par : CILUMBA MUDIANYI CEDRICK
JUIN 2024
UNIVERSITE DE LUBUMBASHI FACULTE DES
SCIENCES AGRONOMIQUES Département de Production
Animale
B.P. 1825
LUBUMBASHI
Rapport de stage effectué à la ferme
CMCK MUTALA de Kolwezi en date du 20 MAI au 24 JUIN 2024
Rédigé
Nous vous dédions ce travail pour le devoir
d'éducation, d'assistance, d'affection, d'amour, bref tous les
sacrifices déployés pour notre
épanouissement.
A notre mère Marie KAYIKUABU
A notre grande soeur Béatrice MUSAWU que
j'appelle affectueusement mère adoptive.
Famille CILUMBA, nous vous aimons
A notre père Symphorien CILUMBA;
1
Dédicace
2
Remerciements
Ce présent travail ne se limite pas à mes
propres efforts. Il est sans l'ombre d'aucun doute, la résultante et
le fruit de divers efforts et sacrifices sans lesquels il n'existerait
même pas. Qu'il me soit permis d'exprimer mes vifs et sincères
remerciements à tous ceux qui, de loin ou de près ont
contribué à ma formation tant professionnelle, intellectuelle que
morale
.
Comme il le dit « Si vous êtes reconnaissants,
J'augmenterai très certainement le nombre de mes bienfaits sur vous.
» En guise de reconnaissance, je dis Merci à la famille
Ilunga Elie pour son accueil et hébergement durant toutes
démarches ayant pour but d'obtenir l'autorisation de passer notre
stage à la ferme CMCK de Kolwezi. De manière concrète,
je remercie le doyen de la faculté des Sciences Agronomiques Pr.
Dr. Ir. Mylor NGOY SHUCHA, le vice doyen chargé de recherche Pr Dr Ir
Jonas LWALABA et le chef du département de production animale le Pr.
Dr. Ir. Bauchet MANDA pour avoir organisé l'activité du
stage.
· Ma gratitude et ma reconnaissance vont
particulièrement à mes très chers parents CILUMBA
Symphorien et KAYIKWABU Marie pour leur soutien et le réconfort dans les
moments difficiles.
· J'adresse également mes remerciements à
l'ingénieur Johana Eliote, A0 Papy, Mister Kaala, le docteur
vétérinaire Erudit ainsi que Ir. Felix NYEMBO pour leur
encadrement.
· Je serais ingrat si je passe sans dire un mot de
remerciement à monsieur Cedrick MULANGU pour sa recommandation faite
à notre personne à la ferme MUTALA CMCK Dagril;
·
Mes Co-stagiaires : MPANGA ILUNGA Deborah, Sango Kahite Kaya
Gloire, AMINA MPENDA Berth pour toutes leurs suggestions.
· A mes pères spirituels, le directeur du centre
provincial de SEKAI KYUSEI KYO Toho-no hikari Congo LUFULUABO ILUNGA
Gérard et son directeur adjoint Simon TSHIABWILA pour leur soutien et
conseils durant mon cursus académique.
·
Que tous ce qui n'ont pas été cités
ci-dessus ne confondent pas l'oubli au manque d'attachement ni de
reconnaissance envers eux. Qu'ils veuillent bien nous le pardonner.
3
Table de matières
REMERCIEMENTS 1
TABLE DE MATIERES 3
0. INTRODUCTION 5
CHAPITRE.1. PRESENTATION GENERALE DE LA FERME MUTALA
6
1.1. Situation géographique et pédologique 6
1.2. Historique de la société construction
métallique et civile de Kolwezi (CMCK) secteur DAGRIL 7
1.2.1 Statut juridique : 7
CHAP. 2 : DEROULEMENT DU STAGE 11
2.1 Porcherie : 11
2.1.2 Les opérations zootechniques 13
1. L'injection de fer 13
2. Le rognage des dents : 14
4. La castration : 15
2.1.3 La vermifugation et vaccination 16
2.1.4. La gestion du cheptel 17
2.2. Pisciculture 19
2.2.1 Facteurs à respecter 19
2.2.2 Alimentation 20
2.2.3. Programme de rationnement 21
2.2.4 Les principales maladies 21
2.2.5 LA PECHE 22
2.3 L'AVICULTURE 23
2.3.1 Bâtiment : 23
2.3.2 Elevage 24
2.3.3 Abattage 26
a. L'étourdissement 26
b. L'égorgement 26
c. La saignée : 27
d. Le toilettage ou déplumage 27
e. L'éviscération 27
f. Le nettoyage 27
g. Le pesage 27
h. L'emballage 27
i. La conservation 27
4
Liste de figures
Figure 1 salle de maternité truie avec porcelets 11
Figure 2. Nid de porcelets 11
Figure 3. Tranchée d'évacuation de purin 12
Figure 4. Abreuvoir en suçoir 12
Figure 5. Pédiluve 12
Figure 6.mélange et distribution des aliments aux
nourrains. 13
Figure 7. Injection du fer 14
Figure 8. Rognage des dents 14
Figure 9. La Caudectomie 15
Figure 10. Les étapes de la castration 16
Figure 11. Lutte contre les vers plats 16
Figure 12. Lutte contre les vers ronds 16
Figure 13. Une inflammation sous traitement 17
Figure 14. Les produits utilisés dans le traitement des
inflammations 17
Figure 15. La distribution des aliments 22
Figure 16 la pêche partielle de poissons 23
Figure 17 les poulaillers 24
Figure 18 l'intérieur au fond une poussinière 24
Figure 19. Distribution d'eau et d'aliments 26
Figure 20 à gauche la saignée et à droite la
déplumeuse attendant le trempage des carcasses
dans l'eau chaude 27
Figure 21 l'éviscération à gauche et
l'emballage à droite après nettoyage 28
5
0. INTRODUCTION
Pour clore le deuxième cycle d'enseignement
supérieur et universitaire, il est recommandé d'effectuer un
stage d'une durée de trente jours dans le but d'assurer une formation
complète aux étudiants. Raison pour laquelle l'université
de Lubumbashi et plus particulièrement la faculté des Sciences
Agronomiques a toujours eu le souci majeur d'accomplir sa mission de formateur
en envoyant ses futurs ingénieurs agronomes zootechniciens
concilié les notions conceptuelles acquises à leurs pratiques
trouvées sur terrain.
