INTRODUCTION GENERALE
Le développement des affaires entraîne la prise
d'importants risques aussi bien pour les personnes que pour les patrimoines
engagés à cet effet. Bien plus, avec la démultiplication
des risques consécutive du développement prodigieux du commerce
international et de la libre circulation des personnes, des biens et des
capitaux, phénomènes confortés par la mondialisation qui
consacre la porosité des frontières, l'importance des enjeux
économiques crée une situation de psychose qui fait que les
investisseurs ont besoin de couverture qui leur permette de transférer
tout ou partie des risques qu'encourent leurs activités. Dès
lors, le service des assurances participe à la fois au financement de
l'économie et à la couverture des risques inhérents
à l'exercice d'une activité économique. On comprend alors
l'intérêt pour l'Etat du Cameroun de structurer le marché
des assurances.
a) Contexte de l'étude
L'économie camerounaise a amorcé vers la fin de
la décennie 90 une croissance qui ne demande qu'à être
soutenue dans la perspective de la lutte contre la pauvreté et
l'atteinte des Objectifs du Millénaire pour le Développement
(OMD). De plus, l'atteinte du point d'achèvement de l'Initiative Pays
Pauvres et Très Endettés (IPPTE) en avril 20061(*), place le pays dans des
conditions optimales de relance économique et partant de promotion des
investissements. Aussi, reste-il aux pouvoirs publics d'envisager
l'assainissement du cadre macroéconomique des affaires pour créer
un cadre incitatif propice à l'investissement, lui-même moteur du
développement économique. Ce que suggèrent l'objet et
l'intérêt de cette étude, étant entendu que
l'exercice optimal du service des assurances participe inéluctablement
de l'attractivité du pays en matière d'investissements.
b) Objet et intérêt de
l'étude
Commanditée par l'autorité publique, cette
étude vise la présentation générale du
marché camerounais des assurances. Autrement dit, il nous est à
charge dans ce travail, d'évaluer le marché des assurances au
Cameroun en vue d'en dégager les principales caractéristiques et
les pistes à explorer pour le redynamiser et en assurer un plein
exercice. Ainsi perçue, l'intérêt de l'étude tient
principalement à la portée stratégique qu'elle revêt
pour l'Etat qui pourra y voir les axes majeurs de la restructuration de ce
secteur et, pour les opérateurs du secteur (ou ceux désirant s'y
investir) qui pourront y trouver les supports de leur décision
d'investissement.
c) Problématique et difficultés de
l'étude
En dix ans, le nombre d'entreprises d'assurance au Cameroun a
presque doublé passant de 9 opérateurs avant l'entrée en
vigueur du code CIMA à 17 après son entrée en vigueur,
soit une augmentation d'environ 89%. Cependant, la diversification des offres
de services dans le secteur n'a que très peu variée2(*). On peut dès lors
s'interroger sur la compatibilité du service des assurances au Cameroun
avec les objectifs de relance et de soutenabilité de l'économie.
De ce point de vue, il nous semble judicieux, dans le cadre d'une étude
sur le marché des assurances au Cameroun, de questionner les diverses
relations qui lient le service des assurances à la performance
économique de l'Etat. Il en est ainsi de :
o L'adéquation entre les produits/services offerts et
les besoins identifiés des consommateurs,
o L'efficacité de la couverture des risques,
o La diversification des offres,
o L'optimisation des services,
o L'effectivité du financement de l'économie (ou
de l'activité économique)
Il est évident que l'étude permettra de
dégager les freins éventuels au plein exercice de
l'activité au pays autant qu'elle ressortira les caractéristiques
du marché camerounais des assurances.
Reste que, la principale faiblesse de ce travail réside
dans la faible couverture des champs d'application de l'assurance au Cameroun,
la dimension éminemment réduite des acteurs impliqués dans
la conduite de l'étude et la non prise en compte des difficultés
juridiques liées à l'exercice de la fonction d'assureur au
Cameroun, difficulté pourtant consubstantielle à l'assainissement
du secteur. Nonobstant ces difficultés, justifiées pour la
plupart par la faiblesse des moyens nécessaires pour conduire une telle
étude, les contraintes de temps liées à notre statut
d'étudiant et aux occupations y afférents, nous convoquerons,
dans le cadre cette étude, divers outils et techniques d'analyse et
présenterons les résultats dans un développement en deux
grandes parties, l'une consacrée à la présentation du
marché des assurances au Cameroun et l'autre consacrée à
la collecte et l'exploitation des données.
1ÈRE PARTIE : LE MARCHE CAMEROUNAIS DES
ASSURANCES : ETAT DES LIEUX
SECTION 1 : EVOLUTION DU MARCHÉ DES
ASSURANCES AU CAMEROUN
I - Historique
L'assurance naît au Cameroun
avec la promotion des investissements privés et/ou publics pendant la
période coloniale. Il s'agissait alors essentiellement de la protection
des investissements issus de l'appareil colonial et/ou de ses
démembrements. Mais, aux lendemains des indépendances, les
agences commises à cette tâche deviennent Chanas et les Assurances
Conseils du Cameroun (ACC). En même temps, les pouvoirs publics
créent, la Société Camerounaise d'Assurances et de
Réassurances (SOCAR). Progressivement, le service d'assurance prend
corps au pays et le marché des assurances connaît ses
premières mutations avec des cessions et/ou reprises de tout ou partie
de certaines entreprises. Ce fut le cas lorsque les ACC & Chanas deviennent
les agents généraux de la SOCAR, faisant d'elle le leader du
marché.
En 1973 est éditée une ordonnance qui
régule le marché. Celle-ci constitue la première
initiative du législateur camerounais visant à encadrer
l'activité des assurances. En effet, jusque là c'est la loi
française du 13/07/1930, dite loi 30, qui réglementait le
marché des assurances au Cameroun. 12 ans plus tard, une nouvelle
ordonnance stipule que toutes les sociétés exerçant au
Cameroun doivent être de droit camerounais, accentuant ainsi le
contrôle de l'autorité publique sur l'activité des
assurances au Cameroun. Malheureusement, la crise économique des
années 80 n'épargne pas le secteur. Dès 1989, un
comité d'experts se réunit pour plancher sur un plan de
restructuration du marché et, 3 ans plus tard, en juin 1992, est
ratifié le traité CIMA par 12 pays. Le 15/02/1995, il rentre en
application au Cameroun. Depuis lors, le marché camerounais des
assurances subit aussi les différents chocs (internes et externes) qui
ébranlent la structure globale de l'économie nationale.
II - Aperçu général du
marché : tendance et évolution
L'embellie récente de l'économie camerounaise a
entraîné une forte croissance du marché d'assurance et
conduit à une augmentation du nombre de compagnies. Dans le secteur, 25
compagnies, 52 courtiers et 48 agents généraux se partagent un
marché dont le chiffre d'affaires (mesuré par les primes3(*) émises) était de
94,2 milliards de FCFA en 2005 (tableau 1) et de 96.114.992.203 FCFA en
2006.
Parmi les 25 compagnies d'assurance établies au
Cameroun, les cinq premières - Chanas, Axa, Saar, AGF et Activa -
détenaient en 2005 environ 72,5% du marché global et les deux
premières contrôlaient 35% du marché global et près
de 60% du marché des risques industriels et des grands risques
commerciaux4(*).
Les deux entreprises d'État (AMACAM et CNR) ont
été liquidées. Néanmoins, des intérêts
camerounais sont présents dans des sociétés d'assurance
à l'étranger. C'est le cas avec la SAFAR, société
d'assurance créée au Tchad en 2001 et de la CICARE, une compagnie
de réassurance commune aux pays membres de la Conférence
interafricaine des marchés d'assurance (CIMA).
Les activités de réassurance ont
enregistré un déficit supérieur à 16,9 milliards de
francs CFA en 2005.
