1-La Bourse de Tunis
2-Histoire de la Bourse de Tunis
2.1-Création de la Bourse :
2.2-L'engagement des réformes
2.3-Vers les standards internationaux :
3-Architecture du Marché Financier Tunisien
4-Les Marchés de la Bourse :
1-La Bourse de Tunis
2-Histoire de la Bourse de Tunis
2.1-Création de la Bourse :
2.2-L'engagement des réformes
2.3-Vers les standards internationaux :
3-Architecture du Marché Financier Tunisien
4-Les Marchés de la Bourse :
4.1-La cote de la Bourse :
4.2-Le marché hors cote :
4.3-Les enregistrements :
4.4-Les déclarations :
5-Evolution du Marché Financier Tunisien entre 1990 et
2000
6-L'investissement étranger
7-Organisation et Fonctionnement du marche financier
7.1-Technologie de négociation avancée
:
7.2-Transparence :
7.3-Protection des investisseurs :
7.4-Sécurité du Marché :
8-Règles de Cotation
8.1-Ordres de Bourse :
1-La Bourse de Tunis
2-Histoire de la Bourse de Tunis
2.1-Création de la Bourse :
2.2-L'engagement des réformes
2.3-Vers les standards internationaux :
3-Architecture du Marché Financier Tunisien
4-Les Marchés de la Bourse :
4.1-La cote de la Bourse :
4.2-Le marché hors cote :
4.3-Les enregistrements :
4.4-Les déclarations :
5-Evolution du Marché Financier Tunisien entre 1990 et
2000
6-L'investissement étranger
7-Organisation et Fonctionnement du marché
financier
7.1-Technologie de négociation avancée
:
7.2-Transparence :
7.3-Protection des investisseurs :
7.4-Sécurité du Marché :
8-Règles de Cotation
8.1-Ordres de Bourse :
8.2-Modes de cotation :
8.2.1- Confrontation en Continu :
8.2.2- Confrontation par Fixing :
8.2.3- Traitement des Ordres :
a)Ordres au prix du marché
b) Ordres à cours limités
8.3-Variations de cours autorisées
8.4-Réservation d'une Valeur :
9-Fonds de Garantie de Marché (FGM)
9.1. Outils de gestion des différents types de risques
9.2. Modalités d'intervention du fonds
9.3. Les Contributions versées au Fonds de Garantie de
Marché
9.4. Risque de marché total
9.5. Appel de la contribution régulière :
9.6. Ajustement de contribution régulière:
10-Les Indices
11-Méthodologie de calcul et d'ajustement des indices
11.1- Indice de capitalisation
a) Mode de calcul
2 - Liste des valeurs retenues pour l'année 2005 pour
figurer dans l'indice TUNINDEX
11.2- Indice BVMT
a) Mode de calcul
b)Ajustement
c)Valeurs retenues
11.3- Gestion des indices
Liste des valeurs retenues pour l'année 2005 pour
figurer dans l'indice BVMT (http://www.bvmt.com.tn/Fonctionnement/Composition
du BVMT en 2005.pdf)
12-Les Sociétés Cotées en Bourse
INDUSTRIE AGRO-ALIMENTAIRE
ASSURANCES
BANQUES
COMMERCE
COMMUNICATIONS
INDUSTRIE
IMMOBILIER
INVESTISSEMENT
LEASING
TOURISME
TRANSPORT
13-Avantages de la Cotation en Bourse
13.1-Avantage Fiscal pour les Sociétés
Cotées en Bourse
13.2-La Bourse soutient les ambitions de l'entreprise
13.3-La Bourse valorise et diversifie le capital
13.4-La Bourse offre à l'entreprise un label de
prestige
13.5-La Bourse, facteur de mobilisation du personnel
13.6-La Bourse, facteur de pérennité de
l'entreprise
14-Conditions d'admission à la cote de la
bourse
15-Procédures d'introduction en Bourse
15.1-Introduction par la Procédure Ordinaire
15.2-Introduction par Cession de Titres
15.2.1-Procédure de l'Offre Publique de Vente (OPV) :
15.2.2-Procédure de Mise en Vente à Prix
Minimal (OPM) :
15.3-Introduction par Augmentation de Capital
15.3.1-Procédure de l'Offre Publique de Souscription
(OPS) :
16-Les ordres de Bourse
16.1-Comment libeller un ordre
16.2-Types d'ordres :
a) Les ordres à prix limité
b) Les ordres au prix d'ouverture
c) Les ordres au prix du marché
17-Rendement et Fiscalité des valeurs
mobilières :
18-Coût des transactions :
19-Les organismes de placement collectif en valeurs
mobilières (OPCVM)
19.1- Les Sociétés d'Investissement à
Capital Variable (SICAV)
19.2- Les Fonds Communs de Placement (FCP)
A- Les Sociétés d'Investissement à
Capital Fixe (SICAF)
B- Les Sociétés d'Investissement à
Capital Risqué (SICAR)
20-Textes réglementaires :
1-La Bourse de Tunis
La Bourse assure le lien essentiel entre les agents
économiques qui cherchent à placer leur épargne
(ménages, investisseurs individuels ou institutionnels), et les
sociétés en quête de financements assurant leur croissance
et développement c'est le rôle économique essentiel
de la Bourse dans les économies modernes.
La cotation des titres en Bourse, fruit de la confrontation de
l'offre et de la demande émanant des différents agents
économiques, permet non seulement l'évaluation continue des
titres, mais aussi la garantie d'entrée et de sortie libres sur le
marché pour les investisseurs, on retrouve ici la principale
qualité du placement boursier : la liquidité.
Les principales missions de la BVMT sont définies
comme étant :
La gestion du marché des valeurs mobilières et sa
promotion.
Introduction de nouvelles sociétés à la cote
de la Bourse.
La cotation des valeurs dans les meilleures conditions de
sécurité et de transparence et le Pilotage du système de
cotation électronique.
La diffusion en temps réel des informations
boursières et la production d'indices de marché.
La garantie de bonne fin des transactions par la gestion du Fonds
de Garantie de Marché - FGM - .
2-Histoire de la Bourse de Tunis
2.1-Création de la Bourse :
La création de la Bourse de Tunis remonte à
1969. Bien que cette création est relativement ancienne, le rôle
de la bourse dans le financement de l 'économie est demeuré
limité voire insignifiant en raison de la prédominance de
l 'Etat et des banques dans le financement de l 'économie.
Ceci s 'est traduit par des niveaux de création monétaire et
d'inflation importants. Cette période est caractérisée par
:
1. une facilité d'accès aux crédits
bancaires et aux aides de l 'Etat
2. une rémunération très avantageuse des
dépôts auprès des banques qui étaient
réglementés, protégés et exonérés
d 'impôts
3. par une fiscalité assez lourde des placements en
bourse
En résumé, la bourse était perçue
beaucoup plus comme un bureau d 'enregistrement des transactions qu'un
miroir de l'économie ayant sa place dans le financement des entreprises.
Un chiffre à cet égard, la capitalisation boursière
représentait à fin 1986 à peine 1% du PIB.
2.2-L'engagement des réformes
Dans le cadre du Plan d'Ajustement Structurel dont il faut
rappeler un des buts fondamentaux à savoir la modernisation du
financement de l 'économie par le renforcement du rôle du
marché financier, une réforme du marché financier a
démarré en 1988 dans le but de mettre en place un cadre juridique
moderne tendant à permettre au marché financier de contribuer au
financement de l 'économie.
A partir de 1988, plusieurs lois et textes ont
été adoptés qui concernent notamment :
1. La loi n° 88-111 du 18 août1988, concernant les
Emprunts obligataires dont le but est l 'ouverture du marché
obligataire jadis réservé aux banques et aux entreprises non
financières.
2. La loi n°88-92 du 2 août 1992 sur les
sociétés d 'investissement qui a favorisé la
création de sociétés d 'investissement à
capital fixe (SICAF), des sociétés d 'investissement
à capital variable (SICAV) et des sociétés
d 'investissement à capital risque (SICAR).
3. Première modification de la loi 1969 qui a introduit
des notions fondamentales telle que l 'Appel Public à l'Epargne
(APE).
4. La loi n°92-107 du 16 novembre 1992 portant
institution de nouveaux produits financiers qui a permis la création des
fonds communs de placement et autres produits financiers tels que les actions
à dividendes prioritaires, les titres participatifs et les certificats
d 'investissement.
D'une manière concomitante :
· Les dépôts auprès des banques sont
devenus fiscalisés, les taux d'intérêts sur les
dépôts ont baissé comme conséquence de la baisse du
taux d'inflation
· L'épargne en valeurs mobilières a
bénéficié d'une fiscalité favorable: Suppression de
la fiscalité sur les plus values et sur les dividendes
· L'impôt sur les bénéfices des
sociétés a baissé de 80% à 35%.
