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La prise en charge des comas fébriles chez les enfants de moins de 5 ans admis au service de pédiatrie de l'hôpital général de référence de Kindu pendant la période du 1 janvier 2020 au 31 décembre 2020


par Joel OSEYATOKO
Université de Kindu - Docteur en médecine 2019
  

Disponible en mode multipage

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UNIVERSITE DE KINDU

Scientia splendet et Conscientia

UNIKI

Faculté de Médecine

Département de Pédiatrie

« La prise en charge des comas fébriles chez les enfants de moins de 5 ans admis au service de pédiatrie de l'hôpital général de référence de Kindu »

DU 01/01/2020 AU 31/12/2020

ParOSEYATOKO LISUNGI Joël

Graduée en Sciences Biomédicales

Mémoire présenté et défendu en vue de l'obtention du diplôme de Docteur en Médecine.

Directeur : Dr Etienne MWAMBA SHINDANO

Professeur

Encadreur: Dr Taylor MAKUBURI AMURY

Assistant junior

Année Académique 2019-2020

Première Session

EPIGRAPHE

`'Le chemin de folklore est couvert de tintamarres confondus à la musique qui repoussent l'honneur et le prestige.

Le chemin du sacrifice se fait plutôt dans le silence et la discrétion, mais force l'admiration et est couvert du parfum qui envahit des espaces lointains.

Le chemin du sacrifice se fait plutôt dans le silence et la discrétion.''

OSEYATOKO LISUNGI Joël

Dédicace

Sources de mes joies, secrets de ma force, Mes modèles de vie ...

Aucun mot, aucune dédicace ne saurait exprimer tout le respect, toute l'affection et tout l'amour que je vous porte.

Merci de m'avoir soutenu et de m'avoir aimé inconditionnellement.

Merci d'être tout simplement mes parents C'est à vous que je dois ce travail et je suis fière de vous l'offrir.

OSEYATOKO LISUNGI Joël

REMERCIEMENTS

Toute oeuvre humaine est l'issue d'un effort collectif mais sa réussite est assujettie à la mesure de la grâce qu'accorde l'éternel Dieu.

Dans cet aspect, qu'il nous soit admis de remercier l'éternel Dieu pour sa grâce et son amour incommensurable.

La concrétisation de ce travail ne pourrait être faisable sans la contribution de certaines personnes envers qui nous sommes redevables à adresser nos sincères remerciements.

Dans cet élan de gratitude, nous devons notre gratitude au professeur docteur SHINDANO MWAMBA Etienne, qui en dépit de ses multiples besognes a généreusement accepté sans embarras de diriger ce travail et nos obligeances s'adressent au docteur Taylor AMURY MAKUBURI qui a accepté de superviser ce travail avec attitude de compréhension et de collaboration malgré ses multiples travaux.

A tout le corps professoral de l'université de KINDU en général et particulièrement à Dr LUFIMBO KATAWANDJA Antoine, à Dr Baudouin MANWA et à Dr ABDALAH Aimé pour la formation reçue durant notre cursus académique.

Les mots nous manquent pour exprimer notre reconnaissance à toute la famille OSEYATOKO en général et particulièrement à nos parents OSEYATOKO YAO Marcel et LIKILO FILANDRE Clémentine qui ont beaucoup donné pour notre éducation, ils ont consenti d'énormes sacrifices et privations à notre faveur, du fond de notre coeur, nous leur disons merci et à vous mes frères Marcellin OSEYATOKO et Isaac OSEYATOKO recevez nos sincères remerciements.

Nous remercions infiniment à titre particulier nos frères : Emmanuel AKWIPATO, BULABULA ABASI et Stanis IMIDI de nous avoir soutenu tant matériellement, moralement que spirituellement, que ce travail soit pour vous un signe de gratitude.

A toutes la famille LIKILO et OLENGA, particulièrement à : LIKILO TABORA, Espée OLENGA, Jean-Paul OLENGA et aussila famille OMENE, Ohm OMENE et sa femme KABUNGU Lavie pour l'amour que vous avez manifesté envers nous.

Que nos braves compagnons de lutte : OWALE LUNGE, MUYUMBA LUPAYA, MASHA LUHEMBE, ALEMA KIKANDA, BASOSILA YUMA, MASISA NKIRADING, KOWAVINGI MICHAEL, MAYANI AFAZALI, Kakis KANGAMINA trouvent ici l'expression de notre gratitude.

Que nos ami(e)s et connaissances trouvent dans ces quelques lignes l'expression franche de nos sentiments de gratitude pour les moments de joie et de peine.

OSEYATOKO LISUNGI Joël

SIGLES ET ABREVIATIONS

1. COLL : Collaborateurs

2. CUK : Cliniques universitaires de KINSHASA

3. HPGR/K : Hôpital provincial général de référence de KINSHASA

4. HGRK : Hôpital général de référence de KINDU

5. RDC : République démocratique du Congo

6. % : Pourcentage

7. CDC : Center of disease control

8. COM : Commune

9. CHUGT : Centre Hospitalo-universitaire Gabriel Touré

10. O: Oxygène ou oxygénation

11. OMS : Organisation mondiale de la santé

12. PL : Ponction lombaire

13. PC : Périmètre crânien

14. SGI : Sérum glucose isotonique

15. Kg : Kilogramme

16. Mn : Minute

17. Ml : Millilitre

18. NFS : Numération formule sanguine

19. TRC : Temps de recoloration capillaire

20. GE : Goutte épaisse

21. TDR/PALU : Test de diagnostic rapide pour le paludisme

22. LCR : Liquide céphalo-rachidien

23. CELPA : Communauté des églises libres de pentecôte en Afrique

24. CFL : Compagnie du chemin de fer du Congo supérieur aux grands lacs africains

25. SNCC : Société nationale de chemins de fer du Congo

26. ONGD : Organisation non gouvernementale pour le développement

27. MERLIN : C'est une organisation non gouvernementale de droit international, l'assistance humanitaire des démunis.

28. PEV : Programme élargi des vaccinations

LISTE DE TABLEAUX

Tableau N°I : distribution des enfants en fonction de saisons......................26

Tableau N°II : distribution des enfants en fonction de l'âge........................27

Tableau N°III : distribution des enfants en fonction du sexe.......................27

Tableau N°IV : distribution des enfants en fonction du poids.....................28

Tableau N°V : distribution des enfants en fonction de la provenance............28

Tableau N°VI : distribution des enfants en fonction de l'itinéraire...............29

Tableau N°VII : distribution des enfants en fonction de la température à l'admission..............................................................................29

Tableau N°VIII : distribution des enfants en fonction de motifs de consultation..............................................................................30

Tableau N°IX : distribution des enfants en fonction de signes associés..........30

Tableau N°X : distribution des enfants en fonction de mode de début...........31

Tableau N°XI : distribution des enfants en fonction de la durée-malade..........31

Tableau N°XII : distribution des enfants en fonction de la couverture vaccinale...................................................................................32

Tableau N°XIII : distribution des enfants en fonction des antécédents de convulsions.................................................................................32

Tableau N°XIV : distribution des enfants en fonction de nombres de convulsions.................................................................................33

Tableau N°XV : distribution des enfants selon la notion de la réanimation à la naissance..................................................................................33

Tableau N°XVI : distribution des enfants en fonction de stade de coma.........34

Tableau N°XVII : distribution des enfants en fonction de l'existence de déficit moteur......................................................................................34

Tableau N°XVIII : distribution des enfants en fonction de types d'haleine......35

Tableau N°XIX : distribution des enfants en fonction des hypothèses diagnostiques retenus..................................................................35

Tableau N°XX : distribution des enfants en fonction des résultats paracliniques..............................................................................36

Tableau N°XXI : distribution des enfants en fonction de traitements reçus........................................................................................36

Tableau N°XXII : distribution des enfants en fonction du traitement étiologique.................................................................................37

Tableau N°XXIII : distribution des enfants en fonction de délai d'éveil.........37

Tableau N°XXIV : distribution des enfants en fonction de la durée-maladie....................................................................................38

Tableau N°XXV : distribution des enfants en fonction de la présence de séquelles...................................................................................38

Tableau N°XXVI : distribution des enfants en fonction de l'évolution de la maladie...............................................................................................................39

Tableau N°XXVII : rapport entre l'âge et l'évolution..............................40

Tableau N°XXVIII : rapport entre l'itinéraire et l'évolution........................40

Tableau N°XXIX : rapport entre la durée-malade et l'évolution..................41

Tableau N°XXX : rapport entre la saison et l'évolution............................41

Tableau N°XXXI : rapport entre le nombre de convulsions et l'évolution.................................................................................42

Tableau N°XXXII : rapport entre le stade de coma et l'évolution................43

Tableau N°XXXIII : rapport entre le stade de coma et l'existence de déficit moteur......................................................................................43

Tableau N°XXXIV : rapport entre les hypothèses diagnostiques et l'évolution..................................................................................44

RESUME

Ce travail traite sur la prise en charge des comas fébriles chez les enfants de moins de 5 ans admis au service de pédiatrie, à propos de 95 cas observés à l'HGR/KINDU.

Son objectif est de dégager les étiologies et la prise en charge des comas fébriles des enfants de moins de 5ans au sein du service de pédiatrie de l'HGR/KINDU.

Il s'agit d'une étude observationnelle transversale, descriptive à récolte rétrospective.

RESULTAT :

- Nous avons trouvé une fréquence générale de 10,3 %de coma fébrile.

- La convulsion et l'inconscience ont été les motifs de consultations ressenties les plus avec respectivement 43,2 et 38,9% de cas.

- Le coma stade 1 et stade 2 ont été les plus fréquents avec respectivement 37,9 et 33,7% de cas.

- 91,6%d'enfants n'avaient pas d'existence de déficit moteur.

- 49,5% de casleurs diagnostics retenus étaient le paludisme grave et la méningo-encéphalite.

- 48,4% de cas leurs GE étaient négatives et un TDR/PALU négatif.

- 37,9% de cas, le résultat de LRC était positif.

- 80% de cas, l'hémoculture n'était pas réalisée.

- 71,6% des patients n'ont pas reçu l'oxygénothérapie.

- 82,1% de nos patients ont reçu dans leurs traitements le dextrose.

- 93,7% de nos patients n'ont pas reçu le bicarbonate dans leurs traitements.

- 52,6% de nos patients ont reçu une réhydratation.

- 60% de nos patients ont bénéficié d'une corticothérapie.

- 69,5%des patients ont reçu un traitement étiologique fait des antipaludéens, des antibiotiques, des anticonvulsifs.

- 88,4% de patients n'ont pas présenté de séquelles.

- 65,3% de patients étaient guéris

CONCLUSION :

Il est impératif de prendre en charge rapidement, correctement et efficacement un enfant dans un état de comas fébriles car c'est parmi les urgences pédiatriques.

