EPIGRAPHE
Peu importe que ceci ne soit qu'un minuscule jardin,
resserré entre les cages a fauves de maison quatre étage.
Je cesse d'entendre les pétarades des motocyclettes,
les hurlements des postes de radio, le tambourinement
des hauts parleurs. Tant qu'on peut encore respirer, après la pluie,
sous un pommier, on peut encore vivre.
IN MEMORIUM
A mon regretté cher père LENGA LOKALE BENOIT, en
dépit de l'affection que vous avez à notre égard, la mort
est venu vous arrachez sans que vous ayez récolté les fruits de
vos efforts.
Que le Dieu tout puissant vous préservez des
châtiments de la tombe et soit satisfait de vous.
DEDICACE
A vous notre chères mères FAMBA NGOY marie et
ASSINA FEZA louise pour votre affection, sacrifices et peines que vous avez
toujours consentis au profit de notre éducation, sacrifice difficilement
mesurable en franc et centime.
REMERCIEMENTS
Si ce travail de fin de cycle est aujourd'hui
concrétisé, c'est grâce à l'apport du Professeur Dr
N'shimbahyppolitewamalela et le CT Ir Ombakapoli dan qui ont bien voulu en
assurer la direction et l'encadrement. Leurs orientations et remarques nous ont
été d'une grande utilité.
Nous saisissons cette occasion pour adresser nos sincères
remerciements à nos oncles, tantes, nos cousines et cousins, neveux et
nièces, pour leurs assistances.
Que BénoitlengaLOKALE trouve ici notre sincère
remerciement et reconnaissance, qui n'a pas hésité un seul
instant à nous apporter une assistance morale et financière.
A vous, nos compagnons de luttes,
Que tous ceux qui, de près ou de loin, ont
contribué à la réalisation de cette oeuvre trouvent ici
nos remerciements les plus profonds.
AVANT PROPOS
La ville de Kindu dispose d'une bonne économique, des
commerçants dequalité permettant de produire des biens et des
services à la société du Maniema.
Ainsi conformément au règlement du ministre de
l'enseignement supérieur et universitaire, il est demandé
à chaque candidat Ir de présenter et de défendre un
travail de fin de cycle.
Par conséquent, pour être en règle, le
présent travail témoigne et reflète les connaissances
accuse durant notre vie estudiantine. Tout au long de ce travail nous allons
identifier les essences fruitières « cas d'un bloc 3Z dans le
quartier de la commune Kasuku » dont les détails se trouvent
dans ce travail, reconnaissant qu'aucune oeuvre humaine n'est parfaite.
Celle-ci ne fait pas exception, d'où vos suggestions pourront contribuer
à la perfection de ce travail.
0. INTRODUCTION
Aujourd'hui les forêts couvrent 31% des surfaces
terrestres et selon la FAO (organisation mondiale pour l'alimentation), 60
millions de peuples indigènes dépendent presque
entièrement de forêts.
Il est important de mettre en valeur et de conserver les
terres forestières, voire tout l'espace vert, non seulement pour les
aspects esthétiques, mais aussi pour des raisons écologique,
économique, alimentaire, et social. En effet, les arbres ont toujours
été intimement liés à l'évolution de la
biodiversité terrestre, surtout l'humanité car l'oxygène,
l'eau, les aliments et les médicaments dépendent tous des forets.
Ces dernières constituent l'élément charnière dans
l'adaptation et l'atténuation du réchauffement climatique.
www.bee-ong.org/L-importance-de-l-.
En plus de stocker de carbone, les forêts fournissent,
tant à l'échelon mondial, des services éco
systémiques essentiels comme la protection des bassins versants, le
recyclage des nutriments, la régénération de
précipitations et la régulation des refroidissements, en
réduisant les émissions de carbones et en maintenant le niveau
d'évaporation élevée à partir de la
canopée.1(*)
Dans toute la région du monde, les forêts denses
humides ont été fortement déboisées pour faire
place à l'agriculture.
Cette déforestation est le phénomène de
régression des couverts de forêt. Elle résulte des actions
de déboisement puis de défrichements, liées à
l'extension des terres agricoles, d'une exploitation excessive ou anarchique de
certaines essences forestières et de l'urbanisation (FAO, 2005) :
la déforestation se produit à un rythme alarmant ; selon la
FAO parlant sur les forêts mondiales à Rome ;
14/novembre/2005. (Global Forest ressources assument).
0.1. PROBLEMATIQUE
La vie urbaine présente bien des attraits et avantages
pour la personne qui y réside, mais elle peut également
entraîner de graves conséquences qui menacent notre environnement
et notre bien-être, tant physique que mental.
La ville de Kindu est sujette à la coupe des arbres
fruitiers ou non suite aux lotissements anarchiques. (Feltz,
2009).
Les conséquences de la déforestation sont gaves
: perte de biodiversité et diminution du potentiel
génétique, pénurie en bois d'oeuvre et de feu,
perturbations climatiques, baisses de fertilité et érosion des
sols entraînant une réduction considérable de la production
agricole etc. (Puig, 2001).
Il est essentiel de bien comprendre les différentes
fonctions que peuvent remplir les arbres et les espaces boisés dans un
paysage urbain car, sous bien des aspects, ils permettent de réduire les
effets dommageables sur notre milieu (pollution) et notre santé.
Jusqu'à 1,7 millions de vies pourraient être
épargnées chaque année moyennant une consommation
suffisante de fruits. La faible consommation de fruit figure parmi les dix
principaux facteurs de risque de la mortalité mondiale.
A l'échelle de la planète, on estime que la
consommation insuffisante de fruits est responsable de près de 19% des
cancers gastro-intestinaux, 31% des cardiopathies et 11% des accidents
vasculaires cérébraux. La faible consommation de fruits figure
parmi les dix principaux facteurs de risque de mortalité, selon les
données actuelles présentées dans le rapport sur la
santé dans le monde.2(*)
0.2. PRESENTATION DU SUJET
En observant le marché des fruits dans le quartier
Kasuku/Bloc-3Z, nous avons constaté qu'une grande quantité de
fruit vient de l'intérieur de la ville, en vue de satisfaire aux besoins
des habitants de la ville et particulièrement du quartier
Kasuku/Bloc-3Z ; pendant que plusieurs parcelles sont occupées par
des acacias et des fleurs au lieu des essences fruitières. Pour ce
faire, nous allons nous focaliser sur l'identification des essences
fruitières retrouvées dans les parcelles dans la ville de Kindu,
cas du quartier Kasuku/Bloc-3Z.
C'est pourquoi notre problématique s'articule autour
des questions ci-dessous :
v Quelles sont les essences fruitières les plus
retrouvées dans les parcelles de quartier Kasuku/Bloc-3Z ;
v Quelle est la motivation qui a poussé cette
population à planter les arbres dans leurs parcelles ;
v Quels sont les désavantages de ces arbres dans
l'environnement en général, et dans les parcelles du quartier
Kasuku/Bloc-3Z en particulier.