C'est dans ce cadre que nous avons été soumis
à un stage du 20 mai au 24 juin 2024 à la ferme CMCK Kolwezi lieu
trouvé idéal pour mixer les théories à la pratique
, d'initier les futurs ingénieurs agronomes aux différents
travaux sur terrain.
Le programme de notre stage prévoit essentiellement de
participer aux différentes opérations effectué dans le
secteur d'élevage, plus précisément à la porcherie,
au poulailler, la pisciculture et à la provenderie d'aliment pour
bétail afin de mettre en pratique toutes les connaissances
théoriques acquises durant les deux années de master au
département de production animale. Ce stage professionnel a pour
principal objectif de rapprocher l'étudiant futur cadre du monde
professionnel réel. Notre présence sur terrain nous permettra
d'interagir avec le milieu agricole en établissant un lien direct entre
le besoin de la société en termes de consommation des produits
animaux et la capacité réelle de production ; il nous permet
aussi d'inclure certaines contraintes non contrôlables tout au long de la
chaîne de production.
Spécifiquement, il est question d'avoir une
compétence nous permettant de concevoir un modèle de
compétitivité de la production animale locale vis-à-vis de
la concurrence extérieure, de concevoir et exécuter des plans de
bien-être animal et enfin diriger des équipes et faire appliquer
des plans de production animale.
Ce stage nous ayant été d'une importance
capitale arrive à son terme, nous présentons ici un
condensé de l'essentiel des notions embrassées durant toute notre
période de stage afin de pouvoir matérialiser d'une façon
symbolique les travaux effectués, nous présenterons le contenu de
ce rapport, mis à part l'introduction, nous subdivisons ce travail en
deux chapitres :
? Le premier traite la présentation de l'entreprise et
ses secteurs d'activités
? Le deuxième chapitre parlera du déroulement
des activités réalisées pendant le stage.
6
Chapitre.1. Présentation générale
de la ferme Mutala
1.1. Situation géographique et
pédologique
La ferme DAGRIL se situe au Sud-Est du chef-lieu de la province
du Lwalaba à Kolwezi, dans
le secteur de lwilu, a environs 55 kilomètres du
chef-lieu. Précisément à Mutala un village qui
est à 5km de la ferme.
Avec 1500 ha de superficie, elle se trouve sur une longitude de
10°30'26» Est 25°30'26» de
latitude Sud et 1500 mètres d'altitude.
Elle est limitée :
> Au Nord par la rivière KYAVIE,
> Au Sud par le village KAWAMA,
> À l'Est par le village KISAMFU,
> À l'Ouest par le village MUTALA.
1.1.2. Situation pédologique
La pédologie qui est une science qui étudie le
sol et celui-ci constitue un support pour les humains et les
végétaux, une analyse de ce dernier est faite car toutes les
activités de la ferme se passent ainsi sur le sol. La ferme MUTALA a un
sol ferralitique se trouvant dans le climat tropical sec qui est forme
très développée de l'altération du sol ; c'est un
sol pauvre théoriquement parlant.
> Du point de vu fertilité : il est pauvre et toute
fois lessivé, pour réussir la culture il faut faire recourt aux
fertilisants chimiques et organiques.
> Du point de vu physique : c'est un sol
argilo-latéritiques de couleur brune tendant vers le noir, à
grande capacité de rétention en eau. Il est compact au premier
vu, on y remarque la présence des latérites.
La végétation ; le site est
dominé en majorité par les Imperata cylindrica
traduisant ainsi le degré d'acidité de ce dernier.
7
1.2. Historique de la société construction
métallique et civile de Kolwezi (CMCK) secteur DAGRIL
1.2.1 Statut juridique :
CMCK est une société privée à
responsabilité limité(SARL) reconnue sur le plan national N° ID
NAT: 6-490-N68579W ; RCCM: CD/KZI/RCCM/14-B-039, NIF: A1201249X
Dénomination: L'entreprise a son siège social
sur N·°2250, avenue Gazumbu, commune de Dilala, quartier Biashara,
ville de Kolwezi, province du Lwalaba, en République Démocratique
du Congo
Mobile : +243808586190 ;
+243808586202
Objet social :
CMCK Sarl est une Entreprise de Constructions
Métalliques, Génie civil et Architecture, Maintenance et
Engineering, Développement Agriculture Pêche et Elevage,
Import-export.
Après une longue expérience au service de la
nation congolaise dans divers domaines, la Constructions Métalliques et
Civil de Kolwezi (CMCK) sous le leadership de son Directeur
Général Monsieur Joseph NZABANDORA ZAGABE le CEO (Chief Executor
Officer), connaît une histoire très riche qui mérite une
attention soutenue.