Tableau 1 : Primes émises et taux
de rentabilité par branche, 2003-2005
|
Primes émises (PE) (milliards de
FCFA)
|
Produits financiers nets (PFN) (milliards de
FCFA)
|
Taux de rentabilité (PFN/PE) (pour
cent)
|
|
2003
|
2004
|
2005
|
2003
|
2004
|
2005
|
2003
|
2004
|
2005
|
Vie
|
13,3
|
14,8
|
16,0
|
1,9
|
1,8
|
3,2
|
14,6
|
12,5
|
31,9
|
IARDT
|
71,4
|
75,0
|
78,2
|
2,6
|
3,6
|
5,1
|
3,7
|
4,8
|
4,1
|
Total
|
84,7
|
89,7
|
94,2
|
4,6
|
5,4
|
8,3
|
5,4
|
6,1
|
8,8
|
IARDT : Incendie, accidents, risques divers et
transport.
Source: Ministère de l'économie
et de finances (2006), Rapport sur le marché camerounais des
assurances, Exercice 2005, décembre.
Le marché des assurances se caractérise par une
faible couverture des risques industriels, un très faible taux de
couverture des ménages, et une assurance-vie encore peu
développée. Selon certaines sources, seules une maison sur 10 et
une voiture sur deux seraient assurées.5(*) La dépense d'assurance par habitant
était estimée à environ 5 000 francs CFA en 2002. Selon
les autorités, la plupart des gros risques sont
réexportés. Par branche, le secteur automobile représente
environ 27% du chiffre d'affaires global bien que de nombreux véhicules
en circulation ne sont pas assurés et ce en dépit de la garantie
responsabilité civile obligatoire. Le chiffre d'affaires de l'assurance
maladie est en forte croissance, son taux de progression se situant au-dessus
de 8% depuis 2002.
Toutes les sociétés d'assurance adhèrent
à l'Association des sociétés d'assurance du Cameroun
(ASAC) créée en 1973 et reconnue par le code CIMA, dont le
siège est à Douala.6(*) L'ASAC fait partie de la Fédération des
sociétés d'assurance de droit national en Afrique (basée
à Dakar), qui regroupe les associations nationales de la CEMAC et de
l'UEMOA. Enfin, au plan continental, l'Organisation des assureurs africains,
dont les bureaux sont à Douala, chapeaute l'ensemble des organisations
africaines.
Les courtiers ont créé, en l'an 2000,
l'Association professionnelle des courtiers d'assurance et de
réassurance (Apcar). Une vingtaine de courtiers en assurances est
agréée au Cameroun. Ce marché est dominé par deux
intervenants majeurs, Gras-Savoye Cameroun (filiale de Gras-Savoye France) et
ACC (Assureurs conseils Camerounais, groupe Ascoma, Monaco) qui drainent
environ 40% du chiffre d'affaires des compagnies et 90% du chiffre d'affaires
de l'ensemble du courtage. Ces deux sociétés contrôlent,
à elles seules, près de 80% de l'assurance des risques
industriels et des grands risques commerciaux.
Du point de vue de la réglementation, l'exercice
de la profession d'assureur est placé sous la tutelle du
Ministère des finances et est régi par le Code des assurances de
la CIMA7(*). Le Code des assurances,
annexé au traité instituant la CIMA, est entré en vigueur
en 1995. Il a pour but d'uniformiser, d'organiser et de développer le
secteur des assurances. Le traité a renforcé la mise en
application des règles prudentielles par les opérateurs, tant sur
le plan de la constitution des sociétés, que de leurs
activités. Il a également redéfini le rôle des
agents et courtiers qui ont dû se soumettre à une procédure
d'agrément. La CIMA est dotée d'un Conseil des ministres, d'une
Commission régionale de contrôle des assurances (CRCA) et d'un
Secrétariat général.
Conformément au Code, seuls les ressortissants d'un
État membre de la CIMA peuvent exercer les professions d'agent
général; la profession de courtiers d'assurances est libre. Les
entreprises d'assurances (quelle que soit l'origine de leur capital) ne peuvent
commencer leurs opérations au Cameroun qu'après avoir obtenu un
agrément du Ministre chargé des finances, après l'avis
favorable de la CRCA. Toute demande d'agrément doit comporter, entre
autres, la liste des branches dans lesquelles l'entreprise se propose de
pratiquer et, le cas échéant, l'indication des pays où
l'entreprise se propose d'opérer. La demande doit également
comporter un programme d'activités, y compris, pour chacune des branches
faisant l'objet de la demande d'agrément, deux exemplaires des tarifs.
Le capital minimum exigé depuis avril 2007 par le Code CIMA lors de la
création d'une compagnie d'assurance est de 1 milliard de francs
CFA pour les sociétés anonymes et de 800 millions de francs CFA
pour les sociétés mutuelles.
Sauf dérogation expresse du Ministre des finances, les
risques situés au Cameroun doivent être couverts par des
entreprises agréées localement. Toute demande d'agrément
présentée par une entreprise étrangère (celle dont
le siège social est situé hors du Cameroun) doit comporter la
justification que l'entreprise possède au Cameroun une succursale
où elle fait élection de domicile8(*). Les compagnies étrangères non
agréées peuvent cependant offrir des services de
réassurance. Toutefois, toute cession en réassurance à
l'étranger portant sur plus de 75% d'un risque situé sur le
territoire d'un État membre de la CIMA est soumise à
l'autorisation du Ministre en charge des assurances, à l'exception des
branches d'assurance portant sur les véhicules et le transport
ferroviaire, aérien, et maritime, pour lesquelles l'autorisation n'est
pas requise.
Les risques situés en dehors des pays membres de la
CIMA peuvent être assurés par les compagnies résidentes au
Cameroun. Mais, les risques situés au Cameroun doivent être
assurés par des compagnies agréées au Cameroun. Les
personnes physiques ou morales résidentes ne peuvent pas souscrire des
contrats d'assurance directe ou de rente viagère non libellés en
francs CFA9(*), sauf sur
autorisation du Ministre en charge des finances. Par ailleurs, depuis le
1er janvier 2002, les compagnies d'assurance sont tenues
de séparer leurs branches assurance-vie des autres branches
d'activités (incendies, accidents, risques divers). Il leur faut donc
constituer des sociétés distinctes ayant chacune un capital
social minimum de 1 milliard de francs CFA pour les sociétés
anonymes et 800 millions pour les mutuelles.
Suivant des dispositions pertinentes du Code CIMA (livre II),
seules les assurances automobiles (responsabilité civile) sont
obligatoires. En responsabilité civile automobile, les tarifs doivent
être au moins égaux au minimum approuvé par la Commission
de contrôle pour chaque État membre. Ce tarif minimal repose,
notamment, sur les critères suivants: la zone géographique de
circulation; les caractéristiques et l'usage du véhicule, le
statut socioprofessionnel et les caractéristiques du conducteur
habituel. Dans la pratique, il y a un tarif minimum unique homologué au
niveau de la CIMA pour la responsabilité civile, tarif fixé par
le Ministre des finances après consultation des opérateurs et
soumis à l'approbation de la CIMA. Les primes des autres types
d'assurance sont établies librement par les compagnies. Un
contrôle est exercé uniquement au moment où une compagnie
commence ses activités ou adopte une nouvelle police.
Le Code CIMA est complété par la
législation nationale, les circulaires et autres décisions y
afférentes du Ministre des finances.
Selon les autorités, l'assurance fret est obligatoire
au Cameroun, de même que l'assurance des risques de chantier pour les
constructions dont le coût est supérieur à 100 millions de
francs CFA. Une loi de 1975 oblige à souscrire l'assurance fret
auprès d'une compagnie camerounaise si le montant des marchandises
importées est égal ou supérieur à 500.000 FCFA. Les
hôtels et la plupart des professions libérales doivent aussi
souscrire une assurance responsabilité civile.
