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Identification des essences fruitières retrouvées dans les parcelles du quartier Kasuku cas du bloc 3Z


par Mathieu LENGA SAKAUNGU
Université de Kindu - Licence 2019
  

Disponible en mode multipage

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EPIGRAPHE

Peu importe que ceci ne soit qu'un minuscule jardin, resserré entre les cages a fauves de maison quatre étage.

Je cesse d'entendre les pétarades des motocyclettes, les hurlements des postes de radio, le tambourinement des hauts parleurs. Tant qu'on peut encore respirer, après la pluie, sous un pommier, on peut encore vivre.

IN MEMORIUM

A mon regretté cher père LENGA LOKALE BENOIT, en dépit de l'affection que vous avez à notre égard, la mort est venu vous arrachez sans que vous ayez récolté les fruits de vos efforts.

Que le Dieu tout puissant vous préservez des châtiments de la tombe et soit satisfait de vous.

DEDICACE

A vous notre chères mères FAMBA NGOY marie et ASSINA FEZA louise pour votre affection, sacrifices et peines que vous avez toujours consentis au profit de notre éducation, sacrifice difficilement mesurable en franc et centime.

REMERCIEMENTS

Si ce travail de fin de cycle est aujourd'hui concrétisé, c'est grâce à l'apport du Professeur Dr N'shimbahyppolitewamalela et le CT Ir Ombakapoli dan qui ont bien voulu en assurer la direction et l'encadrement. Leurs orientations et remarques nous ont été d'une grande utilité.

Nous saisissons cette occasion pour adresser nos sincères remerciements à nos oncles, tantes, nos cousines et cousins, neveux et nièces, pour leurs assistances.

Que BénoitlengaLOKALE trouve ici notre sincère remerciement et reconnaissance, qui n'a pas hésité un seul instant à nous apporter une assistance morale et financière.

A vous, nos compagnons de luttes,

Que tous ceux qui, de près ou de loin, ont contribué à la réalisation de cette oeuvre trouvent ici nos remerciements les plus profonds.

AVANT PROPOS

La ville de Kindu dispose d'une bonne économique, des commerçants dequalité permettant de produire des biens et des services à la société du Maniema.

Ainsi conformément au règlement du ministre de l'enseignement supérieur et universitaire, il est demandé à chaque candidat Ir de présenter et de défendre un travail de fin de cycle.

Par conséquent, pour être en règle, le présent travail témoigne et reflète les connaissances accuse durant notre vie estudiantine. Tout au long de ce travail nous allons identifier les essences fruitières « cas d'un bloc 3Z dans le quartier de la commune Kasuku » dont les détails se trouvent dans ce travail, reconnaissant qu'aucune oeuvre humaine n'est parfaite. Celle-ci ne fait pas exception, d'où vos suggestions pourront contribuer à la perfection de ce travail.

0. INTRODUCTION

Aujourd'hui les forêts couvrent 31% des surfaces terrestres et selon la FAO (organisation mondiale pour l'alimentation), 60 millions de peuples indigènes dépendent presque entièrement de forêts.

Il est important de mettre en valeur et de conserver les terres forestières, voire tout l'espace vert, non seulement pour les aspects esthétiques, mais aussi pour des raisons écologique, économique, alimentaire, et social. En effet, les arbres ont toujours été intimement liés à l'évolution de la biodiversité terrestre, surtout l'humanité car l'oxygène, l'eau, les aliments et les médicaments dépendent tous des forets. Ces dernières constituent l'élément charnière dans l'adaptation et l'atténuation du réchauffement climatique. www.bee-ong.org/L-importance-de-l-.

En plus de stocker de carbone, les forêts fournissent, tant à l'échelon mondial, des services éco systémiques essentiels comme la protection des bassins versants, le recyclage des nutriments, la régénération de précipitations et la régulation des refroidissements, en réduisant les émissions de carbones et en maintenant le niveau d'évaporation élevée à partir de la canopée.1(*)

Dans toute la région du monde, les forêts denses humides ont été fortement déboisées pour faire place à l'agriculture.

Cette déforestation est le phénomène de régression des couverts de forêt. Elle résulte des actions de déboisement puis de défrichements, liées à l'extension des terres agricoles, d'une exploitation excessive ou anarchique de certaines essences forestières et de l'urbanisation (FAO, 2005) : la déforestation se produit à un rythme alarmant ; selon la FAO parlant sur les forêts mondiales à Rome ; 14/novembre/2005. (Global Forest ressources assument).

0.1. PROBLEMATIQUE

La vie urbaine présente bien des attraits et avantages pour la personne qui y réside, mais elle peut également entraîner de graves conséquences qui menacent notre environnement et notre bien-être, tant physique que mental.

La ville de Kindu est sujette à la coupe des arbres fruitiers ou non suite aux lotissements anarchiques. (Feltz, 2009).

Les conséquences de la déforestation sont gaves : perte de biodiversité et diminution du potentiel génétique, pénurie en bois d'oeuvre et de feu, perturbations climatiques, baisses de fertilité et érosion des sols entraînant une réduction considérable de la production agricole etc. (Puig, 2001).

Il est essentiel de bien comprendre les différentes fonctions que peuvent remplir les arbres et les espaces boisés dans un paysage urbain car, sous bien des aspects, ils permettent de réduire les effets dommageables sur notre milieu (pollution) et notre santé.

Jusqu'à 1,7 millions de vies pourraient être épargnées chaque année moyennant une consommation suffisante de fruits. La faible consommation de fruit figure parmi les dix principaux facteurs de risque de la mortalité mondiale.

A l'échelle de la planète, on estime que la consommation insuffisante de fruits est responsable de près de 19% des cancers gastro-intestinaux, 31% des cardiopathies et 11% des accidents vasculaires cérébraux. La faible consommation de fruits figure parmi les dix principaux facteurs de risque de mortalité, selon les données actuelles présentées dans le rapport sur la santé dans le monde.2(*) 

0.2. PRESENTATION DU SUJET

En observant le marché des fruits dans le quartier Kasuku/Bloc-3Z, nous avons constaté qu'une grande quantité de fruit vient de l'intérieur de la ville, en vue de satisfaire aux besoins des habitants de la ville et particulièrement du quartier Kasuku/Bloc-3Z ; pendant que plusieurs parcelles sont occupées par des acacias et des fleurs au lieu des essences fruitières. Pour ce faire, nous allons nous focaliser sur l'identification des essences fruitières retrouvées dans les parcelles dans la ville de Kindu, cas du quartier Kasuku/Bloc-3Z.

