III.2.1.5- Les
évolutions prévisibles
Nous aborderons celles-ci sous l'angle des risques encourus,
dans le prolongement du paragraphe précédent.
Le RESOF ne poursuit pas de but lucratif, ce n'est ni un
acteur économique, ni une association de défense
d'intérêts catégoriels. Les évolutions
récentes de cette structure transversale que nous avons jugé
utile de relever portent à croire qu'il s'oriente désormais vers
une intégration verticale rassemblant les rôles de maîtrise
d'ouvrage (décision et financement), de maîtrise d'oeuvre
(coordination, validation et choix des solutions) et d'opérateur via ses
membres (réalisation des sessions de formation).
Les procédures de gestion et de mise en place de ses
fonds de formation étant en cours d'élaboration, nous
éviterons de porter tout jugement précoce ; toutefois, il
n'est pas interdit de penser que cette nouvelle configuration, dont le penchant
à l'autarcie transparaît de prime abord, rende plus
aléatoire la perspective de création d'une instance
régionale légitime de pilotage de la FAR.
De plus, le caractère conflictuel de leur future
cohabitation, sur des missions qui se chevauchent, ne doit pas être
écarté.
Dans un tout autre registre, et à niveau constant de
ressources humaines et financières, l'attention nécessaire que le
RESOF devra consacrer aux activités relevant « de
l'opérationnel » risque de faire passer au second plan
l'importance des enjeux stratégiques originels.
Sans enjeux stratégiques, et en l'absence d'enjeux
économiques à forte visibilité, l'hypothèse d'un
retrait des membres les plus influents au plan politique et économique
ne peut pas être écartée.
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