SECTION 2 : ANALYSE DESCRIPTIVE DU MARCHÉ
DES ASSURANCES AU CAMEROUN
I - Structure du marché
A - Approche produit
Au Cameroun, on distingue deux grands groupes
d'assurances : les assurances de dommages et les assurances vie &
capitalisation.
Les assurances de dommages concernent :
· Les accidents corporels et maladie
· La responsabilité civile automobile
· Les autres risques auto
· Les incendies et autres dommages aux biens
· La responsabilité civile
générale
· Les transports aériens
· Les transports maritimes
· Les autres transports
· Les autres risques directs
· Les acceptations
Les assurances vie & capitalisation sont
catégorielles. Ce sont :
· Grande branche
· Collectives
· Complémentaires
· Autres risques
· Capitalisation
· Acceptations
Ø Les acteurs :
Comme acteurs intervenants dans le marché des assurances
au Cameroun nous avons :
ü La tutelle: Ministère des Finances / Division des
Assurances
ü Les Compagnies d'assurance proprement dites
regroupées en deux marchés:
o marché de l'assurance dommage;
o marché de l'assurance vie,
ü Les intermédiaires d'assurance: courtiers et
sociétés de courtage ;
ü Les réassureurs : qui sont l'assureur de
l'entreprise d'assurance ;
ü Les clients: Assurés, souscripteurs,
Sociétés, individus, etc
Ø Les services offerts
Nous vous donnerons une rapide description des assurances
personnelles les plus courantes mais avant nous listerons les différents
risques couverts par les entreprises d'assurance camerounaises.
Nous avons recensé :
· Risques automobile: vol, incendie, dommages,
· Risques corporels: maladie, individuelle accidents,
· Risques d'entreprises: vol, incendie,
· Risques industries: bris de machine, perte
d'exploitation, tous risques montages,
· Risques transports:avaries sur marchandises, casses,
vitres
· Risques habitation: multirisques habitation,
· Responsabilité civile générale,
· Assurance vie.
Ø L'assurance automobile
Sous le nom d'assurance automobile, on englobe toute une
série de garanties fort différentes les unes des autres.
· L'assurance « responsabilité
civile » ;
· L'assurance « vol du
véhicule » ;
· L'assurance « incendie du
véhicule » ;
· L'assurance « dommages
accidents » ou tierce.
Ø L'assurance de la responsabilité
civile du simple particulier ou du chef de famille dans sa vie de tous les
jours :
Cette assurance prend en charge le remboursement des dommages
matériels et corporels causés aux autres par la famille
assurée dans la vie de tous les jours.
Ø Les assurances de la maison
On désigne, sous ce vocable, une gamme de garanties
comprenant :
· L'assurance contre l'incendie ;
· L'assurance contre le vol ;
· L'assurance contre les dégâts des eaux.
Ø L'assurance maladie
Ø L'assurance « individuelle
accidents
Ce contrat garantit le versement au conjoint ou à ses
enfants du capital prévu au contrat en cas de décès par
accidents, le versement à l'assuré lui-même du capital
prévu au contrat en cas d'infirmité totale et permanente par
accident,...
Ø L'assurance vie
C'est un placement de « père de
famille » à très long terme : la durée des
contrats est en général comprise entre 10 et 20 ans.
Ø Circuit de distribution des services
d'assurance
La distribution de l'assurance au Cameroun est assurée
essentiellement par quatre types d'intermédiaires:les agents
généraux (personnes physiques), les courtiers (personnes
physiques) et pour les sociétés de courtage, les associés
ou tiers munis des pouvoirs de les gérer ou de les administrer, les
personnes physiques ou morales et les salariés ou prospecteurs. Des
conditions légales très strictes sont exigées de ces
différents intermédiaires, afin de donner à la
clientèle des garanties de compétence et de moralité.
La réglementation sur les intermédiaires est
issue des articles 38 à 44 de l'ordonnance n°85/003 du 31/08/1985
relative à l'exercice de l'activité d'assurance et de
l'arrêté ministériel fixant les modalités d'exercice
de la profession « le fait pour toute personne physique ou morale de
solliciter ou de recueillir la souscription d'un contrat d'assurance ou de
capitalisation ou l'adhésion à un tel contrat ».
Les intermédiaires sont rémunérés
par des « commissions qui sont des pourcentages sur les primes
d'assurance versées par les entreprises en contrepartie de l'apport des
contrats nouveaux et éventuellement de l'activité de gestion
effectuée »
Les différentes catégories
d'intermédiaires ne peuvent exercer leur activité
qu'après:
o Pour la personne physique titulaire d'un mandat d'agent
général: visa de son traité de nomination par le
Ministère des Finances;
o Pour tout courtier d'assurance: obtention de
l'agrément du Ministère des Finances;
o Pour toute personne physique ou morale mandatée
à cet effet par une entreprise d'assurance, un courtier ou une
entreprise de courtage, un agent général d'assurance: obtention
d'une carte professionnelle délivrée par le mandat et
visée par l'autorité de tutelle;
o Pour les salariés commis par les mêmes
personnes agréées ci-dessus: obtention d'une carte
professionnelle de prospecteur, visée par l'autorité de
tutelle.
a. Les agents généraux : Ce sont des
mandataires indépendants qui constituent le réseau
traditionnel.
b. Les courtiers : Ce sont des intermédiaires
entre la clientèle et une société d'assurance; ils ont un
statut de commerçant inscrit au registre de commerce.
c. Les mandataires : Ils sont chargés par une
société d'assurance, un agent général, une
société de courtage ou un courtier de présenter les
opérations d'assurance.
d. Les salariés ou prospecteurs : Ils sont commis
par une entreprise d'assurance, un agent général, un courtier ou
une société de courtage pour présenter les
opérations d'assurance en leur nom.
B - Approche besoin
Les assurances répondent à un besoin
d'assistance, de protection mais aussi de garantit dans la couverture des
risques inhérents à l'exercice d'une activité
économique. Le marché des produits substituts est
constitué par le « secours » des tontines et autres
regroupements sociaux. Le marché des produits complémentaires
comprend les prestations de la CNPS et de l'ONG FAMM Cameroon.
II - Analyse du marché au sens étroit10(*)
A - Taille du marché
En 2005, le marché des assurances était
estimé à 94,2 milliards de FCFA et à 96.114.992.203 FCFA,
en hausse de 2,17%. Suivant la typologie des assurances, la répartition
de ce chiffre d'affaire se présentait comme suit.
Graphique 1 : Répartition du
Chiffre d'affaires suivant la typologie assurance dommages
Source : ASAC, Rapport sur le marché
camerounais des assurances, 2006
Graphique 2 : Répartition du
Chiffre d'affaires suivant la typologie assurance Vie &
Capitalisation
Source : ASAC, Rapport sur le marché
camerounais des assurances, 2006
B - Evolution de la consommation et du Chiffre
d'affaires (CA)
B1 - Evolution de la consommation
(Graphique 3)
Source : ASAC, Rapport sur le marché
camerounais des assurances, 2006
B2 - Evolution du CA pour les
assurances dommages (Tableau 2)
Catégories
|
2 004
|
2 005
|
2 006
|
Accidents Corporels et Maladie
|
8,82%
|
4,37%
|
0,61%
|
RC Automobile
|
11,64%
|
3,13%
|
-12,33%
|
Autres Risques Auto
|
5,09%
|
-22,08%
|
-13,07%
|
Incendie et autres dommages aux biens
|
19,33%
|
-8,42%
|
20,03%
|
RC Générale
|
15,26%
|
15,27%
|
-1,68%
|
Transports aériens
|
-39,05%
|
-49,67%
|
50,18%
|
Transports maritimes
|
45,31%
|
31,52%
|
-17,05%
|
Autres transports
|
10,44%
|
-0,59%
|
8,83%
|
Autres risques directs dommages
|
-134,89%
|
10,22%
|
-87,63%
|
Acceptations
|
28,16%
|
56,14%
|
30,17%
|
Source : ASAC, Rapport sur le marché
camerounais des assurances, 2006
B3 - Evolution du CA pour les
assurances vie & capitalisation (Tableau 3)
Catégories
|
2 004
|
2 005
|
2 006
|
Grande branche
|
6,63%
|
0,55%
|
9,46%
|
Collectives
|
12,72%
|
23,78%
|
9,93%
|
Complémentaires
|
-0,47%
|
1,29%
|
33,13%
|
Autres risques
|
-76,64%
|
11,85%
|
100,00%
|
Capitalisation
|
15,48%
|
5,30%
|
17,75%
|
Acceptations
|
10,70%
|
18,80%
|
17,59%
|
Source : ASAC, Rapport sur le marché
camerounais des assurances, 2006
C - Etat de la concurrence dans le marché
des assurances
La pléiade d'opérateurs qui se partage le
marché déjà étroit des assurances au Cameroun
témoigne de l'attractivité du secteur et même du potentiel
diversement varié qu'il revêt.
