EPIGRAPHE
« La cloche qui sonne vient du feu »
Réné BAZIN
« Nul ne se connaît vraiment, nul ne peut
songer à se connaître sous véritable jour et à
explorer son âme avec quelque profit sans posséder une notion
aussi claire que possible, non seulement de ce qu'il est mais aussi de ce qu'il
souhaite devenir ».
Maurice TIECHE
DEDICACE
Je dédie cette oeuvre à mes parents,
Bernard KULONGA MVULA et Marie - Françoise
MBUKU MABANA.
AVANT PROPOS
Nous voudrions à l'issue de ce travail exprimer notre
profonde gratitude à tous ceux qui ont concouru à son
élaboration.
Nous rendons des vibrants hommages à nos parents,
KULONGA MVULA Bernard et MBUKU MABANA Marie-Françoise, pour qui mes
études étaient leur préoccupation majeure.
Nous remercions le professeur LUKUSA Dia BONDO qui
malgré ses occupations nous a assuré une direction de
qualité. Ses remarques, suggestions et critiques constructives nous ont
été d'une grande importance, nous lui exprimons toute notre
gratitude.
Notre reconnaissance va également au Directeur Laurent
MABIALA UMBA, au Directeur Félicien MUKENDI MUBIKAYI, à Monsieur
MUANDA de la Direction Générale des Impôts, à
Monsieur BAGALUA de la Banque Centrale, au C.T. CIAMALA qui nous ont
accordé toute aide pour notre travail.
Au professeur MPERE BOY pour une pierre ajoutée
à l'édifice de notre formation.
Au C.T. MUTOMBO Jérôme pour ses conseils et son
sens de rapprochement.
A ma tante Claire KAFUTI pour tant d'amour, de sacrifices et
de générosité incommensurable.
A mademoiselle Pamela LUVUATU pour son soutien moral.
A mes frères et soeurs, Olivier KULONGA, Yserlt
KULONGA, Tantine KULONGA, Renette KULONGA, Denzu KULONGA, Chanelle KULONGA,
Naomie KULONGA, Francisca KULONGA, Maria KULONGA pour leur soutien fraternel.
A papa Richard MATASIO, maman Aïcha MUSHIYA, Abbé
ASIMBO, Pasteur Ben BETAOLA, maman Fatou BATUMBILA, Judith BIAIE, Caleb
TUKEBANA, Sandra MBUYI, pour les encouragements.
A mes camarades de lutte, Mareshal KASSANDA, Abel KUTANGILA,
Olivier PATAOULI, Patrick BANZA, Patrick MBIKAYI, David MIHIGO, Albert MABONDO,
Hervé ITOMBO, Blaise LOFIKO, Héritier LIONGA, Ibrahim ICIRCAN,
Kesso KOULTOUMI, Célestin KASHALA, Fabrice DIALUNGANA,
Désiré KALOMBO, Alfred de Lausanne, Eric NSEMI, Vincent MANGWASA,
Christian WOLO, Papy MUKENDI, pour leur collaboration.
A Prince BADIBANGA, Fils BATALA, Fabrice LUKOMBO, Resia
WANDJA, Pitshou MBENZA, Claude MUDIMBA, Gédéon KASENDE, Victor
LIBOTE, Mike MULUMBA, David MUAMBA, Naomi MUDIANDAMBU, Pablo BOSOLO, Alain
AKUBU, Junior MUSENGA, Jean Paul TSASA, Israël MAKAMBO, Junior FUKUMOKO,
Léonard KUPA, Danny MUTOMBO, pour leur sincère attachement.
Enfin, que ceux dont les noms ne figurent pas ici, mais qui ne
cessent de nous soutenir ne se sentent pas oublier.
LISTE D'ABREVIATIONS
BCC : Banque Centrale du Congo
CDF : Franc Congolais
CDI : Centre d'Impôts
CIS : Centre d'Impôts
Synthétiques
DGE : Direction des Grandes Entreprises
DGI : Direction Générale
des Impôts
DGRAD : Direction Générale
des Recettes Administratives et Domaniales
FMI : Fond Monétaire International
ICA/INT : Impôt sur le Chiffre
d'Affaires à l'Intérieur
IER : Impôt Exceptionnel sur les
Rémunérations du Personnel
Expatrié
IPR : Impôt Professionnel sur les
Rémunérations des Salariés
OFIDA : Office des Douanes et Accises
P/BIC : Précompte
Bénéfices Industriels et Commerciaux
PIB : Produit Intérieur Brut
$US : Dollars Américain
TVA : Taxe sur la Valeur
Ajoutée
INTRODUCTION
1. PROBLEMATIQUE.
Parmi les objectifs de tout Etat moderne,
le développement économique occupe une place prédominante.
Sa réalisation exige d'importants moyens financiers. La grande
interrogation à ce sujet consiste pour l'Etat à déterminer
le mode de mobilisation de ses ressources pour y parvenir.
Il existe plusieurs sources de financement auxquelles l'Etat
peut recourir. Il peut procéder à la mobilisation des ressources
locales ou recourir à des emprunts intérieurs ou
extérieurs.
L'Etat s'organise à travers ses services,
particulièrement des régies financières pour mobiliser des
ressources locales ; d'où la création de la direction
générale des Impôts (DGI), la Direction
Générale des Recettes Administratives et Domaniales (DGRAD),
l'Office des Douanes et Accises (OFIDA).
Parmi les ressources locales, il y a l'impôt direct
qui est perçu par la Direction Générale des
Impôts ; (DGI en sigle).
Si le volume des recettes fiscales paraît abondant, il
faut constater que la mobilisation des recettes fiscales place la DGI en
deuxième position après l'OFIDA.
Ainsi, notre préoccupation dans ce travail consiste
à étudier la contribution de la DGI dans les recettes
publiques.
Cette étude suscite les interrogations
suivantes :
- quelle est la contribution de la DGI dans les recettes
publiques ?;
- la DGI peut-elle mobiliser des recettes abondantes ?
et à quelles conditions ?
2. HYPOTHESES
La DGI occupe une place importante dans la perception des
recettes publiques.
La DGI peut-elle mobiliser des recettes abondantes et à
quelles conditions ? La réponse à cette question nous
conduira à examiner les problèmes liés à la
maximisation des recettes de la DGI en particulier et des recettes publiques en
général.
3. INTERET DU SUJET
Comme d'aucuns le savent, certaines
circonstances peuvent à une époque donnée, prioriser des
recherches sur un thème plutôt que sur d'autres((*)1).
L'actualité sociale du pays est dominée par
des revendications de toutes sortes réclamant à l'Etat de
réhabiliter les infrastructures de base, d'augmenter les salaires de
différents agents de la Fonction Publique (magistrats, enseignants,
médecins, fonctionnaires).
Pour répondre à ces revendications l'Etat
doit mobiliser davantage de ressources.
En portant notre étude sur l'apport d'une
Régie financière dans les recettes de l'Etat, notre souci est de
montrer l'importance de la DGI dans la mobilisation des ressources publiques et
de l'urgence qu'il y a à s'attaquer aux obstacles qui l'empêchent
d'accroître sa contribution aux recettes publiques.
4. DELIMITATION SPATIO-TEMPORELLE
Afin de nous situer dans un cadre
précis, il convient cependant de délimiter l'espace et le temps
dans lesquels nous allons mener nos investigations.
Pour ce faire, notre étude portera sur la contribution
de la DGI aux recettes publiques pour la période allant de 2003
à 2007.
5. METHODOLOGIE ET TECHNIQUES UTILISEES
Les objectifs d'un travail scientifique
sont atteints à partir des méthodes et techniques
élaborées et appropriées.
5.1. METHODES
Une méthode peut être comprise comme un ensemble
de procédés opérationnels ou intellectuels par lesquels
une discipline cherche à étudier les vérités
qu'elle poursuit, démontre et vérifie((*)2).
Ainsi au regard de la configuration, de l'orientation, de
l'étendue, et de la complexité de notre objet d'étude,
nous avons recouru aux méthodes suivantes :
a) La Méthode analytique
Elle nous a permis d'analyser et d'expliquer les
données liées à la contribution de la DGI dans les
recettes publiques.
b) La Méthode comparative
Elle nous a permis d'émettre un jugement en nous
référant aux résultats des différentes
périodes nécessaires à notre étude en CDF et en
$US.
5.2. TECHNIQUES
Les techniques de recherche sont des procédés
opératoires, des moyens concrets de collecter des données
intégrées par des méthodes de recherche.
Dans le cadre de ce travail, nous avons utilisé :
a) La Technique documentaire
Cet instrument nous a conduit à la consultation des
condensés statistiques, bulletins mensuels, rapports d'étape,
rapports annuels publiés par la Banque Centrale du Congo, des journaux
officiels, articles, ouvrages et autres documents en rapport avec notre
travail.
b) L'interview
Elle est, selon BRINO, « une technique qui a pour
but d'organiser un rapport de communication verbale entre deux personnes :
l'enquêteur et l'enquêté afin de permettre à
l'enquêteur de recueillir certaines informations de l'enquête
concernant un sujet précis ».
Grâce à elle nous avons récolté des
données nécessaires à ce travail par des entretiens que
nous avons eu avec le personnel de la DGI, de la Direction des Etudes
(département des statistiques financières, département de
l'économie réelle, département des finances publiques), de
la Direction des Comptes Courants de la BCC et du Ministère du Budget.
6. CANEVAS
En plus de l'introduction et conclusion, nous aurons deux
parties, chacune avec deux chapitres.
1ière partie : Approche
Théorique
Chapitre I : Les concepts de base.
Chapitre II : Présentation de la DGI.
2ième partie : Approche Pratique
Chapitre III : La contribution de la DGI dans les
recettes de
l'Etat.
Chapitre IV : Les problèmes relatifs à
la maximisation des
recettes
mobilisées par le DGI.
Ière PARTIE :
APPROCHE THEORIQUE
CHAPITRE I : LES CONCEPTS DE BASES
Section I : Les Services Publics
Le Service Public est une expression très lointaine
avant d'arriver à une véritable conception générale
au fur et à mesure que s'accroissaient et se multipliaient les
interventions de l'Etat en matière économique et sociale.
