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Pénurie d'eau potable et son incidence socio-sanitaire sur la population de la commune d'Ibanda. Cas du quartier Nyalukemba.


par Thierry BISOMA BUFOLE
Université du Cepromad Bukavu (UNCI/BKV) - Graduat 2022
  

Disponible en mode multipage

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UNIVERSITE DU CEPROMAD

Faculté : Technologie et Techniques de Développement Option : Management et Développement Communautaire

Par : BISOMA BUFOLE Thierry

Travail de Fin de Cycle présenté en vue de l'obtention du diplôme de Graduat en Technologie et Techniques de Développement

Option : Management et Développement Communautaire

Directeur : C.T Nestor ZIHALIRWA

~ I ~

DECLARATION

Je déclare sur l'honneur que ce travail a été écrit de ma plume, sans avoir sollicité d'aide extérieure illicite, qu'il n'est pas la reprise d'un travail présenté dans une autre institution pour évaluation, et qu'il n'a jamais été publié, en tout ou en partie. Toutes les informations (idées, phrases, tableaux, ...) empruntés ou faisant référence, à des sources primaires ou secondaires, ont été référencées à des sources universitaires en vigueur. Je déclare avoir pris connaissance et adhéré au code de déontologie pour les étudiants en matière d'emprunt des citations et d'exploitation des sources.

Fait à Bukavu, le / /2023

BISOMA BUFOLE Thierry

~ II ~

CERTIFICATION

Ce modeste Travail de Fin de Cycle en Management et Développement Communautaire portant sur « Pénurie d'eau potable et son incidence socio-sanitaire dans la Commune d'Ibanda. Cas du Quartier Nyalukemba » est soumis à la lecture après notre approbation en qualité du Directeur dudit travail à l'UNIVERSITE DU CEPROMAD (UNIC/ISGEA BUKAVU) pour l'année Académique 2022-2023.

Fait à Bukavu, le / /2023

C.T Nestor ZIHALIRWA

Directeur

~ III ~

EPIGRAPHE

« Nous ne pourrons vaincre aucune maladie infectieuse qui afflige les
Pays en Développement tant que nous n'aurons pas gagné la bataille
pour l'eau potable, l'assainissement et les soins de santé de base
»

Kofi ANNAN.

~ IV ~

IN MEMORIUM

A vous regretté grand Père Joseph MURHEZI BUFOLE, dont le destin n'a pas voulu que ayez savouré aux fruits du labeur de votre petit fils. Le malheur de vous avoir perdu ne rayera jamais le plaisir de vous avoir eu comme grand père.

Je suis ce que je suis grâce aux conseils que vous me donnez chaque fois, vous étiez le meilleur conseillé que je n'ai jamais eu.

Que votre âme repose en paix cher grand père.

N V N

DEDICACE

A mes très chers parents : Marcellin MURHEZI et Josiane

LUBALIKA.

A mes frères et soeurs Nathalie, Wyvine, Cornely, Didier, Christelle, Bernadette, Mugoli, Atosha, Carine, Romain, et Pamphile BUFOLE.

Nous vous dédions ce modeste travail

Que toute personne dont son nom n'est pas repris sur cette liste trouve ici notre sentiment de gratitude ; nous sommes de coeurs.

-' VI -'

REMERCIEMENTS

Au terme de notre premier cycle à l'UNIC Bukavu, il nous est agréable de remercier de tous nos coeurs tous ceux qui de près ou de loin, moralement, matériellement et physiquement ont contribués de manière efficace à la réalisation de ce travail.

Premièrement nous adressons nos sincères remerciements à l'Eternel dieu Tout Puissant qui nous a donné la force, la santé, et le courage tout au long de notre premier cycle de ce parcours académique ;

Nous adressons nos remerciements aux autorités académiques de l'UNIC BUKAVU et à tout le corps enseignant du Département de Management et Développement Communautaire ; particulièrement au C.T Nestor ZIHALIRWA qui en dépit de ces multiples occupations a accepté de diriger ce travail en fin de le rendre accessible aux lecteurs ;

Nous adressons également nos remerciements les plus sincères au C.T Octave ZAHINDA pour les soutiens matériels et financiers en vue d'achever le premier cycle de notre parcourt académique ;

Nous pensons également à tous les compagnons qui nous ont aidés avec quelques correctifs au cours de la rédaction de ce travail, spécialement Mr. IRAGI KALIRI Bienvenu qui nous a aidé avec les conseils techniques ;

A tous mes camarades : AKONKWA BAGERANYA Dieu-merci, BALEMBA MATABARO Vianney, LUBUNGA LUNGELE Joyce, NABINTU MUHINGIRWA Carine, KATULA BALUNGWE Espoir, KAHOMBOSHI JONATHAN, CIZA ISSA SAMUEL, BACHIBONE KALEMBERA Eric, MUSENGA KAYEMBE Serge, BIHINGOYI MARAMUKE Nadia, et tous les camarades avec lesquels nous avons

partagés les mêmes joies et peines durant toutes les trois années de ce parcourt ;

~ VII ~

SIGLES ET ABREVIATIONS

C.T : Chef des Travaux

CEPROMAD : Centre de Promotion Pour les Managers en Développement

HAB : Habitant

ISDR : Institut Supérieur de Développement Rural

% : Pourcentage

Km : kilomètre

NC : Taille de l'échantillon corrigé

N : la taille de la population-mère (taille de l'univers)

n : Taille de l'échantillon pour l'univers fini

ODD: Objectifs de Développement Durable

OMD : Objectifs du Millénaire pour le Développement

OMS : Organisation Mondiale de la Santé

ONG : Organisation Non Gouvernementale

ONU : Organisation des Nations Unies

PNUD : Programme des Nations Unies pour le Développement

PVD : Pays en voie développement

RDC : République Démocratique du Congo

REGIDESO : Régie de Distribution d'Eau

TFC : Travail de Fin de Cycle

UNIC : Université du CEPROMAD

UNICEF : Fond des Nations Unies pour l'Enfance

~ VIII ~

RESUM E DU TRAVAIL

Notre travail a porté sur « La pénurie d'eau potable et son incidence socio-sanitaire dans la Commune d'Ibanda. Cas du quartier Nyalukemba » la question principale ayant motivé notre recherche était de mettre en lumière les difficultés d'approvisionnement en eau potable dans la Commune d'Ibanda, particulièrement dans le quartier Nyalukemba, et son incidence sur le plan Social et Sanitaire.

Ce travail poursuivait comme objectif global : étudier l'impact socio-sanitaire de la pénurie d'eau potable dans la Ville de Bukavu. Spécifiquement cette étude a poursuivi les objectifs suivants :

? Déterminer les causes de cette pénurie d'eau potable et son incidence socio-sanitaire à la population dans le quartier Nyalukemba ;

? Définir les stratégies à long terme pour éradiquer la pénurie d'eau dans la ville de Bukavu et dans le quartier Nyalukemba.

Pour y parvenir, nous avons utilisé une certaine méthodologie composée de la méthode descriptive, et techniques (la technique d'interview, la technique documentaire, la technique d'observation libre, la technique d'enquête par questionnaire) afin de vérifier les hypothèses dont nous avions émis dans cette recherche.

Nous avons obtenus les résultats suivants : sur un échantillon de 100%, 33,9% ont affirmé que la vétusté des conduites de la REGIDESO est la cause majeur de cette situation, mais aussi et 22,6% affirment l'explosion démographique dans la ville de Bukavu est également la source de ce problème.

Les maladies d'origines hydriques et les infections vaginales et urinaires chez les jeunes filles et femmes ont été identifiée comme conséquences graves de cette pénurie d'eau potable dans le quartier Nyalukemba respectivement 32,1% et 30,2%.

Pour les pistes de solution : 30,2% de nos répondants préconisent la mise en place d'un projet d'adduction d'eau potable à partir de la Rivière Ruzizi, alors que 24,5% estiment que la dotation de la REGIDESO des moyens financiers.

Mots clés : pénurie, eau potable, incidence, socio-sanitaire.

~ IX ~

ABSTRACT

Our work focused on «the shortage of drinking water and his socio-sanitary incidence in the municipality of Ibanda. Case of quarter Nyalukemba» The main question that motivated our research was to highlight the difficulties of supply of drinking water in the municipality From Ibanda, especially in quarter Nyalukemba, and his socio-sanitary impact.

This work pursued as a global objective: to study the socio-sanitary impact of the water scarcity in the municipality of Ibanda. Specifically this study continued the following objectives:

? Identify the causes of this shortage and socio-sanitary impact on the Nyalukemba neighborhood population;

? To define long-term strategies to eradicate the shortage of drinking water in the city of Bukavu and in the Nyalukemba district

To achieve this, we used a certain methodology composed of methods and techniques to verify our assumptions made in this research.

After investigation, we achieved the following results: On a sample of 100, 33.9% said that the obsolescence of the conducts of the REGIDEO is the major cause of this situation, but also and 22.6% affirm the demographic explosion in the city of Bukavu is also the source of this problem.

Hydric diseases and urinary and vaginal infections of girls and women identified as a serious consequence of this shortage, respectively 32.1% and 30.2%

For the solution tracks: 30.2% of our respondents advocate the bets In place a drinking water supply project from the Ruzizi River, while 24.5% believe that the staffing of the financial means.

Keywords: Shortage, drinking water, incidence, socio-sanitary.

~ X ~

LISTE DES TABLEAUX

Tableau N°1 : Evolution de la population du quartier Nyalukemba de 2012 - 2015 .23

Tableau N°2 : évolution de la population du quartier Nyalukemba en 2015 par cellules et par

avenue .23

Tableau n°3 : Répartition de l'échantillon par sexe 31

Tableau n° 4: Répartition de l'échantillon selon l'âge 32

Tableau n° 5: Etat civil des enquêtés ..32

Tableau n°6 : Répartition de l'échantillon par niveau d'étude ...32

Tableau 7 : Profession des enquêtés ...33

Tableau n°8 : Abonnement à la REGIDESO 33

Tableau n°9 : Montant des factures .33

Tableau n° 10: Approvisionnement en eau de la REGIDESO 34

Tableau n°11 : La source d'approvisionnement d'eau que la population utilise 34

Tableau n° 12: Prix d'un bidon de 20L 35

Tableau n° 13 : Distance parcourue à la recherche de l'eau 35

Tableau n° 14 Les causes de pénurie d'eau dans le quartier Nyalukemba ..36

Tableau n° 15 les conséquences de la pénurie d'eau potable 37

Tableau n° 16 Les pistes de solutions envisageables ..38

INTRODUCTION

--' 2 --'

« L'eau c'est la vie » dit un adage populaire. L'eau est un élément indispensable à la croissance et au développement des tous les êtres vivants de la terre en général et de l'homme en particulier. D'après l'UNICEF et l'OMS en 2004 l'Afrique subsaharienne et l'Océanie dispose des taux les plus faibles de couverture en eau potable. Toujours selon ces deux institutions, 42% de la population Afrique subsaharienne n'a toujours pas accès à de l'eau de bonne qualité. Pour atteindre les OMD concernant l'approvisionnement en eau, 260 000 personnes par jour jusqu'en 2015 doivent encore obtenir l'accès à des sources en eau de bonne qualité. Or un accès insuffisant à l'eau et à l'assainissement a des graves conséquences sur la santé humaine. C'est pourquoi, la communauté internationale à travers l'Organisation des Nations Unis a reconnu en novembre 2002 l'accès à l'eau au-delà d'un besoin, mais comme un droit de l'être humain.

Dans les PVD, les problèmes de pénurie d'eau potable se posent avec acuité ; dans ces pays il y a parfois absence d'infrastructures hydriques de qualité pouvant permettre ou faciliter un approvisionnement meilleur en eau potable d'une façon durable dans leurs milieux (urbains et ruraux). Le problème de captage de source d'eau se trouvant à des longues distances, insuffisance des infrastructures hydriques qualifiées ainsi que le sous-développement du secteur énergétique.

La RDC n'est pas épargnée de ce phénomène de pénurie d'eau potable ; malgré qu'elle dispose d'énormes potentialités pour garantir un approvisionnement meilleur et durable à toute la population, telles que les fleuves, les lacs, les rivières, les sources d'eau... pouvant permettre le captage voir même le forage pour faciliter l'approvisionnement, chose étonnante est que la RDC n'a pas encore réussi à développer son secteur énergétique. Et cela suite aux multiples problèmes tels que l'insuffisance d'infrastructure hydriques de qualité, la part du budget national alloué à ce secteur qui reste toujours faible, l'irresponsabilité des services ayant la distribution d'eau dans ces attributions, l'explosion démographique sur toute l'étendue du territoire national expliquée notamment par le phénomène d'exode rural, la vétusté des installations de la REGIDESO, etc. font en sorte que la pénurie d'eau potable s'accentue.

Il existe plusieurs sources dans la ville de Bukavu situées généralement à la base des niches de décollement, au point de jonction avec les lits argileux rouges. Certaines de ces sources ont été aménagées pour l'alimentation en eau potable de la population de Bukavu dès l'époque coloniale, bien avant la construction de l'usine de Murundu située dans le territoire

Bref, les gens sont obligés d'acheter de l'eau pour ne pas être coincés à entreprendre leurs travaux ménagers. Comme l'eau c'est la vie, d'habitude on remarque que dans le

~ 3 ~

de Kabare. Parmi ces sources il s'agit des celle de Kahwa, Funu, Kadutu, Wesha, Lubemba et Bushi.

En fin, il faut retenir que les ODD, une nouvelle planification des objectifs du millénaires pour le développement(OMD) qui ont été expérimentés de 2000 à 2025 fixent parmi ces objectifs : L'eau propre et assainissement dont l'enjeu est d'augmenter la production alimentaire en utilisant moins d'eau car d'ici 2025, 1,8M des personnes vivront dans les régions confrontées à des pénuries d'eau estime les ODD.