C'est pourquoi notre problématique s'articule autour des questions ci-dessous :

v Quelles sont les essences fruitières les plus retrouvées dans les parcelles de quartier Kasuku/Bloc-3Z ;

v Quelle est la motivation qui a poussé cette population à planter les arbres dans leurs parcelles ;

v Quels sont les désavantages de ces arbres dans l'environnement en général, et dans les parcelles du quartier Kasuku/Bloc-3Z en particulier.

0.3. HYPOTHESES

· Les manguiers, les avocatiers, les orangers, les citronniers, les papayers, ainsi que les bananiers seraient les arbres fruitiers les plus retrouvés dans les parcelles dans le quartier Kasuku/Bloc-3Z ;

· La motivation qui pousse cette population à planter ces essences fruitières serait de servir de limite de leurs parcelles, comme brise vent, ombrage, consommation des fruits, fournir l'oxygène ainsi que la source économiques (ça procure de l'argent) ;

· Ces arbres auraient comme désavantages : l'insalubrité aux parcelles suites aux feuilles qui tombent, les fissures sur les murs des maisons par son enracinement, et lors du vent violent, leur déracinement ou la cassure des branches causent de dégâts environnementaux.

0.4. OBJECTIFS

La domestication participative des arbres fruitiers locaux peut contribuer à une utilisation plus diversifiée et offre un plus grand choix aux agriculteurs et permet de maintenir la biodiversité et à plusieurs usages pharmacopées indigènes à divers spectres.

4.1. Objectif général

Voilà pourquoi l'objectif de ce travail consiste à identifier les arbres ou arbustes fruitiers retrouvés dans les parcelles des habitants de quartier Kasuku/Bloc-3Z qui peuvent répondre aux exigences de reboisement et dont l'impact sur l'environnement sera réduit et contribuer à leur valorisation et leur vulgarisation.

4.2. Objectifs spécifiques

Un scientifique n'expose jamais un problème sans se fixer quelques visées, c'est sous cet ordre d'idée logiquement conçues que nous voulons nous fixer les objectifs suivants :

· Identifier les espèces fruitières de quartier Kasuku/Bloc-3Z ;

· Rechercher les raisons (motivations) de la plantation des arbres fruitiers par la population ;

· Evaluer les désavantages que peuvent avoir les essences fruitières dans les parcelles de quartier Kasuku/Bloc-3Z.

0.5. CHOIX ET INTERET DU SUJET

L'objectif cité ci-dessus présente double intérêt, à savoir :

ü sur le plan scientifique, les résultats de notre étude combleront les lacunes sur la connaissance des arbres ou arbustes fruitiers dans le domaine similaire ;

ü sur le plan pratique, les inventaires des arbres fruitiers de la flore de Kindu dans le quartier Kasuku/Bloc-3Z serviront des outils d'informations très utiles pour les gestionnaires d'espaces verts, et d'autres organismes ayant le but de reboiser la ville de Kindu avec les arbres fruitiers.

0.6. DELIMITATION SPATIO-TEMPORELLE

Aborder une question scientifique sans déterminer le temps et l'espace serait en vain, et consommera beaucoup de temps et même des moyens pour sa réalisation.

C'est ainsi, notre investigation s'est réalisé en République Démocratique du Congo, dans la province du Maniema, ville de Kindu, commune Kasuku, quartier Kasuku, bloc 3Z ; dans la fourchette de temps allant du 15 Octobre 2019 au ... 2020 soit 9 mois d'études.

0.7. SUBDIVISION DU TRAVAIL

Hormis cette introduction et la conclusion, ledit travail est subdivisé en quatre chapitres : le premier concerne les généralités sur les arbres et arbustes fruitiers ; le deuxième porte sur le milieu d'études et l'approche méthodologique ; le troisième présentera et interprètera les résultats et le dernier discutera et comparera les résultats avec ceux des autres chercheurs.

CHAPITRE I: GENERALITES SUR LES ARBRES ET ARBUSTES FRUITIERS

1.1. CONCEPTS ET IMPORTANCE DE L'ARBRE

1.1.1. Arbre

Il n'existe pas des définitions universelles de l'arbre tant ce concept recouvre une grande variété des formations et d'espèces aux agencements divers et localisés, si bien que les botanistes, arboriculteurs et forestiers continuent encore de débattre à ce sujet.

L'arbre est défini comme étant une espèce capable dans de bonnes conditions de croissance, de pousser au moins jusqu'à 5 m de hauteur (FAO ,2002). Mais on peut dire qu'en forêt l'arbre est tout ligneux peut atteindre plus de 10 m de haut. Alors qu'en formation herbeuses, l'arbre est tout ligneux qui a au moins 10 m de haut (Belesi, 2010).

1.1.2. Arbuste

Un arbuste est une espèce ligneuse capable dans de bonnes conditions de croissance, de pousser à moins de 5 m de hauteur (FAO ,2002)

1.1.3. Arbre fruitier

Un arbre fruitier est un arbre cultivé spécialement pour ses fruits comestibles et il est mis en culture par l'homme pour cette simple raison.

Une grosse majorité d'arbre produisent des fruits. Seuls les arbres dont les fruits sont consommables par l'homme ont la dénomination d'arbre fruitier.

1.1.4. Arbre fruitier spontané

Un arbre fruitier spontané c'est arbre qui pousse naturellement sans avoir été mise en terre par l'homme (Dictionnaire universel, 5ème édit.).

1.1.5. Fruit

Le fruit est un organe qui provient du développement de l'ovaire après la fécondation (Katanga, 2007).

Pour les botanistes, un fruit est une structure formée par l'ovaire issu d'une fleur, contenant une ou plusieurs graines, mais seuls comptent ici les fruits ayant un intérêt alimentaire et économique pour l'homme. Cependant tous les fruits consommés par l'homme ne sont pas produits par les arbres ; certains sont produits par des plantes herbacées, soit plantes potagères ou maraîchères (Martin et.al, 2003).

1.1.6. Verger

Un verger est un espace de terrain dévolu à la culture d'arbres fruitiers, appelée arboriculture fruitière. Il en existe différents types : les vergers conservatoires, les prés-vergers, les vergers commerciaux et de jardin potager. Fr.wikipedia.org/wiki/verger

1.2. GENERALITE PROPREMENT DIT

1.2.1 Arbre

Les arbres sont des plantes pérennes qui vivent plusieurs années, de plusieurs décennies à plusieurs siècles, et dans de cas rares plusieurs siècles, dans de cas rares plusieurs millénaires. L'arbre est un élément fondamental de la forêt, la structure d'un arbre se définit par des critères morphologiques. Selon la taille, les arbres sont distingués des arbustes. Les arbres peuvent atteindre une hauteur supérieure à 10m et le plus grand arbre peut atteindre 112m de hauteur. Les arbustes sont plus petits que les arbres du point du vue hauteur, et généralement, on parle d'arbuste si la plante mesure au moins 6 à 7m de hauteur. Fr.wikipedia.org/wiki/Arbre.