Il se traduit par la manifestation concrète de
l'intervention de l'Etat dans la vie sociale et économique de la nation
et dont les habitants bénéficient sans pour autant en avoir
conscience nette. Son organisation et sa gestion constituent la
responsabilité des personnes publiques en vue de la satisfaction de
l'intérêt général.
D'après le lexique des termes juridiques, le Service
Public peut être défini au sens matériel et au sens
formel.
Au sens matériel, le Service Public est toute
activité destiné à satisfaire à un besoin
d'intérêt général et qui, en tant que telle, doit
être assuré ou contrôlé par l'administration parce
que la satisfaction continue de ce besoin ne peut être garantie que par
elle.
Au sens formel, le service public désigne un ensemble
organisé de moyens matériels et humains mis en oeuvre par l'Etat
ou une autre collectivité publique, en vue de l'exécution de ses
tâches((*)3).
D'après le professeur KABANGE NTABALA, le Service
Public peut être défini comme une activité
créée par l'autorité publique en vue de la satisfaction de
l'intérêt général((*)4).
En outre le Service Public peut être
géré de plusieurs manières. Ainsi l'on distingue trois
principaux modes de gestion des Services Publics qui feront l'objet de trois
paragraphes suivants à savoir : La Régie,
L'établissement Public ainsi la Concession.
§1. La Régie
Lorsque l'Etat gère directement un Service Public
sans pour autant vouloir passer par l'intermédiaire de la
personnalité juridique du Service mais par l'administration au moyen de
son personnel et son patrimoine, alors on est en présence d'une
régie.
Pour répondre la définition de Monsieur
WALINE : « Un service public est exploité en
régie directe lorsqu'une personne publique se charge de la gérer
elle-même, à ses risques et périls en engageant les fonds
nécessaires (capital de premier établissement et fonds de
roulement) et en recrutant dirigeant et salariant le personnel
nécessaire en entrant directement en relation avec les usagers du
services le cas échéant et en supportant elle-même et seule
la responsabilité des préjudices causées aux tiers par le
fonctionnement du service »((*)5)
Pour expliciter ceci, disons que le Service en régie
ne jouit pas d'une personnalité juridique propre et distincte, du point
de vue de son organisation, il est placé sous la dépendance de
l'autorité centrale ou de ses représentants locaux, son
personnel. Est soumis à la subordination et au pouvoir
hiérarchique, ainsi que du point de vue financier, il n'a aucune
individualité, les crédits nécessaires à son
fonctionnement sont prévus au budget général de `Etat, et
ses recettes sont versées et confondues dans la masse des recettes
budgétaires de l'Etat((*)6).
Ce qui nous pousse a passé dans un autre mode de
gestion des Service Public qui est l'Etablissement Public.
§2. Etablissement Public
A la différence de la régie, l'emploi de ce
mode de gestion constitue une technique de décentralisation par service,
il jouit d'une personnalité juridique qui lui assure une autonomie
financière et un patrimoine propre, ce qui lui permet de disposer des
biens propres et d'un budget spécifique relevant des ressources
d'origines variées (ex. Subventions de l'Etat, libéralité,
emprunts, revenus propres etc....). Son autonomie n'exclut pas une tutelle qui
est exercée par le pouvoir central ou ses représentants. C'est
ainsi que nous abordons enfin le troisième mode de gestion qui est la
Concession.
§3. Concession de Service
Public
La concession de service public est un contrat par lequel
une personne publique administrative (le concédant) confie à une
personne physique ou morale ou parfois publique (le concessionnaire) la gestion
d'un service public en lui permettant de se rémunérer au moyen
des redevances perçues sur les usagers((*)7).
Section II : Les recettes Publiques
0. Rappel sur le budget
Le budget est un acte par lequel sont perçues et
autorisées les recettes et les dépenses annuelles de l'Etat.
En règle générale, le budget doit
être équilibré c'est-à-dire que les recettes
prévues doivent couvrir les dépenses prévues.
Dans le cas contraire, le budget doit déterminer le
montant exacte de l'impasse budgétaire et indiquer le moyen par lequel
cette différence sera comblée.
Les recettes et les dépenses publiques sont
présentées dans un document unique, en permettant d'avoir une vue
d'ensemble, des ressources et des charges de l'Etat.
§1. Recettes définitives ou
permanentes
A. Les recettes fiscales
1. Définition de l'impôt
D'après Gaston JEZE, l'impôt est une prestation
pécuniaire requise des particuliers par voies d'autorité à
titre définitif et sans contre partie en vue de la couverture des
charges publiques.
2. Fonction de l'impôt
a. La répartition des charges
publiques
La couverture des charges publiques est la raison essentielle
de l'impôt.
b. L'interventionnisme
L'impôt est souvent utilisé à des
fins :
- d'incitation (investissement, assurance) ;
- de dissuasion (théoriquement, des droits importants
sur l'alcool ou le tabac sont censés réduire la consommation de
ces produits)
- de protection (les droits de douane).
3. Classification des Impôts
Nous distinguons :
1. Impôt sur le revenu et impôt sur
le capital
. L'impôt sur le revenu est le prélèvement
en monnaie ayant cours légal des pouvoirs publics sur le gain du capital
ou du travail.
. L'impôt sur le capital, c'est l'impôt
prélevé sur les moyens de production ou sur la fortune.
2. Impôts directs et Impôts
indirects
. L'impôt direct : est un prélèvement
direct sur le revenu ou le capital, il frappe les personnes physiques et les
entreprises tandis que l'impôt indirect est lié à la
consommation.
4. Technique de prélèvement de
l'impôt
C'est un long processus à plusieurs phases qui part
de l'identification de la matière imposable à son recouvrement
par le trésor en passant par la fixation de l'assiette de l'impôt
et de la détermination du montant (liquidation)((*)8)
1. Moyens de recouvrement
1) Collecte : elle se traduit par l'élection par
chaque contribuable d'un délégué charge de la
collecte ;
2) Fermier : c'est une personne privée qui
reçoit la charge de l'Etat de collecter le produit de
l'impôt ;
3) Régie : L'administration collecte directement
l'impôt.
2. Procédés et techniques de
recouvrement
1) Versement direct par le contribuable : c'est ce qu'on
constate aujourd'hui pour le payement de certains impôts et taxes
versées au compte du trésor à la banque centrale ;
2) Prélèvement par un tiers (à la
source) : cas des employeurs ;
3) Timbre.
B. Les recettes non fiscales
1. Les ressources domaniales
Au sens restreint, elles désignent les revenus de
l'Etat, tirés de la gestion des biens et droits, mobiliers et
immobiliers de son domaine public et privé : vente de bois des
forêts, droit de chasse, de stationnement et d'occupation sur le domaine
public. Au sens large, elle englobe des revenus précédents ainsi
que services industriels et commerciaux((*)9).
2. Taxes administratives
La taxe administrative est une rémunération en
faveur d'une personne morale publique pour un service rendu par elle.((*)10)
3. La taxe parafiscale
C'est une institution intermédiaire entre la taxe
administrative et l'impôt.
Elle est obligatoire mais prélevée au profit de
certains organismes publics ou semi publics, économiques ou sociaux,
privés ayant le caractère de collectivité.
§2. Recettes de trésorerie ou temporaires
A. Emprunts publics comme moyen de
trésorerie
1) Emprunts à long terme : quand
les recettes budgétaires ne couvrent pas les dépenses et sont
remboursables grâce à l'épargne public.
2) Emprunts à court terme :
solution provisoire dans le cadre de l'année budgétaire en cours,
ils sont remboursables au cours de l'année.
B. Emission de la monnaie comme ressource de
trésorerie
Le Trésor peut se procurer des ressources en ayant
recours aux avances de la Banque centrale.
La création de la monnaie suppose l'insuffisance de
toutes les autres ressources (impôts, taxe, emprunts)
Lorsque la planche à billets finance le déficit
du budget, cela a des conséquences inflationnistes.
§3. Recettes extraordinaires
Les principales recettes extraordinaires sont :
- Dons ;
- Aide Internationale ;
- Emprunt public international.
Section III : Structure du système fiscal
congolais
§1. Impôt Réel
A. Impôt foncier sur les
propriétés bâties et non bâties
Application sur la superficie des propriétés
foncières bâties et non bâties situées en
République Démocratique du Congo.
B. Impôt sur la superficie des concessions
minières et d'hydrocarbures
Applicable sur la superficie des concessions
octroyées par l'Etat dans le cadre de la recherche ou de
l'exploitation.
Le taux d'imposition est de 0,04$ par hectare pour les
concessions d'exploitation, de 0,02$ par hectare, pour les concessions de
recherche, ce taux est augmenté de 50% à la deuxième
année, de 75% à la troisième année et de 100%
à partir de la quatrième année.
C. Impôt sur les véhicules
Applicable aux véhicules, motocycles, bateaux,
baleinières, barges.
§2. Impôt sur les
revenus
A. Impôt sur les revenus locatifs
Applicable sur les revenus qui proviennent de la location
des bâtiments et terrains situés au Congo et des profits de sous
locations de ces propriétés.
Ces revenus sont assimilées à des revenus
locatifs, des indemnités accordées à des
rémunérations occupant leur propre habitation ou celles de leurs
épouses.
Le taux d'imposition est de 22% du revenu brut annuel.
B. Impôt sur les revenus mobiliers
Applicable sur les revenus d'actions et d'obligations, les
tantièmes, les redevances.
Le taux d'imposition est de 20%.
C. Impôt sur les revenus professionnels ou
impôt professionnel
1). Impôt sur les bénéfices et
profits
Applicable sur les bénéfices de toutes les
entreprises industrielles, commerciales, artisanales, agricoles ou
immobilières, y compris les libéralités et avantages
quelconques accordés aux associés dans les sociétés
autres que par actions.
Le taux d'imposition est de 40% des bénéfices
imposables pour les redevables relevant du régime de droit commun.
2. Impôt professionnel sur les
rémunérations
Applicable sur les rémunérations diverses de
toutes personnes rétribuées par un tiers, de droit public ou de
droit privé, sans être liées par un contrat d'entreprise.
Il est aussi applicable sur les rémunérations
des associés actifs, les pensions, les rémunérations
diverses des administrateurs, gérants, commissaires, liquidateurs des
sociétés et de toutes les personnes.
