UNIVERSITE PEDAGOGIQUE NATIONALE
FACULTE DES LETTRES ET SCIENCES HUMAINES
DEPARTEMENT DES SCIENCES DE L'INFORMATION
ET DE LA COMMUNICATION
B.P. 8815
KINSHASA/ NGALIEMA
Contribution des émissions radiophoniques au
développement des infrastructures routières de la ville de
Kinshasa. Cas de l'émission ''Parlons-en'' de Radio-Top
Congo FM
Par
Andy TSHIBANGU BUALUMUNDA
Gradué en sciences de l'information et de la
communication
Mémoire présenté et
défendu en vue de l'obtention du grade de licencié en Sciences
de l'Information et de la Communication.
Option : Journalisme politique
intérieure
Directeur : Professeur José
KALENDA
KABOKOBOKO
Rapporteur : Chef de travaux Anaclet
KONDOKO
AMBWA
INTRODUCTION GENERALE
1. Objet de
l'étude
Notre travail est intitulé
« Contribution des émissions radiophoniques au
développement des infrastructures routières de la ville de
Kinshasa. Cas de l'émission ''Parlons-en'' de Radio-Top Congo FM
». Préoccupé par l'état de
délabrement des infrastructures routières de la ville de
Kinshasa, nous voudrions, à travers ce travail, montrer comment les
médias radiophoniques congolais contribuent tant soit peu, via leurs
émissions et programmes interactifs, à sensibiliser les pouvoirs
publics afin qu'ils s'investissent au développement du secteur des
infrastructures routières du pays en général et celui de
la ville de Kinshasa en particulier. Pour ce qui concerne cette étude,
nous nous sommes penchés sur la radio Top-Congo.
2. Problématique
Comme d'aucuns le savent, sans infrastructures
routières en bon état, le développement
socio-économique d'une ville comme Kinshasa est
hypothéqué. Aussi, en notre qualité de communicologue en
herbe, nous avons été frappé et séduit par la
qualité des sujets abordés au cours des émissions
interactives produites par la Radio-Top Congo FM, en l'occurrence dans
l'émission « Parlons-en ». Il nous a donc paru
nécessaire au terme de notre cycle d'études universitaires de
circonscrire la contribution de cette émission pour la remise en
état des infrastructures routières de Kinshasa.
C'est dire que les médias se positionnent comme un
facteur de bonne gouvernance1(*). Autrement dit, les autorités sont
appelées à assurer le bien-être des individus. Elles
doivent tout faire pour que ces derniers soient dans les mieux êtres.
Avoir de bonnes infrastructures implique l'abondance des produits agricoles,
car le bon état des routes facilite la mobilité des
véhicules qui transportent ces biens. En outre, il est remarqué
dans la ville de Kinshasa, des embouteillages monstres, ne favorisant pas ainsi
la vie aisée des citoyens. Tout cela à cause de mauvais
état des routes. Nous pensons à cet effet que les médias
doivent faire leur part en multipliant des émissions et magazines, en
vue de booster la conscience des autorités à pouvoir se pencher
sur cette question devenue un casse-tête pour la population.
En effet, les infrastructures routières constituent la
clé de développement d'un pays. Elles sont donc une source
génératrice de recettes et créatrice d'emplois.
Malheureusement, notre pays ne semble pas tirer profit de ses infrastructures
routières à cause particulièrement de la mauvaise gestion
et des détournements des fonds dont sont souvent responsables ceux qui
ont la charge d'en assurer la gestion. Ce qui constitue un énorme
gâchis et une hypothèque pour le développement harmonieux
du pays en général et de la ville de Kinshasa en particulier.
C'est dans ce contexte que radio Top-Congo FM s'est
assigné comme mission, à travers ses différentes
émissions interactives, et en l'occurrence l'émission
« Parlons-en », de sensibiliser la
population et les gouvernants sur les problèmes qui les affectent au
quotidien, notamment la question des embouteillages et de l'entretien des
routes : « En ce qui concerne la radio, le rédacteur en
chef du journal décide des affaires qui méritent une diffusion
générale et qui doivent être couvertes2(*) ». L'auteur exprime
dans cet extrait l'idée selon laquelle la radio doit jouer pleinement
son rôle d'interpellatrice des autorités qui sont dans
l'obligation de trouver des solutions aux problèmes qui
gangrènent la population.
Les infrastructures constituent l'un des problèmes
majeurs qui préoccupent les kinois. Il suffit de suivre
l'émission Parlons-en de Top Congo pour constater, à travers les
appels téléphoniques des auditeurs, que ce problème est
tellement préoccupant. A cet effet, la radio Top-Congo ne fait que
suivre les conseils de Robert McLeish3(*) qui affirme que le producteur d'une émission
avec appel du public doit décider quel est l'objectif du programme et
concevoir celui-ci de manière à pouvoir atteindre cet objectif.
Ceci revient à dire que les radios doivent être encouragées
à organiser des émissions interactives par des appels
téléphoniques pour mieux connaitre les problèmes que
vivent les populations et pouvoir interpeller les autorités afin
qu'elles les résolvent.
Cependant, en dépit de tout ce que la radio Top-Congo
fait, par le truchement de l'émission Parlons-en, les autorités
semblent boucher leurs oreilles. Ce qui est vrai, les auditeurs de Top-Congo,
notamment de l'émission citée ci-haut ce cessent de porter
à la connaissance des autorités tous les états de
délabrement des routes. C'est pour dire que c'est un problème qui
les préoccupe.
Cela étant, notre préoccupation réside
dans le fait que les émissions radiophoniques et
téléphoniques doivent multiplier leurs fréquences de
diffusion, en vue de faire du bruit aux oreilles des autorités au sujet
des états délabrés des infrastructures routières. A
travers son émission Parlons-en, la radio Top-Congo ne cesse
d'interpeller les gouvernants et ses auditeurs, dans le système
interactif ne se fatiguent pas de demander aux décideurs de
régler ce problème.
Cela dit, notre problématique s'articule autour des
questions suivantes :
- Quelles causes sont à la base du
délabrement des infrastructures routières à
Kinshasa?
- En quoi ces causes ont-elles une incidence sur le
sous-développement du secteur routier de Kinshasa?
- Quelle contribution l'émission " Parlons-en" de
Top-Congo FM apporte-t-elle à la protection et au développement
des infrastructures routières de Kinshasa ?
3. Hypothèse
En guise d'hypothèse, nous postulons que les obstacles
au développement des infrastructures routières de la ville de
Kinshasa sont multiples et variés. Ils tiennent principalement en deux
facteurs : la mauvaise gestion des ressources financières
générées par l'exploitation de ces infrastructures et les
détournements dont ces ressources financières sont l'objet de la
part des gestionnaires. Ainsi, à travers l'émission Parlons-en,
la radio Top-Congo ne cesse d'interpeller les gouvernants afin qu'ils
résolvent ce problème qui préoccupe la population.
4. Annonce du cadre théorique
Toute recherche en sciences de l'information et de la
communication doit absolument avoir un soubassement théorique, car c'est
le cadrage théorique qui éclaire une enquête et lui donne
des orientations solides. Ainsi, pour explorer notre sujet, nous avons dû
faire recours à la théorie d'Agenda Setting. Nous nous
efforcerons de l'expliciter un peu plus loin dans le cours du travail.
5. Délimitation de l'étude
Au regard de la complexité de notre sujet, il nous a
paru pertinent de bien délimiter le champ de notre recherche.Ainsi donc,
sur le plan temporel, notre étude couvre les années 2022 et 2023,
soit deux ans, tandis que, sur le plan spatial, elle porte sur un
échantillon de l'émission « Parlons-en » de
Top-Congo diffusée au cours de ces deux années.
6. Méthodes et techniques
Définie comme un ensemble de démarches visant
à découvrir et à démontrer une
vérité, la méthode est un ensemble d'opérations
dont se sert un chercheur pour atteindre des résultats valides et
reproductibles. A cet effet, il recourt à une démarche logique,
c'est-à-dire à un ensemble des moyens pour atteindre les
résultats escomptés. « La méthode est
également l'ensemble des opérations intellectuelles par
lesquelles une discipline cherche à atteindre les vérités
qu'elle poursuit, les démontrer, les vérifier. La méthode
dicte la façon concrètes d'envisager ou d'organiser la recherche,
de manière plus ou moins impérative, plus ou moins
précise, complète et systématique »4(*).
Pour notre travail, nous avons opté pour les
méthodes descriptive, analytique et inductive. Par la méthode
descriptive, nous avons pu décrire l'objet de notre étude,
à savoir les infrastructures routières et l'émission
« Parlons-en » et la Radio-Top Congo FM.
Quant à la méthode, elle nous a permis d'un cas
particulier (la ville de Kinshasa) pour atteindre l'ensemble du pays.
S'agissant de techniques, nous avons fait recours aux
techniques d'observation directe et d'entretien libre. Ces entretiens ont
été réalisés auprès des cadres et agents des
structures ayant en charge la modernisation et l'entretien des infrastructures
de la ville de Kinshasa.
7. Raisons du choix et intérêt du sujet
Notre sied sur Les infrastructures qui permettent aux pays
d'être productifs, de jouir d'une certaine qualité de vie et de
connaître une progression économique en stimulant la croissance,
en créant des emplois et en améliorant la productivité, la
qualité de vie et l'efficience et surtout le grand apport que la radio
Top-Congo apport dans son émission parlons-en.
Comme nous l'avons déjà évoqué, la
route est une infrastructure d'importance capitale dans l'économie
nationale car elle facilite l'échange des biens et services entre les
régions, les pays, les communautés, etc.
Cette émission fait un grand relié entre les
autorités du pays à être proche de ses conscients pour se
faire l'essentiel.
En premier lieu pour acheminer les outils ou façon
l'émission apport au pays face aux auditeurs évolue le
système d'en faire, car elle donne des informations quotidiennes sur les
infrastructures ainsi que le peuple informe certaines évolutions
d'infrastructures.
Des infrastructures modernes et efficientes sont essentielles
à la réussite des économies modernes et à la
prospérité des pays. Elles servent à la fois d'injection
directe dans une économie et de catalyseur indirect. Comme nos
économies cherchent à croître et à maintenir leur
croissance, nous devons nous attaquer aux enjeux du vieillissement et de
l'insuffisance des infrastructures, des exigences changeantes et des
cybermenaces croissantes et collaborer afin de comprendre pleinement les
vulnérabilités et de mettre en oeuvre des mesures
coordonnées de sécurité et de résilience. L'analyse
des dépendances et des interdépendances aux échelles
nationale et régionale peut servir à éclairer la
planification et à faciliter l'établissement des priorités
au chapitre des ressources afin d'assurer la continuité et la
fiabilité des services essentiels et d'atténuer les
répercussions en cascade des incidents qui se produisent afin d'appuyer
la stabilité et l'assurance dans l'exploitation des entreprises et dans
la prestation de services et, par conséquent, la
prospérité économique.
8. Division du travail
En dehors de l'introduction et de la conclusion
générale, notre travail comprend trois chapitres. Le premier
chapitre expose le cadre conceptuel et théorique ; le
deuxième chapitre circonscrit le champ empirique de notre travail,
à savoir la Radio-Top Congo FM et la ville de Kinshasa. Quant au
troisième et dernier chapitre, il s'attelle à l'analyse et la
présentation des résultats de nos enquêtes de terrain.
Chapitre premier :
APPROCHE DÉFINITIONNELLE DES CONCEPTS DE BASE ET
CADRE THÉORIQUE
Introduction
Ce chapitre est consacré à la définition
des concepts de base et à la clarification de la théorie
évoquée. Il s'agit des concepts ci-après :
Contribution, Emission, Radio, Emission radiophonique,
Développement, Infrastructure et
DéveloppementdesInfrastructures. Quant à la
théorie, nous parlerons de la théorie d'agenda setting. Les
données développées dans ce chapitre sont des
éléments de base pour notre recherche.
Section 1: Définition des concepts
1.1. Contribution
La contribution est un nom féminin qui signifie action
de contribuer à la réalisation de quelque chose. Ce nom a comme
synonymes « participation, apport, aide, concours ». Du
latin juridique contributio, -onis, qui veut dire ction de contribuer à
quelque chose, part apportée à une oeuvre ou à une
dépense commune. Exemple : contribution d'un auteur à une
publication, demander à chacun une contribution aux frais.5(*) Selon le dictionnaire Le Robert,
le mot « contribution » découle du verbe contribuer qui
signifie avoir part à un certain résultat, collaborer,
coopérer et participer. C'est le fruit des efforts consentis par une
personne ou une organisation dans un projet ou une action en cours
d'exécution ou dans un domaine quelconque. Le mot contribution veut dire
également « l'aide que chacun apporte à une oeuvre commune
ou la participation à un résultat par sa présence, par une
action ou par un apport d'agent »6(*).
Dans le contexte de cette étude, la contribution n'a
pas le sens d'apporter des appuis financiers ou matériels à une
personne ou à une organisation. Il s'agit bel et bien de l'apport des
médias, au regard de leur expertise, dont la finalité est de
chercher auprès des autorités la solution aux problèmes
qui gangrènent la population, et dans le cas de figure,
l'émission Parlons-en de Top-Congo.
1.2. Emission
Sur le plan étymologique, le mot émission tire
son origine de deux termes latins « missus » et signifie «
envoyé ». Ce mot signifie donc « l'action d'envoyer
au-dehors », « l'action de projeter, de lancer au
dehors ». Dans le lexique des sciences physiques, ce terme
désigne notamment l'action de produire, d'émettre des ondes
(sonores, électromagnétiques...)7(*).
D'après certains auteurs, l'émission se comprend
comme un programme ou une production diffusée à la radio ou
à la télévision, identifié par son titre, son
genre, son indicatif et son générique, son animateur et son
auteur ou producteur. Transmission à l'aide d'ondes
électromagnétiques, de sons, d'images ou de signaux
divers8(*). Cette
définition nous renvoie au concept Programme pour connaitre ce
qu'on appelle émission. C'est ainsi que nous nous étalons sur ce
concept.