0.3. HYPOTHESES
· Les manguiers, les avocatiers, les orangers, les
citronniers, les papayers, ainsi que les bananiers seraient les arbres
fruitiers les plus retrouvés dans les parcelles dans le quartier
Kasuku/Bloc-3Z ;
· La motivation qui pousse cette population à
planter ces essences fruitières serait de servir de limite de leurs
parcelles, comme brise vent, ombrage, consommation des fruits, fournir
l'oxygène ainsi que la source économiques (ça procure de
l'argent) ;
· Ces arbres auraient comme désavantages :
l'insalubrité aux parcelles suites aux feuilles qui tombent, les
fissures sur les murs des maisons par son enracinement, et lors du vent
violent, leur déracinement ou la cassure des branches causent de
dégâts environnementaux.
0.4. OBJECTIFS
La domestication participative des arbres fruitiers locaux
peut contribuer à une utilisation plus diversifiée et offre un
plus grand choix aux agriculteurs et permet de maintenir la biodiversité
et à plusieurs usages pharmacopées indigènes à
divers spectres.
4.1. Objectif général
Voilà pourquoi l'objectif de ce travail consiste
à identifier les arbres ou arbustes fruitiers retrouvés dans les
parcelles des habitants de quartier Kasuku/Bloc-3Z qui peuvent répondre
aux exigences de reboisement et dont l'impact sur l'environnement sera
réduit et contribuer à leur valorisation et leur
vulgarisation.
4.2. Objectifs spécifiques
Un scientifique n'expose jamais un problème sans se
fixer quelques visées, c'est sous cet ordre d'idée logiquement
conçues que nous voulons nous fixer les objectifs suivants :
· Identifier les espèces fruitières de
quartier Kasuku/Bloc-3Z ;
· Rechercher les raisons (motivations) de la plantation
des arbres fruitiers par la population ;
· Evaluer les désavantages que peuvent avoir les
essences fruitières dans les parcelles de quartier Kasuku/Bloc-3Z.
0.5. CHOIX ET INTERET DU SUJET
L'objectif cité ci-dessus présente double
intérêt, à savoir :
ü sur le plan scientifique, les résultats de notre
étude combleront les lacunes sur la connaissance des arbres ou arbustes
fruitiers dans le domaine similaire ;
ü sur le plan pratique, les inventaires des arbres
fruitiers de la flore de Kindu dans le quartier Kasuku/Bloc-3Z serviront des
outils d'informations très utiles pour les gestionnaires d'espaces
verts, et d'autres organismes ayant le but de reboiser la ville de Kindu avec
les arbres fruitiers.
0.6. DELIMITATION SPATIO-TEMPORELLE
Aborder une question scientifique sans déterminer le
temps et l'espace serait en vain, et consommera beaucoup de temps et même
des moyens pour sa réalisation.
C'est ainsi, notre investigation s'est réalisé
en République Démocratique du Congo, dans la province du Maniema,
ville de Kindu, commune Kasuku, quartier Kasuku, bloc 3Z ; dans la
fourchette de temps allant du 15 Octobre 2019 au ... 2020 soit 9 mois
d'études.
0.7. SUBDIVISION DU TRAVAIL
Hormis cette introduction et la conclusion, ledit travail est
subdivisé en quatre chapitres : le premier concerne les
généralités sur les arbres et arbustes fruitiers ; le
deuxième porte sur le milieu d'études et l'approche
méthodologique ; le troisième présentera et
interprètera les résultats et le dernier discutera et comparera
les résultats avec ceux des autres chercheurs.
CHAPITRE I: GENERALITES SUR LES ARBRES ET ARBUSTES
FRUITIERS
1.1. CONCEPTS ET IMPORTANCE DE L'ARBRE
1.1.1. Arbre
Il n'existe pas des définitions universelles de l'arbre
tant ce concept recouvre une grande variété des formations et
d'espèces aux agencements divers et localisés, si bien que les
botanistes, arboriculteurs et forestiers continuent encore de débattre
à ce sujet.
L'arbre est défini comme étant une espèce
capable dans de bonnes conditions de croissance, de pousser au moins
jusqu'à 5 m de hauteur (FAO ,2002). Mais on peut dire qu'en forêt
l'arbre est tout ligneux peut atteindre plus de 10 m de haut. Alors qu'en
formation herbeuses, l'arbre est tout ligneux qui a au moins 10 m de haut
(Belesi, 2010).
1.1.2. Arbuste
Un arbuste est une espèce ligneuse capable dans de
bonnes conditions de croissance, de pousser à moins de 5 m de hauteur
(FAO ,2002)
1.1.3. Arbre fruitier
Un arbre fruitier est un arbre cultivé
spécialement pour ses fruits comestibles et il est mis en culture par
l'homme pour cette simple raison.
Une grosse majorité d'arbre produisent des fruits.
Seuls les arbres dont les fruits sont consommables par l'homme ont la
dénomination d'arbre fruitier.
1.1.4. Arbre fruitier spontané
Un arbre fruitier spontané c'est arbre qui pousse
naturellement sans avoir été mise en terre par l'homme
(Dictionnaire universel, 5ème édit.).
1.1.5. Fruit
Le fruit est un organe qui provient du développement de
l'ovaire après la fécondation (Katanga, 2007).
Pour les botanistes, un fruit est une structure formée
par l'ovaire issu d'une fleur, contenant une ou plusieurs graines, mais seuls
comptent ici les fruits ayant un intérêt alimentaire et
économique pour l'homme. Cependant tous les fruits consommés par
l'homme ne sont pas produits par les arbres ; certains sont produits par des
plantes herbacées, soit plantes potagères ou
maraîchères (Martin et.al, 2003).
1.1.6. Verger
Un verger est un espace de terrain dévolu à la
culture d'arbres fruitiers, appelée arboriculture fruitière. Il
en existe différents types : les vergers conservatoires, les
prés-vergers, les vergers commerciaux et de jardin potager.
Fr.wikipedia.org/wiki/verger
1.2. GENERALITE PROPREMENT DIT
1.2.1 Arbre
Les arbres sont des plantes pérennes qui vivent
plusieurs années, de plusieurs décennies à plusieurs
siècles, et dans de cas rares plusieurs siècles, dans de cas
rares plusieurs millénaires. L'arbre est un élément
fondamental de la forêt, la structure d'un arbre se définit par
des critères morphologiques. Selon la taille, les arbres sont
distingués des arbustes. Les arbres peuvent atteindre une hauteur
supérieure à 10m et le plus grand arbre peut atteindre 112m de
hauteur. Les arbustes sont plus petits que les arbres du point du vue hauteur,
et généralement, on parle d'arbuste si la plante mesure au moins
6 à 7m de hauteur. Fr.wikipedia.org/wiki/Arbre.
Selon le climat, la répartition des arbres se fait en
trois grands ensembles :
§ Feuillus ;
§ Résineux ;
§ Les arbres de forêt tropicale et autre (Filoso,
2008)
Feuillus :
Sont les arbres qui poussent dans la forêt
tempérée, caractérisés par une silhouette arrondie
et des feuilles large aplaties et nervurées.
Résineux :
Ils sont aussi appelé conifères, et
présente une silhouette effilée et des feuilles en forme
d'aiguilles. Leur feuillage est presque toujours persistant. Leur feuille
tombe, pousse progressivement tout au long de l'année et donne
l'impression que leur feuillage reste en permanence (Biloso, 2008).