§3. Impôt exceptionnel sur les
rémunérations du personnel expatrié
Il est applicable sur le montant des
rémunérations brutes versées par les employeurs à
leur personnel expatrié.
Le taux d'imposition est de 25%
§4. Impôt sur le chiffre
d'affaires
A. Impôt sur le chiffre d'affaires à
l'importation
Il relève de la législation
douanière.
Le taux d'imposition est de 3% pour les biens
d'équipements et les intrants agricoles, vétérinaires et
d'élevage et de 13% pour les autres produits.
B. Impôt sur le chiffre d'affaires à
l'intérieur
Applicable sur les ventes réalisées par les
fabricants, les prestations des services et travaux immobiliers.
Le taux d'imposition est de 3% pour les biens
d'équipements. Et les intrants agricoles, vétérinaires et
d'élevage, de 6%, pour les vols intérieurs, de 9% pour les
prestations bancaires, de 15% pour les vols extérieurs, de 18% pour les
prestations des services et de 30% pour les prestations d'assistance.
§5. Taxe spéciale de circulation
routière
Applicable sur les mêmes éléments que
l'impôt sur les véhicules.
CHAPITRE II : PRESENTATION DE LA DGI
Dans le présent chapitre, nous présenterons
d'une manière brève la Direction Générale des
Impôts. Il s'agit d'un bref aperçu historique de la genèse
de la DGI, de son objet ou mission, de sa structure et de son organigramme.
Section I : Aspect historique
L'administration fiscale congolaise est aussi vieille que le
Congo lui-même.
L'histoire récente indique trois périodes de
l'évolution de l'administration fiscale.
§1. La période avant
1988
Il existait à cette époque une direction des
contributions au sein du Ministère des finances. Cette direction
était placée sous l'autorité directe du secrétaire
général aux finances et évoluait à
côté d'autres directions telles que les douanes, le
trésor.
§2. La période de 1988 à
2003
A cette époque la direction a été
érigée en direction générale par l'ordonnance
n°88/039 du 10 mars 1988, portant création de la direction
générale des impôts placée sous tutelle du
ministère des finances et dotée d'une autonomie administrative et
financière, une administration spécialisée en vue de
maximiser les recettes fiscales.
§3. La période de 2003 à ce
jour
Cette période est marquée par la
création de la Direction Générale des Impôts par le
décret n°017/2003 du 02 mars 2003, administration qui remplace la
Direction Générale de Contribution et qui institue une nette
distinction, entre les directions centrales, d'une part, chargées de la
conception et de la direction opérationnelle et les services
extérieurs, d'autre part, chargés de la gestion quotidienne de
l'impôt.
Section II : Objet
Créée par l'ordonnance n°88-039 du 10
mars 1988, la DGI a pour mission essentielle d'accroître la mobilisation
des recettes fiscales.
C'est ainsi qu'elle est appelée à exercer, dans
le cadre des lois et des règlements en vigueur, toutes les missions et
prérogatives en matières fiscales ci-après :
l'assiette, le contrôle, le recouvrement et le contentieux des
impôts, taxes, redevances et prélèvements à
caractère fiscal.
La DGI est chargée d'étudier et de soumettre
à l'autorité compétente les projets de lois, de
décrets et d'arrêtés en la matière.
Elle doit consulter pour tout texte ou toute convention
à incidence fiscale ou tout agrément d'un projet d'investissement
à un régime fiscal dérogatoire.
La Direction Générale des Impôts exerce
ses compétences, de la manière exclusive sur toute
l'étendue du territoire national((*)11).
La DGI est placée sous l'autorité directe du
ministère ayant les finances dans ses attributions.
Section III : La structure
La direction générale des impôts est
dirigée par un directeur général assisté de deux
directeurs généraux adjoints, nommés et le cas
échéant, relevés de leurs fonctions par le
président de la République, sous proposition du ministère
ayant les finances dans ses attributions((*)12).
Elle comprend une administration centrale, une direction
opérationnelle, une direction urbaine dans la ville de Kinshasa, une
direction provinciale dans chaque province ainsi que des services
extérieurs.
L'administration centrale est composée de la
direction générale et des directions centrales
suivantes :
1) La direction des ressources humaines
2) La direction de gestion budgétaire et des services
généraux
3) La direction de l'informatique
4) La direction des études, de la législation et
du contentieux
5) La direction du contrôle fiscal
6) La direction de la taxation et de la documentation
7) La direction de recouvrement.
La direction opérationnelle et les services
extérieurs : la direction des grandes entreprises, les centres des
impôts et les centres des impôts synthétiques.
Les directions centrales, la Direction des Grandes
Entreprises, la direction urbaine et les directions provinciales sont
hiérarchiquement soumises à l'autorité du Directeur
Général.
Elles sont subdivisées en divisions et bureaux, la
direction générale des impôts dispose d'une institution des
services sous l'autorité directe du DG((*)13).
§1. Structure administrative
A. Fonctions de commandement
1. Direction Générale : dirigée par
un DG, assisté de deux D.G.A.
2. Direction : dirigée par un directeur ;
3. Division : dirigée par un chef de division
4. Bureau : dirigé par un chef de bureau.
B. Fonctions de collaboration et d'exécution
1. Attaché de bureau
Nous avons : attaché de 1ière
classe et attaché de bureau du
2ième classe.
2. Agents du bureau
Nous avons : des agents de bureau de
1ière classe et les agents de 2ième
classe.
3. Agents auxiliaires
Nous avons : les agents auxiliaires de
1ière classe et agents auxiliaires de 2ième
classe.
4. Huissiers.
§2. Structure organique
La DGI s'organise en services centraux, direction
opérationnelle, direction urbaine de Kinshasa, directions provinciales
et services extérieurs.
A. Les services centraux
Composés de la Direction Générale et
des directions centrales.
1. Direction générale
Composée d'un DG assisté de deux directeurs
généraux adjoints et des services rattachés à la
direction générale qui sont subdivisés en divisions.
1) La division administrative ayant à sa tête un
chef de division qui est coordonnateur des secrétariats du directeur
Général et des directeurs généraux
adjoints ;
2) Division cellule technique : composée de 10
inspecteurs d'impôts qui sont des chefs de division ;
3) Inspection des services : composée d'un
inspecteur coordonnateur qui est directeur, d'un secrétariat et des
brigades de 60 inspecteurs qui sont des chefs de division.
2. Directions Centrales :
Constituées de 7 directions, chacune d'elles est
dirigée par un Directeur et subdivisée en divisions. Celles-ci
sont subdivisées chacune en bureaux.
B. La direction opérationnelle : Direction
des Grandes Entreprises
Dirigée par un directeur, subdivisée en
division, bureaux.
Elle comprend 7 divisions, à savoir :
- Division d'appoint et des contentieux ;
- Ressources humaines et services généraux
- Informatique ;
- Informations et Liaisons ;
- Gestion ;
- Contrôle fiscal ;
- Recouvrement.
C. Direction Urbaine de Kinshasa.
Dirigée par un directeur, subdivisée en
division et compte 10 inspecteurs qui sont des Chefs de division.
Elle comprend 8 divisions :
- Ressources humaines ;
- Affaires sociales ;
- Gestion budgétaire et services
généraux
- Informatique ;
- Assiette ;
- Recouvrement ;
- Contentieux ;
- Véhicule.
D. Direction provinciale
Dirigée par un directeur, comprend 5 inspecteurs qui
sont chefs de division tandis qu'en direction urbaine il y a 10
inspecteurs.
Elle a les mêmes divisions que la direction urbaine.
E. Services extérieurs
1. Centre Impôts
Dirigé par un chef de division, subdivisé en
bureau et chaque bureau en cellule, à savoir :
- Appoint et Contentieux ;
- Ressources humaines et Services
Généraux ;
- Informatique ;
- Accueil et Informatique ;
- Gestion ;
- Contrôle Fiscal ;
- Recouvrement.
2. Centre d'Impôts
Synthétiques
De même, il est dirigé par un chef de division,
ici nous avons le bureau de :
- Appoint et Contentieux ;
- Informatique ;
- Accueil et Vulgarisation ;
- 4 Brigades de recouvrement.
Directeur Général
Inspection des Services
Cellule Technique
Division Administrative
Directeur Général Adjoint
Directeur Général Adjoint
Direction des Ressources Humaines
Direction de la Législation
Budgétaire
Direction de l'Information
Direction provinciale des impôts Nord
Kivu
Direction provinciale des impôts du province
Oriental
Direction provinciale des impôts de Maniema
Direction provinciale des impôts du
katanga
Direction provinciale des impôts du Kasaï
Oriental
Direction provinciale des impôts du kasaï
Occidental
Direction provinciale des impôts de l'Equateur
Direction provinciale des impôts du
Bas-Congo
Direction provinciale des impôts de
BDD
Direction unrbaine de Kinshasa
Direction des grandes entreprises
Direction de recouvrement
Direction du contrôle fiscal
Direction de la taxation et de la
documentation
Direction des études de la législation du
contentieux
Section IV. Organigramme
25
Direction provinciale des impôts du Sud
kivu
2ème PARTIE :
APPROCHE STATISTIQUE
CHAPITRE III : LA CONTRIBUTION DE LA DGI AUX
RECETTES PUBLIQUES DE 2003 A 2007
Dans ce chapitre, nous analyserons la part des recettes
mobilisées par la DGI de 2003 à 2007 pour le compte du
Trésor Public et ensuite nous essayerons de comparer les recettes
prévues à celles réalisées par la DGI pour
dégager enfin les écarts.
Section I : La Participation de la DGI au
Trésor Public (De 2003 à 2007)
Dans cette section, à l'aide des tableaux, nous
dégagerons la part des recettes recouvrées par la DGI dans les
recettes publiques en CDF et en $ US, et la manière dont elles ont
évolué.
