exemples de marché potentiel :
v Les logements pour étudiants
v Le marché de l'automobile.(CFAO, Espace
auto,etc....).
LE TAUX DE PENETRATION
Le taux de pénétration du marché
désigne la couverture du marché par un produit ou service
donné.
Il s'exprime en pourcentage et s'obtient par le rapport
suivant :
Demande actuel du produit / demande potentiel
du produit.
LA PART DE MARCHE
La part de marché est un indicateur essentiel pour
l'entreprise. La mesure de la part de marché permet à une marque
(la marque de l'entreprise) de se situer sur un marché.
La part de marché (PDM) se calcule en divisant les
ventes d'un produit par les ventes totales du marché.
Attention
à bien définir le marché concerné (segment du
marché concerné par les produit) et l'unité de mesure :
part de marché en volume (unités vendues) ou part de
marché en valeur (CA généré par les ventes).
II. DEUXIEME PARTIE: CADRE
METHODOLOGIQUE
2.1 CADRE DE L`ETUDE
2.1 DELIMITATION DU CHAMP
DE L`ETUDE
Le Sénégal compte actuellement a peu près
17 a 19 banques.
Nous avons délimite notre champ d`étude
essentiellement sur deux banques ; la Société
Générale de Banques au Sénégal et ECOBANK.
L`étude en question a porte sur la fonction marketing
de ces deux banques ; Il s`agit en conséquence d`une étude
qualitative a laquelle nous ferons respectivement une analyse approfondie
suivie de recommandations.
De ce fait nous allons faire d`une part une
présentation détaillée complète de la SGBS et
d`autre part de ECOBANK.
2.3 ECHANTILLONAGE :
Notre étude est essentiellement qualitative, par
conséquent nous ne pourrions ne pas interroger d`une part le
personnel bancaire en prenant pour site la Société
Générale et ECOBANK a l`intérieur desquels nous avons
interroge 10 agents dont 2 fondes de pouvoir, 4 agents charges du traitement
des dossiers au niveau des départements marketing, commercial ; et
d`autre part 10 clients des mêmes banques dans les mêmes
agences.
2.4 INTRUMENTS DE
REHERCHE
Nous avons conçu deux guides d`entretien ne contenant
que des questions ouvertes ou semi ouvertes parce que notre étude est
essentiellement qualitative. Ces instruments ont été administres
pendant la période allant du 17 au 28 mars 2008.
2.5 DIFFICULTES RENCONTREES ET LIMITES
Comme pour toute recherche nous avons rencontre un certain
nombre de difficultés depuis la phase de recherche documentaire jusqu`a
la fin de nos travaux.
En effet les écrits relatifs a notre thème
même s`ils existent n`ont pas été très riches. Par
ailleurs quant il a s`agit d`administrer nos instruments de recherche nous nous
sommes heurtes a une certaine méfiance des agents de la banque du fait
de la trop forte veille concurrentielle qui prévaut sur le marche. La
clientèle n`a pas été toujours coopérative du fait
de son manque de temps ou alors de la mauvaise perception de notre
démarche. Ces états de faits ont sans nulle doute influe sur nos
travaux.
1.1 SYSTEME BANCAIRE AU SEIN DE L'UEMOA (L'Union Economique
Monétaire Ouest Africaine)
(Sources ; site de l`UEMOA)
AGREMENT UNIQUE DES BANQUES ET ETABLISSEMENTS
FINANCIERS
Dans le cadre de l'approfondissement de l'intégration
financière au sein de l'Union Economique Monétaire Ouest
Africaine (UEMOA), le Conseil des Ministres de l'UEMOA a institué en
1998, l'agrément unique des banques et établissements financiers.
Cette disposition réglementaire s'inscrit dans le cadre du marché
commun de l'Union, basé sur la libre circulation des personnes, des
biens, des services, des capitaux, ainsi que sur le droit
d'établissement des personnes physiques et morales. Il vient renforcer
et compléter un espace monétaire déjà
unifié, caractérisé notamment par l'utilisation de la
même unité monétaire émise par un Institut
d'Emission commun, l'intégration des marchés monétaires,
l'application d'une réglementation bancaire harmonisée ainsi que
par l'existence d'un organe communautaire de contrôle et de surveillance
de l'activité bancaire.
PRINCIPES GENERAUX
L'agrément unique confère à une banque ou
un établissement financier, dûment constitué, le droit
d'exercer une activité bancaire ou financière dans un Etat membre
de l'Union et de s'établir ou d'offrir en libre prestation, des services
de même nature dans toute l'Union, sans être obligé de
solliciter de nouveaux agréments. Ainsi, depuis le 1er janvier 1999,
date de son entrée en vigueur, toute banque ou tout établissement
financier dont le siège est situé dans un Etat membre de l'UEMOA
peut offrir en libre prestation des services bancaires ou financiers dans toute
l'Union ou s'y installer librement selon les modalités définies
par une instruction du Gouverneur de la BCEAO.
La liberté de prestation de services bancaires ou
financiers consiste pour une banque ou un établissement financier,
agréé dans un Etat membre de l'UEMOA, en la possibilité
d'offrir dans toute l'Union, les mêmes services pour lesquels il a
reçu l'agrément.
LE MARCHE INTERBANCAIRE AU SEIN DE
L'UEMOA
La réforme du marché monétaire,
entrée en vigueur en octobre 1993, a conféré au
marché interbancaire un rôle central dans le recyclage des
liquidités bancaires de l'Union, l'objectif étant de
réduire davantage la pression sur la monnaie centrale qui doit garder
son caractère de ressource d'appoint. A cet effet, les principales
entraves au développement de ce marché ont été
levées. Ainsi, les opérations de prêts et d'emprunts entre
les établissements de crédit d'une même place ou de
différentes places de l'Union ont été
libéralisées, les intervenants étant seulement tenus
d'informer a posteriori la Banque Centrale du volume des opérations
ainsi que des conditions de taux d'intérêt. A partir du 1er
juillet 1996, le rôle du marché interbancaire a été
renforcé avec les aménagements apportés à
l'organisation et au fonctionnement du marché monétaire,
notamment l'institution d'une politique d'open-market 5(*) qui offre à la Banque
Centrale les moyens d'intervenir directement sur ce marché pour
réguler la liquidité bancaire par des opérations sur
titres.
Les principales caractéristiques du marché
interbancaire, telles qu'elles ressortent des informations communiquées
par le système bancaire, sont les suivantes :
FORMES DES OPERATIONS
Les transactions interbancaires sont des opérations de
gré à gré, conclues le plus souvent à l'initiative
des emprunteurs. La situation du marché des capitaux à court
terme de l'Union est globalement excédentaire.
PROCEDURES DE NEGOCIATION
Les prêts sont généralement conclus au
téléphone, puis confirmés par télex,
télécopie ou lettre. Les négociations, directement et
librement menées entre les parties sans aucune intermédiation,
portent sur le montant de l'emprunt, le taux d'intérêt, la date de
valeur et l'échéance.
Les règlements s'effectuent généralement
par le canal de la Banque Centrale, au moyen de bons de virement ou d'ordres de
dispositions télégraphiques.
MATERIALISATION DES OPERATIONS
Les opérations sont essentiellement
matérialisées par les échanges de correspondances entre
les parties, surtout pour les prêts de courte durée
n'excédant pas un mois. Pour les prêts d'échéance
plus longue, des conventions sont parfois signées entre les parties.