MOTS CLES :

Comas fébriles, urgences pédiatriques, HGR/KINDU

INTRODUCTION

I. PROBLEMATIQUES

La phase la plus critique et la plus désespérante que toutes les pathologies ont en commun, sans doute est le coma. C'est la phase pendant laquelle l'être humain perd tout contact avec le milieu environnemental.[1]

Le coma est une pathologie relativement fréquente en pédiatrie, il traduit une défaillance de la formation réticulée activatrice ascendante du tronc cérébral qui constitue le support neurophysiologique de la vigilance. Il peut apparaître d'emblée ou faire suite à une pathologie infectieuse, stupeur... [2]

Il peut entraîner en fonction de sa profondeur une perturbation sévère des fonctions vitales et demande donc une surveillance attentive et de soins appropriés. [3]

Il existe une grande diversité de définition de l'état de coma, selon JENNET et TEASDALE [4]; qui est l'absence d'ouverture des yeux, l'absence d'émission verbale, absence de réponse aux ordres et leur irréversibilité immédiate.[4]

Ce n'est pas un simple état, mais un processus évolutif qui peut aussi bien évoluer vers le retour à la conscience, c'est-à-dire une réversibilité, cette phase `'transitoire'' où l'être humain se trouve à cheval entre la vie et la mort constitue un problème majeur de réanimation. [5]

Les urgences neurologiques de l'enfant constituent des situations de stress intense tant pour les familles que pour les soignants et doivent faire l'objet d'une prise en charge rapide, le pronostic vital étant parfois engagé. [6]

La prise en charge de malades comateux nécessite un investissement très important aussi bien de la part de l'état du patient. La démarche diagnostique doit être menée de manière rigoureuse, basée sur les infections issues de l'interrogatoire et de l'examen clinique. [6]

La fièvre est une élévation pathologique et prolongée de la température corporelle centrale ; température axiale supérieure ou égale à 37,5°C le matin et aux dessus de 37,9°C le soir. [7]

La fièvre est un symptôme dont il importe de préciser l'origine, la tolérance et d'assurer la prise en charge. [14]

Ce symptôme est le plus souvent relié en pédiatrie à une maladie infectieuse bénigne dont l'implication est un problème d'inconfort du malade (diminution de la vigilance, d'appétit, des capacités relationnelles et aux jeux). [6]

La corrélation du coma et de la fièvre, désigne un état de coma fébrile rencontré souvent lors du fléchissement de la conscience associé à un état fébrile, sans doute ce sont les signes associés au coma et ces derniers sont polymorphes et dépendent d'étiologie.[8]

L'augmentation de leur prévalence est un problème de diagnostic étiologique et constitue une préoccupation majeure au niveau de l'hôpital général de référence de Kindu en particulier et du Maniema en général et sa cause probable semble être le paludisme grave, qui reste la cause la plus fréquente de coma d'origine infectieuse suivie de la méningite.

A BRAZZAVILLE, selon G MOYEN en 2009, le paludisme grave représentait la première cause de coma fébrile et la deuxième cause d'hospitalisation était des pathologies respiratoires en pédiatrie. [9]

Au SENEGAL, CAMARA B en 2008, déclare que les comas fébriles ont représenté jusqu'à 7,7% de mortalité au service de maladie infectieuse du CHU de FANN. [10]

En Côte d'ivoire, selon GBOBIARE E, les causes infectieuses ont représenté la première cause d'admission aux urgences médicales du CHU de TREICHVILLE avec 39%. [11]

Au MALI, IMBOUA et BAH en 2005, ont décrit que les causes d'origines infectieuses représentaient au SAR et dans l'unité des réanimations pédiatrique du CHU GABRIEL TOURE respectivement 30,5% et 25,3% des hospitalisés. [12]

Selon BEAUFILS, BOBOSHI-SERINGBE, 15 à 20% des consultations en urgences dans les pays à haut niveau de vie et plus sûrement dans les zones tropicales est d'origine fébrile puis comateuse, la fréquence étant de 40% des causes en Europe contre 90% en Afrique, en 2012. [13]

II. OBJECTIFS

II.1 Objectif général

Ce travail a pour objectif général d'étudier les étiologies et la prise en charge des comas fébriles des enfants de moins de 5ans au sein du service de pédiatrie de l'HGR/KINDU afin de contribuer à l'amélioration de cette prise en charge.

II.2 Objectifs spécifiques

Les objectifs spécifiques de ce travail seraient de :

- Déterminer la fréquence des malades en coma fébrile dans le service de pédiatrie,

- Déterminer les différentes étiologies des comas fébriles,

- D'analyser les aspects thérapeutiques et les pronostics,

- Déterminer le devenir des malades après le réveil.

III. CHOIX DU SUJET

Le peu d'études sur les comas fébriles, l'augmentation de sa prévalence et la complexité diagnostique, étiologique (voire thérapeutique) au sein de l'HGR/KINDU, constituent une préoccupation majeure, nous amenant enfin à faire cette étude.

IV. METHODOLOGIE SOMMAIRE

Il s'agit d'une étude observationnelle transversale, descriptive à récolte rétrospective portant sur les comas fébriles chez les enfants de moins de 5ans admis à l'HGR/KINDU pour une période allant d'un an, du 01 Janvier 2020 au 01 Janvier 2021.

V. SUBDIVISION DU TRAVAIL

Outre l'introduction et la conclusion suivie de quelques recommandations, notre travail s'articule sur 4 chapitres qui sont :

Ø Le premier chapitre parlera de la revue de la littérature,

Ø Le deuxième chapitre exposera sur les matériels et méthodologies

Ø Le troisième chapitre traitera sur la présentation des résultats,

Ø Et enfin le quatrième chapitre se penchera sur les discussions et commentaires.

CHAPITRE PREMIER: REVUE DE LA LITTERATURE

I.1 DEFINITION DE CONCEPTS CLES

I.1.1 Prise en charge

C'est l'action de prodiguer des soins à une personne présentant des symptômes dus à une maladie ou à un accident.[14]

I.1.2 COMA

Du point de vu phénoménologique, peut être défini comme un état ressemblant au sommeil et qui comporte une abolition de la conscience et de l'éveil comportemental, il est alors irréversible sous l'influence des stimulations, le coma est aussi du point de vue physiologique, un trouble de la vigilance.[15]

La vigilance est décrite comme un état particulier d'activation du cerveau, cette activation du cerveau se caractérise d'une part, par l'action sous-corticale qui est à l'origine de l'éveil comportemental et de la perceptivité et les phénomènes cognitifs, définissant la conscience. [16]

La conscience est la connaissance qu'un individu a de même et de son entourage. [17]

Le coma est un état évolutif dont la gravité est une urgence pédiatrique, en particulier attestée par le degré de réactivité motrice, l'atteinte de reflexes du tronc cérébral et des fonctions végétatives.[17]

I.1.3 COMA FEBRILE

Toute altération de la conscience (confusion, coma, crise, convulsion...) dans un contexte fébrile.[3]

I.1.4 FIEVRE

C'est une augmentation pathologique et prolongée de la température corporelle centrale supérieure ou égale à 38°C (température axillaire ou égale à 37,5°C). La fièvre est le maître symptôme de la pathologie infectieuse, elle peut cependant être absente dans certaines infections notamment tétanos ou localisées et chronique (ostéite) ou encore la phase initiale d'un choc septique. A l'opposé, elle peut être présente dans divers pathologiques non infectieux (néoplasies, vascularites, maladies thromboembolique).[18]

La fièvre aigue est par opposition aux fièvres chroniques ou prolongées, d'une durée inférieure à 3 semaines dans l'immense majorité des cas où la durée inférieure à 3 semaines dans l'immense majorité des cas ou la durée n'excède pas cinq jours, la fièvre est d'origine infectieuse. [18]

I.1.5 URGENCE PEDIATRIQUE

Les urgences pédiatriques comprennent l'ensemble des états morbides menaçant la vie de l'enfant dans une échéance plus ou moins brève nécessitant une prise en charge rapide.[19]

I.1.6 ENFANT

C'est un être en croissance et en développement continus (changements de dimensions avec les temps, d'acquisitions des nouvelles fonctions). Ce champ s'étend dès la conception jusqu'à l'adolescence.[20]

I.2 TRAVAUX ANTERIEURS

A. DONNEES EPIDEMIOLOGIQUES

I.2.1 Fréquence

LISAMBOLA M, en 2010 dans son étude menée à l'hôpitalCELPA/MAKISO à Kisangani sur les aspects épidémiologiques et thérapeutiquesdes enfants comateux en neurochirurgie âgés de 1 à 15ans a eu un taux de 5,9% de cas de comas fébriles.[21]

ASSE K.V et coll. dans leur étude, menée en 2012 sur les comas non traumatiques de l'enfant à ABIDJAN ont démontré que sur 2471 enfants hospitaliser à l'hôpital général d'ABODO nord du 1er janvier au 31 décembre 2010, les comas non traumatiques représentaient 16,3% soit 404 cas.[22]

Dans l'étude de BALAKA B et coll. sur 7149 enfants admis dans le service de pédiatrie du CHU de LOME durant la période d'étude, 387 l'ont été pour coma, soit une fréquence annuelle de 5,41%. [19]

TSHINTENGE A, a enquêté sur 458 cas d'hospitalisation au centre universitaire de KINSHASA, dans le cadre d'une étude prospective à l'unité de soins intensifs du département de pédiatrie 12,4% de cas admis en urgence était en coma fébrile. [20]

NYEMBO M, dans son étude sur la prise en charge de comas aigus fébriles chez les enfants de moins de 5 ans admis à l'HGR/INDU, avait observé une fréquence de 10,2% de cas pendant la période de son étude. [23]

Dans la série de M BOUYAHYAOU, sur 1987 hospitalisés dans le service de pédiatrie au CHU HASSAN II, 75 cas de troubles de consciences sous un état fébrile ont été enregistrés, soit une fréquence de 3,79%. [24]

ADAMA BAH, dans son étude, avait colligé 84 cas de coma fébrile sur 3321 hospitalisés dans l'unité de réanimation pédiatrique du CHU Gabriel TOUREE, soit une fréquence de 2,53% de cas. [1]

YOUSSOUF C, dans son étude sur les étiologies du coma fébrile au MALI, au cours de son étude, 150 patients ont été admis au service de réanimation pédiatrique dont 42 cas de coma fébrile, soit 28% des hospitalisations en réanimation du CHU de KATI. [26]

SABITI SAKINA, dans son étude clinique du coma chez les enfants âgés de 1 à 5 ans admis et soignés aux soins intensifs pédiatrique de l'HGR/KINDU avait trouvé une fréquence assez élevé de 20% de coma dans nos milieux. [27]

I.1.2 Sexe

ASSE K.V et coll. à ABIDJAN en 2012, ont trouvé dans 1er étude que les patients de sexe masculin avaient une prédominance par rapport au sexe féminin avec un sex-ratio de 1,27.[22]

EKOUYA BOZASA G et coll. à BRAZZAVILLE en 2006 ont trouvé dans leur étude que le sexe masculin avait une prédominance par rapport au sexe féminin avec un sex-ratio de 1,35.[28]

LISAMBOLA M ; en 2010 a trouvé que le sexe masculin avait une prédominance par rapport au sexe féminin avec un sex-ratio de 1,27.[21]

Selon l'étude de YOUSSOUF C, le sexe masculin était plus représenté avec une fréquence de 59,9% avec un sex-ratio de 1,47. [26]

Pour SABITI SAKINA, dans sa série les deux sexes sont concernés avec une légère prédominance de sexe masculin avec 51,7% par rapport au sexe féminin. [27]

