2001
Centre universitaire de Souk - Ahras
Institut des sciences de la nature et de la
vie
Département de biologie
Mémoire de fin d'études en vue de
l'obtention du diplôme de D.E.S
Option :
Biochimie
Thème :
Directrice de mémoire :
Réalisé
par :
Melle Belahcene.
N
Bouasla Sara
Debabsa Rafika
Djouamaa Mouna
Devant le jury :
Président : Melle Manamani.M
Examinatrice : Mme Khaldi.
SESSION : 2007 - 2008
Remerciement
Dédicaces
Résumés
Listes des tableaux
Listes des figures
Listes des abréviations
Introduction
Chapitre I
Revue bibliographique
1.1. Origine et histoire ... ... ... ... ... ... ... ... ...
... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ...1
1.2. Importance de la culture ... ... ... ... ... ... ... ...
... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ...1
1.3. Phénologie de la plante ... ... ... ... ... ...
... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ...2
1.4. Composition histologique et chimique du grain ... ... ...
... ... ... ... ... ... ... ... ... 4
1.5. Besoins de développement ... ... ... ... ... ...
... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... 6
1.6. Pathologie de la plante ... ... ... ... ... ... ... ...
... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... 7
1.7. Lutte antifongique ... ... ... ... ... ... ... ... ...
... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... 13
1.8. Généralités sur les fongicides ...
... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... 14
1.9. Mode d'action ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ...
... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... 16
Chapitre II
Matériel et méthodes
2.1. Matériel biologique ... ... ... ... ... ... ...
... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ...
21
2.2. Fongicide utilisé ... ... ... ... ... ... ... ...
... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ...
22
2.3. Conduite de l'essai ... ... ... ... ... ... ... ... ...
... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... 24
2.4. Préparation des grains de blé ... ... ...
... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... .. 24
2.5. Paramètres étudiés ... ... ... ...
... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ...
... 24
2.6. Analyse statistique ... ... ... ... ... ... ... ... ...
... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... 29
Chapitre III
Résultats et discussion
3.1. Description des données statistiques
élémentaires... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... 30
3.2. Analyse de la variance des variables mesurés...
... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... 37
3.3. Présentation graphique de la variation des
paramètres mesurés chez les trois variétés
étudiées. ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ...
... ... ... ... ... ... ... ... .... ... .. 45
3.4. Liaisons entre les valeurs des tests et les
caractères mesurés ... ... ... ... ... 58
Conclusion et perspectives ... ... ... ... ... ... ... ... ...
... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... 60
Références bibliographiques.
Annexes.
This study consists in treating the grains of wheat of
three varieties of hard wheat (Triticum durum Desf), hard GTA, Vitron
and Bidi 17 by a fungicide newly introduced in Algeria, Tilt 250 EC.
Objective being to follow the development of these
kernels subjected to a xénobiotique and it, across a majority of
parameters, morphométriques, physiological and biochemical, to clarify
the action of different concentration of fungicide on the young shoot of grain
being discussed.
Acquired results illustrate a stressful effect of the
substrate used on the hard wheat, as well on morphology, physiology and the
biochemistry of the plant.
Correlations between measured characters were discussed
and, the answer of every variety in relation to fungicide was analysed.
Key words: Triticum durum Desf, Tilt 250 EC,
germination, behaviour graded.
Cette étude consiste à traiter les grains
de blé de trois variétés de blé dur (Triticum
durum Desf), GTA dur, Vitron et Bidi 17 par un fongicide nouvellement
introduit en Algérie, le Tilt 250 EC.
L'objectif étant de suivre le développement
de ces graines soumises à un xénobiotique et ce, à travers
une majorité de paramètres, morphométriques,
physiologiques et biochimiques, afin d'élucider l'action de
différentes concentrations du fongicide sur les jeunes pousses de la
céréale en question.
Les résultats obtenus illustrent un effet
stressant du substrat utilisé sur le blé dur, aussi bien sur la
morphologie, la physiologie et la biochimie de la plante.
Les corrélations entre les caractères
mesurés ont été discutées et, la réponse de
chaque variété vis-à-vis du fongicide a été
analysée.
Mots clés : Triticum
durum Desf, Tilt 250 EC, germination, comportement
variétale.
C'est avec beaucoup de gratitude on remercier Melle Belahcene
N, pour ses conseils, ses orientations ainsi que son soutien moral et
scientifique.
Nos sincères remerciements vont
également :
A Melle Manamani M, chargé de cours au niveau du centre
universitaire de Souk Ahras pour l'honneur qu'elle nous fait en acceptant de
présider le jury.
A Mme khaldi F, chargé de cours au niveau du centre
universitaire de Souk Ahras pour avoir accepter d'examiner ce travail.
On remercié aussi l'ITGC de la wilaya de Guelma, le
personnel de laboratoire du centre universitaire de
Souk Ahras, ainsi que pour les agents du centre et à
tous ceux qui nous ont aidé de prés ou de loin à
réaliser ce mémoire, on dit merci !!!!
Tout le long de la réalisation de ce mémoire,
j'ai bénéficié de l'aide et du soutien spirituel, moral et
matériel de plusieurs personnes de près comme de loin. Je tiens
à remercier tous ces hommes et ces femmes de qualité qui ont
nourri l'espoir. Je tiens ensuite à remercier du fond de mon coeur mon
Encadreur Melle Belahcene.N grâce à sa détermination, sa
simplicité, son entière disponibilité et ses conseils,
j'ai dans un premier temps acquis de nouvelles connaissances dans le domaine
agricole
Ainsi que pour mon père qui m'a indique la bonne voie
en me rappelant que la volonté fait toujours les grands et pour ma
mère qui a attendu avec patience les fruits de sa bonne
éducation. Sans oublier ma soeur Meri et mon petit frère Lissou
.et toute ma famille de la presque île « Collo »
ainsi que pour ma très chère grand-mère « mama
Zineb » celle que j'aime beaucoup qui nous a quittée cette
année a jamais et qui ma aider moralement a fin de réaliser ce
travail. Sans oublier mes chères cousins et cousines Feten, Radia,
Amina, Nadjet, Ghanou, Adel, Brahim, Mokhtar et enfin mes amis de
l'université et hors.
`Bouasla'
A dieu tout puissant, qui m'a inspiré les bons pas et
les justes réflexes, sans sa mésirecorde ce travail n'aura pas
abouti.
Je dédie ce modeste mémoire à tous qui
m'ont aidés de prés ou de loin de le réaliser.
Mes remerciements pour Melle Belahcene pour son aide et sa
sagesse m'ont permis de mener ce projet. Son encadrement était des plus
exemplaires
Mes sincères remerciement et reconnaissances pour mes
très chers parents ou que dieu les protège. A mon petit
frère Nabil et à tous les membres de ma famille petits et grands,
ainsi pour mes amies de l'université de Souk - Ahras et pour tout les
gens qui m'admirent, je dis merci pour tous !!!
`Djouamaa'
Tout d'abord, louage à
« Allah » qui m'a guidée sur le
droit chemin tout au long du travail.
Au terme de ce travail, je tiens à remercier mon
très cher père « Med Salah » qui m'a
aidée beaucoup plus moralement ainsi que ma mère qui a
été toujours prés de moi et mes grands parents.
Je tiens à exprimer ensuite toute ma reconnaissance
à Melle Belahcene.N qui a fait preuve d'une grande patience et à
été d'un grand apport pour la réalisation de ce travail
Mes sincères remerciement a mes frères :
Tarek, Adel, Ramzi et à mes soeurs : Fatma, Meriem et a toute ma
famille.
Sans oublier mes amies de l'université : Sara,
Mouna, Fouzia, Lillia, Nadjwa, Sonia, Monia, Rym.
`Debabsa'
Les plantes sont soumises à une multitude de
facteurs endogènes et exogènes défavorables, induisant des
perturbations homéostatiques et affectant leur physiologie, leur
morphologie, leur croissance...etc. (Hunget al., 2005).
L'ensemble de ces perturbations correspond aux
différents stress, imputés, soit à des facteurs
environnementaux : les radiations, les fluctuations thermiques et
hydriques, l'excès de sel...etc. (Bishof et
al., 2003), soit à la présence de produits
xénobiotiques dans le milieu (métaux lourds, herbicides,
fongicides...etc.) (Siddiqui et al., 2001).
Les fongicides sont largement utilisés pour
protéger les cultures céréalières contre les
différentes maladies cryptogamiques à l'image de la Septoriose,
de l'Oïdium, de la Rouille, du Charbon,...etc.
Leur utilisation s'est avérée d'une
importance incontestable dans la limitation des dégâts
causés par les champignons.
Toutefois, et comme c'est le cas pour toutes les
substances xénobiotiques, leurs effets toxicologiques et
écotoxicologiques ne cessent d'attirer l'attention et
l'intérêt scientifique.
Plusieurs auteurs ont observés des effets
toxiques de ces produits sur des organismes végétaux, voire sur
le blé et les autres céréales (Smiley et al.,
1996., Siddiqui et al., 2001).
Cela est en majeure partie du aux liens étroits
entre l'hôte et le parasite, qui supposent la pénétration
de la substance active à l'intérieure de la plante pour
neutraliser le champignon, ce qui expose la plante aux effets indirects du
fongicides qui est dans tous les cas une substance xénobiotiques
(Smiley et al., 1996).
C'est dans ce cadre qu'appartient cette contribution, qui
a pour objectif, l'étude de l'action d'un fongicide systémique
nouvellement introduit en Algérie, le « Tilt 250
EC » sur trois variétés de blé dur (Triticum
durum Desf) et avoir leur effets sur la morphologie germinative, la
physiologie et la biochimie des jeunes pousses racinaires.