Tableau n°1. La participation de la DGI aux
recettes publiques de 2003 à 2007 (en milliers de CDF)
Année
Nature
|
2003
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
Recettes publiques
|
221 300 890
|
306 024 937
|
495 263 434
|
576 828 713
|
772 823 008
|
Recettes Recouvrées par la DGI
|
49 427 406
|
71 356 046
|
110 296 298
|
157 902 557
|
261 760 356
|
Taux d'accroissement des recettes publiques ÷ à une
année plus tôt
|
49,70
|
38,28
|
61,84
|
16,47
|
33,98
|
Taux d'accroissement des recettes recouvrées par la DGI
÷ à une année plus tôt
|
22,14
|
44,37
|
54,57
|
43,16
|
65,77
|
Taux de participation en %
|
22,33
|
23,32
|
22,27
|
27,37
|
33,87
|
Source : Banque Centrale du Congo,
condensés statistiques n° 52 du 30 décembre 2005, n° 52
du 30 décembre 2006 et n° 52 du 30 décembre 2007.
En 2003, les recettes mobilisées par la DGI se sont
établies à 49 427 406 000 CDF contre
40 466 571 000 CDF une année plus tôt, soit un taux
d'accroissement de 22, 14%. Rapportées aux résultats de 2002, les
recettes publiques ont accusé une progression de 49,70%. La DGI a
participé à hauteur de 22,33% aux recettes publiques. Ce faible
taux de participation s'explique par la conjonction de plusieurs facteurs
notamment l'application tardive des nouveaux textes réglementaires en
rapport avec les réformes fiscale et tarifaire ainsi que l'attentisme
observé dans le nivellement au compte général du
Trésor d'une partie recettes réalisées dans les
territoires réunifiés.
En 2004, les recettes mobilisées par la DGI se sont
établies à 71 356 046 000 CDF contre
49 427 406 000 CDF une année plus tôt, soit un taux
d'accroissement de 44,37%. Rapportées aux résultats de 2003, les
recettes publiques ont accusé une progression de 38,28%. La DGI a
participé à hauteur de 23,32% aux recettes publiques. Cette
augmentation du taux de participation s'explique par les performances
observées au niveau de la DGI. Celles - ci résultent
principalement du bon encadrement des échéances de paiement des
acomptes provisionnels de mois de juillet et novembre 2004, de l'utilisation de
la déclaration auto - liquidative aux échéances et d'un
meilleur encadrement des opérations de contrôle fiscal à
la Direction des Grandes Entreprises.
En 2005, les recettes mobilisées par la DGI se sont
établies à 110 296 298 000 CDF contre
71 356 046 000 CDF une année plus tôt, soit un taux
d'accroissement de 54,57%. Rapportées aux résultats de 2004, les
recettes publiques ont accusé une progression de 61,84%. La DGI a
participé à hauteur de 22,27% aux recettes publiques.
Malgré cette diminution du taux de participation qui est passé de
23,32% à 22,27%, les recettes publiques ont augmenté de 61,84%
parce que les autres services générateurs des recettes ont
accusé des taux de mobilisations excédentaires. Les taux
d'accroissement des recettes recouvrées par la DGI est significatif
à cause de la création du centre d'impôt pilote de Kinshasa
en 2005 qui s'occupe de la perception de toutes les moyennes Entreprises de la
province de Kinshasa.
En 2006, recettes mobilisées par la DGI se sont
établies à 157 902 557 000 CDF contre
110 296 298 000 CDF une année plus tôt, soit un
taux d'accroissement de 43,16%. Rapportées aux résultats de 2005,
les recettes publiques ont accusé une progression de 16,47%. La DGI a
participé à hauteur de 27,37% aux recettes publiques. Cette
augmentation du taux de participation s'explique par le bon encadrement des
échéances de paiement des acomptes provisionnels de mois de
juillet et novembre et d'un meilleur encadrement des opérations de
contrôle fiscal à la Direction des Grandes Entreprises et au
Centre d'Impôt .
En 2007, le taux de participation est passé de 27,37%
à 33,87%, la DGI a accusé un taux de mobilisation
excédentaire (104,6%).
A partir de 2006, grâce aux nouveaux textes
réglementaires en rapport avec les réformes fiscale et tarifaire,
la participation de DGI aux recettes de l'Etat a connu une augmentation
sensible.
Nous pouvons représenter cette situation dans un
Ogive de Galton
2005
2006
2007
Année
2003
2004
Taux de participation en %
Tableau n°2 : La participation de la DGI aux
recettes publiques de 2003 à 2007( en milliers $ US)
Année
Nature
|
2003
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
Recettes publiques
|
546 421, 95
|
769 327, 74
|
1 045 344, 75
|
1.232 408, 82
|
1495 747,87
|
Recettes Recouvrées par la DGI
|
122 042, 98
|
179 151, 51
|
232 800, 66
|
337 362, 58
|
506 619, 87
|
Taux d'accroissement des recettes publiques ÷ à une
année plus tôt
|
28,07
|
40,79
|
35,88
|
17,89
|
21,37
|
Taux d'accroissement des recettes recouvrées par la DGI
÷ à une année plus tôt
|
4,49
|
59,90
|
29,95
|
44,91
|
50,17
|
Taux de participation en %
|
22,33
|
23,32
|
22, 27
|
27, 37
|
33, 87
|
Taux de change moyen annuel
|
405,00
|
398,30
|
473,78
|
468,05
|
516,68
|
Source : obtenu à partir du
tableau n°1
En comparant le tableau n°1 au tableau n°2, le taux
de participation varie pas. Mais le taux d'accroissement d'une année
à l'autre n'est pas le même pour le tableau n°1 et le tableau
n°2.
En 2003 à 2007, le taux d'accroissement observe au
tableau n°1 d'une année à l'autre n'est pas le même au
tableau n°2 pour les recettes publiques ou celles recouvrées par la
DGI. Ceci s'explique par les éléments de la politique
monétaire. Etant donné que la monnaie n'est pas stable, le taux
de change n'est pas le même pour les 5 années, le taux
d'accroissement des recettes exprimées en CDF se diffère du taux
d'accroissement des recettes exprimées en $ U.S.
En 2003, les recettes mobilisées par la DGI se sont
établies à 122 042 980 $ US contre 116 793 380 $
US une année plus tôt, soit un accroissement de 4,49 %.
Rapportées aux résultats de 2002, les recettes publiques ont
accusé une progression de 28,07 %. La DGI a participé à
hauteur de 22,33 % aux recettes publiques.
En 2004, les recettes mobilisées par la DGI se sont
établies à 179 151 510 $ US contre
122 042 980 $ US une année plus tôt, soit un
accroissement de 59,90 %. Rapportées aux résultats de 2003, les
recettes publiques ont accusé une progression de 40,79 %. La DGI a
participé à hauteur de 23,32 % aux recettes publiques.
En 2005, les recettes mobilisées par la DGI se sont
établies à 232 800 660 $ US contre
179 151 510 $ US une année plus tôt, soit un
accroissement de 29,95 %. Rapportées aux résultats de 2004, les
recettes ont accusé une progression de 35,88 %. La DGI a
participé à hauteur de 22,27 %.
En 2006, les recettes mobilisées par la DGI se sont
établies à 337 362 580 $ US contre
232 800 660 $ US une année plus tôt, soit un
accroissement de 44,91 %. Rapportées aux résultats de 2005, les
recettes ont accusé une progression de 17,89 %. La DGI a
participé à hauteur de 27,37 %.
En 2007, les recettes mobilisées par la DGI se sont
établies à 506 619 870 $ US contre 337 362 580 $
US une année plus tôt, soit un accroissement de 50,17 %.
Rapportées aux résultats de 2006, les recettes ont accusé
une progression de 21,37 %. La DGI a participé à hauteur de 33,87
%.
Tableau n°5 : Eclatement des recettes
mobilisées par la DGI de 2003 à 2007 en milliers de
CDF
Année
Nature
|
2003
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
1. Sociétés
|
89 03 151
|
12 853 069
|
19 867 223
|
28 442 109
|
47 134 870
|
2. IPR & IER
|
15 875 292
|
22 918 423
|
35 425 398
|
50 715 328
|
84 046 535
|
3. ICA/INT
|
3 726 762
|
5 380 153
|
8 316 210
|
11 905 562
|
19 730 149
|
4. ICA/EXP
|
1 364 730
|
1 970 198
|
3 045 370
|
4 361 108
|
7 225 118
|
5. Autres
|
19 557 471
|
28 234 203
|
43 642 097
|
62 478 450
|
103 623 684
|
Total
|
49 427 406
|
71 356 046
|
110 296 298
|
157 902 557
|
261 760 356
|
Source : Banque Centrale du Congo,
différents bulletins mensuels de 2004 à 2008
En 2003, sur les 49 427 406 000 CDF
mobilisées par la DGI, une grande partie provient des autres
impôts. Or ces derniers comprennent plusieurs sortes d'impôts,
notamment l'impôt foncier sur les propriétés bâties
et non bâties, l'impôt sur la superficie des concessions
minières et d'hydrocarbures, l'impôt sur les véhicules,
l'impôt sur les revenus locatifs, soit 19557 471 000.
L'impôt professionnel sur les
rémunérations des salariés et l'impôt exceptionnel
sur les rémunérations du personnel expatrié ; Il
totalise 15 875 292 000 CDF.
Les sociétés totalisent 8903 151 000 CDF,
l'impôt sur le chiffre d'Affaires à l'intérieur couvre
3.726 762.000 CDF.
L'impôt sur le chiffre d'Affaires à
l'exportation totalise 1364 730 000 CDF.
En 2004, les autres impôts totalisent
28 234 203 000 CDF.
L'impôt professionnel sur les
rémunérations et l'impôt exceptionnel sur les
rémunérations du personnel expatrié totalisent
22 918.423 000 CDF des recettes mobilisées par la DGI. Les
sociétés totalisent 12 853 069 000 CDF.
En 2005, les autres impôts totalisent 43 642 097000
CDF. L'impôt professionnel sur les rémunérations et
l'impôt exceptionnel sur les rémunérations du personnel
expatrié totalisent 35 425 398 000 CDF
En 2006, les autres impôts totalisent
62 478 450 000 CDF sur l'ensemble des recettes mobilisées
par la DGI.
L'impôt professionnel sur les
rémunérations et l'impôt exceptionnel sur les
rémunérations du personnel expatrié totalisent
50 715 328 000 CDF. Les sociétés totalisent
28 442 109 000 CDF sur l'ensemble des recettes recouvrées
par la DGI
En 2007, les autres impôts totalisent
103 623 684 000 CDF.
