Bibliographie commentée
Cormier- Salem M. C., De la pêche
paysanne à la pêche maritime : les Diola de la Basse Casamance
(Sénégal), in La pêche maritime, n° 1288- 1289,
Ed. ORSTOM, Dakar mars 1991, pp. 448 - 456.
Dans cet article, l'auteur fait une description des formes
traditionnelles diola d'exploitation du milieu amphibie ; ensuite, il a
abordé les facteurs qui ont amené les diola à pratiquer la
pêche maritime ; enfin les aspects actuels de la pêche diola.
Notons que la pêche traditionnelle diola se limite aux eaux
intérieures plus calmes des bolongs et des bas- fonds.
D'Almeida André, Évolution
de la pluviométrie dans la région de Saint- Louis et ses
conséquences sur la production agricole, in Annales de la
Faculté des Lettres et Sciences Humaines, n° 26, pp. 159- 173,
1996.
Cet article tente, grâce aux chroniques des pluies
relevées dans diverses stations du nord du Sénégal et dont
la plus ancienne remonte à 1854, d'analyser les fluctuations des
précipitations à l'échelle annuelle. Les
conséquences de ces fluctuations sont analysées à travers
d'une part la diminution des pluies et d'autre part l'évolution des
productions agricoles de la région.
Diatta William, L'impact de la
dégradation de la mangrove sur les activités des
communautés paysannes de la région de Ziguinchor : le cas des
villages de Kagnobon et de Thionck- Essyl, département de Bignona,
arrondissement de Tendouck, mémoire de fin de formation, ENEA,
Dakar, 2001, 70 pages.
Dans ce mémoire, l'auteur note que la
dégradation de la mangrove est liée à des facteurs
naturels (déficit pluviométrique, salinisation...) et
anthropiques (exploitation anarchique de la mangrove à des fins
domestiques...). Il note que la dégradation de la mangrove a pour
conséquence la perte de la biodiversité qui à son tour,
aura des effets sur les activités humaines (cueillette des
fruits de mer : huîtres, crevettes, poissons...)
Grouzis M. et Albergel J., Environnement
et productions agricoles : cas du Burkina Faso, in La crise de
l'agriculture africaine, Édition Société- Espace- Temps
(SET), Dakar (Sénégal), 1992, pp. 74- 89.
Cet article tente à l'aide d'une étude de la
pluviométrie annuelle, de mettre en évidence les variations
climatiques récentes au Burkina Faso. Il montre l'impact de
l'évolution de la pluviométrie sur les productions
végétales (céréales, pâturage, coton) et
mesure ses conséquences sur le milieu compte tenu des pratiques
d'exploitation et de la croissance démographique.
Pélissier Paul, Les paysans du
Sénégal : les civilisations agraires du Cayor à la
Casamance, Saint- Yriex, Haute- Vienne : Imprimerie Faubrègue,
1966, 941 pages.
Le Sénégal offre un domaine trop vaste au
chercheur pour qu'il soit question d'étudier ses paysanneries dans leur
ensemble. C'est ainsi que l'auteur de cet ouvrage a senti
l'intérêt d'étudier les civilisations agraires de ce pays.
Cependant, il a laissé la vallée du fleuve Sénégal
en dehors de son champ d'investigation, s'attachant aux 2/3 de la population
installée du Cayor à la Casamance. Là, le milieu naturel
en se modifiant avec la latitude révèle trois grands
ensembles : le domaine sahélo- soudanienne qui va des
lisières méridionales du delta du Sénégal aux
abords de la vallée du Saloum : c'est le bassin de
l'arachide ; ensuite le domaine soudanien, entre le fleuve Saloum et le
Fleuve Gambie ; et le domaine subguinéen en Casamance où
l'unité naturelle contraste avec la diversité ethnique.
République du Sénégal,
Ministère de l'intérieur, Ministère chargé de la
décentralisation et la Direction de
l'aménagement du territoire : Rapport d'avant projet du
schéma régional d'aménagement du territoire de
Ziguinchor, Décembre 1993, 160 pages.
Dans ce rapport, plusieurs points importants ont
été développé : les caractéristiques
physiques, humaines, socio-économiques et les contraintes de
développement de la région de Ziguinchor. Il est en quelque sorte
une présentation générale de la région naturelle de
la Basse Casamance.
Sagna P. et Touré C.,
Variabilité de la mousson et des précipitations au
Sénégal de 1961 à 1996, in mélanges offerts au
Professeur Cheikh BA Dakar, UCAD, 1997, pp. 147- 164.
Dans cet article, les deux auteurs tentent, à l'aide
d'une étude de la pluviométrie annuelle, de montrer les
caractéristiques et l'évolution de la mousson d'une part et
d'autre part les relations entre ce flux et les précipitations au
Sénégal.