Selon le climat, la répartition des arbres se fait en trois grands ensembles :

§ Feuillus ;

§ Résineux ;

§ Les arbres de forêt tropicale et autre (Filoso, 2008)

Feuillus :

Sont les arbres qui poussent dans la forêt tempérée, caractérisés par une silhouette arrondie et des feuilles large aplaties et nervurées.

Résineux :

Ils sont aussi appelé conifères, et présente une silhouette effilée et des feuilles en forme d'aiguilles. Leur feuillage est presque toujours persistant. Leur feuille tombe, pousse progressivement tout au long de l'année et donne l'impression que leur feuillage reste en permanence (Biloso, 2008).

Arbre de forêt tropicale :

Ces arbres ont un feuillage persistant et des feuilles très larges. Ils sont très haut et possède de tronc élancé. Ils produisent des fleurs et des fruits qui sont dispersés par des animaux pour donner naissance aux autres arbres (Biliso, 2008).

1.2.2. Arbre fruitier :

Ce sont les arbres qui produisent des fruits comestibles et sont cultivés pour cette raison.

Arbre fixateur d'azote :

Ces sont des arbres qui fixent l'azote et contribuent à la régénération de la fertilité du sol. Ces arbres contribuent aussi dans l'aménagement des diffèrent écosystème terrestre, c'est le cas de légumineuse, tels que l'acacia, l'albizzia, etc. (Domergue, 199)

1.3. IMPORTANCE DE L'ARBRE

L'arbre est un élément fondamental de l'écosystème forestier et revêt une grande importance que personne n'ignore, cette importance peut être démontré à nos jour. (Kadiata, 2009)

§ Sur le plan environnemental,

La présence d'espace boisé en milieu urbain demeure un atout important tant sur le plan social d'aménagement et environnemental.

Les plantations urbaines réduisent les radiations solaires, brisent la vitesse du vent, freinent l'évapotranspiration, régularisent les conditions ambiantes de température et l'humidité. Les arbres assurent une protection efficace aux voies de communication, usines et établissement industriels, aux habitations privées et aux quartiers résidentiels. (Kadiata op cite, 2009)

§ Sur le plan écologique,

L'arbre contribue à la valorisation de paysage, il améliore l'aspect, donne l'originalité et la variété au paysage urbaines. Grace à leur différent feuillage, fleur, taille, couleur, silhouette, peuvent aussi améliorer le milieu de vie en atténuant l'éclat de la lumière. Peuvent également constituer un habitat pour la faune sauvage, les arbres offrent un habitat pour les oiseaux par construction de leur nid, et leur fournissent des aliments. (Beatty, 1995)

§ Sur le plan esthétique,

Les arbres peuvent constituer une source d'ornement pour une ville ou site, constitue une espace de recréation, aire de loisir, terrain de jeux pour enfant. Les arbres peuvent susciter un sentiment d'identité culturelle. (Carter, 1995)

§ Sur le plan alimentaire,

Les arbres fournissent une grande variété des produits qui sont consommés par les citadins pour satisfaire leurs besoins, les produits sont les aliments notamment fruit, les feuilles des pousse même les fleurs comestibles, le miel comestible source d'énergie, les épices, les médicaments, les champignons et tant d'autres produits à la consommation.

§ Sur le plan commercial,

L'arbre fournit les produits qui sont utilisés dans les industries. Il existe les arbres qui fournissent le bois d'oeuvre, le poteau, les fibres, le fruit, le médicament. Tous ces produits tirés de l'arbre sont commercialisés et rapportent de revenu.

1.2.1. Importance nutritionnelle des arbres fruitiers

L'arbre joue un rôle important dans l'alimentation humaine, sans laquelle nous ne saurons pas vivre et fournit un fourrage pour le bétail. Il nous fournit des chenilles, du miel, des feuilles pour la consommation humaine.

L'arbre nous permet d'avoir de l'huile, du thé, du café, du cacao, de la noix, des champignons, etc. ; lesquels constituent une source importante d'énergies (Glucides, Lipides, protéines et sel minéraux).

Il a été démontré par la Banque Mondiale en 1983 après les études que plus de 1500 espèces végétales sauvages sont consommées par la population d'Afrique. (Kigbo cité par Ebuta, 2000)

1.2.2. Importance écologique de l'arbre

La position des feuilles sur plusieurs niveaux permet à l'arbre de jouer un rôle dans la photosynthèse grâce notamment à l'augmentation de la surface d'échange des gaz (CO2 et O2).

Il joue donc un rôle majeur dans le fonctionnement écologique, en raison de sa capacité à stocker le carbone, à prendre une part active dans le cycle de l'eau et de manière générale à constituer les écosystèmes complexes que sont les forêts, sources et refuges de la biodiversité.

Le rôle écologique de l'arbre se fait également sentir dans l'évolution et conservation des sols dans la mesure où il apporte une protection mécanique se manifestant par l'obstacle opposé au ruissellement et en empêchant le tassement du sol par les pluies battantes fréquentes (Kadiata, 2010).

En bref, écologiquement les arbres jouent les fonctions telles que : assèchement des marais ; rideau brise-vent ; lutte contre l'érosion ; fixation du gaz carbonique (puits de carbone).

1.2.6. L'arbre dans le milieu urbain

L'arbre dans le milieu urbain joue un rôle essentiel dans l'écologie urbaine (on parle parfois d'urbanisme végétal), comme élément de décor, d'aménagement et participant légèrement à atténuer la pollution de l'air et les pics thermo hygrométriques propres aux microclimats urbains. Dans l'espace public, hors de grands parcs, ces arbres ont une espérance de vie ne dépassant généralement pas 30 ans.

En raison de la bulle de chaleur urbaine et de la pollution lumineuse, le débourrement est souvent plus précoce, et la chute des feuilles beaucoup plus tardive ; selon la Nasa, ils produisent 20% de moins d'oxygène que les mêmes arbres dans la nature (BOVIN, 2008).

1.3. ROLE DE L'ARBRE

L'arbre joue un rôle majeur dans le fonctionnement écologique terrestre, en raison de leurs capacités de stocker les carbones, à prendre une part activité dans le cycle de l'eau et de manière générale, à constituer les écosystèmes complexes que les sont les forêts, sources et refuge de biodiversité.

§ Du point de vue social ;

Il a donc un rôle par rapport à l'éducation, aux loisirs et à l'emploi. Sur le plan social, il joue le rôle physiologique et biochimique dans le confort quotidien de l'habitation (ombrage, protection contre les vents forts, humidité de l'air, etc.).