Arbre de forêt
tropicale :
Ces arbres ont un feuillage persistant et des feuilles
très larges. Ils sont très haut et possède de tronc
élancé. Ils produisent des fleurs et des fruits qui sont
dispersés par des animaux pour donner naissance aux autres arbres
(Biliso, 2008).
1.2.2. Arbre fruitier :
Ce sont les arbres qui produisent des fruits comestibles et
sont cultivés pour cette raison.
Arbre fixateur d'azote :
Ces sont des arbres qui fixent l'azote et contribuent à
la régénération de la fertilité du sol. Ces arbres
contribuent aussi dans l'aménagement des diffèrent
écosystème terrestre, c'est le cas de légumineuse, tels
que l'acacia, l'albizzia, etc. (Domergue, 199)
1.3. IMPORTANCE DE L'ARBRE
L'arbre est un élément fondamental de
l'écosystème forestier et revêt une grande importance que
personne n'ignore, cette importance peut être démontré
à nos jour. (Kadiata, 2009)
§ Sur le plan environnemental,
La présence d'espace boisé en milieu urbain
demeure un atout important tant sur le plan social d'aménagement et
environnemental.
Les plantations urbaines réduisent les radiations
solaires, brisent la vitesse du vent, freinent l'évapotranspiration,
régularisent les conditions ambiantes de température et
l'humidité. Les arbres assurent une protection efficace aux voies de
communication, usines et établissement industriels, aux habitations
privées et aux quartiers résidentiels. (Kadiata op cite, 2009)
§ Sur le plan écologique,
L'arbre contribue à la valorisation de paysage, il
améliore l'aspect, donne l'originalité et la
variété au paysage urbaines. Grace à leur différent
feuillage, fleur, taille, couleur, silhouette, peuvent aussi améliorer
le milieu de vie en atténuant l'éclat de la lumière.
Peuvent également constituer un habitat pour la faune sauvage, les
arbres offrent un habitat pour les oiseaux par construction de leur nid, et
leur fournissent des aliments. (Beatty, 1995)
§ Sur le plan esthétique,
Les arbres peuvent constituer une source d'ornement pour une
ville ou site, constitue une espace de recréation, aire de loisir,
terrain de jeux pour enfant. Les arbres peuvent susciter un sentiment
d'identité culturelle. (Carter, 1995)
§ Sur le plan alimentaire,
Les arbres fournissent une grande variété des
produits qui sont consommés par les citadins pour satisfaire leurs
besoins, les produits sont les aliments notamment fruit, les feuilles des
pousse même les fleurs comestibles, le miel comestible source
d'énergie, les épices, les médicaments, les champignons et
tant d'autres produits à la consommation.
§ Sur le plan commercial,
L'arbre fournit les produits qui sont utilisés dans les
industries. Il existe les arbres qui fournissent le bois d'oeuvre, le poteau,
les fibres, le fruit, le médicament. Tous ces produits tirés de
l'arbre sont commercialisés et rapportent de revenu.
1.2.1. Importance nutritionnelle des arbres
fruitiers
L'arbre joue un rôle important dans l'alimentation
humaine, sans laquelle nous ne saurons pas vivre et fournit un fourrage pour le
bétail. Il nous fournit des chenilles, du miel, des feuilles pour la
consommation humaine.
L'arbre nous permet d'avoir de l'huile, du thé, du
café, du cacao, de la noix, des champignons, etc. ; lesquels constituent
une source importante d'énergies (Glucides, Lipides, protéines et
sel minéraux).
Il a été démontré par la Banque
Mondiale en 1983 après les études que plus de 1500 espèces
végétales sauvages sont consommées par la population
d'Afrique. (Kigbo cité par Ebuta, 2000)
1.2.2. Importance écologique de
l'arbre
La position des feuilles sur plusieurs niveaux permet à
l'arbre de jouer un rôle dans la photosynthèse grâce
notamment à l'augmentation de la surface d'échange des gaz (CO2
et O2).
Il joue donc un rôle majeur dans le fonctionnement
écologique, en raison de sa capacité à stocker le carbone,
à prendre une part active dans le cycle de l'eau et de manière
générale à constituer les écosystèmes
complexes que sont les forêts, sources et refuges de la
biodiversité.
Le rôle écologique de l'arbre se fait
également sentir dans l'évolution et conservation des sols dans
la mesure où il apporte une protection mécanique se manifestant
par l'obstacle opposé au ruissellement et en empêchant le
tassement du sol par les pluies battantes fréquentes (Kadiata, 2010).
En bref, écologiquement les arbres jouent les fonctions
telles que : assèchement des marais ; rideau brise-vent ; lutte contre
l'érosion ; fixation du gaz carbonique (puits de carbone).
1.2.6. L'arbre dans le milieu urbain
L'arbre dans le milieu urbain joue un rôle essentiel
dans l'écologie urbaine (on parle parfois d'urbanisme
végétal), comme élément de décor,
d'aménagement et participant légèrement à
atténuer la pollution de l'air et les pics thermo hygrométriques
propres aux microclimats urbains. Dans l'espace public, hors de grands parcs,
ces arbres ont une espérance de vie ne dépassant
généralement pas 30 ans.
En raison de la bulle de chaleur urbaine et de la pollution
lumineuse, le débourrement est souvent plus précoce, et la chute
des feuilles beaucoup plus tardive ; selon la Nasa, ils produisent 20% de moins
d'oxygène que les mêmes arbres dans la nature (BOVIN, 2008).
1.3. ROLE DE L'ARBRE
L'arbre joue un rôle majeur dans le fonctionnement
écologique terrestre, en raison de leurs capacités de stocker les
carbones, à prendre une part activité dans le cycle de l'eau et
de manière générale, à constituer les
écosystèmes complexes que les sont les forêts, sources et
refuge de biodiversité.
§ Du point de vue social ;
Il a donc un rôle par rapport à
l'éducation, aux loisirs et à l'emploi. Sur le plan social, il
joue le rôle physiologique et biochimique dans le confort quotidien de
l'habitation (ombrage, protection contre les vents forts, humidité de
l'air, etc.).
Toujours sur le plan social, l'arbre peut servir :
ü de lieux de divertissement et d'agrément ;
ü d'arbre d'ornement et ombrage.
§ Sur le plan culturel, l'arbre sert :
ü de lieu d'initiation rituelle, chez certains peuples.
Les jeunes garçons y
Séjournent pour y apprendre à assurer leur plein
rôle d'homme dans la
Société avant leur circoncision : cas des
Bamanga et des Ngbaka.
ü symbolise tantôt les forces de vie comme l'arbre
de vie, tantôt un homme,
Tantôt une famille : arbre généalogique
;
ü certains arbres ont une symbolique propre, le cas de
l'Olivier (Oleaeuropae) représente :
o La paix ;
o La sérénité ;
o La longévité ; etc.
Dans certains tests psychologiques (tests de l'arbre), ses
racines représentent l'ancrage de la personne dans sa propre vie, dans
la réalité, le tronc sa portune, les branches et les feuilles son
épanouissement (Kadiata, 2010).
