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Contribution des émissions radiophoniques au développement des infrastructures routières de la ville de kinshasa. cas de l'émission ''parlons-en'' de radio-top congo fm


par Demuke-Andy TSHIBANGU BUALUMUNDA
Université Pédagogique Nationale - Licence 2023
  

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7. Raisons du choix et intérêt du sujet

Notre sied sur Les infrastructures qui permettent aux pays d'être productifs, de jouir d'une certaine qualité de vie et de connaître une progression économique en stimulant la croissance, en créant des emplois et en améliorant la productivité, la qualité de vie et l'efficience et surtout le grand apport que la radio Top-Congo apport dans son émission parlons-en.

Comme nous l'avons déjà évoqué, la route est une infrastructure d'importance capitale dans l'économie nationale car elle facilite l'échange des biens et services entre les régions, les pays, les communautés, etc.

Cette émission fait un grand relié entre les autorités du pays à être proche de ses conscients pour se faire l'essentiel.

En premier lieu pour acheminer les outils ou façon l'émission apport au pays face aux auditeurs évolue le système d'en faire, car elle donne des informations quotidiennes sur les infrastructures ainsi que le peuple informe certaines évolutions d'infrastructures.

Des infrastructures modernes et efficientes sont essentielles à la réussite des économies modernes et à la prospérité des pays. Elles servent à la fois d'injection directe dans une économie et de catalyseur indirect. Comme nos économies cherchent à croître et à maintenir leur croissance, nous devons nous attaquer aux enjeux du vieillissement et de l'insuffisance des infrastructures, des exigences changeantes et des cybermenaces croissantes et collaborer afin de comprendre pleinement les vulnérabilités et de mettre en oeuvre des mesures coordonnées de sécurité et de résilience. L'analyse des dépendances et des interdépendances aux échelles nationale et régionale peut servir à éclairer la planification et à faciliter l'établissement des priorités au chapitre des ressources afin d'assurer la continuité et la fiabilité des services essentiels et d'atténuer les répercussions en cascade des incidents qui se produisent afin d'appuyer la stabilité et l'assurance dans l'exploitation des entreprises et dans la prestation de services et, par conséquent, la prospérité économique.

8. Division du travail

En dehors de l'introduction et de la conclusion générale, notre travail comprend trois chapitres. Le premier chapitre expose le cadre conceptuel et théorique ; le deuxième chapitre circonscrit le champ empirique de notre travail, à savoir la Radio-Top Congo FM et la ville de Kinshasa. Quant au troisième et dernier chapitre, il s'attelle à l'analyse et la présentation des résultats de nos enquêtes de terrain.

Chapitre premier :

APPROCHE DÉFINITIONNELLE DES CONCEPTS DE BASE ET CADRE THÉORIQUE

Introduction

Ce chapitre est consacré à la définition des concepts de base et à la clarification de la théorie évoquée. Il s'agit des concepts ci-après : Contribution, Emission, Radio, Emission radiophonique, Développement, Infrastructure et DéveloppementdesInfrastructures. Quant à la théorie, nous parlerons de la théorie d'agenda setting. Les données développées dans ce chapitre sont des éléments de base pour notre recherche.

Section 1: Définition des concepts

1.1. Contribution

La contribution est un nom féminin qui signifie action de contribuer à la réalisation de quelque chose. Ce nom a comme synonymes « participation, apport, aide, concours ». Du latin juridique contributio, -onis, qui veut dire ction de contribuer à quelque chose, part apportée à une oeuvre ou à une dépense commune. Exemple : contribution d'un auteur à une publication, demander à chacun une contribution aux frais.5(*) Selon le dictionnaire Le Robert, le mot « contribution » découle du verbe contribuer qui signifie avoir part à un certain résultat, collaborer, coopérer et participer. C'est le fruit des efforts consentis par une personne ou une organisation dans un projet ou une action en cours d'exécution ou dans un domaine quelconque. Le mot contribution veut dire également « l'aide que chacun apporte à une oeuvre commune ou la participation à un résultat par sa présence, par une action ou par un apport d'agent »6(*).

Dans le contexte de cette étude, la contribution n'a pas le sens d'apporter des appuis financiers ou matériels à une personne ou à une organisation. Il s'agit bel et bien de l'apport des médias, au regard de leur expertise, dont la finalité est de chercher auprès des autorités la solution aux problèmes qui gangrènent la population, et dans le cas de figure, l'émission Parlons-en de Top-Congo.

1.2. Emission

Sur le plan étymologique, le mot émission tire son origine de deux termes latins « missus » et signifie « envoyé ». Ce mot signifie donc « l'action d'envoyer au-dehors », « l'action de projeter, de lancer au dehors ». Dans le lexique des sciences physiques, ce terme désigne notamment l'action de produire, d'émettre des ondes (sonores, électromagnétiques...)7(*).

D'après certains auteurs, l'émission se comprend comme un programme ou une production diffusée à la radio ou à la télévision, identifié par son titre, son genre, son indicatif et son générique, son animateur et son auteur ou producteur. Transmission à l'aide d'ondes électromagnétiques, de sons, d'images ou de signaux divers8(*). Cette définition nous renvoie au concept Programme pour connaitre ce qu'on appelle émission. C'est ainsi que nous nous étalons sur ce concept.

1.2.1. Différents types d'émission d'information

La grille des émissions d'actualité doit être renouvelée régulièrement afin d'éviter l'ennui et de soutenir l'intérêt de l'auditeur. Cela ne veut pas dire qu'il faille la modifier tous les trois ou six mois lorsque les rédactions ont renoncé au long bulletin de dix minutes lues par une seule voix, elles ont opté pour une formule plus vivante et beaucoup plus brève, d'une durée de trois à cinq minutes, mais même ces bulletins ont cédé la place à un journal parlé plus long ressemblant d'avantage à de courtes émissions d'actualité.

Cette technique consiste à Skuelopper les nouvelles qui présentent le plus grand intérêt et qui touchent l'auditeur. Mais on peut encore distinguer entre les différents types d'émissions l'actualité, tels que les éditions principales et les éditions intermédiaires des bulletins, les flashs et les magazines d'information. Les émissions d'actualité, telles que le dossier, le magazine ou le documentaire complètent les nouvelles en les approfondissant.

Dans le présent manuel, nous nous sommes concentrés sur la production de l'édition principale d'un journal (voir le chapitre 5), mais d'autres formes de présentation possible sont décrites ci-après.

Ø Le dossier

Il s'agit en général d'une émission de quinze minutes qui contient des témoignages, des extraits de courts papiers ou des commentaires, des reportages, Interview .un dossier préparé avec professionnalisme exige beaucoup de temps et de personnel. Il nécessite seulement de bonnes installations techniques et, bien sûr, de l'argent. De ce fait, le dossier dépasse souvent les moyens de nombreuses stations, notamment les petites, des pays en développement.

Ø Le Magazine

Comme le dossier, le magazine d'information développe les nouvelles en les expliquant en détail, c'est-à-dire en les situant dans leur contexte de façon que l'auditeur puisse comprendre la cause de l'événement, ou en en présentant les divers aspects grâce aux points de vue et aux opinions des personnes concernées. Le magazine a pour but d'approfondir les nouvelles du jour. C'est la raison pour laquelle il est souhaitable que les reporters et les journalistes chargés de la production travaillent en étroite collaboration, une partie de l'équipe complétant les activités de l'autre. L'ambition du présent manuel n'est pas de traiter en détail les différentes techniques propres à la production d'un magazine d'information. Sachez néanmoins qu'en principe elles sont semblables à celles de la production d'un bulletin. La seule différence réside dans le fait que les sujets sont traités plus en profondeur et que vous disposez d'un temps d'antenne plus important que dans le cas du journal. Le producteur d'un magazine est en général un journalistetout à fait expérimenté qui maitrise la technique...9(*)

Ø La table ronde

En studio, le journaliste reçoit plusieurs invités pour aborder un thème ou pour commenter l'actualité.Le journaliste tient le rôle d'animateur du débat. Cet exercice suppose une préparation minutieuse afin de cibler les personnes ressources les plus adéquates pour le(s)thème(s) retenus (s). Elles peuvent être choisies en fonction de leur complémentarité (ainsi le débat abordera les différentes facet-tes du problème ou de leur opposition (débat contradictoire).Le journaliste doit se constituer un solide dossier, afin de maitriser son Sujet sur antenne et poser les questions essentielles aux invités. Il peut préparer une note sur chacun desinvités, précisant leur fonction, leur parcours et leur apport intellectuel au débat, leurs récentes déclarations, etc.

La table ronde débute toujours par la présentation du thème, sa justification et les enjeux du débat. Ensuite, chaque invité est présenté individuellement. En tant qu'animateur, le présentateur doit structurer le débat en plusieurs parties et gérer son temps d'antenne. Il doit garantir un temps de parole équivalent à chacun et gérer les dérives éventuelles (insultes, propos diffamatoires, etc.). Son rôle est aussi de relancer un débat qui s'endort ou de calmer tant d'introduction que la conclusion sont des moments-clés de la table ronde. Ils font appel le jeu lorsqu'il s'enflamme. Synthèse du présentateur.10(*)

1.2.2.Programme

1) Instructions écrites en langage informatique qui commandent à l'ordinateur d'exécuter certaines tâches. Synonyme de logiciel.

2) Au sens de la loi française du 21 juin 2004 (LEN), un programmede radio ou de télévision est une « suite ordonnée d'émissions destinées à être reçues simultanément par l'ensemble du public ou par une catégorie de public »

Ø Programme de commande

Production audiovisuelle « commandée »et financée par une institution (entreprise, administration, association...) afinde servird'outil de formation ou de support d'information dans le cadre de sapolitique de communication. Appartiennent également à cette catégorie, les films publicitaires projetés dans les salles de cinéma et les spots diffusés à la télévision. Communication institutionnelle, Filmd'entreprise.

Ø Programme de flux (Télévision]

Programme de télévision destiné à une seule diffusion, éventuellement (mais pas exclusivement) en direct. L'information, les retransmissions sportives, les émissions de plateau, les émissions de variétés, les jeux, etc.

Ø Programme de stock.

Programme de télévision destiné àd'éventuelles rediffusions, dont la valeur ne s'épuise pas à l'issue de la première diffusion, mais qui est destiner enrichir un patrimoine audiovisuel, et dontle coût de production est éventuellement amorti sur plusieurs années. Il s'agit principalement des fictions télévisuelles, documentaires, vidéo musiques,retransmissions de spectacles, films de Cinéma.

Ø Programme de flux.

Programme sonore ou audiovisuel diffusé ou distribué plusieurs fois, à intervalles réguliers, soit au cours d'une journée, soit au cours d'une semaine.

Ce système permet la mise en oeuvredes systèmes de pay per view reposant sur la rediffusion régulière de certains programmes offerts ainsi en consommation différée.Programme international pour le développement de la communication (PIDC)

Ø Programme d'action et de coopération

Internationale mis en oeuvre (par des opérations de formation des professionnels et la fourniture de e moyens techniques et financiers notamment), par Unesco, pour contribuer au développement des moyens d'information dans les pays défavorisés, dans un contexte de médias libres et pluralistes. A ce programme, l'Unesco assigne la double mission d'« encourager le développement des médias » et de « bátir des sociétés démocratiques ». Cela est précisé par la formulation de principes et d'objectifs tels que :« encourager la libre circulation de l'information »; < favoriser la diffusion d'une information plus large et mieux équilibrée, sans entrave a la liberté d'expression >; « Consolider de Communication des pays les moyens en développement ».

Ø Programme propre

Ces expressions visent trois formes deprogramme. Le programme local oud'intérêt local s'applique aux programmes radiophoniques diffusés et réalisés localement par des personnels ou des services locaux directement rémunérés par le titulaire de l'autorisation. Ce sont généralement des programmes de proximité diffusés dans un but culturel ou éducatif. Les services de radiodiffusion sonore qui consacrent à ce type de programme au moins 3 heures par jour entre 6 heures et 22 heures peuvent diffuser des messages des publicités local en (décret du 9 novembre 1994 pris elapplication de l'art. 27.1° de la loi du 30 septembre 1986). Il s'agit donc de la reprise du principe formalisé par le CSA dans son communiqué 34 selon Lequel la publicité locale ne peut et insérée que dans le programme local.11(*).