LES GARANTIES
Les prêts sont, en règle générale,
effectués en blanc, sans aucune garantie. Les opérations sont a
priori basées sur la confiance. La crédibilité et la
solidité de la situation financière de l'emprunteur sont
également prises en compte.
Cependant, il est relevé quelques cas de garantie
accordée par la maison mère de l'emprunteur, sous la forme
notamment de lettre de confort ou d'intention forte. Par ailleurs, s'agissant
des opérations entre banques locales, certains prêteurs exigent
des emprunteurs un bon de virement tiré sur leur compte courant dans les
livres de la B.C.E.A.O. (la banque centrale des états de l'Afrique de
l'ouest), en guise de garantie du prêt. D'autres prêteurs ont
recours à l'endossement à leur nom de billets à ordre
négociables émis par des entreprises locales de premier ordre ou
réclament le justificatif d'un placement sur le marché
monétaire de l'UEMOA ou la détention de titres d'Etat
NATURE DES EMPRUNTEURS
En l'absence de garanties tangibles, les prêts sont
souvent octroyés à l'intérieur des mêmes groupes
bancaires, à des partenaires de longue date ou à des
établissements bancaires de premier rang.
APPRECIATION DU RISQUE
L'absence de garantie conduit les offreurs à s'entourer
d'un minimum de précaution, en particulier dans l'appréciation du
risque. Cette appréciation est généralement faite, de
façon sommaire, à partir des états financiers de
l'emprunteur. Certains prêteurs s'assurent du respect des principaux
ratios prudentiels et fixent généralement un plafond de
prêt par contrepartie. D'autres vont plus loin, en déterminant un
risque global par pays.
DUREE DU PRET
Les prêts interbancaires sont contractés pour des
échéances variées, allant généralement d'un
(1) jour à douze (12) mois. Les durées ne correspondent pas
toujours à des maturités standard. Cependant, le marché
reste caractérisé par la prédominance des
opérations à un jour et dans une moindre mesure à une
semaine et à un mois. Cette standardisation progressive des
opérations paraît un élément favorable au recyclage
de la liquidité du marché et à l'intensification des
transactions.
REMUNERATION
Les taux d'intérêt sont librement
négociés entre les parties. Ils sont généralement
indexés sur les conditions en vigueur sur le marché
monétaire par voie d'adjudication animée par l'Institut
d'émission, en particulier sur le Taux Moyen Mensuel, publié par
la Banque Centrale. Les taux du marché interbancaire sont d'une
manière générale inférieurs aux taux
appliqués aux refinancements de la Banque Centrale, conférant aux
ressources de cette dernière un caractère d'appoint. Ils sont en
général plus intéressants que le taux effectif du
marché monétaire, tant du point de vue des emprunteurs que des
prêteurs.
EVOLUTIONS RECENTES
Quasi inexistant avant la mise en oeuvre du nouveau dispositif
de gestion monétaire en octobre 1993, le marché interbancaire a
connu un développement important ces dernières années. Sa
dynamique est impulsée par plusieurs facteurs notamment :
- l'incertitude qui, du fait de la procédure des appels
d'offres, entoure désormais les montants retenus sur le marché
monétaire, incitant ainsi les intervenants à rechercher les
ressources et placements désirés ou complémentaires sur le
compartiment interbancaire ;
- les capacités propres d'adaptation du marché
interbancaire aux besoins des intervenants, notamment à travers sa
flexibilité et les avantages qu'il procure en termes de coût de
refinancement. En effet, marché de gré à gré non
réglementé, l'interbancaire confère aux intervenants une
grande liberté quant aux choix des maturités, des contreparties,
des taux et des supports des opérations, c'est-à-dire la
faculté de réaliser des opérations sur mesure. Cette
souplesse de fonctionnement constitue certainement l'un de ses atouts majeurs.
En vue d'appuyer cette dynamique, la Banque Centrale publie
hebdomadairement des statistiques sur le volume des transactions par pays et
les taux moyens pondérés par compartiment (un jour, une semaine,
deux semaines, un mois, trois mois, six mois, neuf mois et douze mois).
2. PRESENTATION
SENEGAL
Le Sénégal se situe à l'avancée la
plus occidentale du continent africain dans l'Océan Atlantique, au
confluent de l'Europe, de l'Afrique et des Amériques, et à un
carrefour de grandes routes maritimes et aériennes.
D'une superficie de 196 722 km2, Il est limité au nord
par la Mauritanie; à l'est par le Mali; au sud par la Guinée
Conakry et la Guinée Bissau; à l'ouest par la Gambie, et par
l'Océan Atlantique sur une façade de 500 km.
Sa population est estimée à 11 521 851
habitants (selon les statistiques nationales).
Les principales villes du pays sont : Dakar,
Thiès, St Louis. Le français est la langue officielle du pays et
le wolof étant la est tropical et sec avec deux saisons la saison
sèche et la saison des pluies. langue locale majoritaire la plus
parlée (80% du pays). Le pays doit son nom au fleuve qui le borde
à l'est et au nord et qui prend sa source dans le
Fouta Djallon6(*) en Guinée.
POPULATION
:
La population du Sénégal compte 9,8 millions
d'habitants en 2001 soit une densité moyenne de 48 habitants au km2.
Plus de 25% de la population est concentrée dans la région de
Dakar. L'autre pôle de concentration est le centre du pays (le bassin
arachidier) avec plus de 35 % de la population. L'Est du pays est très
faiblement peuplé. Le Sénégal compte une vingtaine
d'ethnies dont les principales sont les wolofs (43 %), les Pulaar (24 %), et
les sérères (15 %). Les étrangers représentent
environ 2 % de la population. Ils sont surtout présents dans la capitale
Dakar où on les rencontre dans le commerce, l'industrie, les services et
les organismes internationaux. On les rencontre également au Nord et au
Sud du pays, notamment les ressortissants des pays frontaliers.
La plupart des études démographiques
réalisées au Sénégal s'appuient sur les trois
recensements effectués en
1976,
1988 et surtout
2002.
3. LE PAYSAGE BANCAIRE AU
SENEGAL
Le paysage bancaire sénégalais a connu une forte
évolution entre 2004 et 2006 avec l'ouverture de cinq (05) nouvelles
banques notamment la Banque Régionale de Solidarité (BRS -
Sénégal), la Banque des Institutions Mutualistes d'Afrique de
l'Ouest (BIMAO), créée par la Confédération des
Caisses Mutualistes d'Afrique de l'Ouest, Attijariwafa Bank
Sénégal, une filiale de Attijariwafa Bank Maroc, de la Banque
Atlantique Sénégal, une filiale de Atlantic Financial Group et de
International Commercial Bank Sénégal.
Ces cinq (05) nouvelles banques portent le nombre total de
banques en activité à dix sept (17).Les banques
sénégalaises, avec 167 agences et bureaux soit 22% du total de
l'Union en 2005, disposent du réseau le plus étoffé de
l'Union après le Mali.
Toutefois, une bonne partie du réseau reste
concentrée dans la région de Dakar et son
agglomération.
L'objectif visé par cette politique d'implantation de
nouvelles banques est de relever le niveau de bancarisation de
l'économie sénégalaise, d'améliorer l'accès
des populations aux services financiers, de lutter contre la pauvreté et
de promouvoir la croissance par l'amélioration du financement des
activités économiques.
