III- REVUE DE LA LITTÉRATURE
Dans le cadre de ce travail, plusieurs ouvrages, articles et
mémoires scientifiques ont été consulté.
1-Percetion paysanne
Parlant des perceptions des paysans sur cette notion de
variabilité climatique, TIDJANI et AL (2016) ont réalisé
une recherche sur les « Perceptions de la variabilité climatique et
les stratégies d'adaptation dans le système Oasien de
Gouré au Sud-Est du Niger » où il ressort les perceptions au
niveau des précipitations et températures en montrant ces effets
sur les ressources végétales, ressources en sol et enfin les
stratégies d'adaptation. Il faut relever que cet auteur à
certains points de convergences avec notre travail et des points de
divergences. Les points de divergences notamment au niveau des
éléments qui favorise l'étude des perceptions locales de
la variabilité climatique, mais aussi la confrontation de ces
perceptions aux données météorologiques afin
d'évaluer leur niveau de corrélations.
En 2013 à Paris, lors d'une conférence le BGRM a
organisé une journée scientifique portant sur « la
perception du changement climatique » il pense que les sciences sociales
sur la perception du changement du climatique et ses impacts tels que
perçus à l'échelle individuelle mettent en évidence
des différences en fonction des contextes socioéconomiques et
culturels.
Les études d'AXA/IPSOS en 2012 stipulent que pour mieux
comprendre la perception mondiale des risques liés au changement
climatique, AXA a sollicité l'Institut IPSOS, afin de mettre en place
une étude d'opinion internationale sur les risques climatiques. En
interrogeant par internet plus de 13000 personnes âgées de 18 ans
et plus résidant dans 13 pays du monde sur 3 continents.
DOUMBIA et DEPLEU (2013) ont travaillé sur «
Perception paysanne du changement climatique et les stratégies
d'adaptation en riziculture pluviale dans le centre ouest de la côte
d'Ivoire » où ils analysent la compréhension du paysan de la
notion du changement climatique
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dans la production du riz dans le département de Daloa.
Ils révèlent que l'impact le plus net en riziculture pluviale est
rattaché à la forte variation interannuelle et la faiblesse des
rendements obtenues.
La perception des perceptions des effets de l'érosion,
FOTSING JM (1993) a travaillé sur l' « Érosion des terres
cultivées et propositions de gestion conservatoire des sols en pays
Bamiléké » où il souligne que la pluie est le
principal agent qui menace de plus en plus les terres agricoles du pays
Bamiléké. Ce travail se situe dans les exemples d'érosion
enregistrés à Bagam où l'origine est liée est forte
pluie du passé
JEAN BOSCO et Al (2016) ont travaillé sur l'
«Agriculture paysanne et stratégies d'adaptation au changement
climatique au Nord-Benin » l'étude de ces travaux
s'intéressent à la compréhension des stratégies
développées par les producteurs en situation de changement
climatique, de ses effets perceptibles dans le paysage agraire et les mesures
mises au point pour y faire face. Il ressort que l'utilisation des moyens de
productions est raisonnée pour tenir compte des risques mais aussi une
autre voie d'adaptation explorée par les producteurs est basée
sur le développement de nouvelles activités agricoles pour tenter
de répartir les risques et/ou s'adapter aux nouvelles conditions de
productions, pratique de l'élevage par les agriculteurs.
DENANGAN et Djibril (2016) ont mené des études
sur la « variabilité climacique et les stratégies
d'adaptation en zone pastorale au Sénégal : Expérience de
la ferme agricole de Guelakh-Peulh » au sortir de cette étude, les
changements climatiques étant un fait réel partout dans le monde,
les populations de Guelakh-Peulh ont mis sur pied plusieurs stratégies
notamment la construction des puits modernes pour la disponibilité
permanente à l'eau, la culture fourragère pour le bétail,
l'agroforesterie et l'utilisation du compost pour restaurer la fertilité
des sols.
TIDJANI et AKPONIKPE (2012) ont réalisé un
travail sur « Évaluation des stratégies paysannes
d'adaptation aux changements climatiques : Cas de la production du maïs au
Nord-Benin ». Pour eux, l'évaluation sous ces scénarios des
méthodes paysannes d'adaptation aux changements climatiques
sélectionnées permet de recommander l'adoption des
variétés améliorés à un cycle court de
maïs et déconseiller : la pratique de semis tardifs à la
fois pour la variété locale et améliorée de
maïs et la réduction de la densité de semis tous
scénarios confondus, les densités appliquées étant
déjà propices pour faire face aux variations climatiques
actuelles dans la commune.
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