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Perception paysanne de la variabilité climatique en milieu montagnard: cas de la localité de Bagam (Ouest-Cameroun)


par Udice Mabelle Peteptiatsop
Université de Dschang - Master II en Géographie  2019
  

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III- REVUE DE LA LITTÉRATURE

Dans le cadre de ce travail, plusieurs ouvrages, articles et mémoires scientifiques ont été consulté.

1-Percetion paysanne

Parlant des perceptions des paysans sur cette notion de variabilité climatique, TIDJANI et AL (2016) ont réalisé une recherche sur les « Perceptions de la variabilité climatique et les stratégies d'adaptation dans le système Oasien de Gouré au Sud-Est du Niger » où il ressort les perceptions au niveau des précipitations et températures en montrant ces effets sur les ressources végétales, ressources en sol et enfin les stratégies d'adaptation. Il faut relever que cet auteur à certains points de convergences avec notre travail et des points de divergences. Les points de divergences notamment au niveau des éléments qui favorise l'étude des perceptions locales de la variabilité climatique, mais aussi la confrontation de ces perceptions aux données météorologiques afin d'évaluer leur niveau de corrélations.

En 2013 à Paris, lors d'une conférence le BGRM a organisé une journée scientifique portant sur « la perception du changement climatique » il pense que les sciences sociales sur la perception du changement du climatique et ses impacts tels que perçus à l'échelle individuelle mettent en évidence des différences en fonction des contextes socioéconomiques et culturels.

Les études d'AXA/IPSOS en 2012 stipulent que pour mieux comprendre la perception mondiale des risques liés au changement climatique, AXA a sollicité l'Institut IPSOS, afin de mettre en place une étude d'opinion internationale sur les risques climatiques. En interrogeant par internet plus de 13000 personnes âgées de 18 ans et plus résidant dans 13 pays du monde sur 3 continents.

DOUMBIA et DEPLEU (2013) ont travaillé sur « Perception paysanne du changement climatique et les stratégies d'adaptation en riziculture pluviale dans le centre ouest de la côte d'Ivoire » où ils analysent la compréhension du paysan de la notion du changement climatique

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dans la production du riz dans le département de Daloa. Ils révèlent que l'impact le plus net en riziculture pluviale est rattaché à la forte variation interannuelle et la faiblesse des rendements obtenues.

La perception des perceptions des effets de l'érosion, FOTSING JM (1993) a travaillé sur l' « Érosion des terres cultivées et propositions de gestion conservatoire des sols en pays Bamiléké » où il souligne que la pluie est le principal agent qui menace de plus en plus les terres agricoles du pays Bamiléké. Ce travail se situe dans les exemples d'érosion enregistrés à Bagam où l'origine est liée est forte pluie du passé

JEAN BOSCO et Al (2016) ont travaillé sur l' «Agriculture paysanne et stratégies d'adaptation au changement climatique au Nord-Benin » l'étude de ces travaux s'intéressent à la compréhension des stratégies développées par les producteurs en situation de changement climatique, de ses effets perceptibles dans le paysage agraire et les mesures mises au point pour y faire face. Il ressort que l'utilisation des moyens de productions est raisonnée pour tenir compte des risques mais aussi une autre voie d'adaptation explorée par les producteurs est basée sur le développement de nouvelles activités agricoles pour tenter de répartir les risques et/ou s'adapter aux nouvelles conditions de productions, pratique de l'élevage par les agriculteurs.

DENANGAN et Djibril (2016) ont mené des études sur la « variabilité climacique et les stratégies d'adaptation en zone pastorale au Sénégal : Expérience de la ferme agricole de Guelakh-Peulh » au sortir de cette étude, les changements climatiques étant un fait réel partout dans le monde, les populations de Guelakh-Peulh ont mis sur pied plusieurs stratégies notamment la construction des puits modernes pour la disponibilité permanente à l'eau, la culture fourragère pour le bétail, l'agroforesterie et l'utilisation du compost pour restaurer la fertilité des sols.

TIDJANI et AKPONIKPE (2012) ont réalisé un travail sur « Évaluation des stratégies paysannes d'adaptation aux changements climatiques : Cas de la production du maïs au Nord-Benin ». Pour eux, l'évaluation sous ces scénarios des méthodes paysannes d'adaptation aux changements climatiques sélectionnées permet de recommander l'adoption des variétés améliorés à un cycle court de maïs et déconseiller : la pratique de semis tardifs à la fois pour la variété locale et améliorée de maïs et la réduction de la densité de semis tous scénarios confondus, les densités appliquées étant déjà propices pour faire face aux variations climatiques actuelles dans la commune.

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