L'eau revêt une importance capitale. Elle pose un problème pour la boisson, la cuisson des aliments, l'hygiène personnelle, l'élevage et la culture. Dans certains cas extrêmes, il n'y en a pas toujours assez pour faciliter à la population de mieux avoir d'eau potable. Souvent il dit l'eau c'est la vie et qu'elle peut être aussi source de la mort, sous elle aucun être vivant n'existera sur notre planète.

L'homme a toujours besoin de cette ressource (l'eau) pour reconstituer les tissus qui contiennent 60 à 70% des substances liquides de l'ensemble du corps humain. Une fois infectée, elle devient un milieu favorable au développement des microbes dus aux mauvaises conditions d'hygiènes consommées par les paysans dans ces conditions ; elle constitue le problème le plus majeur qui est présenté dans ce rapport entre la population, l'alimentation et santé.

En effet, la Ville de Bukavu en général et la Quartier Nyalukemba en particulier n'échappent pas à cette réalité des pénuries d'eau potable. On y observe qu'à certains endroits l'eau potable arrive rarement au moins deux ou trois fois par semaine et la grande surprise, aussitôt que cette eau arrive ne dure pas plusieurs heures pour permettre aux gens de munir de grande provision d'eau pouvant leur servir pour toute la semaine.

Cette situation pèse lourdement sur la vie de tous les jours de la population ; cette dernière est obligée de se déplacer à des longues distances en se réveillant dans des petites heures de la matinée à la quête de cette denrée avec des objets de puisage : bidon, bassin, seau, etc. dans les quartiers où l'eau arrive régulièrement et cela le prix d'un bidon de 20l vari selon l'humeur de chacun ; et d'autre se contente de creuser des puits dans leurs parcelles communément appelés « Bizola ».

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quartier Nyalukemba, les gens qui se trouvent proche de source d'eau notamment : la Ruzizi, le Lac Kivu utilisent cette eau pour les travaux ménagers et quelque fois pour la consommation ; contrairement aux gens qui se trouvent à des endroits où ses sources ne se trouvent pas sont obligés d'aller puiser chaque fois pour avoir une quantité suffisante d'eau à utiliser, mais cette eau de source les mettent en danger sur le plan sanitaire.

Eu égard à ce qui précède, les questions suivantes méritent d'être posées :

? Quelles sont les causes de cette pénurie d'eau potable dans la ville de Bukavu et dans le quartier Nyalukemba?

? Quelles sont ses incidences socio-sanitaires sur la population du Quartier Nyalukemba ?

? Quelles stratégies peut-on mettre en place pour éradiquer ce fléau dans la ville de Bukavu généralement et dans le quartier Nyalukemba particulièrement ?

Pour P. RONGER (1965), l'hypothèse est une proposition de réponse aux questions que l'on se pose à propos de l'objet de recherche formulé en des termes tel que l'observation et l'analyse puissent fournir une réponse.

D'après LEGRANT (1972), l'hypothèse est une proposition avancée provisoirement comme explication des faits, phénomènes naturelles et qui doit être ultérieurement contrôlé par la déduction ou par l'expérience.

Ceci dit, les hypothèses de notre travail se résument en ces termes :

- La vétusté des installations de la REGIDESO, la construction anarchique, l'explosion démographique de la Ville de Bukavu causée notamment par l'exode rural et avec comme conséquence la construction anarchique principalement sur les réseaux (conduites) de la REGIDESO, le manque des moyens financiers par la REGIDESO, les déviations de la source de Murundu qui alimente la ville de Bukavu par les habitants de Kabare seraient parmi les causes de cette pénurie ;

- Les maladies d'origine hydriques, les infections urinaires et vaginales chez les femmes et filles, le risque de viols, agressions, tortures de la part des bandits que les femmes croisent à leur passage à la quête de l'eau, et les noyades des enfants enregistrés dans la Ruzizi ou alors dans le Lac Kivu à la recherche de

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l'eau, le risque d'accident de circulation des personnes à la quête de l'eau; seraient parmi les conséquences sur le plan social et sanitaire de cette pénurie d'eau potable dans la ville de Bukavu ;

- Le réaménagement des installations de la REGIDESO, la lutte contre la construction anarchique dans la ville de Bukavu, la dotation par le Gouvernement des moyens financiers conséquents en fin de bien servir la population de cette denrée vitale, mais également pour aller loin la mise en place d'un projet d'adduction d'eau potable à partir de la Rivière Ruzizi qui pourra desservir une bonne partie de la population de la commune d'Ibanda seraient les stratégies durables pour protéger la population contre les différentes conséquences citées ci-haut.

Ce travail vise généralement à étudier l'impact socio-sanitaire de la pénurie d'eau potable dans la Ville de Bukavu, particulièrement dans le Quartier Nyalukemba.

Spécifiquement cette étude poursuit les objectifs suivants :

? Déterminer les causes de cette pénurie d'eau potable et son incidence socio-sanitaire à la population dans le quartier Nyalukemba ;

? Définir les stratégies à long terme pour éradiquer la pénurie d'eau dans la ville de Bukavu et dans le quartier Nyalukemba.

A partir d'une longue constatation et observation de la vie de la population du Quartier Nyalukemba, dans la commune d'Ibanda depuis un certain temps nous avons trouvé que cette population n'est pas assurée en rapport à la desserte de l'eau potable.

Nous avons été guidés par l'intérêt personnel, après une longue observation, nous avons été témoins des difficultés que connaissent certains quartiers de la ville Bukavu dans l'approvisionnement en eau potable. Entant que Manager, nous ne devrions pas rester silencieux vis-à-vis de ce fléau, qui pourtant, mérite d'être étudié afin d'apporter une petite contribution sur le processus de développement socio-sanitaire de la ville et du quartier Nyalukemba tout entier.

Sur le plan scientifique, nous avons voulu compléter les recherches de nos prédécesseurs qui ont eu chacun dans son domaine à étudier les problèmes de l'eau sous un angle sectoriel en suite faire une étude globalisante des faits, problèmes que connaisse la population en matière d'approvisionnement en eau potable, dégager les causes qui ont conduit

-' 6 -'

à cette situation et ainsi chercher à expliquer les incidences de ce fléau de pénurie d'eau sur la santé et le social de la population.

Et sur le plan Social, le choix de ce sujet a été motivé par le souci de réduire les risques de viols, agressions, tortures, les maladies hydriques, les infections. Nous avons été également poussé à choisir ce sujet par le souci de pouvoir inciter la population de Bukavu généralement d'éviter la construction anarchique, et à l'Etat Congolais de doter la REGIDESO des moyens suffisants pour la desserte en eau potable un problème qui frappe toute la République entière.

Outre l'introduction et la conclusion générale qui interviendra à la fin, le présent travail s'articule sur quatre chapitres à savoir :

? Le premier chapitre porte sur la revue de la littérature théorique et empirique ;

? Le deuxième chapitre présente le milieu d'étude et l'approche méthodologique ;

? Le troisième chapitre concerne la présentation et l'interprétation des résultats d'enquête ;

? Et enfin le quatrième chapitre présentera à la face du lecteur la discussion des résultats.

CHAPITRE PREMIER : REVUE

DE LA LITTERATURE

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I.1 REVUE DE LA LITTERATURE THEORIQUE I.1.1 DEFINITONS DES CONCEPTS - CLES

L'eau : Nom féminin du latin aqua, l'eau est un corps incolore, inodore, insipide, liquide à la température ordinaire. L'eau est considérée par les anciens comme l'un des quatre éléments de base avec le feu, l'air et la terre. L'eau est un élément central du corps humain, puisqu'elle en est le principal constituant. La quantité d'eau dans le corps humain varie d'une personne à l'autre selon plusieurs facteurs (corpulence, âge et sexe notamment) et représente environ 60% du poids d'un individu. Elle est le substrat fondamental des activités biologiques el le constituant le plus important des êtres vivants (70% de leurs poids en moyenne). La majeure partie de l'eau (97%) est contenue dans les océans, et est salée, ce qui la rend inutilisable pour l'Homme (Assouline et Assouline, 2007).

Les 3% d'eau douce restants ne sont toutes fois pas entièrement disponibles pour l'homme. En effet, environ 68,3%de celle-ci se présente à l'état solide dans les glaciers et 31,4% seulement se trouve à l'état liquide dans les nappes phréatiques, les lacs d'eau douce, les rivières et l'eau contenue dans la matière vivant, etc. une faible proportion de ces 31,4% est sous forme de vapeur d'eau dans l'atmosphère (Assouline et Assouline, 2007). L'eau est indispensable à l'équilibre de l'organisme. Pour compenser les pertes en eau (via l'urine, la transpiration...), nous nous hydratons à travers l'eau que nous buvons et les aliments que nous mangeons. Pour boire et satisfaire ses besoins d'hygiène, chaque personne

a besoin, chaque jour de 20 à 50 litres d'eau.

Si l'eau douce est vitale pour la santé, elle l'est également pour les écosystèmes qui nous fournissent notre alimentation. Le maintien de sa qualité est donc essentiel. Or, l'eau peut être source de risques si elle n'est pas de qualité suffisante ou si certains éléments susceptibles de transmettre des maladies s'y développent.

Eau potable : est une eau que l'on peut boire sans risque pour la santé. C'est-à-dire une eau bonne pour la consommation, elle doit être limpide, incolore, fraiche, inodore, pouvoir cuire les légumes sans les durcir et donner avec le savon une mousse onctueuse sans grumeaux, surtout elle doit être pauvre en chlorure, ne renferme ni nitrates, ni nitrites, ni ammoniaque, ni aucun microbe pathogène (Manuel pratique pour le projet, programmes d'approvisionnement en eau potable Bujumbura 1992)

~ 9 ~

L'eau potable est une eau qui doit être exemptée de microorganismes pathogènes et de substances toxiques en vue de la préserver, contenir une certaine quantité de sels minéraux et de microorganismes saprophytes. Elle doit par ailleurs être limpide, incolore et ne présente aucun goût ni odeur désagréable (O.M.S, 1986). L'eau potable est toute eau qui ne porte pas atteinte à la santé du consommateur, quelques soit son âge ou son état physiologique, et ce à court terme et à long terme. Les caractéristiques physiques, chimiques et bactériologiques doivent être conformes à des normes de potabilité (Ramband et Dellatre, 1992).

Selon l'OMS, l'eau potable est celle dont la consommation est sans danger pour la santé, mais pour que l'eau soit qualifiée potable, elle doit satisfaire à des normes relatives aux paramètres organoleptiques (odeur, couleur, morbidité, saveur), physico-chimiques (température, potentiel d'hydrogène), microbiologiques (coliformes fécaux et totaux streptocoques fécaux)

D'après le code algérien des eaux du 16/07/1983 dans son article 57 chapitre 1, une eau est dite potable lorsqu'elle n'est pas susceptible de porter atteinte à la santé de ceux qui la consomment. Elle ne doit pas contenir de substances chimiques en quantité nuisible à la santé publique ni de germes pathogènes. Elle doit être inodore, incolore et agréable à boire.

En général on adopte les normes de l'O.M.S, ces normes sont assez tolérantes vis-à-vis de certains critères. Les plus utilisés sont les critères physico-chimiques et les critères toxicologiques. Il importe à chaque pays, d'établir sa propre législation, en fonction des critères locaux et du degré de son développement. Les standards référence dans ce domaine différent donc, selon les époques et les pays.

Les normes de qualité d'une eau potable sont données :

? Selon les normes algériennes relatives à la qualité d'eau de consommation humaine (décret exécutif n° 11-125 JO N°18 du 23mars 2011).

? Selon les valeurs guide de l'OMS en 2006.

Caractéristiques d'une eau potable

L'eau destinée à la consommation humaine doit répondre aux règlements généraux d'hygiène et à toutes les mesures propres pour préserver la santé de l'homme.

? Couleur

Une eau potable ne doit pas présenter une couleur, cependant la coloration de celle-ci est due généralement à la présence de substance colorées provenant essentiellement : o De la nature présence de substances minérales en particulier le fer et le manganèse.

- 10 -

o De l'eutrophisation (développement excessif d'algues et de plancton) ainsi la décomposition des matières végétales.

o De l'industrie chimique (teinture et l'industrie textile).

Une coloration de l'eau est indésirable, car elle provoque toujours un doute sur sa potabilité. Elle doit être éliminée pour la rendre agréable à boire (Degremont, 1989).

? Odeur

Toute odeur est un signe de pollution ou de présence de matières organiques en décomposition. L'odeur peut être définie comme :

o L'ensemble des sensations perçues par l'organe olfactif en flairant certaines substances volatiles.

o La qualité de cette sensation particulière est provoquée par chacune de ces substances (Rodier, 2005).

? Goût et saveur

Le goût peut être défini comme l'ensemble des sensations gustatives, olfactives et de sensibilité chimique commune perçue lors de la boisson est dans la bouche (Rodier, 2005).

La saveur peut être définie, comme l'ensemble des sensations perçues à la suite de la stimulation par certaines substances solubles des bourgeons gustatifs (Rodier, 2005).

L'eau et la santé :

L'eau contaminée et le manque d'assainissement entraînent la transmission des maladies, comme le Choléra, la Diarrhée, la Dysenterie, l'Hépatite A, la Fièvre typhoïde, et la poliomyélite. L'insuffisance ou l'absence des services d'alimentation en eau et d'assainissement ou leur mauvaise gestion expose les personnes concernées à des risques évitables pour leur santé. C'est particulièrement vrai dans les établissements de santé où les patients et le personnel courent un risque supplémentaire d'infection et de maladie lorsqu'il n'y a pas de services d'alimentation en eau, d'assainissement et d'hygiène. A l'échelle mondiale, 15% des patients contractent une infection pendent leur séjour à l'hôpital, cette proportion étant bien plus grande dans les pays à faible revenu.

La mauvaise gestion des eaux usées urbaines, industrielles et agricoles implique pour des centaines de personnes une contamination dangereuse ou une pollution chimique de l'eau potable. La présence naturelle des produits chimiques, notamment l'arsenic et fluorure, en particulier dans les eaux souterraines, peut également avoir une incidence sur la santé, tandis que d'autres produits chimiques, comme le plomb, peut être libérés dans l'eau potable en quantités importantes en raison de leur présence dans les éléments du réseau d'approvisionnement.