Cette phase a réuni les conditions favorables à
la naissance d'un véritable marché financier.
2.3-Vers les standards internationaux :
Pour atteindre les meilleurs standards internationaux, une
réforme majeure a été adoptée fin 1994 avec la
promulgation de la loi de novembre 1994 portant réorganisation du
marché financier qui est venue compléter le train de
réformes démarré en 1988
Cette loi a créé la nouvelle autorité de
régulation, le Conseil du Marché Financier (équiv. COB,
SEC), la nouvelle Bourse et le Dépositaire Central.
Les aspects fonctionnels et techniques de cette
réorganisation se sont appuyés sur l'expérience de places
financières développées, notamment par l'adoption d'un
système de cotation électronique et le renforcement de la
transparence et la sécurité du marché.
La loi de 1994 a redéfini les rôles des
opérateurs sur le marché financier.
Le Conseil du Marché Financier (CMF) a
été créé en tant qu'Autorité Administrative
Autonome chargée de la Protection de l'épargne investie dans les
valeurs mobilières négociables en Bourse et autres produits
financiers, l'organisation et la supervision du fonctionnement des
marchés de la Bourse, la tutelle des OPCVM (SICAV).
3-Architecture du Marché Financier Tunisien
La loi du 14 novembre 1994 a transformé radicalement le
marché financier tunisien. De nouvelles structures ont été
mises en place. Ces structures s'appuient sur quatre nouvelles entités
spécialisées et indépendantes :
· La Bourse des Valeurs Mobilières de Tunis -BVMT-
, entreprise de marché responsable de la gestion, de la
sécurité et de la promotion du marché tunisien des valeurs
mobilières. Ses actionnaires sont les 26 sociétés
intermédiaires en bourse.
· Le Conseil du Marché Financier -CMF- , organisme
public chargé du contrôle , de la régulation du
marché financier et de la protection de l'épargne investi dans
les valeurs mobilières.
· La Société Interprofessionnelle de
Compensation et de Dépôt des Valeurs Mobilières -
STICODEVAM -, Dépositaire Central, chargé du dépôt
des valeurs mobilières et de la compensation des opérations
boursières.
Ces trois entités ont démarré le 15
novembre 1995.
· Le Fonds de Garantie de Marché - FGM -
administré par la Bourse, garantit la bonne fin des transactions. Il a
fonctionné parallèlement avec le nouveau système de
cotation électronique, à partir du 25 octobre 1996
4-Les Marchés de la Bourse :
Les sociétés anonymes sont réparties en deux
catégories :
· Les sociétés faisant appel public à
l'épargne (FAPE),
· Les sociétés ne faisant pas appel public
à l'épargne (non FAPE).
Les sociétés qui font appel public à
l'épargne sont les banques, les sociétés d'assurances, les
sociétés qui ont plus de 100 actionnaires et les
sociétés qui recourent au large public pour lever des capitaux
(fonds propres ou emprunts).
Ce recours est néanmoins réglementé en
Tunisie puisqu'il exige en particulier la diffusion d'un prospectus qui doit
être soumis au visa du Conseil de Marché Financier. Toutes les
autres sociétés anonymes qui ne sont pas concernées par ce
qui précède sont considérées comme ne faisant pas
appel public à l'épargne.
Les sociétés FAPE sont négociées
obligatoirement en Bourse et se répartissent en deux types : les
sociétés inscrites à la cote qui est un marché
réglementé comprenant des conditions d'admission et de
séjour et les sociétés non inscrites à la cote qui
font partie de l'Hors cote.
4.1-La cote de la Bourse :
Pour être inscrite à la cote de la Bourse la
société doit satisfaire un certain nombre de critères
liés en particulier à la diffusion de son capital. Une proportion
minimale de 10% du capital de la société doit être en effet
diffusée au public.
La Cote de la Bourse est divisée en premier et second
marché pour les titres de capital et en marché obligataire pour
les titres de créances.
Le Premier Marché accueille les titres
de capital des plus importantes sociétés anonymes tunisiennes
satisfaisant à des critères bien déterminés de
diffusion de capital dans le public, de performance économique, de
liquidité et de transparence.
Le Second Marché admet les titres de capital des
sociétés avec des critères plus souples, notamment en ce
qui concerne le degré d'ouverture du capital au public.
Cependant, les sociétés admises au second
marché doivent, dans un délai de trois ans renouvelable une seule
fois, satisfaire aux conditions de transfert au premier marché. Dans le
cas contraire, elles seront radiées et transférées
d'office sur le hors cote.
Le Marché Obligataire est ouvert aux titres de
créances de l'état, des collectivités publiques et aux
titres de créances des organismes de droit privé, les emprunts
obligataires doivent toutefois satisfaire à certaines conditions
fixées par le règlement général de la Bourse.
4.2-Le marché hors cote :
Les sociétés anonymes faisant appel public
à l'épargne qui ne sont pas admises à la Cote de la Bourse
sont négociées sur le marché Hors Cote qui est en quelque
sorte un marché libre. Nonobstant, les sociétés
admises à la cote de la Bourse sont les plus convoitées car elles
obéissent à certains critères de diffusion du capital dans
le public et de transparence au niveau de l'information à l'inverse des
sociétés du Hors Cote qui présentent moins de
garanties.
4.3-Les enregistrements :
Les titres des sociétés ne faisant pas appel
public à l'épargne ne sont pas négociés mais soumis
à une simple formalité d'enregistrement en Bourse.
4.4-Les déclarations :
Les transactions ayant lieu entre les personnes non
résidentes et portant sur des valeurs mobilières et produits
financiers émis par des sociétés non résidentes
doivent être déclarées sans frais à la BVMT au plus
tard 15 jours après leur inscription sur leurs registres.
5-Evolution du Marché Financier Tunisien entre
1990 et 2000
ANNEES
|
1990
|
1991
|
1992
|
1993
|
1994
|
1995
|
1996
|
1997
|
1998
|
1999
|
2000
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
MARCHE PRIMAIRE
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Volume des émissions par A.P.E en MD
|
74
|
136
|
106
|
92
|
485
|
480
|
357
|
495
|
190
|
1681
|
2791
|
|
|
84%
|
-22%
|
-13%
|
427%
|
-1%
|
-26%
|
39%
|
-62%
|
785%
|
66%
|
Augmentation du capital
|
6
|
97
|
39
|
51
|
163
|
292
|
143
|
116
|
56
|
80
|
115
|
Emprunts obligataires des sociétés
|
68
|
39
|
67
|
41
|
157
|
81
|
96
|
60
|
134
|
146
|
1541
|
BTNB(BTA +BTC à partir de 1999)
|
|
|
|
|
165
|
107
|
118
|
319
|
0
|
1455
|
2523
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
MARCHE SECONDAIRE
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Nombre de sociétés cotées
|
13
|
15
|
17
|
19
|
21
|
26
|
30
|
34
|
38
|
44
|
44
|
Capitalisation Boursière en MD
|
448
|
610
|
790
|
1 000
|
2 525
|
3 967
|
3 892
|
2 632
|
2 452
|
3 326
|
3 889
|
|
|
36%
|
30%
|
27%
|
153%
|
57%
|
-2%
|
-32%
|
-7%
|
36%
|
17%
|
Volume global des transactions en MD
|
68
|
91
|
128
|
162
|
531
|
927
|
626
|
590
|
927
|
881
|
1814
|
|
|
34%
|
41%
|
27%
|
228%
|
75%
|
-32%
|
-6%
|
57%
|
-6,0%
|
106%
|
Cote de la bourse
|
17
|
28
|
30
|
54
|
330
|
684
|
274
|
287
|
237
|
554
|
919
|
|
|
65%
|
7%
|
80%
|
511%
|
107%
|
-60%
|
5%
|
-17%
|
134%
|
66%
|
Hors Cote
|
51
|
63
|
98
|
108
|
201
|
243
|
352
|
303
|
601
|
325
|
895
|
|
|
24%
|
56%
|
10%
|
86%
|
21%
|
45%
|
-14%
|
98%
|
-52%
|
175%
|
Indice général BVM Base 100 au 30/9/90
|
127,76
|
170,60
|
199,37
|
251,02
|
507,22
|
634,71
|
570,64
|
455,64
|
465
|
810
|
1424,91
|
|
|
34%
|
17%
|
26%
|
102%
|
25%
|
-10%
|
-20%
|
2%
|
74%
|
76%
|
Indice TUNINDEX base 1000 au 31/12/97
|
|
|
|
|
|
|
|
|
917
|
1192,57
|
1442,61
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
-8%
|
30%
|
21%
|
Price Earning Ratio
|
8
|
10
|
12
|
12
|
25
|
26
|
23
|
12
|
10
|
13
|
16,6
|
M.D : millions de dinars.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
6-L'investissement étranger
· La participation des investisseurs institutionnels ou
privés étrangers dans le capital des entreprises tunisiennes ne
nécessite pas d'autorisation préalable jusqu'à hauteur de
50%.
