Les instruments de couverture contre le risque de changes
Année : 2007/2008
TABLE DES MA TIERES
Introduction Générale
2
CHAPITRE I.Exposition au risque de change
4
A. Définition de risque de change 4
· Risque et position 4
· Les mécanismes 5
· Un peu de cancer 6
· Activité à risque 8
B. Les trois stratégies de couverture adoptées par
les operateurs 9
· L'absence de couverture 10
· La couverture sélective : 10
· La couverture systématique : 10
CHAPITRE II. Les recours à des couvertures
classiques 12
A. Les techniques de couverture internes 12
· L'action sur les délais : 12
· La diminution du volume de créances et des dettes
en devises change 14
· La compensation 15
· Les clauses multidevises 16
B. Les techniques de couverture externe 17
· Les couvertures à terme 17
· Les avances en devises 18
· La recours à la COFACE 19
CHAPITRE III. Les recours aux instruments nouveaux
22
A : les futurs des devises 22
· Définition et caractéristique 22
· Exemple : 23
B. Les options de change sur devises 25
· La prime 27
· c. la valeur intrinsèque d'une option de change et
les stratégies de base. 27
· La valeur intrinsèque 27
· La valeur temps 28
C - les swaps cambistes et les swaps de devises 28
· Swaps de change ou cambiste 29
· Swaps de devises 29
CHAPITRE IV .Les autres instruments de couverture du
risque de change 31
A : le forward Price agreement 31
· Defenition 31
· Exemple : 31
B : les tunnels. 32
· Définition. 32
· Exemple : 32
C : la couverture à terme avec intéressement 32
D : le change à terme à préavis. 33
E : Le Non Deliverable Forward 34
· Defeniton 34
· Exemple 34
Conclusion générale 36
Bibliographie 37
Introduction Générale
Le risque de change peut être défini comme
étant le risque d'un paiement plus élevé ou d'une recette
moindre du fait de l'utilisation d'une monnaie différente de la devise
domestique.
Le risque de change est une donnée que les industriels
n'ont pas toujours gérée et qu'ils continuent parfois à
négliger.
La volonté de se couvrir contre le risque de change
vient donc du faite que l'internalisation du marché financière et
l'abandon de parité fixe des devises ont accru considérablement
la volatilité des cours de change.
On couvre le risque de change à partir des
stratégies différentes. On peut adopter trois stratégies
:
Ne pas se couvrir, c'est-à-dire le « no action
», qui est en fait une conduite très spéculative puisqu'elle
expose sans réaction à tous les aléas ; elle est aussi la
plus répandue ;
Avoir recours à des couvertures classiques sur le physique
; Utiliser de nouveaux instruments.
Dans une première chapitre on définira le risque
de change et les stratégies adoptés par opérateurs pour s
y couvrir ; dans un deuxième chapitre on présentera les recours
à des couvertures classiques aussi bien interne et externe ; dans un
troisième chapitre, les recours aux instruments nouveaux ; et en fin
dans une quatrième chapitre, les autres instruments de couverture.
Présenté par : Ali Mohamed Madjid et 2
Encadré par : Mr M.BENALI
Exposition au risque de change
Il n'y a vraiment qu'à allumer sa
télévision ou se rapprocher de son poste de radio pour se rendre
compte aujourd'hui que les taux de changes sont de plus en plus volatiles. Les
cours des devises varient au fur et à mesure de l'actualité
mondiale incertaine, mais aussi avec les politiques économiques
internationales que ça soit en période d'élections, de
rentrée dans l'Union Européenne ou encore pour des raisons
protectionnistes etc....
En bref, il n'est pas rare de voir le dollar avec une
volatilité de plus de 5% face à l'Euro en quelques jours, nous
allons définir le risque de change en premier lieu , l'exposition au
risque de change et en fin les activités à risque
A. Définition de risque de change.
Le risque de change est lié aux variations de
taux de change des monnaies .lorsque la monnaie de règlement
n'est pas la monnaie de référence et que le règlement
n'est pas immédiat, il existe un risque de change de transaction .ce
type de risque concerne aussi bien les transactions réelles que
financières.
Le risque de change de transaction est défini comme le
risque d'enregistrer une perte ou un gain inattendu lors de la conversion d'une
devise dans une monnaie de référence .les actifs concernes sont :
les créances et les dettes libellés en devises .le risque de
change peut concerner également les commendes reçues ou
passés lorsque le prix est en devises.
C'est la manifestation la plus visible depuis la mise en place
d'un système de change flottant.
A l'origine, toute activité de commerce international
engendre un risque de change.
Celui-ci s'applique également aux établissements
effectuant des opérations financières avec l'étranger.
Il peut découler également d'un comportement
spéculateur.
Ce risque de change est matérialisé par une
position de change
Avant d'entrer dans les détails, nous allons essayer de
définir ce qu'est une position.
On peut la définir comme étant la différence
entre les devises possédées (ou à recevoir) et les devises
dues (ou à livrer).
Si les dettes l'emportent sur les créances, on dit que la
position est courte (short), à l'inverse on dira que la
position est longue (long).
Présenté par : Ali Mohamed Madjid et 4
Encadré par : Mr M.BENALI
Les instruments de couverture contre le risque de changes
Année : 2007/2008
Je profite d'ailleurs de l'occasion pour placer une des plus
célèbres contrepèteries du métier : t'es court ou
t'es long ? (je vous laisse le soin de transcrire).
Les positions sont tenues devise par devise. Pour une
même devise, on peut faire la distinction par type d'opération
(comptant, terme) par échéance (court terme, long terme) ou par
tout autre critère propre à chaque établissement
bancaire.
Il serait simpliste de croire que l'activité d'une salle
des Marchés se limite à la couverture stricte des
opérations initiées avec leur clientèle.
Certes, une Banque peut immédiatement acheter, vendre,
prêter, emprunter ce qu'elle a (respectivement) vendu, acheté,
bloqué, avancé à sa clientèle.
En réalité cependant, les choses se passent
rarement ainsi. Prenons comme exemple le marché du change comptant.
Ce type de marché (il en existe d'autres tels les
marchés de Futur) offrent en règle générale des
mouvements permanents et parfois brusques (liés par exemple à des
déclarations de Gouverneur de Banque Centrale, à des chiffres
économiques, à des événements politiques, etc.).
Or, un Cambiste ayant coté et dont le client «
tape » sur le prix, s'engage sur celui-ci et ne peut revenir dessus (c'est
la notion de « parole »). A partir de cet instant, le Cambiste est
en position.
Il peut ensuite s'écouler un certain temps jusqu'au
moment où l'opération pourra
être retournée sur le Marché. Le cours
peut donc avoir changé. Plusieurs cas se présentent alors :
Dans le cas le plus favorable, le prix a évolué en
sa faveur et l'opération peut être débouclée avec
profit.
Le cours a changé mais ne permet pas de dégager un
gain permettant la couverture de tous les frais engagés (marge
insuffisante).
Cas le plus défavorable maintenant, le cours a
décalé en sa défaveur et engendre une perte.
On pourrait croire, pour minimiser ce risque qu'il suffit de
coter un prix plus large que celui du marché. Il faut savoir que
beaucoup de grandes entreprises possèdent maintenant toutes les
informations leur permettant de savoir ce que vaut tel ou tel produit (ne
serait-ce que par la simple concurrence que se livre les établissements
dont elles sont clientes).