En effet, de 1984 à 1992, cette Entreprise a
commencé sous l'appellation de GROUNZA, (groupe NZABANDORA) son
activité principale était celle de transporter des personnes et
des marchandises à l'intérieur du grand Katanga (nord Katanga),
au Kasaï Occidental et en Zambie. De 1992 à 2005, GROUNZA deviendra
GROUNZA TRANSPODAGRI (Groupe NZABANDORA Transport Agricole) CMCK avait
intensifié à cette époque ces activités de
transport de produits agricoles et vivriers et de transport des bois pour sa
menuiserie et pour ses clients. De 2004 à 2007, GROUNZA TRANSPODAGRI,
changera de nom en CMCK Le 15/12/2004 (constructions métalliques et
civiles de Katanga), Professional construction. Avec l'arrivée de DCP,
à la période du boom minier, CMCK prendra de l'envol dans le
domaine de la construction et celui de l'offre des services dans divers
secteurs, dans l'usine de KZC, ancien concentrateur de la GCM/Kolwezi. De 2007
à 2010, création de New Division, c'est-à-dire
CMCK/DEVELOPPEMENT ET COMMERCIALE (DVCO), Cette New Division sera dotée
des équipements pour permettre de produire normalement. CMCK/DEVCO
était focalisée d'abord sur la Menuiserie et ensuite sur la
scierie moderne. Actuellement en 2016, CMCK crée une autre filiale
appelée DAGRIL qui prend en relais toute les activités qu'avait
CMCK/DVCO De 2010 jusqu'à nos jours, après les deux secteurs
ci-haut cités il y a eu un élargissement de CMCK/DEVCO (DAGRIL)
Deviendra une autre ENTREPRISE à part entière, en y ajoutant
8
la ferme de MUTALA, à plus ou moins 55
kilomètres vers la route Likasi, et en donnant à cette
dernière de grands moyens de sa politique de production, dont: 7
machines agricole notamment 3 grands tracteurs de marque JOHN DEERE 7815, 3
tracteur moyen JOHN DEERE 6110 et 1 tracteur de marque MAHINDRA et tous leurs
accessoires au grand complet.
Par ailleurs, la question reste posée. Est-ce une
coïncidence ou un fait de hasard ? Pour la journée internationale
du travail célébrée le 01/mai/2012 sous le thème :
« CONSTRUIRE L'AVENIR DU PAYS DANS LE CHAMP». CMCK avait
déjà une longueur d'avance qu'en ayant 100 hectares de champ de
maïs en ce temps, carotte, tomate et autres cultures vivrières dans
sa concession de MUTALA. Cette ferme sera élargie au fur et à
mesure pour arriver à 1.000 hectares dans les années à
venir. En effet, l'agriculture étant le maintien de la stabilité
économique, l'émergence par rationalisation et la stimulation de
l'activité dans le secteur de croissance, mais aussi jugée
hasardeuse par la plupart des opérateurs économique.
Dans le domaine agricole, l'autosuffisance alimentaire sera la
plus urgente des priorités, surtout pour la situation désastreuse
qui se pointe à l'horizon partout au monde ces dernières
années, raison pour laquelle CMCK (DAGRIL) avec tout son personnel
veulent faire de l'agriculture, un socle de son développement, donc
l'assise de la marche vers la révolution de la modernité
A part l'agriculture, CMCK (DAGRIL) a aussi la scierie moderne
en son sein, des machines de marque TUMBERKING 1.600 mécanique et
TUMBERKING 2.000 automatique ayant chacune une capacité d'exploitation
de 7 mètres cube par jour pour celle de 1.600 (7m3/jr) et 10
mètres cube par jour pour le 2.000 (10m3/jr). A la scierie
s'ajoute la menuiserie avec des machines pimpantes neuves capables de servir la
ville de Kolwezi et les alentours.
Pour l'Entreprise CMCK, sa vision est celle de
révolutionner le développement DAGRIL a acheté deux
très grandes MINOTERIES moderne de marque ROFF d'une capacité de
produire 90 tonnes dans 24 heures une première dans la province du
Lwalaba en particulier, en R.D.Congo en général, pourquoi pas en
Afrique dans le domaine d'agro-alimentaire. En outre CMCK/DAGRIL, elle a
acquise une machine PELETING qui fabrique les aliments bétails et
volailles de tous les âges .L'implantation et l'exploitation de la ferme
C.M.C.K (MUTALA) Ont été précédée par la
prospection du terrain qui s'est soldée en acquisition des concessions
constituant à ce jour les quartiers KYEBO, MANGUI, MBEKO 1 ET 2, KALUME,
OTOJONGO, TANGUMUNGU qui sont subdivisé en blocs. Signalons toutefois
qu'autours de l'exploitation d'autres concessions sont acquises afin
d'atteindre 1500 hectares.
9
1.2.1. Objectif global
Amélioration de l'alimentation de la population de la
ville de Kolwezi en particulier et celle de la province du Lwalaba en
générale, tout en augmentant la production agricole afin de
mettre fin à la dépendance de la Zambie, Zimbabwe et de l'Afrique
du sud en ce qui concerne les importations de diverses denrées
alimentaires
1.2.2. Objectif spécifique
Générer les revenus de l'entreprise ; Emblaver
jusqu'à 1500 hectares de maïs, 50 ha de bananier, 20 ha de culture
maraichère, 50 ha de haricot ; Élevage de la volaille, porcs, du
gros et de petit bétail à l'échelle industrielle,
Implanter une exploitation piscicole moderne
10
Organigramme
Direct}on générale
t
Direction technique
V
Département de production
t t
Diect:or. a·riristrativeet
V
Département de planification
Département de dérelo ement
t
Commerciali ation
t
Agriculture, pêche et élevage
t
Finance
ADM & RH
APPBo\I5IohIcEdi T
Sécurité
11
Chap. 2 : Déroulement du stage
2.1 Porcherie :
Est le logement des porcs élevés en stabulation
contrôlée. Après la prise de contact, nous sommes
allés à la porcherie où nous avions découvert son
fonctionnement entant qu'unité à part entière, il est
constitué de quatre bâtiments hébergeant plusieurs
catégories d'animaux à savoir les femelles en gestation, les
femelles suitées, les porcelets avant sevrage, et les mâles
reproducteurs (troupeau de reproduction). La matrice est composée de 120
truies et 14 verrats, le bâtiment hébergeant ce troupeau est
entièrement couvert pour mettre les parturientes et les porcelets
à l'abri des intempéries. Il dispose en son intérieur une
mangeoire, deux abreuvoirs sucettes et un box de porcelets protégeant
ces derniers contre l'écrasement et le cannibalisme de leur mère
; ce box joue en plus de l'écrasement le rôle de
chauffage par échange thermique entre porcelets et via l'ampoule
infrarouge installée à cet effet.