~ 11 ~

On estime que, chaque année, plus de 829000 personnes meurent de diarrhée à cause de l'insalubrité de l'eau potable et du manque d'assainissement et d'hygiène. Cependant, la prévention de la diarrhée est en grande partie possible et on pourrait par exemple, éviter chaque année la mort de 297 000 enfants de moins de 5 ans si on luttait contre ces facteurs de risque. La diarrhée est la maladie la plus connue associée aux aliments et à l'eau contaminée, mais elle n'est pas la seule. En 2017, plus de 200 millions de personnes avaient besoin d'un traitement préventif de la Schistosomiase, une maladie aigue et chronique causée par des vers parasites qui peuvent être présent dans l'eau (OMS 2022).

Pénuries d'eau potable : est le manque régulier d'eau potable dans un milieu donné. C'est-à-dire c'est le fait que l'eau potable arrive rarement ou presque pas dans un milieu donné pendant une période assez longue (Wikipédia : Eau potable).

Santé : étant complet de bien-être physique mental et social et qui ne consiste pas seulement à une absence des maladies ou d'infirmités. Etat de l'organisme, bon ou mauvais, manière dont on se porte (Dictionnaire Petit Robert 2015)

Incidence : c'est une répercussion plus ou moins directe de quelque chose. Dictionnaire de Français la Rousse (2008).

En Epidémiologie, l'incidence d'une maladie est le nombre des nombreux cas de cette maladie observée sur une période donnée (Dictionnaire Petit Robert 2015).

I.1.2 GENERALITES SUR LES PROBLEMES D'EAU POTABLE

Le manque d'eau potable tue dans le monde plus d'enfants et d'adultes que les guerres ou le sida. L'OMS (Organisation Mondiale de la Santé) considère qu'environ 14000 personnes dont 6000 enfants meurent chaque jour de maladies liées à l'absence d'eau. Ce sont des maladies causées par l'ingestion d'eau contaminée par les bactéries ou des virus : diarrhées, choléra, typhoïde, hépatites A et E, poliomyélite. Cette ressource est en voie de disparition dans certains pays du monde en faisant allusion au problème de gestion des ressources naturelles qui préoccupe le monde aujourd'hui. Et pourtant l'eau, c'est la vie comme le dit le commun de mortel, sans l'eau, l'homme ne pourra pas vivre sur la terre parce que tous les besoins essentiels de l'homme nécessitent l'utilisation de l'eau.

Dans les pays en voie de développement qui souffrent chroniquement de manque d'eau, les femmes et les enfants passent plusieurs heures par jour à aller chercher de l'eau. Ceci fait que chaque pays soit confronté à la mauvaise répartition de l'eau à l'intérieur de son territoire.

? Mieux gérer les ressources en eau et leur qualité en renforçant la participation des communautés et celle des femmes et filles ;

--' 12 --'

Le temps et le budget consacrés à l'approvisionnement en eau sont souvent très importants et empêchent les habitants de réaliser d'autre projet, comme de permettre aux enfants d'aller à l'école. Tel qu'établi dans ENCARTA 2009, quand l'eau se raréfie, le contrôle des fleuves et des rivières devient un enjeu majeur pour les pays et donc une source importante de conflit. L'ONU récence aussi par mois 300 zones dans le monde ou le manque d'eau est à l'origine des frictions entre Pays.

Les cours d'eau qui font l'objet de conflits majeurs sont le Jourdain, le Tigré et L'Euphrate au Moyen-Orient, le Nil en Afrique, l'Indus, le Gange et le Brahmapoutre en Asie. Ceci suite au problème de désertification qui envahit le continent Africain et l'Asie.

Ce même problème prend plusieurs tournures en Europe, au japon et en Chine qui sont affrontés au problème de pollution et de l'environnement causé par une industrialisation exagérée des ressourcés naturelles.

Les efforts mondiaux pour s'attaquer à la question d'eau

Une eau propre, et accessible est essentielle à la santé humaine, à un environnement sain, à une réduction de la pauvreté, à une égalité des genres, à une économie durable, et à la paix et à de l'eau propre. D'après l'ONU-Eau, en 2025, 1,8 Milliard de personnes vivront dans des régions où la pénurie d'eau sera totale. Le manque d'eau représente une grave menace pour de nombreux secteurs, notamment la sécurité alimentaire. L'agriculture consomme environ 70% de l'eau douce accessible dans le monde.

Les Pays en Développement les plus touchés par les pénuries d'eau, les inondations et la mauvaise qualité d'eau. Dans ces pays, près de 80% des maladies sont liées à des services d'eau et d'assainissement inappropriés ; les services d'eau fiables commencent à être contaminés par la pollution ou l'élévation du niveau de la mer dans des nombreux pays.

Les Pays collaborent à la réalisation des objectifs du Programme de développement durable à l'horizon 2030 des Nations Unies ; l'eau fait partie des 17 ODD dont le sixième vise spécifiquement à garantir à tous l'accès à l'eau et à l'assainissement. Les objectifs suivants sont établis en vue d'une action commune :

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? Faire en sorte que la population ait accès à une eau potable saine et hygiéniques appropriées ;

? Protéger et restaurer les écosystèmes liés à l'eau.

Comme la population mondiale continue à croitre, les problèmes d'accès à l'eau potable dans le monde deviennent de plus en plus graves, car un nombre d'habitants dans les pays en voie de développement n'ont pas accès à l'eau potable pour subvenir à la plupart de leurs besoins fondamentaux. La ressource en eau existe et seul environ 1% de l'eau du globe suffirait pour toute l'humanité.

Cependant, cette eau n'est pas même disponible pour de nombreuses personnes qui ont dépensé de grosses sommes d'argent ou voyagé loin pour obtenir l'eau dont elles ont besoin. Les gouvernements, Les nations unies, la Banque Mondiale, l'Organisation Non Gouvernementale (ONG) et les organisations locales, sponsorisent tous les projets d'accès à l'eau dans les pays en voie de développement. Mais l'organisation mondiale de la santé (OMS) estime que 1,1 milliard d'hommes n'ont pas accès à l'eau potable et qu'environ 2,6 milliards ne bénéficient pas de moyens appropriés pour éliminer les eaux usées et les déchets fécaux. Ces personnes risquent d'attraper des maladies hydriques parce que les eaux utilisées ne sont pas appropriées à la consommation. Ceci dit, L'OMS estime que 80% des maladies humaines résultent du manque d'eau et de la mauvaise qualité de cette eau, car il n'y a pas de réseaux d'adduction d'eau potable et d'assainissement.

Bien que de nombreux pays en voie de développement aient installé ou soient en train d'installer les réseaux d'adduction d'eau, la croissance démographique tend à écraser l'effort fournis pour améliorer cette alimentation en eau. En effet, l'eau peut être ma vie, mais elle peut aussi tuer. En Afrique les solutions et aménagement des eaux sont nombreux cependant on néglige son traitement (trop cher pour un pays pauvre), aujourd'hui l'Afrique a fait des progrès sur l'eau potable mais les transports et moyens de stockage permettent une éventuelle contamination de l'eau (souvent due à la chaleur excessive favorisant le développement des bactéries, virus et parasites).

L'eau étant une denrée rare, l'hygiène de vie diminues fortement, ce qui peut amener des maladies comme le choléra, la fièvre typhoïde, la diarrhée régulière, les amibes. Et donc dans le monde, on peut voir que l'Afrique subit déjà une inégalité en ressources d'eau et en précipitation tout comme l'Asie mineure.

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L'eau, comme nous l'avons maintes fois mentionné dans cette étude, est une ressource précieuse mais aussi rare. Dans cette optique, l'accès à l'eau potable, mais également la pollution et les conséquences de cette dernière s'avèrent les préoccupations majeures du sixième Objectif de Développement Durable.

Conséquemment, les solutions d'approvisionnement en eau potable se placent donc au centre des questions que se posent toutes les institutions gouvernementales et non-gouvernementales en République Démocratique du Congo.

Toutefois, il convient de noter que l'approvisionnement en eau potable s'avère un domaine extrêmement strict. Du captage d'eau brute jusqu'à son arrivé à nos robinets, l'eau réalise tout un parcours. En effet, cette dernière subit bon nombre de traitements avant qu'elle ne soit distribuée dans les divers circuits d'eau potable.

Dans cette optique, il importe de noter que l'eau potable doit alors être irréprochable, et cela à tous les niveaux, plus particulièrement d'un point de vue hygiénique. En d'autres termes, cela relève de ce fait de la question de la santé publique.

Le Sud-Kivu et la politique de distribution et de la consommation d'eau. L'eau de distribution et de la consommation est mal coordonnée car il s'observe une irrégularité d'eau potable dans le centre urbain suite à la mauvaise politique d'investissement de l'Etat. Preuve que le développement est loin d'être une réalité au Congo Démocratique : en plein 21ème siècle, les habitants du Sud-Kivu en milieu urbain doivent encore se mettre à la queue pour avoir l'eau potable. De ce fait, les habitants doivent se réveiller à 5 heures du matin voir même 4 heures du matin chaque jour pour accéder en premier au puits d'eau.

Cependant, le problème que posent l'eau en République Démocratique du Congo sont multiples car la REGIDESO est incapable de couvrir les besoin en eau potable suite à l'insuffisance des infrastructures appropriées et à une croissance démographique si galopante qui pose des effets très énormes. La population développe elle-même les moyens pour subvenir à ses problèmes tout en se soulagent au coin de la rue, disant Dieu a tout purifié. Le problème d'approvisionnement en eau potable ne fait que s'empirer car les infrastructures hydrauliques restent insuffisantes et celles existantes sont mal protégées et démolies. Par conséquent, les maladies hydriques font de nombreuses victimes au sein de la population qui continue à consommer des eaux non potables.

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I.2 REVUE DE LA LITTERATURE EMPIRIQUE

La revue de la littérature empirique consiste à parcourir l'oeuvre d'un autre chercheur, comprendre le problème abordé, la méthodologie utilisée, les hypothèses, l'objectif visé, les résultats atteints ou non. Cette revue permet au nouveau chercheur d'orienter la recherche ou la critiquer en évitant d'enfoncer les portes déjà ouvertes. Les écrits sur la pénurie de l'eau potable sont multiples et chacun des chercheurs, de sa manière essaie de décortiquer différents aspects liés à cette thématique.

Pendant nos recherches, nous nous sommes inspirés des travaux de nos prédécesseurs dont citons certains :

? BISIMWA MUGARUKA Doudou (2017): « Problématique de la pénurie d'eau potable dans la Ville de Bukavu. Cas spécifique de la Commune de Kadutu. » L'auteur avait essayé d'évaluer le degré de gravité du problème d'eau dans la Commune de Kadutu et proposer une piste adéquate à cette situation. Selon ses hypothèses, les quartiers tels que Cimpunda, Kajangu, et Nkafu étaient les plus touchés par la pénurie ; l'eau utilisée dans les quartiers défavorisés serai de mauvaise qualité et aurait comme effet la perturbation des conditions sanitaires de la population par des maladies hydriques. Il propose une adduction d'eau potable appuyée par la purification de sources d'eau comme l'une des meilleures pistes à adopter pour éradiquer cette pénurie d'eau potable à Kadutu.

? Thomas KAYOBOLA KANGOMBE : « Approvisionnement en eau potable en milieu rural en République Démocratique du Congo face à l'Objectif 6 de Développement Durable, Exemple de la province du Maniema. » Cette thèse poursuivait l'objectif de mettre en lumière les difficultés de l'approvisionnement en eau en milieu rural en République Démocratique du Congo face au défi de l'Objectif 6 de Développement durable, l'exemple de la province du Maniema ; et les solutions mises en place par les parties prenantes pour éradiquer ce fléau. L'auteur avait évalué les efforts fournis par le pouvoir public et par les privés dans le cadre de l'atteinte de l'ODD6 car le pays n'ayant pas réussi à atteindre les OMD en 2015, les ODD apparaitraient pour lui comme une deuxième chance et un défi pour, une fois de plus, inverser la tendance actuelle où 80% de sa population n'ont pas accès à l'eau potable en quantité et en qualité requises.

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? STEPHANIE DOS SANTOS (2005) : « Enjeux socio-sanitaires de la quête de l'eau à Ouagadougou (Burkina Faso) ». Cette thèse de doctorat visait à examiner dans quelles mesures les enjeux socio-sanitaires de l'accès à l'eau peuvent être relevés par des actions en amont des usages domestiques de l'eau mais également en aval de ceux-ci. Deux risques sanitaires majeurs se posent: les quantités d'eau disponibles pour les ménages font défaut pour répondre aux besoins liés à l'hygiène et la qualité de l'eau consommée est douteuse. Or, si les maladies liées à l'eau ont largement été éliminées dans les pays riches, elles restent l'une des plus importantes causes de décès dans les pays du Sud, causant plus de cinq millions de décès par an dans les pays en développement, dont plus de 5 000 enfants de moins de cinq ans par jour.

? Yves CIRHUZA KASOLE (2009) : « Problématique de manque d'eau potable dans la Ville de Bukavu. Cas Quartier Cimpunda ». L'auteur s'était posé la question de savoir ce qui peut être fait pour remédier à ce problème qui est un obstacle à l'épanouissement socio-sanitaire de la population du Quartier Cimpunda. Selon lui, pour palier à ce problème de manque d'eau potable en saison sèche à Cimpunda, il a estimé qu'une adduction potable permettait une solution locale et durable ; dans le cas où elle sera bien protégée. Dans cette étude, il a démontré que les activités agricoles et l'exploitation exercées sur les bois par la plupart des paysans (85%) ne permettent plus à la REGIDESO de subvenir aux différents besoins socio-économiques, élémentaires tels que la production suffisante en qualité et en quantité de l'eau potable.

? LACOSTE Yves (2008) : dit que l'eau va devenir un des problèmes majeurs de la planète dans les vingt prochaines années. La population mondiale aura alors augmenté de deux milliards d'individus, principalement dans les régions les moins équipées d'un point de vue hydraulique. L'approvisionnement des populations, la domestication des flux, le traitement et la répartition des ressources sont à la croisée de la technologie et la politique.