Une méthode plus fréquemment employée est
dite « en tendance ».
Elle consiste à décaler le prix en fonction d'un
mouvement observé ou du sentiment du cambiste (à la hausse -
bullish ou à la baisse - bearish).
Si par exemple l'EUR/USD cote sur le marché 1,0840/50 mais
est orienté à la baisse, le Cambiste pourra coter à sont
client 1,0835/45.
Les instruments de couverture contre le risque de changes
Année : 2007/2008
Néanmoins, pour les mêmes raisons que ci-dessus,
cette méthode ne peut être employée à tout coup.
Il existe une autre méthode permettant aux Cambistes de
coter des cours plus satisfaisants. Les cotations fournies par un Cambiste
seront influencées par sa position à un instant t
(elle-même construite en fonction de l'idée que se fait le
Cambiste du Marché).
Supposons que notre Cambiste sente une baisse de l'EUR/USD.
Il « prend une position » en effectuant une vente à
1,0875.
1 heure après, l'EUR/USD vaut 1,0840/50.
2 heures après, un client nous demande un prix
d'EUR/USD. Le marché cote 1,0825/35 et notre Cambiste voit toujours la
baisse. Il propose donc ce prix à son client. Si ce dernier vend
(à 1,0825), la position pourra être soldée en
dégageant un gain substantiel. Si le client achète (à
1,0835), notre Cambiste sera satisfait d'avoir vendu des devises qu'il
espère acheter à un meilleur prix plus tard.
Cette prise de position (consciente) est bien sûr
risquée. La tendance n'est pas toujours affirmée et il est facile
de se tromper
Pour illustrer nos propos, nous allons supposer qu'un client
nous appelle pour effectuer une opération et observer comment cette
opération et sa couverture influencent nos positions.
Par chance, notre activité « Devises » venant de
démarrer, les positions en USD et EUR sont à zéro.
Les positions illustrées ci-dessous sont vues du
coté de la banque
Présenté par : Ali Mohamed Madjid et 6
Encadré par : Mr M.BENALI
Les instruments de couverture contre le risque de changes
Année : 2007/2008
La position de début de journée est à
zéro ce qui, il faut bien le dire, est rarement le cas dans les salles
des marchés.
Un client nous appelle.
Nous lui vendons (opération 1):
1000000 EUR/USD à 1,0625. Nous nous retrouvons courts
en EUR et long en USD. Nous sommes donc en position.
La position est ouverte.
Profitant d'un décalage du marché, nous couvrons
la moitié de notre position en EUR par un achat à 1,0610
(opération 2). Nous sommes toujours court en EUR et
long en USD mais cette fois à 1,0640, ceci grâce à notre
couverture à un prix meilleur.
Hélas, cette fois le marché décale
à la hausse et nous oblige pour solder notre position à payer
1,0630 pour nos EUR/USD (opération3).
Malgré cela, au bout du compte, nous sommes
soldés en EUR et dégageons un gain de 500 USD. La position est
fermée.
Notons que généralement les gains se font dans une
seule devise. C'est à dire que les positions sont toutes
retournées dans la même devise (généralement la
devise du bilan).
Présenté par : Ali Mohamed Madjid et 7
Encadré par : Mr M.BENALI
Mlle Amina Mze Athoumani
Ces différentes étapes permettent d'introduire 2
notions essentielles dans la gestion des positions de change :
La notion de prix d'une position:
C'est le cours auquel il faudrait solder la position pour avoir
un résultat de change nul. C'est en quelque sorte le prix de revient de
la position. Exemple:
Sens
|
Quantité
|
Cours
|
Position EUR
|
Position USD
|
Prix
|
Achat
|
10 000 EUR
|
0,9750
|
+ 10 000
|
- 9 750
|
0,9750
|
Vente
|
5 000 EUR
|
0,99 10
|
+ 5 000
|
- 4 795
|
0,9590
|
Achat
|
1 000 EUR
|
0,9520
|
+ 6 000
|
- 5 747
|
0,9578
|
La notion de gain (ou perte) instantané d'une
position:
C'est le résultat de change obtenu si on soldait
immédiatement la position à un cours dit de
réévaluation. C'est une procédure qui est
fréquemment utilisée afin de déterminer les gains (ou
pertes) d'une position sans avoir à la solder, par exemple en fin
d'exercice comptable. Exemple:
Position EUR
|
Position USD
|
Prix
|
+ 60 000
|
- 59 100
|
0,9850
|
Avec un cours de réévaluation à
0,9910 : le gain est de 360 USD. Avec un
cours de réévaluation à 0,9530 : la perte
est de 1920 USD.
Remarque : lorsque le cours de réévaluation
utilisé est le cours du marché, on parle de position
Mark-To-Market.
Pour gérer efficacement les risques de change, une
position doit être fiable. Toutes les opérations doivent y
être intégrées le plus rapidement possible et elle doit
être réévaluée quotidiennement
Commerce international
Dès qu'une entreprise réalise une opération
commerciale en devise, elle est confrontée au risque de change.
Présenté par : Ali Mohamed Madjid et 8
Encadré par : Mr M.BENALI
Les instruments de couverture contre le risque de changes
Année : 2007/2008
En effet, il existe forcément un délai entre la
conclusion d'une transaction commerciale (dont le prix est fixé) et le
règlement en devise dont le cours (et donc la contre-valeur en monnaie
nationale) ne pourra être connu que le jour du règlement.
Comme nous l'avons vu plus haut, dans certains cas le risque doit
être pris en compte bien avant la facturation, par exemple lors de la
parution d'un catalogue.
Finance
Les opérations financières en devises engendrent un
risque de change notamment pour les banques qui y sont quotidiennement
confrontées.
En effet, les banques doivent coter différents instruments
à leurs clients.
Elles se retrouvent donc en position après avoir conclu
une opération de change avec une entreprise.
Elles sont également en risque de change après
avoir mis en place une opération de trésorerie dont les
intérêts ou les annuités seront réglées en
devise.
> Internationalisation
2 facteurs sont à prendre en considération :
La société qui possède des
filiales à l'étranger : Il s'agit d'une exposition
liée au fait que la maison mère possède des filiales dans
des pays disposant d'une autre monnaie. Les échanges de flux entre
filiales ou succursales, les remontés de capitaux, tout ceci
entraîne une forte exposition au risque de change.
Cours de change et concurrence : Il existe
également un autre risque de change à prendre en compte
même s'il ne semble pas toucher directement l'entreprise En effet, dans
le cas par exemple d'un exportateur qui souhaiterait
être réglé dans sa monnaie, des
variations de cours pourront affecter la compétitivité de ses
produits en les rendant plus ou moins chers pour les acheteurs étrangers
suivant que la devise baisse ou monte par rapport à la monnaie nationale
de l'exportateur.
B. Les trois stratégies de couverture
adoptées par les operateurs
L'absence de couverture :
Vous choisissez de ne pas agir et acceptez les risques de change.
Vous adoptez alors une attitude potentiellement risquée. Pour une
entreprise, le non couverture provient généralement d'une
espérance de gain ou d'une méconnaissance des risques encourus.