Figure 1 salle de maternité truie avec
porcelets
Figure 2. Nid de porcelets
La figure 1 montre une truie avec ses porcelets après
la mise-bas.
C'est dans ce bâtiment doit se passer les
premières opérations zootechniques des porcelets et ils y restent
avec leur mère pendant un mois recevant uniquement le lait maternel
comme aliment de base.
A côté de la truie se trouve un petit nid jouant
le rôle de protection des porcelets contre l'écrasement par la
truie ; le cannibalisme et aussi le froid car en se mettant ensemble il y a un
échange thermique. Au-delàs de l'échange thermique, les
ampoules appropriées doivent être installées pour lutter
contre le froid car les porcelets sont fragiles pendant leurs premières
semaines.
12
A l'extérieur du bâtiment nous trouvons une
canalisation qui amène les eaux de nettoyage vers la fosse à
fumier.
Figure 3. Tranchée d'évacuation de
purin
Figure 4. Abreuvoir en suçoir
Le premier moyen de lutte contre les maladies dans un cheptel
reste l'hygiène. Pour se faire cette construction permet
d'évacuer les eaux issues du balayage vers la fumière qui est une
fosse faite pour recevoir le purin
L'abreuvoir sucette est un dispositif de distribution
automatique d'eau, il suffit que l'animal s'y approche et pose son groin dessus
pour faire couler l'eau.
Pour les animaux de petite taille, ce dispositif est
ajusté ou est remplacé par celui en maçonnerie.
A l'entrée du bâtiment il y a un petit bain de
désinfection des pieds le pédiluve ; il contient une solution
virocide pour lutter contre certaines contaminations que contiendrait les pieds
en provenance des lieux contaminés.
Figure 5. Pédiluve
13
A part la maternité, le local avait d'autres box
réservés aux truies pleines attendant leur mise-bas, dans ces box
nous trouvons deux abreuvoirs et une mangeoire, l'effectif dans ce box de cinq
mètre carré est de trois truies gestantes. Le cheptel compte
aujourd'hui plus 1000 têtes de porcs. Ces sujets sont nourris avec trois
types d'aliment dont deux fabriqués sur place le premier âge
importé en Zambie.
Ce sont respectivement le starter ou le démarrage, le
grower ou aliment de croissance deuxième âge et le finisher ou
aliment de finissage
La formule consiste à mélanger deux kilogrammes
de pig booster avec deux cents kilo de grower plus le son de maïs. Et il
faut 60Kg de son de mais pour 50Kg de grower.
Figure 6.mélange et distribution des aliments aux
nourrains.
2.1.2 Les opérations zootechniques
Après la mise bas, les nouveaux nés
reçoivent un ensemble de traitements et opérations pour les
protéger contre les éventuelles menaces du milieu et les
préparés à remplir les objectifs pour lesquels ils sont
produits. Parmi ces opérations, il y a celles qui s'appliquent à
trois jours après la part et d'autres quelques semaines après.
Parmi ces opérations nous citons :
1. L'injection de fer : les porcelets font
souvent la crise de trois semaines connue sous le nom de l'anémie
ferriprive due à l'insuffisance du fer dans l'hémoglobine du
plasma sanguin.
14
Pour prévenir cette crise, les porcelets
reçoivent chacun 72 heures après la naissance une injection de
deux millimètres du fer en intramusculaire.
|
Après l'immobilisation de l'animal à travers ses
membres on injecte deux millimètres du fer en intramusculaire au niveau
du cou. L'injection tiendra compte de la colonne vertébrale car si la
seringue la pénétrée il y aura une déconnexion du
système nerveux et l'animal peut en perdre la vie.
|
Figure 7. Injection du fer
2. Le rognage des dents :
Les porcelets naissent avec des canines bien
développées, ils mordent leur mère en se battant pour
s'emparer de l'un de trayons et téter, la douleur ainsi provoquée
gêne la truie et elle se lève ce qui empêche les porcelets
de téter.
Le rognage est une opération qui consiste à couper
les canines des porcelets.
Elle intervient trois jours après la mise-bas. Il permet
aux porcelets de recevoir le lait maternel sans faire mal à la femelle
par les blessures qu'ils occasionnent en tétant.
|
A l'aide de la pince à rognage, cette opération
permet de sectionner les canines du porcelet la bouche bloquée afin de
ne pas mordre la femelle pendant qu'il tète.
|
Figure 8. Rognage des dents
|
|
|
3. La Caudectomie :
Est une pratique zootechnique consistant à sectionner
la queue du porcelets 72 heures après sa naissance, elle permet de
limiter les risques des morsures de queues observées plus
particulièrement chez les animaux en fin de post sevrage et début
engraissement, malgré que
15
c'est douloureux et stressant, l'opération permet aussi
l'engraissement car l'énergie pouvant être utilisée par
cette queue est transférée vers d'autres fonctions vitales de
l'organisme.
|
Eu égard aux avantages que nous apportes cette
opération, elle doit être effectuée avec délicatesse
car une mauvaise pourrait conduire à une hémorragie qui pourrait
conduire à une caudophagie.
Elle doit être réalisée avec une pince
permettant une cautérisation pour limiter les
|
Figure 9. La Caudectomie
4. La castration :
Est une opération qui consiste à interrompre
l'animal de ses fonctions reproductrices ; chez les porcelets, elle intervient
de 3 à 21 jours.
Il est préférable de le faire tôt car il a
l'avantage d'être rapide et la cicatrisation est rapide en plus de ne pas
demander la suture.