? LE MARCHAND (2003), l'eau, il suffit de tourner le robinet pour qu'elle coule à flot. Derrière ce geste banal se cachent des professionnels qui oeuvrent pour apporter l'eau jusque dans nos maisons. Prélevée dans les rivières, les fleuves et les nappes phréatiques, elle est ensuite traitée et acheminée. Vu d'Europe, l'eau nous semble inépuisable. Mais puisée sans compter, gaspillée et polluée, cette ressource vitale risque de se tarir. Elle manque déjà cruellement dans certains pays du monde et aiguise bien des appétits. L'eau pourrait devenir l'or bleu de demain.

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? PNUD dans ce rapport (2011), stipule que l'accès à l'eau est un problème indispensable au développement. Son absence impact négativement l'ensemble des autres secteurs : assainissement, santé, éducation, alimentation, genre, économie, environnement, etc. Ce rapport martèle également que les mauvaises politiques gouvernementales des Etats, les mauvaises stratégies dans la production et la distribution de l'eau ainsi que les mauvais équipements dans le secteur conduisent au manque criant de l'eau.

Ce chapitre a abordé la revue de la littérature notamment empirique et théorique, nous avons fait recours aux travaux de nos prédécesseurs qui nous ont permis de faire une démarcation

avec notre travail afin de tirer l'originalité de notre oeuvre.

CHAPITRE DEUXIEME :

PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE

ET APPROCHE MÉTHODOLOGIQUE

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II.1. PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE

1. Historique du quartier Nyalukemba

Pendant la colonisation belge, le quartier Nyalukemba était une entité dirigée de façon coutumière d'où elle était appelée une localité et ce n'est qu'en 1958 qu'il fut reconnue comme une entité politico-administrative dirigée par un évolué préparé d'avance par les colons belges pour une administration formelle contraire à celle jadis coutumière. De nos jours, c'est une entité politico-administrative est subdivisée en 6 cellules (Nyawera, Nguba Ier, Nguba II, Irambo, Muhumba I et Muhumba II) et 46 avenues.

Depuis sa création, le quartier Nyalukemba fut dirigé par les différents chefs de quartiers dont :

· NGONGO LUTETE WAPAMBA

· MUHANI WAMUTAMBALA HENRI

· MPANZI YA BUSALE SEBASTIEN, MANENO

· KURASA BAHATI DEOGRATIAS

2. localisation et limites

Le quartier Nyalukemba est l'un des trois quartiers de la commune urbaine d'Ibanda dans la ville de Bukavu, en province du Sud-Kivu, à l'est de la République Démocratique du Congo. Ce quartier qui fait l'objet de notre étude, est le 3ème quartier en grandeur après le quartier de Panzi et le quartier Ndendere dans la commune d'Ibanda. Il se situe entre 2°27' de latitude Sud et 28°25' de longitude Est. La superficie de cette entité politico-administrative reste encore inconnue car il n'y a jamais eu une modification cadastrale, ni des études menées sur son contour ; mais il y a une estimation de 31 220 km2.

Du point de vue localisation, le Q. Nyalukemba est limité :

· Au Nord par le lac Kivu ;

· Au Sud par le quartier Ndendere ;

· A l'Est par la rivière Ruzizi ;

· A l'Ouest par le quartier Ndendere

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3. Situation administrative

Le quartier Nyalukemba fut créé en 1958 avant l'accessibilité de notre pays à l'indépendance. Le quartier est dirigé par un chef de quartier KURASA BAHATI Deogratias et son adjoint du nom de Mr ZERRY MUKOME, un secrétaire du quartier avec six chefs de cellules (cadres de base) secondés chacun par un adjoint et un chef d'avenue par avenue et son adjoint, le reste sont des Nyumba-kumi.

Le quartier Nyalukemba est le moins populaire des quartiers de la commune d'Ibanda de par son étendue et son effectif moins gonflé de sa population (le rapport de la commune d'Ibanda, bureau de la statistique 2014); c'est le quartier le moins vaste bien que sa superficie cadastrale exacte reste encore inconnue car il n'y a qu'une estimation de 31 220 km2.

Le quartier Nyalukemba dépend directement de la commune d'Ibanda et la mairie urbaine de Bukavu.

Aspects physiques ? Relief

Ce quartier présente un relief dominé par les plateaux ; c'est un relief accidenté expliquant la présence des érosions, éboulements de terrains, dans certains coins car l'eau de la pluie manque où elle peut ruisseler suite aux constructions anarchiques qui sont visibles sur la pente d'au moins 25%.

Dans le quartier Nyalukemba, la cellule Muhumba Ier et Nguba II sont les cellules où l'on trouve des dangers et risques des catastrophes naturelles mais aussi dans toute la cellule Irambo nous trouvons presque à chaque pluie des inondations des maisons c'est-à-dire que ces cellules sont construites sur une colline des dépressions et des plateaux aux pentes abutes.

? Climat

Faisant partie de la ville de Bukavu, le quartier Nyalukemba connait un climat tropical humide des montagnes aux précipitation abondantes et à une saison sèche très courte dont température est modérée par la présence des vents soufflant du lac Kivu et la rivière Ruzizi vers la ville de Bukavu ; on dépasse rarement 20° en moyenne par jour, c'est un climat pluvieux où les précipitations sont irréguliers d'un mois à l'autre.

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La saison pluvieuse est longue et les précipitations varient entre 840 et 1700 mm/an, mais elle peut être interrompue par 2 grandes saisons : la saison sèche et la saison des pluies ; il y existe la grande saison sèche allant de juillet à août et la petite sèche au mois de mars, la grande saison de pluies va de septembre à février et la petite saison va du mois d'avril en juin ; en bref, la saison sèche du 3 à 4 mois et la saison de pluies dure 8 à 9 mois.

? Ecologie du milieu

Le quartier Nyalukemba est un site de rejet de plusieurs espèces des déchets combinés et incontrôlé. On jette n'importe quand et partout des déchets ménagers et non ménagers qui occasionnent l'insalubrité publique dans les avenues et facilite le développement de plusieurs insectes nuisibles à la santé des hommes qui occasionnent la prolifération des maladies d'origines hydriques pour la population de cette entité.

? Sol

Etant donné que le climat qui prédomine le quartier Nyalukemba est tropical, le sol est généralement argileux rouge résultant de l'altération des chata et de Basalte en grande partie.

La couleur humifère y est totalement absente, par conséquent, les sols sont devenus compacts et presque imperméable aux eaux de pluie qui ruissellent et endommagent l'étendue du quartier Nyalukemba ; provoquant les érosions, éboulement de terrain, écoulements, et les inondations dans les différentes avenues ; c'est à dire, le relief étant accidenté et les précipitations abondantes, le sol est toujours érodé et lessivé.

? Végétation

Le quartier Nyalukemba n'a presque pas de végétation à cause d'une mauvaise construction dans quelques avenues ; on y trouve une végétation artificielle et luxuriant compte tenu de son climat et son relief montagneux ; il devrait avoir une végétation forestière autrefois, cette végétation existait mais aujourd'hui, elle a presque entièrement disparu suite à l'activité de l'homme sur l'environnement : déboisement incontrôlé, distribution illégale des parcelles, divagation des bêtes, et les constructions anarchiques d'où les maisons ont occupé presque tout le milieu, il n'y a pas de cultures sauf le long des cimetières Ruzizi où l'on trouve des cultures vivrières et un peu de cultures pathogènes.

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Le versant surplombant la rivière Ruzizi a été reboisée par des ONG locales, mais la mauvaise gestion des biens publics, favorisée par les autorités politico-administratives et locales à entraver des morcellements clandestins de ce versant en parcelles qui a fait que ce petit à petit, la végétation cède la place aux constructions anarchiques dans les cimetières Ruzizi avec comme conséquence la disparition des espaces verts, la criminalité et l'insécurité grandissante dans le milieu.

4. Situation économique

V' Le commerce

Le commerce est devenu une grande activité de la population et surtout féminine. Il s'agit surtout de l'économie informelle. Cette situation est due au non-paiement des salaires des fonctionnaires de l'Etat et un chômage accru de la jeunesse. Ceci amène plusieurs personnes à se débrouiller d'une manière ou d'une autre ; les activités commerciales sont à travers les boutiques, les magasins, les petits marchés (marchés pirates) dans les avenues. D'énormes activités commerciales sont organisées dans ce milieu et sont concentrées dans les cellules et avenues comme des petits marchés. Ces marchés aident la population à part le marché central de Nguba, les boutiques, magasins, salons de coiffure, maisons de vente d'alcool (nganda, boîte), hôtels, studios photos, éditions, salles de fêtes, kiosques, pharmacies, restaurants, cafétérias, cyber café, etc. le commerce est l'activité principale de la population du quartier Nyalukemba.

La population du milieu reste pauvre malgré toutes ces activités car les habitants nantis se déplacent vers le centre-ville et d'autres marchés de la ville à cause de l'insécurité grandissante. Ce sont les gens qui viennent d'ailleurs qui investissent plus dans le quartier Nyalukemba ; une population sans emploi, à délinquance juvénile et sénile très accentués. Les recettes du quartier augmentent suite aux multiplicités des activités commerciales à pourcentage qui n'a pas été relevé par le bureau du quartier Nyalukemba.

V' Transport et communication

Aujourd'hui, toute la province du Sud-Kivu souffre d'un mauvais état de réseaux routiers. Cette situation est catastrophique suite aux difficultés socio-économiques que traverse notre pays. Presque toutes les routes dans les avenues sont impraticables et piteux état à tel point que les bus, taxis, camions même les motos y circulent difficilement.

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5. Situation démographique

À l'accession du Congo à la souveraineté nationale, ainsi que les guerres à répétition qu'a connues notre pays, les migrations de la population rurale sont restées incontrôlées par le pouvoir public en place. Parmi les trois quartiers de la commune d'Ibanda, le quartier Nyalukemba contient 73300 habitants congolais et étrangers de différentes tribus, ethnies ; ce qui a fait que le nombre de chômeurs croisse jour après jour. L'insécurité défavorable du développement socio-économico-sociétaire était devenue monnaie courante.

Les nouveaux arrivants en provenance des zones ruraux menacées par des guerres et catastrophes naturelles comme des érosions et des éboulements de terres par manque d'une planification de lotissement. Il y a en l'absence de la politique de l'habitat et de la construction anarchique, aucun entretien de celles qui existaient déjà. Aussi, la réduction de la mortalité, la fécondité accrue et l'hygiène garantie a également favorisé la croissance démographique dans le quartier Nyalukemba.

Cette croissance spectaculaire de la population a conduit à l'occupation anarchique des terrains non bâtis et des morcellements non cadastrés mais dans quelques cellules et avenues, les infrastructures sont bonnes et en d'autres milieux, son en détérioration progressive, soulevant aussi le problème d'infrastructures et d'équipements communautaires.

Selon les statistiques du quartier Nyalukemba, celui de l'état civil de la commune d'Ibanda du 4ème trimestre 2015, sur la population, nous avons trouvé que le quartier Nyalukemba occupe la troisième place avec un effectif de 228038 habitants après le quartier Ndendere et le quartier Panzi dans la commune d'Ibanda ; c'est parmi les quartiers qui ont une forte densité de la population de tous les quartiers de la ville de Bukavu.

Comme nous l'avons dit précédemment, le peuplement du quartier Nyalukemba ne s'explique pas seulement par l'exode rural mais plutôt par la présence de plusieurs activités d'intérêt commercial (marchés pirates, petits marchés, boutiques, magasins, boulangeries, échange de monnaies, ...), la présence de la frontière Ruzizi qui attire un grand nombre d'individus.

En outre, nous remarquons que la population de ce quartier est hétérogène car elle est constituée de plusieurs tribus ; les tribus de ce quartier sont : Shi (60%), Léga (15%), Bembe (5%), Bangubangu (5%), Banyamulenge (5%) et d'autres (10%). Cette hétérogénéité n'est pas l'oeuvre réalisée en un seul jour, ni une année, mais le fruit de plusieurs années.

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Tableau N°1 : Evolution de la population du quartier Nyalukemba de 2012 - 2015

Quartier

Catégories

2012

2013

2014

2015

Nyalukemba

Congolais

28000

29600

63200

71500

 

Etrangers

700

600

1400

1800

Totaux

 

28700

30200

64600

73300

 

Source : bureau de la statistique commune d'Ibanda, rapport du 4ème trimestre 2015.

Tableau N°2 : évolution de la population du quartier Nyalukemba en 2015 par cellules et par avenue

Cellules

Sexe

Total

 

Femmes

Garçons

Filles

 

Nguba I

3654

3694

1527

1849

10724

2

Nguba II

1979

2044

1159

1371

6553

3

Nyawera

3432

3435

1216

14195

22278

4

Irambo

5726

5990

32010

18624

62350

5

Muhumba I

1222

1425

1196

1383

5226

6

Muhumba II

1167

975

2835

1911

6888

TOTAL

17180

17563

39943

39933

114019

 

Source : bureau de la statistique commune d'Ibanda, rapport du 4ème trimestre 2015.

Au sein de cette population s'ajoutent des mouvements migratoires des étrangers internationaux et expatriés.

6. Habitat

Avant l'indépendance, les habitants du quartier Nyalukemba furent des huttes en paille, cases en pisé et le toit en paille. Avec le déroulement du développement, on construit des maisons en matériaux en briques, en planches. L'habitat dans le quartier Nyalukemba est aujourd'hui construit en durables et en boue, en planches pour ceux qui n'ont pas de moyens. Le secteur de communication n'y est pas développé, en dépit de petites maisons de communication et de vente des téléphones appelés « shop », appartements aux grandes maisons de communication de la ville : Orange, Airtel, Vodacom.

