ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET
UNIVERSITAIRE
« ESU »
INSTITUT SUPERIEUR D'ENSEIGNEMENT DES TECHNIQUES
MEDICALES
I.S.E.T.M./VIRUNGA
ASPECTS EPIDEMIO-CLINIQUES DE L'ACCOUCHEMENT PREMATURE
DANS LE SERVICE DE GYNECO-OBSTETRIQUE DANS DE LA ZONE DE SANTE DE
KARISIMBI
« Cas de l'Hôpital
Général de Référence VIRUNGA
Du 01 Juillet 2021 au 30 Juin 2022 »
B.P. 485 GOMA
Présenté par : KASEREKA MADIRISHA
Jacques
Mémoire présentéet défendue en vue
de l'obtention d'un Diplôme de Licence en Santé de la
Reproduction.
Section : Sciences Infirmières
Orientation : Santé de la
Reproduction.
Directeur : DrKAKULE MUHINDO OMER
Encadreur :Ass.KAHAVI MULUME
Chrisogône (MD MPH)
Année académique : 2021-
2022
SIGLES ET ABREVIATIONS
CPN : Consultation Prénatale
CRAP : Coefficient de Risque
d'Accouchement Prématuré
ECBU : Electron
Cyto-Bactériologique Urinaire
GE : Goutte Epaisse
Hb : Hémoglobine
HGR/V : Hôpital Général
de Référence de Virunga
HTA : Hypertension
Artérielle
IMAP : Indice de Menace d'Accouchement
Prématuré
ISETM/V : Institut Supérieur
d'Enseignement de Techniques Médicales/Virunga
IST : Infection Sexuellement
Transmissible
MAP : Menace d'Accouchement
Prématuré
OMS : Organisation Mondiale de la
Santé
RCIU : Retard de Croissance
Intra-Utérin
RDC : République
Démocratique du Congo
SA : Semaine
d'Aménorrhée
SSR : Service de Santé de la
Reproduction
TDR : Test de Diagnostic Rapide
VIH : Virus d'Immuno-déficience
Humaine
RESUME
DU TRAVAIL
Ce travail portait sur l'Aspects
épidémio-clinique de l'accouchement prématuré dans
le service de Gynéco-obstétrique dans la Zone de santé de
KARISIMBI « Cas de l'Hôpital Général de
Réference de Virunga » du 1er Juillet 2021 au 30
Juin 2022 » nous nous sommes posé la question principale
suivante :
v Quels seraient les aspects épidémio-clinique
de l'accouchement prématuré à l'HGR Virunga ?
Et face à cette question principale, les questions
spécifiques ci -après :
v Quelles sont les causes de l'accouchement
prématuré à l' HGR/V ?
v Quels sont les signes cliniques de l'accouchement
prématuré à l' HGR/V ?
v Quelle est la prise en charge de l'accouchement
prématuré à l' HGR/V ?
A ces questions spécifiques, nous nous sommes
proposé des réponses provisoires en termes d'hypothèses
suivantes :
Ø A l' HGR/V les causes principales (facteurs
favorisants) de l'accouchement prématuré seraient l'âge de
la mère, la parité, antécédent en d'accouchement
prématuré et certaines maladies telles que le paludisme, l' HTA,
les IST/VIH.
Ø Les principaux signes cliniques de la menace
d'accouchement prématuré à l'HGR Virunga seraient les
douleurs lombo- pelviennes, perte liquidienne, saignent vaginal et fond
utérin important.
Ø La conduite à tenir de menace d'accouchement
prématuré serait le repos au lit + tocolyse + antibiotique+
corticothérapie, ou alors le déclenchement de travail
d'accouchement.
Pour éclairer le bien-fondé de cette
étude qui est transversale et rétrospective, nous nous sommes
assigné les objectifs ci-après :
v Objectif général
Contribuer à l'amélioration de la prise en
charge de la menace d'accouchement prématuré dans les formations
sanitaires.
v Objectif spécifiques
Ø Déterminer les facteurs étiologiques de
l'accouchement prématuré à l'HGR/ Virunga
Ø Déterminer les signes cliniques d'une menace
d'accouchement prématuré à l' HGR Virunga
Ø Evaluer le niveau de la prise en charge du
prématuré à l'HGR Virunga.
Pour récolter les données et arriver aux
résultats de cette étude, nous avons fait recours à la
méthode synthétique et statistique. Sur 253 cas de menace
d'accouchement nous avons trouvé 70 cas comme échantillon en
utilisant la formule de GANT. Après dépouillement, saisie,
traitement et analyse ainsi l'interprétation des résultats, nous
avons abouti aux conclusions suivantes :
v Sur 70 cas de menace d'accouchement prématuré
on a enregistré 20 cas d'accouchements prématuré dont 11
décès soit 55%.
v Les pathologies qui avaient été
associées à la menace d'accouchement prématuré
sont:
Ø Paludisme avec 27%
Ø IST/VIH avec 24%
Ø HTA avec 19%
v Le taux de mortalité périnatale s'est
élevé à 25% soit 5 décès sur 20
prématurés.
La prise en charge précoce est efficace de la MAP
contribuerait à diminuer le taux d'accouchement prématuré
qui a des lourdes conséquences tant que pour le prématuré
que pour la mère. Sa réduction ne peut résulter que de
l'amélioration simultanée conjuguée de l'éducation
sanitaire objective par l'assiduité des femmes aux CPN et de celle de la
qualité des soins au niveau des centres de santé.
SUMMARY OF WORK
This work was about the épidémio-clinical
aspects of the premature childbirth in the service of Gynéco-Obstetric
in the Zone of health of KARISIMBI" Case of the General hospital of Reference
of Virunga" of July 1st, 2021 to June 30, 2022" us landed the following main
question:
v What would the épidémio-clinical aspects of
the premature childbirth be in the Virunga HGR?