NYEMBO M, dans son étude avait trouvé que 53,7% de coma fébrile étaient observés chez le sexe féminin et 46,3% chez les masculins avec un sex-ratio de 1,5. [23]

Dans l'étude de BALAKA B et coll. 51% étaient constitués des garçons et 49% des filles.[19]

Pour ADAMA BAH, les garçons étaient plus susceptibles aux comas fébriles soit 57,14% que les filles avec un sex-ratio de 1,33. [1]

SABA et coll. dans leur série, le sexe masculin était prédominant avec 59% contre 41% de sexe féminin. [29]

I.2.3 Age

Pour NGOY M, dans son étude sur la prise en charge des urgences pédiatriques dans l'unité de soins intensifs du centre universitaire de KINSHASA en RDC portant sur 458 cas, la tranche d'âge de 0-5ans étaitla plus touchée avec 318cas soit 69,4%.[31]

EKOUYA BOWASA G et coll. en 2006, dans leur étude ont trouvé que l'âge des enfants de moins de 5ans représentaient la tranche d'âge la plus concernée avec 85,1%.[30]

Pour M BOUYAHYAOU a constaté dans son étude que l'âge prépondérant était de 5ans à 14ans, soit 44,2% avec comme moyenne de 5,78%. [24]

Par contre BALAKA B et coll. ont trouvé que les enfants de moins de 5ans prédominaient avec 70% de cas contre 30% des enfants de plus de 5ans.[19]

NYEMBO M, dans son étude avait trouvé que 53,7% des comas aigus fébriles étaient observés chez les enfants dont la tranche d'âge variait entre 13-24 mois avec 28,5% suivie de la tranche d'âge entre 37-48mois avec 26,06%. [23]

Pour SABITI SAKINA, avait conclu que la tranche d'âge variant entre 12 à 23 mois est plus concernée avec 35,7%. [27]

YOUSSSOUF C, il avait trouvé dans son étude que l'âge moyen était 5ans (extrêmes 5 et 10ans). [26]

I.2.4 Prévalence mensuelle

Les études réalisées séparément par YOUSSOUF C et ADAMA BAH ont trouvé que la majorité des comas fébriles survenaient entre juillet et novembre avec respectivement 57,1% et 67,8%. [26]

M BOUYAHYAOU avait observé dans son étude que la fréquence des hospitalisés étaient augmentés au cours de mois de janvier, février et octobre. Par ailleurs, il avait noté une diminution des hospitalisés pendant les mois d'avril, septembre et décembre. [24]

Pour NYEMBO M, 55% de comas fébriles ont été observés pendant la saison pluvieuse. [23]

Pour SABITI S, 58% de comas fébriles ont été observés pendant la saison de pluies soit de septembre jusqu'au mois de mars. [27]

BALAKA B et coll. ont observé 63% des comateux venaient consulter au mois de janvier, février, mars et avril. [19]

SY O, 46,7% de patients venaient consulter pendant la saison de pluies. [25]

I.2.5 Provenance

Dans la série de M BOUYAHYAOU, les malades d'origine urbaine ont représenté les 2/3 des cas touchés par les troubles de conscience (66,7%). [24]

NYEMBO M, avait conclu que les enfants présentant les comas fébriles sont majoritairement venus de la commune de KASUKU avec 66,9%. [23]

SABITI S, a observé plus de la moitié des enfants avec coma provenaient de la commune KASUKU. 51,55%. [27]

Dans l'étude de YOUSSOUF C, plus de la moitié des comateux provenaient d'une autre structure sanitaire avec 57,1%. [26]

Pour BALAKA B et coll. dans leur étude avaient trouvé aussi que plus de la moitié était référée d'une autre structure sanitaire avec 62,3%. [19]

B. DONNEES CLINIQUES

I.2.6 Plaintes à l'admission

Dans l'étude de BAKALA et coll. les signes neurologiques ont représenté 57,5% puis la fièvre 50,3% ; 16,7% de détresse respiratoire ; 10,07% d'éruption cutanée, 7,5% de troubles digestifs et 7,3% de pâleur. [19]

Dans la série de M BOUYAHYAOU, 62,7% des enfants étaient fébriles, 58,7% avaient une tachycardie, 50,7% une tachypnée et 6,7% d'éruption cutanée (purpura). [24]

Il ressort de l'étude de YOUSSOUF C que la totalité des malades avaient présenté une fièvre et un trouble de la fréquence cardiaque. [26]

Pour NYEMBO M, 82,9% des enfants ont présenté les convulsions associées à la fièvre constituant la plainte principale la plus fréquemment rencontrée. [23]

SABITI S, la majorité des enfants avaient présenté à leur admission un état comateux au stade I avec 38,9%. [27]

Selon une étude menée par KHALDI F et coll. sur la mortalité hospitalière de 0 à 15ans dans un service de pédiatrie à TUNIS pour une période de 5ans ont rapportés que la convulsion (19,37%), l'anémie (18,85%), et la fièvre (15,18%) ont constitué les premiers motifs de consultation en urgence.[32]

Selon DAFFE H et coll. sur les urgences pédiatriques au service de pédiatrie de l'hôpital régional NIANANKORO FOMBA DE SEGOU, les motifs le plus fréquents de consulter étaient la convulsion, la fièvre, la prématurité à la période néonatale. L'anémie a été le motif pour lesquels les parents ont consulté tardivement.[33]

I.2.7 Mode de début

M BOUYAHYAOU, dans son étude avait trouvé que 67% de cas comas avaient un caractère aigu (mode de survenu aigu). [24]

YOUSSOUF C a trouvé dans sa série que le début de la symptomatologie était progressif dans 69% des cas. [26]

Pour ADAMA BAH, le début d'installation du coma était progressif dans 92% de cas. [1]

Par contre NYEMBO M, avait trouvé 61,9% de cas ont présenté un début d'installation du coma progressif. [23]

Et SABITI S, avait trouvé 54,5% de cas ont présenté un début brutal d'installation. [27]

Dans la série de BAKALA B et coll. 52,8% de cas avaient un mode d'installation brutal de coma. [19]

I.2.8 Traitement reçu à domicile

ADAMA B avait constaté dans son étude que 73,8% de ses malades recevaient un traitement médical avant l'admission et 14,28% de cas avaient combiné le traitement médical à celui traditionnel. [1]

Dans la série de YOUSSOUF C, 78,3% des malades recevaient un traitement conventionnel avant leur admission et 4,8% des malades la combinaison du traitement conventionnel et du traitement traditionnel. [26]

NYEMBO M, avait trouvé que 91,9% de cas, ont bénéficié un traitement médical avant d'être admis à l'HGR/KINDU. [23]

Pour SABITI S, 86% des cas ont reçu un traitement à domicile avant d'être admis à l'HGR/KINDU. [27]

M BOUYAHYAOU, dans son étude avait trouvé que 71,7% de cas avaient bénéficié d'un traitement à domicile. [24]

I.2.9 Durée-maladie

Dans la série de BAKALA B et coll. le délai d'admission (intervalle entre le début des signes et l'admission à l'hôpital) a été de moins de 24H dans 78 cas (20,15%). [19]

Dans la série de YOUSSOUF C, 38% étaient déjà comateux avant l'admission et 11,85% étaient de moins de 24H. [26]

Pour NYEMBO M, 57,3% avaient l'intervalle entre le début des signes et l'admission pendant moins de 72H. [23]

Pour SABITI S, 66% des cas reçus avaient comme intervalle de délai de plus de 5 jours. [27]

I.2.10 Episodes convulsifs antérieurs

BAKALA B et coll. Ont, dans leur étude, remarqué que 24,4% avaient des antécédents d'hospitalisation et 16,7% avaient des antécédents des comas. [19]

Dans l'étude d'ADAMA B, les malades présentant des antécédents des convulsions ont représenté 10,7%. [1]

Dans la série de M BOUYAHYAOU, les malades présentant des antécédents de convulsions représentaient 16% dont 10,6% de cas sont connus épileptiques sous traitement anticonvulsifs et 5,4% des cas présentaient un retard. [24]

NYEMBO M avait trouvé que 66,7% n'avaient pas d'antécédents antérieurs de convulsions contre 33,3% qui l'avaient. [23]

I.2.11 Réanimation à la naissance

ADAMA B, dans son étude avait trouvé que 4,76% de cas de comas avaient un antécédent de réanimation à la naissance. [1]

NYEMBO M, par contre a trouvé que 47,2% des comas fébriles ont bénéficié une réanimation à la naissance contre 52% qui n'avaient pas été relevée. [23]

I.2.12 Stades du coma

L'étude de BAKALA B et coll. avaient remarqué que les comas de stade II à IV ont été fréquents chez l'enfant de 1 à 30 mois (48 : 41%) et de 31 à 60 mois (48,9%). [19]

Dans l'étude de YOUSSOUF C, plus de la moitié des malades (83,3%) avaient un coma léger (stade III). [26]

L'étude réalisée par ADAMA B a montré que 57,1% des malades avaient développé un coma stade II et 14,3% des cas un coma stade IV. [25]

Pour l'étude de NYEMBO M, 47,2% des malades ont présenté un coma fébrile stade II suivis de ceux du stade III avec (28,5%). [23]

Pour SABITI S, la majorité des enfants avaient présenté un coma stade I avec 38,94% ; suivi du stade IV avec 35,78%. [27]

Dans la série de M BOUYAHYAOU, plus de la moitié des malades avaient un coma léger avec 61,3%, coma stade I ; suivi de coma stade IV avec 23,2%. [24]

I.2.4 Etiologie

Au BENIN, DAN V et coll. sur la prise en charge des urgences du nourrisson et de l'enfant : aspects actuels et perspectifs d'avenir au centre national hospitalier de COTONOU sur 839 cas, rapporte que le paludisme grave constitue aussi la première cause des urgences avec 56%.[34]

Dans l'étude de BAKALA B et coll. l'infection (72,35%) a été la principale cause de comas, représentée principalement par le paludisme cérébral (31,8%), la méningite bactérienne (25,6%) et la septicémie (7,23%). [19]

ADAMA B, dans sa série, trouvant que le paludisme grave forme neurologique représentait la cause la plus fréquente des comas fébriles avec 78,6%. [1]

Dans l'étude de YOUSSOUF C, le neuro-paludisme représentait la cause la plus fréquente des comas fébriles avec 38,1%. [26]

Par contre M BOUYAHYAOU, dans son étude avait remarqué que les infections neuro-méningées constituées l'étiologie infectieuse la plus fréquente avec 42,7% de cas. [24]

Pour NYEMBO M, 52% des enfants avec comas fébriles avaient présenté le paludisme grave et la méningo-encéphalite contre 25,2% des autres cas. [23]

I.2.14 Traitement reçu à l'hôpital

L'étude de M BOUYAHYAOU a montré que plus de la moitié des malades avaient reçus une antibiothérapie, les antiviraux, et les anticonvulsifs étaient les alternatifs thérapeutiques les plus utilisés. [24]

Dans la série de ADAMA B, 88,09% des malades avaient bénéficié des antipaludiques ; 40,47% des antibiotiques et 98,8% des antipyrétiques. [1]