· Le rapatriement des capitaux investis et des revenus
est libre.
· Les revenus (dividendes et gains en capital) sont
exonérés d'impôt
· La part des étrangers dans la capitalisation
totale du marché est d'environ 21%.
Situation de la participation étrangère
dans les sociétés cotées sur le NSC :
Arrêtée le 31/12/2000
Valeur
|
Titres Emis ou Admis
|
Nominal
|
Titres détenus par les
étrangers
|
Taux de participation
|
AIR LIQUIDE*
|
345 605
|
25,000
|
205 144
|
59,36%
|
ALKIMIA
|
1 770 230
|
10,000
|
10 453
|
0,59%
|
AMEN BANK
|
6 100 000
|
10,000
|
34 188
|
0,56%
|
AMEN LEASE
|
1 000 000
|
10,000
|
150
|
0,02%
|
AMS
|
1 551 400
|
5,000
|
0
|
0,00%
|
ASTREE
|
800 000
|
5,000
|
390 520
|
48,82%
|
ATB
|
7 000 000
|
5,000
|
4 496 988
|
64,24%
|
ATL
|
1 000 000
|
10,000
|
20 049
|
2,00%
|
BATAM
|
2 000 000
|
5,000
|
0
|
0,00%
|
BDET
|
10 000 000
|
5,000
|
2 498 874
|
24,99%
|
BH
|
15 000 000
|
5,000
|
211 732
|
1,41%
|
BIAT
|
10 000 000
|
10,000
|
2 690 392
|
26,90%
|
BNA
|
10 000 000
|
10,000
|
2 909
|
0,03%
|
BNDT
|
6 000 000
|
5,000
|
2 577 495
|
42,96%
|
BS
|
20 000 000
|
5,000
|
2 702 938
|
13,51%
|
BT
|
3 500 000
|
10,000
|
744 002
|
21,26%
|
BTEI (ADP)
|
1 000 000
|
20,000
|
8 937
|
0,89%
|
CIL
|
750 000
|
10,000
|
119 680
|
15,96%
|
EL MAZRAA
|
2 900 000
|
5,000
|
50 928
|
1,76%
|
GENERAL LEASING
|
1 000 000
|
10,000
|
110 367
|
11,04%
|
ICF
|
900 000
|
10,000
|
254 836
|
28,32%
|
LA CARTE (CI)
|
100 000
|
10,000
|
24 355
|
24,36%
|
LE MOTEUR
|
500 000
|
6,000
|
32 812
|
6,56%
|
MAGASIN GENERAL
|
1 670 000
|
5,000
|
84
|
0,01%
|
MONOPRIX
|
1 849 016
|
10,000
|
27 893
|
1,51%
|
PALM BEACH (AA)
|
2 431 474
|
10,000
|
0
|
0,00%
|
PALM BEACH (ADP)
|
429 084
|
10,000
|
157
|
0,04%
|
Pl. TUNISIE -SICAF
|
1 000 000
|
10,000
|
2 184
|
0,22%
|
SFBT
|
4 560 000
|
5,000
|
2 201 375
|
48,28%
|
SIAME
|
1 200 000
|
10,000
|
162 738
|
13,56%
|
SIMPAR
|
500 000
|
5,000
|
0
|
0,00%
|
SOTETEL
|
840 000
|
10,000
|
126 560
|
15,07%
|
SOTUMAG
|
900 000
|
10,000
|
1 318
|
0,15%
|
SOTUVER
|
563 108
|
10,000
|
7 084
|
1,26%
|
SPCD*
|
1 280 000
|
5,000
|
1 267 245
|
99,00%
|
SPDIT-SICAF
|
3 360 000
|
10,000
|
73 456
|
2,19%
|
STAR
|
1 500 000
|
10,000
|
158 381
|
10,56%
|
STB
|
16 000 000
|
5,000
|
159 490
|
1,00%
|
STIL
|
3 400 000
|
5,000
|
149
|
0,00%
|
TUNINVEST- SICAR
|
1 000 000
|
10,000
|
162 676
|
16,27%
|
TUNISAIR
|
14 108 600
|
5,000
|
1 285 299
|
9,11%
|
TUNISIE LAIT
|
800 000
|
10,000
|
167 500
|
20,94%
|
TUNISIE LEASING
|
1 000 000
|
10,000
|
335 550
|
33,56%
|
UBCI
|
7 000 000
|
5,000
|
3 526 582
|
50,38%
|
UIB
|
7 000 000
|
10,000
|
6 371
|
0,09%
|
BTQI (ADP)
|
150 000
|
10,000
|
75 000
|
50,00%
|
SITEX
|
2 306 330
|
10,000
|
1 367 670
|
59,30%
|
SOFI- SICAF
|
1 000 000
|
10,000
|
100
|
0,01%
|
STS
|
680 000
|
5,000
|
218
|
0,03%
|
* Augmentation de capital de Air Liquide Tunisie par fusion
absorption de la société STUGAL. * La participation de la SPCD
diffusée est celle détenue par le groupe UNILEVER
7-Organisation et Fonctionnement du marche financier
Les principes du marché :
Le fonctionnement du marché boursier repose sur le
respect d'un certain nombre de principes qui constituent des normes
internationalement reconnues.
7.1-Technologie de négociation avancée
:
· La Bourse de Tunis s'appuie depuis plus de deux ans sur
un système de négociation informatisé. Il s'agit du
SUPERCAC UNIX développé par Euronext
· Ce système est utilisé aujourd'hui dans
plusieurs bourses développées( Paris, Chicago, Toronto , Sao
Paulo, Bruxelles).La Bourse de Tunis a été la première
bourse arabe et émergente à adopter la technologie du Supercac
UNIX.
7.2-Transparence :
· La bourse de Tunis diffuse les informations du
marché en temps réel aux intervenants et aux investisseurs, elle
est reliée directement à travers l'Agence internationale Reuters
et avec Bloomberg, les cotations sont par ailleurs disponibles en temps
réel via le site Web de la Bourse.
· Les déclarations de franchissement de seuils :
pour garantir une transparence et informer les actionnaires des
sociétés cotées à la Bourse, tout actionnaire qui
posséderait 5%, 10%, 20%, 33.33%, 50% ou 66% du capital d'une
société cotée à la Bourse de Tunis devra le
notifier à la société, au CMF et à la Bourse.
Inversement, un actionnaire possédant 5%, 10%, 20%, 33.33%, 50% ou 66%
et qui vient à céder tout ou partie de ses actions, doit
également le notifier à la société, au CMF et
à la Bourse de Tunis.
7.3-Protection des investisseurs :
Les ordres sont traités individuellement et
centralisés vers le marché avec des procédures clairement
définies
· Le dénouement des transactions
(règlement-Livraison) est assuré simultanément à
J+3.
· La cellule de surveillance au sein de la Bourse
opère un contrôle strict des transactions. Elle est ainsi
habilitée, si elle l'estime nécessaire à
l'intérêt du marché, à suspendre provisoirement les
transactions sur une valeur ou à limiter les fluctuations de cours.
· La variation maximale, autorisée par la Bourse
de Tunis ne peut dépasser 4.5% par séance par rapport au cours
veille.
7.4-Sécurité du Marché :
La garantie de bonne fin des transactions : Le FGM s'interpose
entre les intermédiaires pour éliminer les risques de
défauts titres et espèces.
8-Règles de Cotation
Les règlements de parquet définissent l'ensemble
des règles de négociations.Les ordres d'achat et de vente saisis
sur le marché central par les négociateurs sont
gérés par l'ordinateur central de la Bourse qui procède
à leur confrontation selon le mode du Fixing ou du Continu. On entend
par marché central, le marché de négociation des valeurs
admises aux opérations de la STICODEVAM, cotées sur le NSC et
couvertes par le Fonds de garantie de marché.
Les négociations en Bourse se font au comptant.
Le système de négociation est celui d'un marché
centralisé gouverné par les ordres.
8.1-Ordres de Bourse :
Les ordres de bourse doivent comporter une série
d'indications nécessaires à leur bonne exécution:
1. Sens de l'opération, achat ou vente.
2. Nom de la Valeur.
3. Nombre de Titres à négocier.
4. Conditions de prix ou libellés.
o au prix du marché ne comporte aucune indication
chiffrée,
o à cours limité, l'acheteur indique le prix
maximal qu'il est prêt à payer alors que le vendeur propose le
prix minimal auquel il est prêt à céder ses titres,
5. Validité de l'ordre, date limite au delà de
la quelle l'ordre n'est plus valable. A défaut d'indication d'une date,
l'ordre est réputé "à révocation" et sa
durée ne dépasse pas la fin du mois civil.