C1 - Observations graphique sur
l'ensemble du marché
Graphique 4 : Répartition en parts
de marché - Assurances dommages
Source : ASAC, Rapport sur le marché
camerounais des assurances, 2006
Graphique 5 : Répartition en parts
de marché - Assurances Vie
Source : ASAC, Rapport sur le marché
camerounais des assurances, 2006
C2 - Répartition
concurrentielle au niveau des leaders
Tableau 4 : Part de marché relative
- Assurances dommages
Groupe
|
Part de marché relative sur le segment des
assurances dommages
|
CHANAS
|
1,74
|
|
|
AXA ASS.
|
0,57
|
AGF
|
0,55
|
Source : ASAC, Rapport sur le marché
camerounais des assurances, 2006
A l'évidence CHANAS a une part de marché
relative estimé au triple de ses challengers directs que sont Axa et
AGF. Cet écart important témoigne de l'avance de CHANAS dans la
couverture des risques dommages.
Tableau 5 : Part de marché relative -
Assurances Vie & capitalisation
Groupe
|
Part de marché relative sur le segment des
assurances vie
|
AGF-VIE
|
1,97
|
BENEF LIFE
|
0,51
|
UACam-Vie
|
0,45
|
Source : ASAC, Rapport sur le marché
camerounais des assurances, 2006
Dans le secteur Vie & capitalisation, AGF-Vie detient une
part relative quatre fois supérieure à celle de ses challengers
immédiats et dispose de facto, d'une marge considérable pour
impulser le développement du secteur.
Tableau 6 : Evolution du nombre de compagnies
d'assurances
Année
|
1995
|
1996
|
1997
|
1998
|
1999
|
2000
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
Nbre de Cies
|
14
|
13
|
14
|
16
|
14
|
16
|
17
|
17
|
18
|
22
|
21
|
24
|
24
|
25
|
Graphique 6 : Evolution du nombre de
compagnies d'assurances
Tableau 7 : Evolution du taux de
pénétration de l'assurance au Cameroun
Année
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
2005
|
Moy. Ann.
|
Part de l'assurance dans le PIB
|
0,98%
|
1,02%
|
1,06%
|
1,07%
|
1,06%
|
1%
|
Graphique 7 : Evolution du taux de
pénétration de l'assurance au Cameroun
2ÈME PARTIE : COLLECTE ET EXPLOITATION DES
DONNEES
Dans le cadre de notre étude de
marché, nous avons fait recours à des outils et des techniques
compatibles à la fois avec l'objet de notre étude (les produits
et services des sociétés d'assurances au Cameroun), aux objectifs
( fournir à l'Etat Camerounais des informations permettant de prendre
des décisions relatives à l'assainissement du secteur des
assurances), au destinataire ( prioritairement l' Etat Camerounais), et
finalement aux contraintes financières et temporelles qui sont les
nôtres. Ainsi, nous nous ferons l'obligation de dérouler la
substance de notre démarche méthodologique, tant du point de vue
de la collecte des données que de l'analyse qui en découle avant
de nous appesantir sur les résultats et les recommandations.
SECTION 1: DÉMARCHE MÉTHODOLOGIQUE
La démarche
méthodologique s'articule autour de la présentation et de la
justification des outils et des techniques d'une part, puis de l'analyse et de
l'interprétation des données d'autre part.
I- Présentation et justification des outils
Pour recueillir les données, deux sources
d'informations ont été employées, notamment les sources
secondaires et les sources primaires.
A- Les sources secondaires
Encore appelées études documentaires ou
`desk research', les sources documentaires, entendu comme informations
déjà collectées par d'autres, fournissent des
données secondaires sur les questions étudiées. Elles
permettent ainsi de recueillir les informations déjà disponibles
et utilisables et confèrent une connaissance basique des questions
examinées.11(*) Les
différentes sources secondaires consultées à cet effet
sont les ouvrages consacrés à la mercatique, les publications
professionnelles, les rapports de commissions des organismes publics et
privés et les statistiques d'institutions spécialisées
pour ne citer que ces exemples là. Il s'agit ici d'une étude
ponctuelle ayant pour objet de répondre à un besoin
d'informations sur un problème mercatique particulier.12(*)
B- Les sources primaires
S'agissant des sources primaires, elles concernent
essentiellement les sondages ou enquêtes d'opinions dont deux types ont
été retenus pour ce travail, notamment :
· Les enquêtes ad hoc13(*) ; lesquelles
intègrent l'administration de questionnaires et la conduite des
entretiens. Ces deux outils ont ceci de particulier qu'ils constituent des
instruments d'analyse quantitative et qualitative comme ce sera le cas pour la
présente étude. Alors que l'étude quantitative
répondra aux questions du qui, quoi et combien ? l'étude
qualitative répondra quant à elle, à celles du pourquoi et
du comment ?14(*)
· Pour ce qui est des données primaires
recueillies par le biais de questionnaires et d'entretiens, les
dernières serviront à recueillir les opinions provenant d'acteurs
ou d'intervenants en matière d'assurances. La valeur ajoutée ici
consistant promouvoir l'objectivité dans notre analyse dans la mesure
où les informations fournies par ces intervenants serviront
d'antithèse à celles recueillies par voie de questionnaire et
dont le coeur de cible est essentiellement les consommateurs de la prestation
des sociétés d'assurances ;
II- Présentation et justification des
techniques
On peut citer ici les techniques d'échantillonnage
ainsi que la forme et la conduite des enquêtes.
§ des techniques
d'échantillonnage :
Il n'est pas toujours très facile de définir
avec précision l'échantillon représentatif de l'ensemble
de la population dont l'opinion est sollicitée dans un sondage. Deux
conditions justifient la fiabilité de notre échantillon,
notamment la taille et la méthode utilisée pour le constituer. La
taille elle-même dépend du niveau
d'hétérogénéité de la population
étudiée d'une part et du degré d'erreur acceptée
d'autre part. Un échantillon de 700 personnes, lorsqu'il est
constitué selon la méthode des quotas15(*), est un minimum.
L'échantillon minimal de 700 personnes est valable quelle que soit la
taille totale de la population étudiée, que ce soit celle d'une
ville ou d'une nation entière.16(*) Par ailleurs, la taille de l'échantillon tient
compte tout à la foi du degré de précision
recherché, de la contrainte temporelle et des ressources disponibles
(humaines, matérielles et financières).
Pour ce qui est de la présente étude, la
population dont l'opinion est sondée est constituée de personnes
correspondantes au profil ci- après :
- les influenceurs dans la décision de souscrire
à une assurance, dans le choix de l'assureur et de la qualité
d'assurance ;
- les décideurs de la souscription à une
assurance (ceux qui effectivement endossent la dépense) ;
- les adultes ( 21 ans et plus), car ils représente la
grande partie des consommateurs ;
- les travailleurs, qui par leur revenu
bénéficient d'une amélioration de leur pouvoir d'achat et
constituent par conséquent la partie de la population plus pouvant
s'offrir un service d'assurance.