Dans l'étude de YOUSSOUF C, l'ensemble de ses patients (100%) avaient été réhydratés, oxygénés, alimentés et ont bénéficié du nursing et les antipaludéens ont été le traitement étiologique le plus utilisé (78,57%). [26]

Pour NYEMBO M, dans les 97,7% des cas des enfants avaient reçu un traitement fait d'antibiotique, suivi de 91,7% des antipaludiques (avec 77,2% de l'artesunate injectable contre 13,0% de la quinine injectable. [23]

Pour les résultats de SABITI S, 100% des comateux ont bénéficié les antipaludiques, suivis de 70,3% de malades ont reçu l'antibiothérapie. [27]

C. Données para cliniques et Evolution

I.2.15. Examens para cliniques effectués

Dans la série de M BOUYAHYAOU, l'étude de LRC était positive chez 34,7% de malades, 20% de malades avaient une glycémie supérieure à 1,3g/l et 8% des malades ayant une glycémie inférieure à 0,4g/l. La CRP était supérieure à 20 chez 57,3% des malades. Toujours dans son étude, 26,7% des malades avaient des anomalies scannographiques et 16% des anomalies à l'EEG. [24]

Dans l'étude de ADAMA B, l'analyse du LCR était positive (c'est-à-dire contenant plus de 10 leucocytes et 0 hématies) dans 36,84% des cas, 81 malades avaient réalisé la goutte épaisse, 38 malades l'hémoculture et 5 malades le scanner. [1]

I.2.16 Délai de réveil

Dans l'étude de M BOUYAHYAOU, le délai de réveil moyen était de 14,31% pour le moins de 72H. Néanmoins, 25,3% des malades étaient réveillés dans les 24 premières heures ayant suivi l'installation du coma et 5,3% au-delà de 72H. [24]

Dans la série d'ADAMA B, le retour de la conscience s'effectuait chez 73,8% avant 5 jours. [1]

Pour le travail de NYEMBO M, 38,2% des cas avaient une durée de réveil inférieure à 3 jours et 35,8% entre 3 à 5 jours. [23]

I.2.17 Durée d'hospitalisation

Dans l'étude de YOUSSOUF C, la durée de séjour était comprise entre 1 et 5 jours chez 54,8% des patients. [26]

Dans l'étude de M BUYAHYAOU, la majorité des malades (38,67%) avaient séjourné à l'hôpital pendant une période allant de 6 à 10 jours. Une durée d'hospitalisation au-delà de 20 jours était observée chez 71,6% des cas. [24]

ADAMA B, nous a fait voir dans son étude que les malades ayant séjourné plus de 15 jours à l'hôpital représentaient 9,52% de cas. [1]

Dans l'étude de NYEMBO M, 38,2% de cas avaient une durée d'hospitalisation inférieure à 10 jours et 39,8% entre 10 à 20 jours. [23]

I.2.17 Evolution

L'étude de BAKALA B et coll. avait enregistré 107 décès (27,65%), 280 guérisons (72,35%) dont 109 avec séquelles neurologiques (28,17%) et 171 guérisons sans séquelles (44,18%). [19]

ADAMA B, dans son étude a révélé que les malades décédés dans les comas représentaient 16,67% de cas. Le taux de guérison était de 73,33% dont 75% sans séquelles et 8,33% avec séquelles. [1]

Pour NYEMBO M, 69,9% des enfants étaient guéris sans séquelles contre 6,6% avec séquelles et 23,6% des enfants étaient décédés. [23]

Dans la série de SABITI S, 54,8% d'enfants comateux sont sortis guéris et avait reporté une mortalité non négligeable de 20%. [27]

CHAPITRE DEUXIEME : MATERIELS ET METHODES

II.1 Description du milieu d'étude

La présente recherche a été réalisée dans la zone de santé de KINDU à l'hôpital général de référence de KINDU au service des urgences pédiatriques se trouvant dans la province du MANIEMA, ville de KINDU, commune de KASUKU, quartier BASOKO.

II.1.1 Historique de l'HGR/KINDU

A l'origine, l'HGR/KINDU ne fut pas l'oeuvre du pouvoir public, mais plutôt de la CFL actuelle SNCC, qui par souci de répondre au besoin sanitaire de son personnel a construit en 1943 cet hôpital.

Ce dernier fut confié et mis sous tutelle de l'Etat colonial de 1954 à 1960 hérité par l'Etat congolais.

En cette année fut signé un accord entre le ministère de la santé publique et l'église catholique représenté respectivement par le docteur Paul KALONDA et Monseigneur ONYEMBO LUMANDJO Albert mettant l'hôpital sous tutelle de l'évêché de KINDU.

De 1976 à 1990, l'Etat congolais retire l'hôpital sous la tutelle de l'évêché et le confie à la coopération belge représentée par l'institut de médecine tropicale (IMT) qui s'installe à KASONGO et avait comme mission ou but de superviser tous les services de santé de MANIEMA jusqu'à 1989.

De 1989 à 1993, l'hôpital fut resté sous la gestion de l'Etat congolais. Le 04 JUILLET 1994, l'Etat congolais confie la gestion de cet hôpital à l'ONGD Merlin qui signe un partenariat avec KINDU-SANTE.

Santé Congo prend sa relève en 2013, Caritas a pris la relève et assure la gestion de l'hôpital, après Caritas, l'HGR/KINDU n'a jusque-là aucun partenaire.

II.1.2 Situation géographique de l'HGR/KINDU

L'HGR/KINDU est situé géographiquement dans le chef-lieu de la province du Maniema, ville de KINDU, dans la commune de KASUKU au quartier BASOKO. Il est limité :

ü Au Nord par le petit marché du bloc Handicapé du quartier BASOKO

ü Au Sud par le bâtiment de la division de genre, famille et enfant

ü A l'Est par le camp de la société nationale de chemin de fer du Congo et le fleuve Congo

ü A l'Ouest par le camp militaire MAKUTA

II.1.3 Différents services organises

- Les services de diagnostic, biologique, radiologie et échographie

- Les services cliniques de l'hôpital général de référence de KINDU sont organisés en pavillons et le service d'administration chapeaute cette institution,

- Le service administratif,

- Les services cliniques d'hospitalisation (pédiatrie, médecine interne, gynécologie, obstétrique, chirurgie, ophtalmologie,...

II.1.4 Organisation de l'unité d'urgence pédiatrique

Le service de pédiatrie de l'HGR/KINDU organise la sous-unité de l'urgence pédiatrique.

Elle est constitué de pièces d'hospitalisation et quelques équipements comme :

- Un oxygénerateur, un nébulisateur, un oxymètre,

- Un aspirateur,

- 4 lits et autres matériels de soins

II.1.5 Capacité d'accueil de l'HGR/KINDU

Actuellement l'HGR/KINDU peut accueillir plus de 205 malades à son sein. Il sert plus de 16 aires de santé qui constituent la zone de santé urbano-rurale de KINDU avec plus de 200.000habitants.[27]

II.2 Période d'étude

Notre étude porte sur les comateux âgés de 1 mois à 59 mois révolus au service des urgences pédiatriques de l'hôpital général de référence de Kindu présentant la fièvre durant la période allant du 1erjanvier 2020 au 31erdecembre 2020.

II.3 Population d'étude et échantillon

II.3.1 Population d'étude

Notre population d'étude est formée de tous les patients admis dans le service de pédiatrie de l'HGR/KINDU pendant la période de notre étude.

II.3.2 Echantillon

L'échantillon d'étude a été constitué à partir d'un échantillonnage simple non probabiliste et exhaustif des patients hospitalisés pour les comas fébriles à l'HGR/KINDU dans le service des urgences pédiatriques.

Ainsi, sur 926 cas admis pour les pathologies diverses, 95cas ont répondu à nos critères d'inclusion. Ces 95 cas (malades) hospitalisés pour les comas fébriles constituent notre échantillon.

II.3.2.1 Critères de sélections

a) Critères d'inclusion

Sont inclus dans notre étude :

- Les patients dont l'âge est compris entre 1-59 mois révolus,

- Ayant présenté un coma fébrile et ayant séjourné aux urgences pédiatriques de l'HGR-Kindu durant notre période d'étude.

b) Critères d'exclusion

Sont exclus dans notre étude :

- Les enfants ne répondant pas aux critères d'inclusion,

- L'absence de la fièvre,

- Le nouveau-né

II.4 Méthodologie

Il s'agit d'une étude observationnelle transversale, descriptive à récolte rétrospective portant sur le coma fébrile chez l'enfant admis à l'HGR/KINDU pour une période d'un an allant du 1erjanvier au 31 décembre 2020.

II.4.1 Définitions opérationnelles

· Coma fébrile 

Tous patients avec un état de fléchissement de la conscience associé à un état fébrile et les autres signes bien que ces derniers étant polymorphes et dépendent d'étiologie. [8]

II.4.2 Variables d'études

Sont regroupées en 4 :

- Variables épidémiologiques,

- Variables cliniques,

- Variables para cliniques,

- Variables évolutives,

a) Variables épidémiologiques

Dans ce groupe, nous avons :

- Saison,

- Provenance,

- Itinéraire,

- Sexe,

- Age, 

b) Variables cliniques et thérapeutiques

v Cliniques

- La taille,

- Le périmètre crânien,

- La température à l'admission,

- Motifs de consultation,

- Signes associés,

- Mode de début,

- Durée-maladie,

- Couverture vaccinale,

- Antécédents de convulsion,

- Nombre de convulsion,

- Stades de coma,

- Fréquence cardiaque et respiratoire,

- Types d'haleines,

- Hypothèses diagnostiques,

v Thérapeutique

c) Variables para cliniques

- La GE,

- TDR,

- LCR,

- Hémoculture,

d) Variables évolutives

- Délai d'éveil

- Durée-malade

- Séquelles

II.5 Analyse des données

Nos résultats ont été regroupés dans les tableaux de fréquence pour mieux les interpréter. Quelques calculs statistiques et les études de corrélation de Pearson d'une part et de Yates d'autre part ont été utilisés grâce au logiciel SPSS pour le traitement de nos résultats.

II.6 Difficultés rencontrées

Lors de notre récolte des données, nous nous sommes butés à certains problèmes dont :

- Les dossiers mal classés et des registres à l'HGR/KINDU,

- Le manque de certaines fiches d'hospitalisation,

- Le manque de certains renseignements sur les données de malades,

- Le manque des ouvrages suffisants traitant sur ce sujet,

- Le problème de connexion à l'internet...

CHAPITRE  TROISIEME: PRESENTATION DES RESULTATS

III.1 Profil de l'étude ou prévalence globale :

Durant la période de notre étude, 926 malades ont été hospitalisés au sein du service de réanimation pédiatrique. Parmi eux, 95 patients ont été inclus dans l'étude ; ce qui correspond à une fréquence générale de coma fébrile de 10,3 %.

III.2 Variables épidémiologiques

III.2.1 Répartition des enfants selon les saisons

Tableau n° I : distributions des enfants en fonction des saisons

Saisons

Fréquence

Pourcentage

Pourcentage cumulé

Sèche

31

32,6

32,6

Humide

64

67,4

100,0

Total

95

100,0

 

Il se dégage dans ce tableau que 64 cas, soit 67,4% sont admis pendant la saison humide.