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7. Agriculture, pêche et élevage

Dans le quartier Nyalukemba, on ne peut pas parler de l'agriculture au vrai sens du mot car il n'y a pas d'espace suffisante pour cultiver, l'espace utilisé est réduit, mais leur pratique se fait sur des pentes (dans les cimetières Ruzizi) ou sur des petites espaces se trouvant dans les parcelles. Néanmoins quelques ménages entretiennent des jardins potagers qui permettent à certaines femmes de subvenir tant soi peu aux besoins de leurs familles ; les haricots, les maïs, légumes et manioc sont les plus cultivés d'autosubsistance pour l'autoconsommation familiale. L'élevage n'est pas développé dans le quartier Nyalukemba suite au manque de biens et moyens pour certains habitants pour leur procurer des médicaments (vermifuges), pour cela, les habitants pratiquent l'élevage de petit bétail et les volailles, mais les conditions d'hygiène ne sont pas respectées. La pêche locale est pratiquée sur la rivière Ruzizi à l'aide des roseaux à hameçons et pirogues.

· Artisanat : l'artiste principale de l'artisanat de ce quartier est la taille des statuts et la fabrication des braseros, mais aussi plus

· Les associations de développement : il y existe quelques associations de développement, comme BVES, ADAVOC, AFAL, ADIPS, VOCHRIM, ... sont des ASBL de développement agréé, ainsi que les ONG de la place.

8. Situation socio-sanitaire

Santé : L'infrastructure sanitaire du quartier Nyalukemba est constituée des centres de santé privées et polycliniques, pharmacies, dispensaires dans différentes avenues à savoir :

· Centre de santé 31ème CECA /Nguba

· Cliniques universitaires BIOSADEC

· Centre hospitalier BIOGLODI

· Centre médical Croix rouge

· Centre hospitalier BIOPHARM

· Polyclinique RUHIGITA

· Centre de santé JUHUDI, ...

Malgré le domaine de la santé publique, les conditions sanitaires ne sont pas du tout bonnes car il y a encore un problème sanitaire dans les avenues « bidonvilles » d'où la population fait recours dans d'autres quartiers.

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9. Situation socioculturelle

1°. La religion

Les différentes confessions religieuses sont existantes à Bukavu et l'on convient que toutes ces religions ont un grand rôle à jouer dans la vie sociale de la communauté. Les principales confessions chrétiennes sont :

? Les catholiques qui forment la majorité de la population : 70% des citoyens croyants sont des fidèles catholiques

? Les protestants qu'on rencontre dans diverses communautés à prolifération des multiples églises avec 25% de chrétiens ;

? Les anglicans, les néo-apostoliques

? Les musulmans et les Balais sont minoritaires et d'autres sectes religieuses et chambres de prières qui ne font pas grand écho.

Ce qui est important à signaler est que les différentes confessions religieuses organisent en leur sein à part les principales activités d'évangélisation et de la propagation de la foi, les services divers de développement à savoir : l'enseignement, la santé, les projets de développement et les centres sociaux et professionnels.

2°. Infrastructures scolaires

La scolarisation des enfants demeure un investissement social capital car même les gens de faible revenus s'efforcent aussi à envoyer leurs enfants à l'école malgré des conditions matérielles très précaires. Il est important de signaler aussi que les écoles du quartier Nyalukemba sont réparties en trois niveaux : maternel, primaire et secondaire.

Elles sont groupées en quatre réseaux à savoir : les écoles conventionnées catholiques (ECC), les écoles conventionnées protestantes (ECP), les écoles non-conventionnées ou écoles officielles de l'Etat, les écoles privées ou les complexes scolaires (CS)

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II.2 APPROCHE MÉTHODOLOGIQUE

La méthodologie est une discipline qui fait réfléchir sur le processus rationnel d'une pensée cohérente. Elle élabore les instruments rationnels qu'une méthode doit employer pour atteindre son but (Aldin BIROU, 1996, P.28)

II.2.1 METHODES

D'après GRAWITZ MADELEINE (1999), la méthode est un ensemble de règles ou des procédés pour atteindre dans les meilleures conditions (temps, argent, etc.) un objectif, une vérité, une expérience, une vérification, un apprentissage. Donc, la méthode est une marche rationnelle de l'esprit pour arriver à la connaissance ou la démonstration d'une vérité. Elle est en plus une procédure consistant à observer un phénomène, à en tirer des hypothèses et à vérifier les conséquences de ces hypothèses par une expérimentation scientifique.

D'après Christian GODIN (2005, P.19) pour sa part définit la méthode comme étant un « cheminement rationnel de respect dont la fin, la certitude et la vérité ».

Le mot méthode est un terme polysémique qui signifie qu'il est définit par plusieurs auteurs et de plusieurs manières, mais dans le cadre de ce travail, nous allons contrepasser cette polémique tout en nous reliant à Claude JAVEAU (1976à, qu'une méthode est essentiellement une démarche intellectuelle qui vise d'un côté à établir rigoureusement un objet de science et de l'autre à mener le raisonnement portant sur cet objet de science, et de l'autre côté à mener le raisonnement portant sur cet objet de la manière la plus rigoureuse possible.

Dans ce travail, nous nous sommes servis de la méthode descriptive ; cette méthode nous a permis de décrire le quartier Nyalukemba en le présentant sous différents aspects et en s'attardant particulièrement sur l'aspect social et sanitaire.

Dans ce travail, elle nous a permis de s'enquérir de la situation d'avant sur la pénurie d'eau potable dans le quartier Nyalukemba et la comparer avec celle d'aujourd'hui.

II.2.2 TECHNIQUES

P. RONGER (1971), lui définit la méthode comme étant la procédure particulière appliquée à l'un ou à l'autre stade de la recherche.

La technique, sert à collecter les données en vue d'atteindre un but précis par conséquent nous nous sommes servis d'une méthodologie pour les données afin d'accéder à un certain nombre d'information qui cadrent avec l'objet de notre travail.

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Afin d'obtenir des données susceptibles d'être interprétées nous avons utilisés des techniques suivantes :

? La technique d'interview

C'est un entretien entre l'observateur et l'interlocuteur (enquêtés), cet entretien a pour but d'organiser un rapport de communication verbale entre les enquêtés et enquêteurs. Elle nous a permis de bien recueillir certaines informations concernant cette étude auprès de la population du quartier Nyalukemba en les interviewant.

? La technique documentaire

Pour donner plus de consistance aux données à la source, nous avons jugés nécessaire de consulter les ouvrages, thèses, mémoires, TFC, et certains rapports de nos prédécesseurs. De même à travers les sites internet et le dictionnaire ; nous avons trouvés d'autres informations utiles pour cette étude.

? La technique d'observation libre

Elle est d'une importance capitale car elle nous a permis de collecter les différentes informations en rapport avec le problème d'eau dans la ville de Bukavu généralement et dans le quartier Nyalukemba en particulier sans interférence aucune.

? La technique d'enquête par questionnaire

Elle consiste en une conversation entre l'enquêteur et l'enquêté sur base d'un questionnaire reprenant diverses questions préétablies d'avance, la fonction principale du chercheur se servant d'un questionnaire est de l'utiliser tel quel et d'annoter avec précision les réponses obtenues. Son jugement doit s'exercer dans le but de déceler toute tentative de tromper, ou toute autre situation qui invaliderait les résultats.

Nous l'avons choisi par ce qu'elle permet de faciliter l'expression libre des enquêtés sur diverses questions posées pour les approfondir le plus complètement possible. Nous nous sommes servis d'un questionnaire d'enquête qui est annexée à la fin de ce travail.

--' 29 --'

II.2.3 TYPE D'ETUDE, CHOIX ET TAILLE DE L'ECHANTILLON

II.2.3.1 Type d'étude

Nous avons mené une étude descriptive et transversale. Car il s'agit de la description des éléments qui constituent les problèmes de pénurie d'eau potable dans le quartier Nyalukemba avec des données transversales collectées à la période allant du 01 Avril au 31 Juillet 2023. 4 mois ont suffi pour mener cette étude.

II.2.3.2 Choix et taille de l'échantillon

L'échantillon choisi dans cette étude n'est ni occasionnel ni aléatoire, cependant pour la taille de l'échantillon de la population de la commune d'Ibanda, nous avons utilisé la formule du professeur Alain BOUCHARD (2010). Cette formule stipule que « quand l'univers est infini, c'est-à-dire supérieur à 100000 personnes, on prend un échantillon de 96 personnes considérant une marge d'erreur de 10%. Quand l'univers est fini, on applique la formule pour la taille corrigée. En effet, la formule pour la taille corrigée d'Alain s'énonce comme suit :

NC = = 95,9 soit 96 personnes.
=

Légende :

- N = la taille de la population-mère (taille de l'univers) ;

- NC : Taille de l'échantillon corrigé ;

- n = la taille de l'échantillon pour une population infinie ou Taille de l'échantillon pour

l'univers fini

En y appliquant une marge d'erreur de 10%, l'échantillon devient :

+ 9,6 =105,6 à peu près 106 sujets

II.2.4 descriptions des variables

Notre population cible était constituée des personnes vivant dans le quartier Nyalukemba. Nous avons fait ce choix à travers les critères de sélection suivants : - Etre habitant de la ville de Bukavu

- Accepter de répondre à nos questions et à nous fournir les informations nécessaires Pour ce qui est de variables nous avons décrit un certain nombre des variables dont :

? L'Age

? Le Sexe

? L'Etat civil

-' 30 -'

· Le Niveau d'étude

· La profession

II.2.5 les outils de collecte de données et logiciels utilises

Ces outils nous ont aidés à collecter et à enregistrer les données :

· Le carnet de bord pour la prise des petits résumés en rapport avec cette recherche;

· Les stylos pour la même fin ;

· Le téléphone pour la prise des photos nécessaires pour l'amélioration de la qualité de cette recherche ;

· Le questionnaire d'enquête comprenant des questions ouvertes et fermées.

Pour ce qui concerne les logiciels utilisés nous avons utilisés le Logiciel Word pour la saisie des textes, le Logiciel Excel pour le traitement des données tabulaires et le Logiciel Sphinx pour l'élaboration et l'interprétation des résultats.

Ce chapitre a consisté d'une part à présenter le milieu d'étude de recherche, le quartier Nyalukemba et d'autres part, à présenter l'approche méthodologique du travail en mentionnant la méthode ainsi que les différentes techniques utilisées en vue d'obtenir les résultats sur le terrain.

CHAPITRE TROISIEME:

PRESENTATION DES RESULTATS

--' 32 --'

Le présent chapitre a le mérite de brandir les résultats des enquêtes que nous avons menés et de procéder à l'analyse statistique des renseignements recueillis qui seront analysés et appréciés.

III 1. PRESENTATION DES RESULTATS D'ENQUETES III.1.1 Objectifs de l'enquête.

Pour collecter les informations de ce travail, nous avons procédé par une enquête auprès de la population du quartier Nyalukemba, constituant notre champ d'investigation.

Les objectifs qui nous poussent à mener cette enquête au niveau du quartier Nyalukemba sont les suivants :

- Lutter contre les maladies d'origine hydrique par la distribution d'une eau potable suffisante et réduire la distance parcourue pour s'en approprier ;

- Définir les stratégies à long terme pour éradiquer la pénurie d'eau dans la ville de Bukavu et dans le quartier Nyalukemba;

- Mais également vérifier l'hypothèse de ce travail.

En autre, après avoir relevé, les problèmes du milieu, leurs causes et conséquences, nous avons fait une recommandation aux autorités de songer à la mise en place d'un projet d'adduction d'eau potable dans le quartier Nyalukemba; sont les objectifs de notre enquête.

Pour nous permettre de récolter les données dont nous avions besoin pendant nos recherches, nous nous sommes servis de l'observation participante du questionnaire d'enquête écrit ainsi que l'interview pour rassembler toutes les informations nécessaires pour la production de ce travail.

Les différents tableaux donnent solitude des habitants du quartier :

III.1.2 Identité des enquêtes

Tableau n°3 : Répartition de l'échantillon par sexe

Sexe

Fréquence

Pourcentage

Masculin

42

39,6%

Féminin

64

60,4%

Total

106

100,0

Source : nos enquêtes sur terrain

Commentaire : Il ressort de ce tableau que 60,4 % de l'échantillon sont des femmes et 39,9% des hommes. Cette grande proportion de femmes s'explique par le fait que les femmes paraissent être plus victimes à la recherche de l'eau.

-' 33 -'

Tableau n° 4: Répartition de l'échantillon selon l'âge

Age

Fréquence

Pourcentage

De 15 à 25 ans

40

37,7%

De 25 à 35 ans

31

29,2%

De 35 à 45 ans

26

24,5%

De 45 à 55 ans

9

8,5%

Total

106

100

Source : nos enquêtes sur terrain

Commentaire : Concernant l'âge des enquêtés, le résultat de ce tableau nous révèlent que sur notre échantillon de 106 enquêtés, soit 100% de l'échantillon, 37,7% soient 40 ont l'âge varie entre 15 et 25ans, suivi de 31 soient 29,2% leurs âges varient entre 25 et 35 ans et viennent en deuxième position, tans disque 26 soient 24,5% varient entre 35 et 45 ans à la troisième position et en fin ceux dont l'âge varie entre 45 et 55 ans qui sont à 9 soient 8,5%.

Tableau n° 5: Etat civil des enquêtés

Etat civil

Fréquence

Pourcentage

Célibataire

59

55,6

Marié(e)

32

30,2

Veuf (ve)

11

10,4

Divorcé(e)

4

3,8

Total

106

100

Source : nos enquêtes sur terrain

Commentaire : A la lecture de ce tableau, nous constatons que 59 enquêtés sur les 106 constituant notre échantillon totale, soit 55,6% est constitué des célibataires ; tandis que 32 enquêtés soit 30,2% sont des mariés et 11 enquêtés, soit 10,4% sont des veufs. Seuls 4 de nos enquêtés, soit 3,8% se révélés divorcés.