La méthode d'échantillonnage ici étant
essentiellement empirique (raisonnée), nous nous en sommes tenus
à l'observation quant à la représentation des
différentes catégories socioprofessionnelles de
l'échantillon de base au sein de l'échantillon pilote
(échantillon test).
Dans cette perspective, nous avons enquêté sur un
échantillon de 480 personnes tous résidents à
Yaoundé, soit 80 personnes pour chacun des six enquêteurs du
groupe et ceci pendant une période d'un mois.
§ Forme et administration des
questionnaires :
Le questionnaire17(*) que nous avons administré comporte deux sortes
de questions :
- les questions fermées à choix multiples,
facilitant le dépouillement et permettant des gains en temps ;
- les questions à échelle, permettant de mesurer
le degré d'un phénomène.
En fonction des catégories socioprofessionnelles
recherchées, les questionnaires ont été administrés
dans les bureaux, les domiciles et les rues. Précision, concision et
simplicité ont caractérisé nos questionnaires afin de
mobiliser le plus grand nombre d'opinions. Les enquêteurs ont
particulièrement insister sur la neutralité de leur opinion
personnelle au moment de l'administration du questionnaire afin de ne pas
influencer l'enquêté.
§ Une autre enquête, cette fois-ci par voie
d'entretien a été menée.
La personnalité ressource n'étant nul autre
qu'un haut cadre au Ministère des Finances, ministère de tutelle
du secteur des assurances au Cameroun.
SECTION II- TRAITEMENT ET INTERPRÉTATION DES
DONNÉES
I- Bilan et analyse des données
A la suite des explications relatives au choix et à la
justification des outils convoqués pour la conduite de cette
étude de marché sur les assurances, il nous semble judicieux de
procéder à l'analyse et l'interprétation des
données. Mais avant, présentons déjà les
données collectées à l'issu du dépouillement par
les tableaux récapitulatifs suivant :
Tableau 8 : Perception des produits
d'assurances par les consommateurs actuels et potentiels
Comment percevez-vous les services
d'assurances ?
Réponses
|
Nombre
|
Pourcentage
|
Un luxe
|
52
|
11,11%
|
Une nécessité
|
328
|
70,08%
|
Pas d'importance
|
52
|
11,11%
|
Autre
|
36
|
7,69%
|
Total
|
468
|
100%
|
Source propre18(*)
Graphique 8
Tableau 2 : Ratios par sexe et
par statut de souscription au service des
Avez-vous souscrits à une
assurance ?
Tableau 9 : Relevé
consommation
Réponses
|
Hommes
|
Femmes
|
Total
|
Fréquence
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Oui
|
152
|
48
|
200
|
42,73%
|
|
|
|
|
|
Non
|
136
|
100
|
236
|
50,42%
|
|
|
|
|
|
Autre
|
24
|
8
|
32
|
6,83%
|
|
|
|
|
|
Total
|
312
|
156
|
468
|
100%
|
Source propre
Graphique 9
Tableau 10 : `Top of mind' des
sociétés d'assurances au Cameroun
Quelle société d'assurance
connaissez-vous ? (Relever la toute 1ère)
Stés d'assurances
|
Enquêtés
|
Fréquences
|
AXA Assurances
|
88
|
18,80%
|
Activa assurance
|
44
|
9,40%
|
GMC
|
40
|
8,54%
|
SAAR/ CAMINSUR
|
36
|
7,69%
|
La Citoyenne/ AGF
|
20
|
4,27%
|
Autres Stés d'assurance
|
208
|
44,44%
|
Pas de réponse
|
32
|
6,83%
|
Total
|
468
|
100%
|
Source propre
La question a été posée aux
enquêtés de savoir quelle société d'assurance ils
connaissent avec la précision de mentionner la première qui leur
vient à l'esprit. Cette question a pour effet de révéler
la société `top of mind' et donc celle qui naturellement vient
à l'esprit du consommateur potentiel et par conséquent celle au
sein de laquelle il souscrirait à une assurance le moment venu. Parmi
les vingt sociétés répertoriées, il en ressort que
cinq font partie du top of mind, représentant 48,73 % en terme de
fréquence alors que les quinze autres sociétés se
partagent 44,44%. Parmi les cinq premiers top of mind on retrouve par ordre
décroissant AXA, Activa, GMC, SAAR ( et CAMINSUR) et finalement La
Citoyenne et AGF.
Tableau 11 : Accessibilité
(compétitivité) prix des produits d'assurance
Comment trouvez vous les prix des produits
d'assurances ?
Appréciations
|
Hommes
|
Femmes
|
Total
|
Fréquences
|
Très chère
|
120
|
56
|
176
|
37,60%
|
Assez chère
|
20
|
60
|
80
|
17,09%
|
Acceptable
|
72
|
44
|
116
|
24,78%
|
Autres
|
52
|
44
|
96
|
20,51%
|
Total
|
264
|
204
|
468
|
100%
|
Source propre
Graphique 11
Tableau 12 : Ratios des revenus par sexe et
par classe dans le marché Camerounais
Quelle est votre tranche de revenu ?
Tranches de revenus
|
Hommes
|
Femmes
|
Total
|
Fréquence
|
A : - 50 000 FCFA
|
96
|
32
|
128
|
27,35%
|
B : 50 000-100 000FCFA
|
40
|
24
|
64
|
13,67%
|
C : 100 000- 200 000 FCFA
|
72
|
40
|
112
|
23,93%
|
D : 200 000- 300 000 FCFA
|
44
|
20
|
64
|
13,67%
|
E : 300 000- 400 000 FCFA
|
36
|
12
|
48
|
10,25%
|
F : 400 000 FCFA +
|
4
|
20
|
24
|
5,12%
|
Pas de réponse
|
16
|
12
|
28
|
5,98%
|
Total
|
308
|
160
|
468
|
100%
|
Source propre
Graphique 12
Tableau 13 : Rapport entre les
causes d'insatisfaction des produits d'assurance et le degré
l'insatisfaction
Qu'est ce qui vous déplaît le plus chez
l'assureur ?
Causes de déplaisir
|
Totalement
|
Beaucoup
|
Acceptable
|
Pas du tout
|
Absolument pas
|
Total
|
Fréquence
|
Non paiement des sinistres
|
148
|
164
|
24
|
52
|
20
|
408
|
50,49%
|
Procédure de compensation
|
88
|
128
|
12
|
92
|
36
|
356
|
44,05%
|
Autres
|
44
|
44
|
44
|
44
|
44
|
44
|
5,45%
|
Total
|
280
|
336
|
80
|
188
|
100
|
808
|
100%
|
Source propre
Concurrences
Pour ce qui est de la concurrence, nous avons relevé
un concurrent majeur, notamment les tontines et les association tribales et
autres associations financières. D'autres concurrents qualifiables
à juste titre de concurrents mineurs sont :
- La CNPS (Pour l'assurance retraite);
- FAMM Cameroun ;
II- Recommandations
· La grande partie des consommateurs actuels
(70,08%)19(*) et
potentiels des produits d'assurance perçoivent les services d'assurance
comme une nécessité, mais on constate très peu souscrivent
( 43 %) à une assurance et 37% considèrent les produits
d'assurances comme étant très chers. Il serait judicieux pour
l'Etat de prendre des mesures visant à faire baisser les prix des offres
afin d'améliorer le pouvoir d'achat des consommateurs.