L'impôt professionnel sur les
rémunérations et l'impôt exceptionnel sur les
rémunérations du personnel expatrié totalisent
47 134 870 000 CDF, soient. L'impôt sur le chiffre
d'affaires à l'intérieur totalise 19730 149 000 CDF.
Tableau n° 6 : Eclatement des recettes
mobilisées par la DGI de 2003 à 2007 en terme de %
Année
Nature
|
2003
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
1. Sociétés
|
18,01%
|
18,01%
|
18,01%
|
18,01%
|
18,00%
|
2. IPR & IER
|
32,12%
|
32,12%
|
32,12%
|
32,12%
|
32,11%
|
3. ICA/INT
|
7,54%
|
7,54%
|
7,54%
|
7,54%
|
7,54%
|
4. ICA/EXP
|
2,76%
|
2,76%
|
2,76%
|
2,76%
|
2,76%
|
5. Autres
|
39,57%
|
39,57%
|
39,57%
|
39,57%
|
39,59%
|
Total
|
100%
|
100%
|
100%
|
100%
|
100%
|
Source : le pourcentage que
nous-mêmes avons calculé grâce aux données du tableau
n° 5.
Nous remarquons que de 2003 à 2006, la part des autres
impôts dans les recettes mobilisées par la DGI est constante,
39,57%.
En 2007, il y a un accroissement de 0,02% qui n'est pas
tellement significatif.
De même, la part de l'impôt professionnel sur les
rémunérations et l'impôt exceptionnel sur les
rémunérations du personnel expatrié est restée
constante de 2003 à 2007.
Voire même la part des sociétés
représente 18,01% des recettes mobilisées par la DGI de 2003
à 2007.
Tableau n° 7 : Eclatement des recettes
mobilisées par la DGI de 2003 à 2007 en $ US.
Année
Nature
|
2003
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
1. Sociétés
|
21 983,089
|
32 269,819
|
41 933,435
|
60 767,245
|
91 226,426
|
2. IPR & IER
|
39 198,252
|
57 540,605
|
74 771,831
|
108 354,509
|
162 666,515
|
3. ICA/INT
|
9 201,881
|
13 507,791
|
17 552,894
|
25 436,518
|
38 186,400
|
4. ICA/EXP
|
3 369,704
|
4 946,518
|
6 427,815
|
9 317,611
|
15 436,637
|
5. Autres
|
48 290,052
|
70 886,776
|
92 114,688
|
133 486,700
|
200 556,793
|
Total
|
122 042,978
|
179 151,509
|
232 800,663
|
337 362,583
|
506 619,171
|
Etant donné que la Banque Centrale du Congo ne nous a
pas fourni les données en dollars américains, nous pouvons nous
servir du taux de change annuel moyen pour transformer les données du
tableau n° 5 exprimées en CDF en celles du tableau n° 7
exprimées en $ US.
De 2003 à 2007, les recettes mobilisées par la
DGI pour le compte du Trésor augmentent. Cette croissance est due
à l'implication des institutions de Brettons Woods à
l'assainissement du cadre macro-économique, les reformes structurelles
à tous les niveaux, notamment à la DGI, la
démocratisation, les institutions issues des élections.
Au niveau de la DGI, la création de la Direction des
Grandes Entreprises, l'instauration du système déclaratif
auto-liquidatif, la création de centre d'impôts pilote pour les
entreprises moyennes et du centre d'impôts synthétiques pour les
petites entreprises sont à la base de cet accroissement des recettes.
Nous remarquons qu'il y a croissance au niveau des
impôts par nature.
Section II : Comparaison entre les recettes
prévues et celles réalisées de 2003 à 2007 par la
DGI
Dans cette section nous allons comparer les recettes
prévues à celles réalisées pour dégager les
écarts et voir son évolution en CDF puis en $ US.
Tableau n°8 : Analyse de l'évolution
des recettes de la DGI de 2003 à 2007 en milliers de CDF
Année
Nature
|
2003
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
Recettes prévues
|
51 488 007
|
77 762 800
|
115 498 000
|
140 997 000
|
250 363 129
|
Recettes réalisées
|
49 427 406
|
71 356 046
|
110 296 298
|
157 902 557
|
261 760 355
|
Ecarts
|
-2.60. 601
|
-6 406 754
|
-5201 702
|
16 905 557
|
11 397 226
|
Taux de réalisation en %
|
96
|
91,8
|
95,5
|
112,0
|
104,6
|
Source : Banque Centrale du Congo,
condensés n° 52 du 30 décembre 2005, n° 52 du 30
décembre 2006 et n° 52 du 30 décembre 2007.
Nous pouvons calculer l'écart de chaque année en
appliquant la formule ci - dessous :
E = R -P
Avec : E : écart en milliers de
CDF
P : Recettes prévues en milliers de
CDF
R : Recettes réalisées en
milliers de CDF
Au cas où l'écart est positif, nous parlerons du
surplus ou de la plus value et négatif, de la moins value.
En 2003, l'écart est négatif d'une valeur de
2060 601000 CDF, les prévisions sont supérieures aux
réalisations. La DGI n'a pas pu maximiser ses recettes malgré la
réforme des grandes entreprises qui a eu lieu au cours de cette
année. L'écart est de -260 601 000 CDF parce que la DGI
avec l'impulsion des institutions de Brettons Woods, le système 1+4, les
prévisions ont été revues à la hausse tout en
sachant que la création de la DGI et le système déclaratif
auto-liquidatif devraient accroître les recettes mais comme le
système n'était pas maîtrisé, nous avons
enregistré une moins value.
En 2004, il s'est dégagé un écart
négatif d'une valeur de 6 406.754 000 CDF, les prévisions sont
supérieures aux recettes. La DGI a mobilisé moins de recettes que
prévues. De même la moins value est due à la non
maîtrise du système qu'on venait d'instaurer.
En 2005, les prévisions dépassent les
réalisations de 5 201 702 000 CDF. La DGI n'est pas
arrivée à maximiser les recettes pour le compte du Trésor.
La création de la CDI pour les moyennes entreprises devrait
accroître davantage les recettes mais le système n'était
pas maîtrisé.
En 2006, l'écart est positif, les prévisions
sont inférieures aux réalisations. La DGI a mobilisé plus
des recettes que prévues. Il s'est dégagé une plus value
de 16 905 557 000 CDF. L'effort des agents, le boom minier et du
secteur de télécommunication ont permis à la DGI de
réaliser d'atteindre une vitesse de croisière.
En 2007, l'écart est positif, la DGI mobilisé
plus de recettes que prévues, la plus value est de 11397 226 000 CDF.
Les institutions issues des élections, l'impulsion des institutions de
Brettons Woods ont été à la base de cet exploit.
Les deux dernières années, 2006 et 2007,
prouvent que la DGI peut mettre la barre si haut dans ses prévisions
pour réaliser plus des recettes que celles qu'elle mobilise jusque
là.
De 2003 à 2007, les prévisions et les
réalisations croissent mais les écarts sont remarquables.
Tableau n°9 : Analyse de l'évolution
des recettes de la DGI de 2003 à 2007 en milliers de $ US
Année
Nature
|
2003
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
Prévisions
|
129 042,624
|
201 981, 299
|
256 662,222
|
308 662,434
|
447 077, 016
|
Réalisations
|
122 042, 978
|
179 151, 509
|
232 800,663
|
337 362,583
|
506 619,871
|
Ecarts
|
6 999, 646
|
22 829, 790
|
23861,559
|
- 28 700,149
|
- 59542,855
|
Taux d'exécution en %
|
94,58
|
91,58
|
90,7
|
109,3
|
113,32
|
Grâce au taux de change annuel moyen de la Banque
Centrale que nous pouvons transformer les réalisations de CDF en $
US ; De même nous pouvons transformer les prévisions fournies
en CDF dans le tableau n°5 en nous servant du taux budgétaire de
chaque année (1 $ = 399,0 CDF en 2003 ;
385, 0 CDF en 2004 ; 450,0 CDF en 2005 ; 456, 8 CDF
en 2006 ; 560,0 en 2007).
En 2003, l'écart est négatif, la DGI a
enregistré une moins value pour le compte du Trésor de
6 999 646 $ US.
En 2004, la DGI a réalisé une moins value pour
le compte du Trésor de 22 829 790 $ US.
En 2005, l'écart est négatif, les
prévisions dépassent les réalisations de
23 861 559 $ US. La DGI a mobilisé moins des recettes que
prévues, il s'est dégagé une moins value.
En 2006, l'écart est positif, les réalisations
dépassent les prévisions de 28 700 149 $ US. La DGI a
mobilisé plus des recettes par rapport à celles qui ont
été prévues.
En 2007, il s'est dégagé un surplus de 59
542.855 $ US. Les réalisations dépassent les prévisions de
59 542.855 $ US.
En comparant les écarts du tableau n°8 et n°9
de chaque année en terme de pourcentage, nous constatons qu'il y a une
divergence à cause de la différence qui existe entre le taux de
change annuel moyen et le taux budgétaire.
La variation du taux de change annuel moyen, causée par
les éléments de politique monétaire, a une influence sur
la valeur des recettes réalisés en $ US.
En 2003, la moins value enregistrée dans le tableau
n° 8 est plus élevé que la moins value enregistrée
dans le tableau n° 9, soient 5,42% pour le tableau n° 8 et 4% pour le
tableau n° 9.
En 2004, la moins value enregistrée par la DGI pour le
compte du Trésor est plus significative en $ US qu'en CDF, en terme de
pourcentage, 11,30% pour les données fournies en CDF et 8,42% pour les
données exprimées en $ US.
En 2005, l'écart est de -5 201.702 000 CDF, soit
-4,5% pour le tableau n°8 où les données sont fournies en
CDF tandis que l'écart est de -23 861 559 $ US, soit -9,3%
dans le tableau n°9. Dans les deux tableaux, les statistiques montrent
qu'il y a une moins value mais celle du tableau n°8 est inférieur
à celle du tableau n°9 à cause du taux Budgétaire
utilisé en 2005 ( 1 $ = 450,0 CDF) qui est inférieur au taux de
change moyen annuel ( 1 $ = 473,78 CDF).