1.1. Origine et histoire
Depuis la naissance de l'agriculture, le blé est
à la base de la nourriture de l'homme (RUEL.,
2006)., c'est une espèce connue depuis la plus haute
antiquité, dont il Constitue la base alimentaire des
populations du globe (Yves et de Buyer., 2000).,
Pendant plusieurs siècles, il a été
vénéré comme un dieu et associé à la pluie,
l'agriculture et la fécondité (RUEL., 2006).
Il appartient au groupe tétraploïde du
genre triticum qui, comprend de nombreuses espèces
(Mazouz., 2006). Parmi tous les blés
tétraploïdes cultivés, T. turgidum ssp, durum
est de loin le plus important. Comparativement aux blés
diploïdes, leurs grands épis et leurs gros grains les rendaient
beaucoup plus intéressants pour la domestication (Anonyme.A.,
2007).
1.2. Importance de la culture
Les blés constituent la première
ressource en alimentation humaine, et la principale source de
protéines. Ils fournissent également une ressource
privilégiée pour l'alimentation animale et de multiple
application industrielle. La presque totalités de la nutrition de la
population mondiale est fournie par les aliments en grains dont 95% sont
produits par les principales cultures céréaliennes
(Bonjean et Picard, 1990).
La production mondiale de blé se montre à
environ 580 millions de tonnes et occupe 215 millions d'hectares
(I.T.C.F., 2002).
Le blé dur représente environ 8% des
superficies cultivées en blés dans le monde dont 70% sont
localisées en conditions méditerranéennes. La turque, la
Syrie, la Grèce, l'Italie, l'Espagne, et les pays
d'Afrique nord, sont en effet, parmi les principaux producteurs
(Monneveux., 2002).
Le blé dur occupe une place centrale dans
l'économie algerienne.il couvre 1.5x106ha sur les
3.0x106ha consacrés a la
céréaliculture. Le rendement est faible et irrégulier, il
est de l'ordre de 8q/ha. La production couvre prés de 41%
des besoins (Mazouz., 2006).
1.3. Phénologie de la plante
Le blé est une plante annuelle,
monocotylédone qui appartient au genre Triticum de la famille
des graminées. C'est une céréale dont le grain est un
fruit sec et indéhiscent, appelé caryopse, constitue d'une graine
et de tégument.
(Feillet., 2000).
La période végétative se
caractérise par un développement strictement herbacée et
s'étend de semis jusqu'à la du fin tallage.
(Bada., 2007).
La germination est un ensemble des
phénomènes par lesquels la plantule, en vie ralentie dans la
graine mure, commence une vie active et se développe grâce
à l'énergie contenue dans les réserves de la graine
(Clément., 1981).
La germination de la graine se caractérise par
l'émergence du coléorizhe donnant naissance à des racines
séminales et de la coléoptile qui protège la sortie de la
première feuille fonctionnelle. (Bada., 2007).
La période d'activation de la graine peut durer
une dizaine d'heure. Aucun changement notable n'est visible. Seules
s'opèrent quelques modifications du métabolisme qui
préparent le déclenchement de la croissance.
La période des mitoses durent environ deux heures.
On ne note pas de modifications morphologiques apparentes.
Au cours de la période de début d'allongement
des cellules de la radicule, celle-ci pénètre dans les fentes
causées par l'éclatement des téguments.
Pendant la germination, la plantule utilise pour la
couverture de ces besoins énergétiques les réserves de la
graine (grain d'amidon, grains d'aleurone, lipides, etc.), qui sont
transformés, sous l'action d'enzyme appropriées, en substances
directement utilisables pour la croissance (glucose, maltose, acides
aminés) (Clément, 1981).
Lorsque ces substances sont épuisées, la
jeune plante qui possède un appareil radiculaire et un appareil
aérien formé et fonctionnels, devient autonome et peut assurer
elle-même sa propre croissance. La germination est alors
terminée.
Au sein d'un peuplement la levée, la levée
est atteinte lorsque les majorités des lignes de semis sont visibles
(Gate., 1995).
Durant la phase semis-levée,
l'alimentation de la plante dépend uniquement de son
système racinaire primaire et de réserve de la graine
(Eliard, 1979).
1.4. Composition histologique et chimique du
grain
Le grain de blé est formé de trois
régions :
· l'albumen : constitué de l'albumen
amylacé (au sein du quel subsistent des cellules remplies de granules
d'amidon dispersées au milieu d'une matrice protéique et dont les
parois cellulosique sont peu visibles) et de la couche à aleurone (80 -
85 %) ;
· les enveloppes de la graine et du fruit, formé
de six tissus différents ; épiderme du nucelle,
téguments séminal (enveloppe de la graine), cellule tubulaire,
cellule croisées, mésocarpe et épicarpe (13-
17%) ;
· le germe (3%), composé d'un embryon
(lui-même formé du coléoptile, de la gemmule, de la
radicule, le coléorizhe et de la coiffe) et du scutellum.
Le grain de blé et principalement constitue
d'amidon (environ 70%), de protéine (10 à 15% selon les
variétés et les conditions de culture) et de pentosanes (8
à 10%) : les autres constituants, pondéralement mineurs
(quelques % seulement), sont les lipides, la
cellulose, les sucres libres, les minéraux et les
vitamines (Feillet., 2000).
Ces constituants se répartissent de
manière inégale au sein des différentes fractions
histologiques du grain. L'amidon se retrouve en totalité dans l'albumen
amylacé, les teneurs en protéines du germe et de la couche
à aleurone sont particulièrement élevées ; les
matières minérales abondent dans la couche à aleurone.
Les pentosanes sont les constituants dominants de cette
dernière et du péricarpe. La cellulose représente
prés de la moitié de celui-ci, les lipides voisinent ou
dépassent les 10% dans le germe et dans la couche à aleurone.
Tableau 1 : distribution histologique des
principaux constituants du grain du blé (Feillet.,
2000).
|
Grain
|
Péricarpe (1)
|
Aleurone
|
Albumen
|
germe
|
|
%G
|
%T
|
%G
|
%T
|
%G
|
%T
|
%G
|
%T
|
%G
|
Protéines
|
13.7
|
10
|
4,4
|
30
|
15,3
|
12,0
|
73,5
|
31
|
6,8
|
Lipides
|
2.7
|
0
|
0
|
9
|
23,6
|
2
|
62,9
|
12
|
13,5
|
Amidon
|
68.9
|
0
|
0
|
0
|
0
|
82
|
100
|
0
|
0
|
Sucres réducteurs
|
2.4
|
0
|
0
|
0
|
0
|
1,8
|
62,7
|
30
|
37,3
|
Pentosanes
|
7.4
|
43
|
35,1
|
46
|
43,8
|
1,6
|
18,3
|
7
|
2,9
|
Cellulose
|
2.8
|
40
|
87,1
|
3
|
7,6
|
0,1
|
3,1
|
2
|
2,2
|
Minéraux
|
1.9
|
7
|
22,6
|
12
|
43,6
|
0,5
|
22,6
|
6
|
9,7
|
%G = % du constituant dans le grain ;
%T=% du constituant dans le tissu ;
(1) % du tissu dans le grain.
1.5. Besoins de développement
Le blé dur n'a pas les mêmes exigences que
le blé tendre. Il a des besoins élevés en ensoleillement,
une faible résistance en froid et à l'humidité, blé
tendre, une sensibilité a certaines maladies cryptogamiques plus grandes
chez le blé tendre (Bennasseur., 2003).
Le blé dur peut être cultivé dans
toutes les régions, cependant, les pluies importantes au cours de la
maturation peuvent affecter la qualité des grains.
Le blé dur exige, une terre qui provient de la
décomposition poussée du fumier (Clément., 1981),
Saine, drainant bien mais pas trop sujet au stress hydrique surtout
pendant la période de l'accumulation des réserves dans le grain.
L'installation du blé dur dans les terres ressuyant mal, le rend plus
sensibles aux maladies cryptogamiques telles que le piétin et les
fusarioses (Bennasseur., 2003).
La température optimale est la température a
partir de la quelle la croissance est considérée comme maximale
pour le blé, elle est généralement de
20°C (Ezzahiri., 2001).
Le blé à des exigences en eau de l'ordre
de 500 à 600 mm/an, bien répartis sur le cycle. Une bonne
alimentation en eau est
particulièrement importante entre l'épiaison et
la floraison et entre les stades « grains laiteux » et
« grains pâteux ».
1.6. Pathologie de la plante.
Le blé peut être attaqué par de
nombreuses maladies à différents stades de son
développement, ces attaques peuvent occasionner des pertes importantes
lorsque les variétés utilisées sont sensibles et les
conditions de l'environnement sont favorables à l'expansion des maladies
(Ezzahiri., 2001).
Les deux principales causes de maladies du blé
sont les champignons et les virus, il peut également être
touché par certaines bactérioses. (RUEL.,
2006).
L'ergot des céréales
Cette maladie est elle aussi due à un champignon
(Claviceps purpurea).
Les ergots ou sclérotes, visibles à la
maturation de la céréale, tombent au sol à la
récolte ou se trouvent mélangées aux semences, ce sont les
organes de conservation de champignon.
Les ergots germent au printemps avant que le blé
ne soit au stade réceptif (floraison), les spores contaminent des
graminées sauvages ou adventives dont la floraison est plus
précoce et qui sont ainsi des hôtes relais avant la contamination
du blé (I.T.C.F., 2001).
Quelques jours après la sortie des
anthères, une goutte sirupeuse perle à l'extérieur des
enveloppes florales.
L'ovaire, visible en écartant ces enveloppes, est
recouvert d'un feutrage blanc, puis, entre les glumelles, apparait une masse
blanchâtre puis noir violacé : c'est l'ergot. Cependant,
l'importance économique de l'ergot et liée à sa
toxicité pour l'homme et les animaux.
Fig. 1 : l'ergot. D'après
(Pearse., 1999).