8.2-Modes de cotation :
En fonction de leur degré de liquidité, les
valeurs admises à la cote de la Bourse sont divisées en plusieurs
groupes (11,12, 13, 32 et 33) et se négocient selon deux modes :
8.2.1- Confrontation en Continu :
Elle progresse de la manière suivante :
1. Phase de préouverte de 9h à 10h, au cours de
laquelle les ordres sont saisis sans provoquer des transactions avec un
affichage systématique du cours théorique d'ouvertue (CTO),
2. Ouverture du marché par fixing à 10h et
détermination d'un cours d'ouverture unique, qui maximise le nombre de
titres échangés, minimise le nombre de titres non servis et se
rapproche du cours de référence (Clôture de la veille),
3. Après l'ouverture et en séance, de 10h
à 11h30, l'entrée d'un ordre provoque une transaction dès
lors qu'il existe une limite compatible de sens opposé.
8.2.2- Confrontation par Fixing :
La confrontation des ordres sur les valeurs cotant selon ce mode
se déroule de la manière suivante :
1. Phase de préouverture de 9h à 10h , au cours
de laquelle les ordres sont saisis sans provoquer des transactions avec un
affichage systématique du cours théorique d'ouvertue (CTO),
2. Ouverture du marché par fixing à 10h et
détermination d'un cours d'ouverture unique, qui maximise le nombre de
titres échangés, minimise le nombre de titres non servis et se
rapproche du cours de référence (Clôture de la veille),
3. 2ème Fixing à 10h15, nécessaire si on
n'arrive pas à dégager un cours d'ouverture au cours du premier
fixing, les intermédiaires en bourse peuvent dans ce cas intervenir pour
leur propre compte.
4. Dernier Fixing à 11h00.
8.2.3- Traitement des Ordres :
a)Ordres au prix du marché
· En préouverture, l'ordre au prix du
marché est systématiquement affiché à une limite de
cours égale au cours théorique d'ouverture (CTO).
· A l'ouverture, l'ordre au prix de marché est
satisfait en priorité par rapport aux ordres ayant la même limite
que le CTO. En revanche, les ordres ayant une meilleure limite que le prix
d'ouverture seront servis en priorité.
· En séance, l'ordre au prix de marché est
transformé par le système au prix de la meilleure limite de sens
opposé. Ainsi, l'ordre d'achat se positionne au même prix de la
meilleure offre existante et inversement.
b)Ordres à cours limités
· En préouverture, selon le principe
d'écrasement des limites et pour protéger les donneurs d'ordres,
les ordres d'achat dont le cours excède le CTO sont ramenés
à la limite de ce dernier; de même les ordres de vente dont le
cours est inférieur au CTO sont transformés à la limite de
ce dernier.
· En séance, tout ordre ayant trouvé une
limite compatible de sens opposé est immédiatement
exécuté.
8.3-Variations de cours autorisées
Groupe
|
Continu A(Groupe 11)
|
Fixing A et B (Groupes 12 et 13)
|
Fixing A et B (Groupes 32 et 33)
|
Horaires de Cotation
|
9 à 10h préouverture 10h ouverture 10h
à 11h30 séance
|
9 à 10h préouverture, 1er Fixing 10h00
2ème Fixing 10h15 Dernier Fixing 11h00
|
9 à 10h préouverture 1er Fixing 10h30
Dernier Fixing 11h25
|
Variations autorisées
|
1er seuil(+-) 3%/ cours de clôture de la
veille 2ème seuil (+-) 1,5%: au cours du seuil franchi
|
1er seuil(+-) 3%/ cours de clôture de la veille
|
(+-) 5%/ cours de clôture de la veille
La négociation sur les droits de souscription est
libre
|
Durée de Réservation
|
30 Minutes
|
8.4-Réservation d'une Valeur :
Une valeur est réservée à chaque fois
qu'il y a une cotation en dehors des seuils de variations de cours
autorisés. Dans ce cas, une période de réservation est
nécessaire pour la réouverture de la cotation sur la valeur. La
réservation est dite à la hausse si le seuil haut est franchi,
elle est dite à la baisse, si le seuil bas est franchi.
9-Fonds de Garantie de Marché (FGM)
Principe de garantie de marché
Sur un marché dirigé par les ordres, il existe
trois types de risques:
1. Le risque de crédit: ce risque est supprimé
grâce à un système simultané de livraison contre
paiement administré par le dépositaire central.
2. Le risque de contrepartie et le risque systémique:
c'est le risque subi par un intermédiaire dont la contrepartie fait
faillite et n'est plus en mesure d'honorer ses engagements.
3. En l'absence de mécanismes de garantie, le
préjudice subi par un intermédiaire peut se propager sur
l'ensemble des intermédiaire par le « jeu de la
réaction en chaîne »: c'est le risque systémique.
4. Le risque de marché: Le FGM garantit le
dénouement des opérations dans les délais. Cette garantie
est assortie d'un risque de marché. Ce dernier est lié à
la variation du cours d'une valeur entre le jour de la négociation et le
jour de dénouement effectif.
9.1. Outils de gestion des différents types de
risques
Les intermédiaires en bourse couvrent leurs risques de
marché en constituant une provision au sein du fonds de garantie. La
couverture de ce risque est réalisée par un mécanisme
d'appel de contributions auprès des intermédiaires en bourse. Le
montant de la provision couvre le risque de marché calculé sur
l'ensemble des opérations qui sont en cours de dénouement.
Au cas où l'intermédiaire ne peut pas honorer
ses engagements, le fonds intervient et pourra liquider ses positions, en
utilisant sa provision.
Dans le cas où la provision de l'intermédiaire
ne suffit pas à liquider ses positions, le FGM intervient et fait appel
à une contribution exceptionnelle de l'ensemble des
intermédiaires, selon le principe de « la
solidarité de la place », afin de permettre l'apurement des
suspens de l'intermédiaire défaillant.
9.2. Modalités d'intervention du fonds
Le fonds peut être amené, dans le cadre d'une
intervention, à gérer des défauts titres, mais
l'événement qui déclenche son intervention ne peut
être qu'une défaillance espèces.
Le fonds n'intervient qu'à la suite d'une
défaillance espèces définitive. Un intermédiaire
défaillant en J sera peut être défaillant sur l'ensemble
des transactions qui restent à dénouer, d'où le risque
marché est calculé sur cinq jours: de J-5 à J-1.
A partir du moment où la défaillance
espèces est constatée, le fonds se substitue à
l'intermédiaire défaillant pour liquider, dans les meilleurs
délais, l'ensemble de ses positions.
La Bourse est informée quotidiennement des suspens
constatés par la STICODEVAM conformément au Règlement
Général de la Bourse.
Toute défaillance espèces d'un
intermédiaire est ainsi immédiatement constatée et fait
l'objet d'une procédure de résolution (Décision 96-17 du
règlement de parquets relative aux résolutions des défauts
espèces).
Le FGM n'intervient que dans les deux cas de cessation de
paiement suivants:
· l'intermédiaire n'est plus en mesure d'apporter
sa contribution au fonds de garantie;
· l'intermédiaire ne peut pas résoudre un
suspens espèces dans les délais de place (délai
prévu par la décision relative à la résolution des
défauts espèces).
En cas d'échec de la procédure de
résolution de la défaillance espèces, la Bourse
déclare l'intermédiaire en cessation de paiement et intervient
sur le marché en qualité d'administrateur technique du fonds de
garantie pour le compte de l'intermédiaire défaillant afin de
liquider ses positions.
9.3. Les Contributions versées au Fonds de
Garantie de Marché
La provision constituée par chaque intermédiaire a
trois composantes:
· l'apport initial: Constitué sous la forme d'une
contribution initiale versée dès l'adhésion d'un membre au
fonds de garantie, il doit couvrir en partie l'activité quotidienne
moyenne de l'intermédiaire en Bourse. Chaque intermédiaire doit
régler au fonds de garantie sa contribution initiale telle que
déterminée par l'administration technique du fonds avant de
pouvoir négocier.
· la provision régulière:
déterminée à l'issue de chaque journée de bourse en
fonction du risque que court l'intermédiaire sur l'ensemble des
négociations qui restent à dénouer (négociations de
cinq jours).
· la contribution exceptionnelle est appelée dans
deux cas:
o auprès de l'intermédiaire s'il est
considéré comme très risqué (fort taux de suspens),
le montant appelé est déterminé par l'administration
technique du FGM;
o auprès de chaque intermédiaire en exercice
dans le cas où la provision d'un intermédiaire défaillant
ne permet pas de couvrir la totalité de ses engagements.
9.4. Risque de marché total
Le risque de marché total pour chaque
intermédiaire
Le risque de marché total R déterminé par
le FGM est la somme des risques de marché des 5 dernières
journées de négociation à laquelle il convient d'ajouter
le risque associé à chaque suspens effectivement constaté.