1.3. Émission radiophonique

Une émission de radio est effectuée depuis une station de radio, c'est-à-dire une installation qui assure une transmission du son par rayonnement hertzien, incluant éventuellement un codage numérique, via les satellites, le câble ou les émetteurs au sol. Pour les programmes radio véhiculés par Internet, on parle plus volontiers d'émission de webradio.

Le contenu d'une émission de radio est variable, assujetti à une grille périodique de programmes pouvant comporter par exemple de l'information, des documentaires, des magazines thématiques, des entretiens, des enregistrements de musique de divertissement, des retransmissions de concerts de musique classique, d'opéras, des oeuvres 12(*)de fiction telles que des pièces de théâtre.

Une émission débute en général par un générique qui contient un indicatif musical.

Il existe plusieurs types d'émissions radiophoniques :

1. les émissions publiques : les pièces de théâtre, les sketches

2. les magazines : les enquêtes, les causeries-débat

3. le flash d'information, les interviews, le documentaire, etc.

Les appels du public

Le débat peut être élargi en faisant appel à l'auditoire par téléphone, courrier électronique ou courrier par voie postale. En faisant participer le public par téléphone, l'objectif est de favoriser l'expression démocratique de points de vue et de créer une possibilité d'action commune. Une question importante à se poser dès lors est dans quelle mesure cette façon de procéder exclut les auditeurs qui n'ont pas de téléphone. Avoir un téléphone est un critère qui peut varier considérablement d'une région à l'autre dans un même pays, les Zones urbaines étant généralement mieux desservies que les Zones rurales. Il en va de même des propositions suivantes: « envoyez-nous un mail... » Ou « Consultez notre site Internet... », puisque répondre à une telle invitation est impossible pour beaucoup.

Il est peut-être inutile de lancer une invitation du type : « ... si vous voulez participer à l'émission, il suffit de nous appeler au numéro... », L'auditeur ne participe-t-il pas simplement en écoutant ? Ou, pour pousser la réflexion plus loin, si l'objectif est de faire participer le public, le programme ne peut-il pas aussi accepter des messages de la part de personnes qui viendront jusqu'au studio ? Le petit groupe de personnes qui s'agglutiner autour de la porte d'un studio de brousse d'Haïti, au moment même où différents points de vue sont relayés à l'intérieur, reste à mon sens l''illustration d'une radio qui fait du bon travail.

Les équipements techniques

Quand on invite les auditeurs à téléphoner au moment d'uneémission, il vaut mieux prévoir un numéro spécial plutôt que d'utiliser la ligne de la station. Sinon, l'émission peut bloquer le trafic téléphonique habituel.

L'objectif de l'émission à la radio

Le producteur d'une émission avec appel du public doit décider quel est l'objectif du programme et concevoir celui de manière à pouvoir atteindre cet objectif. Si les appels reçus sont simplement répercutés sur les ondes vers les auditeurs le résultat peut devenir un cafouillis désespérant. Il existe partout des hurluberlus et des exhibitionnistes prêts à prendre la parole sans n'avoir rien à dire, des solitaires ayant un réel besoin de nare.

Toute intervention non avisée communiquée Via le studio va irriter les auditeurs et peut en outre porter préjudice à la personne qui a posé la question. Cependant, si les appels entrants sont passés au crible pour vérifier s'ils sont en accord avec la politique du programme, le producteur restreint la participation du public à l'objectif central de l'émission.

Différents types de programmes possibles:

Ø La conversation libre avec le présentateur au studio:

Ø L'avis d'expert spécialisé sur un sujet donné;

Ø L'avis des consommateurs une série de conseils « d'action »sur des cas précis ;

Ø Le conseil personnel - problèmes discutés d'un point de vue individuel plutôt que l'ensemble de l'auditoire.

L'appel ouvert

Il s'agit là d'un programme généraliste au cours duquel on discute de sujets non spécifiques avec l'animateur au studio. Il n'ya pas besoin d'avoir un thème ou d'assurer une continuité des différents appels. Souvent, la discussion va se développer (page 140)

L'équipe d'assistance

Il existe différentes déclinaisons de la forme basique où le présentateur prend les appels comme ils viennent.

Par exemple, les appels peuvent étre priS par urn assistant ou une secrétaire qui vérifie que l'appelant est de bon sens quelque chose d'intéressant a dire. L'assistant explique la procédure à suivre-« S'il Vous plait, vérifiez que votre poste de radio n'est pas allumé derriere VOus » (pour éviter des interférences) -« Vous allez entendre l'émission sur votre combiné et au moment venu, le présentateur va s'adresser à vous ».

Puis l'appel est mis en attente jusqu'au moment où le présentateur veut le prendre. Entre temps, l'assistant a noté le nom de l'appelant et le sujet qu'il souhaite aborder et I'a transmis au présentateur. Comme l'assistant et le présentateur sont dans des locaux séparés, ils utiliseront la liaison interne via écouteurs pour communiquer ou, mieux encore, une troisième personne apportera l'information directement au présentateur. Souvent, cette personne ne sera autre que le rédacteur en chef lui-même qui va décider si oui ou non il faut rejeter l'appel pour des ralsons éditoriales ou autres, et dans quel ordre le passer, ou qui dira au présentateur comment gérer les appels au cas par cas. Si les effectifs sont limités à deux personnes, c'est le rédacteur en chef qui prendra les appels puisque c'est lui qui doit en valider le contenu. Il est utile d'avoir un ordinateur pour établir la communication entre celui qui prend les appels et présentateur, et ainsi fournir à ce dernier quantité d'informations sur chaque appel.

Sélectionner les appels

La personne qui reçoit les appels va rapidement s'habituer à discerner la vraie problématique, le point de vue intéressant, l'avis pratique ou la pointe d'humour adaptée et va sélectionner les interventions pertinentes. celles-ci proviennent de personnes qui savent converser. elles ont quelque chose à dire, mais elles savent aussi écouter et ne pas uniquement parler ; elles ont tendance à faire des phrases courtes et à répondre vite aux

Un programme doit bien évidemment inclure a la fois des individus atypiques et des personnes plus « ordinaires peut-être même des esprits querelleurs ou conciliateurs. sansêtre trop brutal, ilya bien des manières pour mettre fin à une conversation, que ce soit à l'antenne ou hors antenne.

Je suis navré, mais nous avions quelqu'un hier qui a déjà parlé sur ce point.. »je ne puis vous promettre d'utiliser votre appel, cela dépend de la manière dont va évoluer l'émission. ..»

« il n'y a personne ici qui puisse vous aider sur ce point...

« je crains que nous n'allions pas traiter ce sujet aujourd'hui...»

« la ligne est très mauvaise, j'ai du mal à vous entendre

« vous n'êtes plus dans le sujet, nous devons poursuivre... »

« nous avons une multitude d'autres appels en attente... > ou tout simplement « bien, merci. au revoir.

un bon présentateur saura comment écarter quelqu'un sa désespérés , sans le perdre comme auditeur. dans les cas de se rappeler que même l'individu le plus éloquent a besoin de respirer à un moment à un autre.

Le rôle du présentateur

Premier but de tout programme de ce type est de donner parole au public et laisser les gens expriment leur point sur des Sujets qui les préoccupent C'est du même ordre que la rubrique « Courrier des lecteurs » d'un journal ou la tribune libre ou centreville. Le rôle du présentateur ou de l'animateur n'est pas de prendre parti- même si certaines radios adoptent une politique éditoriale forte -mais de stimuler la conversation pour rendre le débat intéressant pour l'auditeur. Le présentateur doit bien connaître les différents aspects de la loi sur la calomnie et la diffamation et être prêt à mettre fin à un appel si celui-ci prend une tournure obscène, ouvertement politique, commerciale, ou non conforme avec la politique du programme. La plupart du temps, un tel programme va réussir ou échouer enfonction de la personnalité de son animateur. Le présentateur idéal est vif, il s'intéresse à autrui, il possède une grande culture générale, et suit bien l'actualité, il fait preuve de sagesse et de finesse et sait être brillant quand il le faut, il sait aussi se montrer décidé, gentil, et fernme, et de surcroît il a une voix se prêtant bien à la radio.

Le style du présentateur

En matière de communication orale, l'information est véhiculée par deux canaux distincts - le Contenu (ce qui est dit) et le style (Comment cela est dit). Tous deux doivent être maitrisés par le présentateur et, pour être pleinement efficaces, l'un devrait renforcer l'autre. Cependant, à cause d'une atmosphère de stress, il n'est pas toujours facile, par exemple, de traiter une légèreté de façon légère. Sans le vouloir, on prend un ton sérieux, Voire pressant, et le résultat donne une impression d'ironie.

L'inverse - c'est-à-dire exprimer avec légèreté un propos plutôt sérieux tend à donner une impression de sarcasme. Le problème est donc deparaître naturel malgré la tension liée au travail d'animation. Il est bon de se demander < Comment dois-je être perçu ? »La liste détaillée dans l'encadré ci-contre peut aider. Ce comportement ne diffère pas Vraiment de celui que l'on a tout au long d'une journée et qui ne requiert pas d'effort conscient particulier. Mais chez le présentateur, le stress de la situation à gérer peut engluer les qualités humaines innées, etfaire ressortir des attitudes professionnelles plus froides quiconque se préoccupe de paraitre compétent risque aussi.

Les qualités d'un présentateur

- Être sincère. Dire ce que l'on ressent réellement et éviter de jouer à l'acteur.

- Étre aimable. Utiliser une tonalité normale et être capable de parler le sourire aux lèvres. Eviter le « jargon » et le langage technique ou spécialisé.

- Rester humain. Adopter un langage de conversation normal et éviter les minauderies artificielles. Ne pas hésiter à dire quand on ne connait pas la réponse.

- Montrer de la considération. Montrer sa capacité à comprendred'autres points de vue que le sien.

- Être obligeant. Donner des conseils utiles, constructifs et pratiques.

- Se montrer compétent. Donner une appréciation sur le thème évoqué et s'assurer de l'exactitude des réponses données.Éviter les hésitations et le « remplissage ». de paraitre efficace au point d'être dur, à moins de laisser volontairement émerger ses qualités humaines plus chaleureuses. La crédibilité est la plus grande des qualités. C'est seulement quand l'auditeur croit ce qui est dit qu'il sera prêt à en prendre acte et à agir en conséquence. C'est la raison pour laquelle le style est initialement plus important que le contenu.

Une documentation à portée de main

Le présentateur peut être confronté à un auditeur à la recherche d'un conseil pratique et il est bon que le rédacteur en chef sache d'avance définir jusqu'où on peut aller dans l'émission, sinon il risque de faire naitre chez l'auditeur des attentes qu'il ne sera pas en mesure de satisfaire. Il est rare que l'on recrute des présentateurs sur des critères d'expertise pratique autre que la radio et il n'y a aucune raison de s'attendre à ce qu'ils répondent spontanément a des questions spécialisées. Avoir au studio une documentation sur le sujet peut cependant aider le présentateur à orienter auteur qui téléphone vers une source à l'information appropriée. Cette documentation peut inclure des annuaires téléphoniques, les noms et adresses d'élu de parlementaire ou autres représentants élus, des bureaux ministériels page 145.

La gestion du studio

Il est possible d'envisager que le présentateur gère tout seul le pupitre de commande du studio. Mais plus il y a d'équipements plus il devient nécessaire d'avoir un opérateur spécialisé, et ce d'autant plus s'il n'y a pas de commande automatique des niveaux de sons provenant de différentes sources.

Les thèmes spécialisés

Le thème des émissions est défini à l'avance pour pouvoir inviter des spécialistes ou un panel de convives experts à y participer. Le sujet peut être de nature à susciter un conseil pratique sur une question donnée, comme la garde d'enfants, l'entretiendes véhicules, des problèmes médicaux, l'agriculture, la Cuisine, les questions financières, ou le droit des citoyens. Ou bien l'émission est l'occasion de lancer un débat public de nature plus philosophique, comme la situation économique, les attitudes politiques, l'éducation ou la religion.