Sané Tidiane, Variabilité
climatique et ses conséquences sur l'environnement et les
activités humaines en Haute Casamance, Thèse de Doctorat de
Troisième, UCAD, FLSH, Département de géographie, Dakar,
2003, 367 pages.
Cette thèse soulève un aspect important du
développement rural et pose la problématique de la
dégradation des ressources naturelles et des systèmes
d'exploitation agricole au travers d'un des points sensibles de
l'évolution des paysages en milieu tropical. L'auteur évalue
aussi les contraintes d'ordre climatique qui pèsent non seulement sur le
fonctionnement des écosystèmes naturels mais également sur
les activités humaines, notamment sur l'agriculture et l'élevage
dans la mesure où les productions agricoles et la productivité
des activités pastorales dépendent largement des conditions
climatiques. Il note que la péjoration pluviométrique de ces
trente dernières années a profondément bouleversée
ces activités dont l'évolution chaotique s'est
répercutée sur le fonctionnement des sociétés qui
pour des questions de survie, ont développé des
stratégies, qui pour la plupart, menacent l'équilibre
environnemental.
Wébographie
www.memoireonline.com
Dans ce site, nous avons pu consulter le mémoire de
maîtrise de Insa Manga, étudiant à l'université de
Rouen (France). Ce mémoire, soutenu en décembre 2003, fait une
analyse de la crise agricole dans la zone de Goudomp en Moyenne Casamance, plus
particulièrement dans le département de Sédhiou. Selon,
l'auteur, les problèmes de développement agricole en Casamance,
notamment dans la localité de Goudomp, sont de nature diverse. Certains
ont trait aux facteurs écologiques (pluviométrie
aléatoire, sols pauvres, salinisation des terres...) tandis que d'autres
sont directement liés aux facteurs socio- économiques (poids
démographique, taille relativement faible des exploitations, faible
niveau de vie de la population, manque de crédit, etc.)
www.documentation-ird.fr
Ce site de l'Institut de Recherche pour le
Développement rassemble des publications des scientifiques de
l'institut, sous forme de papier ou numérique. Ainsi, nous avons pu
consulter diverses publications qui traitent des questions relatives à
notre thème de recherche. Parmi ces quelques publications que nous avons
consultées, nous pouvons noter :
- Birie- Habas Jean, Note sur la
riziculture casamançaise, République du
Sénégal, ministère du développement rural, Institut
de recherche agronomique tropicale, Dakar, avril 1968, pp. 95- 109.
Dans cet article, l'auteur a fait l'état des lieux de
la situation de la riziculture casamançaise depuis 1968. Il note que
cette riziculture est complexe dans la mesure où on rencontre plusieurs
types de rizières : les rizières basses, moyennes, et
hautes. Il ajoute que les résultats acquis en matière de
recherche rizicole en Basse Casamance présentent un tableau très
sombre parce que la riziculture casamançaise est confrontée
à des problèmes relatifs à l'absence d'une
intégration dans un système agricole évolué. Il
signale enfin qu'on peut augmenter la production rizicole de la Casamance par
deux procédés qui peuvent être employés
concurremment : intensification de la riziculture existante et
récupération des terres neuves.
- Bonnefond Ph., Développement
agricole et blocages techniques en Basse Casamance, Bulletin de liaison
(Économie en transition, secteur informel, développement agricole
et macroéconomique, anthropologie du développement), ORSTOM,
Paris, Mai 1987.
Dans cet article, l'auteur tente de faire l'état des
lieux des actions de développement rural en Basse et moyenne Casamance.
Il note que plusieurs organismes, notamment la Société de Mise en
Valeur Agricole de la Casamance (SOMIVAC), le Projet Intégré de
Développement Agricole de Basse Casamance (PIDAC), le Deuxième
Projet Rural de Sédhiou (PRS II) et la Mission agricole chinoise (MAC)
sont chargés de la mise en oeuvre de ce développement. Il
signale, par ailleurs que l'ensemble de ces organismes, qui
s'intéressent surtout à la riziculture (principale
activité agricole), souffre de la lenteur des procédures
administratives, ce qui retarde considérablement l'exécution des
programmes d'investissement et les approvisionnements en intrants.
Lahuc J.- P. et al., La saison des pluies
en Afrique de l'ouest soudano- sahélien, Norois, Poitiers, tome 39,
n° 155, 1992, pp. 255- 267.