1.2.1. Différents types d'émission
d'information
La grille des émissions d'actualité doit
être renouvelée régulièrement afin d'éviter
l'ennui et de soutenir l'intérêt de l'auditeur. Cela ne veut pas
dire qu'il faille la modifier tous les trois ou six mois lorsque les
rédactions ont renoncé au long bulletin de dix minutes lues par
une seule voix, elles ont opté pour une formule plus vivante et beaucoup
plus brève, d'une durée de trois à cinq minutes, mais
même ces bulletins ont cédé la place à un journal
parlé plus long ressemblant d'avantage à de courtes
émissions d'actualité.
Cette technique consiste à Skuelopper les nouvelles qui
présentent le plus grand intérêt et qui touchent
l'auditeur. Mais on peut encore distinguer entre les différents types
d'émissions l'actualité, tels que les éditions principales
et les éditions intermédiaires des bulletins, les flashs et les
magazines d'information. Les émissions d'actualité, telles que le
dossier, le magazine ou le documentaire complètent les nouvelles en les
approfondissant.
Dans le présent manuel, nous nous sommes
concentrés sur la production de l'édition principale d'un journal
(voir le chapitre 5), mais d'autres formes de présentation possible sont
décrites ci-après.
Ø Le dossier
Il s'agit en général d'une émission de
quinze minutes qui contient des témoignages, des extraits de courts
papiers ou des commentaires, des reportages, Interview .un dossier
préparé avec professionnalisme exige beaucoup de temps et de
personnel. Il nécessite seulement de bonnes installations techniques et,
bien sûr, de l'argent. De ce fait, le dossier dépasse souvent les
moyens de nombreuses stations, notamment les petites, des pays en
développement.
Ø Le Magazine
Comme le dossier, le magazine d'information développe
les nouvelles en les expliquant en détail, c'est-à-dire en les
situant dans leur contexte de façon que l'auditeur puisse comprendre la
cause de l'événement, ou en en présentant les divers
aspects grâce aux points de vue et aux opinions des personnes
concernées. Le magazine a pour but d'approfondir les nouvelles du jour.
C'est la raison pour laquelle il est souhaitable que les reporters et les
journalistes chargés de la production travaillent en étroite
collaboration, une partie de l'équipe complétant les
activités de l'autre. L'ambition du présent manuel n'est pas de
traiter en détail les différentes techniques propres à la
production d'un magazine d'information. Sachez néanmoins qu'en principe
elles sont semblables à celles de la production d'un bulletin. La seule
différence réside dans le fait que les sujets sont traités
plus en profondeur et que vous disposez d'un temps d'antenne plus important que
dans le cas du journal. Le producteur d'un magazine est en
général un journalistetout à fait
expérimenté qui maitrise la technique...9(*)
Ø La table ronde
En studio, le journaliste reçoit plusieurs
invités pour aborder un thème ou pour commenter
l'actualité.Le journaliste tient le rôle d'animateur du
débat. Cet exercice suppose une préparation minutieuse afin de
cibler les personnes ressources les plus adéquates pour
le(s)thème(s) retenus (s). Elles peuvent être choisies en fonction
de leur complémentarité (ainsi le débat abordera les
différentes facet-tes du problème ou de leur opposition
(débat contradictoire).Le journaliste doit se constituer un solide
dossier, afin de maitriser son Sujet sur antenne et poser les questions
essentielles aux invités. Il peut préparer une note sur chacun
desinvités, précisant leur fonction, leur parcours et leur apport
intellectuel au débat, leurs récentes déclarations, etc.
La table ronde débute toujours par la
présentation du thème, sa justification et les enjeux du
débat. Ensuite, chaque invité est présenté
individuellement. En tant qu'animateur, le présentateur doit structurer
le débat en plusieurs parties et gérer son temps d'antenne. Il
doit garantir un temps de parole équivalent à chacun et
gérer les dérives éventuelles (insultes, propos
diffamatoires, etc.). Son rôle est aussi de relancer un débat qui
s'endort ou de calmer tant d'introduction que la conclusion sont des
moments-clés de la table ronde. Ils font appel le jeu lorsqu'il
s'enflamme. Synthèse du présentateur.10(*)
1.2.2.Programme
1) Instructions écrites en langage informatique qui
commandent à l'ordinateur d'exécuter certaines tâches.
Synonyme de logiciel.
2) Au sens de la loi française du 21 juin 2004 (LEN),
un programmede radio ou de télévision est une « suite
ordonnée d'émissions destinées à être
reçues simultanément par l'ensemble du public ou par une
catégorie de public »
Ø Programme de commande
Production audiovisuelle « commandée »et
financée par une institution (entreprise, administration,
association...) afinde servird'outil de formation ou de support d'information
dans le cadre de sapolitique de communication. Appartiennent également
à cette catégorie, les films publicitaires projetés dans
les salles de cinéma et les spots diffusés à la
télévision. Communication institutionnelle, Filmd'entreprise.
Ø Programme de flux
(Télévision]
Programme de télévision destiné à
une seule diffusion, éventuellement (mais pas exclusivement) en direct.
L'information, les retransmissions sportives, les émissions de plateau,
les émissions de variétés, les jeux, etc.
Ø Programme de stock.
Programme de télévision destiné
àd'éventuelles rediffusions, dont la valeur ne s'épuise
pas à l'issue de la première diffusion, mais qui est destiner
enrichir un patrimoine audiovisuel, et dontle coût de production est
éventuellement amorti sur plusieurs années. Il s'agit
principalement des fictions télévisuelles, documentaires,
vidéo musiques,retransmissions de spectacles, films de Cinéma.
Ø Programme de flux.
Programme sonore ou audiovisuel diffusé ou
distribué plusieurs fois, à intervalles réguliers, soit au
cours d'une journée, soit au cours d'une semaine.
Ce système permet la mise en oeuvredes systèmes
de pay per view reposant sur la rediffusion régulière de certains
programmes offerts ainsi en consommation différée.Programme
international pour le développement de la communication (PIDC)
Ø Programme d'action et de
coopération
Internationale mis en oeuvre (par des opérations de
formation des professionnels et la fourniture de e moyens techniques et
financiers notamment), par Unesco, pour contribuer au développement des
moyens d'information dans les pays défavorisés, dans un contexte
de médias libres et pluralistes. A ce programme, l'Unesco assigne la
double mission d'« encourager le développement des médias
» et de « bátir des sociétés
démocratiques ». Cela est précisé par la formulation
de principes et d'objectifs tels que :« encourager la libre circulation de
l'information »; < favoriser la diffusion d'une information plus large
et mieux équilibrée, sans entrave a la liberté
d'expression >; « Consolider de Communication des pays les moyens en
développement ».
Ø Programme propre
Ces expressions visent trois formes deprogramme. Le programme
local oud'intérêt local s'applique aux programmes radiophoniques
diffusés et réalisés localement par des personnels ou des
services locaux directement rémunérés par le titulaire de
l'autorisation. Ce sont généralement des programmes de
proximité diffusés dans un but culturel ou éducatif. Les
services de radiodiffusion sonore qui consacrent à ce type de programme
au moins 3 heures par jour entre 6 heures et 22 heures peuvent diffuser des
messages des publicités local en (décret du 9 novembre 1994 pris
elapplication de l'art. 27.1° de la loi du 30 septembre 1986). Il s'agit
donc de la reprise du principe formalisé par le CSA dans son
communiqué 34 selon Lequel la publicité locale ne peut et
insérée que dans le programme local.11(*).
1.3. Émission radiophonique
Une émission de radio est effectuée depuis une
station de radio, c'est-à-dire une installation qui assure une
transmission du son par rayonnement hertzien, incluant éventuellement un
codage numérique, via les satellites, le câble ou les
émetteurs au sol. Pour les programmes radio véhiculés par
Internet, on parle plus volontiers d'émission de webradio.
Le contenu d'une émission de radio est variable,
assujetti à une grille périodique de programmes pouvant comporter
par exemple de l'information, des documentaires, des magazines
thématiques, des entretiens, des enregistrements de musique de
divertissement, des retransmissions de concerts de musique classique,
d'opéras, des oeuvres 12(*)de fiction telles que des pièces de
théâtre.
Une émission débute en général par
un générique qui contient un indicatif musical.
Il existe plusieurs types d'émissions
radiophoniques :
1. les émissions publiques : les pièces de
théâtre, les sketches
2. les magazines : les enquêtes, les
causeries-débat
3. le flash d'information, les interviews, le documentaire,
etc.
Les appels du public
Le débat peut être élargi en faisant appel
à l'auditoire par téléphone, courrier électronique
ou courrier par voie postale. En faisant participer le public par
téléphone, l'objectif est de favoriser l'expression
démocratique de points de vue et de créer une possibilité
d'action commune. Une question importante à se poser dès lors est
dans quelle mesure cette façon de procéder exclut les auditeurs
qui n'ont pas de téléphone. Avoir un téléphone est
un critère qui peut varier considérablement d'une région
à l'autre dans un même pays, les Zones urbaines étant
généralement mieux desservies que les Zones rurales. Il en va de
même des propositions suivantes: « envoyez-nous un mail... » Ou
« Consultez notre site Internet... », puisque répondre
à une telle invitation est impossible pour beaucoup.
Il est peut-être inutile de lancer une invitation du
type : « ... si vous voulez participer à l'émission, il
suffit de nous appeler au numéro... », L'auditeur ne participe-t-il
pas simplement en écoutant ? Ou, pour pousser la réflexion plus
loin, si l'objectif est de faire participer le public, le programme ne peut-il
pas aussi accepter des messages de la part de personnes qui viendront jusqu'au
studio ? Le petit groupe de personnes qui s'agglutiner autour de la porte d'un
studio de brousse d'Haïti, au moment même où
différents points de vue sont relayés à
l'intérieur, reste à mon sens l''illustration d'une radio qui
fait du bon travail.
Les équipements techniques
Quand on invite les auditeurs à
téléphoner au moment d'uneémission, il vaut mieux
prévoir un numéro spécial plutôt que d'utiliser la
ligne de la station. Sinon, l'émission peut bloquer le trafic
téléphonique habituel.
L'objectif de l'émission à la radio
Le producteur d'une émission avec appel du public doit
décider quel est l'objectif du programme et concevoir celui de
manière à pouvoir atteindre cet objectif. Si les appels
reçus sont simplement répercutés sur les ondes vers les
auditeurs le résultat peut devenir un cafouillis
désespérant. Il existe partout des hurluberlus et des
exhibitionnistes prêts à prendre la parole sans n'avoir rien
à dire, des solitaires ayant un réel besoin de nare.
Toute intervention non avisée communiquée Via le
studio va irriter les auditeurs et peut en outre porter préjudice
à la personne qui a posé la question. Cependant, si les appels
entrants sont passés au crible pour vérifier s'ils sont en accord
avec la politique du programme, le producteur restreint la participation du
public à l'objectif central de l'émission.
Différents types de programmes
possibles:
Ø La conversation libre avec le présentateur au
studio:
Ø L'avis d'expert spécialisé sur un sujet
donné;
Ø L'avis des consommateurs une série de conseils
« d'action »sur des cas précis ;
Ø Le conseil personnel - problèmes
discutés d'un point de vue individuel plutôt que l'ensemble de
l'auditoire.
L'appel ouvert
Il s'agit là d'un programme généraliste
au cours duquel on discute de sujets non spécifiques avec l'animateur au
studio. Il n'ya pas besoin d'avoir un thème ou d'assurer une
continuité des différents appels. Souvent, la discussion va se
développer (page 140)
L'équipe d'assistance
Il existe différentes déclinaisons de la forme
basique où le présentateur prend les appels comme ils
viennent.
Par exemple, les appels peuvent étre priS par urn
assistant ou une secrétaire qui vérifie que l'appelant est de bon
sens quelque chose d'intéressant a dire. L'assistant explique la
procédure à suivre-« S'il Vous plait, vérifiez que
votre poste de radio n'est pas allumé derriere VOus » (pour
éviter des interférences) -« Vous allez entendre
l'émission sur votre combiné et au moment venu, le
présentateur va s'adresser à vous ».
Puis l'appel est mis en attente jusqu'au moment où le
présentateur veut le prendre. Entre temps, l'assistant a noté le
nom de l'appelant et le sujet qu'il souhaite aborder et I'a transmis au
présentateur. Comme l'assistant et le présentateur sont dans des
locaux séparés, ils utiliseront la liaison interne via
écouteurs pour communiquer ou, mieux encore, une troisième
personne apportera l'information directement au présentateur. Souvent,
cette personne ne sera autre que le rédacteur en chef lui-même qui
va décider si oui ou non il faut rejeter l'appel pour des ralsons
éditoriales ou autres, et dans quel ordre le passer, ou qui dira au
présentateur comment gérer les appels au cas par cas. Si les
effectifs sont limités à deux personnes, c'est le
rédacteur en chef qui prendra les appels puisque c'est lui qui doit en
valider le contenu. Il est utile d'avoir un ordinateur pour établir la
communication entre celui qui prend les appels et présentateur, et ainsi
fournir à ce dernier quantité d'informations sur chaque appel.
Sélectionner les appels
La personne qui reçoit les appels va rapidement
s'habituer à discerner la vraie problématique, le point de vue
intéressant, l'avis pratique ou la pointe d'humour adaptée et va
sélectionner les interventions pertinentes. celles-ci proviennent de
personnes qui savent converser. elles ont quelque chose à dire, mais
elles savent aussi écouter et ne pas uniquement parler ; elles ont
tendance à faire des phrases courtes et à répondre vite
aux
Un programme doit bien évidemment inclure a la fois des
individus atypiques et des personnes plus « ordinaires peut-être
même des esprits querelleurs ou conciliateurs. sansêtre trop
brutal, ilya bien des manières pour mettre fin à une
conversation, que ce soit à l'antenne ou hors antenne.
Je suis navré, mais nous avions quelqu'un hier qui a
déjà parlé sur ce point.. »je ne puis vous promettre
d'utiliser votre appel, cela dépend de la manière dont va
évoluer l'émission. ..»