Chez le porcelet, on pratique la castration sanglante en
ouvrant la bourse testiculaire et puis la section du canal spermatique et du
canal déférent. Nous l'avons pratiqué à trois jours
après la mise-bas.
Réalisée avec la lame de bistouri, la plaie doit
recevoir une pulvérisation de spray qui est un produit
désinfectant contenant aussi des propriétés acaricide
repulsant en même temps les mouches.
16
Figure 10. Les étapes de la castration
Figure 11. Lutte contre les vers plats
2.1.3 La vermifugation et vaccination
Après le sevrage, les jeunes sevrés doivent
s'adapter au nouveau milieu et à la nouvelle alimentation ; durant cette
adaptation, ils doivent recevoir les vermifuges, les vaccins et les vitamines
pour booster leur croissance.
Ils reçoivent par la voie de per os une dose de 1mm
d'albendazol afin de lutter contre les vers plats et 0,3 mm d'ultimectin en
intra musculaire.
Figure 12. Lutte contre les vers ronds
17
: Ces opérations constituent une routine dans la
gestion des nouveaux nés. Pour les cas particuliers, il y a des
traitements bien particuliers aussi. Comme par exemple en cas d'une
inflammation d'un organe chez un sujet, ce dernier sera soumis au traitement
d'un anti-inflammatoire, des vitamines et des antibiotiques. Comme
indiqué sur les figures ci-dessous
|
C'est un cas d'une inflammation en dessous du groin. Pour son
traitement, nous avons utilisé une gamme de cinq produits dont deux
antibiotiques : oxytétracycline injectable et pénicilline, un
anti-inflammatoire et une multivitamine. On désinfecte la plaie avec le
pray.
|
Figure 13. Une inflammation sous traitement
|
|
Figure 14. Les produits utilisés dans le traitement
des inflammations
2.1.4. La gestion du cheptel
Matérialiser la productivité qu'est l'objectif
de l'élevage demande la mise en place d'un protocole qui regroupe
l'ensemble d'activités qui font l'essentiel de l'élevage. C'est
la gestion de l'élevage. Cette gestion est subdivisé en plusieurs
sous types dont :
? La gestion des troupeaux ? La gestion des maladies ? Gestion de
la pharmacie ? La gestion des aliments ? La gestion des abattages
18
? Gestion des troupeaux
L'exploitation est composé de plusieurs troupeaux ayant
chacun une catégorie d'animaux avec une même destinée.
C'est ainsi que nous avons :
1. le troupeau de reproduction :
On trouve dans ce troupeau les femelles en lactation, les
femelles gestantes, les femelles vides
attendant le coït, les jeunes en pro-sevrage, et les
mâles de reproduction.
Les femelles suitées et les jeunes en pro-sevrage restent
dans le local dit « maternité ».
Ils y resteront dans ce local pendant un mois avant d'être
sevrés de leurs mères.
Etant dans le système d'élevage intensif, il
s'effectue au sein de ce troupeau un suivi
d'accouplement afin de conserver les performances des races,
prévenir la consanguinité, réduire
le taux de mortalité et accroître la
précocité par le contrôle des lignées mâles et
femelles. On y
applique à cet effet trois types de croisements dont :
? croisement simple entre lignées pures
? croisement à double étage
? croisement rotatif ou alternatif.
Les mâles du troupeau de reproduction sont
remplacés après chaque deux ans par les mâles
venant d'ailleurs.
2. La gestion des maladies
Un animal dans un environnement propre sait se
défendre contre les menaces des pathogènes. Une bonne gestion des
maladies consiste rendre propre les bâtiments et leurs abords.
Grâce à un nettoyage quotidien des box, on parvient à
minimiser les risques liés aux maladies. Cependant l'exploitation a
déjà mis en place un calendrier prophylactique et de vaccination
de chaque catégorie d'animaux pour encore renforcer leur immunité
et réaliser la productivité l'objectif primaire de
l'élevage.
3. Gestion de la pharmacie
L'hygiène de l'élevage ne supprime pas la
totalité d'infections et d'attaques que pourrait subir un cheptel.
Résoudre ces situations signifie qu'on doit être à
même à répertorier un ensemble des maladies
fréquentes et avoir à sa disposition une gamme des produits
vétérinaires utilisés dans la lutte contre ces
dernières pour intervenir rapidement lorsqu'une maladie se
déclare au sein du cheptel. C'est la gestion de la pharmacie.
19
4. La gestion des aliments
La réalisation des objectifs poursuivis dans un
élevage dépend de la façon dont sont nourris les animaux.
Savoir nourrir un animal selon son âge et son état physiologique
est un atout dans la gestion de la santé du cheptel.
Les responsables du cheptel devront faire un suivi pour une
distribution en qualité et en quantité pour couvrir les besoins
des animaux sans oublier le contrôle régulier du stock pour ne pas
connaître l'usure du stock et mettre les animaux sous stress alimentaire.
C'est la gestion des aliments.
5. La gestion des abattages
L'objectif principal de l'élevage étant de
produire les animaux destinés à la boucherie, le gestionnaire de
l'exploitation doit avoir une bonne gestion des différents
paramètres pour pouvoir maintenir constante la production en nombre des
têtes destinées à la boucherie.
La production constante de ces têtes est en relation
directe avec les facteurs précédents, c'est-à-dire si l'un
de ces derniers n'est pas respecté elle ne sera pas bonne. C'est ici
qu'intervient l'esprit d'ingénieur dans la résolution des
problèmes complexes de l'exploitation.
2.2. Pisciculture
La pisciculture est un site important de l'exploitation car
elle rapporte pour l'ensemble du secteur d'élevage environs 35% de
revenus. On élève le tilapia du Nil ou (Oreochromis
niloticus). Cette espèce est avantageuse car elle est :
? Précoce
? Rustique aux maladies, au changement du climat et aux eaux
salines.
