5.3.2 Structure physique
La structure de la base de données physique est
déterminée par les fichiers et les blocks de données:
1. Les fichiers de données (datafile)
: Ces fichiers représentent la partie visible de la base de
données. Chaque donnée liée aux applications (structure et
contenu) est mémorisée dans ce type de fichier. Un groupe de Data
Files forme un tablespace. Donc une base de données est essentiellement
une collection de fichiers de données qui peuvent être
enregistrés sur différents dispositifs de stockage. Multiples
fichiers de données pour un tablespace permettent au serveur de
distribuer un objet de la base de données sur différents disques
(selon la dimension de l'objet).
Figure 05: la relation entre les fichiers de
données et les tablespaces.
Il est possible, depuis Oracle 8, de stocker une table sur
plusieurs tablespaces. On parle de la table
partitionnée.
2. Blocks: Un extent consiste en un ou plus
de blocks de données Oracle contigus. Un block représente la
granulosité minimum dans la gestion du stockage. Un block de
données correspond à un nombre spécifique d'octets
d'espace sur le disque de la base de données physique. La taille de
block est définie pour chaque base de données Oracle quand la
base de données est créée. Bien que le bloc de
données dans la plupart des systèmes est 2KO
3. Les Redo log file: Oracle utilise un
ensemble des Redo Log Files. Ces fichiers mémorisent toutes les
transactions effectuées par les utilisateurs. On les appelle aussi les
fichiers « journaux ». Ils représentent un historique complet
de toutes les commandes (amenant une modification) passées sur la base
de données. L'utilité de tels fichiers est de pouvoir
reconstruire les transactions de la base de données dans leur ordre
adéquat, si une panne apparaît.
4. Les fichiers de contrôles (Control files)
: Chaque instance de la base de données a au moins un fichier
de contrôle. Un fichier de contrôle contient les informations
suivantes :
· le nom de la base de données.
· le nom des tablespaces.
· les noms et les emplacements des fichiers physiques (Data
et Redo Log files),
· la date de création de la base de
données
A chaque fois qu'une base est activée, cette structure
est ouverte. Elle est aussi nécessaire lors d'une restauration
après un crash. Pour des raisons de
sécurité, le SGBD demande de posséder
plusieurs copies de ce type de fichier.
5. Le fichier d'initialisation : Ce fichier
est un fichier au format texte contenant l'ensemble des paramètres de
démarrage de la base (il est généralement nommé
initSID.ora, où SID représente le nom donné
à l'instance). Son existence n'est toutefois pas majeure car il peut
être facilement reconstruit. Un fichier d'initialisation par
défaut est créé lors de la création d'une base.
Celui-ci est largement documenté et des exemples de valeurs sont
donnés pour chaque paramètre. Toutefois parmi ces
paramètres, seul un nombre limité d'entre-eux est
réellement utile.
6. Les fichiers de message : Oracle
mémorise toutes les actions survenues sur une base de données
dans des fichiers dits alert. Il existe des fichiers de ce
type liés aux actions locales et des fichiers liés aux actions
réseau.
Ces fichiers mémorisent :
· toutes les actions importantes survenues sur la base de
données (CREATE/ALTER/DROP d'une structure de type tablespace ou segment
de rollback ou liées aux fichiers de contrôle),
· les actions de démarrage et d'arrêt (ou les
changements d'état) de la base de données,
· toutes les erreurs (corruption de blocs, table corrompue,
etc.),
·
Fichier redo-log
Base de données
Fichier de controle
Segment
Table
Index
Cluster
Rollback seg
Fichier de données
Block
Extent
Tablespace
toutes les demandes de connexion passant par le réseau.
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