« il n'y a personne ici qui puisse vous aider sur ce
point...
« je crains que nous n'allions pas traiter ce sujet
aujourd'hui...»
« la ligne est très mauvaise, j'ai du mal à
vous entendre
« vous n'êtes plus dans le sujet, nous devons
poursuivre... »
« nous avons une multitude d'autres appels en attente...
> ou tout simplement « bien, merci. au revoir.
un bon présentateur saura comment écarter
quelqu'un sa désespérés , sans le perdre comme auditeur.
dans les cas de se rappeler que même l'individu le plus éloquent a
besoin de respirer à un moment à un autre.
Le rôle du
présentateur
Premier but de tout programme de ce type est de donner parole
au public et laisser les gens expriment leur point sur des Sujets qui les
préoccupent C'est du même ordre que la rubrique « Courrier
des lecteurs » d'un journal ou la tribune libre ou centreville. Le
rôle du présentateur ou de l'animateur n'est pas de prendre parti-
même si certaines radios adoptent une politique éditoriale forte
-mais de stimuler la conversation pour rendre le débat
intéressant pour l'auditeur. Le présentateur doit bien
connaître les différents aspects de la loi sur la calomnie et la
diffamation et être prêt à mettre fin à un appel si
celui-ci prend une tournure obscène, ouvertement politique, commerciale,
ou non conforme avec la politique du programme. La plupart du temps, un tel
programme va réussir ou échouer enfonction de la
personnalité de son animateur. Le présentateur idéal est
vif, il s'intéresse à autrui, il possède une grande
culture générale, et suit bien l'actualité, il fait preuve
de sagesse et de finesse et sait être brillant quand il le faut, il sait
aussi se montrer décidé, gentil, et fernme, et de surcroît
il a une voix se prêtant bien à la radio.
Le style du présentateur
En matière de communication orale, l'information est
véhiculée par deux canaux distincts - le Contenu (ce qui est dit)
et le style (Comment cela est dit). Tous deux doivent être
maitrisés par le présentateur et, pour être pleinement
efficaces, l'un devrait renforcer l'autre. Cependant, à cause d'une
atmosphère de stress, il n'est pas toujours facile, par exemple, de
traiter une légèreté de façon légère.
Sans le vouloir, on prend un ton sérieux, Voire pressant, et le
résultat donne une impression d'ironie.
L'inverse - c'est-à-dire exprimer avec
légèreté un propos plutôt sérieux tend
à donner une impression de sarcasme. Le problème est donc
deparaître naturel malgré la tension liée au travail
d'animation. Il est bon de se demander < Comment dois-je être
perçu ? »La liste détaillée dans l'encadré
ci-contre peut aider. Ce comportement ne diffère pas Vraiment de celui
que l'on a tout au long d'une journée et qui ne requiert pas d'effort
conscient particulier. Mais chez le présentateur, le stress de la
situation à gérer peut engluer les qualités humaines
innées, etfaire ressortir des attitudes professionnelles plus froides
quiconque se préoccupe de paraitre compétent risque aussi.
Les qualités d'un
présentateur
- Être sincère. Dire ce que l'on ressent
réellement et éviter de jouer à l'acteur.
- Étre aimable. Utiliser une tonalité
normale et être capable de parler le sourire aux lèvres. Eviter le
« jargon » et le langage technique ou spécialisé.
- Rester humain. Adopter un langage de conversation
normal et éviter les minauderies artificielles. Ne pas hésiter
à dire quand on ne connait pas la réponse.
- Montrer de la considération. Montrer sa
capacité à comprendred'autres points de vue que le sien.
- Être obligeant. Donner des conseils utiles,
constructifs et pratiques.
- Se montrer compétent. Donner une appréciation
sur le thème évoqué et s'assurer de l'exactitude des
réponses données.Éviter les hésitations et le
« remplissage ». de paraitre efficace au point d'être dur,
à moins de laisser volontairement émerger ses qualités
humaines plus chaleureuses. La crédibilité est la plus grande des
qualités. C'est seulement quand l'auditeur croit ce qui est dit qu'il
sera prêt à en prendre acte et à agir en
conséquence. C'est la raison pour laquelle le style est initialement
plus important que le contenu.
Une documentation à portée de
main
Le présentateur peut être confronté
à un auditeur à la recherche d'un conseil pratique et il est bon
que le rédacteur en chef sache d'avance définir jusqu'où
on peut aller dans l'émission, sinon il risque de faire naitre chez
l'auditeur des attentes qu'il ne sera pas en mesure de satisfaire. Il est rare
que l'on recrute des présentateurs sur des critères d'expertise
pratique autre que la radio et il n'y a aucune raison de s'attendre à ce
qu'ils répondent spontanément a des questions
spécialisées. Avoir au studio une documentation sur le sujet peut
cependant aider le présentateur à orienter auteur qui
téléphone vers une source à l'information
appropriée. Cette documentation peut inclure des annuaires
téléphoniques, les noms et adresses d'élu de parlementaire
ou autres représentants élus, des bureaux ministériels
page 145.
La gestion du studio
Il est possible d'envisager que le présentateur
gère tout seul le pupitre de commande du studio. Mais plus il y a
d'équipements plus il devient nécessaire d'avoir un
opérateur spécialisé, et ce d'autant plus s'il n'y a pas
de commande automatique des niveaux de sons provenant de différentes
sources.
Les thèmes
spécialisés
Le thème des émissions est défini
à l'avance pour pouvoir inviter des spécialistes ou un panel de
convives experts à y participer. Le sujet peut être de nature
à susciter un conseil pratique sur une question donnée, comme la
garde d'enfants, l'entretiendes véhicules, des problèmes
médicaux, l'agriculture, la Cuisine, les questions financières,
ou le droit des citoyens. Ou bien l'émission est l'occasion de lancer un
débat public de nature plus philosophique, comme la situation
économique, les attitudes politiques, l'éducation ou la
religion.
Une mise en garde au sujet des conseils spécifiques un
médecin ne peut pas établir un diagnostic par
téléphone, et encore moins prescrire des médicaments. Par
contre, des informations générales sur une maladie, les effets
secondaires de certains médicaments, ce à quoi il faut se
préparer en allant à l'hôpital, les différentes
étapes d'une grossesse, les maladies infantiles, les demandes de
remboursement des frais médicaux à l'assurance maladie, etc. sont
autant de sujets utiles. Parfois, les appels peuvent s'avérer
délicats et le Rédacteuren Chef avec ses invités la
conduite à tenir chef doit définir au préalablepour un
programme médical, décider au moment du direct à
l'antenne. Par exemple Comment allez-vous traiter les questions relatives au
sida et les malades en cancer, au sida.13(*)
1.4. Radio
L'histoire de la radio commence à la fin du
XIXème siècle- début du XXème siècle.
D'abord utilisée dans le domaine de la marine, la radio va servir
à la diffusion des informations à des fins politiques ou
commerciales. Elle devient ensuite un outil de propagande ou de
démocratisation, d'éducation ou de divertissement. Elle a su, au
gré des progrès technologiques, se faire une place de choix dans
le vaste paysage des systèmes de communication d'informations du
XXIème siècle.
Une émission de radio est effectuée depuis une
station de radio, c'est-à-dire une installation qui assure une
transmission du son par rayonnement hertzien, incluant éventuellement un
codage numérique, via les satellites, le câble ou les
émetteurs au sol. Pour les programmes radio véhiculés par
Internet, on parle d'émission de webradio.
Le contenu d'une émission de radio est variable et est
assujetti à une grille périodique de programmes pouvant comporter
de l'information, des documentaires, des magazines thématiques, des
entretiens, des enregistrements de musique de divertissement, des
retransmissions de concerts de musique classique, d'opéras, des oeuvres
de fiction telles que des pièces de théâtre.
Une émission de radio débute en
général par un générique qui contient un indicatif
musical.En 1886, l'ingénieur allemand Heinrich Rudolf Hertz
découvre l'existence des ondes électromagnétiques capables
de se propager à la vitesse de la lumière.Trois ans après,
à New York, l'ingénieur et inventeur d'origine serbe Nikola Tesla
met au point une génératrice de haute fréquence de 15kHz.
Peu de temps après, il invente le
télégraphe sans fil Tesla pour amplifier les transmetteurs et
les lampes électroniques froides grâce auxquels il
expérimente une première communication radio en 1893.
De l'autre côté de l'Atlantique, le tout premier
récepteur d'ondes hertziennes est conçu par le physicien et
médecin français Edouard Branly grâce à la
découverte du principe de la radio conduction.
Finalement, c'est l'ingénieur italien Guglielmo Marconi
qui utilise les inventions précédentes pour effectuer en 1899 la
première transmission télégraphique d'un message en Morse
sur une grande distance, entre la France et l'Angleterre. Nous allons nous
étendre sur Paul de Maeseneer afin de comprendre davantage la radio.
D'après cet auteur.
La radio-télédiffusion en RDC
Le paysage audiovisuel de la RDC présente un visage
diversifié, grâce aux avancées de la loi 96/002 du 22 juin
1996 qui a consacré le pluralisme médiatique ainsi que le
régime déclaratif en lieu et place de l'autorisation de paraitre
qui avait cours légal avant 1996. Jusqu'en 1990, l'Etat a joui du
monopole quasi absolu dans l'exploitation de l'espace de audiovisuel,
étant donné qu'au terme des dispositions légales alors en
vigueur, il avait seul le droit de créer et d'exploiter le service de
radiodiffusion et de télévision. L'Office Zaïrois de
Radiodiffusion et de Télévision (0ZRT) était le seul
média d'Etat audiovisuel existant. Par la Suite, a la faveur de
l'abandon du régime de parti unique et de l'entrée en vigueur du
pluralisme politique et syndical le 24 avril 1990, il était devenu
indispensable d'adapter lepaysage médiatique à cette
évolution afin qu'il réponde aux aspirations de la
société, Etat partageant désormais avec les tiers le droit
d'exploitation. conférence Nationale Souveraine (CN5), en 1991 et 1992,
ainsi que les états généraux cde la CoRERnication en 1995,
ont balisé la voie pour la mise en place effective du pluralisme dans ie
secteur de la communication et des médias. C'est ainsi que la
communauté ont Vu le jour en 1992, avec le lancement de la Radio
Maendeleo à Bukavu.Les premières radios les catégories.
2.1 Les catégories
Officiellement, on distingue en RDC deux catégories des
médias audiovisuels savoir les médias audiovisuels publics et les
médias audiovisuels privés. Ces derniers divisent à leur
tour en deux sous-catégories, les médias privés
commerciaux et les média prives associatifs ou communautaires. Une
troisième catégorie qui se distingue officieusement ce sont les
médias confessionnels. Les médias audiovisuels privés
commerciaux forment uneassociation dénommée « Association
des Entreprises Audiovisuelles privées » (ANEAP) tandis que les
radios associatives (communautaires et certaines confessionnelles) se
sontregroupées en Fédération des Radios de
Proximité du Congo (FRPC), avec d'autres structures provinciales comme
Radios et Télévisions communautaires de TEst du Congo (RATECO)
ouencore l'Union des Radios de Proximité de Bandundu (URPB).
2.11.Les chaines publiques
La radio- Télévision Nationale Congolaise, RTNC,
est l'unique média public du secteur audiovisuel en RDC, Elle est
présente les provinces, mais connaît des situations diverses dans
toutes les autres provinces Installée surtout dans les chefs-lieux des
provinces, la RTNC arrose peu ou pas du tout est milieux ruraux,
particulièrement les territoires. La ville de Kinshasa est
incontestable.
2.1.1Les chaines publiques
La Radio-Telévision Nationale Congolaise, RTNC, est I'
unique media public du secteur audiovisuel en RDC Elle est présente dans
toutes les provinces, mais connait des situatione diverses d'une province
à l'autre. Installée surtout dans les chefs-lieux des provinces,
la RTNC arrose peu ou pas du tout les milieux ruraux, particulièrement
les territoires. La ville de Kinshasa est incontestablement la mieux
favorisée, compte tenu de son statut de capitale administrative et
politique du pays. Elle compte trois stations : la RTNC1, appelée aussi
la station mere ou la une; la RTN récemment baptisée RTNC
Développement et la RTNC 3 dénommée RTNC Institutions.
La RTNC 2 au départ, devrait permettre de
désengorger la Une. Elle était par conséquent
appelée à prendre en compte certains programmes tels que les
variétés musicales, les activités culturelles et le
divertissement. L'Arrêté n° 27/CAB/MIN/ MRPINC/2012 du
29/10/2012 créant la RTINC/ Développement lui confère de
nouveau ce rôle, tout en lui reconnaissant d'autres missions
spécifiques. S'agissant de la RINC3/Institutions, son objectif est de
couvrir les activités destitutions nationales, notamment la
Présidence de la République, le Parlement ainsi que les autres
institutions publiques. Du point de vue administratif, la RTNC 3 dépend
encore de la Direction Générale de la RTNC alors qu'elle
était appelée à être une chaîne à part
entière. En ce qui concerte son personnel, une partie vient de la "Une"
tandis qu'une autre est fournie par le Parlement et la Police nationale.
2.1.2.Les chaînes
privées
Les medias audiovisuels privés peuvent être
classés suivant deux Sous-catégories à caractère
commercial et ceux dits communautaires ou associatifs. Globalement, impact reel
de ces médias reste faible au regard de plusieurs facteurs. Au plan
technique, ils utilisent une vieille technologie, comme des émetteurs
analogiques, dont certains sont artisanaux, et des enregistreurs de type Nagra
dont la fabrication a été arrêtée; Ou mieux des
dictaphones de la vieille génération (audio cassette des
années 90, le cas de la Radio Osase de Tshumbe). D'autres chaînes
utilisent des technologies peu performantes a l'instar du
téléphone cellulaire portable pour leurs reportages.