1.3.1. Sécurité alimentaire
La sécurité alimentaire existe lorsque tous les
êtres humains ont, à tout moment, la possibilité physique,
sociale et économique de se procurer une nourriture suffisante, saine et
nutritive leur permettant de satisfaire leur besoins et
préférence alimentaires pour mener une vie saine et active.
La sécurité alimentaire comporte 4
dimensions :
1) Accès : capacité de
produire ou disposer d'un pouvoir d'achat suffisant pour le faire ;
2) Disponible : quantité
suffisantes d'aliments qui proviennent de la production intérieure, de
stocks, d'importation ou d'aide ;
3) Qualité : les aliments et les
régimes alimentaires du point de vue nutritionnel, sanitaire, mais aussi
socio-culturel ;
4) Stabilité : Capacité
d'accès et donc des prix et des disponibilités et de la
qualité des aliments et des régimes
alimentaires.www.wikipedia.org/sécurité alimentaire.
1.3.2. Rôle dans la sécurité
routière
Les plantations d'arbres en bordures des routes ou entre les
voies de circulation améliorent la qualité de la conduite des
automobilistes et leur sécurité. En effet, à condition
qu'elle respect certaines règles de la localisation, la plantation
d'arbres sur les abords routiers améliore la lisibilité et la
visibilité de la route, réduit l'éblouissement
causé par le soleil ou la circulation inverse.
Il a également été observé que la
vitesse des autos est souvent réduite dans une route bordée
d'arbres, la distance de visibilité est égale à deux fois
la vitesse d'arrêt dans une route. (Fernand, 1984).
Figure 1 : Une rangée d'arbres protégeant la
sécurité des piétons et des automobilistes sur la route
(Photo, SANGU Rém)
1.3.3. L'environnement
La présence d'espèces boisées en milieu
urbain demeure un atout important sur le plan environnemental. Les plantations
urbaines réduisent les radiations solaires, brisent la vitesse du vent,
freinent l'évapotranspiration, régularisent les conditions
ambiantes de température et d'humidité. Les arbres assurent une
protection efficace aux voies de communication, aux usines et
établissement industriels, aux habitations privées et aux
quartiers résidentiels (Kadiata, 2009).
1.3.4. Notion de gestion des ressources
Naturelles
Une gestion raisonnable des ressources naturelles est une
gestion qui permet à ces ressources de ce se renouveler et d'être
conservées de manière pérenne, sans être
menacées par la surexploitation. Cette gestion durable est une condition
et un enjeu de survie pour l'humanité et de nombreuses autres
espèces qui partagent la biosphère avec elle. Elle est un des
éléments du développement soutenable.
CHAPITRE II : MILIEU, MATERIEL ET METHODES
2.1. PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE
Notre étude a eu lieu dans le bloc-3Z, quartier Kasuku,
commune Kasuku, ville de Kindu, province du Maniema, en République
Démocratique du Congo (RDC).
2.1.1. Aperçu historique
Le mot Kindu est une appellation de l'ancien centre
extra-coutumier cité, ancien chef-lieu du territoire qui porte le
même nom du district et de la sous-région du Maniema qui a
été élevée au rang d'une province du Maniema par
l'ordonnance loi N°88/176 du 15 novembre 1988, au départ, la
nouvelle entité ainsi instituée, était divisée en
deux communes, Alunguli et Mikelenge. La première abordant la rive
droite et le seconde s'étendant sur la rive gauche du fleuve Congo dans
sa patrie « Lualaba ».
La troisième commune, celle de Kasuku sera
créée à l'année suivante par l'ordonnance loi
N°89/126 du 22 Mai 1999 fixant le nombre, la délimitation et la
nomination de commune urbaine de la ville de Kindu ainsi que ceux de leurs
quartiers.
2.1.2. Situation géographique
Le bloc 3Z est située à 497m d'altitude, entre
25°55' de longitude Est, et 2°57' de latitude sud. La
température moyenne annuelle est de 28°c et les
précipitations s'élèvent à 1650mm ; sa
superficie totale est de ... km2.
Le bloc 3Z est limité :
v Au Nord : par le boulevard Joseph
Kabila ;
v Au Sud : par l'avenu du 3Z ;
v A l'Est :par l'avenu de
l'évêché ;
v A l'Ouest : par le boulevard Joseph Kabila
2.1.3. Facteurs écologiques
2.1.4. Climat
Le bloc 3Z jouit d'un climat tropical chaud et humide
déversant du type équatorial au Nord, au Sud du type brouillard
du soudanais est caractérisé par deux grandes saisons :
Ø La saison pluvieuse qui débute de la
mi-août au mois de Décembre ; constitue la saison A tandis
que la saison de pluie suivra du mois de Janvier au début mai constitue
la saison B.
Ø La saison sèche qui s'étale de mi-mai
à la mi-août accompagnée de brouillard durant la
matinée et des pluies fines, cette saison a une courte durée dans
le milieu.
2 .1.5. Végétation
Sa Végétation est très variée mais
l'on y trouve surtout des arbres fruitiers et d'autres plantes dans la ville;
les avenus ruraux sont en partie couvertes pas une brousse ou se pratique
l'agriculture.Son sol est argilo-sablonneux et sablo-argileux.
2.1.6.Le sol et Relief
Cette ville présente un relief qui caractérise
l'extrême de la cuvette centrale congolaise mais peu accidenté,
avec un sol du type argilo-sablonneux quelque fois dans certains endroits, le
sol est strictement sablonneux et se fait voir tel est le de la route Kibombo,
Lokando, il est à noter que le sol de notre site expérimental est
du type argilo-sablonneux.
2.1.7. Aspect démographique
Le bloc 3Z prend troisième position du point de vue
démographie.
La statistique de la population dans les différents
avenus du bloc 3Z.
Tableau 1 Statistique de la population du bloc 3Z.
1984
|
9703
|
2012
|
13284
|
2018
|
16720
|
(Rapport annuel du chef de ce bloc)
2.1.8. Culture
Les principaux groupes ethniques de la ville sont : les Balega
(30%), les Bazimba (20%), les Bakusu (15 %), les
Basongola (10%), les Babangubangu (10%) et autres (15%). La population est
majoritairement catholique, mais on y trouve également d'autres
religions telles que la religion musulmane, la religion protestante et les
autres. La langue la plus parlée dans la ville est le swahili suivi du
lingala. La plupart de la population du Maniema vit de l'agriculture et la
pêche artisanale sur le fleuve Congo. Souvent le commerce est fait par
les non-originaires (le Nhandais Du Nork Kivu, Le Bamushi De Bukavu, les
Indiens, Libanais et les autres.
2.1.9. Économie
La ville possède une gare ferroviaire et est
reliée à Lubumbashi par le train & la Palme d'or &. Kindu
possède un port fluvial reliant Kindu à Ubundu et de là il
y a un train pour aller à Kisangani. La majorité de la population
vit du petit commerce. Dans le quartier Kasuku, presque 20% de sa population
sont des salariés (fonctionnaires de l'état, agents de
développements et autres). Au moins 60% de cette population exercent les
petits commerces (Kadhafi, restaurant, hôtellerie, pharmacie, les
revendeurs et autres). Les 20% sont constitués de paysans,
pécheurs, et des chômeurs.