L'oïdium :
La maladie se manifeste par un feutrage blanc cotonneux
superficiel devenant gris et parsemé de points noirs envahit les
feuilles et graines. Il peut également toucher le pied et l'épi
(Bégos., 2005).
Fig.
2 :L'oïdium d'après (Pearse.,
1999).
La septoriose :
Deux espèces de Septoria s'attaquent au
blé:
-Septoria tritici, responsable de la
septoriose des feuilles. -Septoria nodorum,
responsable de septoriose des feuilles et des épis (Ezzahiri.,
2001).
Les premiers symptômes sont observés sur
les feuilles du bas et progressent au fur et à mesure vers les feuilles
supérieures de la plante.
Ces symptômes se présentent sous forme de
taches allongées de taille variable sur les feuilles. Les taches sont
d'abord chlorotiques et deviennent nécrotiques par la suite
(Anonyme., 1998).
Dans les parties nécrosées des feuilles,
des fructifications se forment, elles sont visibles sous forme de petites
boules microscopiques soulevant légèrement l'épiderme, il
s'agit de pycnides qui ont l'aspect de petits points noirs, isolés,
globuleux ou ovales (Ezzahiri., 2001).
Les symptômes se manifestent aussi bien sur le
feuillage que sur les glumes, la gaine des feuilles et les noeuds.
Sur les feuilles, se forment des taches ovales ou
lenticulaires brunes, elles peuvent être entourées d'une chlorose
ou jaunissement périphérique.
Lorsque les taches de septoriose sont abondantes sur une
feuille, elles se rejoignent pour former de grandes plages nécrotiques
(Bouhache., 2004).
En cas de forte attaque, la maladie atteint les glumes
des épis, elle affecte plus particulièrement la partie
supérieure des glumes.
Fig. 3 : La septoriose
d'après (RUEL., 2006).
Les rouilles du blé :
Trois espèces de rouille s'attaquent au
blé: la rouille brune, la rouille noire et la rouille jaune. Concernant
leur importance relative, la rouille brune est la plus répandue dans sa
distribution, alors que la rouille noire est la plus dévastatrice quand
elle se développe (Collot., 2008).
Les agents pathogènes responsables des rouilles
du blé sont:
1. Puccinia recondita f. sp. tritici, agent
de la rouille brune.
2. Puccinia graminis f. sp. tritici, agent
de la rouille noire.
3. Puccinia striiformis, agent de la rouille
jaune.
L'identification des rouilles est facile du fait
qu'elles forment des pustules caractéristiques, qui correspondent
à une déchirure de l'épiderme et l'apparition d'une poudre
(orange, brunâtre, rouge brique, marron foncé ou jaunâtre en
fonction des espèces) composée uniquement de spores facilement
transportées par le vent (Bouhache., 2004).
Fig. 4 : Les rouilles
d'après (RUEL., 2006).
Helminthosporiose :
La maladie se manifeste sur les feuilles et les gaines
foliaires sous forme de taches losangiques ou allongées de couleur brune
violacée observées sur toute la longueur de la feuille
(Bégos., 2005).
Cependant, la présence de petites nécroses
de couleur brune foncée au centre des taches chlorotiques est un
critère distinctif des lésions de P. tritici-repentis.
Et ils s'agissent toujours de quelques symptômes dispersés
détectés en toute fin de saison (Moreau., 2007).
L'agent pathogène se conserve sous forme de spores
et de mycélium sur les résidus du blé infecté
à la surface du sol.
Fig. 5 :
L'helminthosporiose d'après (RUEL.,
2006).
1.7. Lutte antifongique
Pour traiter, l'agriculteur doit choisir le meilleur
moment pour s'assurer une plus grande efficacité des traitements. Pour
cela, il doit tenir compte :
§ de l'humidité de l'air (on traite
généralement quand l'humidité est supérieure
à 60 %) ;
§ des conditions météorologiques (il est
important qu'il ne pleuve pas dans les premiers jours suivant le
traitement) ;
§ de l'état du sol (le sol ne doit pas être
trop humide pour être suffisamment portant).
De plus, l'agriculteur doit traiter lorsque cela est
utile (lutte raisonnée). La lutte contre les
maladies cryptogamiques est importante pour obtenir une récolte
abondante et de qualité.
Elle peut être systématique (traitement chaque
année à titre préventif) mais elle peut également
être raisonnée (traitement lorsque cela s'avère
indispensable).
L'agriculteur peut également limiter le
développement des maladies en raisonnant la rotation des cultures sur
ses parcelles : une parcelle sur laquelle on sème du blé chaque
année sera plus souvent touchée par les champignons transmis
d'une année sur l'autre par les résidus de cultures
(Anonyme.B., 2007).
Le raisonnement des rotations fait partie de ce qu'on
appelle la lutte culturale (Ezzahiri., 2001). Le meilleur
moyen de lutte est l'utilisation de variétés
résistantes.
En l'absence de celle-ci, certaines techniques cultures
sont recommandées pour restreindre le potentiel infectieux des maladies
dont l'agent causal se conserve dans les chaumes : la tache
auréolée et la septoriose.
Des labours profonds enfouissent le champignon a une
profondeur ou il lui est impossible d'infecter les feuilles.
Enfin, l'incinération des chaumes est aussi un
moyen de restriction du potentiel infectieux car elle élimine le
parasite.
La lutte chimique a pour but d'éviter la maladie
(traitement préventif) ou de stopper (traitement curatif), elle doit
être raisonnée en tenant compte de la période de
traitement, du produit utilisé, de la dose à appliquer, du
spectre d'action de la matière active et de la période de
couverture (rémanence). (Anonyme.B., 2007).
1.8. Généralités sur les fongicides
La lutte chimique contre les agents
phytopathogènes concerne essentiellement les champignons responsables
des maladies fongiques des plantes.
La plupart des fongicides affectent directement des
fonctions essentielles, comme par exemple la respiration, la biosynthèse
des
stérols ou la division cellulaire. Ce type de mode
d'action peut entraîner, d'une part, des risques pour l'homme et les
organismes non
ciblent et d'autre part, le développement de souches
fongiques résistantes.
Des molécules stimulant les réactions de
défense des plantes semblent être moins exposées à
ces phénomènes de résistance. (RUEL.,
2006).
En agriculture, les fongicides sont utilisés pour
détruire les champignons pathogènes qui s'attaquent aux cultures,
aux semences et aux produits récoltés (Bermond.,
2002).
Se sont selon (Clément, 1981),
substance (matière active) ou préparation
(spécialité) susceptible d'entrainer plus ou moins rapidement
l'inhibition de la croissance ou de la mort des champignons et utilisée
pour la lutte contre les maladies cryptogamiques des cultures et des produits
récoltés (Meuleau., 1981).
Les principales familles des fongicides.
Les molécules et les préparations
fongicides utilisés dans la pratique agricole sont extrêmes
nombreuses et appartiennent a des familles chimiques variées
(Bermond., 2002).
Les principales familles de fongicides utilisées en
culture de blé sont :
§ les Morpholines (Tridémorphe,
Fenpropimorphe), qui agissent principalement sur l'oïdium ;
§ les Triazoles (Epoxyconazole,
Fluquinconazole, etc.), qui agissent sur beaucoup de maladies en
détruisant les membranes des cellules des champignons ;
§ les Carbamates (Carbendazime,
Manèbe), qui agissent sur le noyau des cellules des champignons ;
§ les Pyrimidinamines (Cyprodinil) qui,
agissent sur le piétin-verse et l'oïdium ;
§ les Strobilurines (Azoxystrobine,
Krésoxim-méthyl, etc.) qui stoppent l'activité des
mitochondries et donc la respiration des cellules.
1.9. Mode d'action
Il est possible de classer les matières actives
en deux catégories principales selon qu'elles possèdent plusieurs
sites d'action (multisite) ou qu'elles perturbent spécifiquement une
seule voie métabolique (unisite).
Selon l'action exercée au niveau du cycle
parasitaire de base, un fongicide exerce une activité
1. Préventive ou anti pénétrante, s'il
agit avant l'infection ;
2. Curative, s'il intervient pendant la phase
d'incubation ;
3. Antisporulante, s'il empêche la sporulation du
parasite ;
4. Eradicante, s'il élimine le champignon
déjà visible.
Par ailleurs, en fonction de son comportement dans la
plante, le fongicide qui sera qualifie de produit :
1. de surface ou de contact si seule la fraction
présente sur la surface traitée entraine un effet antifongique
qui sera donc de type préventif.
2. pénétrant, s'il est présent en
qualité suffisante dans les assises cellulaires sous jacentes aux
surfaces traitées pour entrainer un effet curatif ;
3. translaminaire, si après son application sur une
face foliaire, il inhibe le développement d'un champignon inoculé
sur l'autre face (Lepoivre., 2003).
4. systémique, si après une migration interne
via le xylème ou le phloème, il exerce une activité
fongique (préventive ou curative) hors de la zone traitée.
Fig. 6 : comportement des
produits antiparasitaires aux niveaux des plantes, d'après
(Lepoivre., 2003).
L'utilisation des produits antiparasitaires peut
parfois avoir des répercussions défavorables sur les cultures ou
sur des organismes favorables (ex microorganismes antagonistes,
prédateurs ou parasites d'insectes ravageurs).
Un autre problème agronomique majeur qui est
lié au développement des souches résistantes chez les
agents pathogènes, ce phénomène de résistance
acquise qui s'observe chez une espèce initialement sensible, ne doit pas
être confondu avec la résistance naturelle qui concerne tous les
individus d'une espèce.
Parmi les matières actives multisite figurent
des produits minéraux a base de cuivre (bouillie bordelaise, hydroxyde
de cuivre, oxyde cuivreux, oxychlorure tétracuivrique) ou de souffre
élémentaire (pour poudrage ou sous forme micronisé
mouillable pour pulvérisation), les organomercuriques (longtemps
utilisés en traitements des semences de céréales mais
généralement abandonnés pour des raisons de
toxicité) ainsi que plusieurs familles de produits organiques de
synthèse incluant des dithiocarbamates , des
chlorométhylmercaptant, des guanidines ou des quinones
(Brent., 1998).