De un (1) guichet pour 100 000 habitants soit un taux de
bancarisation de 4%, le taux de bancarisation est passé à 5% soit
1.5 guichets pour 100 000 habitants.
Toutefois, il conviendra de renforcer les politiques et de
remettre en oeuvre les recommandations des différentes études en
vu d'accélérer ces tendances et permettre au secteur de jouer
pleinement sont rôle dans le financement de l'économie en
général, en particulier dans la mise en oeuvre de la
Stratégie de Croissance Accélérée (SCA).
Quant aux établissements financiers, leur nombre,
contrairement à celui des banques, n'a pas connu une grande
évolution. L'agrément de Sénégal Factoring (SENFAC)
en 2005, une société spécialisée dans
l'affacturage, le porte à trois (03).
La densification du réseau bancaire au
Sénégal s'est accompagnée d'une augmentation des parts de
marché des établissements de crédit du
Sénégal. Ainsi, en 2005, le total de leurs bilans
s'établit à 1761 milliards soit une progression d'environ 12% par
rapport à 2004 et la part de marché représente 26% du
marché de l'Union en 2005 occupant ainsi la deuxième position
derrière la Côte d'ivoire.
Cependant « Le paysage bancaire
sénégalais est à l'image de l'économie du
pays » 7(*).C'est
l'avis du Directeur général du Crédit du
Sénégal, Robin de Mouxy. L'arrivée de nouvelles banques
dans les cinq dernières années est ainsi
révélatrice aux yeux de plusieurs du secteur. Selon
M. Mouxy, « le pays attire des banques et de
investissements ». Une situation qui, d'après lui, s'explique
par le nombre important de rachats et des fusions faites ou qui sont en
devenir. Pour le directeur général de Crédit Agricole, la
région ouest africaine a un environnement économique qui est
propice au développement de l'activité bancaire. Une dynamique
à laquelle la banque qu'il dirige souhaite participer.
Pour rappel, le Crédit du Sénégal n'est
pas une nouvelle banque dans le pays. Elle n'a changé que de nom
après cinquante années d'existence du groupe crédit
agricole française au Sénégal. Dans le paysage bancaire
sénégalais, il occupe 7 % de part de marché tant sur
la collecte de dépôt que sur les emplois. « C'est
quelque chose que nous voulons voir progresser », a lancé
M. Mouxy
Dans un autre registre il convient de dire que le paysage
bancaire sénégalais offre des opportunités et de
surcroît aiguise l'appétit de certains investisseurs
étrangers. C'est le cas notamment du groupe bancaire marocain
Attijariwafa Bank premier groupe financier et bancaire du Maroc et du Maghreb
et qui a installé sa première filiale régionale le
vendredi 7 juillet 2006 (sources « l'observateur « 7
juillet 2006) à Dakar. Le groupe Marocain ambitionne de contribuer au
développement du « faible » taux de bancarisation, entre
autres. La faiblesse du taux de bancarisation du Sénégal (6 %)
contrairement au Maroc (25 %), montre les potentialités qu'offre le
secteur financier sénégalais. Un élément qui,
certainement, constitue un indicateur majeur encourageant les investisseurs
étrangers et locaux à explorer le marché. Les
responsables de Attijariwafa bank, réputée comme étant la
huitième banque africaine, ont manifesté leur volonté de
« tirer le maximum de profits en contribuant à l'augmentation du
nombre de sénégalais qui disposent d'un compte en banque 8(*)». Ce qui justifie le choix
porté sur le pays pour installer la première filiale
régionale de la banque au Sénégal selon le
président du conseil d'administration du groupe M. Saïd Raki.
Un autre aspect du paysage bancaire au Sénégal
demeure le financement des entreprises. Les banques sénégalaises
prêtent, pour une part très importante, aux grandes
sociétés et au secteur des services. Pour la majorité des
entreprises, l'accès au crédit demeure limité par quelques
entraves. Le Sénégal est considéré comme disposant
« d'un système financier et bancaire parmi les plus
développés de la sous région ». Dans la zone UEMOA,
le Sénégal est celui qui possède le système
bancaire le plus rentable -un tiers des bénéfices
réalisés par l'ensemble des banques et établissements
financiers des huit pays membres-. Toutefois, l'accès aux financements y
est considéré par l'enquête de la Banque mondiale comme
« un des problèmes majeurs des firmes » qui souligne aussi la
forte concentration des crédits entre les mains des grandes entreprises
et des niveaux de garanties très élevés (« selon
Mme Evelyne Tall présidente de l'association des professionnels de
banques ASPB ).9(*)
Le marketing, mot d'origine anglo-saxonne, est défini
par Kotler10(*) comme un
processus permanent de recherche et de découverte des besoins d'une
population qui débouche sur la création de biens ou de services
qui satisferont à la fois l'ensemble ou une partie de la population et
le but de l'entreprise qu'il soit économique.
4. PRESENTATION DU GROUPE
ECOBANK
ECOBANK est le premier groupe bancaire
régional en Afrique de l'Ouest, du Centre et de l'Est au service de
clients institutionnels et des particuliers. Créée en 1985, le
réseau Ecobank compte aujourd'hui plus de 450 agences et bureaux dans 22
pays qui sont le Bénin, le Burkina-Faso, le Cameroun, le Cap Vert, la
Centrafrique, la Côte d'Ivoire, le Ghana, la Guinée, la
Guinée Bissau, le Libéria, le Mali, le Niger, le Nigeria, Sao
Tome, le Sénégal(avec plus de 22 agences et 3000 employés)
, la Sierra Léone, le Tchad, le Togo, la Gambie, le Rwanda, le Congo
Brazzaville et le Malawi, avec un plan d'expansion en Afrique de l'Est et
Australe.
Ecobank Transnational Incorporation (ETI), maison mère du
Groupe, joue un rôle central dans la définition et l'application
des politiques et standards communs basés sur un concept de «banque
unique» dans l'espace géographique où le groupe est
présent. Ce concept tend à standardiser les processus et
procédures du Groupe de façon à transcender les
barrières géographiques et linguistiques.
LE MODELE UNIQUE ECOBANK
Créé par des Africains de diverses
nationalités et géré par des professionnels aux
expériences diverses, le Groupe Ecobank est perçu comme un
modèle unique d'intégration et de coopération
régionale. Son expansion fulgurante est la résultante de sa
vision et de ses valeurs qui sont :
· Une vision de «Banque Unique » qui transcende
les barrières géographiques
· Une stratégie pour attirer, développer et
retenir les meilleurs talents su le continent Africain
· Une technologie adéquate pour fournir des
services accessibles, pratiques et fiables à nos clients
· La standardisation des politiques et procédures
· Un mode de fonctionnement basé sur la bonne
gouvernance
GOUVERNEMENT D'ENTREPRISE
Le groupe Ecobank s'est engagé à promouvoir un
bon gouvernement d'entreprise, persuadé que cela permet de créer
davantage de valeur pour l'actionnaire. En Afrique, nous sommes des pionniers
de l'institutionnalisation des principes de gouvernement d'entreprise que nous
avons inscrits dans la culture de notre institution et notre objectif est de
nous conformer aux meilleures pratiques internationales en la matière. A
preuve, cette adhésion au gouvernement d'entreprise est inscrite dans un
certain nombre de documents de notre Institution:
· Les Statuts de la Société et ceux de ses
filiales définissent clairement les rôles assignés
respectivement à la Direction, au Conseil d'Administration et aux
actionnaires (y compris la protection des actionnaires minoritaires) dans la
gestion du Groupe.