2.2. MATERIEL
2.2.1. Matériel biologique
Nous avons fait recours aux pieds d'arbres fruitiers
retrouvés dans les parcelles de notre milieu d'étude.
2.2.2. Matériel non biologique
Pour que cette étude soit réalisable, nous avons
fait recours aux matériels techniques suivants :
ü Un questionnaire d'enquête ;
ü Un carnet d'enquête ;
ü Les stylos, crayons, gommes, marqueurs,
lattes ;
ü Une rame de papiers duplicateurs format A4 ;
ü Un sac pour emballage et
ü L'outilinformatique.
2.3. METHODOLOGIE ET TECHNIQUE DE LA
RECHERCHE
2.3.1. Méthode
Définie selon Madeleine GRAWITZ, la méthode est
un ensemble d'opération intellectuelle par lesquelles une discipline
cherche à atteindre des vérités qu'elle poursuit, qu'elle
démontre ou qu'elle vérifie.3(*)
En rapport avec nos objectifs, nous avons fait recours aux
méthodes analytiques et participatives, lesquelles sont appuyés
par les techniques documentaires, un questionnaire d'enquête, technique
directe ainsi que d'interview.
a. Méthodeanalytique
Cette méthode nous facilité à des
analyses de données statistiques, afin de tirer une conclusion
objective ; en faisant recourt aux calculs statistiques.
b. Méthode participative
C'est une méthode qui fait impliquer les
enquêtés pendant la récolte de données sur terrain,
à donner leurs points de vu par rapport aux observations faites.
2.3.1.1. Sources des données
Pour atteindre notre cible, nous avons recouru aux
enquêtes. La collecte des données s'est faite par l'interview, le
questionnaire et la technique documentaire. Nous avons rencontré les
résidents de quartier Kasuku qui nous ont facilité la tâche
en rapport aux questions posées. En fin, les différents documents
en rapport avec les arbres fruitiers ont été consultés.
2.3.2. Technique de Recherche
Les techniques sont des instruments du travail au service de
la méthode considérés comme des stratégies qui
permettent au chercheur d'acquérir les informations relatives à
son sujet d'étude.4(*) Bien entendu, nous évoluons aussi à ce
stade avec trois techniques à noter :
ü Technique d'observation directe :
cette technique nous a permis d'observer les différentes essences
fruitiers et leurs comportement écologique dans le milieu.
ü Technique documentaire : la
technique d'exploitation de documents consiste à collecter les
données dans les ouvrages et différents documents écrits
en rapport avec notre thème de recherche.
ü Technique d'interview par questionnement
écrit : elle nous a aidé à recueillir les
informations complémentaires en soumettant à certains habitants
de quartiers Kasuku un interrogatoire.
2.3.3. Choix des parcelles et des
enquêtés
Nous avons choisi uniquement les parcelles se trouvant dans le
quartier Kasuku et ayant des arbres fruitiers ; en ce qui concerne les
enquêtés, on se basait à toute personne résident
dans la parcelle ciblée, qui a l'âgé de 18 ans
au-delà. C'est ainsi que nous avions limité notre taille de
l'échantillon à 109 identités.
2.3.4. Traitement des données
Les données qualitatives ont fait l'objet d'une
étude descriptive alors que les quantitatives ont été
analysées suivant une statistique descriptive avec des calculs de
position (moyenne). La saisie ainsi que le traitement de notre texte ont
été effectués par le logiciel Word.
2.3.5. Quelquesformulesutilisées
v Fr (%) =
v ?
v I= Vmax× Vmin
Nc - 1
v N.C= 1+3,3.log
v Bs= Bi+i-1
v Bi= Pv-i+0,5
2
v ?=
n
D'où :
§ Fr = Fréquence relative
§ Fo = Fréquence
observée
§ N = Taille de l'échantillon ou
effectif total.
§ ? = Moyenne arithmétique
§ La somme de i allant de 1 à n
§ La valeur central ou indice de base
§ Bs= La borne supérieure
§ Bi= La borne inferieure
§ Nc= Le nombre de classe
2.3.6. Les difficultés
rencontrées
Pour atteindre l'objectif de notre investigation, les
contraintes ci-après nous ont rendu la tâche difficile :
Ø La méprise des enquêtés lors de
l'interrogation ;
Ø Demande financière de la part des
enquêtés ;
Ø Manque d'un herbarium pour l'identification des
espèces ;
Ø Difficultés financiers; etc.
CHAPITRE III : PRESENTATION ET INTERPRETATION DES
RESULTATS
Dans ce chapitre, nous allons présenter et
interpréter les résultats de nos investigations menées sur
terrain, et la synthèse de ces résultats sera reprise dans
différents tableaux : 2,3,4,5,6,7,8,9,10,11,12,13,14 ci-dessous.
3.1. SEXE
N°
|
Sexe des enquêtés
|
Fo
|
Fr (%)
|
1
|
Hommes
|
71
|
60.6
|
2
|
Femmes
|
46
|
39.3
|
Total
|
117
|
100
|
Le tableau 2 ci-dessus nous montre que sur 117
enquêtées, 71 enquêtés soit 61.6% sont des hommes et
46 enquêtés soit 39.3% sont des femmes.
N°
|
Tranches d'âge
|
Xi
|
Fo
|
Fr (%)
|
|
?²
|
ni. Xi
|
Xi - ?
|
|
1
|
23 à 32 ans
|
27.5
|
10
|
8.5
|
2
|
3380
|
275
|
25.5
|
2
|
33 à 42 ans
|
37.5
|
40
|
34.1
|
13
|
12500
|
1500
|
24.5
|
3
|
43 à 52 ans
|
47.5
|
37
|
31.6
|
15
|
20147
|
1757.5
|
32.5
|
4
|
53 à 62 ans
|
57.5
|
17
|
14.5
|
8
|
21250
|
977.5
|
49.5
|
5
|
63 à 72 ans
|
67.5
|
7
|
6
|
4
|
14336
|
472.5
|
63.5
|
6
|
73 à 82 ans
|
77.5
|
4
|
3.4
|
3
|
11250
|
310
|
74.5
|
7
|
83 à 92 ans
|
87.5
|
2
|
1.7
|
1
|
14792
|
175
|
86.5
|
?
|
117 399,5 100 100 48 97655
5467,5 356,5
|
3.2. L'AGE DES ENQUETES
Le tableau 3 détermine que sur 117
Enquêtés, 10 Soit 8.5% avaient 23 à 32 ans ; 40
enquêtés soit 34.1% avaient l'âge de 33 à 42
ans ; 37 soit 31.6% avaient 43 à 52 ans ;
17 soit 14.5% avaient 53 à 62ans ; 7 soit 6%
avaient 63 à 72 ans ; 4 soit 3.4% avaient 73 à 82 ans et les
2 derniers enquêtés soit 1.7% avaient l'âge de 83 à
92 ans.