Cette absence contrôle (délibérée ou non) peut avoir
des conséquences fâcheuse sur la rentabilité de
l'entreprise. Bien sur, il devient moins pertinent de se couvrir lorsque la
quantité de transactions internationales constitue une part
négligeable des affaires.
La couverture sélective :
Cette politique suppose que vous avez défini vos
critères quant au risque que vous acceptez de prendre et que vous vous
êtes une idée sur l'évolution prochaine des cours d'une
devise.
On peut aussi partir du principe que toute couverture qui a
entrainé un mois où plus value de x dollars doit être
fermée (prise de pertes ou de profits).
|
La couverture systématique :
|
Elle consiste à se couvrir automatiquement dés
qu'apparaît un engagement ou un avoir en devise. Dans la
réalité, très peu d'entreprises couvrent totalement leur
position. En règle générale, plus les flux en devises
étrangères d'une entreprise sont importants pour sa croissance ou
le remboursement de ses dettes, plus la promotion du risque couvert par
l'entreprise sera élevée.
Présenté par : Ali Mohamed Madjid et 10
Encadré par : Mr M.BENALI
Les recours à des couvertures classiques
On entend par techniques de couverture externes celles qui
font appel à des organisations extérieurs à l'entreprise
par opposition aux technique de couverture interne qui représentent les
méthodes que l'entreprise met elle-même place,
généralement en réorganisant les services concernés
, pour diminuer l'exposition au risque de change.
A. Les techniques de couverture internes
L'entreprise dispose quatre grands types d'actions :
Raccourcir les délais
Diminuer les volumes de créance et de dettes en devises
étrangers Compenser les devises
Intégrer des clauses d'indexation
L'action sur les délais :
Pour jouer sur les délais, les gestionnaires disposent de
deux techniques : Le termaillage et l'escompte financier.
+ Le termaillage :
Le principe de termaillage consiste à
accélérer ou retarder les encaissements ou les
décaissements des devises étrangères selon
l'évolution anticipée de ces devises. Cette technique vise donc
à faire varier les termes des paiements a fin de profiter de
l'évolution favorable des cours.
Les situations suivantes peuvent se présenter :
Si l'exportateur anticipe une
appréciation de la devise de facturation, il tentera de retarder
l'encaissement de sa créance pour bénéficier d'un cours
futurs plus avantageux.
A l'inverse, si l'exportateur anticipe une
dépréciation de la devise de facturation, il tentera
d'accélérer l'encaissement de sa créance pour
bénéficier du cours actuel plus avantageux.
Si l'importateur se trouve face à une
tendance à l'appréciation de la devise du contrat d'achat, il
sera tenté d'anticiper son règlement. Au contraire, si
l'importateur se trouve face à une tendance à la
dépréciation de la devise du contrat d'achat, il tentera de
retarder son règlement de manière à pouvoir
bénéficier d'un cours futur plus avantageux.
Le tableau ci-dessous mentionne les principales décisions
à prendre, compte tenu de la tendance de la devise :
Présenté par : Ali Mohamed Madjid et 12
Encadré par : Mr M.BENALI
Les instruments de couverture contre le risque de changes
Année : 2007/2008
IMPORTATION EXPORTATION
LA DEVISE Accélérer le paiement Retarder le
paiement
S 'APPRECIE (lead) (lags)
LA DEVISE SE Retarder le paiement Accélérer le
paiement
DEPRECIE (lags) (lead)
Le termaillage peut prend plusieurs formes :
Modification des monnaies de facturation ;
Modification des délais d'achat et de cession des devises
; Modification des comportements habituels de couverture.
Le cours e transaction, soit d'un financement soit d'une
couverture par termaillage peut être :
Cours de termaillage = CC+CC (t-T)*j /360
1 +(T+j/3 60)
CC : cours comptant, T : taux l'eurodevise t : Taux
d'escompte J : le nombre de jour sur lequel le termaillage porte.
+ Escompte financier
L'exportateur peut, dans la même optique accorder un
escompte pour paiement anticipé. Le montant de cet escompte constitue le
cout de couverture de l'escompte n'est en effet qu'un calcul actuariel.
Présenté par : Ali M
: Mr M.BENALI
Mlle Amina Mze A
E= prix - prix [(1+ (taux *j/360)]
r x : mon an e a ac ure escomp e
Il ne faut pas négliger l'avantage en liquide qu'en tire
l'exportateur. C'est pourquoi le cout réel de cette couverture doit
être diminué du cout de trésorerie (emprunt ou
placement).
Coût réel = E-I
I : flux d'intérêt payé par l'entreprise
(découvert) ou (placement).
Ces deux modes de couverture du risque de change sont
cependant partielles et occasionnels car, d'une part, ils ne permettent pas
à l'entreprise de couvrir totalement dans la mesure où l'action
ne se déroule qu'après la réalisation de la transaction,
et par conséquent le risque n'est pas maitrisé dés le
début.
|
La diminution du volume de créances et des dettes
en devises change
|
Elle part du principe suivant : si on ne peut contrôler
les effets du risque encouru, il faut éliminer les causes. La
facturation et le règlement en monnaie national, ainsi que la technique
de la couverture au « comptant » sont fondés sur ce
principe.
La couverture au comptant consiste à compenser des actifs
(passif) en devises en prenant immédiatement une position inverse par de
dettes (créance) dans ces mêmes devises.
+ Exemple :
Un exportateur doit encaisser dans trois mois une créance
en dollars.
Anticipant une baisse de dollar, il va emprunter sur le
marché international de change, le montant de sa créance en
dollars.il convertira ces dollars en
monnaie nationale au comptant qu'il utilisera comme trésorerie ou
placement. A l'échéance, il remboursera la dette en dollars par
l'encaissement de sa créance.
Le type e couverture par diminution des volumes n'est pas sans
inconvénient car la facturation ou le règlement en monnaie
national peut faire perdu de contrats à l'exportation
Présenté par : Ali Mohamed Madjid et 14
Encadré par : Mr M.BENALI
Les instruments de couverture contre le risque de changes
Année : 2007/2008
puisqu'on demande au client de supporter le risque de change. La
couverture au comptant n'est pas possible dans les pays où il existe
réglementation des changes contraignants.
Le but de cette modalité est de supprimer les
transferts entre filiales d'un même groupe multinational en utilisant des
techniques de compensation. Le netting peut être bilatéral (deux
filiales) ou multilatéral (plusieurs filiales).
+ Exemple :
La filiale française d'une firme multinationale
américaine possède une créance e 500000 $ sur la filiale
britannique, laquelle possède une créance de 400000 $ sur la
filiale française.
La compensation bilatérale consiste à faire
apparaitre une position nette de 100000$ de la filiale française sur la
filiale britannique qui fera seule, l'objet d'une couverture de change et d'une
échéance financière entre les deux entités.
Avant compensation
|
|
|
Filiale française
|
|
|
|
|
Filiale britannique
|
|
|
|
|
|
|
|
400000$ 500000$
Après compensation
Filiale française
100000$
Filiale britannique
Du point vu financier la compensation bilatérale offre
de nombreux avantages : Annuler ou réduire le risque de change de
transaction
De ne pas supporter l'écart de change sur une même
devise
De procéder à des transferts réciproques
de valeurs compensés, c'est-à-dire sans prise en compte de jours
de valeur de complexité aux groupes de réaliser des compensations
multilatérales qui constitue un mode d'organisations plus
élaboré.