Une mise en garde au sujet des conseils spécifiques un médecin ne peut pas établir un diagnostic par téléphone, et encore moins prescrire des médicaments. Par contre, des informations générales sur une maladie, les effets secondaires de certains médicaments, ce à quoi il faut se préparer en allant à l'hôpital, les différentes étapes d'une grossesse, les maladies infantiles, les demandes de remboursement des frais médicaux à l'assurance maladie, etc. sont autant de sujets utiles. Parfois, les appels peuvent s'avérer délicats et le Rédacteuren Chef avec ses invités la conduite à tenir chef doit définir au préalablepour un programme médical, décider au moment du direct à l'antenne. Par exemple Comment allez-vous traiter les questions relatives au sida et les malades en cancer, au sida.13(*)

1.4. Radio

L'histoire de la radio commence à la fin du XIXème siècle- début du XXème siècle. D'abord utilisée dans le domaine de la marine, la radio va servir à la diffusion des informations à des fins politiques ou commerciales. Elle devient ensuite un outil de propagande ou de démocratisation, d'éducation ou de divertissement. Elle a su, au gré des progrès technologiques, se faire une place de choix dans le vaste paysage des systèmes de communication d'informations du XXIème siècle.

Une émission de radio est effectuée depuis une station de radio, c'est-à-dire une installation qui assure une transmission du son par rayonnement hertzien, incluant éventuellement un codage numérique, via les satellites, le câble ou les émetteurs au sol. Pour les programmes radio véhiculés par Internet, on parle d'émission de webradio.

Le contenu d'une émission de radio est variable et est assujetti à une grille périodique de programmes pouvant comporter de l'information, des documentaires, des magazines thématiques, des entretiens, des enregistrements de musique de divertissement, des retransmissions de concerts de musique classique, d'opéras, des oeuvres de fiction telles que des pièces de théâtre.

Une émission de radio débute en général par un générique qui contient un indicatif musical.En 1886, l'ingénieur allemand Heinrich Rudolf Hertz découvre l'existence des ondes électromagnétiques capables de se propager à la vitesse de la lumière.Trois ans après, à New York, l'ingénieur et inventeur d'origine serbe Nikola Tesla met au point une génératrice de haute fréquence de 15kHz.

Peu de temps après, il invente le télégraphe sans fil Tesla pour amplifier les transmetteurs et les lampes électroniques froides grâce auxquels il expérimente une première communication radio en 1893.

De l'autre côté de l'Atlantique, le tout premier récepteur d'ondes hertziennes est conçu par le physicien et médecin français Edouard Branly grâce à la découverte du principe de la radio conduction.

Finalement, c'est l'ingénieur italien Guglielmo Marconi qui utilise les inventions précédentes pour effectuer en 1899 la première transmission télégraphique d'un message en Morse sur une grande distance, entre la France et l'Angleterre. Nous allons nous étendre sur Paul de Maeseneer afin de comprendre davantage la radio. D'après cet auteur.

La radio-télédiffusion en RDC

Le paysage audiovisuel de la RDC présente un visage diversifié, grâce aux avancées de la loi 96/002 du 22 juin 1996 qui a consacré le pluralisme médiatique ainsi que le régime déclaratif en lieu et place de l'autorisation de paraitre qui avait cours légal avant 1996. Jusqu'en 1990, l'Etat a joui du monopole quasi absolu dans l'exploitation de l'espace de audiovisuel, étant donné qu'au terme des dispositions légales alors en vigueur, il avait seul le droit de créer et d'exploiter le service de radiodiffusion et de télévision. L'Office Zaïrois de Radiodiffusion et de Télévision (0ZRT) était le seul média d'Etat audiovisuel existant. Par la Suite, a la faveur de l'abandon du régime de parti unique et de l'entrée en vigueur du pluralisme politique et syndical le 24 avril 1990, il était devenu indispensable d'adapter lepaysage médiatique à cette évolution afin qu'il réponde aux aspirations de la société, Etat partageant désormais avec les tiers le droit d'exploitation. conférence Nationale Souveraine (CN5), en 1991 et 1992, ainsi que les états généraux cde la CoRERnication en 1995, ont balisé la voie pour la mise en place effective du pluralisme dans ie secteur de la communication et des médias. C'est ainsi que la communauté ont Vu le jour en 1992, avec le lancement de la Radio Maendeleo à Bukavu.Les premières radios les catégories.

2.1 Les catégories

Officiellement, on distingue en RDC deux catégories des médias audiovisuels savoir les médias audiovisuels publics et les médias audiovisuels privés. Ces derniers divisent à leur tour en deux sous-catégories, les médias privés commerciaux et les média prives associatifs ou communautaires. Une troisième catégorie qui se distingue officieusement ce sont les médias confessionnels. Les médias audiovisuels privés commerciaux forment uneassociation dénommée « Association des Entreprises Audiovisuelles privées » (ANEAP) tandis que les radios associatives (communautaires et certaines confessionnelles) se sontregroupées en Fédération des Radios de Proximité du Congo (FRPC), avec d'autres structures provinciales comme Radios et Télévisions communautaires de TEst du Congo (RATECO) ouencore l'Union des Radios de Proximité de Bandundu (URPB).

2.11.Les chaines publiques

La radio- Télévision Nationale Congolaise, RTNC, est l'unique média public du secteur audiovisuel en RDC, Elle est présente les provinces, mais connaît des situations diverses dans toutes les autres provinces Installée surtout dans les chefs-lieux des provinces, la RTNC arrose peu ou pas du tout est milieux ruraux, particulièrement les territoires. La ville de Kinshasa est incontestable.

2.1.1Les chaines publiques

La Radio-Telévision Nationale Congolaise, RTNC, est I' unique media public du secteur audiovisuel en RDC Elle est présente dans toutes les provinces, mais connait des situatione diverses d'une province à l'autre. Installée surtout dans les chefs-lieux des provinces, la RTNC arrose peu ou pas du tout les milieux ruraux, particulièrement les territoires. La ville de Kinshasa est incontestablement la mieux favorisée, compte tenu de son statut de capitale administrative et politique du pays. Elle compte trois stations : la RTNC1, appelée aussi la station mere ou la une; la RTN récemment baptisée RTNC Développement et la RTNC 3 dénommée RTNC Institutions.

La RTNC 2 au départ, devrait permettre de désengorger la Une. Elle était par conséquent appelée à prendre en compte certains programmes tels que les variétés musicales, les activités culturelles et le divertissement. L'Arrêté n° 27/CAB/MIN/ MRPINC/2012 du 29/10/2012 créant la RTINC/ Développement lui confère de nouveau ce rôle, tout en lui reconnaissant d'autres missions spécifiques. S'agissant de la RINC3/Institutions, son objectif est de couvrir les activités destitutions nationales, notamment la Présidence de la République, le Parlement ainsi que les autres institutions publiques. Du point de vue administratif, la RTNC 3 dépend encore de la Direction Générale de la RTNC alors qu'elle était appelée à être une chaîne à part entière. En ce qui concerte son personnel, une partie vient de la "Une" tandis qu'une autre est fournie par le Parlement et la Police nationale.

2.1.2.Les chaînes privées

Les medias audiovisuels privés peuvent être classés suivant deux Sous-catégories à caractère commercial et ceux dits communautaires ou associatifs. Globalement, impact reel de ces médias reste faible au regard de plusieurs facteurs. Au plan technique, ils utilisent une vieille technologie, comme des émetteurs analogiques, dont certains sont artisanaux, et des enregistreurs de type Nagra dont la fabrication a été arrêtée; Ou mieux des dictaphones de la vieille génération (audio cassette des années 90, le cas de la Radio Osase de Tshumbe). D'autres chaînes utilisent des technologies peu performantes a l'instar du téléphone cellulaire portable pour leurs reportages.

Ce tableau peu reluisant n'exclut cependant pas quelques rares exceptions telles que Radio Maendeleo à Bukavu, Radio à Lubumbashi et Virunga Business Radio VBR) à Goma. VBR par exemple dispose dun emetteur de 2500 W qui lui permet de couvrir les provinces du Nord et Sud-Kivu le Rwanda le Burundi et la partie ouest de l'Ouganda. Radio Mondeleo dispose de six émetteurs relais pour arroser la province du Sud-Kivu à pres de 80%, notamment à Chomuhini (20 KM de Bukavu), à Kamituga (180 km), à Uvira et Kiliba.Tros autres relais sont à l'étude notamment à Shabunda, Fizi et Baraka. Son seul concurrent sur ce plan est Radio Okapi qui dispose de plusieurs relais pour couvrir efficacement la zone ainsi que l'ensemble du territoire national. A l'opposé, on trouve des radios de 4 10 o 25 W qui ne couvrent qu' une petite localité avec un matériel rudimentaire, quasiment artisanal C'est le cas, au Sud-Kivu, de Radio communautaire Umoja à Fizi (18W), de Radio cnie de Kabare (10VW) ou de Radio rurale ONDES dont la capacité est de 10W C'est aussi le cas de Radio Mangrove à Muanda, dans la province du Bas-Congo.

2.1.2.1 Les chaines privées commerciales

Beaucoup de médias audiovisuels privés à caractère commercial sont généralistes compte tenu des coûts de production auxquels elles doivent faire face. A ce jour, en dehors des medias confessionnels qui diffusent à longueur de la journée les prédications de leurs promoteurs et chefs spirituels, seules Télé 50 et CEBS émettant à Kinshasa peuvent être considérée comme thématiques dans la mesure où elles consacrent plus de 50% du temps d'antenne à l'information pour l'une et à l'éducation pour l'autre. Il en est de même de Radio D FM émettant à Kinshasa, qui se définit comme la seule «Chaine musicale» de la RDC.

Le Directeur Général de CCTV a confié qu'au départ, sa chaine était destinée à être thématique comme une chaine d'information en continu, mais les moyens n'ont pas suivi et, Surtout, elle a eu à subir plusieurs tracasseries de la part du pouvoir, dont le pire a étésa mise à feu entrainant la destruction totale de son équipement.Dans leur grande majorité, les médias privés appartiennent aux hommes politiques.

2.1.1 Les chaines publiques

La Radio-télévision nationale congolaise, rtnc, est i' unique media public du secteur audiovisuel en rdc elle est présente dans toutes les provinces, mais connait des situations diverses d'une province à l'autre. installée surtout dans les chefs-lieux des provinces, la rtnc arrose peu ou pas du tout les milieux ruraux, particulièrement les territoires. La ville de kinshasa est incontestablement la mieux favorisée, compte tenu de son statut de capitale administrative et politique du pays. elle compte trois stations : la rtnc1, appelée aussi la station mère ou la une; la rtnc2 récemment baptisée rtnc développement et la rtnc 3 dénommée rtnc institutions. La rtnc 2 au départ, devrait permettre de désengorger la une. elle était par conséquent appeleea prendre en compte certains programmes tels que les variétés musicales, les activités culturelles et le divertissement. l'arrêté n° 27/cab/min/ mrpinc/2012 du 29/10/2012 créant la rtnc/ développement lui confère de nouveau ce rôle, tout en lui reconnaissant d'autres missions spécifiques. S'agissant de la rinc3/institutions, son objectif est de couvrir les activités destitutions nationales, notamment la présidence de la république, le parlement ainsi que les autres institutions publiques. Du point de vue administratif.

La RTNC 3 dépend encore de la direction générale de la rtnc alors qu'elle était appelée à être une chaîne à part entière. en ce qui concerte son personnel, une partie vient de la "une" tandis qu'une autre est fournie par le parlement et la police nationale.

2.1.2.Les chaînes privées

Les medias audiovisuels privés peuvent être classés suivant deux sous-catégories à caractère commercial et ceux dits communautaires ou associatifs. globalement, impact reel de ces médias reste faible au regard de plusieurs facteurs. au plan technique, ils utilisent une vieille technologie, comme des émetteurs analogiques, dont certains sont artisanaux, et des enregistreurs de type nagra dont la fabrication a été arrêtée; ou mieux des dictaphones de la vieille génération (audio cassette des années 90, le cas de la radio osase de tshumbe). d'autres chaînes utilisent des technologies peu performantes a t'instar cu telephone cellulaire portable pour leurs reportages.

Ce tableau peu reluisant n'exclut cependant pas quelques rares exceptions telles que radio Maendeleo à Bukavu, radio à Lubumbashi et Virunga business radio vbr) à Goma. vbr par exemple dispose d'un émetteur de 2500 w qui lui permet de couvrir les provinces du nord et Sud-Kivu le Rwanda le Burundi et la partie ouest de l'Ouganda. Radio Maendeleo dispose de six émetteurs relais pour arroser la province du Sud-Kivu à pres de 80%, notamment à Chomuhini (20 km de Bukavu), à Kamituga (180 km), à Uvira et Kiliba autres relais sont à l'étude notamment à Shabunda, Fizi et Baraka.