· En fonction de la surface financière, on peut
classer les entreprises par ordre décroissant de la manière
suivante :
- SAAR ;
- CHANAS Assurances ;
- AXA Assurances ;
- La Citoyenne assurances ;
- Garantie Mutuelle des Cadres ;
En fonction du chiffre d'affaire, la classification par ordre
décroissant est tout autre :
- Chanas assurances ;
- AXA assurances ;
- SAAR ;
- Activa ;
- AGF
Le sondage du `top of mind' quant à lui
révèle par ordre décroissant ce qui suit :
- Axa Assurances ;
- Activa ;
- GMC ;
- SAAR et CAMINSUR ;
- La citoyenne
On constate donc que la surface financière ne justifie
pas forcément la capacité à être leader sur le
marché, encore moins la notoriété le l'entreprise. Il y'a
donc pour les entreprises un travail de communication à abattre, avec en
plus une meilleure stratégie de couverture du marché.
CONCLUSION GENERALE
Au terme de l'étude sur le marché des assurances
au Cameroun, il convient de rappeler de prime abord que celle-ci s'inscrit
prioritairement dans le contexte d'une étude commanditée par
l'Etat dans le cadre de la mise en oeuvre de sa politique d'assainissement du
secteur des assurances et, plus globalement, dans l'optique
d'amélioration du cadre générale des affaires au Cameroun.
Ainsi, notre attention s'est portée sur le rôle des assurances
dans la relance et la soutenabilité économique du Cameroun. Cette
problématique générale se décline en
problématique spécifique notamment relative à la
capacité du secteur des assurances à faciliter l'activité
des autres opérateurs économiques via la couverture des risques
qu'elle offre à ces derniers. A cet effet, les résultats auxquels
nous sont parvenus attestent d'un réel besoin d'assainissement du
secteur, étant entendu que la perception fait du service des assurances
une nécessité impérieuse pour le développement de
notre économie, la garantie des personnes et la sécurisation des
affaires. Reste que, cet effort d'assainissement doit concerner aussi bien le
cadre juridique d'exercice de la profession, les mesures incitatives pour
ouvrir les services d'assurances aux diverses branches de l'activité
économique, l'amélioration du processus de paiement des sinistres
et/ou des engagements dus. Aussi nous semble-t-il impératif pour
l'autorité publique de créer un cadre de concertation et de
dialogue en vue de parfaire l'exercice de la profession au pays.
GLOSSAIRE
Branche d'assurance: ensemble des
opérations et activités relatives à l'assurance de risque
et de même nature, exemple: branche accidents et risques divers, branche
incendie, branche transport, branche vie
Coassurance: est une opération
par laquelle plusieurs entreprises d'assurance garantissent un même
risque, chacune d'elle en prenant en charge une fraction convenue.
Contrat d'assurance: convention entre
une entreprise d'assurance et son assuré fixant l'objet et les
conditions d'une assurance et son assuré fixant l'objet et les
conditions d'une assurance et génératrice de certaines
obligations.
Garantie: engagement de couvrir
plusieurs risques pris par une entreprise d'assurance
Police d'assurance: document
signé des parties (Assureur et Assuré) qui constate l'existence
et les conditions du contrat d'assurance; il en est le moyen de preuve.
Réassurance: opération
par laquelle une entreprise d'assurance se fait assurer à son tour, pour
tout ou partie des risques qu'elle garantit.
Risque: événement
incertain ou de date incertaine contre la réalisation duquel on
désire s'assurer: exemple: risque incendie, risque vol; risque
accidents,..;
ANNEXES
Annexe 1
QUESTIONNAIRE
Cher(e) monsieur /madame, dans le cadre d'une
étude de marché dans le secteur des assurances au Cameroun, les
étudiants de marketing international que nous sommes vous prions de
bien vouloir nous renseigner en toute franchise et dans la mesure du
possible, au sujet des questions ci-après. Les réponses obtenues
ne seront utilisées qu'à des fins académiques et feront
l'objet de plus la grande confidentialité
I- CATEGORIE SOCIOPROFESSIONELLE
Sexe : Masculin
Féminin
Age : 20 -30 ans
30-40 ans 40-50 ans + de 50 ans
Statut matrimonial : Marié(e)
Célibataire Divorcé(e)
Activité principale :
Etudiant/élève Fonctionnaire Agriculteur
Sans emploi Entreprise
privée autre précisez____________
Revenu par mois : - de
50 000frs 100 000 frs - 200 000 frs 200000frs -
300000frs
(En FCFA)
50 000 frs -100 000frs
300 000 frs -400 000 frs + de 400 000 frs
Lieu de résidence :
II- PERFORMANCE DES PRODUITS D'ASSURANCE ET DES
ASSUREURS
1. Quelle société d'assurance
connaissez-vous ?
(Mentionnez la toute première qui vous vient à
l'esprit)
2. Avez-vous souscrit à une assurance ? Oui
non je ne comprend pas
3. Quelles assurances (s) avez-vous souscrit (s) ?
(Vous pouvez cochez autant de cases)
a) assurance vie
e) assurance retraite
b) assurance maladie
f) assurance transport
c) assurance automobile
g) assurance épargne
d) assurance agricole
h) autre
4. Quelle est votre société d'assurance?
a) Chanas assurance d) AGF
b) Axa assurance e) ACTIVA
c) Saar f)
Autre lequel ?
5. Avez-vous jamais été victime d'un sinistre
impayé ?
Oui Non
Si oui lequel ? Vous pouvez cochez autant de cases) a) Maladie
d) Décès
b) Incendie e)
Retraite
c) Accident f)
Autre, précisez
III- ATTRACTIVITE DES PRODUITS
1- Les produits d'assurance vous satisfont-elles ?
Oui non
je ne sais pas
2- Que souhaiteriez - vous assurer en plus ? (Vous pouvez
cochez autant de cases)
-Bétail Incendie
Licenciement
-Récolte Accouchement
Bail
3- Je pense que l'assurance au Cameroun est
a) Très chère c) Moins
chère
b) Assez chère d) Acceptable
4-Qu'est-ce qui vous déplait le plus chez
l'assureur ? (Vous pouvez cochez une case dans tous les cas)
a) Le non paiement du sinistre
20 15 10 5
0
b) La procédure de compensation
20 15 10 5
0
c) Autre, précisez
5- A quoi sert l'assurance ?
a) À dédommager d'un accident de voiture
d) Toutes les propositions
b) A dédommager d'un incendie
e) Autres, précisez
c) À dédommager d'un décès
6- En quelle année avez-vous contracté une
assurance ?
IV- NATURE DES ASSURANCES
1- Comment êtes-vous assuré?
a) Personnellement c) Par mon
parent
b) Par le biais de mon employeur d) Par une institution
académique
e) Autre, précisez
2-comment percevez-vous les services d'assurance ?
a) Un luxe b) une nécessité
c) N'ont pas d'importance
V- LES PRODUITS CONCURRENTS
1) Etes-vous membre d'une tontine ou d'autre associations
financières de même nature ?
Membre de tontine Membre d'une autre association
financière, laquelle
2- Pourquoi appartenez-vous à ces associations ?
(Cochez autant de réponses)
a) Elles ne sont pas éloignées
b) Elles sont accueillantes et conviviales
c) Elles communiquent beaucoup avec nous
d) Elles sont rapides à nous assister dans le besoin
e) Autre, précisez
Annexe 1
QUESTIONNAIRE
Cher(e) monsieur /madame, dans le cadre d'une
étude de marché dans le secteur des assurances au Cameroun, les
étudiants de marketing international que nous sommes vous prions de
bien vouloir nous renseigner en toute franchise et dans la mesure du
possible, au sujet des questions ci-après. Les réponses obtenues
ne seront utilisées qu'à des fins académiques et feront
l'objet de plus la grande confidentialité
I- CATEGORIE SOCIOPROFESSIONELLE
Sexe : Masculin
Féminin
Age : 20 -30 ans
30-40 ans 40-50 ans + de 50 ans
Statut matrimonial : Marié(e)
Célibataire Divorcé(e)
Activité principale :
Etudiant/élève Fonctionnaire Agriculteur
Sans emploi Entreprise
privée autre précisez____________
Revenu par mois : - de
50 000frs 100 000 frs - 200 000 frs 200000frs -
300000frs
(En FCFA)
50 000 frs -100 000frs
300 000 frs -400 000 frs + de 400 000 frs
Lieu de résidence :
II- PERFORMANCE DES PRODUITS D'ASSURANCE ET DES
ASSUREURS
1. Quelle société d'assurance
connaissez-vous ?