En 2006, l'écart est de 16 905 557.000 CDF,
soit 12% pour le tableau n°8 tandis que l'écart est de
28 700 149 $ US, soit 9,3% pour les données exprimées
en $ US. Dans les deux cas, il se dégage une plus value mais dans les
données fournies en CDF le surplus est plus élevé que
celles exprimées en $ US. Ceci s'explique par le taux budgétaire
utilisé en 2006 (1 $ = 456, 8 FC) qui est inférieur aux taux de
change annuel moyen ( 1 $ = 468,05 CDF).
En 2007, l'écart est de 11 397 226 000
CDF dans le tableau n°8, soit 4,6% tandis que dans le tableau n°9
l'écart est de 59 542 885 $ US, soit 13,32%. Les deux
tableaux montrent qu'il s'est dégagé un surplus mais celui du
tableau 8 est inférieur à celui du tableau n°9. Le taux de
change annuel moyen en 2007 (1 $ = 516, 68 CDF) est inférieur au taux
budgétaire en 2007 (1 $ = 560, 0 CDF).
Lorsque le taux de change annuel moyen est supérieur
au taux budgétaire, la valeur des recettes réalisées
diminue en dollars tandis que lorsque il est inférieur au taux
budgétaire, la valeur des recettes réalisées augmente.
CHAPITRE IV : PROBLEMES LIES A LA MAXIMISATION DES
RECETTES MOBLISEES PAR LA DGI
Il convient de constater qu'en R.D Congo comme dans beaucoup
de pays en développement, les recettes fiscales et non fiscales jouent
le rôle de répartition des charges publiques et
d'interventionnisme étatique. Ces recettes sont un moyen pour une
intervention efficace dans la vie économique.
L'actualité sociale du pays est dominée par des
revendications de toutes sortes réclamant à l'Etat de
réhabiliter les infrastructures de base, d'augmenter les salaires de
différents agents de la Fonction Publique.
Pour répondre à ces revendications l'Etat doit
mobiliser davantage de ressources.
Vu cette importance, le souci de maximiser les recettes
fiscales se manifesterait par des actions positives dont le résultat
serait d'accroître le compte du Trésor et de permettre à
l'Etat de couvrir toutes ses dépenses.
Mais par contre, nous constatons qu'il en est pas le cas, ceci
suite à des problèmes liés à la taxation, au manque
d'éthique, à la fiscalisation des activités informelles et
d'autres problèmes que rencontre la DGI en tant que service
chargé de la mobilisation des recettes.
Section I : Problème lié à la
taxation
Nous analysons le problème sous deux aspects :
1. De façon générale, les
prélèvements fiscaux diminuent les revenus globaux des
contribuables, constituent un sacrifice pour ceux - ci.
Lorsqu'on augmente le taux d'imposition, les recettes fiscales
augmentent mais il existe un taux au-delà duquel cela entraîne un
effet de découragement. Chez les contribuables, d'où
l'évasion fiscale.
Comme l'estime LAFFER : « trop
d'impôts tue l'impôt »
M
R
N
T1 T* T2 Tx de taxation
La courbe de LAFFER étudie la relation entre les
recettes fiscales et le taux d'imposition mais au-delà du point T*,
l'effet de découragement s'installe. L'augmentation de toute taxation
finie par réduire les recettes fiscales pour la simple raison que les
contribuables essayent de se soustraire à leur tour. LAFFER montre que
le même niveau de recettes fiscales (N) peut être
réalisé avec un taux faible (T1) ou élevé (T2).
Il conclut que l'allégement de la pression fiscale est
susceptible d'augmenter le montant de recettes fiscales, de favoriser
l'épargne et de stimuler l'investissement.
2. Le deuxième aspect de ce problème est
lié à l'inégalité dans la répartition des
charges fiscales.
Le terme « terrorisme
fiscal » utilisé par l'un de présidents de la
FEC ( Fédération des Entreprises congolaises) où certains
payent les impôts au taux plus élevé, d'autres ne payent
pas parce qu'ils sont traités comme intouchables.
Section II : Le manque d'Ethique
Une fois à la gestion des affaires publiques, les
mandataires, les dirigeants, les hauts cadres des régies
financières oublient qu'ils ont une mission spéciale à
accomplir, celle de travailler pour l'intérêt
général de la nation.
En tenant compte de la Production Intérieure Brute au
prix du marché de 2003 à 2007, les recettes recouvrées par
la DGI pour le compte du Trésor seraient le quadruple de celles qui ont
été mobilisées.
En 2003, la PIB est de 2.283 520 400 000 CDF mais la DGI n'a
mobilisé que 49 427 406 000 CDF pour le compte du Trésor Public,
soient 2,16%.
En 2004, la PIB est estimée à 2 601 000 000 000
CDF mais la DGI n'a mobilisé que 110 296 298 000 CDF pour le compte du
Trésor, soient 3,28%.
En 2006, le PIB est estimé à 4 000 658 200 000
CDF mais la DGI n'a mobilisé que 157 902 557 000 CDF, soient 3,95%.
En 2007, la PIB au prix du marché est estimée
à 4 963 464 600 000 CDF mais la DGI n'a mobilisé que 261 760 355
000 CDF, soient 5,27%.
Section III : La fiscalisation des activités
informelles
Pour le professeur BAKANDEJA, l'activité informelle est
le fait de priver les pouvoirs publics de revenus importants.
L'informel donne lieu à l'évasion fiscale
généralisée ; au mépris des lois. Ceci touche
la légitimité de l'Etat et la morale politique et contribue
à la baisse de l'efficacité de l'action administrative. Lorsque
dans un pays, le secteur formel est plus développé que le secteur
informel, cela dénote sinon la faillite de l'Etat du moins son
incapacité à assurer la promotion des activités
économiques.
En 1990, selon un rapport de la Conférence Nationale
Souveraine, le secteur informel représentait 60% des activités
économiques. Douze ans après, il est évident que ce
pourcentage se ramène à plus de 80% des activités
actuellement((*)14).
L'hypothèse de la salle d'attente d'Harris et Tadora
qui considère le secteur informel urbain comme une lieu d'étape,
une halte temporaire que les travailleurs quitteront en prenant un emploi dans
le secteur moderne semble être battue en brèche en
République Démocratique du Congo.
La difficulté se présente au niveau du CIS pour
identifier tous les PME. L'Etat pour efflorer cette obstacle a instauré
le précompte BIC mais celui-ci a montré ses limites dans la
mesure où il a occasionné des créances que l'Etat n'arrive
pas à rembourser, les crédits d'impôt. Son échec
réside principalement dans l'importance des crédits d'impôt
et la faiblesse du niveau des recettes générées par lui,
ainsi que le caractère dérisoire des amendes et
pénalités notifiées aux redevables légaux du
Précompte BIC.
Les entreprises commençaient à réclamer
les crédits fictifs et des milliards se sont volatilisés. Raison
pour laquelle l'équipe des mandataires de la DGI a perdu son poste en
2005 où les entreprises par la complicité de ces derniers
arrivaient à réclamer des crédits fictifs pour ne pas
payer l'impôt, certaines entreprises vendaient des crédits
d'impôt à d'autres entreprises, transfert d'impôt. L'opinion
générale aujourd'hui déchante l'échec du
Précompte BIC ; le Trésor Public se trouve débiteur
sans avoir tiré grand profit des recettes générées
par le Précompte BIC.
Néanmoins, l'introduction du Précompte BIC a
donné à l'Etat les avantages ci-après :
1) Amélioration du rendement de l'impôt sur les
bénéfices et profits
2) Uniformisation des recettes de l'Etat contre le risque de
change en atténuant les effets de l'inflation sur les recettes
fiscales ;
3) La constitution d'une banque des données servant au
recoupement ;
4) Dans le système même les contribuables
personnes physiques sont contraints de payer les acomptes ;
5) La réduction de la pression fiscale.
Section IV : Autres problèmes
Dans cette section nous tenons à énumérer
quelques problèmes rencontrés par la DGI.
1. Minoration systématique de la base
taxable
La Minoration orchestrée par les pouvoirs publics par
la pratique excessive des exonérations d'une part, et d'autre part la
faillite des différentes entités pourvoyeuses au Trésor
Public.
Les Pouvoirs Publics accordent des exonérations aux
entreprises pour une nouvelle création ou une expansion afin que
celles-ci bénéficient des avantages fiscaux pour les nouveaux
investissements. Les entreprises en adressant la demande des
exonérations à l'Anapi, elles promettent de créer des
emplois tout en sachant qu'en cherchant les avantages fiscaux, elles auront des
charges de payer les nouveaux employés et l'Etat même s'il perdait
en accordant les exonérations, il bénéficiera d'une autre
manière par l'IPR qui sera prélevé sur le salaire des
employés. Mais chaque fois, ces entreprises ne créent pas assez
d'emplois comme promis en adressant leur demande à l'Anapi. L'Etat perd
doublement.
2. La fraude documentaire.
Le système fiscal congolais est déclaratif,
cédulaire, auto-liquidatif et territorial. Lorsque les entreprises
viennent déclarées, ils ont tendance à falsifier leurs
bilans, leurs états financiers rien que pour diminuer le poids de
l'impôt. Raison pour laquelle la DGE envoi des vérificateurs aux
entreprises pour le redressement. Ces derniers falsifient les documents, la
preuve en est lors de son exposé à la Foire Internationale de
Kinshasa en 2007, le Directeur Général de la DGI, Sam BOKOLOMBE
déclaré que certains vérificateurs sont à Makala
depuis 2006 à cause de la fraude documentaire.
3. La négligence du facteur humain
Comme nous le savons, l'homme est l'acteur principal de la
production. D'où le principe « l'homme qu'il faut à la
place qu'il faut ».
Aujourd'hui, suite à la modernisation pour être
plus compétitive, toute organisation qui cherche à maximiser ses
recettes, à accroître son rendement se sent dans l'obligation
d'informatiser son système. La plupart des agents de la DGI n'ont pas la
maîtrise de l'outil informatique tandis que la gestion de l'impôt
n'est plus manuelle.
Il convient de signaler que la motivation est un
élément primordial pour stimuler l'employé à
travailler davantage. Il règne une discrimination entre les agents de la
DGI, tous ne sont pas traités de la même façon. Raison pour
laquelle toute personne cherche à être affectée à la
Direction des Grandes Entreprises où la prime de contentieux est le
quadruple de ce que les autres agents de la DGI touchent.