Son seulconcurrent sur ce plan est radio okapi qui dispose de plusieurs relais pour couvrir efficacement la zone ainsi que l'ensemble du territoire national. a l'opposé, on trouve des radios de 4 10 o 25 w qui ne couvrent qu' une petite localité avec un matériel rudimentaire,quasiment artisanal c'est le cas, au Sud-Kivu, de radio communautaire Umoja à Fizi (18w), deradie cnie de Kabare (10vw) ou de radio rurale ondes dont la capacité est de 10w c'est aussi le cas de radio mangrove à Muanda, dans la province du Kongo-Central.

2.1.2.1Les chaines privées commerciales

Beaucoup de médias audiovisuels privés à caractère commercial sont généralistes compte tenu des coûts de production auxquels elles doivent faire face. a ce jour, en dehors des medias confessionnels qui diffusent à longueur de la journée les prédications de leurspromoteurs et chefs spirituels, seules télé 50 et CEBS émettant à Kinshasa peuvent être Considérées comme thématiques dans la mesure où elles consacrent plus de 50% du tempsd'antenne à l'information pour l'une et à l'éducation pour l'autre. il en est de même de radio d fm émettant àKinshasa, qui se définit comme la seule «chaine musicale» de la RDC.

Le Directeur Général de CCTV a confié qu'au départ, sa chaine était destinée à être thématique comme une chaine d'information en continu, mais les moyens n'ont pas suivi et, surtout, elle a eu à subir plusieurs tracasseries de la part du pouvoir, dont la pire a été. sa mis à feu entrainant la destruction totale de son équipement dans leur grande majorité, les médias privés à hommes politiques.

2.1.2.2 Les chaines communautaires

Sont les plus nombreuses et, majoritairement elles sont Confessionnelles. On les retrouve dans toutes les provinces du pays où elles permettent à la population des coins reculés ou isolés d'être informée en temps réel de suivre les chaines en l'absence de la Radio.

Ces médias font office de service public. La diffusion presque gratuite de petits messages et annonces, notamment les communiqués nécrologiques Radio Télévision Nationale Congolaise,et les commuiqes officiels, renforcent cette image de service public dans les territoires de pavs Pour le reste, si la télévision demeure l'apanage des villes, la radio, elle, reste media par excellence du monde rural.

N'est-ce qu'à ce jour, les médias communautaires ne sont régis par aucune disposition egale specitigue La loi 96/002 n'en dit pas grand-chose du fait que, pour la plupart, elles donnent apres sa promulgation. D'où l'ambiguïté de leur statut. Alors que pour les instances professionnelles ces chaînes sont commerciales au même titre que tous les autres média prives leurs promoteurs et propriétaires font prévaloir leur spécificité et revendiquent en consequence un traitement de faveur. C'est notamment la position de la Fédération des Radio de Proximité du Congo (FRPC), leur regroupement, qui a entrepris une campagne pour une loi spécifique régissant cette catégorie de médias soit votée au parlement. Les radios ou télévisions thématiques sont rares.

Quelques-unes seulement peuvent être classées de thématiques. Dans ce lot, on cite la Radio Mwana à Mbandaka, province de l'équateur, qui se consacre à l'enfant. On associe également à cette catégorie les radios rurales implantées avec l'appui de la FAO et qui mettent un accent particulier sur le monde rural ome leur nom I'indique. C'est le cas de la radio Ntemo à Mbanza-Ngungu, dans la province du Kongo central ( bas-Congo). Dans la méme catégorie, on peut également compter les radios universitaires comme la Radio Phoenix à Lubumbashi et Radio Universitaire/ ISDR de Bukavu, ou encore celledesuniversités de Kinshasa. Ces médias peuvent également être considérés comme thématiques puisque consacrant une grande partie de leurs émissions aux questions pédagogiques et de développement.

2.1.2.3. Les chaînes confessionnelles

Ce sont des chaines de radio ou de télévision créées par des Eglises traditionnelles ou celles de réveil. On note cependant que la chaîne Nzondo TV appartenant à l'Eglise « Arche deNoé> du pasteur Denis Lessie, à Kinshasa, se démarque du fait qu'elle opère en tant que chaîne commerciale, selon le voeu de son propriétaire.

Les médias confessionnels sont très éparpillés sur l'ensemble du territoire national. Dans leur grande majorité, ils sont thématiques du fait qu'ils consacrent la majeure partie de leur temps d'antenne aux prédications des chefs spirituels. La situation sociale des journalistes oeuvrant au sein de ces médias n'est par contre pas enviable contrairement à ce que I'on pouvait penser des hommes de Dieu. Elle confirme plutôt l'analyse d Aidan WHITE selon lequel, faute de moyens de subsistance, « gagner sa Vie en tant que oraliste implique de savoir naviguer dans les méandres de la corruption, où les pots-de-son e st nécessité pour s'assurer un salaire permettant de vivre.

Les emplois sont précaires,Wne ACiite mxie s'installe, mêlant journalisme ordinaire et relations publiques destinées à promouvoirdes causes particulières» Parlant des promoteurs des médias confessionnels, des chefs de division provinciale des médias ont de leur côté tendance à assimiler certains d'entre eux à des «Kuluna" en col pastoral s'ils etaient de vrais serviteurs de Dieu, expliquent-ils, ils respecteraient la loi et ne s'amuseraient pas à tricher. lis n'utiliseraient pas leurs compatriotes sans contrat de travail et sans salaire. Tout comme les médias privés à caractère commercial, les médiascommunautaires, associatifs ou confessionnels sont en effet pauvres. Faute d'argent, certains parmi eux recourernt meme à des pylônes en bois (le cas de Radio Kayuyu à Kasongo,province du Maniema) pour monter leurs antennes.14(*)

1.5. Développement

Nom commun, il signifie action de développer, de se développer ou le résultat de cette action ; en économie, il signifie croissance économique. Exposition plus ou moins détaillée, par opposition aux vues, aux considérations générales.

Sur le plan littéraire, c'est l'action de déployer ce qui était roulé, plié (papier, tissu, etc.), exemple : le développement d'une banderole. C'est également le fait pour quelque chose de progresser, de s'accroître, de prendre de l'importance ; essor, expansion : le développement industriel d'une région.

Le terme »développement »est très récent. Ainsi en français, il apparaît à la fin des années 1950. Il est issu de celui de sous-développement et de la prise de conscience de l'écart économique croissant qui sépare le monde développé du tiers monde.

C. Bialès, nous définit le développement comme suit: « le développement est l'ensemble des changements observables dans le système économique et sociale qui conditionnent la croissance. Le développement est alors, une action qualitative qui implique des changements des structures démographiques, sociales et mentales favorisant et accompagnent la croissance économique.»

Selon Jacques Brasseul, le développement est la croissance économique plus l'amélioration de la répartition du bien-être matériel à l'intérieur des pays à bas revenu. C'est l'amélioration de l'alimentation, des services de santé et de l'éducation des familles aux revenus les plus bas, la réduction de la mortalité infantile, élévation de la dignité de leurs vies,... Il continue en disant que plus techniquement, «le développement économique désigne tous les effets complexes de la croissance, voulus ou non, bénéfiques, préjudiciables ou neutres: les transformations dans les types de biens produits, les méthodes pour les produire, et la structure de l'emploi. » On l'utilise aussi pour désigner les transformations dans le taux de croissance de la population, le commerce extérieur, et l'urbanisation et dans la répartition du bien-être matériel.

Il existe plusieurs définitions de ce concept, mais toutes convergent sur la croissance et l'épanouissement, que ce soit en quantité, en qualité, économiquement, socialement, politiquement ou culturellement. Le concept de développement implique une finalité d'ordre social qui postule la réduction jusqu'à la disparition de toutes formes de pauvreté. Se développer pour une population ou un pays donné revient à dire qu'on aspire à une situation qui tend vers un rendement meilleur économiquement, socialement et culturellement.

Le développement est donc un processus cumulatif puisqu'il permet une amélioration des capacités humaines, et donc une hausse de la productivité favorable à la croissance. Le dictionnaire économique et financier définit le développement comme étant un processus de transformation des structures d'une société lié à la croissance

Autre recherche montre que le développement désigne, d'une manière générale, une action de développer ou le résultat de cette action. Dire qu'un pays est en voie de développement, revient à dire qu'il a dépassé un certain seuil critique d'évolution et à comparer son stade de croissance avec celui d'autres pays, notamment les pays développés qui sont des pays dont la majorité de la population accèdent à tous ses besoins vitaux.

Le développement est aussi l'ensemble de changements observables dans le système économique et social et qui conditionnent la croissance. Il est une action qualitative qui implique des changements dans les structures démographiques, sociales et mentales favorisant et accompagnant la croissance économique, elle se traduit ainsi par une amélioration du bien-être de toute la population. Le développement est tout ensemble de transformation dans les structures culturelles, permettant non seulement l'apparition de la croissance des produits mais aussi la durabilité de cette croissance dans la période historique.15(*)

1.6.Infrastructure

Sur le plan étymologique, ce mot vient du latin infra, en-dessous de, inférieur à, en bas et de structura, construction, structure, organisation, lui-même venant de struere, construire, bâtir, élever, édifier, façonner. Une infrastructure est la partie inférieure d'une construction qui en constitue le fondement et qui supporte l'ensemble de la structure.

Le terme infrastructure désigne l'ensemble des ouvrages et des équipements collectifs nécessitant des fondations et qui sont destinés à soutenir une activité économique comme l'énergie électrique ou les transports (par voie routière, aérienne, maritime, ferrée, fluviale). Exemples : réseaux électriques, ponts, terrassements de chaussée, pistes d'aéroport, canaux la théorie marxiste, l'infrastructure désigne l'ensemble des forces productives ou les rapports de production qui forment la base matérielle de la société. C'est sur l'infrastructure que s'appuie la superstructure, c'est-à-dire l'organisation, les institutions, l'idéologie, le système de valeur, etc. L'infrastructure est un ensemble d'éléments, d'ouvrages ou d'installations interdépendants qui supportent en partie ou en totalité une structure ou un réseau.

Les infrastructures peuvent être la fondation d'une construction (par exemple: solage, semelle de fondation ou dalles portant des charges), une construction implantée sur le sol (par exemple: ponts, routes, voies ferrées, aéroports, barrages) ; un ensemble d'équipements interconnectés (par exemple : réseaux d'aqueduc et/ou d'égouts, réseaux électriques, réseaux téléphoniques) ; des réseaux de hautes technologies (par exemple: réseaux Internet ou intranet, réseaux satellitaires, réseaux 5G, etc.

Le terme infrastructure est souvent utilisé d'une façon abstraite. Par exemple, les outils d'ingénierie informatique sont quelquefois décrits comme une partie de l'infrastructure d'un environnement de développement. Le terme capital d'infrastructure en économie peut être trop large, car il inclut l'habillement jusqu'au système de canaux qui s'étend sur un continent. Il faut aussi pondérer avec la notion de robustesse dans un environnement fluide. En aménagement du territoire, ce terme est utilisé le plus souvent à propos de l'aménagement du territoire, surtout dans l'urbanisme et les transports, mais il englobe en fait tous les aménagements et zonages par les décisions politiques impliquées.

En génie civil, l'infrastructure est composée essentiellement des fondations d'un ouvrage ainsi que d'éventuels niveaux enterrés. Elle assure néanmoins le transit des efforts venant de la partie aérienne du projet (superstructure) vers les éléments de fondations notamment grâce à des poutres et des poteaux (éléments de structure de la superstructure). Une infrastructure bien conçue est un facteur essentiel de la prospérité nationale et une condition préalable à l'expansion économique et à la croissance future. Les infrastructures permettent aux pays d'être productifs, de jouir d'une certaine qualité de vie et de connaître une progression économique en stimulant la croissance, en créant des emplois et en améliorant la productivité, la qualité de vie et l'efficience. Elles sous?tendent la croissance en procurant les réseaux de soutien sur lesquels nous comptons tous.

L'infrastructure en réseau, comme le transport et les communications, stimulent la production économique parce qu'elles offrent des avantages à d'autres secteurs, notamment une efficience opérationnelle améliorée, des mécanismes efficaces pour coordonner et gérer les chaînes d'approvisionnement et la livraison des produits. Des réseaux résilients et fiables donnent confiance aux entreprises, ce qui entraîne une hausse des investissements d'affaires, de la croissance et de la création de nouvelles possibilités économiques.

