Contribution des émissions radiophoniques au développement des infrastructures routières de la ville de kinshasa. cas de l'émission ''parlons-en'' de radio-top congo fmpar Demuke-Andy TSHIBANGU BUALUMUNDA Université Pédagogique Nationale - Licence 2023 |
UNIVERSITE PEDAGOGIQUE NATIONALE FACULTE DES LETTRES ET SCIENCES HUMAINES DEPARTEMENT DES SCIENCES DE L'INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION B.P. 8815 KINSHASA/ NGALIEMA Contribution des émissions radiophoniques au développement des infrastructures routières de la ville de Kinshasa. Cas de l'émission ''Parlons-en'' de Radio-Top Congo FM Par Andy TSHIBANGU BUALUMUNDA Gradué en sciences de l'information et de la communication Mémoire présenté et défendu en vue de l'obtention du grade de licencié en Sciences de l'Information et de la Communication. Option : Journalisme politique intérieure Directeur : Professeur José KALENDA KABOKOBOKO Rapporteur : Chef de travaux Anaclet KONDOKO AMBWA INTRODUCTION GENERALE 1. Objet de l'étudeNotre travail est intitulé « Contribution des émissions radiophoniques au développement des infrastructures routières de la ville de Kinshasa. Cas de l'émission ''Parlons-en'' de Radio-Top Congo FM ». Préoccupé par l'état de délabrement des infrastructures routières de la ville de Kinshasa, nous voudrions, à travers ce travail, montrer comment les médias radiophoniques congolais contribuent tant soit peu, via leurs émissions et programmes interactifs, à sensibiliser les pouvoirs publics afin qu'ils s'investissent au développement du secteur des infrastructures routières du pays en général et celui de la ville de Kinshasa en particulier. Pour ce qui concerne cette étude, nous nous sommes penchés sur la radio Top-Congo. 2. ProblématiqueComme d'aucuns le savent, sans infrastructures routières en bon état, le développement socio-économique d'une ville comme Kinshasa est hypothéqué. Aussi, en notre qualité de communicologue en herbe, nous avons été frappé et séduit par la qualité des sujets abordés au cours des émissions interactives produites par la Radio-Top Congo FM, en l'occurrence dans l'émission « Parlons-en ». Il nous a donc paru nécessaire au terme de notre cycle d'études universitaires de circonscrire la contribution de cette émission pour la remise en état des infrastructures routières de Kinshasa. C'est dire que les médias se positionnent comme un facteur de bonne gouvernance1(*). Autrement dit, les autorités sont appelées à assurer le bien-être des individus. Elles doivent tout faire pour que ces derniers soient dans les mieux êtres. Avoir de bonnes infrastructures implique l'abondance des produits agricoles, car le bon état des routes facilite la mobilité des véhicules qui transportent ces biens. En outre, il est remarqué dans la ville de Kinshasa, des embouteillages monstres, ne favorisant pas ainsi la vie aisée des citoyens. Tout cela à cause de mauvais état des routes. Nous pensons à cet effet que les médias doivent faire leur part en multipliant des émissions et magazines, en vue de booster la conscience des autorités à pouvoir se pencher sur cette question devenue un casse-tête pour la population. En effet, les infrastructures routières constituent la clé de développement d'un pays. Elles sont donc une source génératrice de recettes et créatrice d'emplois. Malheureusement, notre pays ne semble pas tirer profit de ses infrastructures routières à cause particulièrement de la mauvaise gestion et des détournements des fonds dont sont souvent responsables ceux qui ont la charge d'en assurer la gestion. Ce qui constitue un énorme gâchis et une hypothèque pour le développement harmonieux du pays en général et de la ville de Kinshasa en particulier. C'est dans ce contexte que radio Top-Congo FM s'est assigné comme mission, à travers ses différentes émissions interactives, et en l'occurrence l'émission « Parlons-en », de sensibiliser la population et les gouvernants sur les problèmes qui les affectent au quotidien, notamment la question des embouteillages et de l'entretien des routes : « En ce qui concerne la radio, le rédacteur en chef du journal décide des affaires qui méritent une diffusion générale et qui doivent être couvertes2(*) ». L'auteur exprime dans cet extrait l'idée selon laquelle la radio doit jouer pleinement son rôle d'interpellatrice des autorités qui sont dans l'obligation de trouver des solutions aux problèmes qui gangrènent la population. Les infrastructures constituent l'un des problèmes majeurs qui préoccupent les kinois. Il suffit de suivre l'émission Parlons-en de Top Congo pour constater, à travers les appels téléphoniques des auditeurs, que ce problème est tellement préoccupant. A cet effet, la radio Top-Congo ne fait que suivre les conseils de Robert McLeish3(*) qui affirme que le producteur d'une émission avec appel du public doit décider quel est l'objectif du programme et concevoir celui-ci de manière à pouvoir atteindre cet objectif. Ceci revient à dire que les radios doivent être encouragées à organiser des émissions interactives par des appels téléphoniques pour mieux connaitre les problèmes que vivent les populations et pouvoir interpeller les autorités afin qu'elles les résolvent. Cependant, en dépit de tout ce que la radio Top-Congo fait, par le truchement de l'émission Parlons-en, les autorités semblent boucher leurs oreilles. Ce qui est vrai, les auditeurs de Top-Congo, notamment de l'émission citée ci-haut ce cessent de porter à la connaissance des autorités tous les états de délabrement des routes. C'est pour dire que c'est un problème qui les préoccupe. Cela étant, notre préoccupation réside dans le fait que les émissions radiophoniques et téléphoniques doivent multiplier leurs fréquences de diffusion, en vue de faire du bruit aux oreilles des autorités au sujet des états délabrés des infrastructures routières. A travers son émission Parlons-en, la radio Top-Congo ne cesse d'interpeller les gouvernants et ses auditeurs, dans le système interactif ne se fatiguent pas de demander aux décideurs de régler ce problème. Cela dit, notre problématique s'articule autour des questions suivantes : - Quelles causes sont à la base du délabrement des infrastructures routières à Kinshasa? - En quoi ces causes ont-elles une incidence sur le sous-développement du secteur routier de Kinshasa? - Quelle contribution l'émission " Parlons-en" de Top-Congo FM apporte-t-elle à la protection et au développement des infrastructures routières de Kinshasa ? * 1KABEYA PINDI PASI, Médias et bonne gouvernance, Unesco, 2005, p.18. * 2Paul De Maeseneer, A vous l'Antenne ! Précis du journalisme radio, Paris, Nouveaux Horizons, 2011, p.112. * 3Robert McLeish, Produire des programmes pour la radio, Paris, Gret, 2008, p.140. |
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