Présenté par : Ali Mohamed Madjid et 15
Encadré par : Mr M.BENALI
La mise en place d'un système de compensation est
fondée sur la centralisation dans une société du groupe
d'informations sur les dettes et les créances interne au groupe. Son
rôle est de :
> centraliser les informations et les factures intragroupes
émises
> déterminer la position nette débitrice ou
créditrice par échéance de chaque filiale vis-à-vis
de l'ensemble du groupe.
> couvrir le risque résiduel
> fréquence définir les virements que chaque
filiale doit émettre ou recevoir du groupe.
Plus le degré de volatilité de la devise dans
laquelle s'effectue la transaction est grande, plus l'entreprise encourt un
risque important.
L'entreprise peut choisir une devise peu volatile ou
prévoir dans ces contrats des clauses d'indexation monétaire.
Ces derniers peuvent prendre plusieurs formes :
> Les clauses d'indexation à taux fixe dans
lesquelles, il s'agit en faite d'indexer le montant a payé par un taux
fixé dans le contrat. Le risque e change est supporté par
l'acheteur, du fait même que la contre valeur en monnaie domestique est
fixé à la signature.
> Les clauses d'indexation sur une devise ou une monnaie
composite. Dans cette éventualité, les parties choisissent de
lier le montant à payer à l'évolution d'une devise tierce
ou à une monnaie composite telle les droits de tirages
spéciaux.
> Indexer sur les DTS c'est à la fois indexé sur
les principales monnaies. > Euro, dollar américain, le yen et le
livre sterling.
> Les clauses de garantie de change à seul. Les
bases sont identiques à celles de l'indexation fixe, la
différence venant du fait que le prix fixé reste valable dans la
limite où le cours au comptant ne dépasse pas un seul
établi dans le contrat.
Qui permettent de libeller le montant du contrat en plusieurs
devises et laissent, de ce fait à l'operateur le choix, à
l'échéance de la devise du règlement. Lorsque les
différentes techniques décrites ont été
employés par l'entreprise à fin de diminuer le risque de change,
et si celui-ci existe toujours, le gestionnaire à la possibilité
de faire appel à des couvertures extérieures appelées
« couverture externe ».
Présenté par : Ali Mohamed Madjid et 16
Encadré par : Mr M.BENALI
Coût de la couverture = (CT- CC)* M*t
B. Les techniques de couverture externe
Les principales techniques classiques de couverture externe
regroupent les opérations à terme,
Les avances en devises ou les assurances réalisées
par des organismes de types COFACE.
La couverture à terme relève du principe suivant
: l'entreprise peut passer a son banquier un ordre d'achat ou de vente de
devise dont la réalisation se fera qu'après un terme bien
définie et sur un cours « prédéterminé
».
Ce système est une technique de couverture de risque
car l'entreprise fixe au jour de la transaction par l'opération à
terme le cours d'achat ou de vente de devise à une
échéance précise. Ainsi disparaît l'aléa de
la détermination du cours futur.
Les différents types de couverture à terme
:
> -L'achat à terme pour une entreprise importatrice
ou devant faire face à des flux de décaissement de devises.
> -la vente à terme pour une entreprise exportatrice
ayant un risque de change sur de flux de trésorerie. La décision
de se couvrir par achat ou vente à terme n'est pas évidente la
mesure où la couverture à un coût.
CT : cour à terme
CC : cour au comptant
M : montant de transaction
t :( 1+m) où m est le taux de marge CCe couverture <
(CCe -CC)*t*t CCe : cour comptant estimée.
Présenté par : Ali Mohamed Madjid et 17
Encadré par : Mr M.BENALI
+ Exemple :
Un importateur vient le 30/06/2008 de conclure un contrat
d'achat d'une valeur 100000£ avec un fournisseur français, le
paiement se fera à 30 jours : le cour d'euro contre le dirham 1£ =
10 ,27DH le 30/06/2008. La marge sur coût d'achat de la banque est de
0,1% et la commission sera de 0,328% du montant de la transaction.
Le départ à un mois de l'euro / est de 0,01.
L'entreprise peut se couvrir à terme sur le 100000£
au prix 1£=10,26. Le prix d'achat de la devise marge comprise sera
égale à : 10,26*1,001=10,27026 DH
Ainsi si on intégré la commission, l'entreprise
devra payer 29/07/08.
10,27026*100000*(1,00328)=1030394,645DH.
L'entreprise a telle eu raison de se couvrir par achat à
terme ? L'entreprise aurait du payer 30/06/08 avec 1 £= 1 0,27DH.
10,27*1,001 *100328=1031398,928DH
Ainsi la couverture par achat à terme a permis
d'économiser : 1031398,928-1 030394,645DH=1 004,283DH
L'entreprise a donc raison de se couvrir de cette
manière
Elle s'adresse aux entreprises qui souhaitent recourir
simultanément un besoin de trésorerie et un risque de change. Si
l'on considère un exportateur qui attend une rentrée en devise
dans 3mois, il lui suffit pour se couvrir de demander une avance (prêt)
en devise à son banquier.
Au lieu d'avoir comme précédemment une
opération simultanée d'emprunt et de prêt ,
l'opérateur se limite à une opération d'emprunts en
devises , ce qui lui permet de disposer de devises pour une autre
opération.
Capital à emprunter = créance à recevoir.
Somme à rembourser = capital emprunté
+intérêts CE = C1+ (t*N) 360
CE : capital emprunté
Présenté par : Ali Mohamed Madjid et 18
Encadré par : Mr M.BENALI
C : créance à recevoir t : taux appliquer
N : nombre de jours
La France, comme la plupart de pays européens et
d'autres, possède un système de garantie contre le risque de
change géré par un organisme spécialisé
dénommé « la compagnie française pour l'assurance du
commerce extérieur ».
La COFACE couvre le risque de change pour les ventes de tous
les produits ou services. Cette couverture est particulièrement
adaptée aux exportations dans les pays à hauts risques ayant des
monnaies faibles et instables.
Les différents types de risque couverts par cet
organisme sont :
> le risque d'échec d'une proposition commerciale
(assurance foire, assurance prospection simplifiée, assurance
prospection normale) ;
> le risque commercial résultant de la
détérioration de la situation d'un acheteur privé
(assurance crédit) ;
> du risque politique qui recouvre une
variété de situations telles que le défaut d'un acheteur
public, le déclenchement dune guerre ou dune révolution, le non
transfert de devises nécessaires au règlement, etc.
> du risque de spoliation des investissements
réalisés par les entreprises (garantie des investissements
à l'étranger) ;
> du risque d'évolution défavorable du cours
d'une monnaie de la facturation.
La COFACE couvre100% de la perte de change. L'offre peut
être établie dans huit devises :
Le dollar (us) le dollar canadien, la lunsterling, le yen, la
couronne danoise, la couronne norvégienne, la couronne suédoise
et le France suisse.
Le coût de cette garantie se compose :
D'un prime d'engagement, payables à la date de
démarrage du contrat et remboursable partiellement en cas échec
de négociations.