Les investissements dans les infrastructures et la façon dont ces investissements sont gérés peuvent également avoir une incidence importante sur les objectifs économiques des gouvernements. Les nouveaux investissements peuvent apporter une contribution importante à la productivité et au rendement économique si leurs ratios coûts?avantages sont élevés. Les investissements dans les infrastructures sont essentiels au fonctionnement de l'économie et contribuent à l'efficience opérationnelle, à la connectivité et à la croissance des entreprises, ce qui peut entraîner une amélioration de la confiance à l'égard des infrastructures en place et à venir.En outre, les investissements dans les infrastructures ont une incidence réelle sur la création d'emplois et sur la durabilité de ces emplois.

Selon la dernière estimation du President's Council of Economic Advisers des États?Unis, chaque milliard de dollars US investi dans les routes et les transports en commun fédéraux appuie 13 000 emplois pour un anNote de bas de page1. Une analyse des données annuelles de 2012 du Bureau of Economic Analysis et des données du Bureau of Labor Statistics (BLS) des États?Unis donne à penser que 68 % des emplois créés grâce à un investissement dans les infrastructures sont dans le secteur de la construction, 10 %, dans le secteur manufacturier, et 6 %, dans le commerce de détail.16(*)

1.7. Développement des infrastructures

Le développement des infrastructures est une entreprise pluridimensionnelle qui exige généralement de vastes dispositifs de financement mettant en oeuvre une ingénierie financière complexe, un cadre réglementaire satisfaisant, une politique active de la part des pouvoirs publics et surtout des moyens humains, techniques. . A ce titre, l'accroissement de la productivité marginale des facteurs de production, en accroissant le capital public, entraine l'accroissement du taux du rendement du capital privé.

Section 2: Cadre théorique

2.1. La théorie de l'agenda setting

La mise à l'agenda (en anglais, agenda setting) est un concept de sociologie politique. Elle désigne le passage d'un problème du domaine de la nature ou du privé au domaine public, c'est-à-dire le moment où un problème devient un problème public. Elle renvoie à « l'ensemble des problèmes faisant l'objet d'un traitement, sous quelque forme que ce soit, de la part des autorités publiques et donc susceptibles de faire l'objet d'une ou plusieurs décisions ». Aussi, « la mise à l'agenda appelle et justifie une intervention publique légitime sous la forme d'une décision des autorités publiques, quelles qu'en soient la forme (gouvernementale, législative, administrative) et la modalité (mesures d'urgence, plan d'action à plus long terme, loi, décision administrative ou financière, désignation d'une commission. Le concept est développé par les chercheurs américains Maxwell McCombs et Donald Shaw. Il décrit initialement la fonction des médias de masse qui exercent un effet important sur la formation de l'opinion publique, en imposant le calendrier de certains événements et la hiérarchie de sujets.

A l'encontre des travaux sur les effets limités et indirects des médias, on assiste à un retour aux hypothèses sur les effets directs de ceux-ci. Le concept d'agenda setting a été proposé par Maxwell McComb et Donald Shaw en 1972. Il désigne la façon dont les préoccupations des citoyens sont structurées par les médias. Selon McComb et Shaw, il existe dans les domaines politiques, économiques et sociaux des choses que les citoyens ne maitrisent pas. Ils ont donc, besoin des médias pour s'informer. Partant du principe que les médias n'accordent pas une importance égale à tous les sujets, on en déduit qu'ils orientent l'attention du public sur certains sujets plutôt que sur d'autres.

Ainsi, les médias peuvent contribuer à influencer le public en mettant en évidence tel événement plutôt que tel autre, tel enjeu social plutôt que tel autre, une façon pour eux d'orienter son attention. Les auteurs résument ainsi leur théorie : « la presse ne réussit peut-être pas, la plupart du temps, à dire aux gens ce qu'il faut penser, mais elle est extrêmement efficace pour dire à ses lecteurs, auditeurs et téléspectateurs à quoi ils doivent penser. L'effet le plus important de la communication de masse serait sa faculté d'organiser mentalement le monde à notre place.

Lien entre la théorie et l'étude

La théorie d'agenda setting a le sens de la satisfaction du public. Autrement dit, cette théorie explique comment les médias organisent leurs programmes, le plus souvent conformément aux attentes du public. Cette théorie se pose comme une base arrière pour notre étude, dans la mesure où nous avons voulu comprendre en profondeur comment la radio Top-Congo établit son programme. C'est dans cette logique qu'elle organise l'émission parlons-en à travers laquelle plusieurs sujets sont évoqués dont celui des infrastructures routières.

Conclusion

Dans ce chapitre 1er, nous avons eu à définir les concepts-clés de notre étude. Nous en avons profité également pour clarifier la théorie convoquée, à savoir la théorie d'Agenda énoncée par Setting Maxwell McComb et Donald SHAW. Nous nous proposons dans le chapitre qui suit de présenter la cadre empirique de notre travail, à savoir la ville-province de Kinshasa et la Radio-Top Congo FM.

Deuxième chapitre :

PRÉSENTATION DE LA VILLE DE KINSHASA

ET DE LA RADIO TOP-CONGO FM

Introduction

Dans ce chapitre nous allons présenter la radio Top-Congo et la ville de Kinshasa qui consistent nos champs de recherche dans laquelle nous menons nos investigations. Nous allons ainsi commencer par présenter la ville de Kinshasa avec toutes ses parties administratives et nous présentons par la suite la radio Top-Congo.

Section I: Présentation de la ville de Kinshasa

I.2.1. Aspects géographique et historique

I.2.1.1. Superficie

La superficie de la ville de Kinshasa est de 9.965 km2.

I.2.1.2. Climat

La ville de Kinshasa a un climat tropical de savane avec hiver sec (Aw d'après la classification de Koppen). La température moyenne annuelle est de 25,3 °C et les précipitations annuelles sont de 1 273,9 mm. Son climat compte deux saisons, à savoir : la saison des pluies (8 mois) et la saison sèche (4 mois).

I.2.1.3. Relief

La ville de Kinshasa s'étend sur une surface composée d'un grand plateau (plateau du Kwango), d'une chaine de collines (monts Ngaliema, Amba, Ngafula), d'une plaine et de marécages au bord du pool Malebo. La plaine s'étend en forme de croissant de la baie de Ngaliema à l'Ouest jusqu'au plateau du Kwango à l'Est du pool Malebo.

I.2.1.4. Hydrographie

La ville de Kinshasa est longée dans ses parties Nord-Ouest et Ouest, par le majestueux fleuve Congo où se jettent ses rivières, dont les principales sont : N'sele, N'djili, Lufimi, Lukaya, Lukunga, Kalamu, Makelele.

Des lacs de tailles réduites, comme le Lac Ma Vallée et le lac Vert, y sont aussi localisés17(*)

I.2.1.5. Historique

Le 24 décembre 1881, les chefs de Lemba, Kinshasa et Kintambo, accordèrent une audience à l'explorateur Henry Morton Stanley, sous un baobab au bord du fleuve Congo, au niveau de l'actuelle baie de Ngaliema et signèrent avec lui un pacte de fraternité, Kinshasa était un archipel de villages déjà respectables et un centre de commerce florissant18(*).

Henry Morton Stanley, après avoir obtenu le droit d'établissement, donna le 14 avril 1882 le nom de Léopoldville à la station qu'il avait commencée, en hommage au roi des Belges. L'actuelle ville de Kinshasa a été construite à partir de deux sites topographiques qui ont des forces attractives différentes étant donné que l'urbanisation de la plaine est plus aisée que celle des collines. Les deux villes, (Basse) et (Haute), se sont développées en des périodes différentes. Le site bas a été en grande partie urbanisé avant l'Indépendance en 1960, et le site Haut (ville haute) est né globalement après l'Indépendance. C'est le Site Bas (ville basse), bâtie dans la plaine, qui bénéficie de beaucoup d'équipements urbains, plus que la ville haute, perchée sur des collines.

Le plan local d'urbanisme de 1950, le plan régional de 1967, le schéma directeur d'aménagement et d'urbanisme de 1975 et le projet] de développement urbain de 1985 se sont basés sur cette plaine pour proposer l'expansion de la ville. Cette partie de la ville concentre la plus grosse partie de la population, de l'habitat, des infrastructures, etc., grâce à son accessibilité et facilité d'être urbanisée. Elle est donc le site de la genèse de la ville de Kinshasa. Les cités construites dans la ville basse ( plaine) sont généralement accessibles entre elles. Parmi les cités bâties dans la plaine, on compte les communes de : Gombe, Limete, Lingwala, Kinshasa, Barumbu, Kasa-Vubu, Ngiri-Ngiri, Lemba, N'djili, Matete, Kalamu, Bandalungwa, Ngaba, Masina, Makala et Nsele (Kinkole).

Treize ont été érigées en communes en 1957- 1959, avant l'Indépendance. Lemba est devenue une commune en 1966, et les autres en 1968 3. Les cités créées avant l'Indépendance sont les mieux loties car bénéficiant d'un urbanisme bien planifié par la puissance coloniale belge, ce sont les cités européennes. Par contre, les cités créées après 1960 se sont développées par morceaux, sans planification préalable, sauf dans quelques quartiers.

La Ville de Kinshasa est la capitale de la RDC, siège de toutes les institutions du pays. Elle a deux statuts, celui d'une Ville d'une part, et d'autre part, celui d'une Province à côté des 25 autres que comptent la RDC.

Elle est divisée en 4 districts, et subdivisée en 24 communes, à savoir :

· Funa (Bandalungwa, Bumbu, Kalamu, Kasa-vubu, Makala, Ngiri-ngiri, Selembao) ;

· Lukunga (Barumbu, Gombe, Kinshasa, Kintambo, Lingwala, Mont-Ngafula, Ngaliema) ;

· Mont-Amba (Kisenso, Lemba, Limeté, Matete, Ngaba);

· Tshiangu (Kimbanseke, Maluku, Masina, N'djili, N'sele)19(*)

1.2.1.6.Habitat

La structure de la ville de Kinshasa montre une relation entre le lieu de résidence et certains critères socio - économiques. Les quartiers peuvent ainsi être groupés en types d'habitats à savoir :

a) Les quartiers résidentiels : Quartiers à faible densité de populationet ayant pour fonction de servir de résidence. On y trouve une population à revenu élevé. Il s'agit de Ngaliema, Lemba et Limete auxquels on ajoute les quartiers tels que Righini, Lemba salongo, Cité verte, etc.

b) Cites planifiés par l'offre national de logement : Ce sont les quartiers construits par L'ONL. Il s'agit de Bandalungua, Kalamu,Lemba, et Matete . On y trouve une population à revenu modeste et une infrastructure complète en eau, assainissement et électricité, une voirie ; mais aujourd'hui mal entretenues.

c) Les cités : Ce sont les communes de Kasa-vubu et Ngiri-ngiri qui sont dans cette catégorie, carrefour ou l'on rencontre diverses activités commerciales et artisanales.

d) Les anciennes cités : Ce sont Lingwala, Barumbu et Kinshasa. Dans ces quartiers, l'habitat paraît de mauvaise qualité.

e) Extensions du sud : Tous les quartiers qui ont été construit de manière spontanée au sud de Bandalungua, Ngiri-ngiri et de kalamu. On retrouve une très forte proportion de travailleurs manuels de moindre qualification.

f) Extensions périphériques : Ce sont des cités les plus éloignées du centre ville. Elles comprennent les quartiers de kinsuka à la bordure Ouest de Ngaliema, de selembaob et de Makala sud, de Lemba, Livulu, mont-ngafula, mbanza-Lemba, Masina, Kinsenso, etc... Ces extensions ont une forte croissance démographique. C'est dans ces extensions que se manifeste le niveau de pauvreté élevé et dans ces mêmes quartiers, les initiatives PME ne cessent d'apparaître du jour au l'an demain.

Kinshasa compte 326 quartiers20(*)

I.2.2. Aspects économique et socioculturel

I.2.2.1. Le Taux de chômage

La ville de Kinshasa est la province qui connait le taux le plus élevé de chômage en RDC avec un coefficient de 28,5, de loin devant la province du Maniema avec 2,8(Cfr tableau 5).

Avec un taux de salarisation de 6,9%, ce qui laisse sous-entendre la proportion de la population ayant droit au congé annuel de reconstitution (Cfr tableau 6). Période qui laisse suffisamment du temps pour vaquer aux activités de loisir, contrairement à ceux qui évoluent dans l'informel.