A tous moment, un intermédiaire peut se trouver en
situation de cessation de paiement. Le fonds devra alors assurer la bonne fin
des opérations qui restent à dénouer.
Un intermédiaire défaillant en J sera peut
être défaillant sur l'ensemble des transactions qui restent
à dénouer, d'où le risque marché est calculé
sur cinq jours: du J-5 au J-1.
Le calcul du risque de marché sur chaque valeur
négociée par un intermédiaire est basé sur sa
position nette titres (PNT) et espèces (PNE) sur la valeur
considérée.
- En cas de suspens titre et dans le cadre d'une liquidation
des positions d'un membre défaillant l'administration technique du fonds
risque de ne pas trouvés les titres, faute de marché sur la
valeur. L'application de la procédure de résolution des
défauts titres par la bourse permettra une indemnisation espèce (
pour les titres de capital, prix de la négociation majoré de 60%)
au lieu d'une livraison en titre et l'application de la clause
résolutoire.La perte enregistrée par le fonds
s'élève alors à 60% du montant de la négociation
d'origine. - En cas de suspens espèce et dans le cadre d'une
liquidation des positions d'un membre défaillant l'dministration
technique du fonds risque de ne pas pouvoir vendre les titres, faute de
marché sur la valeur.La perte enregistrée par le fonds est
égale au montant ( 100 % ) de la position espèce de
l'intermédiaire défaillant.
9.5. Appel de la contribution régulière :
Quotidiennement, le FGM détermine le risque de
marché de la journée ( R ) . Il n'effectue d'appels de
contributions régulières que si le risque R calculé
dépasse de 10% le montant de la provision régulière de
l'intermédiaire.
Si la provision régulière d'un
intermédiaire dépasse le risque de marché de au moins
25.000 dinars, l'administration technique du FGM procède, dans les deux
jours qui suivent, à une restitution exceptionnelle de contribution pour
ajuster la provision régulière de cet intermédiaire
à son nouveau risque de marché.
9.6. Ajustement de contribution régulière:
L'administration technique du fonds procède tous les
mois à un appel ou à une restitution de contribution lorsque le
risque du marché R diffère du montant de sa provision
régulière.
Cas 1: R >Provision régulière
Le FGM procède à un appel du montant (R -
Provision régulière), le montant appelé doit être
versé au fonds avant la séance de bourse suivante.
Cas 2: R<= Provision régulière
Le FGM procède à une restitution de (Provision
régulière - R), ce montant est restitué dans le jour
suivant la date de son calcul.
10-Les Indices
Sur la base du rapport du comité de réflexion
sur l'indice boursier, composé des représentants du
Ministère des Finances, du Conseil du Marché Financier, de la
Banque Centrale de Tunisie, de l'Institut National des Statistiques, de
l'Institut d'Economie Quantitative et de l'Association des
Intermédiaires en Bourse, la Bourse a procédé à
partir du 1er avril 1998 au lancement d'un indice de capitalisation et à
l'ajustement de l'indice BVMT. L'échantillon qui compose le nouvel
indice de référence de la Bourse de Tunis appelé TUNINDEX
ainsi que l'indice BVMT, est ouvert aux valeurs admises pour leurs actions
ordinaires, à l'exclusion des sociétés d'investissement,
et aux valeurs dont la période de séjour, à l'un des
marchés de la cote, est au moins de 6 mois. De même, le cours qui
sert à la détermination des indices précités est
soit le cours de clôture soit le dernier seuil de réservation
franchi.
11-Méthodologie de calcul et d'ajustement des
indices
11.1- Indice de capitalisation
Le nouvel indice de référence de la Bourse de
Tunis a été publié, à partir du 1er avril 1998,
avec une base 1000 le 31 décembre 1997.
a) Mode de calcul
Avec :
· Qti : Nombre de titres admis de la
valeur i au jour t.
· cti : Cours de la valeur i au jour
t.
· CBA0 : Capitalisation boursière de
l'échantillon au 31/12/1997.
· CBt : Capitalisation boursière au jour
t.
· CBAt : Capitalisation boursière de base
ajustée au jour t.
· Kt : Coefficient d'ajustement au jour t de la
capitalisation boursière de base.
2 - Liste des valeurs retenues pour l'année 2005 pour
figurer dans l'indice TUNINDEX
TELECHARGER
11.2- Indice BVMT
L'indice BVMT a été ajusté à
partir du 1er avril 1998, avec comme nouvelle base, la valeur de l'indice BVMT
au 31 mars 1998.
a) Mode de calcul
Indice BVMT =
(Somme(Vit)/Somme(Cit0)) *
Bt0
Avec :
· Cit0 : Cours de la valeur i au
moment de son introduction dans l'échantillon.
· Cit0 : Base d'indice au 31 mars
1998.
Comment est calculée la valeur actuelle (Vt)
d'une valeur i
Vit = (Bait /
Bit0) * Cit
Avec :
· Bait c'est la base d'indice ajustée de la valeur.
· Bit0 =100.
· Cit c'est le cours de la valeur à l'instant t.
b)Ajustement
La base est ajustée lors de toute opération sur
titres (opération sur le capital ou paiement de dividende) et d'une
façon générale lors de toute modification de
l'échantillon.
Bait = (Cit-1 / Cit) * Bait-1 = kit * Bit0
Avec :
· Cit-1 c'est le cours de la valeur i
avant détachement du coupon.
· Cit c'est le cours de la valeur i
coupon détaché.
c)Valeurs retenues
Chaque année, les valeurs de la cote admises pour leurs
actions ordinaires à l'exclusion des sociétés
d'investissement sont rangées par ordre décroissant de leur
fréquence de cotation, seules les valeurs dont la fréquence de
cotation est >= 60%, seront retenues.
Liste
des valeurs retenues pour l'année 2005 pour figurer dans l'indice BVMT
TELECHARGER
11.3- Gestion des indices
La gestion des indices de la Bourse de Tunis est
confiée à un comité scientifique de l'indice boursier
composé de représentants du Ministère des Finances, du
Conseil du marché Financier, de la Banque Centrale de Tunisie,
l'Institut Nationale des Statistiques, de l'Institut d'Economie Quantitative,
d'économistes et de statisticiens reconnus pour leur
compétence.
12-Les Sociétés Cotées en Bourse
Voici une répartition par secteur d'activité des
sociétés cotées dans la Bourse de Tunis :
INDUSTRIE AGRO-ALIMENTAIRE
Nom
|
Symbole
|
Adresse
|
Téléphone
|
Fax
|
El Mazraa
|
MAZ
|
GP1 KM 25 Foundouk Jedid Tunis 8012.