Ce tableau peu reluisant n'exclut cependant pas quelques rares
exceptions telles que Radio Maendeleo à Bukavu, Radio à
Lubumbashi et Virunga Business Radio VBR) à Goma. VBR par exemple
dispose dun emetteur de 2500 W qui lui permet de couvrir les provinces du Nord
et Sud-Kivu le Rwanda le Burundi et la partie ouest de l'Ouganda. Radio
Mondeleo dispose de six émetteurs relais pour arroser la province du
Sud-Kivu à pres de 80%, notamment à Chomuhini (20 KM de Bukavu),
à Kamituga (180 km), à Uvira et Kiliba.Tros autres relais sont
à l'étude notamment à Shabunda, Fizi et Baraka. Son seul
concurrent sur ce plan est Radio Okapi qui dispose de plusieurs relais pour
couvrir efficacement la zone ainsi que l'ensemble du territoire national. A
l'opposé, on trouve des radios de 4 10 o 25 W qui ne couvrent qu' une
petite localité avec un matériel rudimentaire, quasiment
artisanal C'est le cas, au Sud-Kivu, de Radio communautaire Umoja à Fizi
(18W), de Radio cnie de Kabare (10VW) ou de Radio rurale ONDES dont la
capacité est de 10W C'est aussi le cas de Radio Mangrove à
Muanda, dans la province du Bas-Congo.
2.1.2.1 Les chaines privées
commerciales
Beaucoup de médias audiovisuels privés à
caractère commercial sont généralistes compte tenu des
coûts de production auxquels elles doivent faire face. A ce jour, en
dehors des medias confessionnels qui diffusent à longueur de la
journée les prédications de leurs promoteurs et chefs spirituels,
seules Télé 50 et CEBS émettant à Kinshasa peuvent
être considérée comme thématiques dans la mesure
où elles consacrent plus de 50% du temps d'antenne à
l'information pour l'une et à l'éducation pour l'autre. Il en est
de même de Radio D FM émettant à Kinshasa, qui se
définit comme la seule «Chaine musicale» de la RDC.
Le Directeur Général de CCTV a confié
qu'au départ, sa chaine était destinée à être
thématique comme une chaine d'information en continu, mais les moyens
n'ont pas suivi et, Surtout, elle a eu à subir plusieurs tracasseries de
la part du pouvoir, dont le pire a étésa mise à feu
entrainant la destruction totale de son équipement.Dans leur grande
majorité, les médias privés appartiennent aux hommes
politiques.
2.1.1 Les chaines publiques
La Radio-télévision nationale congolaise, rtnc,
est i' unique media public du secteur audiovisuel en rdc elle est
présente dans toutes les provinces, mais connait des situations diverses
d'une province à l'autre. installée surtout dans les chefs-lieux
des provinces, la rtnc arrose peu ou pas du tout les milieux ruraux,
particulièrement les territoires. La ville de kinshasa est
incontestablement la mieux favorisée, compte tenu de son statut de
capitale administrative et politique du pays. elle compte trois stations : la
rtnc1, appelée aussi la station mère ou la une; la rtnc2
récemment baptisée rtnc développement et la rtnc 3
dénommée rtnc institutions. La rtnc 2 au départ, devrait
permettre de désengorger la une. elle était par conséquent
appeleea prendre en compte certains programmes tels que les
variétés musicales, les activités culturelles et le
divertissement. l'arrêté n° 27/cab/min/ mrpinc/2012 du
29/10/2012 créant la rtnc/ développement lui confère de
nouveau ce rôle, tout en lui reconnaissant d'autres missions
spécifiques. S'agissant de la rinc3/institutions, son objectif est de
couvrir les activités destitutions nationales, notamment la
présidence de la république, le parlement ainsi que les autres
institutions publiques. Du point de vue administratif.
La RTNC 3 dépend encore de la direction
générale de la rtnc alors qu'elle était appelée
à être une chaîne à part entière. en ce qui
concerte son personnel, une partie vient de la "une" tandis qu'une autre est
fournie par le parlement et la police nationale.
2.1.2.Les chaînes
privées
Les medias audiovisuels privés peuvent être
classés suivant deux sous-catégories à caractère
commercial et ceux dits communautaires ou associatifs. globalement, impact reel
de ces médias reste faible au regard de plusieurs facteurs. au plan
technique, ils utilisent une vieille technologie, comme des émetteurs
analogiques, dont certains sont artisanaux, et des enregistreurs de type nagra
dont la fabrication a été arrêtée; ou mieux des
dictaphones de la vieille génération (audio cassette des
années 90, le cas de la radio osase de tshumbe). d'autres chaînes
utilisent des technologies peu performantes a t'instar cu telephone cellulaire
portable pour leurs reportages.
Ce tableau peu reluisant n'exclut cependant pas quelques rares
exceptions telles que radio Maendeleo à Bukavu, radio à
Lubumbashi et Virunga business radio vbr) à Goma. vbr par exemple
dispose d'un émetteur de 2500 w qui lui permet de couvrir les provinces
du nord et Sud-Kivu le Rwanda le Burundi et la partie ouest de l'Ouganda. Radio
Maendeleo dispose de six émetteurs relais pour arroser la province du
Sud-Kivu à pres de 80%, notamment à Chomuhini (20 km de Bukavu),
à Kamituga (180 km), à Uvira et Kiliba autres relais sont
à l'étude notamment à Shabunda, Fizi et Baraka.
Son seulconcurrent sur ce plan est radio okapi qui dispose de
plusieurs relais pour couvrir efficacement la zone ainsi que l'ensemble du
territoire national. a l'opposé, on trouve des radios de 4 10 o 25 w qui
ne couvrent qu' une petite localité avec un matériel
rudimentaire,quasiment artisanal c'est le cas, au Sud-Kivu, de radio
communautaire Umoja à Fizi (18w), deradie cnie de Kabare (10vw) ou de
radio rurale ondes dont la capacité est de 10w c'est aussi le cas de
radio mangrove à Muanda, dans la province du Kongo-Central.
2.1.2.1Les chaines privées
commerciales
Beaucoup de médias audiovisuels privés à
caractère commercial sont généralistes compte tenu des
coûts de production auxquels elles doivent faire face. a ce jour, en
dehors des medias confessionnels qui diffusent à longueur de la
journée les prédications de leurspromoteurs et chefs spirituels,
seules télé 50 et CEBS émettant à Kinshasa peuvent
être Considérées comme thématiques dans la mesure
où elles consacrent plus de 50% du tempsd'antenne à l'information
pour l'une et à l'éducation pour l'autre. il en est de même
de radio d fm émettant àKinshasa, qui se définit comme la
seule «chaine musicale» de la RDC.
Le Directeur Général de CCTV a confié
qu'au départ, sa chaine était destinée à être
thématique comme une chaine d'information en continu, mais les moyens
n'ont pas suivi et, surtout, elle a eu à subir plusieurs tracasseries de
la part du pouvoir, dont la pire a été. sa mis à feu
entrainant la destruction totale de son équipement dans leur grande
majorité, les médias privés à hommes politiques.
2.1.2.2 Les chaines
communautaires
Sont les plus nombreuses et, majoritairement elles sont
Confessionnelles. On les retrouve dans toutes les provinces du pays où
elles permettent à la population des coins reculés ou
isolés d'être informée en temps réel de suivre les
chaines en l'absence de la Radio.
Ces médias font office de service public. La diffusion
presque gratuite de petits messages et annonces, notamment les
communiqués nécrologiques Radio Télévision
Nationale Congolaise,et les commuiqes officiels, renforcent cette image de
service public dans les territoires de pavs Pour le reste, si la
télévision demeure l'apanage des villes, la radio, elle, reste
media par excellence du monde rural.
N'est-ce qu'à ce jour, les médias communautaires
ne sont régis par aucune disposition egale specitigue La loi 96/002
n'en dit pas grand-chose du fait que, pour la plupart, elles donnent apres sa
promulgation. D'où l'ambiguïté de leur statut. Alors que
pour les instances professionnelles ces chaînes sont commerciales au
même titre que tous les autres média prives leurs promoteurs et
propriétaires font prévaloir leur spécificité et
revendiquent en consequence un traitement de faveur. C'est notamment la
position de la Fédération des Radio de Proximité du Congo
(FRPC), leur regroupement, qui a entrepris une campagne pour une loi
spécifique régissant cette catégorie de médias soit
votée au parlement. Les radios ou télévisions
thématiques sont rares.
Quelques-unes seulement peuvent être classées de
thématiques. Dans ce lot, on cite la Radio Mwana à Mbandaka,
province de l'équateur, qui se consacre à l'enfant. On associe
également à cette catégorie les radios rurales
implantées avec l'appui de la FAO et qui mettent un accent particulier
sur le monde rural ome leur nom I'indique. C'est le cas de la radio Ntemo
à Mbanza-Ngungu, dans la province du Kongo central ( bas-Congo). Dans la
méme catégorie, on peut également compter les radios
universitaires comme la Radio Phoenix à Lubumbashi et Radio
Universitaire/ ISDR de Bukavu, ou encore celledesuniversités de
Kinshasa. Ces médias peuvent également être
considérés comme thématiques puisque consacrant une grande
partie de leurs émissions aux questions pédagogiques et de
développement.
2.1.2.3. Les chaînes
confessionnelles
Ce sont des chaines de radio ou de télévision
créées par des Eglises traditionnelles ou celles de
réveil. On note cependant que la chaîne Nzondo TV appartenant
à l'Eglise « Arche deNoé> du pasteur Denis Lessie,
à Kinshasa, se démarque du fait qu'elle opère en tant que
chaîne commerciale, selon le voeu de son propriétaire.
Les médias confessionnels sont très
éparpillés sur l'ensemble du territoire national. Dans leur
grande majorité, ils sont thématiques du fait qu'ils consacrent
la majeure partie de leur temps d'antenne aux prédications des chefs
spirituels. La situation sociale des journalistes oeuvrant au sein de ces
médias n'est par contre pas enviable contrairement à ce que I'on
pouvait penser des hommes de Dieu. Elle confirme plutôt l'analyse d Aidan
WHITE selon lequel, faute de moyens de subsistance, « gagner sa Vie en
tant que oraliste implique de savoir naviguer dans les méandres de la
corruption, où les pots-de-son e st nécessité pour
s'assurer un salaire permettant de vivre.
Les emplois sont précaires,Wne ACiite mxie s'installe,
mêlant journalisme ordinaire et relations publiques destinées
à promouvoirdes causes particulières» Parlant des promoteurs
des médias confessionnels, des chefs de division provinciale des
médias ont de leur côté tendance à assimiler
certains d'entre eux à des «Kuluna" en col pastoral s'ils etaient
de vrais serviteurs de Dieu, expliquent-ils, ils respecteraient la loi et ne
s'amuseraient pas à tricher. lis n'utiliseraient pas leurs compatriotes
sans contrat de travail et sans salaire. Tout comme les médias
privés à caractère commercial, les
médiascommunautaires, associatifs ou confessionnels sont en effet
pauvres. Faute d'argent, certains parmi eux recourernt meme à des
pylônes en bois (le cas de Radio Kayuyu à Kasongo,province du
Maniema) pour monter leurs antennes.14(*)
1.5. Développement
Nom commun, il signifie action de développer, de se
développer ou le résultat de cette action ; en
économie, il signifie croissance économique. Exposition plus ou
moins détaillée, par opposition aux vues, aux
considérations générales.
Sur le plan littéraire, c'est l'action de
déployer ce qui était roulé, plié (papier, tissu,
etc.), exemple : le développement d'une banderole. C'est
également le fait pour quelque chose de progresser, de
s'accroître, de prendre de l'importance ; essor, expansion : le
développement industriel d'une région.
Le terme »développement »est très
récent. Ainsi en français, il apparaît à la fin des
années 1950. Il est issu de celui de sous-développement et de la
prise de conscience de l'écart économique croissant qui
sépare le monde développé du tiers monde.
C. Bialès, nous définit le développement
comme suit: « le développement est l'ensemble des changements
observables dans le système économique et sociale qui
conditionnent la croissance. Le développement est alors, une action
qualitative qui implique des changements des structures démographiques,
sociales et mentales favorisant et accompagnent la croissance
économique.»
Selon Jacques Brasseul, le développement est la
croissance économique plus l'amélioration de la
répartition du bien-être matériel à
l'intérieur des pays à bas revenu. C'est l'amélioration de
l'alimentation, des services de santé et de l'éducation des
familles aux revenus les plus bas, la réduction de la mortalité
infantile, élévation de la dignité de leurs vies,... Il
continue en disant que plus techniquement, «le développement
économique désigne tous les effets complexes de la croissance,
voulus ou non, bénéfiques, préjudiciables ou neutres: les
transformations dans les types de biens produits, les méthodes pour les
produire, et la structure de l'emploi. » On l'utilise aussi pour
désigner les transformations dans le taux de croissance de la
population, le commerce extérieur, et l'urbanisation et dans la
répartition du bien-être matériel.
Il existe plusieurs définitions de ce concept, mais
toutes convergent sur la croissance et l'épanouissement, que ce soit en
quantité, en qualité, économiquement, socialement,
politiquement ou culturellement. Le concept de développement implique
une finalité d'ordre social qui postule la réduction
jusqu'à la disparition de toutes formes de pauvreté. Se
développer pour une population ou un pays donné revient à
dire qu'on aspire à une situation qui tend vers un rendement meilleur
économiquement, socialement et culturellement.
Le développement est donc un processus cumulatif
puisqu'il permet une amélioration des capacités humaines, et donc
une hausse de la productivité favorable à la croissance. Le
dictionnaire économique et financier définit le
développement comme étant un processus de transformation des
structures d'une société lié à la croissance
Autre recherche montre que le développement
désigne, d'une manière générale, une action de
développer ou le résultat de cette action. Dire qu'un pays est en
voie de développement, revient à dire qu'il a
dépassé un certain seuil critique d'évolution et à
comparer son stade de croissance avec celui d'autres pays, notamment les pays
développés qui sont des pays dont la majorité de la
population accèdent à tous ses besoins vitaux.