And facing this main question, the specific questions here -
after:
v What are the reasons of the premature childbirth to l'
HGR/V?
v What are the clinical signs of the premature childbirth to
l' HGR/V?
v What is the hold in charge of the premature childbirth to l'
HGR/V?
To these specific questions, we intended of the temporary
answers in terms of following hypotheses:
Ø TO l' HGR/V the main reasons (encouraging factors) of
the premature childbirth would be the mother's age, the parity, antecedent in
childbirth premature and certain illnesses as the malaria, l' HTA, the IST/VIH.
Ø The main clinical signs of the premature childbirth
threat in the Virunga HGR would be the pains lombo - pelvic, loss liquidienne,
bleed vaginal and uterine bottom importing.
Ø The conduct to hold threat of premature childbirth
would be in bed rest + tocolyse + antibiotique+ corticothérapie, or then
the starting point of childbirth work.
To illuminate the merit of this survey that is transverse and
retrospective, we set ourselves the objectives below:
v General objective
To contribute to the improvement of the hold in charge of the
premature childbirth threat in the sanitary formations.
v Objective specific
Ø Déterminer the factors étiologiques of
the premature childbirth to the HGR / Virunga
Ø Déterminer the clinical signs of a premature
childbirth threat to l' HGR Virunga
Ø Évaluer the level of the hold in charge of the
premature in the Virunga HGR.
To harvest the data and to arrive to the results of this
survey, we made resort to the synthetic and statistical method. On 253 cases of
childbirth threat we found 70 cases like sample while using the formula of
GLOVE. After spoliation, seizure, treatment and analyze the interpretation of
the results thus, we succeeded to the following findings:
v On 70 cases of premature childbirth threat one recorded 20
cases of premature childbirths of which 11 deaths are 55%.
v The pathologies that had been associated to the threat of
premature childbirth are:
Ø Malaria with 27%
Ø IST/VIH with 24%
Ø HTA with 19%
v The perinatal death rate rose to 25% either 5 deaths out of
20 premature.
The hold in precocious charge is efficient of the MAP would
contribute to decrease the premature childbirth rate that has some heavy
consequences so much that for the premature that for the mother. His/her/its
reduction can only result from the simultaneous improvement conjugated of the
sanitary education objectifies by the assiduity of the women in the CPN and the
one of the quality of the cares to the level of the health centers.
0. INTRODUCTION
0.0. INFORMATIONS GENERALES
La naissance prématurée est définie comme
celle survenant à partir de la 28ème semaine
jusqu'à la 36ème semaine. Si elle se produit avant la
37ème semaine d'aménorrhée révolue, on l'appelle
accouchement prématuré (soit le 259ème jour
d'aménorrhée). La fréquence de l'accouchement
prématuré est élevée, variable suivant le lieu et
l'époque. Elle dépend surtout de la prévention et du
traitement de la menace d'accouchement prématuré.1(*)
La prématurité est la deuxième cause de
mortalité néonatale avec 28% après les infections 30%, les
problèmes liés aux complications de l'accouchement 23%.2(*)
Les trois quarts pourraient être évités
grâce à des interventions courantes, à la fois efficaces et
peu onéreuses, même sans recourir aux soins intensifs. La moyenne
du taux des naissances prématurées varie entre 5% et 18% des
bébés nés. La notion de la prématurité
recouvre 3 sous-catégories : la prématurité extrême
(moins de 28 semaines); la grande prématurité (entre la 28e et la
32e semaine); la prématurité moyenne, voire tardive (entre la 32e
et la 37e semaine). Le déclenchement du travail ou l'accouchement par
césarienne ne devrait pas être prévu avant 39 semaines
achevées sauf indications médicales.3(*)
À l'échelle mondiale, la
prématurité est la première cause de mortalité chez
les enfants de moins de 5 ans. Dans les pays à faible revenu, la
moitié des bébés nés à 32 semaines (2 mois
trop tôt) décèdent en raison d'un manque de soins
réalisables et abordables comme le maintien au chaud, l'allaitement et
les soins de base pour traiter les infections et les problèmes
respiratoires.
Plus des trois quarts des bébés
prématurés peuvent être sauvés si on leur prodigue
des soins efficaces et peu onéreux - par exemple des injections de
stéroïdes anténatales (pour les mères qui ont des
contractions prématurées dans le but de renforcer le
développement pulmonaire du foetus), la «méthode
kangourou» (lorsque l'enfant bénéficie d'un contact peau
à peau sur la poitrine de sa mère qui l'allaite
fréquemment) et des antibiotiques pour combattre les infections du
nouveau-né. Par exemple, on a montré que la continuité des
soins obstétricaux là où il existe des services
obstétricaux efficaces diminue la prématurité d'environ
24%.4(*)
La prématurité est l'une des premières
causes de décès du nouveau-né en Afrique et constitue un
problème majeur de santé publique.5(*) Elle est la première responsable de
mortalité et de morbidité néonatale et au niveau de la
mortalité périnatale, elle se place devant le RCIU et les
malformations.
Au cours de la période néonatale, les
bébés prématurés ont tendance à
développer des maladies graves qui peuvent conduire au
décès. À défaut de traitement approprié,
ceux qui survivent présentent un risque accru d'incapacité
à vie et de mauvaise qualité de vie. Les complications de la
prématurité représentent la plus grande cause de
décès néonatal et la deuxième cause majeure de
décès chez les enfants de moins de 5 ans. Les efforts mondiaux
pour réduire encore davantage la mortalité infantile doivent
comprendre des mesures urgentes visant à diminuer les naissances
prématurées.6(*)
Les complications chez les prématurés jouent un
rôle dans le taux élevé de mortalité et de
morbidité chez les prématurés. Les risques de complication
augmentent avec l'immaturité. Par conséquent, les enfants,
extrêmement prématurés (<25SA), ont le plus fort taux de
mortalité (50%) et s'ils survivent, ont un plus grand risque de
morbidité à long terme.