III.2.2 Répartition des enfants selon l'âge

Tableau n° II : Distribution des enfants en fonction de l'âge

Age

(en mois)

Fréquence

Pourcentage

Pourcentage cumulée

Moins de 12 mois

27

28,4

28,4

12-24 mois [

23

24,2

52,6

24-36 mois [

12

12,6

65,3

36-48 mois [

16

16,8

82,1

48-60 mois]

17

17,9

100,0

Total

95

100,0

 

Les enfants âgés de moins de 12 mois représentent 28,4% de cas de comas fébriles dans la population des enfants âgés de moins de 5ans.

III.2.3 Répartition des enfants selon le sexe

Tableau n° III : Distribution des enfants selon le sexe

Sexe

Fréquence

Pourcentage

Pourcentage cumulé

Masculin

55

57,9

57,9

Féminin

40

42,1

100,0

Total

95

100,0

 

La prédominance est masculine avec 55 garçons (57,9%) et avec un ratio de 1,38.

III.2.4 Répartition des enfants selon le poids

Tableau n° IV : Distribution des enfants en fonction du poids

Poids

Fréquence

Pourcentage

Pourcentage cumulé

<10 Kg

34

35,8

35,8

11 à 15 Kg

32

33,7

69,5

16 à 20

29

30,5

100,0

Total

95

100,0

 

Les enfants de moins de 10Kg représentent 35,8% de cas de comas fébriles.

III.2.5 Répartition des enfants selon la provenance

Tableau n° V: Distribution des enfants en fonction de la provenance

La provenance

Fréquence

Pourcentage

Pourcentage cumulé

KASUKU

55

57,9

57,9

MIKELENGE

27

28,4

86,3

ALUNGULI

12

12,6

98,9

Hors-ville

1

1,1

100,0

Total

95

100,0

 

Les cas de comas fébriles proviennent de toutes les localités toutefois, la commune de KASUKU était très représentée avec respectivement 57,9%.

III.2.6 Répartition des enfants selon l'itinéraire

Tableau n° VI: Distribution des enfants en fonction de l'itinéraire

L'itinéraire

Fréquence

Pourcentage

Pourcentage cumulé

Maison-hôpital

33

34,7

34,7

Transfert

62

65,3

100,0

Total

95

100,0

 

65,3% de nos patients ont été référés à partir des différentes structures de la pyramide sanitaire.

III.3 Variables cliniques

III. 3.1 Répartition des enfants selon la température d'admission

Tableau n° VII : Distribution des enfants en fonction de La température d'admission

La température d'admission

Fréquence

Pourcentage

Pourcentage cumulé

Fièvre

70

73,7

73,7

Fébricule

20

21,1

94,7

Apyrexie

5

5,3

100,0

Total

95

100,0

 

La fièvre a été la plus fréquente comme la température d'admission avec une fréquence de 73,7% des cas.

III.3.2 Répartition des enfants selon les motifs de consultation

Tableau n° VIII : Distribution des enfants en fonction des motifs de consultation

les motifs de consultation

Fréquence

Pourcentage

Pourcentage cumulé

Convulsion

41

43,2

43,2

Fièvre

7

7,4

50,5

Inconscience

37

38,9

89,5

Dyspnée

3

3,2

92,6

Diarrhée

2

2,1

94,7

Vomissement

1

1,1

95,8

Pleurs incessants

4

4,2

100,0

Total

95

100,0

 

La convulsion et l'inconscience ont été les motifs de consultation ressentis les plus avec respectivement 43,2 et 38,9% de cas.

III.3.3 Répartition des enfants selon les signes associés

Tableau n° IX : Distribution des enfants en fonction desles signes associés

Les signes associés

Fréquence

Pourcentage

Pourcentage cumulé

Cyanose

10

10,5

10,5

Ecchymose/Pétéchies

1

1,1

11,6

Pâleur

35

36,8

48,4

Non déterminé

49

51,6

100,0

Total

95

100,0

 

La pâleur des téguments et des conjonctives était le signe le plus fréquemment associé pour 36,8% de cas.

III.3.4 Répartition des enfants selon le mode de début

Tableau n° X : Distribution des enfants en fonction de mode de début

Le mode de début

Fréquence

Pourcentage

Pourcentage cumulé

Brutal

58

61,1

61,1

Progressif

37

38,9

100,0

Total

95

100,0

 

Il ressort de ce tableau que 61,1% des patients avaient un mode de début brutal.

III.3.5 Répartition des enfants selon la durée-malade

Tableau n° XI: Distribution des enfants en fonction de la durée-maladie

La durée-maladie

Fréquence

Pourcentage

Pourcentage cumulé

<1 jour

11

11,6

11,6

1-5 jours

42

44,2

55,8

>5 jours

42

44,2

100,0

Total

95

100,0

 

La durée-malade de plus ou moins 5 jours a été la plus représentée avec 88,4% de cas.

III.3.6 Répartition des enfants selon la couverture vaccinale

Tableau n° XII : Distribution des enfants en fonction de la couverture vaccinale

La couverture vaccinale

Fréquence

Pourcentage

Pourcentage cumulé

Complètement suivie

65

68,4

68,4

Incomplètement suivie

30

31,6

100,0

Total

95

100,0

 

La majorité de patients soit 68,4% ont complètement bénéficié de leurs doses de vaccins.

III.3.7 Répartition des enfants selon les antécédents des convulsions

Tableau n° XIII: Distribution des enfants en fonction des antécédents des convulsions

Les antécédents des convulsions

Fréquence

Pourcentage

Pourcentage cumulé

OUI

19

20,0

20,0

NON

76

80,0

100,0

Total

95

100,0

 

La majorité des patients 80% avaient des antécédents des convulsions.

III.3.8 Répartition des enfants selon le nombre des convulsions

Tableau n° XIV: Distribution des enfants en fonction de nombre des convulsions

Le nombre des convulsions

Fréquence

Pourcentage

Pourcentage cumulé

<2

25

26,3

26,3

2-4

48

50,5

76,8

>4

22

23,2

100,0

Total

95

100,0

 

Plus de la moitié des enfants comateux, soit 50,5% avaient présenté une fréquence de 2 à 4 épisodes convulsifs.

III.3.9 Répartition des enfants selon la notion de réanimation à la naissance

Tableau n° XV: Distribution des enfants en fonction de la notion de réanimation à la naissance

la notion de réanimation à la naissance

Fréquence

Pourcentage

Pourcentage cumulé

OUI

24

25,3

25,3

NON

71

74,7

100,0

Total

95

100,0

 

Nous constatons que 71 cas, soit 74,7% avaient été réanimés à la naissance.

III.3.10 Répartition des enfants selon les stades de coma

Tableau n° XVI: Distribution des enfants en fonction de stades de coma

les stades de coma

Fréquence

Pourcentage

Pourcentage cumulé

Stade 1

32

33,7

33,7

Stade 2

36

37,9

71,6

Stade 3

21

22,1

93,7

Stade 4

6

6,3

100,0

Total

95

100,0

 

Le coma stade 1 et stade 2 ont été les plus fréquents avec respectivement 33,7 et 37,9% de cas.

III.3.11 Répartition des enfants selon l'existence de déficit moteur

Tableau n° XVII: Distribution des enfants en fonction de l'existence de déficit moteur

Existence de déficit moteur

Fréquence

Pourcentage

Pourcentage cumulé

OUI

8

8,4

8,4

NON

87

91,6

100,0

Total

95

100,0

 

Il ressort de ce tableau que la majorité d'enfants n'avaient pas d'existence de déficit moteur avec 87 cas soit 91,6%.

III.3.12 Répartition des enfants selon les types d'haleine

Tableau n° XVIII: Distribution des enfants en fonction des types d'haleine

Les types d'haleine

Fréquence

Pourcentage

Pourcentage cumulé

Haleine fruitée

3

3,2

3,2

Haleine urineuse

2

2,1

5,3

Haleine de rat mort

1

1,1

6,3

Non déterminée

89

93,7

100,0

Total

95

100,0

 

L'haleine fruitée était la plus signalée pour 3,2% de cas alors que dans 93,7% l'haleine n'avait pas été recherchée.

III.3.13 Répartition des enfants selon les hypothèses diagnostiques

Tableau n° XIX: Distribution des enfants en fonction les hypothèses diagnostiques

Les hypothèses diagnostiques

Fréquence

Pourcentage

Pourcentage cumulé

Paludisme grave isolé

13

13,7

13,7

Méningo-encéphalite isolée

10

10,5

24,2

Sepsis isolé

6

6,3

30,5

Paludisme grave et Méningo-encéphalite

47

49,5

80,0

Sepsis et Paludisme grave

9

9,5

89,5

Autres

10

10,5

100,0

Total

95

100,0

 

Le paludisme grave associé à la méningo-encéphalite a été le diagnostic le plus retenu dans 49,5% de cas.

III.4 Variables para cliniques

Tableau n° XX: Distribution des enfants en fonction des résultats para cliniques

Examens

Résultats

Total

Positif

%

Négatif

%

Non réalisés

%

GE

95

36

37,9

46

48,4

13

13,7

TDR/PALU

95

38

40

46

48,4

11

11,6

LCR

95

36

37,9

31

32,6

28

29,5

Hémoculture

95

17

17,9

2

2,1

76

80

Selon ce tableau, nous remarquons que la GE était positive chez 37,9% de cas, et le LCR, était pathologique chez 37,9% de cas et enfin dans 80% de cas l'hémoculture n'était pas réalisée.

III.5 Thérapie d'urgence

Tableau n° XXI: Distribution des enfants en fonction du traitement reçu

Traitement

Total

Administration

Oui

%

Non

%

Oxygénothérapie

95

27

28,4

68

71,6

Dextrose

95

78

82,1

17

17,9

Bicarbonate de sodium

95

6

6,3

89

93,7

Réhydratation

95

50

52,6

45

47,4

Corticothérapie

95

57

60

38

40

Au vu de ce tableau, nous remarquons que la majorité des patients soit 71,6% n'ont pas reçu l'oxygénothérapie, puis 82,1% des patients ont reçu dans leurs traitement le dextrose et 93,7% de nos patients n'ont pas bénéficié de bicarbonate de sodium dans leur traitement, 52,6% de nos patients ont reçu une réhydratation et enfin, 60% de nos patients ont bénéficié d'une corticothérapie.

III.5.1 Répartition des enfants selon le traitement étiologique

Tableau n° XXII: Distribution des enfants en fonction de traitement étiologique

Traitement étiologique

Fréquence

Pourcentage

Pourcentage cumulé

OUI

66

69,5

69,5

NON

29

30,5

100,0

Total

95

100,0

 

La majorité de nos patients soit 69,5% ont reçu un traitement étiologique.

III.6 Variables évolutives

III.6.1 Répartition des enfants selon le délai d'éveil

Tableau n° XXIII: Distribution des enfants en fonction de délai d'éveil

Le délai d'éveil

Fréquence

Pourcentage

Pourcentage cumulé

<1 jour

41

43,2

43,2

1-3 jours

24

25,3

68,4

Absent

30

31,6

100,0

Total

95

100,0

 

La majorité de nos patients avaient un délai d'éveil inférieur à 1 jour chez 43,2% de cas.