Le développement est aussi l'ensemble de changements
observables dans le système économique et social et qui
conditionnent la croissance. Il est une action qualitative qui implique des
changements dans les structures démographiques, sociales et mentales
favorisant et accompagnant la croissance économique, elle se traduit
ainsi par une amélioration du bien-être de toute la population. Le
développement est tout ensemble de transformation dans les structures
culturelles, permettant non seulement l'apparition de la croissance des
produits mais aussi la durabilité de cette croissance dans la
période historique.15(*)
1.6.Infrastructure
Sur le plan étymologique, ce mot vient du latin infra,
en-dessous de, inférieur à, en bas et de structura, construction,
structure, organisation, lui-même venant de struere, construire,
bâtir, élever, édifier, façonner. Une infrastructure
est la partie inférieure d'une construction qui en constitue le
fondement et qui supporte l'ensemble de la structure.
Le terme infrastructure désigne l'ensemble des ouvrages
et des équipements collectifs nécessitant des fondations et qui
sont destinés à soutenir une activité économique
comme l'énergie électrique ou les transports (par voie
routière, aérienne, maritime, ferrée, fluviale). Exemples
: réseaux électriques, ponts, terrassements de chaussée,
pistes d'aéroport, canaux la théorie marxiste, l'infrastructure
désigne l'ensemble des forces productives ou les rapports de production
qui forment la base matérielle de la société. C'est sur
l'infrastructure que s'appuie la superstructure, c'est-à-dire
l'organisation, les institutions, l'idéologie, le système de
valeur, etc. L'infrastructure est un ensemble d'éléments,
d'ouvrages ou d'installations interdépendants qui supportent en partie
ou en totalité une structure ou un réseau.
Les infrastructures peuvent être la fondation d'une
construction (par exemple: solage, semelle de fondation ou dalles portant des
charges), une construction implantée sur le sol (par exemple: ponts,
routes, voies ferrées, aéroports, barrages) ; un ensemble
d'équipements interconnectés (par exemple : réseaux
d'aqueduc et/ou d'égouts, réseaux électriques,
réseaux téléphoniques) ; des réseaux de hautes
technologies (par exemple: réseaux Internet ou intranet, réseaux
satellitaires, réseaux 5G, etc.
Le terme infrastructure est souvent utilisé d'une
façon abstraite. Par exemple, les outils d'ingénierie
informatique sont quelquefois décrits comme une partie de
l'infrastructure d'un environnement de développement. Le terme capital
d'infrastructure en économie peut être trop large, car il inclut
l'habillement jusqu'au système de canaux qui s'étend sur un
continent. Il faut aussi pondérer avec la notion de robustesse dans un
environnement fluide. En aménagement du territoire, ce terme est
utilisé le plus souvent à propos de l'aménagement du
territoire, surtout dans l'urbanisme et les transports, mais il englobe en fait
tous les aménagements et zonages par les décisions politiques
impliquées.
En génie civil, l'infrastructure est composée
essentiellement des fondations d'un ouvrage ainsi que d'éventuels
niveaux enterrés. Elle assure néanmoins le transit des efforts
venant de la partie aérienne du projet (superstructure) vers les
éléments de fondations notamment grâce à des poutres
et des poteaux (éléments de structure de la superstructure). Une
infrastructure bien conçue est un facteur essentiel de la
prospérité nationale et une condition préalable à
l'expansion économique et à la croissance future. Les
infrastructures permettent aux pays d'être productifs, de jouir d'une
certaine qualité de vie et de connaître une progression
économique en stimulant la croissance, en créant des emplois et
en améliorant la productivité, la qualité de vie et
l'efficience. Elles sous?tendent la croissance en procurant les réseaux
de soutien sur lesquels nous comptons tous.
L'infrastructure en réseau, comme le transport et les
communications, stimulent la production économique parce qu'elles
offrent des avantages à d'autres secteurs, notamment une efficience
opérationnelle améliorée, des mécanismes efficaces
pour coordonner et gérer les chaînes d'approvisionnement et la
livraison des produits. Des réseaux résilients et fiables donnent
confiance aux entreprises, ce qui entraîne une hausse des investissements
d'affaires, de la croissance et de la création de nouvelles
possibilités économiques.
Les investissements dans les infrastructures et la
façon dont ces investissements sont gérés peuvent
également avoir une incidence importante sur les objectifs
économiques des gouvernements. Les nouveaux investissements peuvent
apporter une contribution importante à la productivité et au
rendement économique si leurs ratios coûts?avantages sont
élevés. Les investissements dans les infrastructures sont
essentiels au fonctionnement de l'économie et contribuent à
l'efficience opérationnelle, à la connectivité et à
la croissance des entreprises, ce qui peut entraîner une
amélioration de la confiance à l'égard des infrastructures
en place et à venir.En outre, les investissements dans les
infrastructures ont une incidence réelle sur la création
d'emplois et sur la durabilité de ces emplois.
Selon la dernière estimation du President's Council of
Economic Advisers des États?Unis, chaque milliard de dollars US investi
dans les routes et les transports en commun fédéraux appuie 13
000 emplois pour un anNote de bas de page1. Une analyse des données
annuelles de 2012 du Bureau of Economic Analysis et des données du
Bureau of Labor Statistics (BLS) des États?Unis donne à penser
que 68 % des emplois créés grâce à un investissement
dans les infrastructures sont dans le secteur de la construction, 10 %, dans le
secteur manufacturier, et 6 %, dans le commerce de détail.16(*)
1.7. Développement des
infrastructures
Le développement des infrastructures est une entreprise
pluridimensionnelle qui exige généralement de vastes dispositifs
de financement mettant en oeuvre une ingénierie financière
complexe, un cadre réglementaire satisfaisant, une politique active de
la part des pouvoirs publics et surtout des moyens humains, techniques. . A ce
titre, l'accroissement de la productivité marginale des facteurs de
production, en accroissant le capital public, entraine l'accroissement du taux
du rendement du capital privé.
Section 2: Cadre théorique
2.1. La théorie de l'agenda setting
La mise à l'agenda (en anglais, agenda setting) est un
concept de sociologie politique. Elle désigne le passage d'un
problème du domaine de la nature ou du privé au domaine public,
c'est-à-dire le moment où un problème devient un
problème public. Elle renvoie à « l'ensemble des
problèmes faisant l'objet d'un traitement, sous quelque forme que ce
soit, de la part des autorités publiques et donc susceptibles de faire
l'objet d'une ou plusieurs décisions ». Aussi, « la mise
à l'agenda appelle et justifie une intervention publique légitime
sous la forme d'une décision des autorités publiques, quelles
qu'en soient la forme (gouvernementale, législative, administrative) et
la modalité (mesures d'urgence, plan d'action à plus long terme,
loi, décision administrative ou financière, désignation
d'une commission. Le concept est développé par les chercheurs
américains Maxwell McCombs et Donald Shaw. Il décrit initialement
la fonction des médias de masse qui exercent un effet important sur la
formation de l'opinion publique, en imposant le calendrier de certains
événements et la hiérarchie de sujets.
A l'encontre des travaux sur les effets limités et
indirects des médias, on assiste à un retour aux
hypothèses sur les effets directs de ceux-ci. Le concept d'agenda
setting a été proposé par Maxwell McComb et Donald Shaw en
1972. Il désigne la façon dont les préoccupations des
citoyens sont structurées par les médias. Selon McComb et Shaw,
il existe dans les domaines politiques, économiques et sociaux des
choses que les citoyens ne maitrisent pas. Ils ont donc, besoin des
médias pour s'informer. Partant du principe que les médias
n'accordent pas une importance égale à tous les sujets, on en
déduit qu'ils orientent l'attention du public sur certains sujets
plutôt que sur d'autres.
Ainsi, les médias peuvent contribuer à
influencer le public en mettant en évidence tel événement
plutôt que tel autre, tel enjeu social plutôt que tel autre, une
façon pour eux d'orienter son attention. Les auteurs résument
ainsi leur théorie : « la presse ne réussit peut-être
pas, la plupart du temps, à dire aux gens ce qu'il faut penser, mais
elle est extrêmement efficace pour dire à ses lecteurs, auditeurs
et téléspectateurs à quoi ils doivent penser. L'effet le
plus important de la communication de masse serait sa faculté
d'organiser mentalement le monde à notre place.
Lien entre la théorie et
l'étude
La théorie d'agenda setting a le sens de la
satisfaction du public. Autrement dit, cette théorie explique comment
les médias organisent leurs programmes, le plus souvent
conformément aux attentes du public. Cette théorie se pose comme
une base arrière pour notre étude, dans la mesure où nous
avons voulu comprendre en profondeur comment la radio Top-Congo établit
son programme. C'est dans cette logique qu'elle organise l'émission
parlons-en à travers laquelle plusieurs sujets sont
évoqués dont celui des infrastructures routières.
Conclusion
Dans ce chapitre 1er, nous avons eu à définir
les concepts-clés de notre étude. Nous en avons profité
également pour clarifier la théorie convoquée, à
savoir la théorie d'Agenda énoncée par Setting Maxwell
McComb et Donald SHAW. Nous nous proposons dans le chapitre qui suit de
présenter la cadre empirique de notre travail, à savoir la
ville-province de Kinshasa et la Radio-Top Congo FM.
Deuxième chapitre :
PRÉSENTATION DE LA VILLE DE KINSHASA
ET DE LA RADIO TOP-CONGO FM
Introduction
Dans ce chapitre nous allons présenter la radio
Top-Congo et la ville de Kinshasa qui consistent nos champs de recherche dans
laquelle nous menons nos investigations. Nous allons ainsi commencer par
présenter la ville de Kinshasa avec toutes ses parties administratives
et nous présentons par la suite la radio Top-Congo.
Section I: Présentation de la ville de
Kinshasa
I.2.1. Aspects géographique et
historique
I.2.1.1. Superficie
La superficie de la ville de Kinshasa est de 9.965 km2.
I.2.1.2. Climat
La ville de Kinshasa a un climat tropical de savane avec hiver
sec (Aw d'après la classification de Koppen). La température
moyenne annuelle est de 25,3 °C et les précipitations annuelles
sont de 1 273,9 mm. Son climat compte deux saisons, à savoir : la saison
des pluies (8 mois) et la saison sèche (4 mois).
I.2.1.3. Relief
La ville de Kinshasa s'étend sur une surface
composée d'un grand plateau (plateau du Kwango), d'une chaine de
collines (monts Ngaliema, Amba, Ngafula), d'une plaine et de marécages
au bord du pool Malebo. La plaine s'étend en forme de croissant de la
baie de Ngaliema à l'Ouest jusqu'au plateau du Kwango à l'Est du
pool Malebo.
I.2.1.4. Hydrographie
La ville de Kinshasa est longée dans ses parties
Nord-Ouest et Ouest, par le majestueux fleuve Congo où se jettent ses
rivières, dont les principales sont : N'sele, N'djili, Lufimi, Lukaya,
Lukunga, Kalamu, Makelele.
Des lacs de tailles réduites, comme le Lac Ma
Vallée et le lac Vert, y sont aussi localisés17(*)
I.2.1.5. Historique
Le 24 décembre 1881, les chefs de Lemba, Kinshasa et
Kintambo, accordèrent une audience à l'explorateur Henry Morton
Stanley, sous un baobab au bord du fleuve Congo, au niveau de l'actuelle baie
de Ngaliema et signèrent avec lui un pacte de fraternité,
Kinshasa était un archipel de villages déjà respectables
et un centre de commerce florissant18(*).
Henry Morton Stanley, après avoir obtenu le droit
d'établissement, donna le 14 avril 1882 le nom de Léopoldville
à la station qu'il avait commencée, en hommage au roi des
Belges. L'actuelle ville de Kinshasa a été construite à
partir de deux sites topographiques qui ont des forces attractives
différentes étant donné que l'urbanisation de la plaine
est plus aisée que celle des collines. Les deux villes, (Basse) et
(Haute), se sont développées en des périodes
différentes. Le site bas a été en grande partie
urbanisé avant l'Indépendance en 1960, et le site Haut (ville
haute) est né globalement après l'Indépendance. C'est le
Site Bas (ville basse), bâtie dans la plaine, qui bénéficie
de beaucoup d'équipements urbains, plus que la ville haute,
perchée sur des collines.
Le plan local d'urbanisme de 1950, le plan régional de
1967, le schéma directeur d'aménagement et d'urbanisme de 1975
et le projet] de développement urbain de 1985 se sont basés sur
cette plaine pour proposer l'expansion de la ville. Cette partie de la ville
concentre la plus grosse partie de la population, de l'habitat, des
infrastructures, etc., grâce à son accessibilité et
facilité d'être urbanisée. Elle est donc le site de la
genèse de la ville de Kinshasa. Les cités construites dans la
ville basse ( plaine) sont généralement accessibles entre elles.
Parmi les cités bâties dans la plaine, on compte les communes de
: Gombe, Limete, Lingwala, Kinshasa, Barumbu, Kasa-Vubu, Ngiri-Ngiri, Lemba,
N'djili, Matete, Kalamu, Bandalungwa, Ngaba, Masina, Makala et Nsele
(Kinkole).
Treize ont été érigées en communes
en 1957- 1959, avant l'Indépendance. Lemba est devenue une commune en
1966, et les autres en 1968 3. Les cités créées avant
l'Indépendance sont les mieux loties car bénéficiant d'un
urbanisme bien planifié par la puissance coloniale belge, ce sont les
cités européennes. Par contre, les cités
créées après 1960 se sont développées par
morceaux, sans planification préalable, sauf dans quelques quartiers.
La Ville de Kinshasa est la capitale de la RDC, siège
de toutes les institutions du pays. Elle a deux statuts, celui d'une Ville
d'une part, et d'autre part, celui d'une Province à côté
des 25 autres que comptent la RDC.