3.3. ETAT CIVIL DES ENQUETES
N°
|
Etat civil
|
Fo
|
Fr (%)
|
1
|
Marié
|
90
|
77
|
2
|
Célibataire
|
16
|
13.6
|
3
|
Divorcé
|
4
|
3.4
|
4
|
Veuf (veuve)
|
7
|
6
|
Total
|
117
|
100
|
Au vu de ce tableau 4, il ressort que sur
117Enquêtés 90 soit 77% sont mariés ; 16 soit 13% sont
célibataires ; 4 soit 3.4% sont divorcés ; 7
enquêtés soit 6% sont des veufs et veuves.
3.4. FONCTIONS EXCERCEES PAR NOS ENQUETES
N°
|
Fonctionexercée
|
Fo
|
Fr (%)
|
1
|
Commerce
|
40
|
34.1
|
2
|
Service de l'Etat
|
19
|
16.2
|
3
|
Autres
|
58
|
49.5
|
Total
|
117
|
100
|
Ce tableau 5 nous présente les fonctions
exercées par nos enquêtés. Les commerçants
étaient 40 présentant 34.1% ; les fonctionnaires de l'Etat
étaient 19 présentant 16.2 % et 58 enquêtés soit
49.5% exercent d'autres services ceux qui viennent d'être cités
ci-haut.
3.5. ANNEES DE RESIDENCE
N°
|
Durée (ans)
|
Fo
|
Fr(%)
|
Xi
|
?
|
Xi - ?
|
?²
|
CV
|
Fo. Xi
|
1
|
-2 à 4
|
14
|
12
|
1
|
0.1
|
0.9
|
5,6
|
5,3
|
14
|
2
|
5 à 11
|
38
|
32.4
|
8
|
2.5
|
5.5
|
474,7
|
89,3
|
304
|
3
|
12 à 18
|
27
|
23
|
15
|
3.4
|
11.6
|
1815,7
|
133.8
|
405
|
4
|
19 à 25
|
18
|
15.3
|
22
|
3.3
|
18.7
|
3146,4
|
143,8
|
396
|
5
|
26 à 32
|
7
|
6
|
29
|
1.7
|
27.3
|
2608,2
|
81,6
|
203
|
6
|
33 à 39
|
5
|
4.2
|
36
|
1.5
|
34.5
|
2975,5
|
73,7
|
180
|
7
|
40 à 46
|
8
|
7
|
43
|
2.9
|
40.1
|
6432
|
137
|
344
|
?
|
117
|
100
|
154
|
15
|
139
|
17458
|
665
|
1846
|
Le tableau 6 ci-haut montre que sur 117 enquêtés,
14 enquêtés soit 12% ont une durée de -2 à 4 ans
dans leurs parcelles ; 38 enquêtés soit 32.4 % ont
déjà réalisé 5 à 11 ans dans leurs
parcelles ; 27 enquêtés soit 23 % ont déjà
réalisé 12 à 18 ans ; 18 Enquêtés soit
15.3 % ont une durée de 19 à 25 ans ; 7
enquêtés soit 6% ont une durée de 26 à 32 ans ;
5 enquêtés soit 4.2% ont une durée de 33 à 39 ans
dans leurs résidences ; et 8 enquêtés soit 6.8 ont une
durée de 40 à 46 ans dans leurs demeures.
3.6. APPARTENENCE DES PARCELLES
N°
|
Appartenance du terrain
|
Fo
|
Fr (%)
|
1
|
Propriétaire
|
78
|
66.6
|
2
|
Locataire
|
39
|
33.3
|
Total
|
117
|
100
|
Ce tableau 7 nous montre que sur 117
enquêtés, 78 soit 66.6% sont les propriétaires des
parcelles, contre 39 soit 33.3 % sont locataires.
3.7. LES ESSENCES FRUITIERS RETROUVEES DANS LES
PARCELLES
N°
|
Nomsscientifiques
|
Nomsvernaculaires
|
Nomscommerciales
|
Fo
|
Fr (%)
|
1
|
Manguiferaindica
|
Muhembe
|
Manguier
|
69
|
59
|
2
|
Citrus Sp
|
Ndimutchatchu
|
Citronnier
|
53
|
45.2
|
3
|
ElaeisGuineensis
|
Mungazi
|
Palmier
|
32
|
27.3
|
4
|
Carica Papaya
|
Mapayo
|
Papayer
|
30
|
25.6
|
5
|
Percea Americana
|
Avocate
|
Avocatier
|
26
|
22.2
|
6
|
AnnonaReticulata
|
Mustakafero
|
Coeur de boeuf
|
18
|
15.3
|
7
|
PsidumGuayava
|
Mupera
|
Goyavier
|
7
|
6
|
8
|
Citrus Maxima
|
Ndimutamu
|
Oranger
|
7
|
6
|
9
|
Musa Sp
|
Mugomba
|
Bananier
|
7
|
6
|
10
|
CocosNicifera
|
Nazi
|
Cocotier
|
6
|
5.1
|
11
|
ArthocapusIncisa
|
Mamboloko
|
Arbre à pain
|
4
|
3.4
|
12
|
Persea Americana
|
Avocate rouge
|
Avocat rouge
|
4
|
3.4
|
13
|
Carambolaedulus
|
Tchatchu
|
Raisin
|
3
|
2.1
|
14
|
Passifloraedulis
|
Marakuja
|
Maracuja
|
3
|
2.1
|
Dans ce tableau 8 ci-dessus nous présente quatorze
catégories d'espèces des essences fruitières qui sont dans
les parcelles de Kindu dans le quartier Kasuku /bloc-3Z. Nous avons
constaté que le manguier occupe la première place avec 59%, suivi
de citronnier avec 45.2 %, le palmier Prend la troisième place avec 27.3
%, le papayer occupe la quatrième place avec 25.6 %, l'avocatier prend
la cinquième position avec 22.2%, le coeur de boeuf prend la
sixième place avec 15.3%, le goyavier occupé la septième
place avec 6%, l'oranger prend la huitième position avec 6%, le bananier
prend la neuvième place avec 7%, le cocotier prend la dixième
position avec 6%, l'arbre à pain occupe la onzième position avec
4%, l'avocat rouge prend la douzième place avec 4%, le raisin et en
troisième position avec 3%, et pour terminer avec le maracuja avec 3%
aussi.
3.8. PLANTATION D'ARBRES DANS LES
PARCELLES
N°
|
Arbresplantésouspontanés
|
Fo
|
Fr
|
1
|
Oui on avaitplanté
|
99
|
84.6
|
2
|
Non ça poussé d'eux même
|
18
|
15.3
|
Total
|
117
|
100
|
Le tableau 9 ci-haut nous montre que sur 117
enquêtés, 99 soit 84.6 % ont planté les arbres, tandis que
18 soit 15.3% ont des arbres qui poussent spontanément dans leurs
parcelles.
3.9. AGE D'ARBRE DANS LES PARCELLES
N°
|
L'âge des arbres
|
Fo
|
Fr(%)
|
1
|
0 à 10 ans
|
65
|
55.5
|
2
|
10 à 20 ans
|
44
|
37.6
|
3
|
20 ans au-delà
|
8
|
6.8
|
Total
|
117
|
100
|
Ce tableau 10 nous présente que sur 117
enquêtés, 65 enquêtés soit 55.5 % ont des arbres
ayant une durée de 0 à 10 ans ; 44 soit 37.6 % ont des
arbres qui ont une durée de 10 à 20 ans, et 8 soit 6.8% ont des
arbres présentant une durée de 20 au-delà.