Tableau n°6 : Répartition de l'échantillon par niveau d'étude

Niveau d'étude

Fréquence

Pourcentage

Aucun

10

9,4

Niveau primaire

17

16

Niveau secondaire

43

40,6

Niveau universitaire

36

34

Total

106

100

Source : nos enquêtes sur terrain

Commentaire : il ressort de ce tableau que 43 ré

-' 34 -'

pondants sur 106 soit 40,6% ont le niveau secondaire, suivi de 36 répondants soit 34% sont de niveau universitaire, 17 soit 16% ont le niveau primaire et en fin 10 répondants sur 106 n'ayant aucun niveau d'étude soit 9,4%.

Tableau 7 : profession des enquêtés

Profession

Fréquence

Pourcentage

Fonctionnaire

14

13,2

Commerçant

26

24,5

Etudiant/Elève

46

43,4

Sans fonction

20

18,9

Total

106

100

Source : nos enquêtés sur terrain

Commentaire : De ce tableau se lisent les informations sur les professions des enquêtés. Ainsi, sur 106 personnes enquêtés soit 100% de l'échantillon, 46 enquêtés soi 43,4% sont des étudiants et/ou élèves, 26 personnes soit 24,5% de l'échantillon sont des commerçants, 20 personnes soit 18,9% de l'échantillon sont des chômeurs.

III.1.3 De la desserte en eau potable

Tableau n°8 : Abonnement à la REGIDESO

Réponse

Effectif

Pourcentage

Oui

65

61,3

Non

41

38,7

TOTAL

106

100

Source : nos enquêtes sur terrain

Commentaire : De ce tableau, nous observons que 65 de nos enquêtés sur 106 soit un pourcentage évaluer à 61,3% sont pas abonnés à la REGIDESO, tandis que 41 soit 38,7% de nos enquêtés ne sont pas abonnés à la REGIDESO.

Tableau n°9 : Montant des factures

Montant en FC

Fréquences

Pourcentage

5.000

2

1,9

10.000

10

9,4

15.000

29

27,3

20.000

48

45,3

25.000

17

16

TOTAL

106

100

MOYENNE

 

15000

-' 35 -'

Source : nos enquêtes sur terrain

Commentaire : il est illustré dans ce tableau que sur un échantillon de 106 enquêtés, 48 soit 45,3% payent de la REGIDESO à 20.000FC, 29 enquêtés soit 27,3% payent 15.000FC ; 17 abonnés seulement payent 25.000FC soit un pourcentage de 16%, 10 de nos enquêtés soit 9,4% payent la facture de 10.000FC à la REGIDESO, et en fin seulement 2 abonnés avec le pourcentage de 1,9% payent la facture de 5.000FC. Ce qui nous conduit à déduire la moyenne de payement de la facture de la REGIDESO par les habitants du Quartier Nyalukemba à 15 000FC.

Tableau n° 10: Approvisionnement en eau de la REGIDESO

Fréquence

Réponse

Pourcentage

Une fois

49

46,2

Deux fois

25

23,6

Trois fois

8

7,5

Quatre fois

3

2,8

L'eau n'arrive jamais

21

19,8

TOTAL

106

100

Source : nos enquêtes sur terrain

Commentaire : il ressort de ce tableau que sur un échantillon de 106 enquêtés, 49 reçoivent l'eau de la REGIDESO une seule fois la semaine soit un pourcentage de 46,2% ; ce qui est encore un taux très faible étant donné que l'eau est beaucoup utilisée. 25 enquêtés soit 23,6% reçoivent l'eau de la REGIDESO deux fois la semaine, 21 enquêtés affirment ne reçoivent plus l'eau de la REGIDESO ce qui les poussent à utiliser l'eau impropre à la consommation afin de répondre à certains besoins qui nécessitent de l'eau, 8 enquêtés soit 7,5% seulement sur 106 reçoivent trois fois par semaine l'eau de la REGIDESO, et en fin 3 soit 2,8% reçoivent quatre fois la semaine.

Tableau n°11 : La source d'approvisionnement d'eau que la population utilise

Sources

Fréquence

Pourcentage

Les bornes fontaines

19

17,9

Le Lac Kivu

16

15,1

La Rivière Ruzizi

28

26,4

A partir des forages (Bizola)

20

18,9

Autres à préciser

23

21,6

Total

106

100

Source : nos enquêtes sur terrain

-' 36 -'

Commentaire : A travers ce tableau en rapport avec les sources d'approvisionnement d'eau en cas de manque de celle-ci dans les robinets des habitants, nous constatons que sur un échantillon de 106 enquêtés, 28 soit 26,4% utilisent l'eau de la Rivière Ruzizi avec tous les risques de noyade, 23 enquêtés sur 106 soit 21,6% utilisent d'autres sources qui sont dans la ville de Bukavu comme par exemple la source de Funu et Kadurhu dans la Commune de Kadutu, d'autres vont dans le marché Bich Muhanzi dans la Commune de Bagira, toujours à la quête de cette denrée vitale. 20 de nos enquêtés utilisent l'eau des forages appelées communément « Bizola » soit 18,9%. Il faut noter que dans le quartier Nyalukemba il existe des petites bornes de puisages sur lesquelles 19 de nos enquêtés soit 17,9% utilisent en cas de manque d'eau dans leur robinets. Et en fin 16, soit 15,1% utilisent l'eau du Lac Kivu.

Tableau n° 12: Prix d'un bidon de 20L

Prix d'un bidon de 20L

Réponse

Pourcentage

50FC

22

20,8

100FC

48

45,3

200FC

29

27,3

500FC

7

6,6

TOTAL

106

100

Source : nos enquêtes sur terrain

Commentaire : Il ressort de celui-ci que sur 106 enquêtés, 48, soit 45,3% payent un bidon de 20L à 100FC à la source sur laquelle ils utilisent en cas de manque d'eau dans leurs robinets, 29 soit 27,3% payent ce même bidon de 20L à 200FC, 22 enquêtés soit 20,8% le payent à 50Fc et le reste soit 7 enquêtés pour 6,6% le payent à 500FC.

Tableau n° 13 : Distance parcourue à la recherche de l'eau

Distance à parcourir

Réponse

Pourcentage

1km

9

8,5

2km

30

28,3

3km

41

38,7

4km

7

6,6

TOTAL

106

100

Source : nos enquêtes sur terrain

Commentaire : en rapport avec la distance parcourue, constatons que sur 106 enquêtés, 41 soit 38,7% parcours de 3km à la recherche de l'eau à des sources différentes donc soit à la période pendant laquelle l'eau n'arrive plus dans leurs robinets, 9 soit 8,5% parcours 1km et en fin 7 soit 6,6% parcours 4km à la recherche de l'eau. Dans le quartier Nyalukemba, par

-' 37 -'

manque d'eau potable, les enfants et jeunes filles qui sont les plus utilisés sont obligés de parcourir des longs trajets à la quête de l'eau. Ils s'approvisionnent aux sources d'eau avec beaucoup de difficultés. C'est notamment les sources d'eau de Funu dans le quartier Cimpunda, de Nyakaliba sur avenue Kahuzi et celle de Kadurhu au quartier Kasali.

III.1.4 Les causes de la pénurie d'eau potable dans le quartier Nyalukemba Tableau n° 14 les causes de pénurie d'eau dans le quartier Nyalukemba

Réponse

OUI

NON

JE NE SAIS PAS

TOT

%

La vétusté des conduites de la REGIDESO

30

3

3

36

33,9

L'explosion démographique dans la ville

16

6

2

24

22,6

La construction anarchique

7

1

1

9

8,5

Le manque des moyens financiers

4

7

2

13

12,3

La déviation de la rivière Murundu

1

9

0

10

9,4

L'exploitation abusive des arbres

2

12

0

14

13,2

TOTAL

60

38

8

106

100

Source : nos enquêtes sur terrain

Commentaire : Parmi les raisons de manque d'eau au quartier Nyalukemba, il ressort de nos enquêtes que sur l'échantillon de 106 enquêtés, 36 soit 33,9% affirment que la vétusté des

conduites de la REGIDESO serait la cause de cette situation, 24 soit 22,6% affirme l'hypothèse selon laquelle l'explosion démographique serait parmi les causes de la pénurie d'eau potable dans le quartier Nyalukemba, alors que 14 soit 13,2% disent que l'exploitation abusive des arbres est parmi les causes de la pénurie d'eau dans le quartier Nyalukemba étant donné que nous sommes en train d'observer une sécheresse dans la ville de Bukavu car tous les arbres sont déjà abattus , 13 répondants soit 12,3% affirment que le manque des moyens financiers conséquents pourrait être parmi les causes, sur 106 répondants, 10 soit 9,4% affirment que la déviation de la rivière Murundu qui alimente la ville de Bukavu en eau potable fait partie des causes profondes, et en fin 9 sur 106 répondants soit 8,5% sont d'accord que les constructions anarchiques dans la ville de Bukavu sont à la base de cette situation. A travers ce graphique nous expliquons ce tableau des causes de la pénurie d'eau potable dans le quartier Nyalukemba.

-' 38 -'

III.1.5. les conséquences de la pénurie d'eau potable dans le quartier Nyalukemba Tableau n° 15 les conséquences de la pénurie d'eau potable dans le quartier Nyalukemba

Réponse

OUI

NON

JE NE SAIS PAS

TOT

%

Les maladies d'origine hydrique

29

4

1

34

32,1

Les infections vaginales et urinaires chez les jeunes filles et femmes

22

6

4

32

30,2

Les accidents de circulations

7

8

1

16

15,1

Les noyades dans le Lac Kivu et ou dans la rivière Ruzizi

4

9

2

15

14,2

Le risque de viol, torture, et agression de la part des inciviques retrouvés dans les rues

3

6

0

9

8,4

TOTAL

65

33

8

106

100

Source : nos enquêtes sur terrain

Commentaire : La carence d'eau dans le quartier Nyalukemba débouche aux innombrables maladies surtout celles d'origines hydriques soit 34 répondants sur 106 pour 32,1%. La population n'ayant plus de choix entre l'eau potable et celle contaminée par des microbes, elle s'adonne à celle disponible. Ainsi, sur les 106 répondants 32 affirme l'hypothèse selon laquelle les infections vaginales et urinaires chez les jeunes filles et femmes seraient aussi parmi les conséquences de cette pénurie ; tandis que 16 soit 15,1% sur 106 disent que les accidents de circulations des personnes à la quête de l'eau potable sont aussi parmi les conséquences de la pénurie d'eau dans le quartier Nyalukemba ; 15 répondants sur 106 soit 14,2% sont d'accord que les noyades dans le Lac Kivu et ou dans la rivière Ruzizi constituent une menace aux enfants à la recherche de l'eau ; et en fin 9 sur 106 répondants soit 8,4% disent que parmi les conséquences qui peuvent découler de cette situation il y a également le risque de viol, torture, et agression de la part des inciviques retrouvés dans les rues.

III.1.6 Les stratégies pour éradiquer le problème de pénurie d'eau potable

Tableau n° 16 Les stratégies envisageables pour éradiquer le problème de pénurie d'eau

Réponses

Oui

Non

Je ne

sais pas

TOT

%

Le réaménagement des conduites de la REGIDESO

12

4

1

17

16

La dotation de la REGIDESO des moyens financiers

10

10

6

26

24,5

La lutte contre la construction anarchique

5

8

3

16

15,1

La sensibilisation sur la coupe abusive des arbres

3

10

2

15

14,1

La mise en place d'un projet d'adduction d'eau potable

26

0

6

32

30,2

TOTAL

56

32

18

106

100

Source : nos enquêtes sur terrain

-' 39 -'

Commentaire : Tout problème nécessite une solution durable correspondante. Les possibilités d'apporter de manière permanente l'eau, un bien de première nécessité devenu rare au quartier Nyalukemba n'est pas à chercher à ailleurs.

Voici les pistes de solutions envisagées par la population :

o Alors que 32 répondants sur 106 soit 30,2% préconise la mise en place d'un projet d'adduction d'eau potable.

o La dotation de la REGIDESO des moyens financiers sur 106 enquêtés 26 affirment l'hypothèse soit 24,5%.

o Le réaménagement des conduites de la REGIDESO sur 106 répondants 17 sont d'accord avec cette hypothèse soit 16%.

o Pour 106, 16 enquêtés soit 15,1% estiment que pour éradiquer ce phénomène il lutter contre la construction anarchique.

o La sensibilisation sur la coupe abusive des arbres serait un atout majeur en fin de lutter contre la pénurie d'eau dans le quartier Nyalukemba estiment 15 répondants soit 14,1% sur 106.

Ce chapitre était destiné à la présentation des résultats de notre étude. Ces résultats ont été présentés sous forme des tableaux d'effectif et de pourcentage selon nos variables d'étude. Ainsi, nous avons trouvé les résultats par rapport au sexe de nos enquêtés, à l'âge, à l'Etat matrimonial, au niveau d'étude, à la fonction occupée actuellement ; les résultats par rapport à l'endroit où les enquêtés se procurent de l'eau, la distance à parcourir pour l'atteindre, les causes de la pénurie d'eau, les conséquences du manque d'eau potable ainsi que les stratégies pour pallier à la problématique d'eau dans le quartier Nyalukemba.

CHAPITRE QUATRIEME DISCUSSION

DES RESULTATS

--' 41 --'

Après avoir présenté les résultats de notre étude dans le troisième chapitre, ce quatrième et tout dernier chapitre, discute et interprète les différents résultats de nos investigations présentés dans le troisième chapitre avec plus de détail. Ici, nous allons d'abord procéder à l'interprétation des grands résultats. Ensuite, nous allons donner l'importance de nos résultats et pour finir, nous allons présenter les difficultés rencontrées suivit des résultats obtenus et formuler quelques recommandations et suggestions à la fin de ce chapitre.

IV.1 PRESENTATION DES PRINCIPAUX DES RESULTATS

Les principaux résultats qui composent notre étude sont les suivants :

? Concernant le tableau N°3 en rapport avec le sexe des enquêtés, Il ressort de ce tableau que 60,4% de notre échantillon sont des femmes et 39,6 % de l'échantillon sont des hommes. Cette grande proportion de femmes s'explique par le fait que les femmes paraissent plus touchées par ce problème.