Elle est divisée en 4 districts, et subdivisée
en 24 communes, à savoir :
· Funa (Bandalungwa, Bumbu, Kalamu, Kasa-vubu, Makala,
Ngiri-ngiri, Selembao) ;
· Lukunga (Barumbu, Gombe, Kinshasa, Kintambo, Lingwala,
Mont-Ngafula, Ngaliema) ;
· Mont-Amba (Kisenso, Lemba, Limeté, Matete,
Ngaba);
· Tshiangu (Kimbanseke, Maluku, Masina, N'djili,
N'sele)19(*)
1.2.1.6.Habitat
La structure de la ville de Kinshasa montre une relation entre
le lieu de résidence et certains critères socio -
économiques. Les quartiers peuvent ainsi être groupés en
types d'habitats à savoir :
a) Les quartiers résidentiels : Quartiers à
faible densité de populationet ayant pour fonction de servir de
résidence. On y trouve une population à revenu
élevé. Il s'agit de Ngaliema, Lemba et Limete auxquels on ajoute
les quartiers tels que Righini, Lemba salongo, Cité verte, etc.
b) Cites planifiés par l'offre national de logement :
Ce sont les quartiers construits par L'ONL. Il s'agit de Bandalungua,
Kalamu,Lemba, et Matete . On y trouve une population à revenu modeste et
une infrastructure complète en eau, assainissement et
électricité, une voirie ; mais aujourd'hui mal entretenues.
c) Les cités : Ce sont les communes de Kasa-vubu et
Ngiri-ngiri qui sont dans cette catégorie, carrefour ou l'on rencontre
diverses activités commerciales et artisanales.
d) Les anciennes cités : Ce sont Lingwala, Barumbu et
Kinshasa. Dans ces quartiers, l'habitat paraît de mauvaise
qualité.
e) Extensions du sud : Tous les quartiers qui ont
été construit de manière spontanée au sud de
Bandalungua, Ngiri-ngiri et de kalamu. On retrouve une très forte
proportion de travailleurs manuels de moindre qualification.
f) Extensions périphériques : Ce sont des
cités les plus éloignées du centre ville. Elles
comprennent les quartiers de kinsuka à la bordure Ouest de Ngaliema, de
selembaob et de Makala sud, de Lemba, Livulu, mont-ngafula, mbanza-Lemba,
Masina, Kinsenso, etc... Ces extensions ont une forte croissance
démographique. C'est dans ces extensions que se manifeste le niveau de
pauvreté élevé et dans ces mêmes quartiers, les
initiatives PME ne cessent d'apparaître du jour au l'an demain.
Kinshasa compte 326 quartiers20(*)
I.2.2. Aspects économique et
socioculturel
I.2.2.1. Le Taux de chômage
La ville de Kinshasa est la province qui connait le taux le
plus élevé de chômage en RDC avec un coefficient de 28,5,
de loin devant la province du Maniema avec 2,8(Cfr tableau 5).
Avec un taux de salarisation de 6,9%, ce qui laisse
sous-entendre la proportion de la population ayant droit au congé annuel
de reconstitution (Cfr tableau 6). Période qui laisse suffisamment du
temps pour vaquer aux activités de loisir, contrairement à ceux
qui évoluent dans l'informel.
I.2.3. Population
« La population Kinoise est estimée à
environ 12 millions d'habitants21(*) », faisant d'elle la troisième plus
grande zone urbaine de l'Afrique (après Le Caire et Lagos).Elle est
relativement jeune avec 60 % de moins de 20 ans.
La population kinoise est concentrée dans 22 de 24
communes, laissant ainsi les deux plus grandes communes de par leur superficie
quasiment sous-peuplée, à savoir : N'sele et Maluku.
On y retrouve les originaires de tous les coins de la RDC,
avec un taux relativement élevé de ceux de provinces voisines du
Kongo Central et de l'ex Bandundu.
A côté d'une forte communauté Ouest
africaine exerçant dans les secteurs de l'habillement et les
cosmétiques, on y retrouve également les asiatiques (Libanais,
Chinois et Indo-Pakistanais).
Quant aux européens et Nord-Américains, ils
évoluent plus dans les secteurs formels.
I.2.4. Langues
Bien que le français soit la langue officielle, le
lingala demeure la langue la plus parlée loin devant les trois autres
langues nationales, à savoir : le Kikongo, le Swahili et le Tshiluba.
I.2.5. Aspects sanitaires,énergétiques
et sécuritaires
I.2.5.1. Aspects sanitaires
a) Les eaux usées et de
ruissellement
Les eaux usées sont donc rejetées directement
dans les rivières et le fleuve Congo, ce qui implique une pollution
latente. C'est ainsi que la plupart des rivières sont impropres à
la baignade.
Le tout à l'égout ne concerne que le
centre-ville et certains quartiers. Il en va de même pour
l'évacuation des eaux de ruissellement. Kinshasa est
régulièrement touchée par les inondations et parfois par
des épidémies. Ses collines font face aux multiples têtes
d'érosions, tandis que ses plaines connaissent des inondations
intempestives.
b) La gestion des déchets
La gestion des déchets aussi bien domestiques
qu'industriels, est un véritable casse-tête pour la
mégalopole, autrefois appelée Kin la Belle.Le niveau
d'insalubrité très élevé fait qu'à ce jour,
qu'elle puisse porter le surnom de « Kin la Poubelle ». Il existe un
service de traitement des déchets mis en place avec l'aide de l'Union
Européenne, mais reste insignifiant.
Le tri n'existe pas. Fort heureusement, un recyclage d'ordre
économique a lieu dans la population. Ainsi, les métaux sont
réemployés, ou revendus au poids, et les contenants plastiques
sont réutilisés.
La mauvaise gestion des déchets serait à la base
de la prolifération de nombreuses maladies et épidémies
devenues endémiques auxquelles la ville est confrontée, notamment
: le paludisme, le chikungunya, la fièvre typhoïde, le
choléra, etc.
I.2.6.2. Eau et énergie
électrique
a) Déficit en desserte en eau
potable
L'eau potable est assurée par la société
publique Regideso. Mais les infrastructures de traitement et d'acheminement de
l'eau sont également vétustes et limitées, donc incapables
de satisfaire les demandes grandissantes de la ville.
La suspicion sur la qualité de l'eau est la raison pour
laquelle grandit un marché de l'eau en bouteille et s'installent des
systèmes de filtration chez les particuliers aisés. Sans eau
courante, des quartiers entiers emploient le système de forage ou des
puits.
b) Déficit en fourniture
électrique
« En dépit d'un fort potentiel
hydroélectrique des barrages d'Inga I et II, le réseau
électrique est vieillissant, mal calibré et peu étendu.
Les branchements illégaux et les incidents quotidiens, d'origine
naturelle ou humaine, provoquent des pannes à répétition
22(*)»La ville de
Kinshasa souffre d'un important déficit énergétique. La
compagnie de distribution d'électricité nationale (SNEL) a du mal
à couvrir l'ensemble de la Ville, tant sur le plan de la quantité
requise que sur la qualité de service. Ce qui amène les habitants
à trouver des sources d'énergies alternatives, tels que le
pétrole, les énergies solaires, mais aussi les braises (charbon
de bois), qui est aujourd'hui une des sources principales d'énergie,
notamment pour la cuisson d'aliments23(*)
I.2.7.2. Sécurité
Depuis son indépendance, le 30 juin 1960, la
République Démocratique du Congo est confrontée à
des crises politiques récurrentes dont l'une des causes fondamentales
est la contestation de la légitimité des Institutions et de leurs
animateurs24(*) Cette
contestation a été à la base de plusieurs périodes
d'instabilité caractérisées par des coups d'Etat, des
Rebellions, des mouvements sécessionnistes et assassinats de diverses
natures.
Bien que la situation sécuritaire kinoise à ce
jour soit relativement de loin meilleure à celle de l'Est de la RDC
où sévissent encore plusieurs mouvements armés ; la ville
demeure tout de même comme une pseudo-forteresse car elle est fortement
militarisée. Faute de place au sein des camps militaires, les militaires
armés cohabitent avec la population civile dans la cité.
Kinshasa garde jusqu'à ce jour les séquelles
douloureuses de deux pillages systématiques de 1991 et 1993
perpétrés à l'origine par les éléments Para
commando du camp militaire Ceta. Pillages qui ont détruit les tissus
économiques hérités de la colonisation et des
années de l'apogée du Grand Zaïre.
Kinshasa comme bon nombre de mégalopoles connait
également des problèmes d'insécurité urbaine. Le
banditisme de rue communément appelé phénomène
Kuluna, est vécu dans toutes les communes de la ville.
En outre, les tracasseries policières et des agents de
services de sécurité ou de sureté (ANR, DGM ou Bureau 2)
perturbent la quiétude des paisibles citoyens. Le kinois lambda a peur
de faire un croisement seul la nuit avec un élément de la
police.
Section 2 : Présentation de la Radio TOP-CONGO
FM
Dans ce chapitre, nous nous proposons de présenter la
radio Top-Congo FM et l'émission « Parlons-en ».
2.2.0. Historique
Créée le 14 juillet 2003 par Christian
LUSAKUENO, un ancien animateur à la radio PANIQUE de Bruxelles, TOP
CONGO est née dans un contexte particulier. En effet, c'est au moment
où le pays était déchiré par des rébellions
et quasiment divisé en trois morceaux que cette radio a vu le jour.
Les acteurs politiques du pays ont, à travers le micro
de cette radio, trouvé une tribune pour l'expression de leurs
revendications.
L'idée d'installer TOP CONGO FM est partie du
désir de son fondateur de prolonger le dialogue inter-congolais qu'il
avait couvert en Afrique du Sud pour le compte d'AFRICA n°1.
Une fois l'Accord conclu, des questions se posaient. Au moment
où tout le monde regagnait le Congo, Christian LUSAKUENO décida
de créer sa propre radio dans son pays d'origine.
Il fallait d'abord définir le format de ce média
puisqu'il y avait déjà d'autres radios à Kinshasa. De
toutes ces radios, aucune ne traitait les informations avec un
professionnalisme avéré. D'où la nécessité
de mettre en place une radio qui soit en interaction avec ses auditeurs.
Avec une équipe remaniée à plusieurs
reprises, TOP CONGO a fini par s'imposer comme la première radio
d'informations en RDC avec son slogan "La radio utile"
2.2.1. Langue et zone de diffusion
TOP CONGO diffuse en deux langues (français et
lingala) et couvre la ville de Kinshasa et ses environs.
2.2.1. Présentation de l'émission
« LE DEBAT »
1. Historique
Conçue par Christian LUSAKUENO, l'émission
« Le débat » est destinée à
éclairer la lanterne de la population ou des auditeurs sur des questions
et sujets politiques et à donner réponse à leurs
préoccupations.
Elle est l'émanation de l'émission
« Parlons-en ».
Emission interactive, l'émission « Le
Débat » répond essentiellement aux
préoccupations sociales de la population. Au cours de son
déroulement, les animateurs répondent aux questions des auditeurs
ou font intervenir les personnes-ressources crédibles qui
répondent aux préoccupations des auditeurs.
Catégorie de l'émission : c'est une
émission informative
Genre : c'est un magazine d'information et d'analyse
Fréquence : elle est diffusée cinq fois la
semaine, soit du lundi à vendredi
Cible : le grand public
Durée : 55 minutes,
Présentateurs : Christian LUSAKUENO et Thierry
KAMBUNDI.
2. Objectifs de l'émission
L'objectif principal de l'émission est
d'éclairer la lanterne de la population congolaise sur tous les sujets
sociopolitiques et socio-économiques et de donner réponse aux
questions que se posent les auditeurs afin de faciliter le progrès de la
politique et la compréhension mutuelle et amener un changement dans la
politique de la RDC.
3. Contexte
L'émission « Le débat » est
née à la suite du sentiment d'insatisfaction ressenti par les
auditeurs de l'émission « Parlons-en ». C'est ce
sentiment d'insatisfaction qui a incité la direction de la radio
à remanier la grille des programmes en y ajoutant une émission
politique dont la vocation serait d'apporter une réponse aux questions
et/ou préoccupations des auditeurs.
4. Synopsis
L'émission s'articule de la manière
suivante : les auditeurs commencent par intervenir via le
répondeur. Cette intervention se fait à l'antenne de 5 à
10 minutes, en deux ou en trois tranches.
Dans la libre antenne, les auditeurs parlent de
l'actualité du jour, de la semaine ou des derniers moments, des faits
importants de l'actualité ainsi que des faits divers. Les thèmes
abordés touchent au social, au sport, à l'économie et
à la politique, bref à tous les domaines de la vie.
Cette émission n'est pas à
téléphone ouvert, les auditeurs ont 24 heures pour appeler et
laisser sur le répondeur leurs messages vocaux. Ceux qui ne peuvent pas
laisser les messages sur le répondeur envoient leurs messages par
Whatsapp ou Skype pour qu'ils soient lus en direct à l'antenne. Tant
que ces messages ne contiennent pas des insultes ou des imputations
dommageables, ils ne sont pas censurés.
La diffusion de la libre antenne et suivie du commentaire des
animateurs dans le but d'apporter des éclaircissements aux
préoccupations des auditeurs ou de répondre aux questions qui ont
été posées.
La dernière partie, c'est le sujet du jour, autrement
appelé « Sondage Twiter du jour ». Dans cette
partie, les propos des auditeurs doivent impérativement cadrer avec le
sujet du jour ou la question sondage du jour. Un ou des invités peuvent
être utiles pour répondre le mieux possible au sujet du jour.
A. Caractéristiques de
l'émission
L'émission « Le débat »
s'engage à respecter l'honnêteté de l'information. De fait,
l'émission doit justifier le bien-fondé de l'information,
notamment par le recours à des sources diversifiées et
crédibles. Dans la mesure du possible, l'origine d'une information doit
être indiquée. Les animateurs doivent veiller à
l'équilibre, au sérieux et à la rigueur des prises de
parole dans le respect de l'expression de divers courants d'idées et
d'opinions.
Dans l'élaboration et la présentation du
magazine, les animateurs veillent notamment à :
ne pas porter préjudice aux valeurs de la
République telles que définies par la constitution, notamment les
valeurs relatives à la liberté d'expression et à la
moralité publique ;
ne pas faire l'apologie de la violence ou d'incitation
à la discrimination raciale, au terrorisme ou à la violence
à l'égard d'une personne ou d'un groupe de personnes en raison de
leur origine, de leur sexe, de leur appartenance ou non à un parti
politique, une ethnie, une nation, une race ou une religion
déterminée ;
ne pas faire l'apologie et servir les intérêts et
la cause exclusive des groupes d'intérêts politiques, ethniques,
économiques, financiers, idéologiques ou philosophiques ;
ne pas inciter à des comportements
préjudiciables à la santé, à la
sécurité des personnes et des biens ou à la protection de
l'environnement.