Une prime conclusion payable uniquement si le contrat
commercial est signé quelque soit la monnaie du contrat. Le taux des
primes varie en fonction du montant garanti de l'offre selon la devise et la
durée de validité à garantir. La garantie de « charge
négociation avec intéressement » qui permet de :
Présenté par : Ali Mohamed Madjid et 19
Encadré par : Mr M.BENALI
Les instruments de couverture contre le risque de changes
Année : 2007/2008
Garantir des exportateurs contre le risque de change lié
à la remise d'une offre dans une devise étrangère.
Couvrir le risque de change de la période de
négociation jusqu'au paiement. Intéresser l'exportateur de l'euro
pendant la période de négociation.
L'assurance change négociation avec
intéressement tient compte des possibilités de variation de la
devise dans les deux sens. Les entreprises déterminent le montant de
leur participation
(Qui peut aller jusqu'à 70%) en cas de baisse de l'euro,
c'est-à-dire en cas de hausse de la devise, tout en étend couvert
en totalité contre la perte de change.
Présenté par : Ali Mohamed Madjid et 20
Encadré par : Mr M.BENALI
Présenté par : Ali Mohamed Madjid et 21
Encadré par : Mr M.BENALI
Les recours aux instruments nouveaux
Les techniques nouvellement apparues, que l'on appelle techniques
de couverture en développement, ont la particularité de ne pas
toucher à la « position » qu'on veut protéger.
On n'évite donc pas le préjudice que l'on doit
subir. On réalise « hors bilan « une opération qui doit
en principe amortir le préjudice subit.
Les contrats à terme de devises (futures), les options
et les swaps de change et devises constituent l'essentiel des couvertures dites
en développement. Le prix de ces actifs est étroitement
lié aux cours des monnaies.
Les deux premières cités sont des actifs
dérivés car ils dépendent d'un autre actif, ici le cours
de change.
A : les futurs des devises
Le premier marché organisé des futures sur
devises a été créé à Chicago dès
1972, sous l'appellation de l'international Monetary Market (IMM). Depuis,
d'autres marchés organisés de futures sur devises ont lieu,
notamment à londre (London International Financial Futurs Exchange =
LIFFE), à New York (New York Futures Exchange), à Singapore
(Singapore International Monetary Exchange = SIMEX), à Paris (MATIF=
Marché A Terme International de France).
|
Définition et caractéristique
|
Les futures sur devises sont des contrats au terme desquels
les opérations s'engagent à acheter ou vendre une quantité
déterminée des devises à une date future convenue à
l'avance et à un prix fixé le jour de l'accord.
Cette définition est identique à celle des
contrats de change à terme (forward). Néanmoins des
différentes importantes subsistent entre un contrat de forward et un
contrat de futures :
Les contrats de forward sont négociés sur un
marché de gré à gré alors que le contrat de futures
est des contrats à terme négociés sur un marché
organisé.
Les contrats de forward est par définition un contrat
à terme non standardisé qui peu être adapté aux
clients en terme de montant et de date de livraison alors que le contrat de
futures est un contrat à terme standardisé, c'est à dire
qu'il est le même pour tous les clients.
Le contrat de forward est directement négocié
entre deux opérateurs, en général une banque et un client
alors que le contrat de futures est acheté ou vendu par la chambre de
compensation de la bourse considérer qui porte garante du bon
déroulement de toutes les opérations.
Contrairement aux marchés des changes où il y a
un cours acheteur et un cours vendeur, sur les marchés de contrats de
futures il yen a un seul cours coté pour les achats et les ventes.
Présenté par : Ali Mohamed Madjid et 22
Encadré par : Mr M.BENALI
Sur le marché des contrats de futures sur devises,
toutes les opérations sont évaluées chaque jour et les
comptes sont valorisés au prix de marché a fin de calculer les
gains et les pertes d'une séance à l'autre.
Les ordres d'achat et de vente des opérateurs sont
exécutés par la chambre de compensation (clearing House), qui
supporte un risque de contrepartie et fixe le dépôt de garantie
(c'est une somme versée préalablement à la passation ou
à l'exécution de tout ordre sur les marchés).
. Cotation de futures sur devises
Les cotations des contrats de futures sont à la
criée et localisées dans la bourse considérée. Le
prix d'un contrat de future est lié au cours au comptant. Dans la
terminologie des marchés de futures, la différence entre le cours
du contrat de futures et le cours au comptant (spot) , F-S , s'appelle la base
, B(B=F-S).
Lors d'achat d'un contrat de future sur devises, les
opérateurs doivent verser à la chambre de compensation un
dépôt de garantie (marge initial : initial margin), qui sert
à garantir l'exécution du contrat. Ce dépôt, variant
de 1 à1 0% selon l'évolution des cours des contrats, est
effectué en liquide et de ne rapporte aucune intérêt.
Le prix du contrat de future acheté varie tous les
jours et le contrat est renouvelé chaque jour au prix du marché
(Merked to Market). Ces variations de prix peuvent de traduire :
Soit par une perte et donc par un appel de marge et ce, afin de
reconstituer la marge initiale. Soit par un gain et donc un crédit de
compte.
En règle générale, la variation de cours
sur une journée n'entraîne pas une perte supérieure au
montant du dépôt initial, ce qui permet de remplacer le contrat
aux nouvelles conditions de marché sans perte d'argent. La marge doit
être toujours maintenue pour refléter les mouvements de prix. Le
dépôt minimal (marge de maintenance : maintenance margin) est
d'environ 4% du montant des contrats.
Le marché des contrats de futures sur devises permet
aux entreprises qui désirent se couvrir contre le risque de change, de
compenser par des gains les pertes éventuelles du comptant, en prenant
des positions inverses.
Présenté par : Ali Mohamed Madjid et 23
Encadré par : Mr M.BENALI
Les instruments de couverture contre le risque de changes
Année : 2007/2008
|
LE 27/09/05 achète à l'IMM un futur sur dollar
canadienne d'échéance 27 décembre 05.
|
De cour 0,6484 USD = 1,5422 CAD
|
Le contrat porte sur un montant de 100000 CAD
|
L'opérateur soit faire un dépôt initial 700
USD et la marge de maintenance 500 USD le
|
cour de futures.
|
Le 30 septembre 2005 : 0,65 12 USD
|
Le 2 octobre 2005 : 0,6562 USD
|
Le 10 octobre 2005 : 0.6400 USD
|
Le 12 octobre 2005 : 0.6582 USD
|
L'opérateur décide de chlorer son opération
le 12/10/05
|
Présenter l'évolution du compte de
l'opérateur.
|
Calculer la rentabilité de cette opération sachant
que le frais d'opération est de 20 USD.
|
1) l'évolution du compte de l'operateur :
|
Date
|
Cotation
|
Ecart
|
USD
|
Gain ou
|
Valeur
|
Appel la
|
Crédit
|
Dépôt
|
|
USD/CAD
|
|
valeur
|
perte
|
du
|
marge
|
du
|
de
|
|
|
|
en cotation
|
USD
|
dépôt après gain ou perte
|
|
compte USD
|
garantie
|
27/09/09
|
0,6484
|
-
|
64840
|
-
|
-
|
-
|
-
|
700
|
30/09/05
|
0,6512
|
+28pts
|
65120
|
+280
|
980
|
Non dépôt
|
280
|
700
|
05/10/05
|
0,6462
|
-50pts
|
64620
|
-500
|
480
|
Oui dépôt220
|
-
|
700
|
10/10/05
|
0,6400
|
-62pts
|
64000
|
-620
|
-140
|
Oui dépôt840
|
-
|
700
|
12/10/05
|
0,6582
|
+182pts
|
65820
|
+1820
|
1680
|
Non dépôt
|
1820
|
700
|
2) Gain net : 1820-(220+840+20+700)= +40 donc
l'opération est rentable car
|
l'investissement permet de réaliser un gain net de 40.