· Le Groupe dispose des normes écrites pour le
fonctionnement interne des Conseils d'administration, une Charte du
gouvernement d'entreprise, un Code de conduite des administrateurs et un Code
de déontologie des affaires. Tous ces éléments concourent
à assurer la transparence et la responsabilité au sein du
Groupe.
Le Conseil d'administration, pour souligner davantage notre
profond attachement au gouvernement d'entreprise, a adopté les principes
et la méthodologie de la Société Financière
Internationale (SFI) comme cadre de référence. Les pratiques du
Groupe s'inspirent également des normes du Comité de Bâle
relatifs au gouvernement d'entreprise.
En 2006, le Conseil d'Administration
a formellement adopté, application à travers le Groupe, la
définition du profil de l'administrateur indépendant telle que
proposée par la SFI. Il a également retenu les critères
suivants pour la nomination des administrateurs non exécutifs:
· Indépendance
Etre en mesure
d'exercer un jugement indépendant et prendre librement des
décisions;
· Capacités entrepreneuriales
confirmées
Avoir une solide expérience en affaires,
une bonne connaissance des procédures institutionnelles et
professionnelles, une carrière réussie et une solide
réputation dans le monde des affaires;
· Leadership et expérience en
qualité d'administrateur
Avoir une capacité reconnue
d'ajouter de la valeur à un Conseil d'Administration, de faire preuve de
leadership et de défendre des opinions objectives et constructives au
sein du Conseil d'administration
· Capacités techniques et expertise
spéciales
Avoir une bonne expérience dans le secteur
bancaire (notamment la banque de détail, mais également dans la
banque commerciale et/ou d'investissement), en comptabilité, et/ou en
droit et une autre expertise non encore acquise par l'équipe de
direction, surtout si une telle expérience professionnelle est issue des
marchés émergents;
· Intégrité
Avoir un
haut niveau d'intégrité, faire preuve d'éthiques
professionnelle et personnelle et de valeurs qui correspondent à celles
de l'institution
· Disponibilité
Etre
suffisamment disponible pour accomplir les charges d'administrateur non
exécutif;
· Autres considérations
Nécessité de mettre l'accent sur la diversité
au sein du Conseil d'Administration, en ter mes d'âge, de genre et de
nationalité.
STRUCTURE DU GROUPE ECOBANK
LE CONSEIL D'ADMINISTRATION
Le Conseil d'Administration de la Société est
élu par ses actionnaires à qui il rend compte de la bonne gestion
et de l'administration du Groupe. Sa mission première est de veiller
à la rentabilité à long terme de l'institution et à
la protection des intérêts des actionnaires. La Charte de
Gouvernement d'entreprise du Groupe requiert que le Conseil d'administration
soit guidé par les principes suivants, le Conseil d'Administration est
guidé par les principes suivants:
· Une délimitation claire et une séparation
des responsabilités entre le Conseil d'Administration et la Direction de
la société, afin de garantir la non ingérence du Conseil
dans la gestion opérationnelle du Groupe;
· Une opinion objective, indépendante de celle de
la Direction, sur la conduite des activités de la Société;
· Toute décision devra prise de bonne foi, avec
soins, sur la base d'informations complètes et fiables, dans
l'intérêt bien compris du Groupe et de ses actionnaires;
· Le respect des lois et règlementations
applicables dans le cadre de la stratégie et de l'orientation du Groupe;
· En cas de conflit entre les politiques du Groupe et les
lois nationales des pays d'implantation des filiales, seule la
législation du pays s'appliquera;
· Les activités seront conduites en toute
transparence, en évitant les conflits d'intérêts pouvant
survenir entre les membres du Conseil d'Administration et activités du
groupe Ecobank;
· Les administrateurs devront fournir des informations
complètes, fiables et opportunes sur leurs intérêts
personnels
Conformément à sa Charte, le Conseil a
récemment approuvé son élargissement à cinq
administrateurs exécutifs supplémentaires, portant leur nombre
à quatorze, dont six administrateurs exécutifs et huit
administrateurs non exécutifs. La politique du Conseil consiste à
s'assurer qu'il comprend toujours une majorité d'administrateurs non
exécutifs.
Le Conseil d'administration compte trois comités,
à savoir le Comité de Gouvernance, le Comité d'Audit et de
Respect des Normes et le Comité des Risques.
LE COMITE DE GOUVERNANCE
Composition
Ce Comité
compte quatre membres:
· le Président du Conseil d'administration
· Le Directeur général du Groupe
· Deux administrateurs non exécutifs.
· Le Secrétaire général du Groupe
assure le secrétariat du Comité.
Responsabilités
· Formuler et planifier des politiques dont il veillera
à la mise en oeuvre par toutes des entités du Groupe;
· Veiller à une bonne application du gouvernement
d'entreprise dans tout le Groupe;
· Gérer les relations entre la
Société, ses actionnaires et ses filiales y compris les relations
avec les Conseils d'administration des filiales;
· Formuler et réviser les politiques existantes au
niveau du Groupe, dont la structure organisationnelle;
· Entretenir des relations de travail cordiales avec les
autorités chargées de la réglementation et avec les tiers;
· Assurer la conduite des affaires du Conseil
d'Administration pendant les réunions du Conseil ou lorsque celui-ci ne
siège pas;
· Recommander la nomination d'administrateurs
exécutifs et non exécutifs;
· Réviser la stratégie et les politiques
des Ressources humaines du Groupe et la rémunération des cadres
dirigeants.
LE COMITE D'AUDIT ET DE RESPECT DES
NORMES
Composition
Sont membres de
ce Comité:
· Deux administrateurs non exécutifs
· Deux actionnaires
· Le Directeur Général du Groupe, y
participe, si nécessaire.
Le Directeur de l'Audit et du Respect des Normes et la Directrice
Financière du Groupe en assurent le secrétariat du Comité.
Responsabilités
· Examiner les contrôles internes effectués,
y compris les contrôles financiers et opérationnels;
· Passer en revue la fonction d'audit interne et les
missions d'audits du Groupe;
· Faciliter le dialogue entre les auditeurs et la
Direction concernant les résultats des audits;
· Proposer la rémunération des commissaires
aux comptes;
· Passer en revue, avec les Commissaires aux comptes, les
comptes annuels avant l'arrêté desdits comptes par le Conseil
d'Administration ;
· Veiller au respect de toutes les lois,
règlementations et normes opérationnelles applicables.
LE COMITE DES RISQUES
Composition
Le Comité est compose de quatre membres dont le
Directeur Général du Groupe.
Ses membres jouissent d'une
solide connaissance des affaires et de compétences en finance, banque,
gestion en général et crédit. Le Directeur des Risques du
Groupe assure le secrétariat de ce Comité.