I.2.3. Population

« La population Kinoise est estimée à environ 12 millions d'habitants21(*) », faisant d'elle la troisième plus grande zone urbaine de l'Afrique (après Le Caire et Lagos).Elle est relativement jeune avec 60 % de moins de 20 ans.

La population kinoise est concentrée dans 22 de 24 communes, laissant ainsi les deux plus grandes communes de par leur superficie quasiment sous-peuplée, à savoir : N'sele et Maluku.

On y retrouve les originaires de tous les coins de la RDC, avec un taux relativement élevé de ceux de provinces voisines du Kongo Central et de l'ex Bandundu.

A côté d'une forte communauté Ouest africaine exerçant dans les secteurs de l'habillement et les cosmétiques, on y retrouve également les asiatiques (Libanais, Chinois et Indo-Pakistanais).

Quant aux européens et Nord-Américains, ils évoluent plus dans les secteurs formels.

I.2.4. Langues

Bien que le français soit la langue officielle, le lingala demeure la langue la plus parlée loin devant les trois autres langues nationales, à savoir : le Kikongo, le Swahili et le Tshiluba.

I.2.5. Aspects sanitaires,énergétiques et sécuritaires

I.2.5.1. Aspects sanitaires

a) Les eaux usées et de ruissellement

Les eaux usées sont donc rejetées directement dans les rivières et le fleuve Congo, ce qui implique une pollution latente. C'est ainsi que la plupart des rivières sont impropres à la baignade.

Le tout à l'égout ne concerne que le centre-ville et certains quartiers. Il en va de même pour l'évacuation des eaux de ruissellement. Kinshasa est régulièrement touchée par les inondations et parfois par des épidémies. Ses collines font face aux multiples têtes d'érosions, tandis que ses plaines connaissent des inondations intempestives.

b) La gestion des déchets

La gestion des déchets aussi bien domestiques qu'industriels, est un véritable casse-tête pour la mégalopole, autrefois appelée Kin la Belle.Le niveau d'insalubrité très élevé fait qu'à ce jour, qu'elle puisse porter le surnom de « Kin la Poubelle ». Il existe un service de traitement des déchets mis en place avec l'aide de l'Union Européenne, mais reste insignifiant.

Le tri n'existe pas. Fort heureusement, un recyclage d'ordre économique a lieu dans la population. Ainsi, les métaux sont réemployés, ou revendus au poids, et les contenants plastiques sont réutilisés.

La mauvaise gestion des déchets serait à la base de la prolifération de nombreuses maladies et épidémies devenues endémiques auxquelles la ville est confrontée, notamment : le paludisme, le chikungunya, la fièvre typhoïde, le choléra, etc.

I.2.6.2. Eau et énergie électrique

a) Déficit en desserte en eau potable

L'eau potable est assurée par la société publique Regideso. Mais les infrastructures de traitement et d'acheminement de l'eau sont également vétustes et limitées, donc incapables de satisfaire les demandes grandissantes de la ville.

La suspicion sur la qualité de l'eau est la raison pour laquelle grandit un marché de l'eau en bouteille et s'installent des systèmes de filtration chez les particuliers aisés. Sans eau courante, des quartiers entiers emploient le système de forage ou des puits.

b) Déficit en fourniture électrique

« En dépit d'un fort potentiel hydroélectrique des barrages d'Inga I et II, le réseau électrique est vieillissant, mal calibré et peu étendu. Les branchements illégaux et les incidents quotidiens, d'origine naturelle ou humaine, provoquent des pannes à répétition 22(*)»La ville de Kinshasa souffre d'un important déficit énergétique. La compagnie de distribution d'électricité nationale (SNEL) a du mal à couvrir l'ensemble de la Ville, tant sur le plan de la quantité requise que sur la qualité de service. Ce qui amène les habitants à trouver des sources d'énergies alternatives, tels que le pétrole, les énergies solaires, mais aussi les braises (charbon de bois), qui est aujourd'hui une des sources principales d'énergie, notamment pour la cuisson d'aliments23(*)

I.2.7.2. Sécurité

Depuis son indépendance, le 30 juin 1960, la République Démocratique du Congo est confrontée à des crises politiques récurrentes dont l'une des causes fondamentales est la contestation de la légitimité des Institutions et de leurs animateurs24(*) Cette contestation a été à la base de plusieurs périodes d'instabilité caractérisées par des coups d'Etat, des Rebellions, des mouvements sécessionnistes et assassinats de diverses natures.

Bien que la situation sécuritaire kinoise à ce jour soit relativement de loin meilleure à celle de l'Est de la RDC où sévissent encore plusieurs mouvements armés ; la ville demeure tout de même comme une pseudo-forteresse car elle est fortement militarisée. Faute de place au sein des camps militaires, les militaires armés cohabitent avec la population civile dans la cité.

Kinshasa garde jusqu'à ce jour les séquelles douloureuses de deux pillages systématiques de 1991 et 1993 perpétrés à l'origine par les éléments Para commando du camp militaire Ceta. Pillages qui ont détruit les tissus économiques hérités de la colonisation et des années de l'apogée du Grand Zaïre.

Kinshasa comme bon nombre de mégalopoles connait également des problèmes d'insécurité urbaine. Le banditisme de rue communément appelé phénomène Kuluna, est vécu dans toutes les communes de la ville.

En outre, les tracasseries policières et des agents de services de sécurité ou de sureté (ANR, DGM ou Bureau 2) perturbent la quiétude des paisibles citoyens. Le kinois lambda a peur de faire un croisement seul la nuit avec un élément de la police.

Section 2 : Présentation de la Radio TOP-CONGO FM

Dans ce chapitre, nous nous proposons de présenter la radio Top-Congo FM et l'émission « Parlons-en ».

2.2.0. Historique

Créée le 14 juillet 2003 par Christian LUSAKUENO, un ancien animateur à la radio PANIQUE de Bruxelles, TOP CONGO est née dans un contexte particulier. En effet, c'est au moment où le pays était déchiré par des rébellions et quasiment divisé en trois morceaux que cette radio a vu le jour.

Les acteurs politiques du pays ont, à travers le micro de cette radio, trouvé une tribune pour l'expression de leurs revendications.

L'idée d'installer TOP CONGO FM est partie du désir de son fondateur de prolonger le dialogue inter-congolais qu'il avait couvert en Afrique du Sud pour le compte d'AFRICA n°1.

Une fois l'Accord conclu, des questions se posaient. Au moment où tout le monde regagnait le Congo, Christian LUSAKUENO décida de créer sa propre radio dans son pays d'origine.

Il fallait d'abord définir le format de ce média puisqu'il y avait déjà d'autres radios à Kinshasa. De toutes ces radios, aucune ne traitait les informations avec un professionnalisme avéré. D'où la nécessité de mettre en place une radio qui soit en interaction avec ses auditeurs.

Avec une équipe remaniée à plusieurs reprises, TOP CONGO a fini par s'imposer comme la première radio d'informations en RDC avec son slogan "La radio utile"

2.2.1. Langue et zone de diffusion

TOP CONGO diffuse en deux langues (français et lingala) et couvre la ville de Kinshasa et ses environs.

2.2.1. Présentation de l'émission « LE DEBAT »

1. Historique

Conçue par Christian LUSAKUENO, l'émission « Le débat » est destinée à éclairer la lanterne de la population ou des auditeurs sur des questions et sujets politiques et à donner réponse à leurs préoccupations.

Elle est l'émanation de l'émission « Parlons-en ».

Emission interactive, l'émission « Le Débat » répond essentiellement aux préoccupations sociales de la population. Au cours de son déroulement, les animateurs répondent aux questions des auditeurs ou font intervenir les personnes-ressources crédibles qui répondent aux préoccupations des auditeurs.

Catégorie de l'émission : c'est une émission informative

Genre : c'est un magazine d'information et d'analyse

Fréquence : elle est diffusée cinq fois la semaine, soit du lundi à vendredi

Cible : le grand public

Durée : 55 minutes,

Présentateurs : Christian LUSAKUENO et Thierry KAMBUNDI.

2. Objectifs de l'émission

L'objectif principal de l'émission est d'éclairer la lanterne de la population congolaise sur tous les sujets sociopolitiques et socio-économiques et de donner réponse aux questions que se posent les auditeurs afin de faciliter le progrès de la politique et la compréhension mutuelle et amener un changement dans la politique de la RDC.

3. Contexte

L'émission « Le débat » est née à la suite du sentiment d'insatisfaction ressenti par les auditeurs de l'émission « Parlons-en ». C'est ce sentiment d'insatisfaction qui a incité la direction de la radio à remanier la grille des programmes en y ajoutant une émission politique dont la vocation serait d'apporter une réponse aux questions et/ou préoccupations des auditeurs.

4. Synopsis

L'émission s'articule de la manière suivante : les auditeurs commencent par intervenir via le répondeur. Cette intervention se fait à l'antenne de 5 à 10 minutes, en deux ou en trois tranches.

Dans la libre antenne, les auditeurs parlent de l'actualité du jour, de la semaine ou des derniers moments, des faits importants de l'actualité ainsi que des faits divers. Les thèmes abordés touchent au social, au sport, à l'économie et à la politique, bref à tous les domaines de la vie.

Cette émission n'est pas à téléphone ouvert, les auditeurs ont 24 heures pour appeler et laisser sur le répondeur leurs messages vocaux. Ceux qui ne peuvent pas laisser les messages sur le répondeur envoient leurs messages par Whatsapp ou Skype pour qu'ils soient lus en direct à l'antenne. Tant que ces messages ne contiennent pas des insultes ou des imputations dommageables, ils ne sont pas censurés.

La diffusion de la libre antenne et suivie du commentaire des animateurs dans le but d'apporter des éclaircissements aux préoccupations des auditeurs ou de répondre aux questions qui ont été posées.

La dernière partie, c'est le sujet du jour, autrement appelé « Sondage Twiter du jour ». Dans cette partie, les propos des auditeurs doivent impérativement cadrer avec le sujet du jour ou la question sondage du jour. Un ou des invités peuvent être utiles pour répondre le mieux possible au sujet du jour.

A. Caractéristiques de l'émission

L'émission « Le débat » s'engage à respecter l'honnêteté de l'information. De fait, l'émission doit justifier le bien-fondé de l'information, notamment par le recours à des sources diversifiées et crédibles. Dans la mesure du possible, l'origine d'une information doit être indiquée. Les animateurs doivent veiller à l'équilibre, au sérieux et à la rigueur des prises de parole dans le respect de l'expression de divers courants d'idées et d'opinions.

Dans l'élaboration et la présentation du magazine, les animateurs veillent notamment à :

ne pas porter préjudice aux valeurs de la République telles que définies par la constitution, notamment les valeurs relatives à la liberté d'expression et à la moralité publique ;

ne pas faire l'apologie de la violence ou d'incitation à la discrimination raciale, au terrorisme ou à la violence à l'égard d'une personne ou d'un groupe de personnes en raison de leur origine, de leur sexe, de leur appartenance ou non à un parti politique, une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée ;

ne pas faire l'apologie et servir les intérêts et la cause exclusive des groupes d'intérêts politiques, ethniques, économiques, financiers, idéologiques ou philosophiques ;

ne pas inciter à des comportements préjudiciables à la santé, à la sécurité des personnes et des biens ou à la protection de l'environnement.

B. Rubriques de l'émission

L'émission « Le débat » comprend deux rubriques :

1) La libre antenne : il s'agit d'une rubrique qui concerne la diffusion des séquences enregistrées comprenant la compilation des interventions laissées sur répondeur, où les auditeurs font des observations ou critiques ou parlent de l'actualité du jour, de la semaine, de derniers moments ou des gros faits de l'actualité, des faits divers, du social, du sport, de l'économie et surtout de la politique.

2) Question sondage du jour : cette partie comporte la diffusion des propos déposés sur répondeur en rapport avec le sujet. Les internautes font parvenir via Whatsapp, Skype ou Facebook tout ce qui se raconte sur les réseaux sociaux, bien évidemment en rapport avec l'actualité ou le sujet de la semaine, lequel a été proposé au préalable.

Chaque semaine, chaque jour en fonction de l'actualité ou de la demande des auditeurs, il y a un sondage Twitter et le résultat est donné à la fin de l'émission.