? Remarquons au tableau N°08 en rapport avec l'abonnement de nos enquêtés à la REGIDESO, que, 65 de nos enquêtés sur 106 soit un pourcentage évaluer à 61,3% sont abonnés à la REGIDESO, tandis que 41 soit 38,7% de nos enquêtés ne sont pas abonnés à la REGIDESO. Malgré l'abonnement des habitants à la REGIDESO, cette institution ne parvient pas à desservir l'eau suffisante à la population du quartier Nyalukemba.

? Il est illustré dans le tableau N°09 que sur un échantillon de 106 enquêtés, 48 soit 45,3% payent de la REGIDESO à 20.000FC, 29 enquêtés soit 27,3% payent 15.000FC ; 17 abonnés seulement payent 25.000FC soit un pourcentage de 16%, 10 de nos enquêtés payent la facture de 10.000FC à la REGIDESO, et en fin seulement 2 abonnés payent la facture de 5.000FC. Ce qui nous conduit à déduire la moyenne de payement de la facture de la REGIDESO par les habitants du Quartier Nyalukemba à 15 000FC.

? Au vue du tableau N°10, sur un échantillon de 106 enquêtés, 49 reçoivent l'eau de la REGIDESO une seule fois la semaine soit un pourcentage de 46,2% ; ce qui est encore un taux très faible étant donné que l'eau est beaucoup utilisée. 25 enquêtés soit 23,6% reçoivent l'eau de la REGIDESO deux fois la semaine, 21 enquêtés affirment ne reçoivent plus l'eau de la REGIDESO ce qui les poussent à utiliser l'eau impropre à la consommation afin de répondre à certains besoins qui nécessitent de l'eau, 8 enquêtés soit 7,5% seulement sur 106 reçoivent trois fois par semaine l'eau de la REGIDESO, et en fin 3 soit 2,8% reçoivent quatre fois la semaine. Ce qui constitue un problème

--' 42 --'

sérieux étant donné que l'eau que la population puise pendant ces jours ne suffit pas pour leur besoins.

? Le tableau N° 14 : en rapport avec les causes de manque d'eau au quartier Nyalukemba, il ressort de nos enquêtes que sur l'échantillon de 106 enquêtés, 36 soit 33,9% affirment que la vétusté des conduites de la REGIDESO serait la cause de cette situation, 24 soit 22,6% affirme l'hypothèse selon laquelle l'explosion démographique serait parmi les causes de la pénurie d'eau potable dans le quartier Nyalukemba, Alors que 14 soit 13,2% disent que l'exploitation abusive des arbres est parmi les causes de la pénurie d'eau dans le quartier Nyalukemba, 13 répondants soit 12,3% affirment que le manque des moyens financiers conséquents pourrait être parmi les causes, sur 106 répondants, 10 soit 9,4% affirment que la déviation de la rivière Murhundu qui alimente la ville de Bukavu en eau potable fait partie des causes profondes, et en fin 9 sur 106 répondants soit 8,5% sont d'accord que les constructions anarchiques dans la ville de Bukavu sont à la base de cette situation.

? Au vue du tableau N° 15, notons que la carence d'eau dans le quartier Nyalukemba débouche aux innombrables maladies surtout celles d'origines hydriques soit 34 répondants sur 106 pour 32,1%. La population n'ayant plus de choix entre l'eau potable et celle contaminée par des microbes. Ainsi, sur les 106 répondants 32 affirme l'hypothèse selon laquelle les infections vaginales et urinaires chez les jeunes filles et femmes seraient aussi parmi les conséquences de cette pénurie ; tandis que 16 soit 15,1% sur 106 disent que les accidents de circulations des personnes à la quête de l'eau potable sont aussi parmi les conséquences de la pénurie d'eau dans le quartier Nyalukemba ; 15 répondants sur 106 soit 14,2% sont d'accord que les noyades dans le Lac Kivu et ou dans la rivière Ruzizi constituent une menace aux enfants à la recherche de l'eau ; et en fin 9 sur 106 répondants soit 8,4% disent que parmi les conséquences qui peuvent découler de cette situation il y a également le risque de viol, torture, et agression de la part des inciviques retrouvés dans les rues.

? En rapport avec le tableau N°16 Tout problème nécessite une solution durable correspondante. Les possibilités d'apporter de manière permanente l'eau, un bien de première nécessité devenu rare au quartier Nyalukemba n'est pas à chercher à ailleurs. Cependant, ci-dessous sont les résultats : 32 répondants sur 106 soit 30,2% préconise la mise en place d'un projet d'adduction d'eau potable, la dotation de la REGIDESO des moyens financiers sur 106 enquêtés 26 affirment l'hypothèse soit 24,5%, le

-' 43 -'

réaménagement des conduites de la REGIDESO sur 106 répondants 17 sont d'accord avec cette hypothèse soit 16%, pour 106, 16 enquêtés soit 15,1% estiment que pour éradiquer ce phénomène il lutter contre la construction anarchique, la sensibilisation sur la coupe abusive des arbres serait un atout majeur en fin de lutter contre la pénurie d'eau dans le quartier Nyalukemba estiment 15 répondants soit 14,1% sur 106.

IV.2 INTERPRETATION DES RESULATS

Dans cette partie du travail, il sera question de porter une interprétation sur les principaux résultats ayant trait à nos hypothèses de départ. Il s'agit des résultats portant sur les causes de la pénurie d'eau dans le quartier Nyalukemba, les conséquences sanitaires et sociales de la pénurie d'eau dans le quartier Nyalukemba et sur les stratégies à mette en place pour éradiquer le problème de pénurie dans ce quartier.

Les données relatives aux causes de la pénurie d'eau dans le quartier Ndendere renfermées dans le tableau n°14 de notre troisième chapitre.

Elles renseignent que les éléments à la base de la pénurie d'eau dans le Quartier Ndendere sont entre autres la vétusté des conduites de la REGIDESO, l'explosion démographique, l'exploitation abusive des arbres, et le manque des moyens financiers conséquents sont les grandes causes de la pénurie d'eau dans le quartier Nyalukemba.

Ces hypothèses sont confirmées par la REGIDESO cité dans un journal de la Radio Jambo FM émettant à Bukavu « l'ancienneté de son usine et la surpopulation de la ville de Bukavu, sont les principales causes du manque d'eau potable. Elle affirme faire de son mieux pour améliorer l'approvisionnement en eau dans la ville de Bukavu. Aujourd'hui, la capacité de la REGIDESO n'arrive plus à desservir toute la population de Bukavu. De fois la rivière Murundu diminue son débit et les habitants de Kabare dévient de l'eau pour irrigation de leurs champs. Nous avons beaucoup de problèmes pour desservir l'eau potable mais nous faisons de notre mieux », propos du chef technique à la REGIDESO Direction Provinciale du Sud-Kivu Danien MUDEKEREZA.

Les résultats par rapport aux conséquences dans ce travail sont renfermés dans le tableau n° 15 montrant que les maladies surtout celles d'origines hydriques, les infections vaginales et urinaires chez les jeunes filles et femmes, les accidents de circulations des personnes à la quête de l'eau potable sont les principales conséquences de la pénurie d'eau potable dans le quartier Nyalukemba.

--' 44 --'

Ces résultats ses rapprochent de ceux publiés par l'OMS en Mars 2022 en marge de la Mondiale de l'eau Potable célébrée tout 22 Mars de chaque année : On estime que, chaque année, plus de 829 000 personnes meurent de diarrhée à cause de l'insalubrité de l'eau potable et du manque d'assainissement et d'hygiène. Cependant, la prévention de la diarrhée est en grande partie possible et on pourrait, par exemple, éviter chaque année la mort de 297 000 enfants de moins de cinq ans si on luttait contre ces facteurs de risque. Lorsqu'il est difficile de se procurer de l'eau, il arrive que les gens décident que le lavage des mains n'est pas une priorité, ce qui augmente le risque de diarrhée et d'autres maladies.

La diarrhée est la maladie la plus connue associée aux aliments et à l'eau contaminée, mais elle n'est pas la seule. En 2017, plus de 220 millions de personnes avaient besoin d'un traitement préventif de la schistosomiase, une maladie aiguë et chronique causée par des vers parasites qui peuvent être présents dans l'eau.

Ce même communiqué indique qu'ils existent des effets économiques et sociaux ; lorsque l'eau provient de points d'eau améliorés et plus accessibles, les gens passent moins de temps et font moins d'efforts pour la collecter, ce qui libère leur productivité pour d'autres choses. Il peut aussi en résulter une plus grande sécurité personnelle en réduisant les troubles musculosquelettiques et en évitant les déplacements longs et risqués pour aller chercher de l'eau. L'amélioration des points d'eau implique aussi une baisse des dépenses de santé en diminuant la probabilité de tomber malade et de devoir assumer des frais de santé ; il est alors plus facile de maintenir la productivité économique.

Lorsque les enfants sont particulièrement exposés au risque de maladies d'origine hydrique, l'accès à des points d'eau améliorés peut améliorer leur santé, épargner le temps passé à la recherche de l'eau et ainsi améliorer la fréquentation scolaire, ce qui aura des conséquences positives à long terme sur leur vie.

Les résultats par rapport aux stratégies proposées par les enquêtés afin de mettre fin au problème de pénurie d'eau dans le quartier Nyalukemba se trouvant dans le tableau n°16. Dans ce tableau, les enquêtés proposent ce qui suit : la mise en place d'un projet d'adduction d'eau potable, la dotation de la REGIDESO des moyens financiers, le réaménagement des conduites de la REGIDESO et la lutter contre la construction anarchique dans la ville de Bukavu seraient les stratégies pour éradiquer ce problème.

-' 45 -'

IV.3 IMPORTANCE DES RESULTATS

Ce présent travail s'est focalisé sur « Pénurie d'eau potable et son incidence socio-sanitaire dans la Commune d'Ibanda. Cas du quartier Nyalukemba ».

Cependant, les résultats dégagés par cette étude sont indispensables et porteurs d'un message dans la mesure où ils permettront d'identifier les causes du manque d'eau potable dans le quartier Nyalukemba, les conséquences et dégager les propositions pour l'amélioration de la desserte en eau potable particulièrement dans le quartier précité et en général dans la ville de Bukavu.

IV.4 LES DIFFICLUTES RENCONTREES

Au cours de la rédaction de notre étude, nous nous sommes heurtés à plusieurs difficultés parmi lesquelles :

? Certains ouvrages pouvant nous servir dans l'élaboration et la rédaction de cette travail n'ont pas été à notre disponibilité;

? Le manque de connexion internet à l'Université nous a rendu tâche difficile car nous avons été obligé de payer à un cout beaucoup élevé la connexion internet à hier dans des cybers café ;

? La réticence de certains enquêtés à nous livrer leurs informations et parfois d'autres qui demandés de l'argent avant de nous répondre;

? La coupure intempestive du courant électrique au moment de la saisie de ce présent ouvrage ;

? Mais également les moyens financiers avec le cout élevé de transport ont aussi été une difficulté pendant toute notre recherche.

IV.5 RECOMMANDATION

Au Gouvernement central

- De soutenir le secteur de l'eau à travers la réforme de la gouvernance ;

- De doter à la REGIDESO des moyens financiers conséquents pour une desserte en eau

potable en qualité et en quantité ;

- De réaménager dans l'urgence les conduites vétustes de la REGIDESO ;

- De mettre en place d'un projet d'adduction d'eau potable à partir de la Rivière Ruzizi,

en fin d'espérer à la desserte en long terme en eau potable dans le quartier

Nyalukemba et ainsi limiter les dégâts.

~ 46 ~

2° Au Gouvernement provincial

- De collaborer avec le Gouvernement central pour faire un suivi régulier de la population pendant la construction des maisons en fin d'éviter la construction anarchique devenu monnaie courante à Bukavu ;

Aux organisations de la Société Civile

- De collaborer avec le Gouvernement provincial en fin de sensibiliser la population riveraine sur la coupe abusive des arbres, et la déviation de la source de Murundu ; 4° Aux membres de la communauté

- De prendre conscience du travail de la REGIDESO en payant leurs factures régulièrement pour leur faciliter la tâche ;

- De bouillir l'eau des sources et Bizola avant toute consommation afin de limiter les dégâts sur certaines maladies d'origine hydrique ;

- Et en fin aux autres chercheurs de bien vouloir nous compléter, car nous n'estimons pas prétendre avoir épuisé tout l'essentiel de cette recherche.

Dans ce dernier chapitre, nous avons fait la discussion des résultats de notre recherche. En premier lieu, nous avons présenté les principaux résultats de notre travail, en deuxième lieu, nous avons fait l'interprétation de ces résultats en nous appuyant sur nos hypothèses et notre revue de la littérature, en troisième lieu, nous avons présenté les difficultés rencontrées lors de nos recherches, nous avons formulé des recommandations pour éradiquer le problème de pénurie d'eau.

CONCLUSION GENERALE

~ 48 ~

Nous voici au terme de notre étude ayant porté sur « La pénurie d'eau potable et son incidence socio-sanitaire sur la population de la commune d'Ibanda. Cas du quartier Nyalukemba ». Cette étude a eu pour objectif général d'étudier l'impact socio-sanitaire de la pénurie d'eau potable dans la Commune d'Ibanda, particulièrement dans le Quartier Nyalukemba.

Les interrogations suivantes ont été soulevées :

? Quelles sont les causes de cette pénurie d'eau potable dans la ville de Bukavu et dans le quartier Nyalukemba?

? Quelles sont ses incidences socio-sanitaires sur la population du Quartier Nyalukemba ?

? Quelles stratégies peut-on mettre en place pour éradiquer ce fléau dans la ville de Bukavu généralement et dans le quartier Nyalukemba particulièrement ?

