CHAPITRE I
Avec la mise en place du réseau de communication de
l'information au sein de l'université de BATNA, la réalisation
d'application Intranet/Internet est devenue possible. En
générale, une telle réalisation n'est pas une tâche
simple, des choix judicieux doivent être faites et sur tous les plans:
matériels, système d'exploitation, SGBD, outils de
développements ... etc.
4. Intranet
Un intranet est un ensemble de services
Internet (par exemple un serveur web) internes à un réseau local,
c'est-à-dire accessibles uniquement à partir des postes d'un
réseau local, ou bien d'un ensemble de réseaux bien
définis, et invisible de l'extérieur. Il consiste à
utiliser les standards client/serveur de l'Internet (en utilisant les
protocoles TCP/IP), comme par exemple l'utilisation de navigateurs Internet
(client basé sur le protocoles HTTP) et des serveurs web (protocole
HTTP), pour réaliser un système d'information interne à
une organisation ou une entreprise.
Un intranet repose généralement sur une
architecture client serveur à trois niveaux.
5. Modèle client/serveur
Depuis des années, les innovations technologiques se
multiplient tant pour les matériels que pour les réseaux, et
améliorent constamment les performances tout en réduisant les
coûts. Plusieurs générations technologiques sont apparues
au rythme de ces innovations : les mainframes, le client/serveur, Internet.
De nombreuses applications fonctionnent selon un environnement
client/serveur, cela signifie que des machines clientes (des machines faisant
partie du réseau) contactent un serveur, une machine
généralement très puissante en terme de capacités
d'entrée-sortie, qui leur fournit des services.
Les services sont exploités par des programmes,
appelés programmes clients, s'exécutant sur les machines
clientes.
Dans un environnement purement Client/serveur, les ordinateurs du
réseau (les clients) ne peuvent voir que le serveur, c'est l'un des
principaux atouts de ce modèle.
3.1 Présentation de l'architecture à deux
niveaux
(Aussi appelée architecture deux tiers, tier signifiant
étage en anglais).
Elle caractérise les systèmes clients/serveurs dans
lesquels le client demande un service et le serveur la lui rendu directement,
l'architecture des base de données traditionnelle est
basée sur ce modèle. Dans cette architecture la
logique applicative et les tâches de traitement sont réparties
entre le client et le serveur de base de données (voir figure
01). Les inconvénients du modèle deux tiers c'est que
:
Le client est lourd, où une grande partie de la logique
d'application et de puissance de traitement y réside.
Le client peut travailler sur différentes plateformes ce
qui nécessite la construction de plusieurs versions de l'application.
Les clients doivent être mis à jour à
chaque fois que les fonctions de l'application évoluent.
.
Figure 01: Modèle client serveur deux
tiers.
3.2 Présentation de l'architecture à trois
niveaux
Le modèle à trois niveaux est apparu pour
résoudre les problèmes du modèle précédent.
Dans cette architecture il existe un niveau intermédiaire entre le
client et le serveur. Cet intermédiaire est le serveur d'application qui
maintient le corps de la logique applicative. La logique applicative
réside dans un seul tiers (voir figure 02), dans cette
architecture le logiciel client est de taille très petite.
.
Figure 02: Modèle client serveur trois
tiers.
Les avantages de cette architecture sont les suivants:
Les clients sont légers.
Les modifications sur les applications ne pose pas le
problème de mise à jour.
Une plus grande sécurité (la
sécurité peut être définie pour chaque service).
l'amélioration des performances (les tâches sont
partagées).
Cette dernière architecture est bien supportée par
oracle où il établit une différence entre l'interface
utilisateur qui s'exécute sur le client et la logique d'application qui
s'exécute dans le serveur d'applications, quelle que soit la
localisation physique de ce dernier. La logique applicative est donc
déplacée vers le serveur d'applications.
Oracle s'appuie sur une architecture à trois niveaux :
· Le Poste Client qui assure la gestion de l'affichage avec
un simple navigateur Web,
· Le Serveur d'Applications qui gère la logique
d'application.
· Le Serveur de Données où est stockée
la base de données qui gère les transactions
orientées données.
Figure 02: Modèle client serveur tois tiers en
oracle.
Le premier niveau est un serveur de base de données
oracle, le serveur d'application oracle représente le niveau
intermédiaire et dans le troisième niveau l'utilisateur peut
accéder aux applications dans le deuxième niveau par un
navigateur Web (Internet explorer, Netscape,etc )
4. le choix d'oracle 4.1. L'entreprise
oracle
Le métier d'Oracle, c'est l'information : la
gérer, l'utiliser, la partager et la protéger. Depuis près
de trois décennies, Oracle Corporation (NASDAQ : ORCL), le premier
éditeur mondial de logiciels d'entreprise, fournit les logiciels et les
services qui permettent aux entreprises d'obtenir de leurs systèmes
d'information les informations les plus récentes et les plus
précises.