Ces matières actives sont utilisées
depuis décennies en pulvérisation sur les parties
aériennes des plantes et/ou en traitement de semences. Certaines
d'entres elles, comme par
exemple dithiocarbamates ou des chlorométhylmercaptant,
présentent un large spectre d'activité antifongique.
D'autres comme le souffre élémentaire qui
est principalement appliqué contre les oïdiums apparaissent plus
spécifiques (Lepoivre., 2003).
Ces matières sont utilisées sur des
parties aériennes des plantes et/ou en traitement des semences.
Les multisites ont en commun la capacité d'interagir
avec de nombreux constituants cellulaire en particulier avec ceux
possédant des groupements thiols qui sont souvent fongicides de surface,
qui inhibent la germination des spores à des faibles concentrations,
cette inhibition est corrélée avec un blocage de la consommation
d'oxygène, du catabolisme des substances de réserves des spores
(lipides et sucres) (Brent., 1995).
Les fongicides multisites : susceptibles
d'inactiver des enzymes de la glycolyse, de cycle de Krebs et la chaine
respiratoire.
Il s'agit donc des fongicides multicibles c'est-à-dire
leurs effets primaires sur les cellules fongiques résultent
principalement d'un blocage d'un seul processus cellulaire (respiration) toutes
fois d'autres processus et structures cellulaires sont également
susceptibles d'être affectés (Koller., 1992).
Dans un domaine agricole les inhibiteurs de
biosynthèse des phospholipides ou des stérols, sont
développées comme fongicides, ils
ont en commun la capacité d'affecter la formation et
/ou le fonctionnement des membranes cellulaires, la résultante est une
altération de l'élongation des hyphes mycéliens et une
activité curative (Lepoivre., 2003).
Les fongicides susceptibles d'inhiber la
réplication de l'ADN (fluoroquinolone), la transcription de l'ADN en ARN
(phénylamine) ou la biosynthèse des protéines au niveau
des ribosomes (divers ATB).
Deux autres familles des fongicides susceptibles d'affecter
respectivement la biosynthèse de certains acides aminés et de
certains nucléotides (anilinopyrimidines, aminopyrimidines).
(Brown., 1996).
2.1. Matériel biologique
Dans le but de caractériser les effets d'un
fongicide sur la germination et la croissance des grains de blé dur
(Triticum durum Desf), trois variétés ont
été utilisées : Bidi 17, GTA dur et Vitron.
Elles nous ont été fournies par l'ITGC d'El
Khroub et sont issues de la récolte de la campagne passée.
Classification du blé dur :
· Règne : Plantae
· Sous règne :
Tracheobionta
· Embranchement :
spermaphyte.
· Sous
embranchement : angiosperme.
· Classe :
monocotylédones.
· Ordre : poales.
· Sous ordre :
comméliniflorales.
· Famille :
graminaceae ou poaceae.
· Genre : Triticum
· Espèce : durum
Bidi 17 :c'est une sélection
généalogique obtenue à partir des populations locales de
Bidi (ITGC., 2001). Elle présente beaucoup de traits
communs avec la variété Oued Zenati368, tout en se
caractérisant par un chaume plein et rigide et des grains plus
mutadinants et plus foncés. Les épis sont blancs, glabres et
compacts. Cette variété s'est montrée
sensible à la roille noire (ITGC., 2001).
GTA dur : d'origine mexicaine et qui a été
introduite en Algérie par l'ITGC depuis l'année 2000. le grain
est de forme allongée, la paille est moyenne avec une section peu
épaisse. L'épi est de couleur blanche. Cette
variété présente de bonnes caractéristiques
technologiques (ITGC., 2001).
Vitron : le blé dur Hoggar est une obtention du
CIMMYT et introduite en Algérie Espagne en 1986. C'est une
variété précoce à paille courte, l'épi est
blanc avec des barbes brunes à noires. Elle est sensible à la
rouille brune et l'helminthosporiose (ITGC., 2001).
2.2. fongicide utilisé
Tilt 250 EC
C'est un fongicide systémique des
céréales et de cultures de semences de graminées. La
substance active est le Propiconazole.
L'ingrédient actif est absorbé par les feuilles
et les tiges et est transporté vers le sommet de la plante et dans les
zones de croissance.
Le Propiconazole inhibe la croissance des champignons en
interférant avec la biosynthèse de l'ergostérol, un
composant essentiel du processus métabolique des champignons
(Carter., 1987).
Fig. 7 : Structure chimique du
Propiconazole d'après (Anonyme., 2000).
Le Tilt 250 EC appartient à la famille des Conazoles,
qui sont des Triazoles, sa formule empirique est : C15H17Cl2N3O2 et son
nom commercial est le Tilt. Le nom chimique est : [[(Dichloro-2,4
phényl)-2 propyl-4 dioxolanne-1,3 yl-2] méthyl]-1 lH-triazole-1,
2,4(2RS, 4RS) (2RS, 4SR), sa formulation ; EC. Concentré
émulsionnable, sa teneur est de 250g/l de Propiconazole.
Le Tilt250 EC est un fongicide foliaire, la dose
préconisée est de 0.5 l/ha (Syngenta., 1998).
2.3. Conduite de l'essai
Pour tester l'effet du fongicide Tilt250 EC sur les trois
variétés de blé dur, nous avons choisi les concentrations
suivantes ; 0(témoin), 35, 70, 140 et 280 ug de produit
fongique.
Pour chaque dose de fongicide et pour chaque
variété, deux essais ont été fait, le premier in
vitro sur dans des boites de Pétri dotées de papier filtre, le
deuxième en pot, avec trois répétitions par essai.
Les solutions de traitement sont ajoutées par le
biais d'arrosage quotidien pendant le stade de germination, à raison de
10 ml par boite de pétri, et de 300 ml par pot.
2.4. Préparation des grains de blé
Préalablement au traitement avec la solution de
Tilt 250 EC, les grains des trois variétés sont mis dans une
solution de NaClO à 5 % pendant 1min puis lavés 5fois avec de
l'eau distillée (Ben Hammouda et al., 2001).
Les grains sont méticuleusement choisis avant leur
utilisation (pas de cassures, ni de signes de a apparents de maladies).
2.4. Paramètres étudiés
Nombre moyen de racines (NMR)
Le nombre moyen de racines pour chaque dose est
déterminé après 48 h, 72 h, 96 h et 120 h de traitement.
Ce paramètre est obtenu en comptabilisant le nombre total de racines
pour chaque traitement et en le divisant par le nombre total de grains
(germés ou pas) (Harrièche., 2004).
Longueur moyenne des racines (LMR, cm)
La longueur racinaire moyenne des grains germés
est mesurée après 48 h, 72 h, 96 h et120 h de traitement pour
chaque concentration, en comptabilisant la longueur totales des racines pour
chaque traitement et en la divisant par le nombre total de grains (germé
ou pas) (Harrièche., 2004).
Pourcentage de germination (PG, %)
Il est déterminé après 48 h, 72 h,
96 h et 120 h de traitement, en comptabilisant pour chaque concentration les
grains dont la longueur d'au moins de leurs racines dépasse les 5 mm
(Mammadov., 1999).
Surface foliaire (SF, cm²)
Elle est déterminée comme la moitié
du produit de la longueur par la largeur des feuilles utilisées pour le
dosage des chlorophylles (Milory et Goyen., 1995).
Dosage des chlorophylles :
Nous avons utilisés pour l'extraction de la
chlorophylle la méthode établie par (HOLDEN
1965).
On pèse 1 g de feuille qu'on coupe en petits
morceaux et quand broie dans un mortier avec 20 ml d'acétone à
80% (CH3COCH3) et une pincée de carbonate de
calcium (CaCo3) après broyage total, la solution est filtrée et
conservée a l'obscurité dans des boites noires pour éviter
l'oxydation de la chlorophylle par la lumière.
Le dosage se fait par le prélèvement de 3
ml de la solution dans la cuve à spectrophotomètre.
En fin la lecture se fait aux deux longueurs d'ondes 645
et 663 nm, et l'étalonnage de l'appareil se fait par la solution
témoin d'acétone à 80%.
Le calcul des valeurs de la chlorophylle se fait
grâce à la formule d'ARNON en (1949) :
Chl.a = 12.7 (D.O663) - 2.69 (D.O645)
Chl.b = 22.9 (D.O645) - 4.86 (D.O663)
Chl.a + Chl.b = 8.02 (D.O663) + 20.20 (D.O645)
Dosage de la proline :
La proline a été dosée par la
méthode de Troll et Lindsley, (1955),
modifiée par Monneveux et Nemmar
(1986).
Après avoir coupés en petits morceau, 100mg de
racines fraîches ont été introduit dans un tube à
essai, dans lequel on ajoute 2 ml de méthanol à 40%, l'ensemble
est chauffé au bain marie à 85°C pendant 60 mn. Les tubes
sont fermés pour éviter la volatilisation de l'alcool.
Après refroidissement, on prélève 1 ml d'extrait auquel
est ajouté 1 ml d'acide acétique (CH3COOH), 1 ml d'un
mélange contenant (12ml d'eau distillée, 30ml d'acide
acétique, 80 ml d'acide ortho phosphorique (H3PO4
densité 1.7)) et 25 mg de la ninhydrine.
La solution est portée a ébullition
pendant 30 mn, elle vire progressivement au rouge, après
refroidissement, on ajoute 5 ml de toluène à la solution,
après agitation 2 phases se forment : la supérieure qui
contient la proline est récupérée et
déshydratée par l'adjonction de Na2So4
anhydre.
Enfin la densité optique est
déterminée par un spectrophotomètre à la longueur
d'onde 528nm.