Toujours sur le plan social, l'arbre peut servir :

ü de lieux de divertissement et d'agrément ;

ü d'arbre d'ornement et ombrage.

§ Sur le plan culturel, l'arbre sert :

ü de lieu d'initiation rituelle, chez certains peuples. Les jeunes garçons y

Séjournent pour y apprendre à assurer leur plein rôle d'homme dans la

Société avant leur circoncision : cas des Bamanga et des Ngbaka.

ü symbolise tantôt les forces de vie comme l'arbre de vie, tantôt un homme,

Tantôt une famille : arbre généalogique ;

ü certains arbres ont une symbolique propre, le cas de l'Olivier (Oleaeuropae) représente :

o La paix ;

o La sérénité ;

o La longévité ; etc.

Dans certains tests psychologiques (tests de l'arbre), ses racines représentent l'ancrage de la personne dans sa propre vie, dans la réalité, le tronc sa portune, les branches et les feuilles son épanouissement (Kadiata, 2010).

1.3.1. Sécurité alimentaire

La sécurité alimentaire existe lorsque tous les êtres humains ont, à tout moment, la possibilité physique, sociale et économique de se procurer une nourriture suffisante, saine et nutritive leur permettant de satisfaire leur besoins et préférence alimentaires pour mener une vie saine et active.

La sécurité alimentaire comporte 4 dimensions :

1) Accès : capacité de produire ou disposer d'un pouvoir d'achat suffisant pour le faire ;

2) Disponible : quantité suffisantes d'aliments qui proviennent de la production intérieure, de stocks, d'importation ou d'aide ;

3) Qualité : les aliments et les régimes alimentaires du point de vue nutritionnel, sanitaire, mais aussi socio-culturel ;

4) Stabilité : Capacité d'accès et donc des prix et des disponibilités et de la qualité des aliments et des régimes alimentaires.www.wikipedia.org/sécurité alimentaire.

1.3.2. Rôle dans la sécurité routière

Les plantations d'arbres en bordures des routes ou entre les voies de circulation améliorent la qualité de la conduite des automobilistes et leur sécurité. En effet, à condition qu'elle respect certaines règles de la localisation, la plantation d'arbres sur les abords routiers améliore la lisibilité et la visibilité de la route, réduit l'éblouissement causé par le soleil ou la circulation inverse.

Il a également été observé que la vitesse des autos est souvent réduite dans une route bordée d'arbres, la distance de visibilité est égale à deux fois la vitesse d'arrêt dans une route. (Fernand, 1984).

Figure 1 : Une rangée d'arbres protégeant la sécurité des piétons et des automobilistes sur la route

(Photo, SANGU Rém)

1.3.3. L'environnement

La présence d'espèces boisées en milieu urbain demeure un atout important sur le plan environnemental. Les plantations urbaines réduisent les radiations solaires, brisent la vitesse du vent, freinent l'évapotranspiration, régularisent les conditions ambiantes de température et d'humidité. Les arbres assurent une protection efficace aux voies de communication, aux usines et établissement industriels, aux habitations privées et aux quartiers résidentiels (Kadiata, 2009).

1.3.4. Notion de gestion des ressources Naturelles

Une gestion raisonnable des ressources naturelles est une gestion qui permet à ces ressources de ce se renouveler et d'être conservées de manière pérenne, sans être menacées par la surexploitation. Cette gestion durable est une condition et un enjeu de survie pour l'humanité et de nombreuses autres espèces qui partagent la biosphère avec elle. Elle est un des éléments du développement soutenable.

CHAPITRE II : MILIEU, MATERIEL ET METHODES

2.1. PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE

Notre étude a eu lieu dans le bloc-3Z, quartier Kasuku, commune Kasuku, ville de Kindu, province du Maniema, en République Démocratique du Congo (RDC).

2.1.1. Aperçu historique

Le mot Kindu est une appellation de l'ancien centre extra-coutumier cité, ancien chef-lieu du territoire qui porte le même nom du district et de la sous-région du Maniema qui a été élevée au rang d'une province du Maniema par l'ordonnance loi N°88/176 du 15 novembre 1988, au départ, la nouvelle entité ainsi instituée, était divisée en deux communes, Alunguli et Mikelenge. La première abordant la rive droite et le seconde s'étendant sur la rive gauche du fleuve Congo dans sa patrie « Lualaba ».

La troisième commune, celle de Kasuku sera créée à l'année suivante par l'ordonnance loi N°89/126 du 22 Mai 1999 fixant le nombre, la délimitation et la nomination de commune urbaine de la ville de Kindu ainsi que ceux de leurs quartiers.

2.1.2. Situation géographique

Le bloc 3Z est située à 497m d'altitude, entre 25°55' de longitude Est, et 2°57' de latitude sud. La température moyenne annuelle est de 28°c et les précipitations s'élèvent à 1650mm ; sa superficie totale est de ... km2.

Le bloc 3Z est limité :

v Au Nord : par  le boulevard Joseph Kabila ;

v Au Sud : par l'avenu du 3Z ;

v A l'Est :par l'avenu de l'évêché ;

v A l'Ouest : par le boulevard Joseph Kabila

2.1.3. Facteurs écologiques

2.1.4. Climat

Le bloc 3Z jouit d'un climat tropical chaud et humide déversant du type équatorial au Nord, au Sud du type brouillard du soudanais est caractérisé par deux grandes saisons :

Ø La saison pluvieuse qui débute de la mi-août au mois de Décembre ; constitue la saison A tandis que la saison de pluie suivra du mois de Janvier au début mai constitue la saison B.

Ø La saison sèche qui s'étale de mi-mai à la mi-août accompagnée de brouillard durant la matinée et des pluies fines, cette saison a une courte durée dans le milieu.

2 .1.5. Végétation

Sa Végétation est très variée mais l'on y trouve surtout des arbres fruitiers et d'autres plantes dans la ville; les avenus ruraux sont en partie couvertes pas une brousse ou se pratique l'agriculture.Son sol est argilo-sablonneux et sablo-argileux.

2.1.6.Le sol et Relief

Cette ville présente un relief qui caractérise l'extrême de la cuvette centrale congolaise mais peu accidenté, avec un sol du type argilo-sablonneux quelque fois dans certains endroits, le sol est strictement sablonneux et se fait voir tel est le de la route Kibombo, Lokando, il est à noter que le sol de notre site expérimental est du type argilo-sablonneux.

2.1.7. Aspect démographique

Le bloc 3Z prend troisième position du point de vue démographie.

La statistique de la population dans les différents avenus du bloc 3Z.

Tableau 1 Statistique de la population du bloc 3Z.