|
Présenté par : Ali Mohamed Madjid et 24
Encadré par : Mr M.BENALI
|
Mlle Amina Mze Athoumani
|
B. Les options de change sur devises
Les options sur devises ne sont pas des produits financiers
récents. Elles existent depuis très longtemps sur les
marchés organisés puisque l'on trouvait des options
appelées « primes » à la création de la Bourse
de Paris au XIXe siècle. Les options sur devise se négociaient
principalement sur les marchés de gré à gré
jusqu'au début de années 1980.
Les premiers contrats d'option sur devise véritablement
négociés furent introduits en 1982 sur le marché
d'Amsterdam, the Européen Options Exchange, et sur la bourse de
Philadelphie.
Depuis 1985, le MONEP (marché des options
négociable à paris) propose des options de change. Ces
dernières ne sont introduites au Maroc qu'en 2005.
Définition et typologie
Une option sur devises est un contrat qui donne à son
porteur un droit, et non une obligation, d'acheter (option d'achat = call
option) ou une de vendre (option de vente = put option) une quantité de
devises à un prix fixé d'avance, appelé le prix d'exercice
(Strike price ou exercice price), et à une date convenue à
l'avance, moyennant le paiement d'une prime (premium).
Il existe plusieurs types d'options :
Les options d'achat donnent à l'opérateur le droit,
mais pas l'obligation d'acheter l'actif sous - jacent à
l'échéance ;
Les options de ventes donnent le droit, mais pas l'obligation, de
vente l'actif sous - jacent à l'échéance ;
Les options négociables, que l'on retrouve sur les
marchés de gré à gré, sont très souples en
termes de montant, de date et de prix d'exercice.
Les options non négociables, que l'on retrouve sur les
marchés de gré à gré, sont très souples en
termes de montant, de date et de prix d'exercice ;
Les options américaines que l'on peut exercer à
tout moment jusqu'à l'échéance dont la plut part sont des
options négociables ;
Les options européennes que l'on peut exercer
uniquement le jour de l'échéance dont la plupart sont
exercées sur les marchés de gré à gré. les
options européennes sont les plus utilisées.
b. Caractéristiques et cotations des options
Les éléments caractéristiques d'une option sont
:
> La nature e l'option : call ou put
Présenté par : Ali Mohamed Madjid et 25
Encadré par : Mr M.BENALI
Les instruments de couverture contre le risque de changes
Année : 2007/2008
L'acheteur de l'option (d'achat ou de vente) est libre de ne
pas exécuter le contrat si le risque qu'il redoute ne se réalise
pas. En contrepartie de son droit, l'acheteur de l'option doit verser une prime
au vendeur, son risque est connu et limité alors que son gain est
potentiellement illimité. L'acheteur d'une option a le droit :
-d'abandonner son option si le cours au comptant à la date
d'échéance est plus favorable que le cours de l'option ;
d'exercer son option si le cours de l'option lui est favorable
par rapport au prix du marché au comptant à la date
d'échéance ;
de revendre l'option jusqu'à la date de son expiration
s'il y a un profit à réaliser.
En revanche, le vendeur de l'option (call ou put) est par
contre obligé d'acheter ou de vendre au prix d'exercice si l'acheteur le
décide et exerce son droit. Le gain du vendeur est limité au
montant de la prime.
Il existe deux types d'option : les options d'achat (call option)
et les options de vendre (put option). Elles donnent lieu à quatre
opérations :
> Achat d'une option d'achat
Il donne le droit mai pas l'obligation, d'acheter des devises
à un prix d'exercer spécifié au moment de l'achat. Pour
obtenir le droit de se déclarer acheteur, l'acheteur accepte de verser
au vendeur de l'option une prime. Celle -là constitue sa perte, alors
que son profit est potentiellement illimité.
> Vente d'une option d'achat
Le vendeur de l'option d'achat est soumis à la
volonté de l'acheteur quelque soit le cours au comptant de la devise.
Son risque est illimité. Il touche en revanche, la prime qui constitue
son profit.
> Achat d'une option de vente
Il donne le droit, mais pas l'obligation, de vendre des
devises à un prix fixé au moment de l'achat. Le risque de
l'acheteur est illimité au montant de la prime, alors que son gain est
illimité.
> Vente d'une option de vente
Le vendeur est contraint de vendre. Si l'acheteur exerce son
option, il doit recevoir les devises et payer le prix d'exercice quelque soit
le cours au comptant.
Le prix et la date d'exercice
Le prix d'exercice est le cours auquel
l'acheteur d'une option souhaite acquérir l'actif sous-jacent pendant la
durée de vie de l'option.
La date d'exercice, ou
d'échéance, de l'option est le dernier jour auquel l'option peut
être exercée. C'est la date à laquelle l'option
disparaît et perd toute valeur.
La prime
La prime est le prix que doit payer l'acheteur d'une option au
vendeur. Celle -ci correspondant au coût de l'option (qui est
généralement de l'ordre de 1 %à3%), est exprimée en
pourcentage ou en cents.
le prix d'une option sur devises comprend :
c. la valeur intrinsèque d'une option de change et
les stratégies de base.
Le « prix d'exercice » ou « Strike Price »
est la valeur de sous jacent (la devise) déterminée
contractuellement lors de l'achat de l'option. Celle -ci est dite «
à la monnaie » (« at. the money » ATM) lorsque son prix
d'exercice est égale à la valeur spot de la devise. Elle est dite
« dans le monnaie », (in the money : ITM) lorsque la valeur spot dans
le cas d'un « call » est supérieure aux prix d'exercice et,
dans le cas d'un « put », inférieur au prix d'exercice.
Dans le cas inverse, on dira qu'une option est « out of the
money : OTM).
Deux éléments interviennent dans la
détermination de la valeur de la prime : la valeur intrinsèque et
la valeur temps.
Dans le cadre d'une option américaine, la
référence est le cours spot (comptant) du moment.
Dans le cas d'un put, on aura : valeur intrinsèque = prix
d'exercice - cours comptant. Dans le cas d'un call, on aura : valeur
intrinsèque = cours comptant - prix d'exercice.
Présenté par : Ali Mohamed Madjid et 27
Encadré par : Mr M.BENALI
Les instruments de couverture contre le risque de changes
Année : 2007/2008
Dans le cas d'une option européenne, la valeur
intrinsèque sera calculée à partir de la valeur à
terme.
Valeur intrinsèque d'un call= cours à terme -
prix d'exercice Valeur intrinsèque d'un put = prix d'exercice -cours
à terme Si la différence est négative, la valeur
intrinsèque sera égale à 0.