III.6.2 Répartition des enfants selon le séjour (durée-maladie)

Tableau n° XXIV: Distribution des enfants en fonction de séjour

La durée-maladie

Fréquence

Pourcentage

Pourcentage cumulé

<3 jours

28

29,5

29,5

3-7 jours

34

35,8

65,3

>7 jours

33

34,7

100,0

Total

95

100,0

 

Il ressort de ce tableau que 67 patients soit 70,5% avaient une durée-maladie plus de 7 jours.

III.6.3 Répartition des enfants selon la présence des séquelles

Tableau n° XXV: Distribution des enfants en fonction de la présence des séquelles

La présence de séquelles

Fréquence

Pourcentage

Pourcentage cumulé

OUI

11

11,6

11,6

NON

84

88,4

100,0

Total

95

100,0

 

Ce tableau montre que 88,4% de patients n'ont pas présenté de séquelles.

III.6.4 Répartition des enfants selon l'évolution de la maladie

Tableau n° XXVI: Distribution des enfants en fonction de l'évolution de la maladie

L'évolution de la maladie

Fréquence

Pourcentage

Pourcentage cumulé

Guérison

62

65,3

65,3

Décès

32

33,7

98,9

Transféré

1

1,1

100,0

Total

95

100,0

 

Il ressort de ce tableau que 65,3% de patients étaient guéris.

ANALYSES BIVARIEES

1. Age et évolution

Tableau n° XXVII : rapport entre l'âge et l'évolution

l'âge

Evolution

Total

Chi²

Guérison

Décès

Moins de 12 mois

21

6

27

3,89

12-24 mois

12

11

23

24-36 mois

8

4

12

36-48 mois

10

6

16

48-60 mois

12

5

17

Total

63

32

95

Chi² Corrigé de Yates = 3,89ddl=4 P=0,05 ou 5% chi² tab= 9,49

Le chi² corrigé de Yates étant inférieur au chi² tabulaire, nous permet de dire qu'il n'y a pas un lien de dépendanceentre l'âge et l'évolution.

2. Itinéraire et Evolution

Tableau n° XXVIII : rapport entre l'itinéraire et l'évolution

Itinéraire

Evolution

Total

Chi²

Guérison

Décès

Maison-Hôpital

26

7

33

3,52

Transfert

37

25

62

Total

63

32

95

Chi²= 3,52 ddl=1 P=5% ou 0,05 Chi² tab= 3,84

Le chi² étant inférieur au chi² tabulaire, nous permet de dire qu'il n'y a pas un lien de dépendance entre l'itinéraire et l'évolution.

3. Durée-malade et évolution

Tableau n° XXIX : rapport entre la durée-malade et l'évolution

durée-malade

Evolution

Total

Chi²

Guérison

Décès

<1 jour

10

1

11

3,84

1-5 jours

28

14

42

>5 jours

25

17

42

Total

63

32

95

Chi² corrigé de Yates=3,84 ddl=2 P=5% ou 0,05 Chi² tab=5,99

Le chi²corrigé de Yates étant inférieur au chi² tabulaire, nous permet de dire qu'il n'y a pas un lien de dépendance entre la durée-maladie et l'évolution.

4. Saison et évolution

Tableau n° XXX : rapport entre la saison et l'évolution

Saison

Evolution

Total

Chi²

Guérison

Décès

%

Sèche

8

11

57,4

19

6,23

Humide

55

21

27,6

76

Total

63

32

 

95

Chi² =6,23 ddl=1 P=5% ou 0,05 Chi² tab=3,84

Le chi² étant supérieur au chi² tabulaire, nous permet de dire qu'il y a un lien de dépendance entre la saison et l'évolution, les décès sont souvent notés pendant la saison sèche.

5. Nombre de convulsions et évolution

Tableau n° XXXI : rapport entre le nombre de convulsions et l'évolution

nombre des convulsions

Evolution

Total

Chi²

Guérison

Décès

Inférieures à 2

16

9

25

2,36

2-4

35

13

48

Supérieures à 4

12

10

22

Total

63

32

95

Chi²=2,36 ddl=2 P=5% ou 0,05 Chi² tab=5,99

Le chi² étant inférieur au chi² tabulaire, nous permet de dire qu'il n'y a pas un lien de dépendance entre le nombre de convulsion et l'évolution.

6. Stade de coma et évolution

Tableau n° XXXII : rapport entre le stade de coma et l'évolution

Stade de coma

Evolution

Total

Chi²

Guérison

Décès

%

Stade 1

28

4

12,5

32

9,53

Stade 2

31

5

13,8

36

Stade 3

4

17

80,9

21

Stade 4

0

6

100

6

Total

63

32

 

95

Chi² corrigé de Yates=9,53 ddl=3 P=5% ou 0,05 Chi² tab=7,81

Le chi² corrigé de Yates étant supérieur au chi² tabulaire, nous permet de dire qu'il y a un lien de dépendance entre le stade de coma et l'évolution, les décès sont plus fréquents en fonction de la profondeur de coma.

7. Stade de coma et déficit moteur

Tableau n° XXXIII : rapport entre le stade de coma et l'existence de déficit moteur

Stade de coma

Répartition selon l'existence de déficit moteur

Total

Chi²

OUI

NON

Stade 1

1

31

32

6,02

Stade 2

3

33

36

Stade 3

2

19

21

Stade 4

2

4

6

Total

8

87

95

 

Chi² corrige de Yates=6,02 ddl=3 P=5% ou 0,05 chi² tab=7,81

Le chi²corrigé de Yates étant inférieur au chi² tabulaire, nous permet de dire qu'il n'y a pas un lien de dépendance entre le stade de coma et l'existence de déficit moteur.

8. Hypothèses diagnostiques et évolution

Tableau n° XXX IV: rapport entre les hypothèses diagnostiques et l'évolution

Les hypothèses

Répartition selon l'évolution

Total

Chi²

Guérison

Décès

Paludisme grave isolé

11

2

13

8,63

Méningoencéphalite isolée

7

3

10

Sepsis isolé

2

4

6

Paludisme grave et Méningo-encéphalite

32

15 (31,9%)

47

Sepsis et Paludisme grave

7

2

9

Autres

4

6

10

Total

63

32

95

Chi²corrigé de Yates= 8,63 ddl=5 P=0,05 ou 5% Chi² tab=11,07

Le chi² corrigé de Yates étant inférieur au chi² tabulaire, nous permet de dire qu'il n'y a pas un lien de dépendance entre les hypothèses diagnostiques et l'évolution. Néanmoins, on note plus de décès en cas de l'association de paludisme grave et méningo-encéphalite (31,9%)

CHAPITRE QUATRIEME: DISCUSSIONS

· La fréquence :

Dans notre série d'étude, nous avons observé une fréquence générale de coma fébrile de 10,3 % ; ce qui correspond aux données de NYEMBO M, dans son étude sur la prise en charge de comas aigues fébriles chez les enfants de moins de 5 ans admis à l'HGR/INDU, avait observé une fréquence de 10,2% de cas pendant la période de son étude. [23]

Par contre dans la série de SABITI SAKINA, dans son étude clinique du coma chez les enfants âgés de 1 à 5 ans admis et soignés aux soins intensifs pédiatrique de l'HGR/KINDU avait trouvé une fréquence assez élevé de 20% de coma dans nos milieux. [27]

Et pour LISAMBOLA M, en 2010 dans son étude menée à l'hôpitalCELPA/MAKISO à Kisangani sur les aspects épidémiologiques et thérapeutiquesdes enfants comateux en neurochirurgie âgés de 1 à 15ans a eu un taux de 5,9% de cas de comas fébriles une fréquence de moins que la nôtre.[21]

· La Saison :

Il ressort de notre étude que 64 cas, soit 67,4% sont admis pendant la saison humide. Cette fréquence était également observée dans l'étude de NYEMBO M, pour lesquels 55% de comas fébriles ont été observés pendant la saison pluvieuse. [23]

Et aussi dans l'étude de SABITI S, 58% de comas fébriles ont été observés pendant la saison de pluies soit de septembre jusqu'au mois de mars. [27]

Cela s'expliquerait par une forte endémicité palustre, car l'humidité étant parmi l'un de facteurs favorisant la multiplication des moustiques.

· L'âge :

Dans notre analyse du tableau n°2, les enfants âgés de moins de 12 mois représentent 28,4% de cas de comas fébriles dans la population des enfants âgés de moins de 5ans.

Pour SAKINA S, qui avait conclu que la tranche d'âge variant entre 12 à 23 mois est plus concernée avec 35,7%.[27]

Cette prédominance était observé aussi dans l'étude de NYEMBO M, qui avait trouvé 53,7% de coma aigue fébrile étaient observés chez les enfants dont la tranche d'âge variait entre 13-24 mois avec 28,5% suivie de la tranche d'âge entre 37-48mois avec 26,06%. [23]

La vulnérabilité de cette tranche d'âge pourrait être expliquée par la diminution des anticorps d'origine maternelle et par un système immunitaire encore fragile.

· Le sexe :

Dans notre étude, nous notons une prédominance de sexe masculin avec 55 garçons (57,9%) et le sexe féminin avait un pourcentage de 42,1% avec un ratio de 1,38.

Cette prédominance masculine a été constaté dans plusieurs études notamment dans celle SABITI S. Dans sa série les deux sexes sont concernés avec une légère prédominance de sexe masculin avec 51,7% par rapport au sexe féminin.[27]

De même pour LISAMBOLA M ; avait trouvé que le sexe masculin avait une prédominance par rapport au sexe féminin avec une sex-ratio de 1,27. [21] Mais pour NYEMBO M, dans son étude avait trouvé que 53,7% de coma fébrile étaient observés chez le sexe féminin et 46,3% chez les masculins avec une sex-ratio de 1,5. [23]

· La provenance :

Dans notre série d'étude, les cas de comas fébriles proviennent de toutes les localités. Toutefois, la commune de KASUKU était très représentée avec respectivement 57,9%.

Cette prévalence reste relativement élevée par rapport à SABITI S, a observé plus de la moitié des enfants avec coma provenaient de la commune KASUKU. 51,55%[27]

Et dans la série de NYEMBO M, avait trouvé une prévalence plus supérieure à la nôtre dont sa conclusion était que les enfants présentant les comas fébriles sont majoritairement venus de la commune de KASUKU avec 66,9%. [23]

Cela est justifiable par le fait de la proximité de cette population à accéder à l'HGR/Kindu et aussi que cet hôpital est implanté dans cette même commune.

· L'itinéraire :

La majorité de nos patients soit 65,3% ont été référés à partir des différentes structures de la pyramide sanitaire.