2.2.1 Facteurs à respecter
Pour son installation, il y a plusieurs facteurs à
respecter entre autres :
? La présence en permanence de l'eau non
polluée : la présence de certains éléments
chimiques dans l'eau comme le plomb dans l'eau est nuisible à la
santé de l'animal car il détruit les branchiospines responsables
des échanges avec l'atmosphère et siège de la respiration
chez le poisson une fois détruites, le poisson peut en mourir.
? Le PH : le PH idéal dans un
étang est compris entre 6 - 8,5 un PH très acide ou basique met
les poissons en situation de stress d'acidité ou d'alcalinité. La
plus part de cas nous rencontrons de PH acide contrôlable par amendement
calcique en raison de deux kilogrammes par dix mètre carré. En
plus d'augmenter le ph de l'eau, la chaux enrichi
20
l'eau en calcium et en magnésium importants dans
l'ossification et le métabolisme du poisson.
· Le sol : éviter les sols
sableux car ils n'ont une bonne capacité de rétention d'eau. Un
sol argileux est un meilleur car il a la capacité de retenir longtemps
l'eau du sol. De fois on crée un noyau d'argile dans un sol sablonneux
pour y pratiquer la pisciculture.
· Le climat : le tilapia du Nil
s'adapte bien dans le climat tropical. Etant poïkilotherme, il est
résiste difficilement aux basses températures.
· La topographie : les étangs
doivent être installés sur un terrain ayant une certaine pente
pour permettre l'écoulement des eaux lors de vidange et du remplacement
des eaux de l'étang. La meilleure pente est comprise entre 2 et 8%.
Eviter les pentes trop fortes.
· L'accessibilité : on installe
le site sur un terrain où l'accès est facile, car on doit
approvisionner le site en intrants du travail et transporter les produits de
pêche vers le centre de commercialisation.
· Le marché : toujours commencer
par vendre avant de produire car une production à l'aveugle pourrait
conduire à la perte du capital investi. On doit se rassurer que les
produits sont consommés dans la region où ils sont produits.
La ferme axe son élevage sur les mâles ou
élevage mono sexe car il a l'avantage d'avoir une bonne
précocité ce qui est important pour maximiser le
bénéfice. La technique consiste à payer les alevins
déjà masculinisés à partir de l'écloserie en
Zambie pays de leur provenance.
La capacité de charge est de cinq poissons par
mètre carré, l'exploitation dispose plusieurs étangs ayant
des tailles différentes allant de 15mX42m à 30x85m. Pour une
population de plus quarante milles poissons adultes pour l'ensemble du site.
Pendant la saison froide, les poissons subissent le stress
thermique et voient leurs métabolismes baissés, voilà
pourquoi ils ne prennent pas rapidement le poids pendant cette saison.
Cependant, certaines techniques permettent de contourner cet obstacle en
diminuant de 50% le volume d'eau ou en chauffant les eaux des étangs.
2.2.2 Alimentation
Les poissons ne sont pas beaucoup exigeants en alimentation,
cependant un aliment équilibré a un effet bénéfique
sur le gain de poids quotidien. La composition de la provende varie avec
l'âge des poissons. C'est ainsi qu'on distingue :
· Le Fry mash : est un aliment premier
âge ayant 45% de protéines. Il est donné aux alevins
jusqu'à 1,5 mois
· Le prestarter : avec 38% de
protéine donné pour un mois
· Le starter : de 35% de
protéine utilisé pendant un mois
21
· Le grower : aliment de croissance avec
32% de protéines utilisé pendant deux mois.
· Finisher : peu utilisé, ayant une
teneur en protéine de 28% utilisé pendant un mois.
· Azolla et les lentilles d'eau : sont
des plantes minuscules aquatiques très riches en protéines
utilisées pour minimiser le coût lié à
l'alimentation des poissons.
2.2.3. Programme de rationnement
La quantité d'aliment à donner par jour et par
individu varie avec son âge et son taux de rationnement (feed rate).
C'est ainsi que cette dernière se trouve par la formule suivante :
Avec :
|
Qté(g) = weight X feed rate X
biomasse.
|
|
· Weight : poids du poisson en gramme
· Feed rate : taux de rationnement en %
· Biomasse : nombre de poisson par unité de surface.
Les valeurs de feedrate pour quelques poids de poissons :
·
|
2-5g
|
= 10%
|
·
|
5-20g
|
= 8%
|
·
|
20-50g
|
= 6%
|
·
|
50- 90g
|
= 5%
|
·
|
90-250g
|
=3%
|
·
|
=250g
|
= 2%
|
2.2.4 Les principales maladies
Les poissons sont moins sensibles aux maladies,
l'hygiène et le contrôle des paramètres de l'eau des
étangs permettent de limiter et réduire les cas des maladies.
Dans certains cas on rencontre souvent les maladies suivantes :
1. Syndrome ulcératif épizootique
: Est une bactériose caractérisée par la
présence des ulcères sur le corps du poisson. Ce syndrome est
combattu avec 25mm de formaline ou du sel par litre d'eau.
2. White coton Powder : est une mycose
caractérisée par l'apparition sur le corps du poisson une poudre
blanche à l'aspect de l'ouate du coton. Elle est soignée avec 2g
de KMO4 pour 1000 litres d'eau ou l'oxytétracycline en raison d'un
gramme par 50 litres d'eau.
3. La constipation : elle est due à
une suralimentation ; combattre cette menace signifie réduire la
quantité d'aliment journalier et mettre dans l'eau le sel.
22
Figure 15. La distribution des aliments
2.2.5 La pêche
Est une pratique qui consiste à capturer les poissons
à terme de leur séjour dans l'étang et proportionnellement
au poids souhaité.