Les valeurs obtenues sont ensuite reportées sur
la courbe d'étalonnage :
La gamme étalon se fait par un mélange
(acide acétique, eau distillée, acide ortho phosphorique et
ninhydrine).
Dosage des sucres solubles.
Les sucres solubles sont dosés selon la
méthode de Schields et Burnett (1960),
basée sur l'anthrone dilué dans l'acide sulfurique comme
réactif.
100 mg de racines mise dans des tubes à essai.
L'extraction des sucres solubles se fait après
macération du végétal dans de l'éthanol à 80
% pendant 48 heures, suivi d'un passage au rota vapeur pour
l'évaporation de l'alcool.
La solution à anthrone est préparée
4 heures avant le dosage en mettant 0.15 g d'anthrone dans 75 ml d'acide
sulfurique pur et 25 ml d'eau distillée.
On ajoute 20 ml d'eau distillée à chaque
échantillon, puis dans un deuxième jeu de tube à essai
propre, on prélève de chaque tube de premier jeu 2 ml de la
solution à analyser, à laquelle on ajoute 4 ml du réactif
à l'anthrone.
Les tubes sont maintenus dans un bac à glace
pendant la manipulation pour éviter l'éclatement car la
réaction est exothermique.
Après agitation, les tubes remis dans un
bain-marie préalablement porté à une température de
92 °C pendant 8 minutes. Ils sont ensuite refroidis dans un bac à
glace à l'obscurité pendant 30 minutes pour éviter
l'oxydation des sucres.
Le dosage se fait au spectrophotomètre à la
longueur d'onde 585nm.
L'étalonnage de l'appareil est fait avec un blanc
de gamme (75 ml d'éthanol à 80 % + 25 ml d'eau distillée +
4 ml du réactif).
Les teneurs en sucres solubles de chaque traitement sont
déduites de l'équation de la courbe de
référence :
Do=0.009 C+ 0.04 R2= 0.99
|
2.5. Analyse statistique.
Les données collectées pour les
différents paramètres mesurés ont été
traitées à l'aide d'un logiciel statistique approprié
(Minitab, version 14).
L'approche statistique utilisée, est une analyse
de la variance à trois critères de classification
(variété, fongicide, temps).
La comparaison des échantillons traités
entre eux et avec les témoins non traités, est rendue possible
grâce au test de comparaison des moyennes.
Les relations entre les différentes paires de
variables mesurés sont décrites et analysées par le calcul
des corrélations phénotypiques basées sur les moyennes
génotypiques.
3.1. Description des données statistiques
élémentaires
Pour caractériser les différentes
variétés étudiées, des paramètres
statistiques pour les variables morpho- physiologiques et biochimiques
mesurées, ont été calculés : la moyenne
arithmétique (X), la valeur minimale (Min), la valeur maximale (Max) et
l'écart type résiduel ().
Les résultats relatifs à cette
caractérisation sont mentionnés dans les tableaux (2, 3, 4, 5, 6,
7, 8).
L'examen de ces données montre que, les moyennes
des longueurs racinaires sont faibles à 48 h pour chacune des trois
variétés, et elles ont tendance à augmenter avec le temps.
Les variétés Vitron et GTA dur affichent
des moyennes maximales de l'ordre de 89 cm après cinq jours de
l'essai.
Les valeurs des écarts type sont d'une
façon générale plus élevées avec le
temps.
Les paramètres statistiques obtenus à
partir des nombres moyens des racines sont regroupés dans le tableau
3.
A première vue, elles sont pratiquement
identiques pour les trois variétés de blé et ce pour le
même temps, elles augmentent avec le temps. La dispersion des
données par rapport aux moyennes et également plus proches pour
les différentes variétés étudiées.
Tableau 2 : paramètres
statistiques de base du pouvoir de germination
« PG », obtenues pour différents
temps et pour différentes doses du fongicide
« TILT 250 EC » appliqué aux
variétés du blé dur.
Variété
|
Temps
|
Dose
|
n
|
Paramètres statistiques
|
x
|
|
X min - X max
|
V1
|
48h
|
T, D1, D2, D3
|
12
|
11.67
|
17.49
|
00.00 - 50.00
|
72h
|
T, D1, D2, D3
|
69.17
|
23.92
|
10.00 - 100
|
96h
|
T, D1, D2, D3
|
96.67
|
04.92
|
90.00 - 100
|
120h
|
T, D1, D2, D3
|
89.17
|
16.21
|
50.00 - 100
|
V2
|
48h
|
T, D1, D2, D3
|
12
|
08.33
|
10.30
|
00.00 - 30.00
|
72h
|
T, D1, D2, D3
|
45.83
|
28.43
|
10.00 - 100
|
96h
|
T, D1, D2, D3
|
61.67
|
20.83
|
20.00 - 80.00
|
120h
|
T, D1, D2, D3
|
87.50
|
14.22
|
60.00 - 100
|
V3
|
48h
|
T, D1, D2, D3
|
12
|
00.00
|
00.00
|
00.00 - 00.00
|
72h
|
T, D1, D2, D3
|
62.50
|
20.94
|
30.00 - 90.00
|
96h
|
T, D1, D2, D3
|
69.17
|
18.81
|
20.00 - 90
|
120h
|
T, D1, D2, D3
|
61.67
|
21.25
|
30.00 - 100
|
La variété Vitron possède des
potentialités germinatives élevées et juste après
48 heures, la moitié des grains ont germés.
La moyenne arithmétique la plus élevée
est attribuée à ce même cultivar.
Tableau 3 : paramètres
statistiques de base des nombre moyen des racines
« NMR » , obtenues pour différents
temps et pour différentes doses du fongicide « TILT
250 EC » appliqué aux variétés du
blé dur.
Variété
|
Temps
|
Dose
|
n
|
Paramètres statistiques
|
x
|
|
X min - X max
|
V1
|
48h
|
T, D1, D2, D3
|
12
|
1.833
|
0.706
|
0.7 - 2.8
|
72h
|
T, D1, D2, D3
|
2.367
|
0.421
|
1.3 - 2.9
|
96h
|
T, D1, D2, D3
|
2.267
|
0.738
|
0.9 - 3.7
|
120h
|
T, D1, D2, D3
|
2.267
|
0.738
|
0.9 - 3.7
|
V2
|
48h
|
T, D1, D2, D3
|
12
|
0.763
|
0.449
|
0.06 - 1.5
|
72h
|
T, D1, D2, D3
|
2.308
|
0.438
|
1.4 - 3.0
|
96h
|
T, D1, D2, D3
|
1.767
|
0.611
|
0.7 - 2.6
|
120h
|
T, D1, D2, D3
|
2.242
|
0.730
|
1.1 - 3.8
|
V3
|
48h
|
T, D1, D2, D3
|
12
|
1.217
|
0.400
|
0.5 - 2.0
|
72h
|
T, D1, D2, D3
|
1.758
|
0.438
|
0.9 - 2.4
|
96h
|
T, D1, D2, D3
|
1.875
|
0.602
|
0.6 - 3.0
|
120h
|
T, D1, D2, D3
|
1.783
|
0.979
|
0.6 - 4.1
|
Tableau 4 : paramètres
statistiques de base des longueurs moyennes des racines
« LMR », obtenues pour différents temps
et pour différentes doses du fongicide « TILT 250
EC » appliqué aux variétés du
blé dur.
Variété
|
Temps
|
Dose
|
n
|
Paramètres statistiques
|
x
|
|
X min - X max
|
V1
|
48h
|
T, D1, D2, D3
|
12
|
8.06
|
04.47
|
02.10 - 15.60
|
72h
|
T, D1, D2, D3
|
22.01
|
09.29
|
06.10 - 39.20
|
96h
|
T, D1, D2, D3
|
26.76
|
15.06
|
10.90 - 56.10
|
120h
|
T, D1, D2, D3
|
42.48
|
26.17
|
07.50 - 89.90
|
V2
|
48h
|
T, D1, D2, D3
|
12
|
03.18
|
02.14
|
00.90 - 08.00
|
72h
|
T, D1, D2, D3
|
13.88
|
06.90
|
05.30 - 28.70
|
96h
|
T, D1, D2, D3
|
23.87
|
15.56
|
08.10 - 56.20
|
120h
|
T, D1, D2, D3
|
32.07
|
21.38
|
11.70 - 89.70
|
V3
|
48h
|
T, D1, D2, D3
|
12
|
04.09
|
01.38
|
01.70 - 06.70
|
72h
|
T, D1, D2, D3
|
11.51
|
03.73
|
05.40 - 16.90
|
96h
|
T, D1, D2, D3
|
20.38
|
06.29
|
11.70 - 32.90
|
120h
|
T, D1, D2, D3
|
32.89
|
17.02
|
12.40 - 78.50
|
Tableau 5 : paramètres
statistiques calculés sur la surface foliaire
« SF », pour les trois
variétés de blé dur et pour les différentes doses
du fongicide « TILT 250 EC ».
Surface foliaire
|
Variété
|
Doses
|
n
|
Paramètres statistiques
|
x
|
|
X min - X max
|
SF
|
V1
|
T, D1, D2, D3
|
12
|
1.853
|
0.474
|
1.230 - 2.894
|
V2
|
T, D1, D2, D3
|
1.866
|
0.636
|
1.340 - 3.370
|
V3
|
T, D1, D2, D3
|
2.562
|
0.686
|
1.765 - 3.883
|
L'examen des données relatives à la
surface foliaire, indique que Bidi 17 se distingue par des feuilles assez
larges par rapport au GTA dur et Vitron, la moyenne maximale atteinte est de
l'ordre de 3.88 cm².
Tableau 6 : paramètres
statistiques calculés sur la proline
« Pro », pour les trois
variétés de blé dur et pour les différentes doses
de fongicide « TILT 250 EC ».