Avec un chiffre d'affaires annuel de 11,8 milliards de dollars,
Oracle propose aux entreprises sa base de données, ses outils et ses
applications, ainsi que les services associés de conseil, de formation
et de support. Aujourd'hui, Oracle est l'éditeur qui aide les
gouvernements et les entreprises à travers le monde à placer
l'information au coeur de leur activité en suivant trois principes :
simplifier, normaliser et automatiser. Ces principes permettent aux entreprises
d'utiliser des informations de grandes qualités pour collaborer, mesurer
les résultats pour s'améliorer en permanence. Aujourd'hui, Oracle
est toujours à
l'avant-garde de l'innovation. On trouve les technologies
Oracle dans presque tous les secteurs à travers le monde, et dans 100
entreprises du classement Fortune 98.
L'objectif d'Oracle est de proposer à ses clients des
solutions de bases de données, de middleware et de progiciels fiables,
sécurisées et intégrées.
4.2 Les préférences d'oracle
De nombreux SGBD sont disponibles sur le marché, partant
des SGBD gratuits jusqu'aux SGBD destinés spécialement aux
professionnels, comportant de nombreuses fonctionnalités, mais plus
coûteux, donc on peut différencier entre les SGBD par leur
fonctionnalité, cette différence nous guide à faire le
meilleur choix parmi les SGBD disponibles mais selon les besoins du projet.
Dans notre cas on a opté pour oracle parmi les trois SGBD
les plus puissants et les plus utilisés:
- DB2 d'IBM.
- SQL serveur de Microsoft
- Oracle.
Les critères du choix du SGBD Oracle sont
récapitulés dans les points suivants : Le nombre
d'utilisateurs
Actuellement, le nombre d'étudiants de
l'université de Batna est 40000 étudiants, le nombre
d'enseignants est 1200 enseignants. En plus l'université a
bénéficié d'une enveloppe financière pour la
réalisation d'un deuxième pôle universitaire à une
consistance de 26000 places pédagogiques, donc il est nécessaire
d'utiliser un SGBD qui supporte ce grand nombre d'utilisateurs.
Le volume de donnés
Il est clair que la consistance de l'effectif engendre un volume
d'informations énorme, La gestion d'un tel volume d'information doit
être confié à un SGBD lourd.
Capacité Internet
Pour éviter les déplacements, les utilisateurs
doivent accéder au système via le web, ce qui nécessite un
SGBD soutenu par une capacité Internet.
A ce stade: On doit répondre à la
question suivante:
Est-ce que oracle peut répondre à ces
exigences?
y' Pour ce qui concerne le volume de données et
le nombre d'utilisateurs:
Oracle n'est pas un SGBDR optimisé pour des petites bases
de données. Sur de petits volumes de traitements (2 Go par exemple) et
peu d'utilisateurs (une trentaine) vous pourriez trouver la situation où
MySql offre des performances quasi comparables à
Oracle. Avec un volume important de donnée (>200Go)
et un grand nombre d'utilisateurs (>3 00). Les écarts de performance
entre MySql, Oracle et DB2 seront très visibles. En effet dans la
version 8i d'oracle la capacité de base de donnée est de 512
POctets, et en plus le serveur Oracle permet d'accueillir simultanément
15000 utilisateurs.
y' Et pour ce qui concerne la capacité
Internet:
Oracle a été le premier éditeur de
logiciels à développer et déployer des logiciels
d'entreprise 100% Internet pour l'ensemble de sa gamme de produits: Base de
données, logiciels de gestion, développement applicatif et outils
d'aide à la décision.
Figure 03 : la comparaison entre le serveur
d'application Oracle le serveur .net ou DNA de MicroSoft.
Et comme les applications web nécessitent une grande
sécurité, oracle prévoit des mécanismes de
sécurité plus efficaces et plus fiables (en 2002 oracle a
été nommé "unbroken"). Parmi les méthodes de
sécurité fournie par oracle on trouve :
· Oracle application server s'interface avec un annuaire
LDAP. On peut donc utiliser l'annuaire pour faire de l'authentification et du
contrôle d'accès, de manière déclarative.
· le support de SSL sous HTTP, garantissant un niveau de
sécurité supplémentaire entre client et serveur :
authentification forte et confidentialité/intégrité. Le
serveur est capable d'utiliser des certificats X.509 pour les utilisateurs
(stockés dans l'annuaire). Un outil de gestion des certificats X.509
(Wallet Manager) est fourni.
En conclusion on peut dire qu'oracle est approuvable. De plus
Oracle a d'autre avantages tel que:
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Le SGBD est périodiquement mis à jour et en
évolution permanente (derniers versions: 9i et 10G).
Pérennité de l'éditeur : avec plus de 40% du
part de marché, ce n'est pas demain qu'Oracle disparaîtra.
Procédures stockées en PL/SQL ou en JAVA (depuis la
8.1.7) ce qui peut s'avérer utile pour les équipes de
développement.
Par rapport à d'autre SGBD Oracle supporte de nombreuse
plateforme :Unix, Windows et mainframe plateforme.
Disponibilité de la documentation autour d'oracle
http ://
www.otn.oracle
.com.
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Comme tout système informatique oracle a aussi ses
défauts
Forte demande de ressources : Oracle est bien plus gourmand en
ressource mémoire que ses concurrents, ce qui implique un investissement
matériel non négligeable. La connexion utilisateur
nécessite par exemple près de 700 Ko/utilisateur, contre une
petite centaine sur des serveurs M S-SQL.
Il est quasi impossible d'obtenir des informations concernant le
fonctionnement interne du moteur Oracle.
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