B. Rubriques de l'émission
L'émission « Le débat »
comprend deux rubriques :
1) La libre antenne : il s'agit d'une
rubrique qui concerne la diffusion des séquences enregistrées
comprenant la compilation des interventions laissées sur
répondeur, où les auditeurs font des observations ou critiques ou
parlent de l'actualité du jour, de la semaine, de derniers moments ou
des gros faits de l'actualité, des faits divers, du social, du sport,
de l'économie et surtout de la politique.
2) Question sondage du jour : cette
partie comporte la diffusion des propos déposés sur
répondeur en rapport avec le sujet. Les internautes font parvenir via
Whatsapp, Skype ou Facebook tout ce qui se raconte sur les réseaux
sociaux, bien évidemment en rapport avec l'actualité ou le sujet
de la semaine, lequel a été proposé au préalable.
Chaque semaine, chaque jour en fonction de l'actualité
ou de la demande des auditeurs, il y a un sondage Twitter et le résultat
est donné à la fin de l'émission.
Programmes principaux
Ø Top matin
Ø Face à Face
Ø Le débat
Parlons-en
Ø Top dédicaces
Ø Top Vert
Ø Journal
Ø Journal de sport
Conclusion
Dans ce deuxième chapitre du travail, nous avons
présenté la Radio Top-Congo et la ville de Kinshasa où
nous avons mené notre étude. Ce chapitre nous donne la voie au
troisième où nous explorons les données empiriques de
l'étude.
Chapitre III - PRESENTATION, ANALYSE ET INTERPRETATION
DES RESULTATS
Introduction
Ce troisième et dernier chapitre est consacré
à la présentation, l'analyse et l'interprétation des
résultats de notre recherche. Il s'agit d'un chapitre où nous
allons passer au crible les résultats de l'enquête de terrain que
nous avons passé auprès des gestionnaires de la ville de
Kinshasa, des journalistes de la radio Top-Congo et des usagers des
infrastructures routières de Kinshasa.
Il convient de rappeler que le mauvais état des routes
de Kinshasa est un grand défi lancé aux pouvoirs publics. Ce
défi semble dépasser la force et stratégies des
autorités publiques. A cet effet, l'émission
« Parlons-en » se présente comme un
élément qui réveille la conscience des autorités
afin qu'elles prennent au sérieux cette problématique.
Protocole méthodologique
L'enquête est une recherche méthodique
d'information, l'étude d'un problème social par la recherche des
faits et parfois les causes. Elle consiste surtout à rechercher des
informations, à réunir des témoignages, à
collectionner les expériences soit par contact direct, pour connaitre un
groupe social, ses besoins et ses raisons d'agir. C'est dans ce cadre que nos
enquêtes se sont déroulées dans quatre communes (Bumbu,
Ngiri-Ngiri, Kasa-Vubu et Kintambo) auprès des acteurs étatiques
et non étatiques.
Pour ce faire, nous avons fait appel aux méthodes
descriptive, analytique et inductive. Ces méthodes sont appuyées
par les techniques d'observation directe et d'entretien libre.
Méthode Descriptive
Dans le cadre de cette méthode, nous avons
procédé au traitement et à la représentation de
l'ensemble des données analysées, en minimisant la
déperdition d'information.
La méthode descriptive implique une recherche
quantitative pour obtenir des informations précieuses sur les objectifs.
Elle peut également être utilisée à des fins de
recherche quantitative.
Concept de l'étude descriptive
L'étude descriptive est conçue pour recueillir
des données auprès d'un public hétérogène.
Ce type d'étude aide à atteindre l'objectif, à analyser
les fréquences et à identifier les modèles dans les
réponses fournies à l'enquêteur.
Les modèles de sondages par étude descriptive
sont utilisés aux fins suivantes dans les études de marché
: Comprendre la démographie d'un marché ou d'une population (par
pays ou par région)
Méthode descriptive observationnelle
Souvent utilisée dans le domaine scientifique
(psychologie, étude sociale ou et étude de marché), la
recherche d'observation est utilisée pour comprendre le comportement des
gens dans des scénarios de la vie de tous les jours.
Vous n'avez pas à vous fier à l'opinion
honnête ou exacte du répondant. Les données sont
recueillies en surveillant simplement le public au fur et à mesure qu'il
interagit avec le sujet de la recherche.
Le but de la recherche observationnelle est d'observer et
d'évaluer les gens sans perturber leur comportement naturel.
L'observation d'un phénomène physique permet de décrire
les phénomènes physiques observés avant qu'une
hypothèse ne soit développée.
L'étude des cas est menée lorsqu'un chercheur a
besoin d'une connaissance exclusive du sujet. Une étude de cas aide
à comprendre les caractéristiques d'un sujet spécifique en
détail.
Une étude de cas n'est pas menée dans le but de
recueillir des faits généraux. Mais elle est utilisée pour
découvrir des faits intéressants qui peuvent
révéler quelque chose de complexe ou de nouveau sur le sujet de
la recherche. Le résultat d'une étude de cas est pertinent pour
ce sujet de recherche. Il ne peut pas être
généralisé à d'autres études
similaires25(*).
En psychologie, on note que pour décrire et
comprendre le fonctionnement mental et les comportements, les chercheurs
disposent de méthodes descriptives, qui, si elles n'ont pas vocation
à rendre compte des liens de causalité entre les processus
mentaux ou entre les comportements, sont indispensables à la boîte
à outils du psychologue, car elles lui permettent de décrire les
comportements humains dans leur globalité. Elles sont néanmoins
sujettes à un certain nombre de biais méthodologiques que le
psychologue doit, dans la mesure du possible, contrôler. Nous nous
intéresserons plus spécifiquement à quatre méthodes
descriptives utilisées en psychologie: l'observation, l'enquête,
l'entretien et l'étude de cas.
En préambule, précisons qu'il est question ici
de l'observation scientifique. Elle se distingue clairement de l'observation
à laquelle nous nous livrons dans notre vie quotidienne en ce qu'elle
doit s'opérer dans des conditions définies, de manière
systématique et objective. Dans la mesure du possible, les observations
doivent être enregistrées et archivées pour être
analysées ultérieurement. L'enregistrement des données
issues de l'observation est critique, au regard de notre propension à
altérer le contenu de notre mémoire par de « faux souvenirs
». L'observation est utilisée dans certains cas en préambule
de recherches prédictives et expérimentales: le chercheur observe
l'ensemble des comportements, leur fréquence et leur ordre d'apparition
dans une situation donnée, avant d'étudier s'ils sont
prédictifs d'autres comportements et ce qui les cause.
La méthode descriptive nous a aidé à
faire un état des lieux sur l'état des routes à Kinshasa.
Nous avons ainsi décrit le délabrement que connaissent nos
routes.
Méthode analytique
Cette méthode permet d'analyser systématiquement
toutes les informations ainsi que les données récoltées.
Elle nous a aidé à analyser les données
chiffrées. C'est grâce à cette méthode que les
tableaux ont été analysés et interprétés.
Elle consiste à analyser également les faits afin de tirer des
conclusions. Cette méthode nous a servi à vérifier, pour
confirmer ou infirmer nos hypothèses de travail et aboutir à une
conclusion.26(*)
Méthode inductive
La démarche inductive est une méthode de
raisonnement qui consiste à tirer des principes généraux
à partir d'exemples ou d'observations spécifiques. Plutôt
que de commencer par une théorie et de la tester, cette approche se base
sur la collecte des données pour élaborer une théorie ou
une hypothèse.
4.1. Origine et utilisation
Historiquement, la méthode inductive a
été mise en avant par des penseurs tels que Francis Bacon qui la
voyait comme une alternative à la méthode déductive
prédominante de l'époque. Dans la pratique scientifique actuelle,
cette démarche est couramment utilisée en particulier dans les
recherches préliminaires où le chercheur n'a pas encore
formulé d'hypothèse spécifique.
Nous employons cette méthode dans la mesure où
nous avons observé d'abord les cas particuliers de l'état des
routes de Kinshasa. Ce qui nous a amené à
généraliser cette situation qui se trouve une
réalité dans pratiquement tous les coins de la capitale
congolaise.
4.2. Les techniques d'observation directe
Selon Quivy, l'observation directe est celle où le
chercheur procède directement lui- même au recueil des
informations sans s'adresser aux sujets concernés. Elle fait directement
appel à son sens de l'observation : Où est le
soubassement?
Nous avons ainsi procédé à l'observation
des cas particuliers de l'état des routes de Kinshasa et comment se
déroule l'émission Parlons-en.
4.3. L'entretien libre
La technique d'entretien libre est un procédé
d'investigation scientifique utilisant un processus de communication verbale
pour recueillir les informations en relation avec le but fixé.27(*)
Divers types d'entretiens libres, si différents dans
leurs formes, ne s'opposent pourtant pas. Il faut bien comprendre que chaque
technique particulière s'adapte à la nature de l'information
qu'elle a pour but de rechercher et que chacune n'appréhende qu'un des
aspects de la réalité, faute de la saisir directement dans sa
totalité. »
Dans notre recherché, nous avons jugé bon
d'utiliser l'entretien semi-directif pour pouvoir obtenir des données
désirées et crédibles. En effet, nous avons choisi
l'entretien semi-directif pour faciliter l'interview avec les personnes qui
avaient un temps limité. C'est surtout les correspondants de
l'émission parlons-en.
Pour P.N'DA, « l'entretien semi-dirigé est en
partie directif au niveau des thèmes et des objectifs sur lesquels on
veut recueillir les informations et en partie non directif à l'interview
des thèmes. »
En fait, l'entretien a été mené à
l'aide des questions générales qui couvrent les hypothèses
de notre recherche.Dans notre recherché, nous avons jugé bon
d'utiliser l'entretien semi-directif pour pouvoir obtenir des données
désirées et crédibles. En effet, nous avons choisi
l'entretien semi-directif pour faciliter l'interview avec les personnes qui
avaient un temps limité. C'est surtout les correspondants de
l'émission parlons-en.
Présentation des données
C'est la partie empirique de notre étude. Nous mettons
ci-dessous les données que nous avons recueillies auprès de nos
interlocuteurs. Nous donnons d'abord les détails sur les
caractéristiques de l'échantillon, ensuite viennent les
réactions à nos différentes questions et enfin nous
analysons et interprétons les résultats. Les données
statistiques sont présentées en termes de pourcentage. Nous avons
donc interrogé cent kinois qui vivent les réalités des
routes de la capitale.
Description de l'échantillon
2.1.1. Echantillon d'après la variable
sexe
Sexe
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
M
|
75
|
75
|
F
|
25
|
25
|
Total
|
100
|
100
|
Commentaire :
Il ressort de ce tableau que l'entretien a été
effectué avec 75% d'hommes et 25 femmes, ce qui donne
généralement un total de cent personnes.
2.1.2. Echantillon d'après la variable
âge
Age
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
De 18 à 25 ans
|
15
|
17
|
De 25 à 40 ans
|
40
|
|
De 40 à 60 ans
|
15
|
|
De 60 et plus
|
30
|
|
Total
|
100
|
100
|
Commentaire :
Ce tableau dénote que l'entretien a tourné
autour de quatre catégories d'âges, 5 personnes entretenues sont
entre 18 et 25 ans.15 personnes d l'âge de 18 à 25, 40 Personnes
de l'âge de 25 à 40 ans, 15 Personnes de l'âge de 40
à 60 ans et 30 personnes de 60ans plus, ce qui fait un total de 100
personnes entretenues.
2.1.3. Echantillon d'après
l'Etat-civil
Etat civil
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Célibataire
|
50
|
50
|
Marié (e)
|
30
|
30
|
Divorcé(e)
|
10
|
10
|
Veuf(ce)
|
10
|
10
|
Total
|
100
|
100
|
Commentaire : Nous avons
rencontré plus de personnes formant ainsi 100% dont 50% étaient
de célibataires, 30% sont mariés, 10% divorcés et 10 %
également veufs
2.1.4. Echantillon d'après le niveau
d'études
Niveaux d'études
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Diplômé (e)
|
10
|
10
|
Gradué (e)
|
20
|
20
|
Licencié (e)
|
40
|
40
|
Autres
|
30
|
30
|
Total
|
100
|
100
|
Commentaire :10% de nos
enquêtés sont des diplômés, 20% sont des
gradués, 40% des licenciés, et 30% ont un certain niveau
d'études.
2.1.5. Echantillon d'après la
profession
Profession
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Enseignants
|
5
|
|
Commerçants
|
20
|
|
Étudiants
|
30
|
|
Fonctionnaires
|
40
|
|
Autres
|
5
|
|
Total
|
100
|
100
|
Commentaire : De tous nos
enquêtés, les fonctionnaires occupent une grande place avec 40%,
les commerçants n'atteignent que 20% alors que les enseignants
plafonnent avec 5%, les étudiants 30% et autres 5%.
2.2. Détails sur les questions proprement
dites
Question 1: Connaissez-vous l'émission parlons-en
de la radio Top-congo?
Assertion
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Oui
|
90
|
90
|
Non
|
10
|
10
|
Total
|
100
|
100
|
Commentaire : 90%
d'enquêtés affirment de connaître la radio Top-Congo et
seulement 10% ne connaissent pas la radio.
Question 3: Combien de fois suivez-vous l'émission
parlons-en?
Réactions
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Une fois
|
5
|
5
|
Deux fois
|
10
|
10
|
Trois
|
10
|
10
|
Plus
|
75
|
75
|
Total
|
100
|
100
|
Commentaire :La grande partie de nos
enquêtés soit 75 % suivent quotidiennement l'émission
parlons-en, la petite partie affirment déjà écouter une
fois, et les 10% revient aux certains qui expriment déjà suivi
deux fois et trois également 10%.