Nos résultats sont semblables aux études de BALAKA B et coll. Qui dans leur étude avaient trouvé aussi que plus de la moitié était référée d'une autre structure sanitaire avec 62,3%. [19]

Dans la série de M BOUYAHYAOU, les malades d'origines urbaines ont représenté les 2/3 des cas touchés par les troubles de consciences (66,7%). [24]

Dans la série de YOUSSOUF C, plus de la moitié des comateux provenaient d'une autre structure sanitaire avec 57,1%. [26]

Cela s'expliquerait par la mauvaise prise en charge, ce qui serait responsable de l'aggravation de l'état de nos patients, ils sont référés tardivement quand il y a déjà de complications

· La température à l'admission :

Dans notre étude, 73,7% des enfants comateux étaient fébriles à leur admission

Cette prédominance a été observée aussi dans l'étude de M BOUYAHYAOU, ou 62,7% des enfants étaient fébriles, [24]

Et aussi dans l'étude de YOUSSOUF C que la totalité des malades avaient présenté une fièvre et un trouble de la fréquence cardiaque. [26]

Cela est justifiable par le fait que, le coma non traumatique aurait comme étiologie infectieuse.

Cette différence serait liée dans notre échantillon s'explique par le fait que notre étude était essentiellement constituée des enfants qui ont présenté un état fébrile ou il y a eu notion de la fièvre durant l'évolution de sa maladie.

· Les Motifs de consultations :

La convulsion et l'inconscience ont été les motifs de consultations ressenties les plus avec respectivement 43,2 et 38,9% de cas.

Nos résultats corroborent avec celui de NYEMBO M, dont 82,9% des enfants ont présenté les convulsions associées à la fièvre constituant la plainte principale la plus fréquemment rencontrée.[23]

Mais se différent à celui de SABITI S, dont la majorité des enfants avaient présenté à leur admission un état comateux au stade I avec 38,9%. [27]

Une telle variable des signes cliniques nous incite à sensibiliser tous les parents ainsi que les médecins à ne pas banaliser les symptômes et à connaitre la gravité du coma et surtout les reconnaitre plus précocement et non à un stade tardif de complications.

· Les Signes associés :

Dans notre analyse du tableau n°10 ; 51,6% de cas ont été non déterminés, suivi des pâleurs avec 36,8%.

Les comas fébriles pédiatriques ont des étiologies très variées, ainsi plusieurs signes pourraient être pris en compte mais les cliniciens n'ont pas pu déceler, et la pâleur serait la cause d'un paludisme grave compliqué d'une anémie (une anémie hémolytique).

· La durée-malade :

Selon notre étude, sur les 95 patients constituants notre échantillon, 58 patients avaient un début brutal soit 61,1%.

Nos résultats corroborent aux résultats de NYEMBO M, 57,3% avaient l'intervalle entre le début des signes et l'admission pendant moins de 72H. [23]

Et pour SABITI S, avait trouvé que 66% des cas reçus avaient comme intervalle de délai de plus de 5 jours. [27]

· La couverture vaccinale :

L'analyse du tableau n°11 rapporte que la majorité de patients, soit 68,4% ont complètement suivi leur couverture vaccinale.

Les principaux germes retrouvés pour le cas d'une méningite bactérienne étant concerné dans notre calendrier de PEV, et ceci expliquerait cette fréquence surtout à ces âges et aussi la population étant suffisamment informée dans nos milieux pour le PEV.

· Les antécédents de convulsions :

Dans notre série d'étude, La majorité des patients soit 80% avaient des antécédents des convulsions.

Ces résultats s'opposent aux résultats de NYEMBO M, qui avait trouvé que 66,7% n'avaient pas d'antécédents antérieurs de convulsions contre 33,3% qui l'avaient. [23]

Et s'opposent aussi aux résultats de M BOUYAHYAOU, les malades présentant des antécédents de convulsions représentaient 16% dont 10,6% de cas sont connus épileptiques sous traitement anticonvulsif et 5,4% des cas présentaient un retard mental.[24]

· Les nombres de convulsions :

Le tableau n°13 montre que 50,5% de cas avaient 2 à 4 nombres de convulsions durant leurs périodes de maladie, suivi du groupe qui avait moins de 2 crises de convulsions avec une prévalence de 26,3%.

Parmi les signes inquiétants pour les parents, et traduisant une souffrance cérébrale, pour le cas de paludisme, on assiste à des crises convulsives répétitives selon certaines littératures, et devant toute convulsion on doit faire un examen de LCR pour exclure une méningite.

· La réanimation à la naissance :

Il ressort dans notre étude que 71 cas, soit 74,7% n'avaient pas été réanimé à la naissance.

Nos résultats se rapprochent de ceux de NYEMBO M, qui a trouvé que 47,2% des comas fébriles ont bénéficié d'une réanimation à la naissance contre 52% qui n'avaient pas été relevés.[23]

Et aux résultats d'ADAMA B, dans son étude avait trouvé que 4,76% de cas de comas avaient un antécédent de réanimation à la naissance. [1]

· Le stade de coma :

L'analyse du tableau n° XVI montre que le coma stade 1 et stade 2 ont été les plus fréquents avec respectivement 37,9 et 33,7% de cas.

Nos résultats sont semblables aux résultats de M BOUYAHYAOU, plus de la moitié des malades avaient un coma léger avec 61,3%, coma stade I ; suivi de coma stade IV avec 23,2%. [24]

Et aussi aux résultats de SABITI S, la majorité des enfants avaient présenté un coma stade I avec 38,94% ; suivi du stade IV avec 35,78%. [27]

De même que pour la série de NYEMBO M, 47,2% des malades ont présenté un coma fébrile stade II suivis de ceux du stade III avec (28,5%). [23]

Mais l'étude d'ADAMA B, a montré que 57,1% des malades avaient développé un coma stade II et 14,3% des cas un coma stade IV. [1]

· L'existence de déficit moteur :

Le tableau n° XVII rapporte que la majorité des enfants n'avaient pas d'existence de déficit moteur avec 87 cas soit 91,6%.

· Les types d'haleine :

Ce tableau renseigne que 89 cas, soit 93,7% leurs types d'haleine n'étaient pas déterminés, suivi de l'haleine fruitée et urémique avec respectueusement 3,2% et 2,1%.

Ce résultat s'expliquerait par une mauvaise tenue du dossier médical car les prestataires n'ont pas fait allusion à ce paramètre.

· Les hypothèses :

Le paludisme grave associé à la méningo-encéphalite a été le diagnostic retenu dans 49,5% de cas, suivi de paludisme grave avec 13,7% et de méningo-encéphalite avec 10,5% de cas.

Nos résultats se rapprochent de ceux de NYEMBO M, 52% des enfants avec comas fébriles avaient présenté le paludisme grave et la méningo-encéphalite contre 25,2% des autres cas. [23]

Mais, qui s'oppose aux résultats de BAKALA B et coll, l'infection (72,35%) a été la principale cause de comas, représentée principalement par le paludisme cérébral (31,8%), la méningite bactérienne (25,6%) et la septicémie (7,23%). [19]

Par contre M BOUYAHYAOU, dans son étude avait remarqué que les infections neuro-méningées constituées l'étiologie infectieuse la plus fréquente avec 42,7% de cas. [24]

Aucune preuve bactériologique n'était retrouvée dans notre série d'étude, alors qu'au Maroc et à Togo, le diagnostic final retenu était par des preuves biologiques.

· Données para cliniques :

Selon l'analyse de ce tableau, nous remarquons que dans 48,4% de cas, la GE était négative, et dans 48,4% de cas, le TDR/Palu était aussi négatif, pour le LCR, 37,9% de cas étaient positifs et enfin dans 80% de cas l'hémoculture n'était pas réalisée. Ces examens sont facilement réalisables dans notre laboratoire.

Nos résultats se rapprochent aux résultats de ADAMA B, dont l'analyse du LCR était positive (c'est-à-dire contenant plus de 10 leucocytes et 0 hématies) dans 36,84% des cas, 81 malades avaient réalisé la goutte épaisse, 38 malades l'hémoculture et 5 malades le scanner.[1]

Et aussi aux résultats de M BOUYAHYAOU, l'étude de LRC était positive chez 34,7% de malades, 20% de malades avaient une glycémie supérieure à 1,3g/l et 8% des malades ayant une glycémie inférieure à 0,4g/l. la CRP était supérieure à 20 chez 57,3% des malades ; toujours dans son étude, 26,7% des malades avaient des anomalies scannographiques et 16% des anomalies à l'EEG. [24]

· Thérapie d'urgence :

Au vu de ce tableau, nous remarquons que la majorité des patients soit 71,6% n'ont pas reçu l'oxygénothérapie, puis 82,1% des patients ont reçu dans leur traitement le dextrose et 93,7% de nos patients n'ont pas bénéficié du bicarbonate de sodium dans leur traitement, 52,6% de nos patients ont reçu une réhydratation et enfin, 60% de nos patients ont bénéficié d'une corticothérapie.

Nos résultats s'opposent aux résultats de YOUSSOUF C, l'ensemble de ses patients (100%) avaient été réhydratés, oxygénés, alimentés et ont bénéficié du nursing et les antipaludéens ont été le traitement étiologique le plus utilisé (78,57%). [26]

· Le traitement étiologique :

L'analyse du tableau n° XXII rapporte que la majorité de nos patients soit 69,5% ont reçu un traitement étiologique fait des antipaludéens, des antibiotiques, des anticonvulsifs.

Nos résultats corroborent avec celui de NYEMBO M, dans les 97,7% des cas des enfants avaient reçu un traitement fait d'antibiotique, suivi de 91,7% des antipaludiques (avec 77,2% de l'artesunate injectable contre 13,0% de la quinine injectable).[23]

Les résultats de SABITI S, 100% des comateux ont bénéficié les antipaludiques, suivis de 70,3% de malades ont reçu l'antibiothérapie.[27]

· Le délai d'éveil :

L'analyse du tableau n°29 montre que La majorité de nos patients avaient un délai d'éveil inférieur à 1 jour avec 43,2%.

Nos résultats se rapprochent aux résultats de NYEMBO M, qui avait trouvé 38,2% des cas avaient une durée de réveil inférieure à 3 jours et 35,8% entre 3 à 5 jours. [23]

Et aux résultats de M BOUYAHYAOU, dont le délai de réveil moyen était de 14,31% pour le moins de 72H. Néanmoins, 25,3% des malades étaient réveillés dans les 24 premières heures ayant suivi l'installation du coma et 5,3% au-delà de 72H.[24]

Ceci serait correct avec la littérature qui dit que la réversibilité du coma devant un cas du paludisme serait en rapport avec la charge parasitaire et la prise des antipaludiques.[7]

· Durée d'hospitalisation :

Il ressort du tableau n°30 que 34 patients soit 35,8% avaient une durée-maladie de 3 et 7 jours.

Ces résultats s'opposent aux résultats de NYEMBO M, dont 38,2% de cas avaient une durée d'hospitalisation inférieure à 10 jours et 39,8% entre 10 à 20 jours. [23]

Pour ADAMA B, nous a fait voir dans son étude que les malades ayant séjourné plus de 15 jours à l'hôpital représentaient 9,52% de cas.[1]

Et dans l'étude de M BUYAHYAOU, la majorité des malades (38,67%) avaient séjourné à l'hôpital pendant une période allant de 6 à 10 jours. Une durée d'hospitalisation au-delà de 20 jours était observée chez 71,6% des cas.[24]

· L'existence de séquelles :

Ce tableau montre que 88,4% de patients n'ont pas présenté de séquelles. Nos résultats sont similaires aux résultats de NYEMBO M, qui avait trouvé que 69,9% des enfants étaient guéris sans séquelles contre 6,6% avec séquelles.[23]

Et ADAMA B, dans son étude a révélé que 75% des patients étaient guéris sans séquelles contre 8,33% avec séquelles. [1]

Une prise en charge rapide et correcte réduit le risque de développer des séquelles.