|
72 250 330
|
72 250 104
|
Sté Frigorifique et Brasserie de Tunis
|
SFBT
|
5, Rue de l'Hôpital Militaire,1005 Bab Saâdoun
|
71 560 811
|
71 561 847
|
Société Tunisienne de l'Industrie Laitière
|
STIL
|
25,Rue Belhassen Ben Chaâbane - 1005 Tunis
|
71 560 117
|
71 561 882
|
Tunisie Lait
|
TLAIT
|
4040 Sidi Bou Ali - Sousse
|
73 247 451
|
73 247 369
|
ASSURANCES
BANQUES
Nom
|
Symbole
|
Adresse
|
Téléphone
|
Fax
|
Amen Bank
www.amenbank.com.tn
|
AB
|
Av Mohamed V 1002 Tunis
|
71 340 511
|
71 349 909
|
Arab Tunisian Bank
www.atb.com.tn
|
ATB
|
9, Rue de la Monnaie -1001 Tunis
|
71 351 155
|
71 342 852
|
Banque de l'Habitat
www.bh.com.tn
|
BH
|
21, Av Kheireddine Pacha, 1002 Tunis
|
71 785 277
|
71 784 417
|
Banque Internationale Arabe de Tunisie
www.biat.com.tn
|
BIAT
|
70-72 Avenue Habib Bourguiba - 1000 Tunis
|
71 340 733
|
71 340 680
|
Banque Nationale Agricole
|
BNA
|
Rue de la Monnaie 1001 Tunis
|
71 791 000
|
71 341 033
|
Banque du Sud
www.banksud.com.tn
|
BS
|
95. Avenue de la liberté - 1002 Tunis
|
71 849 400 71 792 400
|
71 346 560
|
Banque de Tunisie
|
BT
|
2 Rue de Turquie - Place 7 Novembre - 1001 Tunis
|
71 332 188
|
71 347 030
|
Banque de Tunisie et des Emirats d'Investissement
|
BTEI
|
5 bis. Rue Mohamed BADRA - 1002 Tunis
|
71 783 600
|
71 783 756
|
Société Tunisienne de Banque
www.stb.com.tn
|
STB
|
Rue de la Monnaie, 1001 Tunis
|
71 340 477
|
71 348 400
|
Union Bancaire pour le Commerce et l'Industrie
www.ubci.com.tn
|
UBCI
|
139, av de la Liberté, 1002 Tunis
|
71 326 666
|
71 328 222
|
Union Internationale de Banques
www.uib.com.tn
|
UIB
|
65, Av Habib Bourguiba, 1000 Tunis
|
71 340 765
|
71 353 218
|
COMMERCE
Nom
|
Symbole
|
Adresse
|
Téléphone
|
Fax
|
Magasin
Général
www.smg.com.tn
|
MAG
|
24 Avenue de France Tunis
|
71 321 055
|
71 321 063
|
Société Tunisienne des Marchés de Gros
|
MGR
|
Route de Naâssen - Bir Kassâa - Ben AROUS
|
71 384 200
|
71 380 210
|
Société Nouvelle Maison de la Ville de Tunis
|
MNP
|
Rue Larbi Zarrouk - 2014 Mégrine
|
71 434 265
|
71 434 750
|
Société Tunisienne d'Equipement
www.tanit.com.tn
|
STEQ
|
5, rue 8603, Zone Industrielle Charguia I - BP N° 746 -
Tunis Cedex 1080
|
71 770 300
|
71 771 200
|
COMMUNICATIONS
INDUSTRIE
Nom
|
Symbole
|
Adresse
|
Téléphone
(+216)
|
Fax (+216)
|
Air Liquide de Tunisie
|
AL
|
Rue du Lac Leman Immeuble l'Etoile du Lac Les Berges du Lac- 1053
Tunis
|
71 961 700
|
71 963 400
|
Société Chimique Alkimia
|
ALKIM
|
11, Rue des Lilas, 1082 Tunis Mahrajène
|
71 792 564
|
71 787 283
|
Société l'accumulateur tunisien ASSAD
www.atassad.com
|
ASSAD
|
Z.I de Ben Arous, B.P.N° 83 - 2013 Ben Arous - Tunisie
|
71 389 315 71 380 759
|
71 385 546
|
Société GIF Filter SA
|
GIF
|
GP1, Km 35 Route de Sousse Grombalia 8030.
|
72 255 844
|
72 255 629
|
Société des Industries Chimiques du Fluor
|
ICF
|
42, Rue Ibn Charaf - 1002 Tunis
|
71 789 733
|
71 780 285
|
ELECTROSTAR
www.electrostar.com.tn
|
LSTR
|
Boulevard de l'environnement, Route de Naâssen, Bir El
Kassâa Ben Arous
|
71 396 222
|
71 396 959
|
Société Industrielle d'Appareillage et
Matériels Electriques
www.tanit.com.tn
|
SIAME
|
Zone Industrielle - 8030 Grombalia
|
72 255 065
|
72 255 811
|
Société des Industries Pharmaceutiques de Tunisie
|
SIPHA
|
Foundouk Choucha 2013 Ben Arous
|
71 387 126
|
71 388 750
|
Société Moderne de Céramique - SOMOCER
|
SOMOC
|
Menzel El Hayet, 5033 Monastir
|
73 410 416
|
73 410 401
|
Société Tunisienne de Verreries
|
SOTUV
|
Av Taieb Mhiri Mégrine Erriadh 2014 Tunis
|
71 433 199
|
71 433 256
|
Société Tunisienne des Industries de Pneumatiques
|
STIP
|
Centre Urbain Nord, Boulevard de la Terre - 1003 Tunis El
Khadra
|
71 230 400
|
71 236 888
|
IMMOBILIER
INVESTISSEMENT
Nom
|
Symbole
|
Adresse
|
Téléphone
|
Fax
|
Placements de Tunisie-SICAF
|
PLTU
|
2, Rue de Turquie - 1001 Tunis
|
71 332 188
|
71 347 030
|
Sté de Placement et de Développement Industriel et
Touristique - SICAF
|
SPDIT
|
Rue 8612 n°6 Charguia - 2035 Tunis
|
71 808 400
|
71 783 328
|
Société Tunisienne d'Investissement à
Capital Risque
|
TINV
|
Immeuble IRIS, 2045 Les Berges du Lac
|
71 862 311
|
71 862 805
|
LEASING
Nom
|
Symbole
|
Adresse
|
Téléphone
|
Fax
|
Amen Lease
|
ALS
|
36 Avenue Charles Nicole - 1004 EL MENZAH
|
71 751 955
|
71 752 350
|
Arab Tunisian Lease
|
ATL
|
ENNOUR BUILDING, Centre Urbain Nord, 1082 Mahragène
Tunis
|
71 238 000
|
71 236 500
|
Companie Internationale de Leasing
|
CIL
|
16 Av Jean Jaures - 1001 Tunis
|
71 336 655
|
71 337 009
|
General Leasing
|
GL
|
Rue du Lac d'Annecy, 1053 Les Berges du Lac.
|
71 862 122
|
71 861 545
|
Tunisie Leasing
|
TLS
|
Centre Urbain Nord, Avenue Hédi Karray 1082 TUNIS
MAHRAJENE
|
70 132 000
|
71 230 555
|
TOURISME
TRANSPORT
13-Avantages de la Cotation en Bourse
13.1-Avantage Fiscal pour les Sociétés
Cotées en Bourse
L'article 1 de la loi 99-92 du 17 août 1999, relative
à la relance du marché financier indique que Le taux de
l'impôt sur les sociétés prévu par l'alinéa
premier du paragraphe I de l'article 49 du code de l'impôt sur le revenu
des personnes physiques et de l'impôt sur les sociétés, est
réduit à 20% pour les sociétés qui procèdent
à l'admission de leurs actions ordinaires à la cote de la bourse
à condition que le taux d'ouverture du capital au public soit au moins
égal à 30%, et ce, pendant cinq ans à partir de
l'année d'admission.
Cette réduction est accordée aux
sociétés dont l'admission à la cote de la bourse
intervient dans un délai de trois ans à compter du premier
février 1999.
D'autre part, Les sociétés dont les actions sont
admises à la cote de la bourse avant le premier février 1999, et
dont le taux d'ouverture de leur capital au public est inférieur
à 30%, bénéficient de la réduction prévue
par l'article premier de la présente loi lorsqu'elles procèdent
à l'ouverture de leur capital à un taux traditionnel au moins
égal à 20% sans que le taux d'ouverture global ne soit
inférieur à 30%, et ce, pendant cinq ans à compter de
l'année de l'ouverture additionnelle de leur capital.
Cette réduction est accordée aux
sociétés dont l'ouverture additionnelle du capital intervient
dans un délai de 3 ans à partir du premier février
1999.
13.2-La Bourse soutient les ambitions de l'entreprise
L'élargissement du cercle des actionnaires de
l'entreprise par son introduction en Bourse permet une meilleure
répartition des risques et une diversification des sources de
financement grâce à une panoplie de produits financiers
répondant aux divers besoins de l'entreprise sans pour autant perdre le
contrôle de l'affaire.
La Bourse et le marché financier en
général offrent l'opportunité de lever des capitaux sous
forme de fonds propres ou d'emprunts à des conditions plus avantageuses
en comparaison avec les sources classiques de financement, du point de vue taux
d'intérêt et durée. Ceci permet à côté
du renforcement des fonds propres, de réduire les frais financiers de
l'entreprise, d'augmenter sa rentabilité et d'accroître sa
compétitivité.
13.3-La Bourse valorise et diversifie le
capital
La Bourse évalue quotidiennement le cours de l'action
compte tenu de plusieurs facteurs qui tiennent compte de la valeur comptable de
la société mais surtout des anticipations sur ses perspectives de
croissance et de développement futurs, ce qui permet de valoriser le
patrimoine des actionnaires qu'il soit ou non diffusé dans le public et
leur donne la possibilité de réaliser leur patrimoine à sa
valeur réelle et de diversifier ainsi leur investissement.
13.4-La Bourse offre à l'entreprise un label de
prestige
L'entreprise cotée en Bourse verra rapidement son image
et sa crédibilité s'affirmer auprès des banquiers, des
fournisseurs et des clients. Le capital social suffisamment diffusé
auprès d'un large public permet à la société de
s'assurer une clientèle potentielle importante (à titre d'exemple
le capital de TUNISAIR et de MONOPRIX a été diffusé
respectivement auprès de 100 000 et 20 000 actionnaires qui constituent
autant de clients potentiels).
La cotation en Bourse se révèle ainsi pour
l'entreprise, un moyen privilégié de communication et de
publicité. La promotion de cette dernière devient alors l'affaire
de ses actionnaires-clients.