1984

9703

2012

13284

2018

16720

(Rapport annuel du chef de ce bloc)

2.1.8. Culture

Les principaux groupes ethniques de la ville sont : les Balega (30%), les Bazimba (20%), les Bakusu (15 %), les Basongola (10%), les Babangubangu (10%) et autres (15%). La population est majoritairement catholique, mais on y trouve également d'autres religions telles que la religion musulmane, la religion protestante et les autres. La langue la plus parlée dans la ville est le swahili suivi du lingala. La plupart de la population du Maniema vit de l'agriculture et la pêche artisanale sur le fleuve Congo. Souvent le commerce est fait par les non-originaires (le Nhandais Du Nork Kivu, Le Bamushi De Bukavu, les Indiens, Libanais et les autres.

2.1.9. Économie

La ville possède une gare ferroviaire et est reliée à Lubumbashi par le train & la Palme d'or &. Kindu possède un port fluvial reliant Kindu à Ubundu et de là il y a un train pour aller à Kisangani. La majorité de la population vit du petit commerce. Dans le quartier Kasuku, presque 20% de sa population sont des salariés (fonctionnaires de l'état, agents de développements et autres). Au moins 60% de cette population exercent les petits commerces (Kadhafi, restaurant, hôtellerie, pharmacie, les revendeurs et autres). Les 20% sont constitués de paysans, pécheurs, et des chômeurs.

2.2. MATERIEL

2.2.1. Matériel biologique

Nous avons fait recours aux pieds d'arbres fruitiers retrouvés dans les parcelles de notre milieu d'étude.

2.2.2. Matériel non biologique

Pour que cette étude soit réalisable, nous avons fait recours aux matériels techniques suivants :

ü Un questionnaire d'enquête ;

ü Un carnet d'enquête ;

ü Les stylos, crayons, gommes, marqueurs, lattes ;

ü Une rame de papiers duplicateurs format A4 ;

ü Un sac pour emballage et

ü L'outilinformatique.

2.3. METHODOLOGIE ET TECHNIQUE DE LA RECHERCHE

2.3.1. Méthode

Définie selon Madeleine GRAWITZ, la méthode est un ensemble d'opération intellectuelle par lesquelles une discipline cherche à atteindre des vérités qu'elle poursuit, qu'elle démontre ou qu'elle vérifie.3(*)

En rapport avec nos objectifs, nous avons fait recours aux méthodes analytiques et participatives, lesquelles sont appuyés par les techniques documentaires, un questionnaire d'enquête, technique directe ainsi que d'interview.

a. Méthodeanalytique

Cette méthode nous facilité à des analyses de données statistiques, afin de tirer une conclusion objective ; en faisant recourt aux calculs statistiques.

b. Méthode participative

C'est une méthode qui fait impliquer les enquêtés pendant la récolte de données sur terrain, à donner leurs points de vu par rapport aux observations faites.

2.3.1.1. Sources des données

Pour atteindre notre cible, nous avons recouru aux enquêtes. La collecte des données s'est faite par l'interview, le questionnaire et la technique documentaire. Nous avons rencontré les résidents de quartier Kasuku qui nous ont facilité la tâche en rapport aux questions posées. En fin, les différents documents en rapport avec les arbres fruitiers ont été consultés.

2.3.2. Technique de Recherche

Les techniques sont des instruments du travail au service de la méthode considérés comme des stratégies qui permettent au chercheur d'acquérir les informations relatives à son sujet d'étude.4(*) Bien entendu, nous évoluons aussi à ce stade avec trois techniques à noter :

ü Technique d'observation directe : cette technique nous a permis d'observer les différentes essences fruitiers et leurs comportement écologique dans le milieu.

ü Technique documentaire : la technique d'exploitation de documents consiste à collecter les données dans les ouvrages et différents documents écrits en rapport avec notre thème de recherche.

ü Technique d'interview par questionnement écrit : elle nous a aidé à recueillir les informations complémentaires en soumettant à certains habitants de quartiers Kasuku un interrogatoire.

2.3.3. Choix des parcelles et des enquêtés

Nous avons choisi uniquement les parcelles se trouvant dans le quartier Kasuku et ayant des arbres fruitiers ; en ce qui concerne les enquêtés, on se basait à toute personne résident dans la parcelle ciblée, qui a l'âgé de 18 ans au-delà. C'est ainsi que nous avions limité notre taille de l'échantillon à 109 identités.

2.3.4. Traitement des données

Les données qualitatives ont fait l'objet d'une étude descriptive alors que les quantitatives ont été analysées suivant une statistique descriptive avec des calculs de position (moyenne). La saisie ainsi que le traitement de notre texte ont été effectués par le logiciel Word.

2.3.5. Quelquesformulesutilisées

v Fr (%) =

v ?

v I= Vmax× Vmin

Nc - 1

v N.C= 1+3,3.log

v Bs= Bi+i-1

v Bi= Pv-i+0,5

2

v ?=

n

D'où :

§ Fr = Fréquence relative

§ Fo = Fréquence observée

§ N = Taille de l'échantillon ou effectif total.

§ ? = Moyenne arithmétique

§ La somme de i allant de 1 à n

§ La valeur central ou indice de base

§ Bs= La borne supérieure

§ Bi= La borne inferieure

§ Nc= Le nombre de classe

2.3.6. Les difficultés rencontrées

Pour atteindre l'objectif de notre investigation, les contraintes ci-après nous ont rendu la tâche difficile :

Ø La méprise des enquêtés lors de l'interrogation ;

Ø Demande financière de la part des enquêtés ;

Ø Manque d'un herbarium pour l'identification des espèces ;

Ø Difficultés financiers; etc.

CHAPITRE III : PRESENTATION ET INTERPRETATION DES RESULTATS

Dans ce chapitre, nous allons présenter et interpréter les résultats de nos investigations menées sur terrain, et la synthèse de ces résultats sera reprise dans différents tableaux : 2,3,4,5,6,7,8,9,10,11,12,13,14 ci-dessous.

3.1. SEXE

Sexe des enquêtés

Fo

Fr (%)

1

Hommes

71

60.6

2

Femmes

46

39.3

Total

117

100

Le tableau 2 ci-dessus nous montre que sur 117 enquêtées, 71 enquêtés soit 61.6% sont des hommes et 46 enquêtés soit 39.3% sont des femmes.

Tranches d'âge

Xi

Fo

Fr (%)

 

ni. Xi

Xi - ?

 

1

23 à 32 ans

27.5

10

8.5

2

3380

275

25.5

2

33 à 42 ans

37.5

40

34.1

13

12500

1500

24.5

3

43 à 52 ans

47.5

37

31.6

15

20147

1757.5

32.5

4

53 à 62 ans

57.5

17

14.5

8

21250

977.5

49.5

5

63 à 72 ans

67.5

7

6

4

14336

472.5

63.5

6

73 à 82 ans

77.5

4

3.4

3

11250

310

74.5

7

83 à 92 ans

87.5

2

1.7

1

14792

175

86.5

?