Proline
|
Variété
|
Doses
|
n
|
Paramètres statistiques
|
x
|
|
X min - X max
|
Pro
|
V1
|
T, D1, D2, D3
|
12
|
15.02
|
05.46
|
04.25 - 22.30
|
V2
|
T, D1, D2, D3
|
24.87
|
24.90
|
00.95 - 86.60
|
V3
|
T, D1, D2, D3
|
21.60
|
15.95
|
02.50 - 51.75
|
La teneur en proline varie d'un génotype
à un autre. Le maximum d'accumulation est relatif à la
deuxième variété : GTA dur avec 86 ug / 50mg MF, ce
même génotype se caractérise par un minimal d'accumulation
de l'ordre de 0.95 ug/50mg MF, et ceci en fonction de la dose appliquée.
Tableau 7 : paramètres
statistiques calculés sur les sucres solubles
« SUC », pour les trois
variétés de blé dur et pour les différentes doses
de fongicide « TILT 250 EC ».
Sucres solubles
|
Variété
|
Doses
|
n
|
Paramètres statistiques
|
x
|
|
X min - X max
|
SUC
|
V1
|
T, D1, D2, D3
|
12
|
286.1
|
063.9
|
204 - 393.3
|
V2
|
T, D1, D2, D3
|
233.6
|
103.7
|
06.9 - 339.8
|
V3
|
T, D1, D2, D3
|
342.8
|
068.8
|
236.4 - 456.9
|
Tableau 8 :
paramètres statistiques calculés sur la « Chl
a, la Chl b et la Chl a +
b » , sur les trois variétés de blé dur
et pour les différentes doses du fongicide « TILT
250EC ».
Type de Chl
|
Variétés
|
Doses
|
n
|
Paramètres statistiques
|
x
|
|
X min - X max
|
Chl a
|
V1
|
T, D1, D2, D3
|
12
|
17.32
|
05.91
|
07.84 - 27.93
|
V2
|
T, D1, D2, D3
|
14.05
|
08.69
|
00.82 - 33.84
|
V3
|
T, D1, D2, D3
|
13.93
|
05.19
|
06.45 - 22.01
|
Chl b
|
V1
|
T, D1, D2, D3
|
12
|
23.45
|
08.66
|
03.23 - 34.91
|
V2
|
T, D1, D2, D3
|
32.99
|
16.47
|
13.79 - 82.00
|
V3
|
T, D1, D2, D3
|
21.31
|
05.64
|
13.18 - 30.90
|
Chl a+b
|
V1
|
T, D1, D2, D3
|
12
|
38.98
|
12.99
|
14.17 - 56.73
|
V2
|
T, D1, D2, D3
|
39.82
|
13.16
|
06.38 - 58.84
|
V3
|
T, D1, D2, D3
|
33.95
|
06.45
|
22.75 - 43.62
|
3.2. Analyse de la variance des variables
mesurés
Pourcentage de germination (PG, %)
Tableau 9 : analyse de la
variance à un critère de classification appliqué dans la
comparaison entre les différentes doses du pourcentage de germination
« PG » `%' obtenues pour chaque traitement
sur les variétés soumises au fongicide.
Source de variation
|
Temps
|
DDL
|
SCE
|
CM
|
F obs
|
P
|
V
|
48h
|
2
|
866.67
|
433.33
|
7.43
|
0.003**
|
72h
|
3466.70
|
1733.30
|
4.08
|
0.030*
|
96h
|
8150.00
|
4075.00
|
17.06
|
0.000***
|
120h
|
5705.60
|
2852.80
|
12.84
|
0.000***
|
D
|
48h
|
3
|
1800.00
|
600.00
|
10.29
|
0.000***
|
72h
|
2763.90
|
921.30
|
02.17
|
0.118 ns
|
96h
|
1008.30
|
336.10
|
01.41
|
0.265 ns
|
120h
|
2811.10
|
937.00
|
04.22
|
0.016*
|
V*D
|
48h
|
6
|
1333.33
|
222.22
|
3.81
|
0.008**
|
72h
|
7044.40
|
1174.10
|
2.76
|
0.035*
|
96h
|
1983.30
|
330.60
|
1.38
|
0.261 ns
|
120h
|
1938.90
|
323.10
|
1.45
|
0.236 ns
|
Erreur
|
48h
|
24
|
1400.00
|
58.33
|
-
|
-
|
72h
|
10200.00
|
4025.00
|
-
|
-
|
96h
|
5733.30
|
238.90
|
-
|
-
|
120h
|
5333.30
|
222.20
|
-
|
-
|
Total
|
-
|
35
|
-
|
-
|
-
|
-
|
*p = 0.05 ; **p =
0.01 ; ***p = 0.001 ; ns p = 0.0
Le test de l'analyse de la variance indique des effets
significatifs à très hautement significatives pour la
faculté germinative entre les trois variétés et pour les
différentes doses et pour les différents temps sauf à 72h
et 96 heures.
Nombre moyen des racines (NMR)
Le nombre moyen racinaire affiche aussi des
différences significatives majoritaires pour l'ensemble de
génotypes caractérisés
L'interaction dose* variété devient non
significative avec le temps à partir de 72 heures.
Longueur moyenne des racines (LMR, cm)
Des différences très significatives sont
également remarquées pour le troisième caractère
morphométrique, Elongation racinaire.
Un effet significatif est une indication de l'existence
d'une grande variabilité de réponse des variétés
analysées vis à vis du traitement appliqué au cours de la
phase de germination.
Tableau 10 : analyse de la
variance à un critère de classification appliqué dans la
comparaison entre les différentes doses Des nombres moyens des racines
« NMR » obtenues pour chaque traitement
sur les variétés soumises au fongicide« TILT
250 EC ».
Source de variation
|
Temps
|
DDL
|
SCE
|
CM
|
F obs
|
P
|
V
|
48h
|
2
|
6.3906
|
3.1953
|
37.11
|
0.000***
|
72h
|
2.7039
|
1.3519
|
06.78
|
0.004**
|
96h
|
1.6606
|
0.8303
|
03.32
|
0.053*
|
120h
|
3.6439
|
1.8219
|
06.80
|
0.005**
|
D
|
48h
|
3
|
4.8319
|
1.6106
|
18.70
|
0.000***
|
72h
|
0.1800
|
0.060
|
00.30
|
0.825 ns
|
96h
|
6.7808
|
2.003
|
09.04
|
0.000***
|
120h
|
18.3300
|
6.1100
|
22.82
|
0.000***
|
V*D
|
48h
|
6
|
2.0739
|
0.3456
|
04.01
|
0.006**
|
72h
|
1.9850
|
0.3308
|
01.98
|
0.108 ns
|
96h
|
1.2950
|
0.2158
|
00.86
|
0.536 ns
|
120h
|
1.1183
|
0.1864
|
00.70
|
0.655 ns
|
Erreur
|
48h
|
24
|
2.0667
|
0.0861
|
-
|
-
|
72h
|
5.9850
|
0.1995
|
-
|
-
|
96h
|
6.0000
|
0.2500
|
-
|
-
|
120h
|
6.4267
|
0.2678
|
-
|
-
|
Total
|
-
|
35
|
-
|
-
|
-
|
-
|
*p = 0.05 ; **p =
0.01 ; ***p = 0.001 ; ns p =
0.05.
Tableau 11 : analyse de la
variance à un critère de classification appliqué dans la
comparaison entre les différentes doses Des longueurs moyennes des
racines « LMR », `mm' obtenues pour
chaque traitement sur les variétés soumises au fongicide
« TILT250 EC ».
Source de variation
|
Temps
|
DDL
|
SCE
|
CM
|
F obs
|
P
|
V
|
48h
|
2
|
161.301
|
80.560
|
43.69
|
0.000***
|
72h
|
727.630
|
363.810
|
17.33
|
0.000***
|
96h
|
244.540
|
122.270
|
04.16
|
0.028*
|
120h
|
806.700
|
403.300
|
02.45
|
0.108 ns
|
D
|
48h
|
3
|
176.040
|
58.680
|
31.79
|
0.000***
|
72h
|
578.790
|
192.930
|
09.19
|
0.000***
|
96h
|
4155.410
|
1385.140
|
47.16
|
0.000***
|
120h
|
10957.500
|
3652.500
|
22.17
|
0.000***
|
V*D
|
48h
|
6
|
71.448
|
11.908
|
06.45
|
0.000***
|
72h
|
543.910
|
90.650
|
04.32
|
0.004**
|
96h
|
732.990
|
122.160
|
04.16
|
0.005**
|
120h
|
833.700
|
138.900
|
00.84
|
0.549 ns
|
Erreur
|
48h
|
24
|
44.307
|
1.846
|
-
|
-
|
72h
|
503.910
|
21.000
|
-
|
-
|
96h
|
704.950
|
29.370
|
-
|
-
|
120h
|
3953.9
|
164.700
|
-
|
-
|
Total
|
-
|
35
|
-
|
-
|
-
|
-
|
*p = 0.05 ; **p =
0.01 ; ***p = 0.001 ; ns p =
0.05.
La surface foliaire (SF, cm²)
Tableau 12 : résultat de
l'analyse de la variance de la comparaison entre les doses du fongicide
« TILT 250 EC », pour chacune des trois
variétés de blé de la surface foliaire
« SF », `cm2' obtenues au cours
de l'essai réalisé.
Surface foliaire
|
Doses
|
DDL
|
SCE
|
CM
|
F obs
|
P
|
V
|
T, D1, D2, D3
|
2
|
3.9514
|
1.9757
|
19.07
|
0.000***
|
D
|
T, D1, D2, D3
|
3
|
8.8715
|
2.9506
|
28.48
|
0.000***
|
V*D
|
T, D1, D2, D3
|
6
|
0.7598
|
0.1266
|
01.22
|
0.000***
|
Erreur
|
-
|
24
|
2.4863
|
0.1036
|
-
|
-
|
Total
|
-
|
35
|
-
|
-
|
-
|
-
|
*p = 0.05 ; **p =
0.01 ; ***p = 0.001 ; ns p =
0.05.