(Mentionnez la toute première qui vous vient à
l'esprit)
2. Avez-vous souscrit à une assurance ? Oui
non je ne comprend pas
3. Quelles assurances (s) avez-vous souscrit (s) ?
(Vous pouvez cochez autant de cases)
a) assurance vie
e) assurance retraite
b) assurance maladie
f) assurance transport
c) assurance automobile
g) assurance épargne
d) assurance agricole
h) autre
4. Quelle est votre société d'assurance?
d) Chanas assurance d) AGF
e) Axa assurance e) ACTIVA
f) Saar f)
Autre lequel ?
5. Avez-vous jamais été victime d'un sinistre
impayé ?
Oui Non
Si oui lequel ? Vous pouvez cochez autant de cases) a) Maladie
d) Décès
b) Incendie e)
Retraite
c) Accident f)
Autre, précisez
III- ATTRACTIVITE DES PRODUITS
1- Les produits d'assurance vous satisfont-elles ?
Oui non
je ne sais pas
2- Que souhaiteriez - vous assurer en plus ? (Vous pouvez
cochez autant de cases)
-Bétail Incendie
Licenciement
-Récolte Accouchement
Bail
3- Je pense que l'assurance au Cameroun est
c) Très chère c) Moins
chère
d) Assez chère d) Acceptable
4-Qu'est-ce qui vous déplait le plus chez
l'assureur ? (Vous pouvez cochez une case dans tous les cas)
a) Le non paiement du sinistre
20 15 10 5
0
b) La procédure de compensation
20 15 10 5
0
c) Autre, précisez
5- A quoi sert l'assurance ?
a) À dédommager d'un accident de voiture
d) Toutes les propositions
b) A dédommager d'un incendie
e) Autres, précisez
c) À dédommager d'un décès
6- En quelle année avez-vous contracté une
assurance ?
V- NATURE DES ASSURANCES
1- Comment êtes-vous assuré?
a) Personnellement c) Par mon
parent
b) Par le biais de mon employeur d) Par une institution
académique
e) Autre, précisez
2-comment percevez-vous les services d'assurance ?
b) Un luxe b) une nécessité
c) N'ont pas d'importance
V- LES PRODUITS CONCURRENTS
1) Etes-vous membre d'une tontine ou d'autre associations
financières de même nature ?
Membre de tontine Membre d'une autre association
financière, laquelle
2- Pourquoi appartenez-vous à ces associations ?
(Cochez autant de réponses)
f) Elles ne sont pas éloignées
g) Elles sont accueillantes et conviviales
h) Elles communiquent beaucoup avec nous
i) Elles sont rapides à nous assister dans le besoin
j) Autre, précisez
LISTE DES ANNEXES
Annexe 2 : Compagnies
d'assurance
I - COMPAGNIES D'ASSURANCES DE DOMMAGES
SOCIETES
|
DATE D'AGREMENT
|
DEBUT D'ACTIVITES
|
SIEGE SOCIAL
|
CAPITAL EN FCFA
|
PRINCIPAUX DIRIGEANTS
|
ACTIVA ASSURANCES
|
18 avril 1998
|
1998
|
BP: 12970 Douala
|
1 050 000 000
|
PDG: LOWE Richard
|
ASSURANCES GENERALES DU CAMEROUN (AGC)
|
26 juin 2001
|
nov-01
|
BP: 1290 Douala
|
1 000 000 000
|
DG: MABONA Robert B.
PCA: KADJI
DEFOSSO
|
AGF ASSURANCES
|
1 janvier 1974
|
1974
|
BP: 105 Douala
|
1 000 000 000
|
ADG: Bernard LIBOUREL,
PCA: ANOMAH NGU
Victor
|
ALPHA ASSURANCES
|
30 mars 2005
|
1er novembre 2005
|
BP: 6115 Yaoundé
|
500 000 000
|
DG: ENGWANG ZE Jean Claude PCA: Mme EKANI MBELLE
Angèle de MERCI Simone
|
AREA
|
|
|
|
|
|
AXA ASSURANCES
|
1 mai 1974
|
1974
|
BP: 4068 Douala
|
1 541 901 000
|
ADG: Patrice DESGRANGES,
PCA: OUMAROU
SANDA
|
BENEFICIAL GENERAL
|
13 Déc. 1999
|
2000
|
BP: 2328 Douala
|
500 000 000
|
DG: EDDIE FORD BROWN
PCA: ALLEN ROOSEVELT
Brown
|
CAMINSUR S.A
|
18 Sept. 1992
|
Déc. 1992
|
BP: 12400 Douala
|
550 000 000
|
DG: NOUIND MINTOUME Gaspard Siméon
PCA: Mme AISSATOU NOUHA
|
CHANAS ASSURANCES S.A
|
15 avril 1999
|
2000
|
BP: 109 Douala
|
2 300 000 000
|
PDG: CASALEGNO Jacqueline
|
COMPAGNIE PROFESSIONNELLE D'ASSURANCES (CPA)
|
01 Sept. 1997
|
1997
|
BP:54 Douala
|
500 000 000
|
PDG: FUTE Raphaël
|
GMC ASSURANCES
|
13 mars 1991
|
13-mars-91
|
BP:1965 Douala
|
1 139 700 000
|
DG: NGUE Jean Victor
PCA: ATANGANA
ONANA Benoît
|
LA CITOYENNE ASSURANCES
|
29 mai 1986
|
1986
|
BP: 12125 Douala
|
1 500 000 000
|
DG: AYANGMA AMANG Protais
PCA: EBOBO
Théodore
|
PRO ASSUR
|
2 janvier 2001
|
2001
|
BP: 5963 Douala
|
1 000 000 000
|
DG: AMADOU NDIOUGA NDIAYE
PCA: KACYEM Boniface
|
SAAR ASSURANCES
|
27 Nov. 1990
|
1991
|
BP: 11834 Douala
|
2 500 000 000
|
DG: NINGAHI SIMON
PCA: Dr FOKAM
Paul
|
SAMARITAN
|
|
|
|
|
|
SAMIRIS ASSURANCES
|
22 avril 2004
|
2004
|
BP: 4467 Douala
|
500 000 000
|
PDG: Roger KAMDEM
|
ZENITHE
|
|
|
|
|
|
Source : Rapport ASAC, 2006
II - LES SOCIETES D'ASSURANCES VIE ET
CAPITALISATION
SOCIETES
|
DATE D'AGREMENT
|
DEBUT D'ACTIVITES
|
SIEGE SOCIAL
|
CAPITAL EN FCFA
|
PRINCIPAUX DIRIGEANTS
|
BENEFICIAL LIFE INSURANCE S.A
|
17-mai-74
|
1974
|
BP: 2328 Douala
|
500 000 000
|
PDG: ALLEN ROOSEVELT BROWN
PCA: ALLEN ROOSEVELT BROWN
|
ALL LIFE INSURANCE
|
06-mai-96
|
1er Juillet 1996
|
BP:267 Douala
|
500 000 000
|
DG: FONCHA MARTIN NDIKUM
PCA: MAMBA A NYAM Simon
|
AGF VIE
|
28-août-98
|
1998
|
BP: 105 Douala
|
610 000 000
|
DG: Christian MARLIN
PCA: HAYATOU
Pierrette
|
UACAM VIE
|
11 Déc. 2000
|
2000
|
BP:4068 Douala
|
500 000 000
|
PDG: Pathé DIONE
|
ACTIVA VIE
|
03-janv-02
|
août-02
|
BP: 12970 Douala
|
500 000 000
|
PDG: LOWE Richard
|
SAAR VIE
|
08-janv-02
|
2002
|
BP: 1011 Douala
|
500 000 000
|
DG: MENG Ferdinand
PCA: Mahmoudou
HAMAN-DJODA
|
PRO ASSUR VIE
|
_
|
_
|
_
|
_
|
_
|
Source : Rapport ASAC, 2006
Annexe 3 : Contribution des compagnies
d'assurance au C.A global
CHIFFRE D'AFFAIRES : EXERCICE 2006
SOCIETES
|
ACC. CORP. & MALADIE
|
RESP. CIV AUTO
|
AUTRES RISQ AUTO
|
INC ET AUTRES DOMMAGES AUX BIENS
|
RESP CIV GENERALE
|
TRANSP. AERIENS
|
TRANSP. MARITIMES
|
AUTRES TRANSP.