De nouvelles analyses indiquent que près de 3 millions
de décès de nouveau-nés pourraient être
évités chaque année si l'on améliorait
l'accès à des soins relativement simples qui ne
bénéficient pas actuellement à ceux qui en ont le plus
besoin.
La prévention des décès et des
complications dus aux naissances prématurées commencent par une
grossesse en bonne santé. Des soins de qualité avant, entre et
pendant les grossesses garantissent à toutes les femmes une
expérience positive de la grossesse.7(*)
0.1. PROBLÉMATIQUE
Selon l'Organisation Mondiale de la Santé, chaque
année, environ 4 millions de nouveau-nés décèdent
au cours de leurs premiers mois de vie et que 98% de ces décès se
produisent dans les pays en voie de développement, en particulier en
Asie et en Afrique. Parmi ces nouveau-nés, 2 millions meurent au cours
de la première semaine de vie et particulièrement pendant le
premier jour.8(*)
Dans le monde entier, 50 millions de naissances surviennent
encore dans les maisons et de nombreux bébés meurent sans qu'un
acte de naissance ou de décès soit produit. Et plus de 85% sont
dus aux naissances prématurées surtout dans les pays en
développement.9(*)Le
taux de décès périnatal lié à la
prématurité est variable d'une région à une autre
et d'un continent à l'autre : En Europe 11%, en pacifique du sud
19%, en Asie du Sud 38%, dans la région méditerranéenne
40% et en Afrique 43%.10(*)
En Asie, cette incidence est la plus forte dans les Pays
d'Asie du Sud-Est, qui représentent 75 % de ces naissances
prématurées. L'Inde, à elle seule, en compte environ un
million sur les 2,7 millions répertoriées. Le chiffre
s'élève à 500.000 en Chine.
En Europe, la prématurité est responsable de 75%
des décès périnataux. La Suisse n'est pas
épargnée de ce problème de santé publique, avec
6,7% des bébés qui naissent trop tôt. La
prématurité comprend les naissances avant 37 semaines de
gestation, avec comme sous-catégorie les grands prématurés
(<32 semaines de gestation). La prise en charge de ces nourrissons requiert
une infrastructure lourde et coûteuse. Ce problème découle
de plusieurs facteurs prédisposant tels que l'hypertension et le stress
de la femme enceinte et de nombreux autres facteurs. Selon cette étude,
la prématurité est étroitement liée au niveau
socio-économique bas qui conduirait à des comportements à
risque, une plus grande exposition au stress et un mode de vie moins favorable
pour le futur bébé.Ceci est démontré par le fait
qu'en Europe, seulement 4,5% des naissances sont prématurées,
contrairement à l'Afrique où la prématurité compte
pour 15-18% des naissances. L'arrivée de la pandémie a mis
à rude épreuve les déterminants sociaux économiques
et a mis en avant des inégalités. Tout compte fait, nous
pourrions nous attendre à une augmentation de la
prématurité. Cependant, les études notent une diminution
de l'exposition aux agents infectieux, de l'effort physique au travail et de la
pollution aérienne, ces changements étant protecteurs de la
prématurité. En revanche, d'autres études ne
démontrent pas de changement significatif. Cette pluralité de
paramètres, l'actualité des événements, ainsi que
le manque de données helvétiques, sur l'influence des
déterminants sociaux-économiques, rendent la compréhension
de la prématurité durant le confinement particulièrement
compliquée.11(*)
En France, la fréquence actuelle de la
prématurité est de 7 % environ ; en 2015 le taux de
prématurité était de 7,2 % (grossesses uniques : 5,8 % ;
grossesses gémellaires : 44 %) ; 1,5 % de toutes les naissances se
produisent avant 33 SA (grande prématurité) : le nombre annuel de
naissances est voisin de 770 000, et le nombre de grands
prématurés est d'environ 11 500.
Aux Etats-Unis, environ 12 pour cent de l'ensemble des
naissances, soit plus d'une naissance sur neuf est prématurée. Au
Pakistan, le taux de mortalité périnatale à 28 jours
était de 47 pour 1000 naissances vivantes dont 35 pour 1000 naissances
prématurées. Près de 45% de décès sont
survenus dans les 48 heures et 73% dans la première semaine qui suit
l'accouchement. Les principales causes obstétricales de
décès périnatal sont le travail avant terme dont 43%
suivis de l'asphyxie intra partum à 21%. De ces deux causes s'est
ajouté l'immaturité 26%, l'asphyxie et l'hypoxie pendant
l'accouchement 26% et les infections néonatales à 23%.12(*)
L'Afrique enregistre le taux de naissance
prématurée le plus élevé au monde, elle
s'évalue de 13 à 15% suivi de l'Asie du sud-est avec 11%, le taux
de mortalité néonatale le plus élevé estimé
à 45 décès par 1.000 naissances vivantes comparé
à 34 en Asie, 17 en Amérique Latine et 5 dans les pays
développés. Bien que la mortalité infantile ait
chuté pendant les trente dernières années, la
mortalité néonatale est restée relativement stable et
représente actuellement 40 à 70% du total des
décès des enfants âgés de 0 à 1 an. Il est
évident que dans nos pays, cette mortalité néonatale est
liée en grande partie aux conditions dans lesquelles se déroulent
la grossesse, l'accouchement et le post-partum.13(*)
Au Cameroun, à 42%, la prématurité est la
cause de la mortalité néonatale. L'incidence de la
prématurité sur la mortalité infantile est palpable. On