3.10. IMPORTANCE DES ARBRES FRUITIERS DANS LES
PARCELLES
N°
|
Importance
|
Fr
|
Fr(%)
|
1
|
Consommation
|
96/117
|
82
|
2
|
L'ombrage
|
70/117
|
59.8
|
3
|
L'oxygène
|
35/117
|
30
|
4
|
Vente des fruits
|
20/117
|
17
|
5
|
Brise-vent
|
13/117
|
11.1
|
6
|
Bois de chauffage ou délimitation de parcelles
|
2/117
|
1.7
|
7
|
Ornementation des parcelles, lutte antiérosive
|
12/117
|
10.2
|
Le tableau 11 ressort 96/117 enquêtés soit 82%
ont planté les arbres fruitiers pour la consommation de fruits ;
70/117 soit 59.8% ont plantés pour avoir l'ombrage ; 35/117
enquêtéssoit 30% ont planté pour avoir
l'oxygène ; 20/117 soit 17% ont plantés pour la vente de
fruits afin de se procurer de l'argent ; 13/117 soit 11.1% les ont
plantés pour avoir les bois de chauffage et pour la
délimitation de leurs parcelles ; 2/117 soit 1.7 % les avaient
plantés pour éviter les vents violents ; et les autres
(10.2) les ont planés pour l'ornementation de leurs parcelles.
3.11. SAVOIR SI LES ARBRES FRUITIERS TRAITENT
CERTAINNES MALADIES OU PAS
N°
|
Çatraiteou pas
|
Fo
|
Fr (%)
|
1
|
Oui
|
100
|
85.4
|
2
|
Non
|
17
|
14.5
|
Total
|
117
|
100
|
Il ressort dans ce tableau 12 que sur 117
enquêtés, 100 enquêtés soit 85.4% affirmes que les
arbres traites certaines maladies, alors que 17 soit 14.5 % n'ont pas
l'idée sur pouvoir des arbres à traiter certaines maladies ou
pas.
3.12. QUELQUES ESSENCES FRUITIERS TRAITANT CERTAINES
MALADIES
N°
|
ESSENCES
|
MALADIES TRAITEES
|
1
|
Manguier
|
Ces écorces et ces racines traitent la lombalgie, maux
de tête douleur abdominal, maux de ventre, la grippe, blennorragie.
|
2
|
Citronnier
|
Constipation, fièvre, hernie, blennorragie, maux de
ventre, cari dentaire, typhoïde, estomac
|
3
|
Oranger
|
Diabète et estomac
|
4
|
Avocatier
|
Augmentation du sang, la diarrhée, la tension, la
lombalgie, l'estomac
|
5
|
Palmier à huile
|
Choc, fracture, etc...
|
6
|
Cocotier
|
Augmentation du sang, syphilis, renforce l'intelligence,
neutralise le venin du serpent, arrête le hoquet.
|
7
|
Papayer
|
Typhoïde, augmente le sang, traite la malaria, la
tension, lombalgie, l'amibe.
|
8
|
Coeur de boeuf
|
La tension, lombalgie.
|
9
|
Goyavier
|
L'amibiase, Fièvre, maux de ventre, typhoïde,
lombalgie, la diarrhée.
|
10
|
Bananier
|
Augmentation du sang
|
11
|
Pomme rouge
|
Fièvre
|
Au regard de ce tableau 13, il ressort que les arbres
fruitiers peuvent traiter certaines maladies en utilisant les écorces,
les racines, les feuilles et même les fruits. Ainsi, 100
enquêtés soit 85.4% l'ont affirmé, alors que 17
enquêtés soit 14.5 % l'ignorent.
3.13. CONSEQUENCES DES ESSENCES FRUITIERS DANS LES
PARCELLES
Il ressort de ce tableau 14 ci-dessous, qu'à part les
avantages qu'offrent les essences fruitiers dans les ménages, il y a
également les désavantages notamment : la saleté avec
77%, les abris des insectes nuisibles avec 25.6 %, les branches qui tombent
avec les vents violant et brisent les maisons varient à 8.5%, le sujet
des conflits de voisinage 6%, l'abri pour les serpents 12%, bruits en contact
avec les tôles 17% et les fissures aux murs causé par les racines
varient à 10.2%
N°
|
Conséquences
|
Fo
|
Fr (%)
|
1
|
La salute
|
90/117
|
77
|
2
|
Arbi des insectesnuisibles
|
30/117
|
25.6
|
3
|
Les branches qui tombent avec les vents violent tuent,
blessent ou brisent la maison
|
10/117
|
8.5
|
4
|
Sujet des conflits de voisinage
|
7/117
|
6
|
5
|
Abri pour les serpents
|
14/117
|
12
|
6
|
Bruits si les branches sont en contact avec les tôles
|
20/117
|
17
|
7
|
Les racines créent des fissures aux murs
|
12/117
|
10.2
|
CHAPITRE IV : DISCUSSION DES RESULTATS
4.1. Les essences fruitières retrouvées
dans les parcelles
Comme détaillé dans le tableau n°7 ci-haut,
nos nous présentent quatorze espèces des essences
fruitières qui sont dans les parcelles de Kindu dans le quartier Kasuku
/bloc 3Z. Nous avons constaté que le manguier occupe la première
place avec 59%, suivi de citronnier avec 45.2 %, le palmier prend la
troisième place avec 27.3 %, le papayer occupe la quatrième place
avec 25.6 %, l'avocatier prend la cinquième position avec 22.2%, le
coeur de boeuf prend la sixième place avec 15.3%, le goyavier
occupé la septième place avec 6%, l'oranger prend la
huitième position avec 6%, le bananier prend la neuvième place
avec 7%, le cocotier prend la dixième position avec 6%, l'arbre à
pain occupe la onzième position avec 4%, l'avocat rouge prend la
douzième place avec 4%, le raisin et en troisième position avec
3%, et pour terminer avec le maracuja avec 3% aussi. Mais selon KUMUTIMA
(2009), les essences fruitières encensées à Kinshasa, dans
la commune d'étude spécifique de Nkaba furent : Avocatier,
Palmier, Manguier, Pommier, Papayer, Mandarinier, Parasolier, MuSumba,
Corossolier, Oranger, Cocotier, Caféier. En
comparant nos résultats avec ceux de KUMUTIMA (2009) ; nous
trouvons que notre milieu d'étude présente une diversité
spécifique des essences fruitières assez large, ceci pourrait
s'expliquer par le fait que la commune Ngaba-Q/Mukulua est plus
urbanisée que celle de Kasuku/3Z, impliquant ainsi la réduction
de la coupe abusive des essences fruitières. Eu égard de notre
première hypothèse selon laquelle les manguiers, les avocatiers,
les citronniers, les papayers ainsi que les bananiers seraient les arbres
fruitiers les plus retrouvés dans les parcelles de la commune Kasuku au
bloc 3/Z ; nos résultats affirment notre hypothèse.