Bref, les agents de la DGI ne sont pas bien motivés, ce
qui est à la base de la corruption, de la fraude documentaire, d'un
travail mal rendu. D'où au lieu de recouvrer pour le compte du
Trésor, les agents se payent de leur manière ou exécutent
le travail sans amour.
4. Le manque des moyens
Face à la nouvelle technologie de la gestion de
l'impôt, le logiciel utilisé à la DGI est saturé
à ce jour. L'insuffisance des matériels informatiques ou le
manque du logiciel approprié à la gestion de l'impôt est un
obstacle pour l'accroissement des recettes de la DGI.
Le système d'impôt est aussi territorial, la DGI
doit percevoir des impôts dans toute l'étendue du territoire
national. Mais la DGI pose des problèmes pour atteindre d'autres coins
de la République à cause de nos états des routes, du
manque des moyens de transport, de l'insécurité, des guerres.
Section V : Perspectives d'amélioration des
Recettes de la DGI
Au vu des différents problèmes que rencontre la
DGI, quelques propositions peuvent être avancées :
- Pour lutter contre le terrorisme fiscal, il s'avère
indispensable à l'Etat de revoir le taux d'imposition en vue de
permettre à toutes les catégories des personnes avec leurs
revenus modestes de s'acquitter des droits et obligations envers l'Etat. Ceci
permettra à la DGI de mobiliser un peu plus de recettes et de mettre la
barre plus haut lors des prévisions des recettes.
- L'Etat doit doter la DGI d'une nouvelle technologie de la
Gestion de l'impôt, motiver le personnel, assurer la formation du
personnel.
- Les nouvelles techniques apprises par les
vérificateurs lors des formations vont aider la DGI à
évaluer la production d'hydrocarbures à Moanda. Ceci va augmenter
les recettes mobilisées par la DGI.
- L'instauration de la Taxe des Valeurs Ajoutées.
- L'installation des antennes DGI dans toutes les provinces,
CDI.
- L'informatisation du système, grâce à un
serveur central le mandataire peut voir facilement le redevable qui n'a pas
encore apuré ses dettes et prendre une décision, mettre en place
une politique managériale pour que la régie atteigne son
objectif.
- Le remplacement des ressorts par des Centres d'Impôts
Synthétiques.
CONCLUSION
Nous voici arrivé au terme de notre travail dont
l'objet d'étude est « l'apport d'une régie
financière dans les recettes de l'Etat, cas de la Direction
Générale des Impôts pour la période allant de 2003
à 2007 ».
Nous nous sommes bornés au premier chapitre à
l'étude des concepts de base, le deuxième chapitre
présente la Direction Générale des Impôts, le
troisième est consacré à la contribution de la DGI dans
les recettes de l'Etat de 2003 à 2007 et le quatrième reprend les
problèmes relatifs à la maximisation des recettes
mobilisées par la DGI.
Pour mener à bien ce travail, nous avons utilisé
les méthodes et techniques suivantes : la méthode
analytique, la méthode comparative, la technique documentaire et
l'interview.
De 2003 à 2007, il y a croissance des recettes
publiques et des recettes mobilisées par la DGI pour le compte du
Trésor mais le taux de participation en pourcentage a diminué en
2004 et à 2005, 2006 et 2007 il y a eu augmentation.
Le taux de participation a montré que la DGI occupe une
place importante dans la mobilisation des recettes.
En comparant les prévisions aux réalisations
nous avons remarqué que de 2003 à 2005, la DGI a
enregistré une moins value pour le compte du Trésor mais en 2006
et 2007, il a enregistré une plus value.
Ceci prouve que la DGI peut mettre la barre si haut dans ses
prévisions et mobiliser les recettes plus importantes par rapport
à celles qu'elle recouvre jusque là.
En comparant le PIB et les recettes recouvrées par la
DGI de 2003 à 2007, nous constatons que la DGI peut mobiliser plus pour
accroître le compte du Trésor et permettre à l'Etat de
couvrir toutes ses dépenses.
Si la DGI n'arrive pas à mobiliser d'abondantes
recettes c'est à cause du taux d'imposition élevée, de
l'inégalité dans la répartition de recettes, du manque
d'Ethique, du développement du secteur informel, de la minoration
systématique de base taxable, de la fraude documentaire, de la
négligence du facteur humain, du manque des moyens matériels.
Pour que la DGI arrive à contribuer plus par rapport
à avant, il faut :
- Qu'on diminue le taux d'imposition pour permettre à
tout le monde de s'acquitter du devoir fiscal.
- Qu'on réajuste des taxes et impôts pour ne pas
préjudicier l'Etat.
- Qu'on mène la campagne d'information et
d'éducation des masses en matière fiscale.
- Que l'Etat veille à la formation du personnel.
- Que les agents de la DGI soient motivés
- Que la DGI procède au recouvrement forcé.
- Que la DGI soit dotée des nouvelles technologies, de
nouveaux logiciels de perception de l'Impôt.
- Que tous les agents de la DGi soient traités de la
même façon.
S'il est admis que l'Etat a failli dans la mobilisation des
recettes publiques, il faut maintenant compter sur la DGI qui maximise les
recettes pour financer les dépenses publiques, réduisant le
déficit du secteur public et contribue beaucoup dans le budget de l'Etat
et les finances publiques.
Notre travail étant une oeuvre humaine, il est sujet
à imperfection et ne manquera certainement pas d'étaler quelques
faiblesses au travers de certains jugements émis. Qu'à ce sujet,
les lecteurs nous en accordent indulgence surtout qu'il ne s'agit ici que d'un
apprentissage à la recherche scientifique. Les remarques et suggestions
qui sont formulées sont d'améliorer nos études futures.
TABLEAU DES TABLEAUX
N° d'ordre
|
Titre
|
Page
|
1
|
La participation de la DGI aux recettes publique de 2003
à 2007 en milliers de CDF
|
27
|
2
|
Evolution du taux de croissance économique
|
29
|
3
|
Evolution des recettes publiques et celles mobilisées
par la DGI de 2003 à 2007 en milliers de CDF
|
29
|
4
|
La participation de la DGI aux recettes publiques de 2003
à 2007 en milliers $ US
|
31
|
5
|
Eclatement des recettes mobilisées par la DGI de 2003
à 2007 en milliers de CDF
|
33
|
6
|
Eclatement des recettes mobilisées par la DGI de 2003
à 2007 en terme de pourcentage
|
35
|
7
|
Eclatement des recettes mobilisées par la DGI de 2003
à 2007 en $ US.
|
36
|
8
|
Analyse de l'évolution des recettes de la DGI de 2003
à 2007 en milliers de CDF
|
37
|
9
|
Analyse de l'évolution des recettes de la DGI de 2003
à 2007 en milliers de $ US
|
39
|
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES
1. BAKANDEJA wa MPUNGU, G., Droits des Finances
Publiques, éd. NORAF, 1997.
2. BAZADOLY, S., Les Finances Publiques, PUF, Paris,
2007.
3. BERLIN, D., Droit fiscal Communautaire, PUF, Paris,
1988.
4. BIFAMI, N., Les Reformes fiscales actuelles en
RDC : la mise en question, PUL, Luozi, 2006
5. CONAN, M., Finances publiques, éd. Nathan,
Paris, 1997.
6. CROS, R., Finances publiques : Institutions et
Mécanismes, éd. CUJAS, Paris, 1994.
7. DERUEL, F., Les Finances publiques, Droit fiscal,
éd. Dalloz, Paris, 1995.
8. DUVERGER, M., Les finances publiques, Collection
Thémis, 4è éd, PUF, Paris, 1963.
9. GROS, J., et Marchesson, P., Droit fiscal
général, éd. Dalloz, Paris, 2001.
10. KABANGE, N., Grands services publics et entreprises
publiques, en droit congolais, éd. PUC, Kinshasa, 1997.
11. MEKHANTAR, J., Les finances publiques, le Budget de
l'Etat, éd. Hachette, Paris, 1995.
12. MULUMBATT, N., et all, Méthodologie de
Recherche, Etapes, Contraintes et Perspectives, éd. MES, 2003.
II. ARTICLES
1. BAFENDA, « des efforts à
maintenir », in Flash - Impôt, revue n° 16 du 12 au 26
Février 2005.
2. BAFENDA et KASONGO, « Regard sur la
DGI », in Flash-Impôt, revue n° 15 du 22 Novembre au 06
Décembre 2004, pg 2 et 4.
3. BATUMONA, K., « Les droits et obligations du
contribuable en RDC du point de vue de la DGC », in Finances et
Démocratie en RDC, pg 19 - 22.
4. BOSONGA, B., « La Crise des finances publiques en
RDC : Causes, Conséquences et perspectives, in Revue de la FASE de
l'UPC, n° 5, Kinshasa, 2003, pg 49 - 74.
5. BOFOSSA, G., « Le rôle des finances
publiques dans le développement économique du Congo »,
in Congo Afrique, revue n° 47, 1970, pg 357 - 368.
6. BUABUA wa K., « Le Contentieux fiscal, gage de
l'équité de l'impôt » in l'Etat de droit, Revue
de droit de l'U.P.C, 1999.
7. BUABUA w, K., « Le droit fiscal congolais et son
avenir », in droit économique et social, revue de droit, 2001.
8. BUABUA, w, K., « La création de
précompte BIC au Congo et les problèmes fiscaux », in
Revue de l'U.P.C de droit, 2003.
9. FUTA, A., « Procédures comptables
relatives aux recettes courantes du Trésor Public » in Flash -
Impôt, revue n° 24 du 20 Janvier au 03 Février 2006, pg
13-14.
10. KABAMBA, O., « Les difficultés de la mise
en oeuvre du recouvrement forcé en RDC, in Flash - Impôt, revue
n° 17 du 21 mars au 04 avril 2005, pg 4 et 9.
11. KAPY, « Le sens des réformes à la
DGI », in Flash - Impôt, revue n° 01 du 22 Janvier 2004,
pg.5.
12. KAPY, « Le pari risqué de la
DGI », in Flash - Impôt, revue n° 17 du 21 mars au 24
avril 2005, pg 24.
13. KAPY, « Le Civisme fiscal, une vertu
ignorée », in Flash-Impôt, revue n° 13 du 20 au 30
septembre 2004.