énumère entre autres le paludisme, les infections,
l'utérus fibromé comme les causes des naissances
prématurées. On conseille par ailleurs aux femmes enceintes de se
rendre dès le premier trimestre de leur grossesse dans les bons cadres
hospitaliers pour un meilleur suivi. «Dès le premier mois de la
grossesse la femme doit voir un gynécologue obstétricien pour
suivre de façon régulière sa grossesse afin de limiter les
risques qui pourraient survenir, notamment la prématurité»,
déclare les responsables de l'OMS. A titre de bilan, Au Cameroun, au
cours du premier trimestre de l'année 2017, 547 enfants dont environs
265 (48%) étaient prématurés. Sur 57 bébés
décédés à l'hôpital de la mère et de
l'enfant de Yaoundé, 40 sont prématurés, dont 14 de moins
de 28 semaines, 18 situés entre 28 et 30 semaines et 8 seulement
au-delà de 30 semaines.14(*)
Au Mali à l'hôpital national du Point « G
» en 1994, Garba T après une étude sur la
prématurité a trouvé 5% comme fréquence et Diawara
M en 1999 à l'hôpital Gabriel Touré a eu une
fréquence de 22,2%. Au Mali, le taux de mortalité
périnatale reste comme dans les autres pays en voie de
développement toujours élevé. Le rapport de
l'enquête EDS-M faisait mention d'un taux de mortalité
néonatale de 60,4%o en 1993 et en 2001 le taux de mortalité
périnatale était de 49,1%o.15(*)
La RDC compte parmi les dix pays au monde qui
présentent un taux élevé de naissance
prématurée avec 16,7% sur le plan national en moyenne,
inégalement répartie sur l'étendue de la nation : 5%
à Kinshasa, au Maniema 3%, au Sud Kivu 3%, au Nord Kivu 5,7%.16(*)
Dans la Zone de Santé de KARISIMBI, l'accouchement
prématuré demeure encore une préoccupation constante. Sur
17649 accouchements réalisésdans cette Zone de Santé en
période du 01 Juillet 2021 au 30 Juin 2022, 189 étaient
nés prématurément et 80soit 42%
sontdécédés avant 42 jours de vie.17(*)
Au niveau de l'HGR VIRUNGA sur 2987 accouchements
réalisés on a enregistré 100
casd'accouchementsprématurés qui représentent 3% de cas
pendant la période du 1e Juillet 2021 au 30 Juin
2022.18(*)
0.2.
QUESTIONS DE RECHERCHE
0.2.1. Question principale
Quelles seraient les aspects épidemio-cliniques de
l'accouchement prématuré à l'Hôpital
Général de Référence Virunga ?
0.2.2. Questions
spécifiques
Ø Quelles sont les causes de l'accouchement
prématuré à l'Hôpital Général de
Référence Virunga ?
Ø Quels sont les signes cliniques de l'accouchement
prématuré à l'Hôpital Général de
Référence Virunga ?
Ø Quelle est la prise en charge de l'accouchement
prématuré à l'Hôpital Général de
Référence Virunga ?
0.3.
HYPOTHESES DE RECHERCHE
Nous avons émis les hypothèses
ci-après :
Ø A l'Hôpital Général de
Référence de Virunga les causes principales (facteurs favorisant)
de l'accouchement prématuré seraient l'âge de la
mère, la parité, antécédents d'accouchement
prématuré et certaines maladies telles que le paludisme,
l'hypertension artérielle, les IST/VIH
Ø Les principaux signes cliniques de la menace
d'accouchement prématuré à l'hôpital General de
Reference Virunga seraient douleurs lombo-pelviennes, perte liquidienne,
saignement vaginal, fond utérin important
Ø La conduite à tenir en cas de menace
d'accouchement prématuré serait repos au lit + tocolyse +
antibiothérapie + corticothérapie ou alors le
déclenchement du travail d'accouchement.
0.4.
OBJECTIFS DU TRAVAIL
L'accouchement prématuré demeure encore une
préoccupation constante dans la pratique obstétricale d'où
le présent travail qui vise les objectifs suivants :
0.4.1. Objectif principal
Contribuer à l'amélioration de la prise en
charge de la menace d'accouchement prématuré dans les formations
sanitaires.
0.4.2. Objectifs spécifiques
Ø Déterminer les facteurs étiologiques de
l'accouchement prématuré à l'Hôpital
Général de Référence Virunga
Ø Déterminerles signes cliniques d'une menace
d'accouchement prématuré à l'Hôpital
Général de Référence Virunga
Ø Evaluer le niveau de la prise en charge des
prématurés à l'Hôpital Général de
Référence Virunga
0.5.
JUSTIFICATION ET INTERET DE L'ETUDE
La naissance prématurée étant aujourd'hui
un problème de santé publique, l'intérêt que nous
portons sur ce sujet est de sensibiliser les accoucheuses et les infirmiers sur
les mesures préventives de l'accouchement avant terme.
0.6. DELIMITATION DU SUJET
Notre étude se mènera dans l'hôpital
General de Reference Virunga et concerne les aspects
épidémio-cliniques de l'accouchement prématuré dans
le service de gynéco obstétrique. Sur une période allant
du 01 Juillet 2021 au 30 Juin 2022.
0.8. Difficultés rencontrées
Au cours de la réalisation de ce travail, nous nous
sommes butés à certaines difficultés à
savoir :
- Non disponibilité des outils de recherche
- Insuffisance des documents traitant sur la
prématurité
0.7.
SUBDIVISION DU TRAVAIL
Hormis l'introduction, la conclusion, les suggestions et les
recommandations notre étude comprend 5Chapitres que voici :
1. Premier chapitre : revue de la littérature
2. Deuxieme chapitre : approche méthodologique
3. Troisieme chapitre : présentation des
résultats
4. Quatrieme chapitre : discussion des
résultats
5. Cinquieme chapitre :Programme de santé
0.8. BREVE PRESENTATION DU SITE
DE RECHERCHE
0.8.1.