|
AUTRES RISQUES DIRECTS DOM
|
TOTAL
|
ACCEPTA-TIONS
|
ACCEPTATIONS + TOTAL
|
ACTIVA ASS
|
2 038 135 000
|
2 789 995 000
|
0
|
2 611 206 000
|
373 375 000
|
2 446 000
|
1 080 656 000
|
362 001 000
|
0
|
9 257 814 000
|
0
|
9 257 814 000
|
AGC
|
740 027
|
162 771 968
|
0
|
101 006 898
|
48 668 707
|
0
|
3 689 531
|
0
|
0
|
316 877 131
|
0
|
316 877 131
|
AGF
|
838 536 850
|
1 794 278 497
|
0
|
2 126 390 190
|
273 959 818
|
89 889 726
|
1 064 812 134
|
1 712 688 282
|
862 139 766
|
8 762 695 263
|
732 251 111
|
9 494 946 374
|
ALPHA
|
25 188 500
|
569 084 669
|
73 994 621
|
48 568 030
|
19 283 722
|
125 531
|
36 593 267
|
0
|
0
|
772 838 340
|
0
|
772 838 340
|
AXA ASS.
|
3 747 923 452
|
914 289 215
|
1 296 842 009
|
1 545 462 885
|
620 144 082
|
710 217 589
|
1 798 625 367
|
0
|
365 678 581
|
10 999 183 180
|
0
|
10 999 183 180
|
BENEF. GEN.
|
24 389 244
|
130 019 840
|
63 993 894
|
156 925 827
|
18 640 145
|
0
|
111 761 363
|
15 897 521
|
26 365 690
|
547 993 524
|
0
|
547 993 524
|
CAMINSUR
|
44 700 296
|
1 062 186 797
|
99 056 725
|
95 567 444
|
51 317 968
|
0
|
19 531 900
|
31 878 650
|
9 182 391
|
1 413 422 171
|
0
|
1 413 422 171
|
CHANAS ASS.
|
2 892 369 855
|
892 399 124
|
1 522 609 349
|
1 268 177 061
|
450 014 608
|
5 459 955 283
|
6 190 050 672
|
153 416 506
|
418 421 698
|
19 247 414 156
|
0
|
19 247 414 156
|
CPA
|
20 300 904
|
1 442 411 773
|
88 306 378
|
65 210 515
|
47 453 261
|
416 776
|
53 248 423
|
1 398 000
|
6 600 619
|
1 725 346 649
|
0
|
1 725 346 649
|
GMC
|
943 710 298
|
1 291 625 045
|
855 142 233
|
523 784 617
|
36 784 037
|
0
|
20 556 052
|
0
|
0
|
3 671 602 282
|
0
|
3 671 602 282
|
LA CITOYENNE
|
1 730 845 631
|
1 063 339 598
|
819 227 719
|
808 269 453
|
252 087 326
|
127 131
|
269 068 289
|
354 798 325
|
94 489 427
|
5 392 252 899
|
0
|
5 392 252 899
|
PRO ASSUR
|
1 711 500 174
|
334 612 397
|
223 774 878
|
367 726 126
|
200 782 770
|
0
|
97 397 645
|
0
|
103 694 662
|
3 039 488 652
|
0
|
3 039 488 652
|
SAAR ASS
|
2 927 499 720
|
3 921 872 762
|
0
|
965 178 855
|
273 569 682
|
0
|
77 637 349
|
546 830 236
|
393 214 239
|
9 105 802 843
|
510 744 046
|
9 616 546 889
|
SAMIRIS
|
965 018 051
|
907 173 476
|
0
|
59 387 357
|
44 728 871
|
0
|
84 936 856
|
0
|
4 305 682
|
2 065 550 293
|
0
|
2 065 550 293
|
TOTAL
|
17 910 858 002
|
17 276 060 161
|
5 042 947 806
|
10 742 861 258
|
2 710 809 997
|
6 263 178 036
|
10 908 564 848
|
3 178 908 520
|
2 284 092 755
|
76 318 281 383
|
1 242 995 157
|
77 561 276 540
|
Source : Rapport ASAC, 2006
* 1 L'admission à ce
programme a entraîné pour le Cameroun une annulation substantielle
de la dette donnant dans le même temps un souffle nouveau à
l'économie camerounaise.
* 2 En effet, en 1997/98, il
y avait au Cameroun 14 compagnies d'assurance privées 12 d'entre elles
n'offraient que des services d'assurance non-vie, et deux
sociétés offraient des assurances vie. Situation quasi identique
à ce jour. (Voir Rapport ASAC sur le marché des assurances au
Cameroun, 2005 et 2006).
* 3 La prime désigne
la contribution que verse l'assuré à l'assureur en contre partie
de la garantie qui lui est accordée, ASAC, rapport 2005 sur le
marché camerounais des assurances
* 4 ASAC, rapport 2005 sur le
marché camerounais des assurances
* 5 Ambassade de France au
Cameroun - Mission économique (2006b).
* 6 ASAC information en ligne.
Consulté sur: http://asac-cameroon.com.
* 7 Signé en juillet
1992, le traité instituant la CIMA s'applique dans les pays suivants: le
Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, le Congo, la Côte
d'Ivoire, le Gabon, la Guinée-Bissau, la Guinée
équatoriale, le Mali, le Niger, la République centrafricaine, le
Sénégal, le Tchad et le Togo (CIMA, information en ligne.
Consulté sur: http://www.cimaonline.net/Traite/Code/traite7.htm).
* 8 Article 328, Code CIMA
* 9 Article 3, Code CIMA
* 10 En marge d'une
croissance sensible du chiffre d'affaires observée de 2005 à 2006
(2,7%), la variation relative de la taille du marché et de la part des
opérateurs n'est que très sensible. Voir Rapport ASAC 2005 et
2006.
* 11 Action commerciale,
Editions Revizor, septembre 2002, page 97
* 12 Action
commerciale, Editions Revizor, septembre 2002, page 97
* 13 Enquête sur
mesure, réalisée pour le compte d'un seul client par
questionnaire ou interviews directs, Action commerciale, Editions
Revizor, septembre 2002, page 95
* 14 Action
commerciale, Editions Revizor, septembre 2002, page 95
* 15 Permet d'abaisser le
nombre d'interviewés à moins d'un millier (avec l'économie
que cela suppose) tout en préservant un bon niveau de fiabilité.
Elle consiste à construire l'échantillon en tenant compte des
proportions présentes dans les sous segments, www.
Lentreprise.com/3 /3/1/dossier/9817/9816.html
* 16 www.
Lentreprise.com/3 /3/1/dossier/9817/9816.html
* 17 Voir annexe 1
* 18 Toutes les sources propres
renvoient au résultat de la collecte de données de la
présente étude de marché
* 19 sondage