Responsabilités
· Participer à la détermination et à
l'élaboration des politiques et procédures d'approbation de
crédits, la gestion des risques opérationnels, de
marché/prix et autres au sein du Groupe ; définir les risques
acceptables et les critères d'acceptation de risques;
· Déterminer et réviser les limites
d'approbation de crédits octroyés à la Direction ;
· Revoir et ratifier les changements de politique
opérationnelle et de crédit initiés par la Direction
· Veiller au respect des politiques de crédit de
la banque et les exigences statutaires imposées par les autorités
de réglementation et de supervision.;
· Examiner périodiquement les rapports sur le
portefeuille de crédits et évaluer les performances du
portefeuille ;
· Examiner tous les autres risques y compris ceux
liés à la technologie, au marché, à l'assurance
à la réputation, aux réglementations, etc.
LES CONSEILS D'ADMINISTRATION DES FILIALES
Dans les pays où elles opèrent, les filiales de
Ecobank fonctionnent comme des structures autonomes locales. La
Société est actionnaire majoritaire dans toutes les filiales mais
les citoyens et les institutions des pays hôtes en sont
généralement des investisseurs. Chaque filiale a un Conseil
d'Administration composé majoritairement d'administrateurs non-
exécutifs.
La Charte de Gouvernance du Groupe requiert que le Conseil
d'Administration de chaque filiale soit guidé par les mêmes
principes que ceux applicables au Conseil d'Administration de la
Société. En règle générale, et sous
réserve de la réglementation locale et du nombre
d'administrateurs, les Conseils d'Administration des filiales disposent du
même nombre de comités que celui de la
Société.
Le Conseil d'Administration de chaque filiale rend
compte à ses actionnaires de la gestion correcte et efficace de la
filiale, conformément aux directives et stratégie
générales du Groupe. Ces Conseils d'Administration ont
également des obligations statutaires déterminées par le
droit des affaires et la réglementation bancaire en vigueur dans les
pays respectifs.
En cas de conflit entre les politiques et procédures
du Groupe et les lois nationales, ces dernières s'appliquent.
LE COMITE EXECUTIF ET DE GESTION DU
GROUPE
Le Comité Exécutif de Gestion du Groupe est
composé des cadres dirigeants suivants:
· Le Directeur Général du Groupe
· Les Directeurs Régionaux
· Les Directeurs Fonctionnels du Groupe.
Il compte actuellement treize membres et est chargé de la
gestion opérationnelle du Groupe et de ses filiales.
Le Comité
Exécutif de Gestion du Groupe rend compte au Conseil d'Administration de
la Société et joue un rôle prépondérant en
matière de gouvernement d'entreprise au sein du Groupe. Il gère
la stratégie globale et les grandes orientations du Groupe, les soumet,
si nécessaire, au Conseil d'administration pour approbation et ne
supervise la mise en oeuvre.
Le Comité dispose de pouvoirs de
décisions spécifiques dans des domaines précis de la
gestion du Groupe. Plus spécifiquement, le Comité Exécutif
assiste le Directeur Général du Groupe et travaille en
étroite collaboration avec lui dans les domaines ci-après :
· Définir et développer la stratégie
du Groupe;
· S'assurer de la cohérence du plan
stratégique des filiales avec la stratégie globale du Groupe ;
· Suivre et piloter les performances du Groupe en
fonction du plan stratégique ;
· Mettre en oeuvre les politiques et décisions du
Groupe;
· Evaluer et suivre l'état d'avancement des
principaux projets du Groupe et des filiales ;
· Recommander l'ouverture ou la fermeture de filiales;
· Apporter une réponse appropriée aux
facteurs liés à l'environnement, aux réglementations, aux
politiques gouvernementales, à la concurrence et à toutes autres
questions à travers le Groupe;
· Formuler des politiques en vue de promouvoir les
objectifs du Groupe;
· Prendre des décisions importantes dans les
domaines où le Comité Exécutif bénéficie
d'une délégation de pouvoirs.
LE COMITE DE DIRECTION DE LA FILIALE
Le Comité Exécutif de Gestion de la filiale est
composé du Directeur Général de la filiale et des
principaux cadres supérieurs de la filiale. En plus de la gestion
quotidienne de la filiale, ce Comité est également chargé
de :
· Gérer les objectifs stratégiques de la
filiale conformément à la stratégie du Groupe;
· Définir les missions et objectifs globaux de la
filiale;
· S'assurer de la cohérence du plan
opérationnel de la filiale avec la stratégie globale du
Groupe;
· Approuver les grandes orientations et la
stratégie des différents départements de la filiale;
· Prendre des décisions concernant les projets
opérationnels et les budgets de la filiale;
· Examiner les rapports financiers et de contrôle
interne de la filiale ;
· Superviser et gérer les performances
stratégiques et opérationnelles de la filiale comparativement au
plan stratégique;
· Examiner les rapports financiers et de contrôle
interne de la filiale ;
· Superviser et gérer les performances
stratégiques et opérationnelles de la filiale comparativement au
plan stratégique;
· Formuler des politiques en vue de la promotion des
objectifs de la filiale;
· Conseiller la Société sur l'adaptation de
la stratégie du Groupe aux spécificités de l'environnement
local de la filiale;
· Donner des conseils sur les législations et
réglementations locales ayant un impact sur les politiques du Groupe
LA REUNION ANNUELLE DES DIRECTEURS
GENERAUX DES FILIALES
La réunion annuelle des Directeurs
Généraux des filiales regroupe les Directeurs
Généraux des filiales et les Responsables des Unités
Fonctionnelles du Groupe, pour analyser la stratégie et les politiques
du Groupe. Cette réunion joue un rôle clé car elle permet
de faciliter l'harmonisation et l'intégration de la stratégie du
Groupe. Son rôle est de :
· Partager et disséminer l'information, les
expériences et les meilleures pratiques à travers le Groupe.
· Initier des politiques qui favorisent
l'intégration et la promotion du concept de "Banque Unique".
· Promouvoir l'intégration et la standardisation
des politiques et procédures du Groupe.
· Promouvoir et superviser la conformité avec les
normes opérationnelles du Groupe.
· Contribuer à la formulation des politiques du
Groupe
ORGANIGRAMME
Conseil d'Administration
Comite de gouvernance
Comite d'Audit et de respect des normes
Comite des risques
Conseil d'Administration des filiales
Comite exécutif et de gestion du groupe
Comite de direction de la filiale
PRESENTATION ECOBANK SENEGAL
Ecobank Sénégal compte plus de 22 agences
(à Dakar) et des agences ouvertes à Thiès, st louis, touba
etc.
Ecobank fait partie du middle market bancaire
sénégalais c'est-à-dire les banques dont le total bilan
dépasse la barre symbolique des 100 milliards de FCFA.
Ce middle market est composé de la Banque de l'Habitat
au Sénégal (BHS), de la Banque Sénégalo Tunisienne
(récemment rachetée par le groupe Attijariwafa Bank Marocain).
2éme banque de ce segment de marché après la BST, ecobank,
avec un total bilan de 124 milliards, est la banque qui monte. En effet elle
aura collecté prés de 80 milliards et contribué au
financement de l'économie à hauteur de 71 milliards.
Le total bilan consolidé du groupe est passé de
2,2 milliards de dollars en 2005 à 3,5 milliards de dollars en 2006,
soit une augmentation de 60 %. La rentabilité a également
fortement progressé.
Le résultat net consolidé a atteint 86 milliards
de dollars contre 51 millions en 2005. (Sources : revue
mensuelle « REUSSIR » n° 15 octobre
2007).