Description du milieu d'étude
Notre milieu d'étude c'est Hôpital
Général de Référence Virunga qui est régi
par le statut de la 3eme Communauté Baptiste au Centre de
l'Afrique (CBCA) qui est une association sans but lucratif(Asbl), mais aussi
une communauté des Eglises du Christ au Congo (ECC), la CBCA est
gestionnaire mais la population a droit de regarder sur son fonctionnement par
l'intermédiaire du COGE. Elle fonctionne par l'arrêté
ministériel n°1250/CBCA/MIN/S/AF2003 du 17 décembre 2003.
ü Les adresses :
Ø Postale : B.P 485 Goma
Ø Physique : L'HGR/Virunga se
situe sur avenue KAGEPHAR N°070, Q. Virunga, Commune de Karisimbi, Ville
de Goma, province du Nord Kivu, en RDC.
Ø Électronique :
E-Mail :
hgrvirunga2017@gmail.com,
Skype : hgrvirunga
Ø Téléphonique :
+243995424979
0.8.2. Situation
géographique
L'Hôpital Général de
Référence Virunga se situe dans l'Est de la République
Démocratique du Congo, dans la Province du Nord Kivu en Ville de Goma,
dans la commune de Karisimbi au quartier Virunga, avenue Kagephar
N°070.
En outre l'hôpital Général de
Référence Virunga est limité :
Ø A l'est : boulevard Julien Paluku Kahongya
Ø A l'ouest : la route 1 km témoin
Ø Au nord : les écoles primaire et
secondaire non conventionnées Virunga-quartier (laïc)
Ø Au sud : la paroisse CBCA VIRUNGA, la prison
centrale Munzenze et le marché central de Virunga
0.8.3. Objectifs de l'hôpital
L'Hôpital Général de
Référence de Virunga a comme objectifs:
- L'administration des soins de santé
préventifs, promotionnels, réadaptationnels et
complémentaires visant le bien être humain.
- Assurer aussi la santé de l'esprit par
l'évangélisation et la formation continue du personnel.
- La recherche scientifique.
0.8.4. Historique
L'historique de l'HGR/V se justifie dans sa phase avant
l'éruption volcanique du 17/01/2002. Toutefois, cet historique devrait
être constitué par la coulée de la lave de Nyiragongo qui
avait calciné 75% de plus de matériel de l'hôpital. Avant
la catastrophe volcanique du 17/01/2002 l'historique se présente comme
suit :
En 1971, la population de Virunga estimée à
15000 personnes avait exprimé un besoin fondamental, celui de secours
médical permanent proche. Cette situation lui permettrait de
réduire le long parcours étant donné
l'insécurité à la recherche de soins de santé. La
crainte était trop grande pour atteindre l'hôpital de Katindo
situé à 3 Km. Le Médecin Inspecteur régional par sa
lettre N°1250/54/74 du 03/04/1974, autorise l'ouverture du Centre de
Santé de la Communauté Baptiste au Centre de l'Afrique de Virunga
qui fonctionnait dans un bâtiment en planche.
En 1984, cette période connaît le financement des
projets N°1089/8 de 1765/85 par CCO/ Hollande qui est un organisme
Néerlandais. En outre, l'ACOGENOKI est intervenue en dotant le centre
d'un appareil de radiographie et d'un équipement de chirurgie.
1994, le nom du centre hospitalier Virunga est né suite
à l'amélioration et à l'insinuation de la qualité
des soins de santé à la population
Grâce aux assistances des organisations Internationales,
le centre a réussi à réaliser :
- La mise sur pieds d'un service d'ophtalmologie
spécialisé
- La mise sur pieds d'un service d'hospitalisation semi-
privé d'une capacité d'accueil de 12 lits.
- Mise sur pieds d'un service d'orthopédie
- La construction d'un Institut d'Enseignement Médical
IEM
- La construction d'un grand bâtiment d'hospitalisation
pour le service d'ophtalmologie et d'orthopédie
- La construction d'un pavillon d'hospitalisation pour les
malades internés et les services des soins intensifs.
Depuis Avril 2004, avec l'arrêté
ministériel 1250/CABMIN/S/AF/089/2003, du 17/12/2003, le CHV a
chargé des statuts, il est devenu l'HôpitalGénéral
de Référence de la Zone de Santé de KARISIMBI.
0.8.5. Situation démographique
Actuellement l'HGR Virunga a une capacité d'accueil de
106 lits avec 104 personnels.