Dans cet article, les auteurs ont effectué un suivi
qualificatif de l'hivernage 1991 en Afrique de l'ouest soudano-
sahélienne à partir de catalogues d'images. Celles-ci
représentent deux paramètres dérivés d'une image
infrarouge Météosat. Ils notent qu'à partir de ce suivi de
la saison des pluies de l'année 1991, il est possible de
déterminer, à l'échelle régionale, quelques
paramètres clés du déroulement de la saison des pluies
(date de début et de fin, durée des séquences
intermédiaires sèches, intensité relative des
précipitations...). Ils soutiennent enfin que la détermination
des paramètres clés du déroulement de la saison des pluies
est nécessaire pour la délimitation des zones dans lesquelles des
problèmes vivriers sont à prévoir, victimes d'une
arrivée des pluies trop tardives, de précipitations trop
irrégulièrement espacées, ou d'une installation trop
précoce de la saison sèche.
- Montoroi Jean- Pierre, Mise en valeur
des bas- fonds en Basse Casamance (Sénégal), in Agriculture
et développement : les bas- fonds au Sénégal, n°
10, juin 1996, pp. 61-73.
Les bas- fonds situés en zone soudano- guinéenne
africaine présentent des potentialités rizicoles
élevées. Les contraintes accrues au cours de la récente
période de sècheresse incitent les populations locales et la
recherche à imaginer des stratégies nouvelles, notamment la
réalisation de barrages anti- sel pour lutter contre la salinité
élevée des eaux de surface. Cet article fait le point sur la
politique d'aménagement hydro- agricole en Basse Casamance et sur les
apports de la recherche pour sécuriser la production rizicole dans un
contexte climatique contraignant.
Montoroi Jean- Pierre, Les sols et
l'agriculture dans le domaine estuarien de Basse Casamance, in Crepin et
al., Conservation et utilisation durable des ressources naturelles du bassin
hydrographique de la Casamance, Gland : UIGN, 1992, pp. 52- 59.
Cet article se propose de faire le bilan de l'état
actuel de la ressource sol du domaine estuarien de la Basse Casamance. L'auteur
de l'article a fait une analyse de l'évolution historique de la mise en
valeur des terres agricoles en Basse et une présentation succincte des
diverses réalisations ou projets en matière d'aménagement
hydro- agricole.
- Thiéba Daniel, Agriculture et
accumulation au Sénégal : le cas de la Basse Casamance,
Thèse de Doctorat de Troisième cycle, Université de Paris
I Panthéon- Sorbonne, sciences économiques - sciences politiques
- sciences juridiques, 1985.
Dans cette Thèse, l'auteur fait une analyse et une
évaluation critique de la politique d'auto suffisance alimentaire en
Basse Casamance. Il soutient que le discours sur l'auto suffisance alimentaire
fait jusqu'ici en Basse Casamance n'a pas pris en compte le facteur climat dans
l'explication des contraintes de l'agriculture. Il ajoute que la crise de
l'agriculture en Basse Casamance ne peut être comprise sans que l'on
tient compte de l'accumulation du capital et la division international du
travail, l'état de crise économique que traverse le
sénégal dès 1974 et aussi le facteur climat.
- Vieillefon J., Sur l'existence de
Bourrelets éoliens ou « Lunettes » dans les
mangroves de casamance, communication au VIième congrès
panafricain de préhistoire et d'études du Quaternaire, Dakar,
1961, 13 pages.
Les bourrelets ou lunette ont longtemps été
considéré comme des caractéristiques des zones à
climat semi- aride. Or les prospections menées par l'auteur en Casamance
où règne un climat tropical humide, l'ont amené à
reconnaître à ce phénomène une plus large
répartition. Dans cet article, l'auteur tente de mettre en
évidence les facteurs du milieu naturel qui ont conduit à la
manifestation du phénomène, la morphologie de la lunette ou
bourrelet, son processus de formation et ainsi que son évolution.
- Vieillefon J., Notice explicative de la
carte pédologique de la Basse Casamance (domaine fluvio- marin) à
1/100000, n°57, ORSTOM, 1975.
Dans cette notice, l'auteur a précisé les
raisons qui lui ont poussé à réaliser cette carte. En
effet, signale- t- il, « les sols des zones alluviales
représentent un potentiel économiques indéniable, en
particulier pour l'obtention de rendements vivriers, notamment grâce
à la riziculture, déjà largement développée
en Basse Casamance, mais qui pourraient être encore intensifiée
par l'emploi de technique d'aménagement adéquates. C'est pourquoi
une étude fondamentale et détaillée des sols du domaine
fluvio- marin était nécessaire. » Ainsi, l'auteur a
choisie l'échelle du 1/100000 pour la présentation de la carte
afin de prendre en compte le degré d'évolution et de
différenciation des sols de la Basse Casamance.
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