13.5-La Bourse, facteur de mobilisation du
personnel
A côté des économies
réalisées au niveau du recours au marché financier par
rapport aux sources de financement classiques et à côté du
renforcement du prestige, de la crédibilité et de la transparence
de l'entreprise, la cotation en Bourse constitue un facteur de fierté
pour le personnel de l'entreprise car ils appartiennent désormais
à l'élite des entreprises.
13.6-La Bourse, facteur de pérennité de
l'entreprise
L'introduction en Bourse évite à la
société tout éclatement ou dissolution suite au
départ de l'un de ses actionnaires majoritaires ou bien dans certains
cas de successions. Aussi, elle facilite l'entrée de nouveaux
actionnaires dont la société pourrait avoir besoin au cours de
son développement, ces derniers pourront par la suite sortir à
leur guise par le biais de la Bourse.
Enfin, le contrôle de la société peut
être sauvegardé grâce à une diffusion d'une part
limitée du capital ou le recours à des produits financiers
adéquats ( certificats d'investissement et actions à dividendes
prioritaires sans droit de vote). Pour accéder à la Bourse, la
société d'assurance la CARTE a augmenté son capital par
l'émission de certificats d'investissement, tandis que la Banque de
Tunisie et des Emirats d'investissement l'a fait par un recours à
l'émission d'actions à dividendes prioritaire sans droit de vote.
14-Conditions d'admission à la cote de la
bourse
L'admission à la cote de la bourse est
subordonnée à certains critères concernant la diffusion
des titres, l'information du public et la rentabilité de l'entreprise,
critères qui varient selon le marché cible.
La cote de la Bourse comprend le premier et second
marché qui sont réservés aux titres de capital et le
marché obligataire réservé aux titres de
créances.
· Admission au premier marché :
o Un minimum de 500 actionnaires
o Diffusion de 20% au moins du capital dans le public
o 2 derniers exercices bénéficiaires et
distribution d'un dividende au moins
o Comptes annuels certifiés des 3 derniers exercices
o Rapport d'évaluation des actifs effectué par
un expert comptable de l'ordre des experts comptables autre que le commissaire
aux comptes de la société ou par tout autre expert dont
l'évaluation est reconnue par le CMF.
o Un prospectus visé par le conseil du marché
financier.
o Justification de l'existence :
§ D'un manuel de procédures, d'organisation, de
gestion et de divulgation des informations financières.
§ D'une structure d'audit interne qui doit faire l'objet
d'une appréciation du Commissaire aux Comptes dans son rapport sur le
système de contrôle interne de la société.
o D'une structure de contrôle de gestion.
· Admission au second marché :
o Un minimum de 300 actionnaires
o Diffusion de 10% au moins du capital dans le public
o Dernier exercice bénéficiaire et distribution
d'un dividende
o Comptes annuels certifiés des 2 derniers exercices
o Un prospectus visé par le conseil du marché
financier.
· Le marché obligataire :
Il est réservé aux titres de créances
émanant de l'Etat et des collectivités publiques, des
sociétés déjà cotées en bourse (titres de
capital) et en général aux titres de créances des
sociétés, avec comme conditions :
o l'encours de l'emprunt doit être égal ou
supérieur à 1MD.
o le nombre d'obligataires minimum est de 300.
o La bourse peut demander la production d'une notation
reconnue par le CMF concernant l'émission ou à défaut la
production d'une garantie en intérêts et capital.
15-Procédures d'introduction en Bourse
Il existe trois voies d'introduction à la cote :
l'inscription directe à la cote par la procédure ordinaire,
l'introduction par cession de titres et l'introduction par augmentation de
capital.
15.1-Introduction par la Procédure
Ordinaire
Elle consiste en l'inscription directe des titres de la
société sur l'un des marchés de la cote de la Bourse afin
d'y être négociés. Pour cela, la société doit
avoir une référence boursière et répondre aux
conditions d'admission.
Cette Technique a été suivie par plusieurs
sociétés telles que :
BIAT,
STB,
BNA,
UIB,
TUNISIE LAIT,
STIL,
CIL ...
15.2-Introduction par Cession de Titres
Les actionnaires de la société cèdent une
partie de leurs titres au profit du public, à travers une offre publique
de vente ou une mise en vente à un prix minimal.
15.2.1-Procédure de l'Offre Publique de Vente
(OPV) :
C'est une cession le jour de l'introduction de tout ou partie
du capital à un prix décidé par les actionnaires vendeurs.
La Bourse centralise tous les ordres d'achat recueillis par les
intermédiaires; elle procède au dépouillement et à
l'allocation des titres. Le cours d'introduction est celui de l'OPV.
Cette technique d'OPV a été suivie par :
TUNISIE LEASING,
ICF,
AMS,
SFBT,
TUNISAIR,
SIMPAR,
STAR,
MONOPRIX, et
ALKIMIA
15.2.2-Procédure de Mise en Vente à Prix
Minimal (OPM) :
Cette technique, qui s'apparente à une adjudication, a
été utilisée pour la première fois sur la place de
Tunis à l'occasion de l'introduction de l'ARAB TUNISIAN LEASE. Elle a
connu un grand succès suite à une demande qui a
dépassé trois fois l'offre.
Les places boursières développés
utilisent couramment cette méthode (70% des introductions à la
Bourse de Paris) qui semble convenir aux entreprises de taille moyenne.
Le jour de l'introduction, la société
émettrice met à la disposition du marché une
quantité de titres à un prix minimal. La Bourse centralise les
ordres d'achat que lui transmettent les intermédiaires en Bourse. Elle
n'accepte que les ordres à cours limité (supérieur ou
égal au prix minimum proposé).
Après l'analyse de la tendance du marché, la
Bourse retient une fourchette de cours et détermine celui de
l'introduction. Ce cours choisi étant unique et égal à la
borne inférieure de la fourchette retenue, la demande retenue sera
servie selon ce dernier cours.
La mise en vente de l'ARAB TUNISIAN LEASE a été
fixée au prix minimum de 15 dinars l'action. Le cours retenu pour
l'introduction en Bourse était de 15,400 dinars.
15.3-Introduction par Augmentation de Capital
La société procède à la
création de nouveaux titres par voie d'augmentation de capital
destinée au public appelée aussi offre publique de souscription
(OPS) :
15.3.1-Procédure de l'Offre Publique de
Souscription (OPS) :
L'entreprise peut s'introduire en Bourse par une augmentation
de capital réservée au public. Cette augmentation de capital peut
revêtir la forme d'actions ordinaires, d'actions à dividendes
prioritaires sans droit de vote (ADP), ou de certificats d'investissement (CI),
voire de titres participatifs (TP).
Cette technique a été utilisée au cours
des introductions de la Banque de l'Habitat, de la Banque de Tunisie et des
émirats d'investissement et de la compagnie d'assurances CARTE. La
compagnie d'assurances CARTE a eu recours à l'émission de CI pour
l'augmentation de son capital tandis que la BTEI a eu recours à
l'émission d'ADP.
16-Les ordres de Bourse
Toute personne majeure peut librement passer un ordre de
Bourse, il suffit pour cela d'être titulaire d'un compte chez un
intermédiaire en Bourse agréé ou dans une banque, les
ordres pouvant être transmis à ce dernier directement ou bien par
téléphone, fax etc....
16.1-Comment libeller un ordre
Un ordre de Bourse doit comporter quelques indications
nécessaires à sa bonne exécution :
1. L'identité du donneur d'ordre ;
2. Le sens de l'opération : achat ou vente ;
3. Le nom de la valeur et le nombre de titres à
négocier ;
4. La validité de l'ordre : c'est la date limite
au delà de laquelle l'ordre n'est plus valable. A défaut
d'indication de date limite, l'ordre est réputé à
révocation, sa durée ne dépassant pas la fin du mois
civil.
5. Les conditions de prix ;
16.2-Types d'ordres :
a) Les ordres à prix limité
Ces ordres sont assortis d'une limite chiffrée de prix
qui ne peut pas être dépassée, l'acheteur indique le prix
maximal qu'il est prêt à payer et le vendeur le prix minimal en
dessous duquel il ne va plus céder ses titres.
b) Les ordres au prix d'ouverture
Ils sont introduits dans le système avant l'ouverture
de la séance. Ils ne comprennent aucune limite de prix, et sont
automatiquement transformés en ordres à cours
limité : au cours d'ouverture.
c) Les ordres au prix du marché
Ils sont introduits dans le système en cours de
séance (à l'issue de l'ouverture), l'ordre au prix de
marché est transformé par le système au prix de la
meilleure limite de sens opposé. Ainsi, l'ordre d'achat se positionne au
même prix de la meilleur offre existante et inversement.
17-Rendement et Fiscalité des valeurs
mobilières :
Les actions peuvent procurer deux types de revenus :
1. Les dividendes qui sont une partie du
bénéfice net distribué aux actionnaires à la fin de
l'exercice
2. La plus value sur cession qui est la différence
entre le prix d'achat et de vente de l'action. Elle n'est
réalisée que lorsqu'on vend l'action à un cours
supérieur à celui de l'achat.