117 399,5 100 100 48 97655 5467,5 356,5

3.2. L'AGE DES ENQUETES

Le tableau 3 détermine que sur 117 Enquêtés, 10 Soit 8.5% avaient 23 à 32 ans ; 40 enquêtés soit 34.1% avaient l'âge de 33 à 42 ans ; 37 soit 31.6% avaient 43 à 52 ans ;

17 soit 14.5% avaient 53 à 62ans ; 7 soit 6% avaient 63 à 72 ans ; 4 soit 3.4% avaient 73 à 82 ans et les 2 derniers enquêtés soit 1.7% avaient l'âge de 83 à 92 ans.

3.3. ETAT CIVIL DES ENQUETES

Etat civil

Fo

Fr (%)

1

Marié

90

77

2

Célibataire

16

13.6

3

Divorcé

4

3.4

4

Veuf (veuve)

7

6

Total

117

100

Au vu de ce tableau 4, il ressort que sur 117Enquêtés 90 soit 77% sont mariés ; 16 soit 13% sont célibataires ; 4 soit 3.4% sont divorcés ; 7 enquêtés soit 6% sont des veufs et veuves.

3.4. FONCTIONS EXCERCEES PAR NOS ENQUETES

Fonctionexercée

Fo

Fr (%)

1

Commerce

40

34.1

2

Service de l'Etat

19

16.2

3

Autres

58

49.5

Total

117

100

Ce tableau 5 nous présente les fonctions exercées par nos enquêtés. Les commerçants étaient 40 présentant 34.1% ; les fonctionnaires de l'Etat étaient 19 présentant 16.2 % et 58 enquêtés soit 49.5% exercent d'autres services ceux qui viennent d'être cités ci-haut.

3.5. ANNEES DE RESIDENCE

Durée (ans)

Fo

Fr(%)

Xi

?

Xi - ?

CV

Fo. Xi

1

-2 à 4

14

12

1

0.1

0.9

5,6

5,3

14

2

5 à 11

38

32.4

8

2.5

5.5

474,7

89,3

304

3

12 à 18

27

23

15

3.4

11.6

1815,7

133.8

405

4

19 à 25

18

15.3

22

3.3

18.7

3146,4

143,8

396

5

26 à 32

7

6

29

1.7

27.3

2608,2

81,6

203

6

33 à 39

5

4.2

36

1.5

34.5

2975,5

73,7

180

7

40 à 46

8

7

43

2.9

40.1

6432

137

344

?

117

100

154

15

139

17458

665

1846

Le tableau 6 ci-haut montre que sur 117 enquêtés, 14 enquêtés soit 12% ont une durée de -2 à 4 ans dans leurs parcelles ; 38 enquêtés soit 32.4 % ont déjà réalisé 5 à 11 ans dans leurs parcelles ; 27 enquêtés soit 23 % ont déjà réalisé 12 à 18 ans ; 18 Enquêtés soit 15.3 % ont une durée de 19 à 25 ans ; 7 enquêtés soit 6% ont une durée de 26 à 32 ans ; 5 enquêtés soit 4.2% ont une durée de 33 à 39 ans dans leurs résidences ; et 8 enquêtés soit 6.8 ont une durée de 40 à 46 ans dans leurs demeures.

3.6. APPARTENENCE DES PARCELLES

Appartenance du terrain

Fo

Fr (%)

1

Propriétaire

78

66.6

2

Locataire

39

33.3

Total

117

100

Ce tableau 7 nous montre que sur 117 enquêtés, 78 soit 66.6% sont les propriétaires des parcelles, contre 39 soit 33.3 % sont locataires.

3.7. LES ESSENCES FRUITIERS RETROUVEES DANS LES PARCELLES

Nomsscientifiques

Nomsvernaculaires

Nomscommerciales

Fo

Fr (%)

1

Manguiferaindica

Muhembe

Manguier

69

59

2

Citrus Sp

Ndimutchatchu

Citronnier

53

45.2

3

ElaeisGuineensis

Mungazi

Palmier

32

27.3

4

Carica Papaya

Mapayo

Papayer

30

25.6

5

Percea Americana

Avocate

Avocatier

26

22.2

6

AnnonaReticulata

Mustakafero

Coeur de boeuf

18

15.3

7

PsidumGuayava

Mupera

Goyavier

7

6

8

Citrus Maxima

Ndimutamu

Oranger

7

6

9

Musa Sp

Mugomba

Bananier

7

6

10

CocosNicifera

Nazi

Cocotier

6

5.1

11

ArthocapusIncisa

Mamboloko

Arbre à pain

4

3.4

12

Persea Americana

Avocate rouge

Avocat rouge

4

3.4

13

Carambolaedulus

Tchatchu

Raisin

3

2.1

14

Passifloraedulis

Marakuja

Maracuja

3

2.1

Dans ce tableau 8 ci-dessus nous présente quatorze catégories d'espèces des essences fruitières qui sont dans les parcelles de Kindu dans le quartier Kasuku /bloc-3Z. Nous avons constaté que le manguier occupe la première place avec 59%, suivi de citronnier avec 45.2 %, le palmier Prend la troisième place avec 27.3 %, le papayer occupe la quatrième place avec 25.6 %, l'avocatier prend la cinquième position avec 22.2%, le coeur de boeuf prend la sixième place avec 15.3%, le goyavier occupé la septième place avec 6%, l'oranger prend la huitième position avec 6%, le bananier prend la neuvième place avec 7%, le cocotier prend la dixième position avec 6%, l'arbre à pain occupe la onzième position avec 4%, l'avocat rouge prend la douzième place avec 4%, le raisin et en troisième position avec 3%, et pour terminer avec le maracuja avec 3% aussi.

3.8. PLANTATION D'ARBRES DANS LES PARCELLES

Arbresplantésouspontanés

Fo

Fr

1

Oui on avaitplanté

99

84.6

2

Non ça poussé d'eux même

18

15.3

Total

117

100

Le tableau 9 ci-haut nous montre que sur 117 enquêtés, 99 soit 84.6 % ont planté les arbres, tandis que 18 soit 15.3% ont des arbres qui poussent spontanément dans leurs parcelles.

3.9. AGE D'ARBRE DANS LES PARCELLES

L'âge des arbres

Fo

Fr(%)

1

0 à 10 ans

65

55.5

2

10 à 20 ans

44

37.6

3

20 ans au-delà

8

6.8

Total

117

100

Ce tableau 10 nous présente que sur 117 enquêtés, 65 enquêtés soit 55.5 % ont des arbres ayant une durée de 0 à 10 ans ; 44 soit 37.6 % ont des arbres qui ont une durée de 10 à 20 ans, et 8 soit 6.8% ont des arbres présentant une durée de 20 au-delà.