14. KALENGA, T., « L'impôt et la
société congolaise : le paradoxe du
sous-développement »., in revue de l'U.P.C, 2003.
15. MABI, L., « Incidence de l'inflation sur les
recettes publiques en RDC », in Revue n° 05 de la FASE,
n°06, 2004, pg 355 - 364.
16. MABI, M., « La mobilisation des recettes et
économie de guerre : cas de RDC », in revue de la FASE
n° , 2003.
17. MAYEMBE, M., « L'opportunité de
l'introduction de la TVA (Taux sur la valeur ajoutée, dans le
système fiscal congolais », in Flash-Impôt, revue
n° 01 du 22 janvier 2004, pg 7.
18. MAYILA, K., et NSUE, M., « Pauvreté,
désengagement au devoir fiscal et faible mobilisation des recettes
publiques en RDC », in revue de l'UPC, 2005.
19. MBAMBU, M, « Aperçu sur la reforme
fiscale congolaise », in Flash-Impôt, revue n° 24 du 20
janvier au 03 février 2006, pg 8 et 9.
20. MPEZO, B., « Des actions concrètes pour
la maximisation des recettes », in Flash - Impôt, revue
n°17 du 21 mars au 04 avril, pg 20-22.
21. NTUMBA, K., « Les recettes fiscales
peuvent-elles réduire la pauvreté ?, in Flash-Impôt,
revue n° 24 du 20 Janvier au 03 fév. 2005, pg 11.
22. ZUKA, M., « La reforme fiscale .... au
delà du volet technique », in flash - Impôt, revue
n° 13, du 20 au 30 septembre 2004.
23. ZUKA, M., « Quelle politique de formation pour
une DGI performante », in Flash - Impôt, revue n° 16 du 22
au 26 février 2005.
III. AUTRES TEXTES
1. Arrêté Ministériel n°
019/CAB/MIN/FIN/97, 1997
2. Bulletins mensuels de la Banque Centrale
3. Cadre Organique de la DGI
4. Code des Impôts, mis à jours du 30 septembre
2003
5. Décret n° 05/079 du 05 septembre 2005
6. Condensés statistiques de la Banque Centrale n°
52 du 30 déc.05, 06, 07.
7. Journal officiel n° spécial, Juin 1989
8. Lexique des termes juridiques, Paris, Dalloz, 2007.
9. Rapports annuels de la Banque Centrale
10. Rapports d'étapes.
TABLE DES MATIERES
EPIGRAPHIE..........................................................................................
|
I
|
DEDICACE
............................................................................................
|
II
|
AVANT
PROPOS....................................................................................
|
III
|
LISTE
D'ABREVIATIONS..........................................................................
|
V
|
INTRODUCTION.....................................................................................
|
1
|
1.
PROBLEMATIQUE..........................................................................
|
1
|
2.
HYPOTHESE.................................................................................
|
2
|
3. INTERET DU
SUJET.......................................................................
|
2
|
4. DELIMITATION SPATIO -
TEMPORELLE...........................................
|
3
|
5. METHODOLOGIE ET TECHNIQUES
UTILISEES.................................
|
3
|
5.1.
METHODES...........................................................................
|
3
|
5.2.
TECHNIQUES........................................................................
|
4
|
6. CANEVAS
....................................................................................
|
5
|
Ière PARTIE : APPROCHE THEORIQUE
....................................................
|
6
|
CHAPITRE I : LES CONCEPTS DE BASE
...................................................
|
7
|
Section I : Les Services
Publics.............................................................
|
7
|
§1. La
Régie.................................................................................
|
8
|
§2. Etablissement
Public.................................................................
|
9
|
§3. Concession de Service
Public......................................................
|
9
|
Section II : Les Recettes
Publiques........................................................
|
10
|
O. Rappel sur le
budget..................................................................
|
10
|
§1. Recettes définitives ou
permanentes.............................................
|
10
|
A. Les recettes
fiscales...............................................................
|
10
|
1. Définition de
l'impôt.............................................................
|
10
|
2. Fonction de
l'impôt.............................................................
|
11
|
3. Classification des
impôts.....................................................
|
11
|
B. Les recettes non
fiscales.........................................................
|
12
|
1. Les ressources
domaniales.................................................
|
12
|
2. Taxes
administratives.........................................................
|
13
|
3. La taxe
parafiscale.............................................................
|
13
|
§2. Recettes de trésorerie ou
temporaires...........................................
|
13
|
A. Emprunts publics comme moyen de trésorerie
............................
|
13
|
1. Emprunts à long
terme........................................................
|
13
|
2. Emprunts à court
terme.......................................................
|
13
|
B. Emission de la monnaie comme ressource de
Trésorerie...............
|
13
|
§3. Recettes
extraordinaires.............................................................
|
14
|
Section III : Structure du système fiscal
congolais .....................................
|
14
|
§1. Impôt
réel................................................................................
|
14
|
A. Impôt foncier sur les propriétés,
bâties et non bâties.....................
|
14
|
B. Impôt sur la superficie des concessions minières
et
d'hydrocarbures....................................................................
|
14
|
C. Impôt sur les
véhicules............................................................
|
15
|
§2. Impôt sur les
revenus.................................................................
|
15
|
A. Impôt sur les revenus
locatifs...................................................
|
15
|
B. Impôt sur les revenus
mobiliers................................................
|
15
|
C. Impôt sur les revenus professionnels ou Impôt
professionnel..........
|
15
|
1. Impôt sur les bénéfices et
profits...........................................
|
15
|
2. Impôt professionnel sur les
rémunérations..............................
|
16
|
§3. Impôt exceptionnel sur les
rémunérations du personnel expatrié.........
|
16
|
§4. Impôt sur le chiffre
d'affaires........................................................
|
16
|
A. Impôt sur le chiffre d'affaires à
l'importation.................................
|
16
|
B. Impôt sur le chiffre d'affaires à
l'intérieur ....................................
|
17
|
§5. Taxe Spéciale de
circulation.......................................................
|
17
|
CHAPITRE II : PRESENTATION DE LA
DGI................................................
|
18
|
Section I : Aspect
historique..................................................................
|
18
|
§1. La période avant
1988................................................................
|
18
|
§2. La période de 1988 à
2003..........................................................
|
18
|
§3. La période de 2003 à ce
jour.......................................................
|
19
|
Section II :
Objet.................................................................................
|
20
|
Section III : La
structure........................................................................
|
21
|
§1. Structure
administrative..............................................................
|
21
|
A. Fonctions de
commandement.......................................................
|
21
|
B. Fonctions de collaboration et
d'exécution.........................................
|
21
|
§2. Structure
organique...................................................................
|
22
|
A. Les Services
centraux.............................................................
|
22
|
B. La Direction Opérationnelle :
DGE.............................................
|
23
|
C. Direction Urbaine de
Kinshasa..................................................
|
23
|
D. Direction
Provinciale...............................................................
|
24
|
E. Services
Extérieurs.................................................................
|
24
|
1. Centre
Impôt.....................................................................
|
24
|
2. Centre d'Impôts
Synthétiques...............................................
|
24
|
Section IV.
Organigramme....................................................................
|
25
|
2ème PARTIE : APPROCHE
PRATIQUE.......................................................
|
26
|
CHAPITRE III : LA CONTRIBUTION DE LA DGI AUX RECETTES
PUBLIQUES
DE 2003 A
2007.................................................................
|
27
|
Section I : La Participation de la DGI au Trésor
Public (de 2003 à 2007).........
|
27
|
Section II : Comparaison entre les recettes
prévues et celles réalisées de
2003 à 2007 par la DGI
......................................................
|
37
|
CHAPITRE IV : PROBLEMES LIES A LA MAXIMISATION DES
RECETTES
MOBILISEES PAR LA
DGI..................................................
|
42
|
Section I : Problème lié à la
taxation .......................................................
|
42
|
Section II : Le manque d'éthique
............................................................
|
44
|
Section III : La fiscalisation des activités
informelles...................................
|
44
|
Section IV : Autres
problèmes...............................................................
|
46
|
Section V : Perspectives d'amélioration des
recettes de la DGI..................
|
48
|
CONCLUSION........................................................................................
|
50
|
TABLEAU DES
TABLEAUX.......................................................................
|
53
|
BIBLIOGRAPHIE....................................................................................
|
54
|
TABLE DES
MATIERES...........................................................................
|
57
|
* (1) SHOMBA. K. et all,
Méthodologie de recherche, étapes, contraintes et
perspectives, éd MES, 2003, p.23
* (2) BRINO, A., Les
méthodes des sciences sociales, Paris, Ed. Mont Chrétien, 1979,
p.209, cité par MULUMBATT, N., dans Manuel de sociologie
générale, Ed. Africa Zaïre, 1977, p.28
* (3) Lexique des termes
juridiques, Paris, Dalloz, 2007
* (4) KABANGE, Droit
administratif, Tome 1. Université de Kinshasa, 2005
* (5) Cité par le
professeur KABANGE NTABALA, dans son ouvrage de Service et Entreprise publique,
p.16
* (6) KABANGE NTABALA, Op., Cit.
p.117
* (7) KABANGE NTABALA, Droit
des services et des services publics en droit congolais, Université
de Kinshasa, Kinshasa, 2007, p.37
* (8) Bakandéja Wa
Mpungu, Droit des finances publiques, éd. Noraf, 1997, p.63
* (9) BAKANDEJA wa MPUNGU, Op.
Cit. p. 81
* (10) Idem
* (11) Article 2 du
décret n°017/2003 DU 02 mars 2003 portant création de la DGI
modifié et complété par le décret loi n°04/099
du 30 décembre 2004, in J.O, n° Spécial, janvier 2005
* (12) Article 5 du
décret loi n°05/079 du 05 septembre 2005 modifiant et
complétant le décret n°017/2003
* (13) Article 4 du
décret n°017/2003 du 02 mars modifié et
complété par le décret loi n°04/099 du 30
décembre 2004, in j.o, n° spécial, janvier 2005.
* (14) Bakandeja wa (M),
L'informel et le droit économique : les incidences des pratiques
commerciales sur le fonctionnement de l'économie, voir journées
des droits de l'homme sur « déclaration universelle des droits
de l'homme et construction de l'Etat de droit », UNIKIN, 19-20
février 2002, p.2.
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