Tableau I : Personnel de
l'hôpital Général de Référence
Virunga
N°
|
Catégorie et qualification
|
Effectif
|
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
17
|
Médecin Généraliste
Médecin spécialiste
Pharmacien
Assistant pharmacien (AP)
Administrateur Gestionnaire
Administrateur chargé du personnel
Infirmiers
Personnel de laboratoire
Technicien de radiologie
Technicien d'anesthésie
Nutritionniste
Personnel administratif
Personnel de maintenance
Psychologue Clinicien
Kinésithérapeute
Electricien
Agent chargé de la Statistique
|
8
2
1
2
1
1
52
7
2
3
1
9
11
1
2
1
1
|
TOTAL
|
104
|
Tableau II: Capacité d'accueil
de l'hôpital Général de Référence
Virunga
N°
|
Services
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Nombre des lits
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1
2
3
4
5
6
7
8
|
Médecine interne
Pédiatrie
Maternité Gynéco- Obstétrique
Chirurgie
Soins Intensifs
Cliniques A
Urgences
Clinique vip
|
18
10
30
17
7
8
4
12
|
Total
|
106
|
MINISTERE DE LA SANTE
m
SECRETARIAT GENERAL CBCA
DPS
COGE
CODI
DIRECTION DE L'HOPITAL
SECRETARIAT ADMINISTRATIF
STAFF MEDICAL
ADMINISTRATION ET GESTION
DIRECTION DE NURSING
Services Médical, Soins infirmiers, Dispensaire et
clinique, Médecine Interne, Isolement, Salle d'opération et
chirurgie, Pédiatrie, Gynéco obstétrique
Services Administratifs, Gestion du personnel,
Surveillance, Comptabilité, Facturation, Recouvrement, Caisse et
trésorerie, Réception des malades, Contentieux, Mouvement
statistique, Informatique, Aumônerie, Intendance
Service économique et général,
Economat, Achat, Entretient, Plomberie, Menuiserie, Garage et cuisine, Charrois
automobile, Buanderie et lingerie, Magasin, Morgue, Cantine
Services Médico - technique, Pharmacie,
Radiologie, Echographie, Laboratoire, Stérilisation, Nutrition,
Dentisterie, Réanimation, Banque de sang, Endoscopie
Services Médicaux, Dispensaire, Médicament,
Salle d'opération, Pédiatrie, Gynéco,
Obstétrique
SECRETARIAT DE LA SANTE CBCA
BCZS
0.8.6. Organigramme
0.8.7. Fonctionnement de l'organigramme
Les organes de gestion de l'hôpital sont :
- le conseil d'administration
- le conseil de gestion (COGE)
- le conseil de direction (CODI)
- la direction de l'hôpital
a. Le Comité de Gestion
(COGE)
Il se réunit une fois par mois, il a pour
attributions :
- Assurer la gestion des médicaments par les biais des
responsables de l'hôpital
- Assure la gestion financière
- Assurer la gestion du personnel
- Assurer la gestion des matériels
b. Le Conseil de Direction (CODI)
Il se réunit une fois la semaine. Ces attributions sont
les suivantes :
- Exécuter les décisions du comité de
gestion
- Soumettre au comité de gestion des points saillants
de l'hôpital
c. La direction de
l'hôpital
- Elle assure la gestion quotidienne de l'hôpital
- Elle a à sa tête le Médecin Directeur et
l'administrateur gestionnaire
- Il coordonne toutes les activités au sein de sa
formation
Il a la possibilité de conserver les données et
archives médicales ; ces organes sont chapeautés par le
Bureau Central de la Zone de Santé et le Département
Médical
CHAPITRE PREMIER : REVUE DE LA LITTERATURE
I.1QUELQUES ETUDES ANTERIEURES SUR LE SUJET
Notre sujet de recherche étant pertinent, nous n'avons
pas oublié de citer certaines études faites par nos
prédécesseurs.
· FATOUMATA Léonie dans sa
thèse« Attitude obstétricale devant une rupture
prématurée des membranes en contexte de prématurité
tardive et devenir des nouveau-nésen 2017 au CHU de
Bicêtre », démontre que les facteurs prédominants
et associés à la prématurité étaient le
sexe masculin, le très faible poids de naissance, la détresse
respiratoire et l'anoxie périnatale. Le taux de mortalité est
élevé à l'âge gestationnel précoce et au
poids de naissance. Plus ceux-ci sont faibles plus le taux de mortalité
est élevé. Le taux de mortalité a été de
89,2% pour le moins de 29 semaines d'aménorrhée et 90, 8% pour
les moins de 1000g. Par ailleurs, d'autres facteurs étaient
associés à la mortalité comme la détresse
respiratoire à 56,9% et l'asphyxie à 17,7%.19(*)
· TINOS dans sa thèse
dénommée « aspects épidemio-cliniques de
l'accouchement prématuré au CS de Référence de la
Commune V district de Bamako 2016 », déclare que les
principaux facteurs de mortalité sont : l'âge gestationnel,
le petit poids de naissance et l'absence de la cortico thérapie
anténatale, l'impact de l'âge maternel jeune et l'origine
rurale.20(*)
· Frieda Agnès, dans son
étude portant sur « le taux de mortalité
néonatale »effectuée dans le servicede
néonatologie à l'Hôpital National du point
« G » 2017 rapporte que le taux de mortalité
néonatal est de 30,7%.21(*)
· FATOUMATA M.TRAORE dans son
étude de thèse « aspects épidemio-cliniques de
l'accouchement prématuré au CS de Référence de la
Commune D district de Bamako 2018 » a trouvé que le genre
masculin était prédominant avec un taux de 52.5 %. L'Age
gestationnel inférieur ou égal à 28 Semaine
d'aménorrhée et un poids de naissance compris entre 1000 et 1500
gr cependant 55.5% avaient une détresse respiratoire associée
à une infection néonatale.22(*)
· Nicole MVONDO, dans sa thèse
sur les « Facteurs de risque et devenir hospitalier des nouveaux-
nés prématurés à l'hôpital
gynéco-obstétrique et pédiatrique de Yaoundé au
Cameroun à 2011 » démontre que l'incidence de la
prématurité était de 26,5% avec un taux de
mortalité de 36,6%. Les facteurs de risque de la
prématurité sont autant maternels que foetaux. Le sexe
prédominant était masculin mais sans différence
statistiquement significative. Elle a identifié comme facteurs de risque
maternels : le célibat, le nombre de CPN<3. Par contre, le suivi
de la grossesse et la prise de TPI étaient protecteurs.23(*)
I.2GENERALITES
a. Définition de l'accouchement
prématuré
L'accouchement prématuré est toute naissance
survenant entre la 28ème et 37ème semaine
d'aménorrhée révolue soit inférieur à 259
jours d'aménorrhée depuis le premier jour des règles.
b. Physiologie de l'accouchement
· Définition
L'accouchement est l'ensemble des phénomènes qui
ont pour conséquence la sortie du foetus et ses annexes hors des voies
génitales maternelles, à partir du moment où la grossesse
a atteint le terme théorique de 7 mois (28 SA). Ces
phénomènes sont régis par l'adaptation des dimensions des
diamètres foetaux, celle de la tête foetale en particulier,
à celle du bassin maternel et des parties molles, permettant au foetus
de traverser la filière génitale et par les contractions
utérines du travail qui poussent le foetus vers le dehors.24(*)
· Evolution de l'accouchement
Le déroulement de l'accouchement comprend trois
périodes :
- la première correspond à l'effacement et la
dilatation du col,
- la deuxième à la sortie du foetus,
- la troisième à la sortie des annexes
(placenta, membranes) ou délivrance.