POSITION SUR LE MARCHE BANCAIRE AU
SENEGAL
Selon le magazine « REUSSIR »
(n° 15 octobre 2007), le classement 2006 des banques
sénégalaises révèle une forte
évidence : l'hétérogénéité du
marché. En effet il y a une première équipe dans laquelle
se trouve deux équipes : la Société
Générale de Banques au Sénégal et la Compagnie
Bancaire de l'Afrique Occidentale.
En deuxième position , on retrouve la Banque
Internationale pour le Commerce et l'Industrie au Sénégal (
BICIS) , la Banque de l'Habitat au Sénégal (BHS) , Ecobank ,
l'ex BST et le Crédit Lyonnais.
En ce qui concerne le critère de taille de bilan,
Ecobank arrive en 5è position (avec 124 milliards) derrière la
CBAO, SGBS, BICIS et BHS.
En ce qui concerne le Produit Net Bancaire ( PNB)
équivalent du chiffre d'Affaires pour les autres entreprises , Ecobank
arrive en 7é position ( avec 79 milliards collectés en 2006) loin
derrière SGBS , CBAO , BICIS , BHS , BST , Crédit Lyonnais
.( sources : revue mensuelle « REUSSIR »
n°15 octobre 2007).
5. PRESENTATION DU GROUPE
SOCIETE GENERALE
La création de la Société
Générale remonte au 4 mai 1864, date du décret
d'autorisation signé par Napoléon III.
Forte de 140 ans d'histoire, la Société
Générale a su se développer de façon
considérable tant en France qu'à l'international.
Le groupe Société Générale
poursuit une politique de croissance rentable fondée sur un
développement sélectif de ses produits et services, une
innovation forte tournée vers la satisfaction de ses clients sur ses
différents marchés, une croissance interne soutenue et quelques
acquisitions ciblées.
La Société Générale est un des
touts premiers groupe de services financiers de la zone euro, avec près
de 151 000 personnes dans le monde.
LE GOUVERNEMENT D'ENTREPRISE
La Société Générale veille
à respecter les recommandations des rapports AFEP-MEDEF (syndicat du
patronnât français) de septembre 2002 sur le gouvernement
d'entreprise des sociétés cotées. Dès septembre
1995, trois Comités (Comité des comptes, Comité des
rémunérations, Comité de sélection) ont
été institués. Depuis le début de l'année
2000, le fonctionnement du Conseil d'administration et des Comités est
régi par un règlement intérieur. Une Charte de
l'Administrateur regroupe les règles déontologiques applicables
aux administrateurs de la Société Générale.
LES VALEURS
Professionnalisme, esprit d'équipe et innovation sont
les fondements principaux des valeurs du groupe.
STRATEGIE
Trois priorités stratégiques : équilibre
du Groupe, croissance à long terme et efficacité
opérationnelle.
LES RESSOURCES HUMAINES
Le groupe Société Générale a
construit sa réussite sur les compétences et les talents de ses
103 000 collaborateurs. Implanté dans plus de 80 pays, il a à
coeur d'assurer l'accompagnement de l'évolution de ses activités
par une gestion dynamique et attentive de ses ressources humaines.
LES DIRIGEANTS
Le Comité exécutif et le Comité de
direction générale ont pour mission d'assurer, sous
l'autorité du Président-directeur général, le
pilotage stratégique ainsi que d'échanger sur la stratégie
et les questions d'intérêt général du Groupe.
L'ACTION SOCIETE GENERALE
Cours de la bourse en direct, actionnariat, graphiques
interactive... Pour en savoir plus rendez-vous sur le site
www.ir.socgen.com rubrique
"L'action Société Générale.
LA SOCIETE GENERALE DE BANQUES AU SENEGAL
La SGBS a été créée exactement le
26/11/1962, avec un capital de 500.000.000 FCFA, et a connu un
développement régulier au regard de l'évolution de son
capital social :
· 1978 : capital de 1.716 000 000
· 1979 : capital de 2.156 000 000
· 1988 : capital de 2.695 000 000
· 1989 : capital de 3.234 000 000
· 1990 : capital de 3.773 000 000
· 1993 : capital de 4.312 000 000
· 1993 : capital de 4.527 600 00
Direction Générale
ORGANIGRAMME
Secrétariat Général
Direction Clientèle privée
Direction Services Généraux et Logist.
Direction services bancaires/INFO
Direction clientèle commerciale
AGENCES ET RESEAU SGBS
La Société générale compte
précisément 29 agences à Dakar et 14 autres dans les
régions réparties entre : St louis , Louga , Touba ,
Mbacké , Diourbel , Thiès , Tivaouane , Rufisque , Saly
portudal , Mbour , Kaolack , Kolda , Tambacounda et Ziguinchor.
EFFECTIF PERSONNEL
A peu prés 3000 personnes travaillent à la
Société Générale si on y ajoute le personnel
exerçant dans les agences.
METIERS
Le groupe compte principalement trois
métiers régis directement par la maison mère à
Paris (France).
Ø Gestion d'actifs et de services aux
investisseurs
Créée en janvier 2004, la branche Gestions
d'actifs et Services aux investisseurs regroupe la Gestion d'actifs
(Société Générale Asset Management), la Banque
privée (SG Private Banking), le métier Titres
(Société Générale Securities Services) et la Banque
directe (Boursorama) autour de 8.900 collaborateurs dans le monde. Le groupe
Société Générale est la 4e banque gestionnaire
d'actifs de la zone euro avec 397 milliards d'euros d'actifs
gérés (à fin juin 2006) et le 3e acteur européen
par les actifs en conservation avec 1516 milliards d'euros.
Ø Banque de financement et d'investissement
Société Générale Corporate &
Investment Banking, la branche de Banque de financement et d'investissement du
groupe Société Générale, est la 3è banque de
financement et d'investissement de la zone euro par le produit net bancaire.
Société Générale Corporate & Investment Banking
est au service des entreprises, des institutions financières et des
investisseurs dans près de 45 pays en Europe, Asie et sur le continent
américain. Associant innovation et qualité d'exécution,
elle développe des solutions financières intégrées
apportant de la valeur ajoutée. Elle se classe durablement parmi les
leaders européens et mondiaux sur les marchés de capitaux en
euro, produits dérivés et financements structurés.
Ø Réseau de détail et de services
financiers
Le Groupe compte plus de 19 millions de clients dans le monde.
En France, il dispose de 2 réseaux de distribution
complémentaires : Société Générale et
Crédit du Nord. A l'international, la banque de détail est
présente dans 26 pays et en Outre-Mer.
Les activités de
services financiers ont connu un fort développement sur les 5
dernières années et sont rapidement devenues un acteur majeur en
Europe. En 2005, elles couvrent 34 pays dans le monde, dont la
Société Générale de Banques au
Sénégal.
PERFORMANCE BANCAIRE
Le total Actif passe de 400 milliards en 2005 à 441
milliards en 2006 soit une augmentation de 41 milliards (donc + 10%).
Les opérations avec la clientèle avec un total
de 332 milliards (soit 75 % du total Actif 2006), contre 307 milliards en 2005,
soit une hausse de 25 milliards, représentent le poste qui a le plus
augmenté de l'actif.
Les opérations de trésorerie et
opérations interbancaires se chiffrent à 64 milliards environ ,
contre 40 milliards en 2005, ( soit une augmentation de 24 milliards) et les
titres de placement baissent de 1,4 milliards passant de 12, 2 milliards en
2005 à 10, 8 milliards en 2006.