Question 4. Quel est l'apport de l'émission
parlons-en au développement des infrastructures
routières?
Réactions
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Interpelle les autorités et les usagers
|
10
|
10
|
Réveille la conscience
|
75
|
75
|
Toutes réponses sont bonnes
|
15
|
15
|
Total
|
100
|
100
|
Commentaire : Les messages que
transmettent en réveillant la conscience nos enquêtés sont
affirmés avec 75%%, l'interpellation des autorités et les usagers
avec 10%, et toutes bonnes réponses sans choix avec 15%.
Question 5: Comment trouvez-vous l'émission
parlons-en de Top-Congo ?
Réaction
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pertinente
|
80
|
80
|
Non pertinente
|
20
|
20
|
Total
|
100
|
100
|
Commentaire : 80% confirment que
l'émission parlons-en de la radio Top-congo est pertinente et
très peu ont dit non pertinent avec 20%.
Question 6. Appréciez-vous l'état des
routes à Kinshasa?
Assertion
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Oui
|
35
|
35
|
Non
|
65
|
65
|
Total
|
100
|
100
|
Commentaire : Pour 65% une majeure
partie des réponses% de nos enquêtés sont exprimées
non sur l'État des routes à Kinshasa et certains affirment oui
avec 35%.
Question 7. Pensez-vous que l'émission parlons-en
doit elle continuer à Interpeller les autorités pour le
développement des infrastructures routières?
Assertion
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Oui
|
85
|
85
|
Non
|
15
|
15
|
Total
|
100
|
100
|
Commentaire: 85% des enquêtés
tombent d'accord sur le fait où les travaux aboutit de
l'interprétation des autorités et 15 % ont dit non.
Question 8. Quelles causes sont à la base du
délabrement des infrastructures routières à
Kinshasa?
Réactions
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Mal gérance
|
70
|
70
|
Absence de bonne gouvernance
|
20
|
20
|
Toutes les réponses sont bonnes
|
10
|
10
|
Total
|
100
|
100
|
Commentaire: 70% des enquêtés
tombent d'accord sur la cause à la base du délabrement des
infrastructures de Kinshasa sont là mal gérance, 20% ont
affirmé l'absence de bonne gouvernance et 10% ont dit toutes de nos
questions ont été bonnes.
Question 9. En quoi ces causes ont-elles une incidence sur
le sous-développement du secteur routier de Kinshasa?
Réactions
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Détournement
|
60
|
60
|
La mauvaise gestion des ressources financières
générées par l'exploitation de ces infrastructures
|
40
|
40
|
Total
|
100
|
10
|
Commentaire: pour notre question de savoir si
"En quoi ces causes ont-elles une incidence sur le sous-développement du
secteur routier de Kinshasa?", 60% des enquêtés tombent d'accord
sur le fait Détournement est au centre et 40% ont dit La mauvaise
gestion des ressources financières générées par
l'exploitation de ces infrastructures.
Question 10. Quelle contribution l'émission
"Parlons-en" de Top-Congo FM apporte-t-elle à la protection et au
développement des infrastructures routières de Kinshasa
?
Réactions
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Les informations fiables
|
30
|
30
|
Interpellations au gouvernement
|
70
|
70
|
Total
|
100
|
100
|
Commentaire: Notre enquête s'exprimer
sur la question de Quelle contribution l'émission "Parlons-en" de
Top-Congo FM apporte-t-elle à la protection et au développement
des infrastructures routières de Kinshasa, 30% ont dit pour les
informations fiables et pour l'interprétation au gouvernement, 70%.
Question 11. Que pouvez-vous suggérer à
Top-Congo et aux autorités pour la réhabilitation et la
construction des infrastructures routières?
Réaction
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Une meilleure continuité pour ses émissions
|
80
|
35
|
D'arrêter
|
20
|
65
|
Total
|
100
|
100
|
Commentaire: Il ressort de ce tableau que
l'entretien a été effectué avec 80% pour une meilleure
continuité pour ses émissions et 20% pour l'arrêt sur la
question sur "Que pouvez-vous suggérer à Top-Congo et aux
autorités pour la réhabilitation et la construction des
infrastructures routières?"
3.2. Analyse et interprétation des
résultats
Les routes constituent l'un des secteurs porteurs de la
croissance économique d'un pays. Elles sont l'épine dorsale dans
le processus de développement économique. De par leur rôle
et leur importance, les routes constituent un secteur intermédiaire
entre le secteur agricole et le secteur de l'industrie manufacturière,
lesquels sont considérés comme les secteurs les plus sensibles
pour le décollage de l'économie congolaise.
Au regard des résultats de notre enquête, nous
constatons que le réseau routier congolais ne joue pas convenablement
son rôle. Il accuse des difficultés d'ordre conjoncturel et
structurel tant sur le plan économique, technique, politique que social.
C'est pourquoi notre étude a opté pour quelques stratégies
ou actions à mener ciblant d'abord l'amélioration des routes
d'intérêt général et celles de desserte agricole.
Ceci afin de permettre l'augmentation de la production agricole,
l'augmentation de la valeur ajoutée et l'accroissement du PIB.
La majorité des kinois interrogés ont reconnu
que les infrastructures routières de Kinshasa sont dans un état
qui laisse à désirer. Les ornières sont presque sur toutes
les routes de la capitale. Ce qui empêche la fluidité de la
circulation et provoque des embouteillages. Tout cela se répercute sur
la population. Celle-ci arrive souvent en retard à sa destination et est
obligée de débourser beaucoup d'argent.
Quant aux medias, ils doivent aider la population et surtout
interpeller les autorités afin qu'elles trouvent la solution aux
problèmes qui gangrènent la ville de Kinshasa. C'est ce que fait
la radio Top-Congo à travers son émission
« Parlons-en » diffusée de 9h à 11h30 chaque
semaine, de lundi à vendredi. Beaucoup de personnes interrogées
ont reconnu le grand travail abattu par cette émission et cela a
confirmé notre hypothèse.
Conclusion du chapitre III
Ce troisième et dernier chapitre nous a permis de
présenter, d'analyser et d'interpréter les résultats de
notre recherche. Grâce à l'enquête de terrain auprès
tant de gestionnaires de la ville de Kinshasa, de la population que des
journalistes de la radio Top-Congo, nous avons découvert qu'il y a un
besoin urgent que les autorités s'investissent dans la
réhabilitation et la modernisation des infrastructures routières
de la ville de Kinshasa.
CONCLUSION GÉNÉRALE
Nous voici arrivé au terme de notre travail est
intitulé « Contribution de la radio à la
réhabilitation et la modernisation des infrastructures routières
de la ville de Kinshasa, cas de l'émission ''Parlons-en'' de Radio-Top
Congo FM ».
Notre problématique a tourné autour des
questions suivantes :
- Quelles sont causes principales qui sont à la base du
délabrement des infrastructures routières à Kinshasa?
- En quoi ces causes ont-elles une incidence sur le
sous-développement du secteur routier de Kinshasa?
- Quelle contribution l'émission
« Parlons-en » de Top-Congo FM apporte-t-elle à la
protection et à la modernisation des infrastructures routières de
la ville de Kinshasa ?
En guise d'hypothèse, nous avons postulé que les
obstacles à la réhabilitation et la modernisation des
infrastructures routières de la ville de Kinshasa tiennent
principalement à la mauvaise gestion des ressources financières
générées par ces infrastructures et aux
détournements dont ces ressources sont l'objet de la part des
autorités chargées de veiller à leur gestion.
Pour développer notre sujet, nous avons fait appel
à la théorie d'Agenda Setting et aux méthodes descriptive,
analytique et inductive. Nous avons également avons fait recours aux
techniques d'observation directe et d'entretien libre.
Notre travail était délimité dans le
temps et l'espace. Sur le plan temporel, il a couvert la période qui va
de janvier 2022 à décembre 2023 alors que sur le plan spatial il
a concerné un échantillon des auditeurs de l'émission
« Parlons-en » résidant à Kinshasa.
Notre travail a été subdivisé en trois
chapitres. Le premier chapitre a été consacré à la
présentation du cadre conceptuel et théorique ; le
deuxième a circonscrit le champ empirique (la Radio Top Congo FM et la
ville de Kinshasa) ; le troisième et dernier chapitre s'est
appesanti sur la présentation, l'analyse et l'interprétation des
résultats de nos enquêtes.
Au total, nous avons découvert, grâce aux
résultats de notre enquête de terrain, que les infrastructures
routières de la ville de Kinshasa sont dans un état de
délabrement avancé et qu'elles avaient donc urgemment besoin
d'être réhabilitées et modernisées. A cet effet, la
Radio Top-Congo FM, à travers son émission interactive
« Parlons-en », contribue et continue de contribuer
énormément à la sensibilisation des pouvoirs publics afin
qu'ils s'investissent dans leur réhabilitation et leur modernisation. Au
regard de ces résultats, nous pouvons dire sans risque de nous tromper
que notre hypothèse de départ a été validée.
BIBLIOGRAPHIE
1. Ouvrages
1. GAUTHIERB, Recherche sociale, Québec, PUQ,
1984.
2. GRAWTZ Madeleine, Méthodes des sciences
sociales, Paris, Dalloz, 1986.
3. KABEYA PINDI PASI, Médias et bonne
gouvernance, Unesco, 2005.
4. MARTINOS Pierre, Des Radios pour informer, Paris,
Institut Panos, 2011.
5. MCLEISH Robert, Produire des programmes pour la
radio, Paris, Gret, 2008.
6. N'DAP., Méthodologie de la recherché: De
la problématique à la discussion des résultats,
Abidjan, EDUCI, 2002.
7. PAUL De MAESENEER, A vous l'Antenne !
Précis du journalisme radio, Paris, Nouveaux Horizons,
2011.
8. PUNGI Lino et autres, Audiovisuel public en RD
Congo, On air, 2015.
9. Robert McLeish, Produit des programmes de la radio, les
éditions du Gret, 2008, p147
2. Cours
1. RWIGAMBA, B., Méthodologie de recherche
scientifique, Notes du cours, ULK, 2001.
2.Annuaire statistique 2017, tableau 1.28
3. Dictionnaires
1. BALLE Francis,Lexique d'information communication,
Paris, Dalloz, 2011.
2. FALCONI, A., et BUDIM'BANI, F-X., Lexique des
médias, Internet et multimédia, Kinshasa, Médiaspaul,
2009.
4. Autres documents
1. PNUD RDC, Province de Kinshasa, Mars 2009.
2. Rapport Phase 1 PDNIT interurbain, 2017
3.Constitution de la RDC du 18/02/2006,
WEBOGRAPHIE
1. www.larousse.fr dictionnaires francais
2.https://www.memoireonline.com/07/09/2435/m_analyse-de-leffet-des-credits-octroyes-par-les-institutions-des-microfinances-au-developpement-9.html
3. http://www.fhwa.dot.gov/policy/otps/pubs/impacts
4.
https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/%C3%A9mission/28765
https://www.voxco.com/fr/blog/letude-descriptive
5. www.wikipedia.org/kinshasa/hydrographie consul
20.02.2024
6. www.wikipedia.org/histoire_urbaine_de_kinshasa consul
20.02.2024
7.Httpps://fr.m.wikipedia.org/Kinshasa) consult 20.02.2024
* 1KABEYA PINDI PASI,
Médias et bonne gouvernance, Unesco, 2005, p.18.
* 2Paul De Maeseneer, A vous
l'Antenne ! Précis du journalisme radio, Paris, Nouveaux
Horizons, 2011, p.112.
* 3Robert McLeish, Produire des
programmes pour la radio, Paris, Gret, 2008, p.140.
* 4 ?????
* 5 www.larousse.fr dictionnaires
francais
* 6Le Grand Larousse, 2000,
p.112
* 7
https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/%C3%A9mission/28765
* 8FALCONI, A., et BUDIM'BANI, F-X.,
Lexique des médias, Internet et multimédia, Kinshasa,
Médiaspaul, 2009, p.69.
* 9 Paul de Maeseener,
Op.Cit.,p.6.
* 10 Pierre Martinos, Des Radios
pour informer, Paris, Institut Panos, 2011, p.36.
* 11Balle, F., Lexique
d'information communication,Paris, Dalloz 2011, p.335.
* 12In
{http://lettres.tice.ac-orleans-tours.fr/php5/coin_eleve/etymon/phys/emiss.html,
Consulté le 30. 02.2024.à 16h30
* 13 Robert McLeish, Produit des
programmes de la radio, les éditions du Gret, 2008,
p147
* 14 Lino Pungi, Audiovisuel
public en RD Congo, On air, 2015, p26
* 15In
https://www.memoireonline.com/07/09/2435/m_analyse-de-leffet-des-credits-octroyes-par-les-institutions-des-microfinances-au-developpement-9.html
consulté le 14.12.2023
* 16In
http://www.fhwa.dot.gov/policy/otps/pubs/impacts consulté le
14.02.2024
* 17In
www.wikipedia.org/kinshasa/hydrographie consul 20.02.2024
* 18In
www.wikipedia.org/histoire_urbaine_de_kinshasa consul 20.02.2024
* 19 Kinshasa_factsheet._fre.pdf page
1
* 20 PNUD RDC, « Profil
résumé : Pauvreté et conditions de vie des
ménages » in Province de Kinshasa (Mars 2009),
p.2.
* 21 Annuaire statistique 2017,
tableau 1.28
* 22In
Httpps://fr.m.wikipedia.org/Kinshasa) consult 20.02.2024
* 23 Rapport Phase 1 PDNIT
interurbain, 2017, p. 9.*).
* 24 Constitution de la RDC du
18/02/2006, exposé des motifs*).
*
25Inhttps://www.voxco.com/fr/blog/letude-descriptive consul
13.12.2023
* 2614.Rwigamba B.,
Méthodologie de recherche scientifique, Notes de cours, ULK,
2001
* 2715.M.GRAWTZ, Méthodes des
sciences sociales, 3ème éd, Paris Dalloz, 1986, pp.586
-587
|