Ces trois périodes portent le nom de travail.
· Période d'effacement et de dilatation ;
première phase du travail
Elle est marquée par l'apparition des contractions
utérines du travail et leurs conséquences et se termine lorsque
la dilatation du col est complète.
Etude physiologique de la contraction utérine
Les méthodes d'enregistrement de la contraction
utérine étudient les phénomènes mécaniques
ou les phénomènes électriques.
- Phénomènes mécaniques : l'enregistrement
par voie externe met en évidence la contraction par
l'intermédiaire de la paroi abdominale sur laquelle est placé un
capteur.
- L'enregistrement de la pression amniotique par voie interne
mesure l'activité globale de l'utérus, donne les valeurs exactes
de la pression amniotique, du tonus utérin et de l'intensité des
contractions mais ne renseigne pas sur la topographie de l'activité
utérine.
- Phénomènes électriques :
l'électro-hystérographie se propose d'étudier
l'activité du muscle utérin chez la femme en travail qu'il ne
faut pas confondre avec les potentiels d'action de la cellule musculaire
isolée.L'électro-hystérographie n'est pas utilisée
en pratique.25(*)
Ø Caractères cliniques de la contraction
La contraction de la fibre utérine résulte d'un
raccourcissement des chaînes de protéines contractiles grâce
à l'énergie libérée par l'adénosine
triphosphate, en présence d'ions (Na, K, Ca).
Ø Régulation de l'activité
utérine
L'activité contractile dépend de la contraction
de chaque fibre et de la synchronisation entre fibres.
Ø Caractères cliniques de la contraction
utérine
o Le début du travail : est en
général franc. Il est parfois insidieux, marqué dans les
jours précédents de pesanteurs pelviennes, de pollakiurie et
surtout de la fréquence et de l'intensité des contractions
utérines de la grossesse, qui peuvent devenir sensibles et même
douloureuses, surtout chez la multipare. L'écoulement par la vulve de
glaires épaisses et brunâtres, parfois sanguinolentes, traduisant
la perte du bouchon muqueux lorsqu'il existe un signe prémonitoire du
travail.
o Les contractions utérines du travail :
Une fois commencé, le travail est caractérisé par
l'apparition de contractions utérines ayant acquis des caractères
particuliers. Elles sont involontaires, intermittentes, rythmées et
irrégulières séparées par un intervalle de
durée variable d'abord long au début de travail (15 à 20
min) puis de plus en plus court (2-3 min) à la fin de la période
de dilatation. Elles sont progressives dans leur durée qui est de 15
à 20 secondes au début, atteint 30 à 45 secondes à
la fin de la dilatation, dans leur intensité qui croît du
début à la fin de la dilatation, elles sont totales, se
propageant comme une onde du fond de l'utérus à sa partie basse ;
elles sont douloureuses, la douleur augmente avec la progression du travail,
avec la durée et l'intensité de la contraction. Pendant les
contractions les bruits du coeur foetal deviennent plus difficilement
perceptibles à l'auscultation.
o Maturation du col : Quelques jours avant le
début du travail au cours d'une phase préparatoire se produit la
maturation du col qui lui permettra de se dilater, liée au changement de
la structure du tissu conjonctif cervical. Cette maturation entraîne une
modification des propriétés mécaniques du col qui se
laisse distendre sous l'effet des contractions. Parallèlement à
la maturation du col les propriétés contractiles du
myomètre s'accroissent profondément sous l'influence d'une
modification de production d'oestrogène et progestérone par le
placenta.
o Effets de la contraction La contraction
utérine du travail a pour effet essentiel d'ouvrir le col, puis de
pousser le foetus vers le bas hors des voies vaginales.26(*)
Ø Effet sur l'utérus
L'ouverture de l'utérus
- La formation et l'ampliation du segment
inférieur : l'effacement et la dilatation du col, l'ampliation
du formix sont les étapes successives d'un phénomène dont
la contraction utérine est la cause principale. Mais la poche des eaux
et la présentation ont cependant un rôle mécanique.
L'effacement et la dilatation se réalisent même en l'absence d'une
présentation appuyant sur le col comme dans la présentation de
l'épaule.
Sur le plan clinique, le toucher vaginal permet de
reconnaître les modifications du col utérin et le pôle
inférieur de l'oeuf.
- Effacement : le degré
d'effacement se mesure en centimètre du col restant à la fin de
l'effacement, le col est incorporé au segment inférieur
réduit à son orifice externe de sorte que le doigt ne
perçoit plus de saillie cervicale mais seulement le dôme
régulier du segment inférieur, percé au centre d'un
orifice de 1 cm de diamètre, à bord mince et régulier.
- Dilatation :la dilatation du cercle
cervical augmente progressivement de 1 à 10 cm ; dimension de la
dilatation complète. La marche de la dilatation n'est pas
régulière, plus lente au début jusqu'à la fin. La
dilatation comprend deux phases :
· la première ou phase de latence ou phase de
dilatation lente est la dilatation de 1 à 4 cm,
· la deuxième ou phase de dilatation rapide est la
phase active, va de 4 à 10 cm.
· Chez la primipare l'effacement et la dilatation sont
successifs et sont simultanés chez la multipare.
Ø Effets sur le pôle inférieur de
l'oeuf
Les progrès de la dilatation laissent découvrir
une partie de plus en plus grande du pôle membraneux à son point
déclive. Sous la pression du liquide amniotique, surtout pendant la
contraction, les membranes se tendent et forment dans l'orifice cervical une
saillie plus ou moins marquée, la poche des eaux lisse au toucher.
