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Contribution aux stratégies de communication pour l'éradication de l'infanticide rituel en milieu Baatonu de Bori, commune de N'Dali

( Télécharger le fichier original )
par Y. Vitalien Raoul ADOUKONOU
Université d'Abomey-Calavi (Bénin) - Maîtrise 2007
  

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III-8- Appréciation des populations sur les causes

de survivance de la pratique

Publics

Accueil

Elus locaux

Responsables structures de lutte

Sages/chefs de ménages

Femmes

Jeunes élèves

Jeunes paysans

Autres (agents de santé, enseignants, religieux)

Ignorance et analphabétisme

4

(100%)

10

(100%)

20

(44,44%)

48

(80%)

54

(90%)

18

(45%)

15

(78,94%)

Poids de la tradition

4

(100%)

10

(100%)

45

(100%)

60

(100%)

60

(100%)

40

(100%)

19

(100%)

Crainte du regard des autres

3

(75%)

7

(70%)

35

(77,77%)

50

(83,33%)

48

(80%)

32

(80%)

15

(78,94%)

Les pratiques héritées des ancêtres s'abandonnent difficilement. C'est ce qui justifie la persistance de cette pratique au sein des populations de Bori. La non scolarisation de la plupart des enquêtés est un facteur favorisant la persistance de la pratique.

III-9- Connaissance des structures intervenant

contre la pratique à Bori

Public

Structures

ou personnalités

Elus locaux

Sages et chefs de ménages

Femmes

Jeunes élèves

Jeunes paysans

Enseignants

Religieux

Agents de santé

APEM

4

(100%)

20

(44,44%)

20

(33,33%)

15

(25%)

8

(20%)

14

(73,68%)

ELIB

2

(50%)

8

(17,77%)

5

(8%)

5

(8%)

2

(5%)

5

(26,31%)

Centre de promotion sociale

4

(100%)

8

(17,77%)

5

(8%)

5

(8%)

2

(5%)

5

(26,31%)

Farouk kissira

4

(100%)

36

(80%)

45

(75%)

20

(33,33%)

20

(80%)

9

(47,36%)

Autorités locales

4

(100%)

35

(77,77%)

40

(46,66%)

40

(46,66%)

25

(62,5%)

13

(68,42%)

Autorités religieuses

4

(100%)

40

(88,88%)

45

(75%)

45

(75%)

33

(82,5%)

15

(78,94%)

Les populations dans leur grande majorité reconnaissent l'engagement des autorités municipales, notamment celui du chef d'arrondissement de Bori et des autorités religieuses dans la lutte contre l'infanticide. Certaines personnes ont déjà entendu parler de l'APEM, mais très peu connaissent l'ELIB à Bori. Il faut reconnaître qu'il leur est difficile de retenir le nom de ces structures parce que en grande partie analphabètes. Farouk kissira, un sage de N'Dali est aussi un acteur clé dans la lutte contre l'infanticide à Bori.

III-10- Implication des populations dans les actions des structures (APEM, ELIB, Centre de promotion sociale)

Public

Degré d'implication

Elus locaux

Sages et chefs de ménages

Femmes

Jeunes élèves

Jeunes paysans

Enseignants

Religieux

Agents de santé

Associé à toutes les actions

0

(0%)

0

(0%)

0

(0%)

0

(0%)

0

(0%)

0

(0%)

Associé ponctuellement

2

(50%)

10

(22,22%)

10

(16,66%)

0

(0%)

0

(0%)

8

(42,10%)

Pas du tout associé

2

(50%)

35

(77,77%)

50

(83,33%)

60

(100%)

40

(100%)

11

(57,89%)

Les populations ne sont pas vraiment impliquées dans les actions de lutte contre l'infanticide. Les structures prennent les populations comme des acteurs passifs. Seuls quelques uns sont par moment impliqués dans l'organisation des actions de sensibilisation.

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"Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre"   Paul Eluard