4.2. Importance des arbres fruitiers
Les données portant sur l'importance des arbres
fruitiers reprise dans le tableau 10 ci-haut, nous montre que 96/117
enquêtés soit 82% ont planté les arbres fruitiers pour la
consommation de fruits ; 70/117 soit 59.8% ont plantés pour avoir
l'ombrage ; 35/117 enquêtés soit 30% ont planté pour
avoir l'oxygène ; 20/117 soit 17% ont plantés pour la vente
de fruits afin de se procurer de l'argent ; 13/117 soit 11.1% les ont
plantés pour avoir les bois de chauffage et pour la
délimitation de leurs parcelles ; 2/117 soit 1.7 % les avaient
plantés pour éviter les vents violents ; et les autres
(10.2) les ont planés pour l'ornementation de leurs parcelles. Les
données de l'importance des arbres fruitiers selon KUMUTIMA
(2009) se présentent comme suit : 97.3% des
enquêtés approuvent que l'importance majeur est l'ombrage, suivi
de l'aération et de production de l'oxygène (88.6%) et en fin
l'ornementation ou rôle esthétique pour (6.7%).
En comparant nos résultats avec ceux de KUMUTIMA
(2009) ; nous trouvons qu'il y a une divergence d'intérêt
attendu des arbres fruitiers. Ceci pourrait s'expliquer par le fait que les
habitats de notre milieu d'étude accordent plus d'intérêt
alimentaire suite à la pénurie des fruits dans les marchés
locaux. En nous référent à notre deuxième
hypothèse selon laquelle : la motivation qui pousse cette
population à planter ces essences fruitières serait de servir de
la limite de leurs parcelles, comme brise vent, ombrage, consommation des
fruits, fournir l'oxygène ainsi que la source économique
qu'affirme ladite hypothèse.
4.3. Conséquences des essences
fruitières dans les parcelles
Outre les avantages qu'offrent les essences fruitières
dans les manages, les désavantages ne sont pas exclus. Les
différents inconvénients ressortis dans le tableau 13 ci-haut
déclarés par nos enquêtés sont : la
saleté, les abris des insectes nuisibles et des serpents, les accidents,
les sujets conflits de voisinage. En comparant nos résultats avec notre
troisième hypothèse selon laquelle ; les arbres auraient
comme désavantages : l'insalubrité aux parcelles suites aux
feuilles qui tombent, les fissures sur les murs des maisons par son
enracinement, et lors du vent violent, leur déracinement ou la cassure
des branches causent de dégâts environnementaux, ceci pourrait
s'expliquer par le fait que les habitant de ledit bloc en étude ne sont
pas bien informés sur l'entretient des essences fruitières ;
nous trouvons que notre hypothèse est affirmée.
CONCLUSION ET SUGGESTIONS
Notre investigation portait sur l'identification des essences
fruitières retrouvées dans les parcelles du quartier Kasukucas du
bloc 3Z.
L'objectif général de ce travail était
d'identifier les différents arbres fruitiers retrouvés sur les
parcelles des habitants de quartier Kasuku/Bloc-3Z.
Les objectifs spécifiques étaient de
(d') :
Ø Identifier les espèces fruitiers du bloc 3Z ;
Ø Rechercher les raisons (motivation) de la plantation
des arbres fruitiers par la population ;
Ø Evaluer les désavantages que peuvent avoir les
essences fruitiers dans les parcelles de quartier Kasuku/Bloc-3Z.
Pour atteindre ces objectifs, les hypothèses suivantes
ont été formulées :
Ø Les manguiers, les avocatiers, les orangers, les
citronniers, les papayers, ainsi les bananiers seraient les arbres fruitiers
les plus retrouvés dans les parcelles du quartier Kasuku/Bloc-3Z;
Ø La motivation qui pousse cette population à
planter ces essences fruitières serait de servir de limite de leurs
parcelles, comme brise vent, ombrage, consommation des fruits, fournir
l'oxygène ainsi que la source économique (ça procure de
l'argent) ;
Ø Ces arbres auraient comme désavantages :
l'insalubrité aux parcelles suites aux feuilles qui tombent, les
fissures sur les murs des maisons par son enracinement, et lors du vent
violent, leur déracinement ou la cassure des branches causent de
dégâts environnementaux.
De ce qui précède, les résultats suivants
étaient obtenus :
Pour ce qui concerne les essences retrouvées dans les
parcelles, le manguier occupe la première place avec 59%, suivi de
citronnier avec 45.2 %, le palmier Prend la troisième place avec 27.3 %,
le papayer occupe la quatrième place avec 25.6 %, l'avocatier prend la
cinquième position avec 22.2%, le coeur de boeuf prend la sixième
place avec 15.3%, le goyavier occupé la septième place avec 6%,
l'oranger prend la huitième position avec 6%, le bananier prend la
neuvième place avec 7%, le cocotier prend la dixième position
avec 6%, l'arbre à pain occupe la onzième position avec 4%,
l'avocat rouge prend la douzième place avec 4%, le raisin en
treizième position avec 3%, et pour terminer avec le maracuja avec 3%.
Concernant la motivation qui a poussé nos enquêtés à
planter les essences fruitières ; 96/117 enquêtés soit
82% ont planté les arbres fruitiers pour la consommation de
fruits ; 70/117 soit 59.8% ont plantés pour avoir l'ombrage ;
35/117 enquêtés soit 30% ont planté pour avoir
l'oxygène ; 20/117 soit 17% ont plantés pour la vente de
fruits afin de se procurer de l'argent ; 13/117 soit 11.1% les ont
plantés pour avoir les bois de chauffage et pour la
délimitation de leurs parcelles ; 2/117 soit 1.7 % les avaient
plantés pour éviter les vents violents ; et les autres
(10.2) les ont planés pour l'ornementation de leurs parcelles.
En ce qui concerne les désavantages des essences
fruitières, les inconvénients ci-après ont
été évoqués par nos enquêtés : la
saleté avec 77%, les abris des insectes nuisibles avec 25.6 %, les
branches qui tombent avec les vents violant et brisent les maisons varient
à 8.5%,
le sujet des conflits de voisinage 6%, l'abri pour les
serpents 12%, bruits en contact avec les tôles 17% et les fissures aux
murs causé par les racines à 10.2%.
De ce qui précède, nous affirmons que nos
objectifs ont été atteints et nos hypothèses ont
été largement vérifiées.
Tenant compte de nos résultats face aux
problèmes qu'éprouvent les habitants de Kindu en
générale et ceux de quartier/ bloc-3Z en particulier, nous
suggérons ce qui suit :
v Que les recherches se poursuivent sous plusieurs aspects non
illustrés dans ce travail et éteindre les rayons d'investigation
dans d'autres quartiers et blocs ;
v Que le ministère de l'environnement, conservation de
la nature et tourisme de la province du Maniema puisse veiller sur la
protection des essences fruitières ;
v Que les ONG puissent travailler dans le domaine de
reboisement à base des essences fruitières ;
v Que la population de la ville de Kindu en
général et celle du quartier Kasuku/bloc-3Z en particulier puisse
planter au moins cinq(5) essences fruitières et protéger celles
qui existent dans leurs parcelles.
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