Face à ces questions, nous avons émis des hypothèses selon lesquelles :

La vétusté des installations de la REGIDESO, l'explosion démographique de la Ville de Bukavu, le manque des moyens financiers par la REGIDESO, les déviations de la source de Murundu seraient parmi les causes de cette pénurie ;

Les maladies d'origine hydrique, les infections urinaires et vaginales chez les jeunes filles et femmes, les accidents de circulations, les noyades dans le Lac Kivu et/ou dans la rivière Ruzizi, le risque de viol, torture, et agression de la part des inciviques retrouvés dans les rues serait parmi les conséquences sur le plan Sanitaire et Social de la pénurie d'eau dans le quartier Nyalukemba ;

Le réaménagement des conduites de la REGIDESO, la dotation de la REGIDESO des moyens financiers, la lutte contre la construction anarchique, la sensibilisation sur la coupe abusive des arbres, la mise en place d'un projet d'adduction d'eau potable à partir de la Rivière Ruzizi qui pourra desservir une bonne partie de la population de la commune d'Ibanda seraient les stratégies durables pour protéger la population contre les différentes conséquences dues à la carence d'eau potable dans le quartier Nyalukemba.

Pour atteindre nos objectifs et vérifier nos hypothèses émises, nous avons utilisé une étude descriptive et transversale. Précisons que pour réaliser ce travail, nous nous sommes servis des méthodes suivantes : la méthode Historique, la méthode comparative, la méthode

-' 49 -'

descriptive, la méthode analytique, et quant à ce qui concerne les techniques : la technique d'interview, la technique documentaire, la technique d'observation libre, la technique d'enquête par questionnaire.

Cependant après l'analyse des données issues de nos enquêtes, les résultats suivants ont été obtenus ; partant des causes de la pénurie d'eau potable dans le quartier Nyalukemba, 36 soit 33,9% affirment que la vétusté des conduites de la REGIDESO est la cause majeur de cette situation, mais aussi 24 soit 22,6% affirme l'explosion démographique dans la ville de Bukavu est également la source de ce problème.

Signalons que les maladies surtout celles d'origines hydriques et les infections vaginales et urinaires chez les jeunes filles et femmes ont été identifiée comme conséquences graves de cette pénurie d'eau potable dans le quartier Nyalukemba respectivement 34 répondants sur 106 pour 32,1% et 32, soit 30,2%. Il sied de noter que la majorité de nos enquêtés été constitué des jeunes filles.

Cependant, 32 répondants sur 106 soit 30,2% préconise la mise en place d'un projet d'adduction d'eau potable à partir de la Rivière Ruzizi, alors que sur 106 enquêtés 26 soit 24,5% estiment que la dotation de la REGIDESO des moyens financiers, mais aussi 17 répondants soit 16%, sont d'accord qu'il faut réaménager les conduites de la REGIDESO

Au vue de ce qui précède, nous pouvons conclure que nos hypothèses ont été confirmées.

-' 50 -'

BIBLIOGRAPHIE SELECTIVE

I. DICTIONNAIRES ET ENCYCLOPEDIE

1. Dictionnaire Petit Robert 2015, P. 545

2. Dictionnaire, encyclopédique 2009

3. MAURY Malersbers 2008, petit Larousse, France

4. Dictionnaire le petit Larousse illustré (1992), édition Toulouse, Paris

5. Grand Dictionnaire Encyclopédique (2001), Tome 8, Larousse, Paris

II. OUVRAGES, RAPPORTS ET SEMINAIRES

6. FART et CNCB Manuel pratique pour le projet, programmes d'approvisionnement en eau potable Bujumbura 1992, page 8-14

7. G.GRATWITZ, Méthodes des sciences sociales, 3ém Ed, Dalloz, paris, 1993, P36.

8. LAMOUREUX, A. (1992), Une démarche scientifique en sciences humaines, Laval, Etudes vivantes.

9. Le Marchand et Véronique (2003), L'eau : source de vie, source de conflits, Ed. collection les Essentiels Milan.

10. P. RONGER, Méthode de la Science Sociale 4ème ED 1965

11. RODIER J., 2005 : L'analyse de l'eau : eaux naturelles, eaux résiduaires, eau de mer. 8ème Edition, Dunod, Paris. 1381 p.

III. THESES, MEMOIRES ET, TFC

12. BISIMWA MUGARUKA Doudou : « Problématique de la pénurie d'eau potable dans la Ville de Bukavu. Cas spécifique de la Commune de Kadutu. » TFC ISDR/ BUKAVU 2017

13. Jackson LWESSO ILUNDU « Impact socio sanitaire du manque de l'eau de la

REGIDESO dans la commune de KADUTU » Institut Supérieur des Arts et Métiers ISAM, Bukavu, RD Congo Article 2020

14. MLLE BIDI ZAINA ET MLLE DJIDJA CELIA Analyse de quelques paramètres physico-chimiques d'une source d'eau au niveau de la commune de Mizrana (Tizi-Ouzou) Université Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou Faculté des sciences biologiques et sciences agronomiques Département de Biologie Animale et Végétale. Mémoire de fin d'études. Promotion 2019-2020

15. OUSSEINI « L'accès à l'eau potable dans les quartiers périphériques de la ville d'Ouagadougou : cas des secteurs 23 et 24 ». Mémoire pour l'obtention du diplôme en master d'ingénierie de l'eau et de l'environnement. Promotion 2009/2010

--' 51 --'

16. STEPHANIE DOS SANTOS : « Enjeux socio-sanitaires de la quête de l'eau à Ouagadougou (Burkina Faso) » Département de Démographie Faculté des Arts et des Sciences. Thèse présentée à la Faculté des Études Supérieures en vue de l'obtention du grade de Philosophiae Doctor (Ph.D.) en Démographie. UNIVERSITE DE MONTREAL Avril 2005

17. Thomas KAYOBOLA KANGOMBE : « Approvisionnement en eau potable en milieu rural en République Démocratique du Congo face à l'Objectif 6 de Développement Durable, Exemple de la province du Maniema. » SELINUS UNIVERSITY OF SCIENCE AND LITTERATURE : FACULTE D'INGENIERIE ET TECHNOLOGIE. Thèse présentée pour l'obtention du grade de Philosopy doctor (phd.) En genie de l'environnement.

18. Yves CIRHUZA KASOLE : « Problématique de manque d'eau potable dans la Ville de Bukavu. Cas Quartier Cimpunda » TFC ISDR/ BUKAVU 2009

IV. SEMINAIRES ET RAPPORTS

19. OMS, Rapport sur la problématique de manque d'eau potable et d'assainissement dans les pays en voie de développement, Genève, 2011

20. OMS, Revue périodique sur l'eau potable et l'assainissement, 2010

21. OMS., 2006 : Directives de qualité pour l'eau de boisson. 3eme Edition, Volume 1, Genève, 110 p.

22. Problématique de l'eau en RDC. Rapport Technique PNUE 2011

23. Prof. Dr. Joseph MUKABALERA Cours de méthodologie de Recherche en Science Sociale, UNIC/BUKAVU, Inédit 2021-2022

V. WEBOGRAPHIE

24. www.Google Search.com « Incidences Socio-Sanitaires de la Pénurie d'eau potable » consulté le 16.05.2023 à 21h 40min

25. www.Google Search.com « OMS : Eau et Santé » consulté le 16.05.2023 à 23h 00

26. www.Google Search.com « l'accès à l'eau dans les pays en développement » consulté le 17.05.2023 à 01h 40min

27. www.Google scholar.com

28. www.Google Search.com : Memoir on line

29. www.Google Search.com : Afric memoir

-' 52 -'

TABLE DES MATIERES

DECLARATION

CERTIFICATION II

EPIGRAPHE III

IN MEMORIUM IV

DEDICACE V

REMERCIEMENTS VI

SIGLES ET ABREVIATIONS VII

RESUM E DU TRAVAIL VIII

ABSTRACT IX

LISTE DES TABLEAUX X

INTRODUCTION 1

CHAPITRE PREMIER : REVUE DE LA LITTERATURE 7

I.1 REVUE DE LA LITTERATURE THEORIQUE 8

I.1.1 DEFINITONS DES CONCEPTS - CLES 8

I.1.2 GENERALITES SUR LES PROBLEMES D'EAU POTABLE 11

I.2 REVUE DE LA LITTERATURE EMPIRIQUE 15

CHAPITRE DEUXIEME : PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE ET APPROCHE

MÉTHODOLOGIQUE 18

II.1. PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE 19

1. Historique du quartier Nyalukemba 19

2. localisation et limites 19

3. Situation administrative 20

4. Situation économique 22

5. Situation démographique 23

6. Habitat 24

7. Agriculture, pêche et élevage 25

8. Situation socio-sanitaire 25

9. Situation socioculturelle 26

II.2 APPROCHE MÉTHODOLOGIQUE 27

II.2.1 METHODES 27

II.2.2 TECHNIQUES 27

II.2.3 TYPE D'ETUDE, CHOIX ET TAILLE DE L'ECHANTILLON 29

II.2.3.1 Type d'étude 29

II.2.3.2 Choix et taille de l'échantillon 29

-' 53 -'

II.2.4 descriptions des variables

29

 

II.2.5 les outils de collecte de données et logiciels utilises

30

 

CHAPITRE TROISIEME: PRESENTATION DES RESULTATS

31

 

III 1. PRESENTATION DES RESULTATS D'ENQUETES

32

 

III.1.1 Objectifs de l'enquête.

32

 

III.1.2 Identité des enquêtes

32

 

III.1.3 De la desserte en eau potable

34

 

III.1.4 Les causes de la pénurie d'eau potable dans le quartier Nyalukemba

37

 

III.1.5. les conséquences de la pénurie d'eau potable dans le quartier Nyalukemba

38

 

III.1.6 Les stratégies pour éradiquer le problème de pénurie d'eau potable

38

 

CHAPITRE QUATRIEME DISCUSSION DES RESULTATS

 

40

IV.1 PRESENTATION DES PRINCIPAUX DES RESULTATS

41

 

IV.2 INTERPRETATION DES RESULATS

43

 

IV.3 IMPORTANCE DES RESULTATS

45

 

IV.4 LES DIFFICLUTES RENCONTREES

45

 

IV.5 RECOMMANDATION

45

 

CONCLUSION GENERALE

 

47

BIBLIOGRAPHIE SELECTIVE

 

50

ANNEXES

47

 

ANNEXES

b. Le lac Kivu:

d. A partir des forages (Bizola) :

~ 48 ~

QUESTIONNAIRE D'ENQUETE

Madame, Monsieur, nous répondons au nom de BISOMA BUFOLE Thierry ; étudiant à l'Université du CEPROMAD Bukavu en Troisième année Management et Développement Communautaire, Faculté de Technologie et Technique de Développement. Dans le cadre d'élaboration de notre Travail de Fin de Cycle portant sur «La Pénurie d'Eau Potable et son Incidence Socio-Sanitaire sur la Population de la Commune d'Ibanda. Cas du Quartier Nyalukemba »

Nous vous présentons cette série de question en vue de nous permettre d'atteindre les résultats attendus de cette étude.

Nous vous rassurons l'anonymat et vous remercions de votre contribution dans ce modeste travail.

Consigne: A chaque question, veillez coché l'assertion qui convient à votre réponse.

I. INDENTITE D'UN (E) ENQUETE (E).

1. Quel est votre sexe ?

a. Masculin : b. Féminin :

2. Est-ce que votre âge varie entre les tranches d'âges suivantes :

a. 15 à 25 ans :

b. 25 à 35 ans :

3. Quel (le) est votre état civil ?

a. Célibataire :

b. Marié :

4. Quel (le) est votre niveau d'étude ?

a. Aucun :

b. Niveau primaire :

5. Quelle est votre profession ?

c. 35 à 45 ans :

d. 45 à 55 ans :

c. Divorce :

d. Veuf (ve) :

c. Niveau secondaire :

d. Niveau universitaire :

a. Commerçant (e) c. Etudiant(e)

b. Fonctionnaire : d. Sans fonction

b. nom :

II. QUESTIONS EN RAPPORT AVEC LA DESSERTE EN EAU POTABLE DANS LE QUARTIER NYALUKEMBA

6. Etes-vous abonné de la REGIDESO ? a. Oui :

7. Vous payez la facture de la REGIDESO à combien ?

a. 5.000FC b. 10.000FC c. 15.000FC d. 20.000FC

e. 25.000FC

8. En cas de manque d'eau dans vos robinets, à partir de quelle source vous puisez l'eau que vous utilisez ?

a. Les bornes fontaines : c. la rivière Ruzizi :

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9. A combien vous payez un bidon de 20L de la source à laquelle vous puisez l'eau que vous utilisez en cas de pénurie d'eau ?

b. 100fc : c. 200fc

d. 500fc

 

a. 50fc :

10. De chez vous à la source, parcourez-vous combien de km ?

a. 1km b. 2km c. 3km d. 4km e. 5km

III. QUESTIONS EN RAPPORT AVEC LES CAUSES, LES CONSEQUENCES DE MANQUE D'EAU POTABLE ET LES PISTES DE SOLUTION POUR PALLIER A CE PROBLEME DANS LE QUARTIER NYALUKEMBA

11. Quelles sont les causes de la pénurie d'eau potable dans le Quartier Nyalukemba selon vous ?

a. La vétusté des conduites de la REGIDESO

b. L'explosion démographique dans la ville de Bukavu

c. Les constructions anarchiques dans la ville de Bukavu

d. La déviation de la Rivière Murundu

e. Le manque des moyens financiers

12. Quelles sont les conséquences de la pénurie d'eau potable dans le Quartier Nyalukemba ?

a. Les maladies d'origines hydriques

b. Les infections urinaires et vaginales chez les jeunes filles et femmes

c. Les accidents de circulation

d. Les noyades dans le Lac Kivu et/ou dans la rivière Ruzizi

e. Les risques de viol, torture et agression de la part des inciviques retrouvés dans les rues.

13. Que proposez-vous aux autorités politico-administratives et aux cadres de bases pour améliorer les conditions de desserte en eau dans le Quartier Nyalukemba ?

a. Le réaménagement des conduites de la REGIDESO

b. La dotation des moyens financiers conséquents à la REGIDESO

c. La lutte contre la construction anarchique

d. La sensibilisation sur la coupe abusive des arbres

e. La mise en place d'un projet d'adduction d'eau potable

~ 50 ~

Les différentes photos illustrées des personnes à la recherche de l'eau






La Quadrature du Net

Ligue des droits de l'homme