La probabilité d'exercice ou de revente avec profit de
l'option avant ou à l'échéance détermine la valeur
temps. Celle-ci diminue au fur et à mesure que l'on s'approche de la
date d'exercice.
La valeur temps d'une option de calcule donc à partir : La
durée de vie de l'option.
La volatilité du cours de sous -jacent,
c'est-à-dire l'aptitude et la fréquence. Des variations du cours
de la devise sous - jacente autour de la moyenne
Du différentiel de taux d'intérêt
entre le sou jacent et la monnaie domestique. C - les swaps cambistes et les
swaps de devises
Les swaps de devise sont des engagements à
échanger des montants équivalents de devises et de paiement
d'intérêt à des dates déterminées.
Chacun des opérateurs s'engage à réaliser
l'opération inverse au terme du contrat. Les swaps de devise sont
courantes entres les banques et ils peuvent avoir lieu entre une banque et une
très grande entreprise.
Il existe plusieurs types de swaps :
Les swaps de taux qui sont des échanges
portant sur des emprunts : échange du principal, échange de taux
d'intérêt fixe contre des taux d'intérêts variable,
échange du remboursement.
Les swaps de change et de devise qui sont des contrats de
change de devises. Lorsqu'ils ont lieu sur le marché interbancaire, on
parle de swaps cambiste ou de change ; dans ce il n'y a pas de change
d'intérêts, mais uniquement des échange de devise au
début et à la fin du contrat.
Au contraire lorsqu'ils sont négociés sur un
marché organisé, on parle de swaps de devises. Ils sont des
moyens d'échanger des conditions de financement.
Swaps de change ou cambiste
Les swaps de change sont une transaction
financière dans laquelle deux contreparties s'engagent à
échanger des devises aujourd'hui au cours au comptant et à
échanger les mêmes devises à l'échéance du
contrat au cours à terme ou à un cours convenu à
l'avance.
+ Exemple :
Les entreprises A et B concluent un swap de change dans lequel
A s'engage à verser 1 million de dollars à B et B à verser
8 millions de dirhams en contrepartie en t = 0. Dans trois mois, B s'engage
à verser 1 million de dollars à A et en contrepartie, A à
verser 8,5 million de dirhams à B.
Avec ce type de swaps, l'entreprise B peut se couvrir contre
le risque de change. Lorsque, par exemple B attend une rentrée d' 1
million de dollars dans 3 mois, elle peut les donner à A et obtenir
ainsi de manière certaine à l'échéance en
contrepartie 8,5 millions de dirhams.
Si les swaps cambistes ou de change se situent sur les
marchés des changes et se servent à se protéger contre le
risque de change, les swaps de devises se situent sur les marchés
financiers internationaux et permettent aux entreprises de se financer dans des
devises autres que leur monnaie.
Ils donnent lieu aux versements d'intérêts sur les
devises échangées.
En générale, les swaps de change et de devises
sont assez proches puisqu'ils sont basés tous sur le même principe
: un emprunt dans une devise et un prêt dans une autre. Cependant, ils se
différencient principalement sur les aspects suivants :
les swaps de change sont généralement
contractés à cours terme sur des périodes à cours
terme tandis que les swaps devises sont plutôt les instruments à
long et moyens termes.
Il n'y a pas d'échange d'intérêt dans le
cadre d'un swap de change alors que il y'en a dans les swaps devises.
Présenté par : Ali Mohamed Madjid et 29
Encadré par : Mr M.BENALI
L'échange se réalise sur le cours à cours
terme dans le cadre d'un swap de change alors que l'on utilise, dans le cadre
d'un swap de devise, le cours au comptant (qui peut être celui du
début de la période ou de la fin).
Les autres instruments de couverture du risque de
change.
Les banques proposent d'autres instruments parmi lesquels on
peut citer : le forward Price agreement, les tunnels, le change à terme
à préavis, le change à terme avec intéressement, le
change à terme optimisé, qui étudiés ci-
après.
A : le forward Price agreement Defenition
Avec le forward Price agreement (FPA), l'entreprise se
garantit gratuitement un cours à terme égal au cours à
terme normal, mais sans effectuer l'opération à terme. ce produit
est déconnecté de toute opération de
tresorerie.il permet de couvrir
efficacement des flux en euros liés au cours d'une devise ; c'est
notamment le cas quand les factures sont établies en devise et les
paiements réalisés en euros.
Si à l'échéance, le cours garanti est plus
favorable que le cours au comptant, la banque verse la différence et
inversement.
Une entreprise importatrice qui a acheté des
marchandises et reçu une facture de 2 millions de USD
échéance à t+3 mois, payables en euros sur la base de la
parité USD/euros à trois mois. Le cours spot de l'euro contre
dollar est de 0,9093, soit 1,0997 euros pour 1 dollar et le cours à
terme de 0,9 149 soit 1,0930 euros, cours garanti par le FPA.A
l'échéance, la société devra régler la
contre - valeur de 2 millions de USD sur la base de la cour spot du moment. On
peut trouver les situations suivantes, dans le cadre d'un FPA :
- si le cours USD/euro est de 1,10 euros, l'entreprise paiera la
totalité de la facture en euros, mais la banque lui versera :
(1,10-1,0930)*2000000.
- si le cours est à 1,0930 l'entreprise paiera
effectivement 1,0930.
- si le cours est à 1,0850, l'entreprise reversera
à sa banque : (1,0930-1,0850)*2000000.
Ainsi, l'entreprise se sera garantie le cours à terme
à l'origine, sans aucune transaction de change puisque le paiement est
réalisé en euro.
La principale limite du FPA réside dans le montant minimal
d'intervention qui reste élevé et rend ce produit peu accessible
aux petites et moyennes entreprises.
Présenté par : Ali Mohamed Madjid et 31
Encadré par : Mr M.BENALI
B : les tunnels.
Définition.
Les tunnels sont des combinaisons simples d'options de change
; il en existe de simples et d'améliorées, adaptés
à un besoin spécifique. Un tunnel simple permet à
l'entreprise de se garantir gratuitement une plage de cours autours du cours
à terme, avec un minimum et un maximum.
A l'échéance, l'opération de change
s'effectue au cours du marché, si ce dernier est compris dans la limite
maximum/ minimum, ou bien au cours minimum ou maximum si ce dernier est sorti
de la limite. Toute fois, cette opération comporte un cout implicite du
fait d'une perte d'opportunité liée à l'existence de
l'option vendue. En effet, l'entreprise ne peut bénéficier de
l'évolution favorable d'une monnaie que dans la limite prévue.
Une compagnie exporte des médicaments en Europe et
désire se protéger d'une dépréciation de l'Euro,
mais ne veut pas débourser du tout. Cette compagnie a donc dans son
portefeuille un montant variable d'Euros. Supposons donc que le cours de l'Euro
est actuellement de 1,45 pour les fins de l'exemple.
o Pour répondre à ses demandes
spécifiques, l'entreprise décide de se couvrir par le biais d'un
tunnel. Elle achète une option de vente à un prix d'exercice de
1,4350 pour une échéance de trois mois et elle vend une option
d'achat à la caisse centrale des jardins à un prix d'exercice de
1,4650 pour une échéance de trois mois.
o La prime sur option achetée est de 1500$ et la prime
reçue dur l'option vendue est de 1500$. Par conséquent, la
structure ne coute rien à l'entreprise.
o La compagnie réussit donc à garantir que taux
de vente de l'Euro ne sortira pas de l'intervalle (1,4350-1,4650) pour une
période de trois mois. Elle se débarrasse donc d'une source de
risque.