Programmes principaux

Ø Top matin

Ø Face à Face

Ø Le débat

Parlons-en

Ø Top dédicaces

Ø Top Vert

Ø Journal

Ø Journal de sport

Conclusion

Dans ce deuxième chapitre du travail, nous avons présenté la Radio Top-Congo et la ville de Kinshasa où nous avons mené notre étude. Ce chapitre nous donne la voie au troisième où nous explorons les données empiriques de l'étude.

Chapitre III - PRESENTATION, ANALYSE ET INTERPRETATION DES RESULTATS

Introduction

Ce troisième et dernier chapitre est consacré à la présentation, l'analyse et l'interprétation des résultats de notre recherche. Il s'agit d'un chapitre où nous allons passer au crible les résultats de l'enquête de terrain que nous avons passé auprès des gestionnaires de la ville de Kinshasa, des journalistes de la radio Top-Congo et des usagers des infrastructures routières de Kinshasa.

Il convient de rappeler que le mauvais état des routes de Kinshasa est un grand défi lancé aux pouvoirs publics. Ce défi semble dépasser la force et stratégies des autorités publiques. A cet effet, l'émission « Parlons-en » se présente comme un élément qui réveille la conscience des autorités afin qu'elles prennent au sérieux cette problématique.

Protocole méthodologique

L'enquête est une recherche méthodique d'information, l'étude d'un problème social par la recherche des faits et parfois les causes. Elle consiste surtout à rechercher des informations, à réunir des témoignages, à collectionner les expériences soit par contact direct, pour connaitre un groupe social, ses besoins et ses raisons d'agir. C'est dans ce cadre que nos enquêtes se sont déroulées dans quatre communes (Bumbu, Ngiri-Ngiri, Kasa-Vubu et Kintambo) auprès des acteurs étatiques et non étatiques.

Pour ce faire, nous avons fait appel aux méthodes descriptive, analytique et inductive. Ces méthodes sont appuyées par les techniques d'observation directe et d'entretien libre.

Méthode Descriptive

Dans le cadre de cette méthode, nous avons procédé au traitement et à la représentation de l'ensemble des données analysées, en minimisant la déperdition d'information.

La méthode descriptive implique une recherche quantitative pour obtenir des informations précieuses sur les objectifs. Elle peut également être utilisée à des fins de recherche quantitative.

Concept de l'étude descriptive

L'étude descriptive est conçue pour recueillir des données auprès d'un public hétérogène. Ce type d'étude aide à atteindre l'objectif, à analyser les fréquences et à identifier les modèles dans les réponses fournies à l'enquêteur.

Les modèles de sondages par étude descriptive sont utilisés aux fins suivantes dans les études de marché : Comprendre la démographie d'un marché ou d'une population (par pays ou par région)

Méthode descriptive observationnelle

Souvent utilisée dans le domaine scientifique (psychologie, étude sociale ou et étude de marché), la recherche d'observation est utilisée pour comprendre le comportement des gens dans des scénarios de la vie de tous les jours.

Vous n'avez pas à vous fier à l'opinion honnête ou exacte du répondant. Les données sont recueillies en surveillant simplement le public au fur et à mesure qu'il interagit avec le sujet de la recherche.

Le but de la recherche observationnelle est d'observer et d'évaluer les gens sans perturber leur comportement naturel. L'observation d'un phénomène physique permet de décrire les phénomènes physiques observés avant qu'une hypothèse ne soit développée.

L'étude des cas est menée lorsqu'un chercheur a besoin d'une connaissance exclusive du sujet. Une étude de cas aide à comprendre les caractéristiques d'un sujet spécifique en détail.

Une étude de cas n'est pas menée dans le but de recueillir des faits généraux. Mais elle est utilisée pour découvrir des faits intéressants qui peuvent révéler quelque chose de complexe ou de nouveau sur le sujet de la recherche. Le résultat d'une étude de cas est pertinent pour ce sujet de recherche. Il ne peut pas être généralisé à d'autres études similaires25(*).

En psychologie, on note que pour décrire et comprendre le fonctionnement mental et les comportements, les chercheurs disposent de méthodes descriptives, qui, si elles n'ont pas vocation à rendre compte des liens de causalité entre les processus mentaux ou entre les comportements, sont indispensables à la boîte à outils du psychologue, car elles lui permettent de décrire les comportements humains dans leur globalité. Elles sont néanmoins sujettes à un certain nombre de biais méthodologiques que le psychologue doit, dans la mesure du possible, contrôler. Nous nous intéresserons plus spécifiquement à quatre méthodes descriptives utilisées en psychologie: l'observation, l'enquête, l'entretien et l'étude de cas.

En préambule, précisons qu'il est question ici de l'observation scientifique. Elle se distingue clairement de l'observation à laquelle nous nous livrons dans notre vie quotidienne en ce qu'elle doit s'opérer dans des conditions définies, de manière systématique et objective. Dans la mesure du possible, les observations doivent être enregistrées et archivées pour être analysées ultérieurement. L'enregistrement des données issues de l'observation est critique, au regard de notre propension à altérer le contenu de notre mémoire par de « faux souvenirs ». L'observation est utilisée dans certains cas en préambule de recherches prédictives et expérimentales: le chercheur observe l'ensemble des comportements, leur fréquence et leur ordre d'apparition dans une situation donnée, avant d'étudier s'ils sont prédictifs d'autres comportements et ce qui les cause.

La méthode descriptive nous a aidé à faire un état des lieux sur l'état des routes à Kinshasa. Nous avons ainsi décrit le délabrement que connaissent nos routes.

Méthode analytique

Cette méthode permet d'analyser systématiquement toutes les informations ainsi que les données récoltées.

Elle nous a aidé à analyser les données chiffrées. C'est grâce à cette méthode que les tableaux ont été analysés et interprétés. Elle consiste à analyser également les faits afin de tirer des conclusions. Cette méthode nous a servi à vérifier, pour confirmer ou infirmer nos hypothèses de travail et aboutir à une conclusion.26(*)

Méthode inductive

La démarche inductive est une méthode de raisonnement qui consiste à tirer des principes généraux à partir d'exemples ou d'observations spécifiques. Plutôt que de commencer par une théorie et de la tester, cette approche se base sur la collecte des données pour élaborer une théorie ou une hypothèse.

4.1. Origine et utilisation

Historiquement, la méthode inductive a été mise en avant par des penseurs tels que Francis Bacon qui la voyait comme une alternative à la méthode déductive prédominante de l'époque. Dans la pratique scientifique actuelle, cette démarche est couramment utilisée en particulier dans les recherches préliminaires où le chercheur n'a pas encore formulé d'hypothèse spécifique.

Nous employons cette méthode dans la mesure où nous avons observé d'abord les cas particuliers de l'état des routes de Kinshasa. Ce qui nous a amené à généraliser cette situation qui se trouve une réalité dans pratiquement tous les coins de la capitale congolaise.

4.2. Les techniques d'observation directe

Selon Quivy, l'observation directe est celle où le chercheur procède directement lui- même au recueil des informations sans s'adresser aux sujets concernés. Elle fait directement appel à son sens de l'observation : Où est le soubassement?

Nous avons ainsi procédé à l'observation des cas particuliers de l'état des routes de Kinshasa et comment se déroule l'émission Parlons-en.

4.3. L'entretien libre

La technique d'entretien libre est un procédé d'investigation scientifique utilisant un processus de communication verbale pour recueillir les informations en relation avec le but fixé.27(*)

Divers types d'entretiens libres, si différents dans leurs formes, ne s'opposent pourtant pas. Il faut bien comprendre que chaque technique particulière s'adapte à la nature de l'information qu'elle a pour but de rechercher et que chacune n'appréhende qu'un des aspects de la réalité, faute de la saisir directement dans sa totalité. »

Dans notre recherché, nous avons jugé bon d'utiliser l'entretien semi-directif pour pouvoir obtenir des données désirées et crédibles. En effet, nous avons choisi l'entretien semi-directif pour faciliter l'interview avec les personnes qui avaient un temps limité. C'est surtout les correspondants de l'émission parlons-en.

Pour P.N'DA, « l'entretien semi-dirigé est en partie directif au niveau des thèmes et des objectifs sur lesquels on veut recueillir les informations et en partie non directif à l'interview des thèmes. »

En fait, l'entretien a été mené à l'aide des questions générales qui couvrent les hypothèses de notre recherche.Dans notre recherché, nous avons jugé bon d'utiliser l'entretien semi-directif pour pouvoir obtenir des données désirées et crédibles. En effet, nous avons choisi l'entretien semi-directif pour faciliter l'interview avec les personnes qui avaient un temps limité. C'est surtout les correspondants de l'émission parlons-en.

Présentation des données

C'est la partie empirique de notre étude. Nous mettons ci-dessous les données que nous avons recueillies auprès de nos interlocuteurs. Nous donnons d'abord les détails sur les caractéristiques de l'échantillon, ensuite viennent les réactions à nos différentes questions et enfin nous analysons et interprétons les résultats. Les données statistiques sont présentées en termes de pourcentage. Nous avons donc interrogé cent kinois qui vivent les réalités des routes de la capitale.

Description de l'échantillon

2.1.1. Echantillon d'après la variable sexe

Sexe

Fréquence

Pourcentage

M

75

75

F

25

25

Total

100

100

Commentaire :

Il ressort de ce tableau que l'entretien a été effectué avec 75% d'hommes et 25 femmes, ce qui donne généralement un total de cent personnes.

2.1.2. Echantillon d'après la variable âge

Age

Fréquence

Pourcentage

De 18 à 25 ans

15

17

De 25 à 40 ans

40

 

De 40 à 60 ans

15

 

De 60 et plus

30

 

Total

100

100

Commentaire :

Ce tableau dénote que l'entretien a tourné autour de quatre catégories d'âges, 5 personnes entretenues sont entre 18 et 25 ans.15 personnes d l'âge de 18 à 25, 40 Personnes de l'âge de 25 à 40 ans, 15 Personnes de l'âge de 40 à 60 ans et 30 personnes de 60ans plus, ce qui fait un total de 100 personnes entretenues.

2.1.3. Echantillon d'après l'Etat-civil

Etat civil

Fréquence

Pourcentage

Célibataire

50

50

Marié (e)

30

30

Divorcé(e)

10

10

Veuf(ce)

10

10

Total

100

100

Commentaire : Nous avons rencontré plus de personnes formant ainsi 100% dont 50% étaient de célibataires, 30% sont mariés, 10% divorcés et 10 % également veufs

2.1.4. Echantillon d'après le niveau d'études

Niveaux d'études

Fréquence

Pourcentage

Diplômé (e)

10

10

Gradué (e)

20

20

Licencié (e)

40

40

Autres

30

30

Total

100

100

Commentaire :10% de nos enquêtés sont des diplômés, 20% sont des gradués, 40% des licenciés, et 30% ont un certain niveau d'études.

2.1.5. Echantillon d'après la profession

Profession

Fréquence

Pourcentage

Enseignants

5

 

Commerçants

20

 

Étudiants

30

 

Fonctionnaires

40

 

Autres

5

 

Total

100

100

Commentaire : De tous nos enquêtés, les fonctionnaires occupent une grande place avec 40%, les commerçants n'atteignent que 20% alors que les enseignants plafonnent avec 5%, les étudiants 30% et autres 5%.

2.2. Détails sur les questions proprement dites

Question 1: Connaissez-vous l'émission parlons-en de la radio Top-congo?

Assertion

Fréquence

Pourcentage

Oui

90

90

Non

10

10

Total

100

100

Commentaire : 90% d'enquêtés affirment de connaître la radio Top-Congo et seulement 10% ne connaissent pas la radio.

Question 3: Combien de fois suivez-vous l'émission parlons-en?

Réactions

Fréquence

Pourcentage

Une fois

5

5

Deux fois

10

10

Trois

10

10

Plus

75

75

Total

100

100

Commentaire :La grande partie de nos enquêtés soit 75 % suivent quotidiennement l'émission parlons-en, la petite partie affirment déjà écouter une fois, et les 10% revient aux certains qui expriment déjà suivi deux fois et trois également 10%.

Question 4. Quel est l'apport de l'émission parlons-en au développement des infrastructures routières?

Réactions

Fréquence

Pourcentage

Interpelle les autorités et les usagers

10

10

Réveille la conscience

75

75

Toutes réponses sont bonnes

15

15

Total

100

100

Commentaire : Les messages que transmettent en réveillant la conscience nos enquêtés sont affirmés avec 75%%, l'interpellation des autorités et les usagers avec 10%, et toutes bonnes réponses sans choix avec 15%.