· L'évolution :

Il ressort de ce tableau que 65,3% de patients étaient guéris contre 33,7% des décès.

Nos résultats sont semblables aux résultats de SABITI S, qui avait trouvé dans sa série que 54,8% d'enfants comateux sont sortis guéris et avait reporté une mortalité non négligeable de 20%. [27]

Pour NYEMBO M, 69,9% des enfants étaient guéris sans séquelles contre 23,6% des enfants étaient décédés. [23]

ADAMA B, dans son étude a révélé que les malades décédés dans les comas représentaient 16,67% de cas. Le taux de guérison était de 73,33% dont 75% sans séquelles et 8,33% avec séquelles.[1]

Plus le malade est vu tôt, plus il y a de chance de guérison tôt sans séquelles, cet avis a été partage par plusieurs auteurs. (19, 20, 21, 23, 27, 29, 31)

ANALYSES BIVARIEES

· Les résultats ou il n'y a pas un lien de dépendance entre les variables sont :

o Age et évolution

o Itinéraire et Evolution

o Durée-malade et évolution

o Nombre de convulsions et évolution

o Stade de coma et déficit moteur

o Hypothèses diagnostiques et évolution

Vu que le chi² calculé (corrigé de YATES ou de PEARSON) étant inférieur au chi² tabulaire, nous a permis de conclure qu'il n'y a pas un lien de dépendance entre les deux variables.

· Les résultats ou il y a un lien de dépendance entre les variables sont :

o Saison et évolution

Ceci s'explique par le fait que pendant la saison de pluie, il y a plus de décès dû au paludisme et pendant la saison sèche, il y a plus décès dû à la méningite.

o Stade de coma et évolution

CONCLUSION ET RECOMMANDATION

CONCLUSION

Notre étude observationnelle transversale, descriptive à récolte rétrospective portant sur le coma fébrile chez l'enfant admis à l'HGR/KINDU pour une période d'un an allant du 1erjanvier au 31 décembre 2020.

- Notre échantillon était constitué de 95 patients âgés de 0 à 5ans.

- Nous avons trouvé une fréquence générale de 10,3 %de coma fébrile.

- 67,4% des patients sont admis pendant la saison humide.

- 28,4% de cas de comas fébriles dans la population des enfants âgés de moins de 5ans étaient observés chezles enfants âgés de moins de 12 mois.

- La prédominance est masculine par rapport au sexe féminin avec 57,9% et un ratio de 1,38.

- 35,8% de cas de comas fébriles avaient un poids entre 5 à 10Kg.

- 57,9%les cas de comas fébriles provenaient de la commune de KASUKU.

- 65,3% de nos patients ont été référés à partir des différentes structures de la pyramide sanitaire.

- 73,7% des cas ont présenté la fièvre à leur admission.

- La convulsion et l'inconscience ont été les motifs de consultation ressentis les plus avec respectivement 43,2 et 38,9% de cas.

- 36,8% avaient comme signes associés la pâleur.

- 61,1% des patients avaient un mode de début brutal.

- 44,2% de cas nous a renseigné que la durée-maladie était respectueusement entre 1 à 5 jours et supérieurs à 5.

- 68,4% ont complètement suivi leur couverture vaccinale.

- 80% des patients avaient des antécédents des convulsions.

- 50,5% de cas avaient 2 à 4 nombres de convulsions.

- 74,7% des patients étaient réanimés à la naissance.

- Le coma stade 1 et stade 2 ont été les plus fréquents avec respectivement 37,9 et 33,7% de cas.

- 91,6%d'enfants n'avaient pas d'existence de déficit moteur.

- 93,7% leurs types d'haleine n'étaient pas déterminés.

- 49,5% de casleurs diagnostics retenus étaient le paludisme grave et la méningo-encéphalite.

- 48,4%de cas leurs GE étaient négatives.

- 48,4% de patients avaient un TDR/PALU négatif

- 37,9% de cas, le résultat de LRC était positif.

- 80% de cas, l'hémoculture n'était pas réalisée.

- 71,6% des patients n'ont pas reçu l'oxygénothérapie.

- 82,1% de nos patients ont reçu dans leur traitement le dextrose.

- 93,7% de nos patients n'ont pas reçu le bicarbonate dans leurs traitements.

- 52,6% de nos patients ont reçu une réhydratation.

- 60% de nos patients ont bénéficié d'une corticothérapie.

- 69,5%des patients ont reçu un traitement étiologique fait des antipaludéens, des antibiotiques, des anticonvulsifs.

- 43,2% de nos patients avaient un délai de réveil inférieur à un jour.

- 35,8% de cas avaient une durée-maladie de 3 et 7 jours.

- 88,4% de patients n'ont pas présenté de séquelles.

- 65,3% de patients étaient guéris.

1. RECOMMANDATION

Les résultats de cette étude nous amènent à formuler les recommandations suivantes :

· Au ministère de la santé :

o L'amélioration des premiers niveaux de soins en les équipant en matériels et en ressources humaines appropriées pour la prise en charge correcte des patients à l'hôpital général de référence de Kindu.

o Doter l'hôpital de moyens de diagnostics rapides

o Doter le service de matériels et d'équipements adaptés aux soins d'urgence de l'enfant

o Disponibiliser des médicaments d'urgence dans la trousse de service des urgences pédiatrique.

· Au personnel sanitaire :

o Education des parents pour l'utilisation des moustiquaires et rideaux imprégnés d'insecticides pour lutter contre le paludisme qui reste la première cause des comas fébriles.

o Référer rapidement toute affection pouvant entraîner rapidement une détresse vitale.

o Assurer une prise en charge correcte et spécialisée devant tous cas de comas fébriles.

o Interpeller la conscience professionnelle.

· A la population :

o Adoption des règles d'hygiènes collectives et individuelles.

o Eviter l'automédication et les traitements traditionnels souvent inefficaces.

BIBLIOGRAPHIE

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TABLE DES MATIERES

Epigraphe........................................................................................i

Dédicace..........................................................................................ii

Remerciements.................................................................................iii

Sigles et abréviations..........................................................................iv

Liste de tableaux................................................................................v

Résume..........................................................................................viii

0. INTRODUCTION 2

I. PROBLEMATIQUES 1

II. OBJECTIFS 3

II.1 Objectif général 3

II.2 Objectifs spécifiques 3

III. CHOIX DU SUJET 4

IV. METHODOLOGIE SOMMAIRE 4

V. SUBDIVISION DU TRAVAIL 4

CHAPITRE PREMIER: REVUE DE LA LITTERATURE 5

I.1 DEFINITION DE CONCEPTS CLES 5

I.1.1 Prise en charge 5

I.1.2 COMA 5

I.1.3 COMA FEBRILE 6

I.1.4 FIEVRE 6

I.1.5 URGENCE PEDIATRIQUE 6

I.1.6 ENFANT 6

I.2 TRAVAUX ANTERIEURS 7

A. DONNEES EPIDEMIOLOGIQUES 7

I.2.1 Fréquence 7

I.1.2 Sexe 8

I.2.3 Age 9

I.2.4 Prévalence mensuelle 10

I.2.5 Provenance 11

B. DONNEES CLINIQUES 11

I.2.6 Plaintes à l'admission 11

I.2.7 Mode de début 12

I.2.8 Traitement reçu à domicile 13

I.2.9 Durée-maladie 13

I.2.10 Episodes convulsifs antérieurs 14

I.2.11 Réanimation à la naissance 14

I.2.12 Stades du coma 15

I.2.4 Etiologie 15

I.2.14 Traitement reçu à l'hôpital 16

C. Données para cliniques et Evolution 17

I.2.15. Examens para cliniques effectués 17

I.2.16 Délai de réveil 17

I.2.17 Durée d'hospitalisation 18

I.2.17 Evolution 18

CHAPITRE DEUXIEME : MATERIELS ET METHODES 19

II.1 Description du milieu d'étude 19

II.1.1 Historique de l'HGR/KINDU 19

II.1.2 Situation géographique de l'HGR/KINDU 20

II.1.3 Différents services organises 20

II.1.4 Organisation de l'unité d'urgence pédiatrique 21

II.1.5 Capacité d'accueil de l'HGR/KINDU 21

II.2 Période d'étude 21

II.3 Population d'étude et échantillon 21

a) Critères d'inclusion 22

b) Critères d'exclusion 22

II.4 Méthodologie 22

II.4.1 Définitions opérationnelles 23

II.4.2 Variables d'études 23

II.5 Analyse des données 25

II.6 Difficultés rencontrées 25

CHAPITRE  TROISIEME: PRESENTATION DES RESULTATS 26

III.1 Profil de l'étude ou prévalence globale : 26

III.2.1 Répartition des enfants selon les saisons 26

III.2.2 Répartition des enfants selon l'âge 27

III.2.3 Répartition des enfants selon le sexe 27

III.2.4 Répartition des enfants selon le poids 28

III.2.5 Répartition des enfants selon la provenance 28

III.2.6 Répartition des enfants selon l'itinéraire 29

III. 3.1 Répartition des enfants selon la température d'admission 29

III.3.2 Répartition des enfants selon les motifs de consultation 30

III.3.3 Répartition des enfants selon les signes associés 30

III.3.4 Répartition des enfants selon le mode de début 31

III.3.5 Répartition des enfants selon la durée-malade 31

III.3.6 Répartition des enfants selon la couverture vaccinale 32

III.3.7 Répartition des enfants selon les antécédents des convulsions 32

III.3.8 Répartition des enfants selon le nombre des convulsions 33

III.3.9 Répartition des enfants selon la notion de réanimation à la naissance 33

III.3.10 Répartition des enfants selon les stades de coma 34

III.3.11 Répartition des enfants selon l'existence de déficit moteur 34

III.3.12 Répartition des enfants selon les types d'haleine 35

III.3.13 Répartition des enfants selon les hypothèses diagnostiques 35

III.5 Thérapie d'urgence 36

III.5.1 Répartition des enfants selon le traitement étiologique 37

III.6.1 Répartition des enfants selon le délai d'éveil 37

III.6.2 Répartition des enfants selon le séjour (durée-maladie) 38

III.6.3 Répartition des enfants selon la présence des séquelles 38

III.6.4 Répartition des enfants selon l'évolution de la maladie 39

ANALYSES BIVARIEES 40

1. Age et évolution 40

2. Itinéraire et Evolution 40

4. Saison et évolution 41

5. Nombre de convulsions et évolution 42

6. Stade de coma et évolution 42

7. Stade de coma et déficit moteur 43

8. Hypothèses diagnostiques et évolution 44

CHAPITRE QUATRIEME: DISCUSSIONS 45

CONCLUSION ET RECOMMANDATION 57

1. CONCLUSION 57

2. RECOMMANDATION 59

BIBLIOGRAPHIE 60

TABLE DES MATIERES 63






La Quadrature du Net

Ligue des droits de l'homme