Pour le caractère surface foliaire, les valeurs
de la probabilité p relative à l'analyse de la variance, montrent
clairement qu'il existe des différences très hautement
significatives, entre variétés, doses et même pour
l'interaction entre ces deux facteurs.
Les taux de proline et chlorophylles ne
présentent pas de différences significatives pour les
différentes sources de variations, indiquant des réponses
similaires des trois variétés au type de traitement qui à
subit la plante dés sa germination.
Teneur en proline (PRO, mg/50mg MF).
Tableau 13 : résultat de
l'analyse de la variance de la comparaison entre les doses du fongicide
« TILT 250 EC », pour chacune des trois
variétés de blé de la proline
« Pro », `ug/50 mg MF' obtenues au cours
de l'essai réalisé.
Source de variation
|
Doses
|
DDL
|
SCE
|
CM
|
F obs
|
P
|
V
|
T, D1, D2, D3
|
2
|
605.00
|
302.50
|
00.96
|
0.395 ns
|
D
|
T, D1, D2, D3
|
3
|
296.30
|
98.80
|
00.32
|
0.814 ns
|
V*D
|
T, D1, D2, D3
|
6
|
2129.20
|
354.90
|
01.13
|
0.374 ns
|
Erreur
|
-
|
24
|
7523.8
|
313.5
|
-
|
-
|
Total
|
-
|
35
|
-
|
-
|
-
|
-
|
*p = 0.05 ; **p =
0.01 ; ***p = 0.001 ; ns p =
0.05.
Teneur en sucres solubles (Suc, mg/50mg MF)
Le comportement des trois cultivars se diffère
vis-à-vis du traitement chimique pour l'accumulation des sucres solubles
avec une différence très significative et ceci quelque soit la
dose appliquée.
Tableau 14 : résultat de
l'analyse de la variance de la comparaison entre les doses du fongicide
« TILT 250 EC », pour chacune des trois
variétés de blé des sucres solubles
« SUC », `mg/100mg MF' obtenues au cours
de l'essai réalisé.
Source de variation
|
Doses
|
DDL
|
SCE
|
CM
|
F obs
|
P
|
V
|
T, D1, D2, D3
|
2
|
71556
|
35778
|
5.86
|
0.008**
|
D
|
T, D1, D2, D3
|
3
|
33777
|
11259
|
1.84
|
0.166 ns
|
V*D
|
T, D1, D2, D3
|
6
|
35119
|
5853
|
0.96
|
0.473 ns
|
Erreur
|
-
|
24
|
146558
|
6107
|
-
|
-
|
Total
|
-
|
35
|
-
|
-
|
-
|
-
|
*p = 0.05 ; **p =
0.01 ; ***p = 0.001 ; ns p =
0.05.
Teneur en chlorophylles a, b et a+b
Tableau 15 : résultat de
l'analyse de la variance de la comparaison entre les doses du fongicide
« TILT 250 EC », pour chacune des trois
variétés de blé de la « Chl a, Chl b et
Chl a+b » `mg/1g MF' obtenues au cours de l'essai
réalisé.
Type de Chl
|
Source de variation
|
DDL
|
SCE
|
CM
|
F obs
|
P
|
Chl a
|
V
|
2
|
88.82
|
44.41
|
00.95
|
0.401 ns
|
Chl b
|
156.08
|
78.04
|
01.40
|
0.265 ns
|
Chl a+b
|
241.40
|
120.70
|
01.22
|
0.314 ns
|
Chl a
|
D
|
3
|
29.55
|
09.85
|
0.21
|
0.888 ns
|
Chl b
|
68.81
|
22.94
|
0.41
|
0.776 ns
|
Chl a+b
|
312.00
|
104.00
|
1.05
|
0.389 ns
|
Chl a
|
V*D
|
6
|
358.39
|
59.73
|
1.28
|
0.305 ns
|
Chl b
|
741.42
|
123.57
|
2.22
|
0.067*
|
Chl a+b
|
1527.41
|
254.57
|
2.57
|
0.046*
|
Chl a
|
Erreur
|
24
|
1122.29
|
46.76
|
-
|
-
|
Chl b
|
1335.66
|
55.65
|
-
|
-
|
Chl a+b
|
2380.30
|
99.18
|
-
|
-
|
-
|
Total
|
35
|
-
|
-
|
-
|
-
|
*p = 0.05 ; **p =
0.01 ; ***p = 0.001 ; ns p =
0.05.
3.3. Présentation graphique de la variation des
paramètres mesurés chez les trois variétés
étudiées
Pourcentage de germination (PG, %).
Les résultats relatifs aux différents
pourcentages de germination des trois variétés
étudiées, montrent une baisse assez importante observée
suite au traitement par le Tilt 250 EC au bout de 120 heures.
Cependant, à faible dose le fongicide
utilisé affecte faiblement ce paramètre. Ce résultat est
en accord avec celui de (Smiley et al., 1996), qui stipulent
que les Triazolées pourraient entraîner une légère
augmentation de la germination de blé à faibles doses.
Les mêmes auteurs stipulent que les
molécules ne se montrent inhibitrices du processus germinatif
qu'à fortes doses.
Il faut mentionner que la variété Vitron
reste plus résistante vis-à-vis de certains agents chimiques
défavorables que les variétés GTA dur et Bidi 17
(ITGC., 2001). Elle affiche les meilleures facultés
germinatives chez les témoins et les échantillons
traités.
Figure 8 : effet des 4 doses de
« TILT 250 EC » sur le pourcentage de
germination « PG » des 3
variétés de blé dur.
Nombre moyen des racines (NMR)
Une diminution des nombres moyens des racines est aussi
observée chez les plantules traitées par rapport à celles
témoins.
La variété Vitron semble être plus
résistante que Bidi 17 et GTA dur, vis-à-vis des facteurs
défavorables extérieurs, ceci est en parfait accord avec les
résultats de l' (ITGC., 2001).
Dans les conditions défavorables de milieu
environnant, la plante se trouve fragilisée et donc incapable de tirer
le maximum de son environnement (Berova et al., 2002).
Longueur moyenne des racines (LMR, cm)
Le graphe montre une différence très
claire de développement racinaire, entre les plantules
non traitées et celles traitées par le fongicide chez les trois
variétés caractérisées.
Notant une croissance racinaire bien marquée chez
les témoins par rapport à celle affectée par le fongicide
à 96 et 120 heures.
En effet, l'élongation racinaire est
révélatrice de la toxicité des xénobiotiques
utilisés (Prasad., 1995). Ainsi, après 48 heures
de traitement, une diminution significative de la longueur des jeunes racines
de blé, GTA dur, Bidi 17 et Vitron est observée. Ceci vient
confirmer les résultats des travaux de (Smiley et al
1996) et Siddiqui et al (2001).
Figure 9:
effet des 4doses de « TILT 250 EC » sur la
longueur moyenne des racines « NMR » des 3
variétés étudiées.
La réduction de la longueur moyenne des racines
constatée dans notre expérience, traduit l'inhibition de leur
développement et de leur croissance imputables, à l'inhibition de
l'émergence des racines (Chen et al., 2003),
Causée par l'absorption de la matière active par les
grains de blé.
Les pesticides provoquent des effets cytotoxiques qui se
traduisent par des perturbations aussi bien morphologiques que physiologiques
dont l'atteinte racinaire.
Figure 10:
effet des 4doses de « TILT 250 EC » sur la
longueur moyenne des racines « LMR » des 3
variétés étudiées.
La surface foliaire (SF, cm²)
Les trois variétés présentent des
différences pour la surface du limbe, entres les échantillons
traitées par le produit antifongique et les témoins non
traitées, ces derniers affichent des valeurs très hautement
significatives par rapport aux échantillons traités.
Donc, l'application de Tilt 250 EC à
différentes concentrations entraîne une nette diminution de la
surface foliaire.
D'après (Blum., 1988), la
réduction de la surface foliaire est une réponse fréquente
des végétaux soumis à un stress hydrique.
Figure 11 : effet des 4doses de
« TILT 250 EC »sur la
« surface foliaire » des 3
variétés étudiées.
Teneur en proline (PRO, mg/50mg MF)
Le dosage de l'acide aminé proline montre que
sa teneur augmente significativement, comparativement au témoin avec un
effet dose, réponse.
Les variétés GTA dur présente une
forte accumulation de proline par rapport aux deux autres
variétés étudiées.
Figure 12 : effet des 4doses de
« TILT 250 EC » sur la teneur en
« proline » des trois
variétés étudiées.
La proline joue un rôle d'osmoticum de part les
fortes concentrations qu'elle atteint soumis stress. Elle agit aussi comme un
soluté compatible qui s'accumule à des fortes concentrations dans
le cytoplasme sans interférer avec les activités
métabolique cellulaires.
L'accumulation de la proline dans la région apicale
des racines des maïs stressées fait suite à l'augmentation
de la vitesse de déposition de cet acide.
La proline est requise par l'apex racinaire comme
source d'énergie et l'azote, sous stress elle est
transférée à partir des cellules sources, qui
possèdent la capacité de synthétiser la proline, vers des
cellules cibles qui ont une forte demande en énergie.
Selon (Kalpana et Rao, 1994),
l'augmentation des teneurs en proline et en sucres solubles chez les
variétés de blé tendre s'inscrirait dans l'ensemble des
dégradations biochimiques que subiraient les graines au cours de leurs
stockages.
De plus d'autres facteurs influent sur l'accumulation
de la proline tels que l'inhibition de l'oxydation due à un effet
mitochondrial et à la réduction du taux de translocation de
l'acide aminé à travers le phloème (Carceller.,
1995).