POSITION DANS LE PAYSAGE BANCAIRE AU
SENEGAL
Selon la revue mensuelle
« REUSSIR » n° 15 octobre
2007, la SGBS et la CBAO arrivent en tête du classement des
banques en 2007 au Sénégal car chacun est premier à partir
de l'un ou de l'autre critère essentiel. A savoir le total bilan pour la
CBAO et le Produit Net Bancaire pour la SGBS.
En ce qui concerne le critère du total bilan, la CBAO
dépasse la SGBS pour la première fois et arrive en tête
avec 442,822 milliards contre 441, 360 milliards pour la SGBS.
En ce qui concerne le Produit Net Bancaire (le PNB), la SGBS
devance la CBAO de plus d'un milliard (soit 29,6 milliards pour la
Générale contre 28,5 milliards pour CBAO en 2005).
Par ailleurs la SGBS reste le principal financier de
l'économie sénégalaise. En 2005 elle avait accordé
307 milliards de crédits soit une augmentation de 8 milliards entre 2005
et 2006.
Pour le critère du résultat net la SGBS arrive
en tête avec 10, 143 milliards en 2006 contre 7, 485 milliards en 2005
(donc + 36 %).
(Sources : revue
« REUSSIR » n° 15 octobre 2007).
III. TROISIEME PARTIE :
ANALYSES ET RECOMMANDATIONS
1. OBJET DE L'ANALYSE
Afin de mesurer de plus prés les différences au
niveau des stratégies commerciales et marketing adoptées aussi
bien par la Société Générale que par ECOBANK, nous
avons établi un guide d'entretien destiné respectivement aux
clients et aux employés des deux banques (voir annexes).
Nous avons confectionne au total 40 guides d`entretien ( 20
pour les clients des deux banques et 20 pour leurs employés).
De ce fait l`analyse portera sur les résultats du guide
d`entretien en question et on fera des recommandations a la fin.
2 ANALYSE DU GUIDE
D`ENTRETIEN
L`analyse sera centrée principalement sur trois
critères retenus et qui concernent les deux banques. Ces critères
sont ;
· La satisfaction clientèle
· La satisfaction qualité des services
· La satisfaction qualité de communication
2..1 CRITERE SATISFACTION
CLIENTELE
% CLIENTELE SGBS
|
% CLIENTELE ECOBANK
|
TOTAL
|
45
|
55
|
100 %
|
![](etude-comparative-fonction-marketing-paysage-bancaire-senegal-sgbs-ecobank2.png)
En comparant le critère satisfaction clientèle,
on s`aperçoit que chez ECOBANK, ce pourcentage est très
important, en effet plus de la moitie des clients (55%) de la banque se dit
satisfait. Par contre chez le confrère Société
Générale, ce pourcentage est relativement moins important.
Cela peut s`expliquer par le fait que certains clients se
sont plaint considérablement des nombreuses taxes
prélevées par leur banque. En effet le concept de guichet unique
(c`est a dire que le fait que les clients ont la possibilité de faire
des opérations bancaires quelle que soient les agences du réseau
sans paiement de taxes supplémentaires) n`existe pas a la
Société Générale, tout le contraire de ECOBANK qui
lui le pratique dans tous son réseau au Sénégal.
Ce concept de guichet unique constitue de nos jours une source
d`avantage concurrentielle dans le milieu bancaire car permettant d`attirer
l`évasion commerciale de la clientèle et par conséquent de
mobiliser plus d`avantages de ressources.
2.2 CRITERE SATISFCTION QUALITE DES
SERVICES
% CLIENTELE SGBS
|
% CLIENTELE ECOBANK
|
TOTAL
|
50
|
50
|
100%
|
![](etude-comparative-fonction-marketing-paysage-bancaire-senegal-sgbs-ecobank3.png)
D`après le graphe, la majorité des clients
respectivement des deux banques apprécient la qualité de services
offert.
Il faut dire que ce critère est d`une importance
capitale pour toute banque qui aspire a être leader sur le marche.
La Société Générale compte environ
150 années de présence dans le pays et compte approximativement
29 agences pour la ville de Dakar, reparties de telle sorte qu`il existe
justement une proximité avec la clientèle afin de mieux rester a
l`écoute des besoins de la clientèle et de par la a mieux leur
apporter un service de qualité notamment par la densité du
réseau Guichet Automatique Bancaire (GAB), la rapidité des
transferts de fonds (les western union). Ce qui justifie des lors le
pourcentage enregistre (50%).
Le même constat est observe chez ECOBANK ; le
réseau GAB est très dense, une banque de proximité mais
aussi et surtout la philosophie selon laquelle `` premier arrive, premier
servi`` qui prime au sein même de tout le réseau ECOBANK.
Respectivement pour les deux banques, il existe un
département appelé S.A.V (service après vente)
qualité. Le rôle de ce département est de recueillir les
plaintes, réclamations ou déclarations de pertes des instruments
de paiement, de les centraliser et d`en faire des analyses sinon même
faire le suivi complet et de relancer la clientèle.
Cela constitue encore une fois de plus une source d`avantage
concurrentielle très décisive surtout dans le milieu du
paysage bancaire au Sénégal.
3.3 CRITERE SATISFACTION QUALITE DE LA
COMMUNICATION
% CLIENTELE SGBS
|
% CLIENTELE ECOBANK
|
TOTAL
|
75
|
25
|
100 %
|
![](etude-comparative-fonction-marketing-paysage-bancaire-senegal-sgbs-ecobank4.png)
Au niveau du critère satisfaction qualité de
communication, la Société Générale de Banques au
Sénégal arrive largement devant ECOBANK pour la majorité
de la clientèle interviewée.
Selon eux, la SGBS communique beaucoup plus et mieux que les
confrères de ECOBANK.
L`efficacité de la communication a la
Société Générale peut être mesurée a
deux niveaux ;
· La mise en place d`un centre d`appel ou call center
· Le sponsoring et la couverture
d`événements et de manifestation de grande ampleur.
Le rôle du centre d`appels est de contribuer
Ø a la diminution substantielle du nombre d`appels
reçu en agence, principalement pour les conseillers de clientèle.
Ø Permettre des prises de rendez vous clients par
conseiller de clientèle.
Ø Plus de professionnalisme (suivi et relance
clientèle, informations permanentes sur les nouveautés
etc....).
Au Sénégal, la SGBS participe a plusieurs
événements d`ordre culturel, sportif et contribue a soutenir
financièrement certaines manifestations. Le sponsoring a un impact
considérable non seulement sur l`image de l`entreprise mais aussi sur sa
capacite financière.
Ce qui donne des lors une efficacité
considérable a l`action communication surtout lorsque celle-ci est
associée au marketing.
ECOBANK a innove en lançant des kiosques ``ECOBANK``
vers les années 2003 et 2004 malheureusement ils n`ont pas bien
fonctionnes et sont soldes par des échecs.
Cela résulte justement ;
Ø d`un mauvais ciblage,
Ø d`une mauvaise prévision en ce qui concerne la
date de lancement,
Ø d`un mauvais choix quant a l`association avec un
événement pour le lancement
Conséquence ; un mauvais plan de communication.
