TABLE DES DOCUMENTS
Photographie numéro 0 : Photo montage 2
Photographie numéro 1 : Palais du Maharadja de
Mysore 25
Photographie numéro 2 : Temple de Maduraï
28
Photographie numéro 3 : Matrimandir d'Auroville
31
Photographie numéro 4 : Iles Andaman 36
Photographie numéro 5 : Procession à Cochin
51
Photographie numéro 6 : Célébration
d'un mariage 78
Photographie numéro 7 : Huitième grand
défilé 78
Photographie numéro 8 : Gurdwara Sahib 83
Photographie numéro 9 : Vidéoclub de la
Chapelle 97
Graphique 1 : Les touristes Français en Inde,
valeur absolue 41
Graphique 2 : Les touristes Français en Inde,
valeur relative 42
Figure 1 : l'image, un système langagier
23
Figure 2 : Les mécanismes du départ
40
Figure 3 : L'Hindoustan, le centre de l'Inde touristique
44
Figure 4 : les Indes touristiques 45
Figure 5 : Modes d'appréhension de
l'altérité 61
Figure 6 : Trajectoire spatio-temporelle des Indiens
74
Texte 1 : Itinéraire de balade de la mairie de
Paris 99
Tableau 1 : Exportation du cinéma indien en 1996
58
Planche 1 : Une confrontation France-Inde 79
PROJET DE THÈSE
Ce mémoire n'est qu'une étape et s'inscrit dans
un temps long. Même s'il paraît un peu prétentieux de parler
d'un projet de thèse, ce travail avait comme but principal d'entamer la
recherche en termes de conceptualisation (théorisation). Seule une
« étude de terrain » à Paris au quartier de
la Chapelle et des entretiens fournissaient des éléments
concrets à la réflexion.
Il s'agira dans un futur proche de vérifier les
hypothèses proposées (il est donc question de prolonger cet
effort de recherche entamé durant l'année de DEA et d'assouvir en
même temps une passion aigue pour le monde indien). Hypothèses qui
soulignent la formation d'une nouvelle interspatialité en
géographie (après la coprésence, l'interface et la
cospatialité) liée à l'imaginaire et à
l'identité.
L'Inde et la France en sont les exemples donnés, et
seront les supports de la réflexion. Cette interspatialité se
double d'une construction matérielle et idéelle à la fois
en Inde et en France. C'est cet espace d'entre-deux et les entre-soi
consubstantiels à sa constitution (émergeant à la fois
dans l'ailleurs et dans l'ici) qu'il s'agira d'identifier,
d'analyser avec plus de rigueur, de profondeur et de pertinence.
Ce sujet prend toute sa valeur dans notre
contemporanéité où d'une part les images et imaginaires
géographiques sont dans cette révolution informationnelle les
supports d'une deshistoricisation rendue effective par les NTIC (technologies
de l'information et de communication), nous transportant dans le tourbillon de
l'instantanéité et de l'ubiquité, et d'autre part
où l'individu est de plus en plus acteur.
Les NTIC perturbent les conditions de la réalisation de
l'identité en permettant à l'individu et plus
particulièrement aux migrants indiens d'être d'un lieu et de tout
lieu en même temps. C'est cette transformation scalaire qu'il faudra
déterminer avec plus de précision dans un but de
définition des enjeux géographiques et de pouvoir. Car les NTIC
peuvent permettre le repositionnement à la fois identitaire et
imaginaire. Toutefois il ne s'agit là que d'une information
codée. L'information tacite quant à elle nous est donnée
par les multiples formes de la territorialisation.
L'enjeu au coeur de ce projet de thèse sera
d'établir les discriminants de cette territorialité, mais surtout
les bouleversements en terme de paysage, de gestion, d'identité, de
pouvoir et de développement qu'elle engendre.
Car l'émergence des territoires de l'entre-soi
s'affilient à des conflits majeurs. La somme des frictions
interculturelles s'inscrivant dans le paysage, il est donc légitime de
s'interroger sur son contenu.
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