Le processus de concentration des sucres solubles et /
ou de la proline dans les tissus foliaires des plantes stressées est
reconnu comme une caractéristique d'adaptation, (Deraissac,
1992).
Les chercheurs retiennent l'hypothèse qu'une
orientation des sucres vers les racines contribuerait au maintien, voire
à l'augmentation de la croissance de celle - ci (INRA,
2000).
Nos résultats concordent avec ceux de
(Ben Soltane et al, 2006)., qui ont enregistré une
augmentation de la proline lors d'un stress du au NH4NO3 chez les mousses et
les lichens.
Teneur en sucres solubles (Suc, mg/100mg MF).
Concernant le dosage des sucres totaux, les
résultats obtenus indiquent une nette augmentation de la teneur en
sucres des séries traitées par rapport aux séries
témoins et ceci chez les variétés GTA dur et Bidi17, alors
qu'une différence non significative a été observée
chez le génotype Vitron antre les témoins et les
traités.
Figure 13 : effet des 4 doses de
« TILT 250 EC » sur la teneur en
« sucres solubles » des trois variétés
étudiées.
Teneur en chlorophylles a, b et a+b
Fig.14 : Effet des 4 doses de
« Tilt 250 EC » sur les teneurs en
« Chl a, Chl b et
Chl a + b » chez les trois
variétés étudiées.
Les résultats des dosages des chlorophylles
montrent, une stimulation des taux des pigments chlorophylliens chez les trois
variétés analysées par rapport au témoin, par
ailleurs cette stimulation est plus marquée chez la
variété Vitron que les variétés GTA dur et Bidi 17
et ceci pour les trois types de chlorophylles. Cette augmentation
enregistrée est proportionnelle aux doses utilisées.
Cette dernière pourrait traduire une stimulation
de la photosynthèse d'où la biosynthèse de la chlorophylle
et par conséquent une augmentation de la teneur en sucres.
La diminution de la surface transpirante, se traduit
par une réduction de la surface photosynthétique (El
Jaafari et al., 1995).
Nos résultats ne semblent pas concorder avec ceux de
(Puritch et Barker., 1967), qui mettent en
évidence un effet toxique de l'ammonium sur la synthèse des
chlorophylles, de même qu'une perturbation de l'aspect morphologique
externe et interne des chloroplastes des feuilles de la tomate.
(Tahri et al., 1997)., enregistrent une
diminution des teneurs en pigments chlorophylliens totaux suite à un
stress osmotique chez deux variétés de blé dur.
(Hedegus et al., 2001).,
cité par (Wang et Zhoo.,
2005), montre que le Chlorimuron Ethyle dans le sol provoque une
réduction des pigments chlorophylliens. Ces résultats sont
similaires à d'autres qui ont porté sur les métaux
lourds.
Les travaux de (Ben Soltane et al.,
2006)., montrent que le traitement par NH4NO3 affecte
négativement beaucoup plus le métabolisme respiratoire que la
photosynthèse des mousses et lichens.
Les résultats obtenus dans notre travail
concordent beaucoup plus avec ceux de (Harrièche.,
2004)., qui rapporte un effet stimulateur du cadmium sur les teneurs
en chlorophylles.
3.4. Liaisons entre les valeurs des tests et les
caractères mesurés.
La matrice de corrélation fait ressortir des
corrélations positives significatives entre la surface foliaire et le
taux des sucres solubles et la teneur en Chl a, b et a + b. ce ci indique que
les génotypes à feuilles larges synthétisent le maximum de
pigments chlorophylliens et par conséquent arrivent a des
quantités importantes de réserves glucidique
dégradées.
La teneur en proline et sucres solubles sont
positivement et significativement liées entre elles chez trois
variétés étudiées.
Autrement dit le plus de réserves s'accumulent, le plus
aussi de proline se produit par les racines au cours de la germination.
La corrélation plus significative entre le taux
des sucres solubles et la Chl b est aussi évidente.
SF S.S PROLINE CHL A CHL B
S.S
0.934**
PROLINE
0.634** 0.538*
CHL A
0.235 0.138 0.139
CHL B
0.643** 0.530* 0.125 0.134
CHL A+B
0.530* 0.184 0.113 0.000 0.000
|
Tableau 16 : matrice de
corrélations entre paramètres étudiés.
L'étude des corrélations entres les
différents paramètres morphométriques montre globalement
l'existence de corrélations positives significatives entre eux.
A 48h le PG est lié positivement a la longueur
racinaire (r=0.75 **) et au nombre moyen racinaire (r=0.53 *)
Se dernier est aussi lié positivement a 72h a
l'élongation racinaire (r= 0.71 **)
A 96h et 120h les corrélations aussi positives
significatives ont été observées entre les trois
composants de la morphométrie. Donc, dans les conditions de cette
expérimentation le génotype à taux de germination
élevé, probablement celui qui présente un système
racinaire assez profond avec un nombre assez élevé aussi de
racines séminales.
Ces potentialités morphométriques sont les
caractéristiques des échantillons témoins non
traités.
Ce travail a contribué à étudier
l'effet de différentes concentrations d'un fongicide systémique,
nouvellement introduit en Algérie le « Tilt 250 EC »
sur le développement et la croissance racinaire des jeunes pousses de
blé dur.
Il en résulte d'après cette étude
préliminaire que, chez les trois variétés
étudiées, le fongicide provoque une réduction
significative par rapport aux témoins au niveau des paramètres
morphometriques : le pourcentage de germination, la longueur et le nombre
moyen racinaire.
Il semble dans la présente étude que, la
matière active antifongique à des fortes concentrations, engendre
un effet néfaste qui se traduit par des altérations
morphologiques dans la céréale.
La minimisation de la surface foliaire suite au
traitement fongique peut provoquer une perturbation dans le métabolisme
énergétique réalisé par la photosynthèse.
L'application de différentes concentrations de
Tilt 250 EC, permet toutefois de stimuler le taux de proline, des sucres
solubles et la teneur en pigments chlorophylliens par rapport aux
témoins.
Donc à des concentrations élevées en
matière active, ces métabolites sont sensiblement
troublés, traduisant vraisemblablement une cytotoxicité qui se
déclenche dès les premiers processus germinatifs.
Au terme de cette étude, plusieurs points
importants restent à préciser. Il serait en effet
intéressant de réaliser des coupes histologiques et des dosages
enzymatiques afin de mettre en évidence d'éventuels dommages
pouvant résulter du traitement par le fongicide. Une telle étude
devrait aussi être réalisée sur d'autres
variétés de blé dur et tendre, beaucoup plus sensibles et
d'intérêt économique.
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Annexes 1 : production (X 106 T) mondiale
de blé dur.
Pays producteurs
|
Années
|
1998
|
1999
|
Union européenne
|
8.4
|
7.4
|
Canada
|
6.1
|
4.0
|
Turque
|
4.0
|
3.5
|
Etats-Unis
|
3.8
|
3.1
|
Syrie
|
2.6
|
1.5
|
Algérie
|
1.5
|
1.1
|
Maroc
|
1.5
|
0.8
|
Tunisie
|
1.1
|
1.2
|
Kazakhstan
|
1.0
|
1.5
|
Autres
|
3.0
|
2.5
|
Total
|
33.0
|
26.6
|
Annexes 2 : les maladies
cryptogamiques.
La fonte des semis :
Cette maladie, due à des champignons
(Fusarium, Septoria), provoque des absences de
germination. Les graines infectées qui réussissent à
germer donnent des plantules tordues (« crispées »),
avec des taches brunes et ayant les racines en partie
détruites. (Thierry RUEL., 2006).
La carie :
Cette maladie, due à un champignon
(Tilletia Caries),
Les symptômes n'apparaissent qu'au moment du remplissage
des grains. Seul le contenu du grain est transformé en une masse
poudreuse noirâtre alors que les glumes et les glumelles sont
épargnées. Les épis cariés sont difficiles à
détecter avant le battage.
Le piétin-échaudage (Gaeumanno myces
graminis) :
Les racines deviennent noires et fragiles.
La sève brute est stoppée, entraînant
l'échaudage de l'épi en juin L'épi est alors
anormalement blanc.
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ÇáÇäÊÇÔ ,
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ÇáÕäí
Summary
This study consists in treating the grains of
wheat of three varieties of hard wheat (Triticum durum Desf), hard
GTA, Vitron and Bidi 17 by a fungicide newly introduced in Algeria, Tilt 250
EC.
Objective being to follow the development of
these kernels subjected to a xénobiotique and it, across a majority of
parameters, morphométriques, physiological and biochemical, to clarify
the action of different concentration of fungicide on the young shoot of grain
being discussed.
Acquired results illustrate a stressful effect of
the substrate used on the hard wheat, as well on morphology, physiology and the
biochemistry of the plant.
Correlations between measured characters were
discussed and, the answer of every variety in relation to fungicide was
analysed.
Key words: Triticum durum Desf, Tilt 250 EC,
germination, behaviour graded.
Résumé :
Cette étude consiste à traiter
les grains de blé de trois variétés de blé dur
(Triticum durum Desf), GTA dur, Vitron et Bidi 17 par un fongicide
nouvellement introduit en Algérie, le Tilt 250 EC.
L'objectif étant de suivre le
développement de ces graines soumises à un xénobiotique et
ce, à travers une majorité de paramètres,
morphométriques, physiologiques et biochimiques, afin d'élucider
l'action de différentes concentrations du fongicide sur les jeunes
pousses de la céréale en question.
Les résultats obtenus illustrent un
effet stressant du substrat utilisé sur le blé dur, aussi bien
sur la morphologie, la physiologie et la biochimie de la plante.
Les corrélations entre les
caractères mesurés ont été discutées et, la
réponse de chaque variété vis-à-vis du fongicide a
été analysée.
Mots clés : Triticum durum Desf,
Tilt 250 EC, germination, comportement variétale.
|