.
C : la couverture à terme avec
intéressement
Grâce à ce produit, les entreprises peuvent se
garantir, jusqu'à une date donnée, un cours ferme de conversion
d'une devise et bénéficier d'une éventuelle
évolution favorable du cours de la devise sous forme
d'intéressement.
Les contrats fixent dés le départ un cours
plancher si on est vendeur et un cours plafond si on est acheteur.
- l'achat d'une option d'achat (cas de l'importateur) et de
vente (cas de l'exportateur), dont le prix d'exercice est le prix garanti.
La prime sera payée grâce au différentiel cours à
terme
Les instruments de couverture contre le risque de changes
Année : 2007/2008
garanti. Le montant de l'achat de l'option sera donc d'autant
plus grand que ce différentiel le sera ;
- l'achat (cas de l'importateur), ou la vente (cas de
l'exportateur), de la devise à terme.
Attention, contrairement aux options
classiques, la mise en place d'un C.A.T.I. ne nécessite pas de paiement
de prime. De plus, de par ses caractéristiques, le prix d'exercice est
toujours défavorable par rapport au cours de change à terme.
Type d'opération Cours appliqué
cours spot | cours garanti cours spot | cours garanti
C.A.T.I. à l'achat C.G. C.G. - x%(C.G. - C.S.)
C.A.T.I. à la vente C.G. + x%(C.S. -
C.G.) C.G.
C.S. = cours spot ; C. G. = cours garanti
D : le change à terme à
préavis.
Le change à terme à préavis, tout comme
le change à terme, permet de fixer le cours d'achat ou de vente d'un
montant globale de
devises.il diffère du change
à terme classique par le fait que sa date d'exécution est
indéterminée. Cet outil est utilisable lorsque les dates des flux
ne sont pas fixées avec certitude.
Le cours garanti est le cours comptant de la devise
concernée le jour de la mise en place de la couverture.
Le report ou le déport est répercuté au
débit ou au crédit du compte du client à chaque fin de
mois, pour la période utilisée.
En pratique :
L'entreprise peut « tirer » sur son contrat. ,
jusqu'à a date d'échéance et à concurrence du
disponible.
A chaque tirage, les points de report / déport, sont
calculés sur une durée allant de la date de départ
à la date de tirage. On tient compte bien évidement des
règles de marché qui imposent de donner ses instructions 2 jours
ouvrés avant le règlement effectif des devises.
Ces points de report / déport sont appliqués au
cours fixé à la conclusion du contrat pour donner le cours de
change du tirage. En pratique, tout se passe comme si le contrat de change
comptant « original » était prorogé tous les jours pour
former le cours du tirage (si tirage il y a).
Présenté par : Ali Mohamed Madjid et 33
Encadré par : Mr M.BENALI
Les instruments de couverture contre le risque de changes
Année : 2007/2008
L'entreprise gère donc le disponible à sa guise
avec comme seule contrainte l'obligation de lever la totalité au plus
tard à la date d'échéance (en général, les
banques imposent également des montants minimum de contrat et de
tirage).
Sans offrir la même garantie que le terme, le terme
à préavis limite le risque de change dans la mesure où la
composante la plus volatile (le cours comptant) est fixée dès le
départ, les variations du composant taux ayant une influence moindre sur
les points.
E : Le Non Deliverable
Forward Defeniton
Il s'agit d'un instrument destiné à couvrir le
risque de change sur une devise partiellement convertible et
qui ne se traite pas sur le marché du change à terme (en
général à cause de restrictions réglementaires).
On cite souvent en exemple le dollar de Taiwan (TWD) mais il
en existe d'autres biens entendus.
Généralement, la devise convertible est l'US
Dollar mais il est possible de traiter contre Euro, Franc Suisse, Livre
Sterling, etc.
Le NDF est un instrument de garantie de cours de change un peu
comme le FRA l'est pour les taux.
Attention, la mise en place d'un contrat de
ce type ne dispense pas le client de procéder à l'achat ou la
vente au comptant de ses devises car le contrat NDF ne donne lieu à
aucune livraison de devise.
Quel est le principe ?
Un contrat NDF porte sur un montant fixe dans la monnaie
partiellement convertible. Les contreparties se mettent d'accord sur une date
d'échéance, sur un cours de change à terme ainsi que sur
la façon dont sera déterminé le cours de
référence (à l'échéance).
A l'échéance du contrat, on compare le prix du
contrat avec le cours de référence. La différence est
réglée, dans la devise convertible, par le vendeur ou l'acheteur
selon le signe de cette différence et le sens de la transaction.
Une entreprise doit régler dans 3 mois un exportateur
argentin.
Elle se met d'accord avec sa banque et conclu un NDF contre USD
au cours de 0,9996 pour un montant de 25 000 000 de pesos argentins (ARS).
A l'échéance, le cours de référence
est de 0,9832.
Les instruments de couverture contre le risque de changes
Année : 2007/2008
L'entreprise est acheteuse de pesos (vendeuse d'USD). Le cours de
référence lui est défavorable, c'est donc à la
banque de payer la différence en USD.
Parallèlement, l'entreprise va acheter ses pesos au
comptant, certes un peu plus cher que prévu mais le règlement du
différentiel va compenser la hausse du prix.
Présenté par : Ali Mohamed Madjid et 35
Encadré par : Mr M.BENALI
Les instruments de couverture contre le risque de changes
Année : 2007/2008
Conclusion générale
Au terme de vol des techniques de couverture du risque de
change, il semble important de souligner l'impérative nécessite
d'une bonne connaissance des différents moyens mis à la
disposition des trésoriers, a fin de pouvoir couvrir ce risque.
Même lorsque ces techniques ne sont pas applicables (en
cas de contrôle des changes par exemple), ou peu utilisables (c'est le
cas des produits du type « option » pour les PME), il reste
nécessaire de les connaître, car l'évolution des techniques
est telle que ces produits seront, tôt ou tard, disponibles pour tous.
De plus, indépendamment du risque, l'utilisation de ces
produits représente un atout commercial puisque les exportateurs
français, contrairement aux exportateurs étrangers, n'ont pas
toujours fait l'effort de s'adapter à la monnaie des pays vers lesquels
ils destinent leurs produits.
Les instruments de couverture contre le risque de changes
Année : 2007/2008
Bibliographie
V' AFTALEON F, marché de change et produit
dérivés, PUF, 1995
V' BELLALAH M, et SIMON Y, option contrats à terme et
gestion de risque : analyse, évaluation, stratégie, economica,
2000.
V' CHOINEL A et ROUYER G, le marché financier - structure
et acteur- la revue banque Editeurs 2e Edition 1986.
V' FONTAINE P, Gestion des risque de change economica 1996.
V' SIMON Y, technique financier internationales economica
6e Edition 1998. V' Internet :
http://www.cambiste.info/sdmpage/risques/change20.php
V' Cours de TECHNIQUE FINANCE INTERNATIONAL
Présenté par : Ali Mohamed Madjid et 37
Encadré par : Mr M.BENALI
|