On distingue à ce niveau trois types de pêche
à savoir :
1. La pêche de contrôle : elle
consiste à évaluer la croissance des poissons. On pèche
quelques poissons de façon randomisée dans l'étang afin de
calculer leur moyenne de poids. Elle se fait après chaque mois.
2. La pêche partielle : elle consiste
à pécher une partie de la population présente dans
l'étang ; elle est faite pour répondre à la demande des
clients.
3. La pêche totale : elle consiste
à vidanger la totalité de l'étang et y ramasser tous les
poissons à terme de leur croissance ; elle permet aussi l'entretien de
l'étang longuement utilisé. Tous ces trois se font grâce
à de filets spéciaux.
23
Figure 16 la pêche partielle de
poissons
2.3 L'aviculture
De nos jours, la plus part de petits peuples pratiquent
l'aviculture et plus particulièrement l'élevage des poulets de
chair afin de subvenir à leur besoins. Cependant les études
menées montrent que les produits livrés sur le marché ne
couvrent pas l'entièreté de la demande de la population locale.
De ce fait cette population se voit obliger d'importé les poulets de
chair à l'étranger. Faisant face à cette pénurie,
la ferme CMCK Dagril a mis en place une unité de production de six
milles têtes de poulet de chair dont le rythme d'abattage est de mille
cinq cents têtes chaque trente jours et 45 jours pour le reste de lot.
2.3.1 Bâtiment :
Comme toute autre espèce, les poulets de chair ont
besoin de se sentir dans une zone de confort où toutes les bonnes
conditions de survie sont réunies. Ces bâtiments connus sous le
nom du poulailler mettent ces animaux à l'abri de toute sorte de
menaces.
24
La ferme Dagril dispose deux bâtiments de 20m de large
sur 30m de long à ventilation statique avec chacun une capacité
de charge de trois milles têtes de poulets de chair.
Figure 17 les poulaillers
Ces bâtiments disposent d'un système de chauffage
externe permettant de maintenir à l'intérieur une
température qui met les poulets de tout âge dans des bonnes
conditions thermiques. Ils sont divisés en trois box dont un box
considéré comme magasin pour les aliments et produits
vétérinaires et deux autres box destinés à
l'élevage dont celui de 120 mètre carré
considéré comme poussinière séparé du second
par des cloisons en bois.
Figure 18 l'intérieur au fond une
poussinière
2.3.2 Elevage
La première étape de l'élevage reste la
réception des poussins, ces derniers sont reçus et
élevés
dans un local de taille réduite dit «
poussinière ». Il doit réunir les conditions
nécessaires pour
25
la survie des poussins car ils n'ont pas encore
développé un mécanisme de résistance au froid et
à d'autres intempéries.
Ils doivent avant de recevoir leur premier aliment passer au
traitement d'anti-stress permettant d'enlever tout le stress dû au
transport.
Après cette dose d'anti-stress les poussins
reçoivent l'aliment de démarrage pendant 21jours ; cet aliment
sera chaque fois accompagné d'un traitement d'antibiotique selon le
calendrier prophylactique ci-dessous :
Produits à utiliser
|
Dose
|
ASHIDOX
|
15g/150L d'eau
|
MULTIVITAMINE
|
100g/150L d'eau
|
VITAMINE E
|
100g/150L d'eau
|
VACCIN GUMBORO + VIT E (3000 dose dans 45 L d'eau +180 g de
lait (septième jour)
|
100g/150L d'eau
|
ASHIDOX Rappel
|
15g/150L d'eau
|
VACCIN NEWCASTLE + MULTI VIT (3000 dose dans 60 L d'eau +180 g
de lait (14ème jour)
|
100g/150L d'eau
|
MULTI VITAMINE
|
100g/150L d'eau
|
AMPROLIUM
|
50g/150L D'eau
|
VACCIN NEWTLE + MULTI VIT (3000 dose dans 60 L d'eau +180 g de
lait (Rappel 21ème jour)
|
100g/150L d'eau
|
MULTIVITAMINE
|
100g/150L d'eau
|
Ces antibiotiques interviennent chacun dans les cas particuliers
comme indiqué ci-dessous :
1. ASHIDOX : est un antibiotique à
large spectre utilisé dans lutte contre les parasites internes
2. MULTIVITAMINE : est un complexe
minero-vitaminique utilisé pour booster la croissance.
3. VITAMINE E : aide à l'ossification
et assure la stabilité des structures cellulaires
4. GUMBORO : est un vaccin administré aux poussins
pour prévenir les attaques de la maladie portant le même nom.
5. NEWCASTLE : est un vaccin
administré aux poussins pour prévenir les attaques de la maladie
portant le même nom.
6. AMPROLIUM : est un antibiotique qui lutte
contre la coccidiose des poules.
7. TRIMOVET : est le nom commercial de
l'antibiotique qui lutte contre le coryza. En respectant ce calendrier
prophylactique, on parvient à avoir les sujets de 1,5 Kg à 28
jours. Le suivi des adultes consiste à leur donner un aliment de
croissance dit « deuxième âge ou grower » pour booster
leur croissance et maximiser le temps de production à partir de 21
jours.
26
L'hygiène des animaux et des locaux consiste à
nettoyer chaque jour les abreuvoirs et mangeoires et de leur donner en suite en
quantité suffisante l'aliment et une eau de qualité afin de
couvrir leur besoin journalier. On remplace également la litière
après chaque trois semaine pour diminuer le risque d'ingestions des
fèces qui pourraient contenir les germes pathogènes responsables
de plusieurs infections.
Ceci permet de réduire les risques d'infection dans le
cheptel et au bout de 42 jours on a des sujets commercialisables pesant en
moyenne 2,5 Kg.