3.10. IMPORTANCE DES ARBRES FRUITIERS DANS LES PARCELLES

Importance

Fr

Fr(%)

1

Consommation

96/117

82

2

L'ombrage

70/117

59.8

3

L'oxygène

35/117

30

4

Vente des fruits

20/117

17

5

Brise-vent

13/117

11.1

6

Bois de chauffage ou délimitation de parcelles

2/117

1.7

7

Ornementation des parcelles, lutte antiérosive

12/117

10.2

Le tableau 11 ressort 96/117 enquêtés soit 82% ont planté les arbres fruitiers pour la consommation de fruits ; 70/117 soit 59.8% ont plantés pour avoir l'ombrage ; 35/117 enquêtéssoit 30% ont planté pour avoir l'oxygène ; 20/117 soit 17% ont plantés pour la vente de fruits afin de se procurer de l'argent ; 13/117 soit 11.1% les ont plantés pour avoir les bois de chauffage et pour la délimitation de leurs parcelles ; 2/117 soit 1.7 % les avaient plantés pour éviter les vents violents ; et les autres (10.2) les ont planés pour l'ornementation de leurs parcelles.

3.11. SAVOIR SI LES ARBRES FRUITIERS TRAITENT CERTAINNES MALADIES OU PAS

Çatraiteou pas

Fo

Fr (%)

1

Oui

100

85.4

2

Non

17

14.5

Total

117

100

Il ressort dans ce tableau 12 que sur 117 enquêtés, 100 enquêtés soit 85.4% affirmes que les arbres traites certaines maladies, alors que 17 soit 14.5 % n'ont pas l'idée sur pouvoir des arbres à traiter certaines maladies ou pas.

3.12. QUELQUES ESSENCES FRUITIERS TRAITANT CERTAINES MALADIES

ESSENCES

MALADIES TRAITEES

1

Manguier

Ces écorces et ces racines traitent la lombalgie, maux de tête douleur abdominal, maux de ventre, la grippe, blennorragie.

2

Citronnier

Constipation, fièvre, hernie, blennorragie, maux de ventre, cari dentaire, typhoïde, estomac

3

Oranger

Diabète et estomac

4

Avocatier

Augmentation du sang, la diarrhée, la tension, la lombalgie, l'estomac

5

Palmier à huile

Choc, fracture, etc...

6

Cocotier

Augmentation du sang, syphilis, renforce l'intelligence, neutralise le venin du serpent, arrête le hoquet.

7

Papayer

Typhoïde, augmente le sang, traite la malaria, la tension, lombalgie, l'amibe.

8

Coeur de boeuf

La tension, lombalgie.

9

Goyavier

L'amibiase, Fièvre, maux de ventre, typhoïde, lombalgie, la diarrhée.

10

Bananier

Augmentation du sang

11

Pomme rouge

Fièvre

Au regard de ce tableau 13, il ressort que les arbres fruitiers peuvent traiter certaines maladies en utilisant les écorces, les racines, les feuilles et même les fruits. Ainsi, 100 enquêtés soit 85.4% l'ont affirmé, alors que 17 enquêtés soit 14.5 % l'ignorent.

3.13. CONSEQUENCES DES ESSENCES FRUITIERS DANS LES PARCELLES

Il ressort de ce tableau 14 ci-dessous, qu'à part les avantages qu'offrent les essences fruitiers dans les ménages, il y a également les désavantages notamment : la saleté avec 77%, les abris des insectes nuisibles avec 25.6 %, les branches qui tombent avec les vents violant et brisent les maisons varient à 8.5%, le sujet des conflits de voisinage 6%, l'abri pour les serpents 12%, bruits en contact avec les tôles 17% et les fissures aux murs causé par les racines varient à 10.2%

Conséquences

Fo

Fr (%)

1

La salute

90/117

77

2

Arbi des insectesnuisibles

30/117

25.6

3

Les branches qui tombent avec les vents violent tuent, blessent ou brisent la maison

10/117

8.5

4

Sujet des conflits de voisinage

7/117

6

5

Abri pour les serpents

14/117

12

6

Bruits si les branches sont en contact avec les tôles

20/117

17

7

Les racines créent des fissures aux murs

12/117

10.2

CHAPITRE IV : DISCUSSION DES RESULTATS

4.1. Les essences fruitières retrouvées dans les parcelles

Comme détaillé dans le tableau n°7 ci-haut, nos nous présentent quatorze espèces des essences fruitières qui sont dans les parcelles de Kindu dans le quartier Kasuku /bloc 3Z. Nous avons constaté que le manguier occupe la première place avec 59%, suivi de citronnier avec 45.2 %, le palmier prend la troisième place avec 27.3 %, le papayer occupe la quatrième place avec 25.6 %, l'avocatier prend la cinquième position avec 22.2%, le coeur de boeuf prend la sixième place avec 15.3%, le goyavier occupé la septième place avec 6%, l'oranger prend la huitième position avec 6%, le bananier prend la neuvième place avec 7%, le cocotier prend la dixième position avec 6%, l'arbre à pain occupe la onzième position avec 4%, l'avocat rouge prend la douzième place avec 4%, le raisin et en troisième position avec 3%, et pour terminer avec le maracuja avec 3% aussi. Mais selon KUMUTIMA (2009), les essences fruitières encensées à Kinshasa, dans la commune d'étude spécifique de Nkaba furent : Avocatier, Palmier, Manguier, Pommier, Papayer, Mandarinier, Parasolier, MuSumba, Corossolier, Oranger, Cocotier, Caféier. En comparant nos résultats avec ceux de KUMUTIMA (2009) ; nous trouvons que notre milieu d'étude présente une diversité spécifique des essences fruitières assez large, ceci pourrait s'expliquer par le fait que la commune Ngaba-Q/Mukulua est plus urbanisée que celle de Kasuku/3Z, impliquant ainsi la réduction de la coupe abusive des essences fruitières. Eu égard de notre première hypothèse selon laquelle les manguiers, les avocatiers, les citronniers, les papayers ainsi que les bananiers seraient les arbres fruitiers les plus retrouvés dans les parcelles de la commune Kasuku au bloc 3/Z ; nos résultats affirment notre hypothèse.

