Conclusion Partielle
Dans ce chapitre consacré à
l'interprétation des données issues de l'enquête et de
l'entretien, nous avons d'une manière ou d'une autre compris le
rôle que joue la radio Kananga 24 auprès de la communauté
centre Kasaïenne, ce qui nous donne la possibilité de confirmer que
la radio communautaire ne répond pas à 70% aux critères et
aux normes d'une véritable radio communautaire.
Les questions en rapport avec la satisfaction des auditeurs
par le programme de la radio Kananga 24, la valorisation des
marginalisés et des sans voix toujours par cette dernière, ont
apporté lumière et précision, et nous ont sans doute
donné la force de dire que la radio Kananga 24 ne pas digne de faire
partie de cette catégorie des radios dites communautaire. Enfin pour
essayer de remettre la radio Kananga 24 sur la voie, nous avons
suggéré nos idées à la fin de e chapitre.
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CONCLUSION GÉNÉRALE
Notre travail s'il faut le rappeler a porté sur le
rôle de la radio communautaire dans un milieu urbain : cas de la radio
Kananga 24 émettant dans la province du Kasaï Centrale
précisément dans la ville de Kananga.
Nous sommes partis des inquiétudes selon lesquelles,
les émissions et les informations diffusées par cette
chaîne sont toujours orientées dans le domaine politique, et par
le fait qu'elle est une propriété privée propre à
un seul individu ; la grille de programme de la radio Kananga 24 ne contient
que peu d'émissions de sa rédaction pouvant traité les
thématiques sur la vie sociale et communautaire pour ses auditeurs.
La rédaction sous les injonctions du directeur qui est
lui-même propriétaire, priorise les informations apportant des
bénéfices financiers, au détriment des informations
purement communautaires et sociales.
Animé et soucieux de savoir comment une radio comme
celle-ci peut être appelée communautaire, nous sommes allés
des hypothèses selon lesquelles, la radio Kananga 24 ne répond
pas de manière favorable aux attentes de la population Kanangaise et ne
contribue pas au développement local dans tous les secteurs de la vie de
sa communauté, et que la politique fait d'elle une chaîne
thématique avant toute recherche sur terrain.
Pour mener à bon escient notre recherche nous avons
fait recours aux méthodes ethnographique et fonctionnaliste, nous avons
assimilé les techniques documentaires, d'entretien et de questionnaire,
pour trouver auprès de la population les données utiles à
notre travail. Nous avons aussi affilié cette étude à la
théorie des usages et des gratifications. Par ce fait, nous avons
rationné en trois chapitres notre travail.
Du premier chapitre retenons que la classification des
médias et sa mise en contexte reste un casse-tête dans des
régions d'Afrique surtout celles de la RDC. Les propriétaires de
ces médias souvent d'obédience politique les créent pour
des fins de propagande politique et très souvent se cachent
derrière le statut des radios communautaires pour s'échapper aux
taxes et impôts de l'état. Hormis ces ambitions connotées
des politiciens derrière les radios communautaires, il existe aussi un
grand problème des personnels qualifiés pour un fonctionnement
à la hauteur de cette catégorie des radios.
Cependant, la radio communautaire demeure un outil favoris au
développement d'une région si et seulement si elle est mise dans
son contexte.
Le deuxième chapitre quant à lui s'est
étalé sur deux sections, l'une s'est chargé de donner
assez d'informations sur la radio Kananga 24 qui est notre cadre
d'études, et l'autre a de manière panoramique présenter
les données de nos recherches sur terrain pour comprendre et lever les
équivoques sur notre problématique de recherche.
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Dans la première section, nous avons visité les
contenus du programme de la radio Kananga 24, et nous avons pris en
considération certains aspects pour dire que la radio Kananga 24 est
communautaire. Cependant, dans la deuxième section nous avons
présenté les données du terrain avec un commentaire bien
placé.
Enfin, le troisième chapitre consacré à
l'interprétation des données issues de l'enquête et de
l'entretien, nous avons d'une manière ou d'une autre compris le
rôle que joue la radio Kananga 24 auprès de la communauté
centre Kasaïenne, ce qui nous donne la possibilité de confirmer que
la radio communautaire ne répond pas à 70% aux critères et
aux normes d'une véritable radio communautaire.
Les questions en rapport avec la satisfaction des auditeurs
par le programme de la radio Kananga 24, la valorisation des
marginalisés et des sans voix toujours par cette dernière, ont
apporté lumière et précision, et nous ont sans doute
donné la force de dire que la radio Kananga 24 ne pas digne de faire
partie de cette catégorie des radios dites communautaire.
À la lumière de ce qui précède,
pour remettre à niveau la radio Kananga 24, afin que sa nomination
réponde à des critères propres à une
véritable radio communautaire, la direction de cette radio doit faire
appel aux professionnels des médias pour acquérir une formation
interne sur ce type de radio afin qu'elle prenne conscience de sa conception
philosophique, elle doit mettre en place tous les moyens nécessaires
pour la formation de son personnel et surtout faire participer la
communauté dans le fonctionnement de la radio d'une manière ou
d'une autre, et enfin supprimer toute tarification liée à la
présentation d'une émission ou à la diffusion des
informations et diversifier les informations dans tous les domaines pour
satisfaire chaque catégorie des auditeurs.
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