Figure 19. Distribution d'eau et
d'aliments
2.3.3 Abattage
A l'état brut, les produits de l'aviculture ne sont pas
très rentables. Augmenter le bénéfice signifie ajouter une
valeur à ces produits. Ceci passe par l'abattage, l'emballage et la
conservation des poulets abattus. C'est un processus qui passe par plusieurs
étapes à savoir :
a. L'étourdissement : consiste
à faire perdre connaissance au poulet avant de l'égorger. Il
permet de diminuer la souffrance due à la mort et obtenir la viande de
qualité car le stress d'abattage réduit la qualité de la
viande. Il se fait avec un pistolet à cartouche.
b. L'égorgement : consiste à
couper sinus carotidien qui irrigue l'ensemble du corps en sang afin de faire
fonctionner les fonctions vitales de l'organisme. Il se fait à l'aide
d'un couteau.
27
c. La saignée : elle consiste à
vider le sang du corps de l'animal afin d'obtenir la viande bien blanche. On
suspend l'animal sur des crochets le cou vers le bas afin de permettre un bon
écoulement du sang.
d. Le toilettage ou déplumage : consiste
à débarrasser l'animal abattus de ses plumes afin de
préparer les opérations ultérieures. Il se fait
après trempage dans l'eau chaude grâce à une
déplumeuse électrique de quatre sujets par minute.
e. L'éviscération : est une
pratique à travers laquelle on enlève tous les organes internes.
Elle est simultanée à la section du cou et des pattes.
f. Le nettoyage : est une opération qui
consiste à nettoyer les carcasses dans une eau propre pour les
préparer à l'emballage.
g. Le pesage : permet de déterminer le
poids à l'abattage des carcasses grâce à une balance
(rendement à l'abattage).
h. L'emballage : est l'opération qui
consiste à emballer les carcasses dans les emballages appropriés
dans lesquels elles seront conservées en attendant leur livraison.
i. La conservation : la conservation consiste
à mettre les poulets abattus à l'abri de tout facteur de
dégradation ou détérioration de la qualité de la
viande.
Elle se passe souvent dans des chambres froides.
Figure 20 à gauche la saignée et à
droite la déplumeuse attendant le trempage des carcasses dans
l'eau
chaude
28
Figure 21 l'éviscération à gauche et
l'emballage à droite après nettoyage
2.3.4 Gestion du cheptel
La gestion d'un poulailler implique un ensemble de pratiques
et de décisions visant à assurer le bien-être des poules,
à optimiser leur santé et leur rendement. C'est ainsi que les
facteurs suivants doivent être pris en charge :
- Installation et infrastructure: Il est
essentiel de disposer d'une installation adéquate comprenant des
poulaillers bien conçus, mangeoires, abreuvoirs et systèmes de
ventilation pour assurer le confort et la sécurité des poules.
- Alimentation et nutrition: Une alimentation
équilibrée et adaptée aux besoins des poules est
essentielle pour assurer leur santé et leur croissance. Il est important
de fournir une alimentation de qualité, en quantité suffisante et
selon un programme alimentaire approprié.
- Gestion sanitaire: La prévention des
maladies et la gestion sanitaire sont cruciales pour maintenir la santé
du troupeau. Cela comprend la mise en place de programmes de vaccination, la
gestion de la propreté du poulailler, le contrôle des parasites et
des maladies, ainsi que la surveillance régulière de
l'état de santé des poules.
- Gestion du troupeau: Il est important de
surveiller attentivement le comportement des poules, leur croissance et leur
état de santé pour détecter tout problème potentiel
et prendre des mesures correctives rapidement. Une bonne gestion du troupeau
implique également la gestion de la densité, de la
hiérarchie sociale et du bien-être des poules.
Pour y arriver, une fiche de suivi du cheptel est mise en
place pour mentionner tout événement qui surgit sur le site. Elle
comprend l'effectif de sujet, les dates du cycle, leur âge, le taux de
29
mortalité, la quantité d'aliment donnée
par jour (nombre de sacs), le volume d'eau consommé, la moyenne du poids
vif, et les observations.
Conclusion et suggestions
En conclusion de ce rapport de stage professionnel
effectué au sein de la ferme CMCK Dagril, il est indéniable que
cette expérience a été enrichissante et formatrice
à de nombreux égards. Au cours de cette période, j'ai pu
acquérir une connaissance approfondie des pratiques agricoles
pastorales, des défis rencontrés par les éleveurs et des
enjeux liés à la gestion durable des ressources naturelles. J'ai
également pu mettre en pratique les connaissances théoriques
acquises au cours de mes études, en participant activement aux
activités quotidiennes de la ferme et en contribuant aux
différentes tâches liées à l'élevage et
à la production agricole. Cette expérience m'a permis de
développer des compétences pratiques, telles que l'observation,
la gestion du troupeau et la résolution de problèmes sur le
terrain. De plus, j'ai pu apprécier le travail acharné,
l'engagement et la passion des travailleurs pour leur métier, ainsi que
l'importance de la durabilité et de la préservation de
l'environnement dans le contexte agricole actuel. En somme, ce stage m'a offert
une perspective concrète du secteur agricole et a renforcé ma
conviction quant à l'importance cruciale de l'agriculture pastorale dans
la sécurité alimentaire, la préservation des territoires
ruraux et le développement durable. Je tiens à exprimer ma
gratitude envers toute l'équipe de la ferme CMCK Dagril pour leur
accueil chaleureux, leur encadrement attentif et les précieuses
connaissances transmises tout au long de cette expérience. Ces
apprentissages seront sans aucun doute des atouts précieux pour mon
avenir professionnel dans le domaine de l'élevage.
Cependant, certaines suggestions peuvent être
formulées :
- La consultation des spécialistes en construction
zootechnique pour les poulaillers car certaines règles d'hygiène
d'habitat n'ont pas été respectés.
- L'amélioration des conditions alimentaires car les
activités nécessitent beaucoup d''énergies
- Prévoir des coupe-feux sur tous les blocs, ça
permettrait de réduire les risques d'incinérations des cultures
avant récolte.
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