Ces revenus sont exonérés d'impôt sur le
revenu des personnes physiques Pour les personnes morales seules les plus
values sur cessions sont sujettes à l'I.S..
D'autre part, d'après l'article 5 de la loi 99-92
relative à la relance du marché financier, les provisions pour
dépréciation des actions cotées en bourse sont
déductibles de l'impôt sur les sociétés et ce, dans
la limite de 30 % du bénéfice imposable.
Le rendement des obligations est représenté par
les intérêts calculés sur le nominal et versés
à des échéances bien déterminées
après déduction d'une retenue à la source de 20% au titre
d'impôt sur le revenu des personnes physiques ou de l'IS (lors du calcul
du revenu imposable des personnes physiques, un plafond de 1500 dinars est
déductible au titre des intérêts des obligations).
18-Coût des transactions :
Toute transaction en Bourse (achat ou vente d'actions ou
d'obligations) fait l'objet d'un prélèvement par
l'intermédiaire en Bourse de deux commissions calculées sur le
montant de la transaction, à l'achat ou à la vente et
assorties d'une TVA de 18% :
1. Une commission qui représente la
rémunération des services de l'intermédiaire en Bourse
chargé de l'opération, elle varie généralement de
0.4 à 0.8% du montant de la transaction.
2. Une commission qui représente le montant des taxes
boursières afférentes aux transactions, elle représente
à peu près 0.2% du montant de la transaction.
19-Les organismes de placement collectif en valeurs
mobilières (OPCVM)
Les Organismes de Placement Collectif en Valeurs
Mobilières - OPCVM - ou formules collectives de placement - FCP -
offrent aux investisseurs un placement à moyen ou long terme tout en
bénéficiant, en plus des avantages liés à la
diversification du risque avec le minimum de mise, et à la
technicité des professionnels, de l'avantage de la liquidité et
de la transparence fiscale totale. Ils gèrent des portefeuilles
collectifs de valeurs mobilières pour compte d'une clientèle de
particuliers ou d'institutionnels.
On distingue :
19.1- Les Sociétés d'Investissement
à Capital Variable (SICAV)
Les sociétés d'investissement à capital
variable ont pour objet unique la gestion d'un portefeuille de valeurs
mobilières. L'actif des sociétés d'investissement à
capital variable doit être composé de façon constante de
valeurs mobilières ayant fait l'objet d'une émission publique ou
cotées en bourse, de titres émis ou garantis par l'état et
de fonds en dépôt.
Leur capital minimum à la souscription est de 300 000
dinars, par la suite il est variable en fonction des nouvelles souscriptions
(achat d'actions SICAV par des personnes physiques ou morales) et des rachats
(vente des actions SICAV par des personnes physiques ou morales).
Les actions SICAV sont représentatives de portefeuilles
de placements collectifs en Bourse gérés par les professionnels
du marché, ces produits sont proposés par la majorité des
Banques de la place ainsi que par les intermédiaires en Bourse. La
valeur liquidative d'une action SICAV est la valeur du portefeuille
divisée par le nombre d'actions SICAV souscrites, elle est
évaluée pour chaque séance de Bourse.
Les actions SICAV sont par ailleurs des produits non
négociables en Bourse, achetés et revendus exclusivement et
à tout moment par l'établissement ou banque émettrice, on
distingue les SICAV mixtes dont les portefeuilles sont constitués de
titres de capital et de titres de créances et les SICAV obligataires ne
comprenant que des titres de créances.
19.2- Les Fonds Communs de Placement (FCP)
Les fonds communs de placement - FCP - ont le même
objectif de gestion que les SICAV, mais leur forme juridique est
différente, ils n'ont pas de personnalité morale car les FCP ne
sont pas des sociétés mais des co-propriétés, les
investisseurs étant des porteurs de parts et non des actionnaires.
Les FCP disposent d'une structure de fonctionnement
très souple (pas d'assemblée, de conseil d'administration ni de
personnel), la gestion est confiée à un gérant et la
conservation des fonds et des titres revenant aux copropriétaires du
fonds à un dépositaire.
Sur le plan fiscal, les porteurs de parts FCP sont
avantagés dans la mesure ou les plus values réalisés par
le fonds ne sont pas imposables et que les dividendes du portefeuille du fonds
sont exonérés de tout impôt, seuls les autres revenus du
fonds sont imposables.
A la différence des OPCVM, les Sociétés
d'investissement à capital fixe - SICAF - et les Sociétés
d'investissement à capital risque - SICAR - sont des structures de
gestion de portefeuille avec des objectifs de participation, de contrôle,
de capitalisation ou de rétrocession, aussi elles n'offrent pas la
possibilité de rachat des actions émises.
A- Les Sociétés d'Investissement à
Capital Fixe (SICAF)
Les sociétés d'investissement à capital
fixe ont pour objet la gestion au moyen de l'utilisation de leurs fonds
propres, d'un portefeuille de valeurs mobilières.
Elles sont également autorisées à
effectuer les opérations connexes et compatibles avec cet objet, leur
capital minimum est de 500 000 dinars.
B- Les Sociétés d'Investissement à
Capital Risqué (SICAR)
Les sociétés d'investissement à capital
risque ont pour objet la participation, pour leur propre compte ou pour le
compte des tiers et en vue de sa rétrocession, au renforcement des fonds
propres des entreprises et notamment des entreprises promues par les nouveaux
promoteurs tels que définis par le code d'incitation aux
investissements, des entreprises implantées dans les zones de
développement régional, telles que fixées par ledit code,
des entreprises objet d'opérations de mise à niveau ou
rencontrant des difficultés économiques et
bénéficiant de mesures de redressement conformément
à la législation en vigueur, ainsi que des entreprises qui
réalisent des investissements permettant de promouvoir la technologie ou
sa maîtrise ainsi que l'innovation dans tous les secteurs
économiques.
Les sociétés d'investissement à capital
risque sont également autorisées à effectuer les
opérations connexes et compatibles avec leur objet après
autorisation du conseil du marché financier. Le capital minimum
libéré des sociétés d'investissement à
capital risque ne peut être inférieur à 500 mille
dinars.
20-Textes réglementaires :
· Loi
n° 2000-93 du 3 novembre 2000 : portant promulgation du code des
sociétés commerciales, complétée par la loi
n°2001-117 du 06 décembre 2001 sur les groupes de
sociétés.
·
Décret n° 99-2773 du 13 décembre 1999 : relatif
à la fixation des conditions d'ouverture des "comptes épargne en
actions", des conditions de leur gestion et de l'utilisation des sommes et
titres qui y sont déposés.
· Loi
N° 94-117 du 14 novembre 1994 : portant réorganisation du
marché financier, modifiée par la loi 99-92 du 17 août
1999, relative à la relance du marché financier.
· Loi
n° 2000-35 du 21 mars 2000 : relative à la
dématérialisation des titres.
·
Décret n°2001-2728 du 20 novembre 2001 : relatif aux
conditions d'inscription des valeurs mobilières et aux
intermédiaires agréés pour la tenue des comptes en valeurs
Mobilières.
·
Décret n° 99-2478 du 1er novembre 1999 : portant statut des
intermédiaires en bourse.
·
Arrêté du Ministre des Finances du 13 février 1997
: portant visa du Règlement Général de la Bourse
des Valeurs Mobilières de Tunis.
· Les
Règlements de parquet :version juin 2000
· Loi
n° 88-92 du 2 août 1988 : sur les sociétés
d'investissement telle que modifiée par les lois n° 92-113 du 23
novembre 1992, n° 95-87 du 30 octobre 1995 et n°2001-83 du 24 juillet
2001 portant promulgation du code des organismes de placement collectif.
· Loi
n° 2001-65 du 10 juillet 2001 : relative aux établissements
de crédit.
· Loi
n°2001-83 du 24 juillet 2001 : portant promulgation du code des
organismes de placement collectif.
·
Décret n°2001-2278 du 25 septembre 2001 : portant
application des dispositions des articles 15,29,35,36 et 37 du code des
organismes de placement collectif, promulgué par la loi n°2001-83
du 24 Juillet 2001.
·
Arrêté du Ministre des Finances du 27 mars 1996 : fixant
les taux et les modalités de perception des redevances et commissions
perçues par le CMF et la Bourse.
·
Arrêté du Ministre des Finances du 12 décembre 1998
: modifiant l'arrêté du 27 mars 1996 fixant les taux et
les modalités de perception des redevances et commissions perçues
par le CMF et la Bourse.
·
Décision du Conseil d'Administration de la Bourse n° 1/99 :
relative à la redevance au titre de l'utilisation des services communs
(R.U.S.).
|