Question 5: Comment trouvez-vous l'émission parlons-en de Top-Congo ?

Réaction

Fréquence

Pourcentage

Pertinente

80

80

Non pertinente

20

20

Total

100

100

Commentaire : 80% confirment que l'émission parlons-en de la radio Top-congo est pertinente et très peu ont dit non pertinent avec 20%.

Question 6. Appréciez-vous l'état des routes à Kinshasa?

Assertion

Fréquence

Pourcentage

Oui

35

35

Non

65

65

Total

100

100

Commentaire : Pour 65% une majeure partie des réponses% de nos enquêtés sont exprimées non sur l'État des routes à Kinshasa et certains affirment oui avec 35%.

Question 7. Pensez-vous que l'émission parlons-en doit elle continuer à Interpeller les autorités pour le développement des infrastructures routières?

Assertion

Fréquence

Pourcentage

Oui

85

85

Non

15

15

Total

100

100

Commentaire: 85% des enquêtés tombent d'accord sur le fait où les travaux aboutit de l'interprétation des autorités et 15 % ont dit non.

Question 8. Quelles causes sont à la base du délabrement des infrastructures routières à Kinshasa?

Réactions

Fréquence

Pourcentage

Mal gérance

70

70

Absence de bonne gouvernance

20

20

Toutes les réponses sont bonnes

10

10

Total

100

100

Commentaire: 70% des enquêtés tombent d'accord sur la cause à la base du délabrement des infrastructures de Kinshasa sont là mal gérance, 20% ont affirmé l'absence de bonne gouvernance et 10% ont dit toutes de nos questions ont été bonnes.

Question 9. En quoi ces causes ont-elles une incidence sur le sous-développement du secteur routier de Kinshasa?

Réactions

Fréquence

Pourcentage

Détournement

60

60

La mauvaise gestion des ressources financières générées par l'exploitation de ces infrastructures

40

40

Total

100

10

Commentaire: pour notre question de savoir si "En quoi ces causes ont-elles une incidence sur le sous-développement du secteur routier de Kinshasa?", 60% des enquêtés tombent d'accord sur le fait Détournement est au centre et 40% ont dit La mauvaise gestion des ressources financières générées par l'exploitation de ces infrastructures.

Question 10. Quelle contribution l'émission "Parlons-en" de Top-Congo FM apporte-t-elle à la protection et au développement des infrastructures routières de Kinshasa ?

Réactions

Fréquence

Pourcentage

Les informations fiables

30

30

Interpellations au gouvernement

70

70

Total

100

100

Commentaire: Notre enquête s'exprimer sur la question de Quelle contribution l'émission "Parlons-en" de Top-Congo FM apporte-t-elle à la protection et au développement des infrastructures routières de Kinshasa, 30% ont dit pour les informations fiables et pour l'interprétation au gouvernement, 70%.

Question 11. Que pouvez-vous suggérer à Top-Congo et aux autorités pour la réhabilitation et la construction des infrastructures routières?

Réaction

Fréquence

Pourcentage

Une meilleure continuité pour ses émissions

80

35

D'arrêter

20

65

Total

100

100

Commentaire: Il ressort de ce tableau que l'entretien a été effectué avec 80% pour une meilleure continuité pour ses émissions et 20% pour l'arrêt sur la question sur "Que pouvez-vous suggérer à Top-Congo et aux autorités pour la réhabilitation et la construction des infrastructures routières?"

3.2. Analyse et interprétation des résultats

Les routes constituent l'un des secteurs porteurs de la croissance économique d'un pays. Elles sont l'épine dorsale dans le processus de développement économique. De par leur rôle et leur importance, les routes constituent un secteur intermédiaire entre le secteur agricole et le secteur de l'industrie manufacturière, lesquels sont considérés comme les secteurs les plus sensibles pour le décollage de l'économie congolaise.

Au regard des résultats de notre enquête, nous constatons que le réseau routier congolais ne joue pas convenablement son rôle. Il accuse des difficultés d'ordre conjoncturel et structurel tant sur le plan économique, technique, politique que social. C'est pourquoi notre étude a opté pour quelques stratégies ou actions à mener ciblant d'abord l'amélioration des routes d'intérêt général et celles de desserte agricole. Ceci afin de permettre l'augmentation de la production agricole, l'augmentation de la valeur ajoutée et l'accroissement du PIB.

La majorité des kinois interrogés ont reconnu que les infrastructures routières de Kinshasa sont dans un état qui laisse à désirer. Les ornières sont presque sur toutes les routes de la capitale. Ce qui empêche la fluidité de la circulation et provoque des embouteillages. Tout cela se répercute sur la population. Celle-ci arrive souvent en retard à sa destination et est obligée de débourser beaucoup d'argent.

Quant aux medias, ils doivent aider la population et surtout interpeller les autorités afin qu'elles trouvent la solution aux problèmes qui gangrènent la ville de Kinshasa. C'est ce que fait la radio Top-Congo à travers son émission « Parlons-en » diffusée de 9h à 11h30 chaque semaine, de lundi à vendredi. Beaucoup de personnes interrogées ont reconnu le grand travail abattu par cette émission et cela a confirmé notre hypothèse.

Conclusion du chapitre III

Ce troisième et dernier chapitre nous a permis de présenter, d'analyser et d'interpréter les résultats de notre recherche. Grâce à l'enquête de terrain auprès tant de gestionnaires de la ville de Kinshasa, de la population que des journalistes de la radio Top-Congo, nous avons découvert qu'il y a un besoin urgent que les autorités s'investissent dans la réhabilitation et la modernisation des infrastructures routières de la ville de Kinshasa.

CONCLUSION GÉNÉRALE

Nous voici arrivé au terme de notre travail est intitulé « Contribution de la radio à la réhabilitation et la modernisation des infrastructures routières de la ville de Kinshasa, cas de l'émission ''Parlons-en'' de Radio-Top Congo FM ».

Notre problématique a tourné autour des questions suivantes :

- Quelles sont causes principales qui sont à la base du délabrement des infrastructures routières à Kinshasa?

- En quoi ces causes ont-elles une incidence sur le sous-développement du secteur routier de Kinshasa?

- Quelle contribution l'émission « Parlons-en » de Top-Congo FM apporte-t-elle à la protection et à la modernisation des infrastructures routières de la ville de Kinshasa ?

En guise d'hypothèse, nous avons postulé que les obstacles à la réhabilitation et la modernisation des infrastructures routières de la ville de Kinshasa tiennent principalement à la mauvaise gestion des ressources financières générées par ces infrastructures et aux détournements dont ces ressources sont l'objet de la part des autorités chargées de veiller à leur gestion.

Pour développer notre sujet, nous avons fait appel à la théorie d'Agenda Setting et aux méthodes descriptive, analytique et inductive. Nous avons également avons fait recours aux techniques d'observation directe et d'entretien libre.

Notre travail était délimité dans le temps et l'espace. Sur le plan temporel, il a couvert la période qui va de janvier 2022 à décembre 2023 alors que sur le plan spatial il a concerné un échantillon des auditeurs de l'émission « Parlons-en » résidant à Kinshasa.

Notre travail a été subdivisé en trois chapitres. Le premier chapitre a été consacré à la présentation du cadre conceptuel et théorique ; le deuxième a circonscrit le champ empirique (la Radio Top Congo FM et la ville de Kinshasa) ; le troisième et dernier chapitre s'est appesanti sur la présentation, l'analyse et l'interprétation des résultats de nos enquêtes.

Au total, nous avons découvert, grâce aux résultats de notre enquête de terrain, que les infrastructures routières de la ville de Kinshasa sont dans un état de délabrement avancé et qu'elles avaient donc urgemment besoin d'être réhabilitées et modernisées. A cet effet, la Radio Top-Congo FM, à travers son émission interactive « Parlons-en », contribue et continue de contribuer énormément à la sensibilisation des pouvoirs publics afin qu'ils s'investissent dans leur réhabilitation et leur modernisation. Au regard de ces résultats, nous pouvons dire sans risque de nous tromper que notre hypothèse de départ a été validée.

BIBLIOGRAPHIE

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3. KABEYA PINDI PASI, Médias et bonne gouvernance, Unesco, 2005.

4. MARTINOS Pierre, Des Radios pour informer, Paris, Institut Panos, 2011.

5. MCLEISH Robert, Produire des programmes pour la radio, Paris, Gret, 2008.

6. N'DAP., Méthodologie de la recherché: De la problématique à la discussion des résultats, Abidjan, EDUCI, 2002.

7. PAUL De MAESENEER, A vous l'Antenne ! Précis du journalisme radio, Paris, Nouveaux Horizons, 2011.

8. PUNGI Lino et autres, Audiovisuel public en RD Congo, On air, 2015.

9. Robert McLeish, Produit des programmes de la radio, les éditions du Gret, 2008, p147 

2. Cours

1. RWIGAMBA, B., Méthodologie de recherche scientifique, Notes du cours, ULK, 2001.

2.Annuaire statistique 2017, tableau 1.28

3. Dictionnaires

1. BALLE Francis,Lexique d'information communication, Paris, Dalloz, 2011.

2. FALCONI, A., et BUDIM'BANI, F-X., Lexique des médias, Internet et multimédia, Kinshasa, Médiaspaul, 2009.

4. Autres documents

1. PNUD RDC, Province de Kinshasa, Mars 2009.

2. Rapport Phase 1 PDNIT interurbain, 2017

3.Constitution de la RDC du 18/02/2006,

WEBOGRAPHIE

1. www.larousse.fr dictionnaires francais

2.https://www.memoireonline.com/07/09/2435/m_analyse-de-leffet-des-credits-octroyes-par-les-institutions-des-microfinances-au-developpement-9.html

3. http://www.fhwa.dot.gov/policy/otps/pubs/impacts

4. https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/%C3%A9mission/28765

https://www.voxco.com/fr/blog/letude-descriptive

5. www.wikipedia.org/kinshasa/hydrographie consul 20.02.2024

6. www.wikipedia.org/histoire_urbaine_de_kinshasa consul 20.02.2024

7.Httpps://fr.m.wikipedia.org/Kinshasa) consult 20.02.2024

* 5 www.larousse.fr dictionnaires francais

* 6Le Grand Larousse, 2000, p.112

* 7 https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/%C3%A9mission/28765

* 8FALCONI, A., et BUDIM'BANI, F-X., Lexique des médias, Internet et multimédia, Kinshasa, Médiaspaul, 2009, p.69.

* 9 Paul de Maeseener, Op.Cit.,p.6.

* 10 Pierre Martinos, Des Radios pour informer, Paris, Institut Panos, 2011, p.36.

* 11Balle, F., Lexique d'information communication,Paris, Dalloz 2011, p.335.

* 12In {http://lettres.tice.ac-orleans-tours.fr/php5/coin_eleve/etymon/phys/emiss.html, Consulté le 30. 02.2024.à 16h30

* 13 Robert McLeish, Produit des programmes de la radio, les éditions du Gret, 2008, p147 

* 14 Lino Pungi, Audiovisuel public en RD Congo, On air, 2015, p26

* 15In https://www.memoireonline.com/07/09/2435/m_analyse-de-leffet-des-credits-octroyes-par-les-institutions-des-microfinances-au-developpement-9.html consulté le 14.12.2023

* 16In http://www.fhwa.dot.gov/policy/otps/pubs/impacts consulté le 14.02.2024

* 17In www.wikipedia.org/kinshasa/hydrographie consul 20.02.2024

* 18In www.wikipedia.org/histoire_urbaine_de_kinshasa consul 20.02.2024

* 19 Kinshasa_factsheet._fre.pdf page 1

* 20 PNUD RDC, « Profil résumé : Pauvreté et conditions de vie des ménages » in Province de Kinshasa (Mars 2009), p.2.

* 21 Annuaire statistique 2017, tableau 1.28

* 22In Httpps://fr.m.wikipedia.org/Kinshasa) consult 20.02.2024

* 23 Rapport Phase 1 PDNIT interurbain, 2017, p. 9.*).

* 24 Constitution de la RDC du 18/02/2006, exposé des motifs*).

* 25Inhttps://www.voxco.com/fr/blog/letude-descriptive consul 13.12.2023

* 2614.Rwigamba B., Méthodologie de recherche scientifique, Notes de cours, ULK, 2001

* 2715.M.GRAWTZ, Méthodes des sciences sociales, 3ème éd, Paris Dalloz, 1986, pp.586 -587

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