Cependant ECOBANK s`est récemment approchée de
la cible que constituent les étudiants mais il faudra d`avantage
être pressent non seulement sur la cible mais au coeur même de la
cible et d`associer l`image de l`entreprise aux différentes
manifestations histoire d`avoir plus de visibilité.
TABLEAU COMPARATIF DES PRODUITS ET SERVICES DES
DEUX BANQUES
Banques
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SGBS
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ECOBANK
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Produits/ Services
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Cible
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Cible
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Compte épargne
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Pers. Phys
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Particuliers, personnes physiques.
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Compte chèque
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Pers phys.avec capacité de remboursement
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Pers.physiques majeures, pers.morales avec capacité de
remboursement.
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Compte de dépôt à terme
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Pers. Phys ou morales.
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Pers.physiques pouvant épargner.
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Compte carte
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Société payant pour le compte de ses agents sans
comptes bancaires
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Pers.phy voulant payer de manière pratique.
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Crédit consommation
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Toute pers.phys.
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|
Toute pers.phys.
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Crédit immobilier
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Salariés ayant domicilié salaire
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Salariés ayant domicilié salaire.
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Crédit auto
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Toute pers.phys.
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Crédit entreprises
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PME/PMI
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Crédit documentaire
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PME/PMI,exportateurs
Importateurs.
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Internet banking
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Pers.phys
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Pers.phys.
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Sms banking
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Pers phys
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Pers.phys.
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Transferts rapides
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Pers.phy besoin de cash.
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3. COMMENTAIRES
Les principaux constats qui se dégagent sont:
- les cibles sont quasiment les mêmes de part et
d'autre
- la gamme de produits est partagée assez
équitablement de part et d'autre (car en réalité, les
produits bancaires restent les mêmes d'une banque à l'autre, les
différences étant rares) et elles ont chacune une
diversité de la gamme de produit.
RECOMMANDATIONS
4.1 POUR ECOBANK
Pour parfaire ses performances, la banque devrait
réaliser les actions suivantes :
Ø L'offre de produit reste encore très faible,
la banque devrait diversifier et mettre de nouveaux produits. Cibler les
fonctionnaires et créer un produit adapté à leurs
besoins.
Ø Elargir le réseau du GAB (guichet automatique
bancaire) dans toutes les agences réparties dans la ville de Dakar.
Ø Faire des campagnes de communications axées
sur les services de la banque tels que les crédits. Certains clients ne
connaissent pas très bien les différents types de crédits
existants. Produire des dépliants, former les commerciaux, la force de
conquête, les gestionnaires de compte etc....
Ø Faire une campagne afin de relancer les produits de
banque par Internet (e-bank) et de sms banking. Ex : faire un phoning en
utilisant la base de données clients.
Ø Améliorer la qualité de l'accueil et de
l'écoute. Ce point extrêmement important est malheureusement
négligée alors qu'il est à la base pour l'atteinte des
objectifs et l'influence positive sur la clientèle
Ø S'attaquer à la cible des
élèves, étudiants en faisant une campagne de promotion
pour l'ouverture d'un compte.
4.2 POUR SOCIETE
GENERALE
Pour parfaire ses performances, la banque devrait
réaliser les actions suivantes
Ø Abaisser les taxes (commissions
prélevées) en ce qui concerne les opérations de retrait
d'argent notamment au niveau des GAB dans les régions.
Ø Adopter la politique du guichet unique (faire des
opérations sans paiement de taxes ou frais supplémentaire) dans
tout le réseau Société Générale.
Ø Développer une plus grande politique de
communication en matière de Marketing ; ex ;
Ø Se rapprocher davantage des clients par une politique
de proximité grâce notamment aux campagnes.
CONCLUSION
Au terme de notre travail qui consistait, on l'a vu en une
étude comparative des fonctions marketing dans le paysage bancaire
Sénégalais en général, et dans le cas de deux
grandes banques (SGBS et Ecobank) en particulier, Nous pouvons affirmer qu'elle
a révélé la diversité d'approches et de
stratégies Marketing de chacune d'elles.
La Société Générale n`est pas
leader sur le marche pour rien ; en effet on constate qu`elle
maîtrise très bien sa communication externe vis-à-vis de sa
clientèle ; quant a ECOBANK elle doit encore faire un effort dans
ce sens car elle y gagnerait beaucoup notamment par l`utilisation des NTIC
(nouvelles technologies de l`information et de la communication).
En outre les problèmes soulevés de part et
d'autres, vu l'importance de la fonction Marketing aujourd'hui dans toute
structure, quelle qu'elle soit, méritent que les solutions
préconisées soient prises en compte par ces
établissements.
L'étude aura permis surtout d'identifier les facteurs
pouvant influer sur cette fonction importante de l'entreprise qui ne cesse de
différencier les établissements selon qu'elle y est performante
ou déficiente.
Il importe également de souligner qu'avec la
révolution qui s'opère lentement mais sûrement (fusions de
groupes, arrivées de nouveaux établissements, ouverture de
l'économie etc.), cette fonction sera d'autant plus déterminante
pour influer sur la rentabilité de l'entreprise partant, le Chiffre
d'affaires , c'est-à-dire le PNB (Produit Net Bancaire).
Enfin, l'avancée des nouvelles technologies à
l'heure de la mondialisation, et la fonction Marketing aujourd'hui, doivent
être envisagées , selon nous , dans une perspective de
complémentarité car les produits bancaires à forte
connotation technologique (e-banking, système de sms etc.) montrent la
pertinence de ce constat.
D'aucun aujourd'hui n'hésite pas à mener des
études, ratios à l'appui, sur la part dans le Résultat de
l'entreprise de la fonction marketing surtout au niveau bancaire. D'où
cette question plus que jamais d'actualité sur l'amélioration de
cette fonction au sein de l'entreprise.
Ce travail nous a beaucoup apporté dans le cadre de
notre future expérience professionnelle personnelle.
BIBLIOGRAPHIE
v Livres
1. Strategor. A Martinet, Eyrolles 2008
2. Le marketing Bancaire, Rolland A. Dunod 2005
3. Guide de stratégies et Actions Marketing. Dunod
2005
4. KOTLER & DUBOIS(édition 2000\ 2001)
v Revues spécialisées
1. Reussir Magazine, Octobre 2007 article de Baye Dame
Wade
v Support de Cours
1. M. IBRAHIMA MBOW professeur de marketing
ISM Cours Master I Marketing 2007-2008.
v Sites Internet
-
www.lequotidien.sn
-
www.ucad.sn
-
www.uemoa.com
-
www.bceao.com
v Direction de la Prévision et de la Statistique
Nationale
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![](etude-comparative-fonction-marketing-paysage-bancaire-senegal-sgbs-ecobank6.png)
![](etude-comparative-fonction-marketing-paysage-bancaire-senegal-sgbs-ecobank7.png)
* 1 Sources ; ``histoire du
Senegal colonial``
* 2 Sources ; BCEAO
* 3 Sources ; cours de
M .MBOW ISM
* 4 Sources ;
STRATEGOR A. MARTINET
* 5 Ouverture de marche
* 6 Fleuve guineen
(sources : direction statistique nationale)
* 7 Sourrces ; entretien
paru dans le journal walfadjri du 7 noembre 2007
* 8 Sources : l`observateur
du 07 juillet 2006
* 9 Sources : journal le
zenith juin 2007
* 10 Référence
KOTLER & DUBOIS