4.2. Importance des arbres fruitiers

Les données portant sur l'importance des arbres fruitiers reprise dans le tableau 10 ci-haut, nous montre que 96/117 enquêtés soit 82% ont planté les arbres fruitiers pour la consommation de fruits ; 70/117 soit 59.8% ont plantés pour avoir l'ombrage ; 35/117 enquêtés soit 30% ont planté pour avoir l'oxygène ; 20/117 soit 17% ont plantés pour la vente de fruits afin de se procurer de l'argent ; 13/117 soit 11.1% les ont plantés pour avoir les bois de chauffage et pour la délimitation de leurs parcelles ; 2/117 soit 1.7 % les avaient plantés pour éviter les vents violents ; et les autres (10.2) les ont planés pour l'ornementation de leurs parcelles. Les données de l'importance des arbres fruitiers selon KUMUTIMA (2009) se présentent comme suit : 97.3% des enquêtés approuvent que l'importance majeur est l'ombrage, suivi de l'aération et de production de l'oxygène (88.6%) et en fin l'ornementation ou rôle esthétique pour (6.7%).

En comparant nos résultats avec ceux de KUMUTIMA (2009) ; nous trouvons qu'il y a une divergence d'intérêt attendu des arbres fruitiers. Ceci pourrait s'expliquer par le fait que les habitats de notre milieu d'étude accordent plus d'intérêt alimentaire suite à la pénurie des fruits dans les marchés locaux. En nous référent à notre deuxième hypothèse selon laquelle : la motivation qui pousse cette population à planter ces essences fruitières serait de servir de la limite de leurs parcelles, comme brise vent, ombrage, consommation des fruits, fournir l'oxygène ainsi que la source économique qu'affirme ladite hypothèse.

4.3. Conséquences des essences fruitières dans les parcelles

Outre les avantages qu'offrent les essences fruitières dans les manages, les désavantages ne sont pas exclus. Les différents inconvénients ressortis dans le tableau 13 ci-haut déclarés par nos enquêtés sont : la saleté, les abris des insectes nuisibles et des serpents, les accidents, les sujets conflits de voisinage. En comparant nos résultats avec notre troisième hypothèse selon laquelle ; les arbres auraient comme désavantages : l'insalubrité aux parcelles suites aux feuilles qui tombent, les fissures sur les murs des maisons par son enracinement, et lors du vent violent, leur déracinement ou la cassure des branches causent de dégâts environnementaux, ceci pourrait s'expliquer par le fait que les habitant de ledit bloc en étude ne sont pas bien informés sur l'entretient des essences fruitières ; nous trouvons que notre hypothèse est affirmée.

CONCLUSION ET SUGGESTIONS

Notre investigation portait sur l'identification des essences fruitières retrouvées dans les parcelles du quartier Kasukucas du bloc 3Z.

L'objectif général de ce travail était d'identifier les différents arbres fruitiers retrouvés sur les parcelles des habitants de quartier Kasuku/Bloc-3Z.

Les objectifs spécifiques étaient de (d') :

Ø Identifier les espèces fruitiers du bloc 3Z ;

Ø Rechercher les raisons (motivation) de la plantation des arbres fruitiers par la population ;

Ø Evaluer les désavantages que peuvent avoir les essences fruitiers dans les parcelles de quartier Kasuku/Bloc-3Z.

Pour atteindre ces objectifs, les hypothèses suivantes ont été formulées :

Ø Les manguiers, les avocatiers, les orangers, les citronniers, les papayers, ainsi les bananiers seraient les arbres fruitiers les plus retrouvés dans les parcelles du quartier Kasuku/Bloc-3Z;

Ø La motivation qui pousse cette population à planter ces essences fruitières serait de servir de limite de leurs parcelles, comme brise vent, ombrage, consommation des fruits, fournir l'oxygène ainsi que la source économique (ça procure de l'argent) ;

Ø Ces arbres auraient comme désavantages : l'insalubrité aux parcelles suites aux feuilles qui tombent, les fissures sur les murs des maisons par son enracinement, et lors du vent violent, leur déracinement ou la cassure des branches causent de dégâts environnementaux.

De ce qui précède, les résultats suivants étaient obtenus :

Pour ce qui concerne les essences retrouvées dans les parcelles, le manguier occupe la première place avec 59%, suivi de citronnier avec 45.2 %, le palmier Prend la troisième place avec 27.3 %, le papayer occupe la quatrième place avec 25.6 %, l'avocatier prend la cinquième position avec 22.2%, le coeur de boeuf prend la sixième place avec 15.3%, le goyavier occupé la septième place avec 6%, l'oranger prend la huitième position avec 6%, le bananier prend la neuvième place avec 7%, le cocotier prend la dixième position avec 6%, l'arbre à pain occupe la onzième position avec 4%, l'avocat rouge prend la douzième place avec 4%, le raisin en treizième position avec 3%, et pour terminer avec le maracuja avec 3%. Concernant la motivation qui a poussé nos enquêtés à planter les essences fruitières ; 96/117 enquêtés soit 82% ont planté les arbres fruitiers pour la consommation de fruits ; 70/117 soit 59.8% ont plantés pour avoir l'ombrage ; 35/117 enquêtés soit 30% ont planté pour avoir l'oxygène ; 20/117 soit 17% ont plantés pour la vente de fruits afin de se procurer de l'argent ; 13/117 soit 11.1% les ont plantés pour avoir les bois de chauffage et pour la délimitation de leurs parcelles ; 2/117 soit 1.7 % les avaient plantés pour éviter les vents violents ; et les autres (10.2) les ont planés pour l'ornementation de leurs parcelles.

En ce qui concerne les désavantages des essences fruitières, les inconvénients ci-après ont été évoqués par nos enquêtés : la saleté avec 77%, les abris des insectes nuisibles avec 25.6 %, les branches qui tombent avec les vents violant et brisent les maisons varient à 8.5%,

le sujet des conflits de voisinage 6%, l'abri pour les serpents 12%, bruits en contact avec les tôles 17% et les fissures aux murs causé par les racines à 10.2%.

De ce qui précède, nous affirmons que nos objectifs ont été atteints et nos hypothèses ont été largement vérifiées.

Tenant compte de nos résultats face aux problèmes qu'éprouvent les habitants de Kindu en générale et ceux de quartier/ bloc-3Z en particulier, nous suggérons ce qui suit :

v Que les recherches se poursuivent sous plusieurs aspects non illustrés dans ce travail et éteindre les rayons d'investigation dans d'autres quartiers et blocs ;

v Que le ministère de l'environnement, conservation de la nature et tourisme de la province du Maniema puisse veiller sur la protection des essences fruitières ;

v Que les ONG puissent travailler dans le domaine de reboisement à base des essences fruitières ;

v Que la population de la ville de Kindu en général et celle du quartier Kasuku/bloc-3Z en particulier puisse planter au moins cinq(5) essences fruitières et protéger celles qui existent dans leurs parcelles.

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