Ø Effets sur le mobile foetal
La contraction a pour effet de pousser le foetus vers le bas
et lui faire franchir les étages de la filière pelvienne.
L'ensemble de cette progression porte le nom de phénomène
mécanique de l'accouchement. La présentation procède
à chaque étage à une accommodation successive qui
s'opère par orientation et par amoindrissement.27(*)
La traversée de la filière pelvienne comprend
trois temps.
- L'engagement
C'est le franchissement du détroit supérieur.
Une présentation est dite engagée quand son plus grand
diamètre franchit l'aire du détroit supérieur.
Pour le diagnostic clinique, au toucher vaginal lorsque la
présentation est engagée, deux doigts introduits sous la symphyse
et dirigés vers la deuxième pièce sacrée sont
arrêtés par la présentation (signe de Demelin).
Pour Faraboeuf la tête est engagée lorsqu'on ne
peut introduire qu'un ou deux doigts dans le vagin, entre le plan
coccy-sacré et la partie déclive de la présentation. Les
anglo-saxons utilisent comme repère le signe qui joint les épines
sciatiques (niveau 0).
- La descente et la rotation
La présentation doit faire une rotation intra-pelvienne
telle qu'il amène son plus grand axe à coïncider avec le
plus grand axe du détroit inférieur, le sous pubo-coccygien. La
descente est appréciée par le niveau de la présentation.
- Le dégagement
C'est le franchissement du détroit inférieur. Il
faut que la dilatation soit complète, la présentation descendue
et orientée et que les membranes soient rompues.
· Période d'expulsion : deuxième
période du travail
Elle correspond à la sortie du foetus et s'étend
depuis la dilatation complète jusqu'à la naissance. Elle comprend
deux phases :
- la première est celle de l'achèvement de la
descente et de la rotation de la présentation.
- la seconde est celle de l'expulsion proprement dite au cours
de laquelle la poussée abdominale contrôlée et
dirigée vient s'ajouter aux contractions utérines.
La contraction s'accompagne du besoin de pousser, qui ne devra
être effectif que lorsque la présentation sera sur le
périnée et bien orientée. Sous l'influence
simultanée de la contraction et de l'effort abdominal, le bassin
bascule, le périnée postérieur se tend, l'orifice anal
devient béant. La dilatation vulvaire se poursuit jusqu'à
atteindre les dimensions de la grande conférence de la
présentation, celle-ci ayant franchi l'orifice, le retrait du
périnée en arrière dégage complètement la
présentation.28(*)
· Délivrance : 3ème
période du travail
La délivrance est l'expulsion du placenta et des
membranes après celle du foetus. Physiologiquement elle évolue en
trois phases réglées par la dynamique utérine :
- décollement du placenta,
- expulsion du placenta, - hémostase.
Cliniquement elle comprend trois phases :
- Phase de rémission clinique : c'est la sensation de
bien-être qui remplace la période de contraction, l'utérus
rétracté devient dur et régulier au palper.
- Phase de migration du placenta : réapparition des
contractions utérines en général indolores, le
décollement placentaire se traduit :
· par le déroulement du cordon hors de la vulve ;
· par le fait que si la main appliquée à
plat au-dessus du pubis refoule de bas en haut le corps de l'utérus, le
cordon ne remonte pas dans le vagin, il remonterait si le placenta était
encore adhérent.
- Phase d'expulsion : l'expulsion du placenta et de ses
membranes peut être spontanée sous l'effort d'une poussée
abdominale.29(*)
c. Accouchement prématuré
La menace d'accouchement prématuré est
l'existence de contractions utérines et de modification du col
utérin entre la 28ème SA et 37ème
SA.
La prématurité est classée en :
- très grande prématurité :
inférieur à 28SA
- grande prématurité : l'âge gestationnel
est entre 28 à 32 SA
- prématurité : l'âge gestationnel est
entre 32 et 37 SA
- la prévention de l'accouchement
prématuré est au premier rang des préoccupations de
l'obstétrique, tant est aléatoire l'avenir des
prématurés. Leur mortalité représente 65% de la
mortalité périnatale globale.30(*)
Etiologies
Les causes de l'accouchement prématuré sont
multiples. Parmi les causes retrouvées, les infections occupent le
premier rang, mais la plupart des accouchements prématurés
surviennent sans causes évidentes. On distingue des facteurs favorisants
et les causes directes de l'accouchement prématuré.
· Facteurs favorisants
- antécédents d'accouchement
prématuré, de rupture prématurée des membranes, de
fausses couches tardives (pour certaines interruptions volontaires de
grossesses ou curetage).
- Primiparité
- Age maternel inférieur à 18 ans et
supérieur à 35 ans
- Grossesses multiples : triplets, gémellaires
- Niveau socio-économique défavorisé
- Activités physiques débordantes,
- Taille inférieure à 1,50 mètre,
- Malformation utérine,
- Cardiopathie,
- Anémie.31(*)
Tableau III : Facteurs de risque de
prématurité
* Risque > 30%
- grossesse multiple : triplet 90%
gémellaire 40%
- antécédent > 2 Fausses Couches
2ème trimestre, 2 prématurés: 30%
* Risque 10-15%
- antécédent = 1 Fausse Couche
2ème trimestre, 1 prématuré: 13%
- béance + Antécédent obstétrical
15%
- Milieux défavorisés : 13%
score professionnel > 3 10%
professions à risque 8%
- Maturation cervicale dès le 6ème mois
15%
- Pathologies obstétricales
Métrorragie 2ème -
3ème trimestre 15%
Infection aiguë
Dysgravidie
malformation foetale
* Risque 5-10%
- Nullipare 6%
- âge <18 >35ans taille < 1,50m
- consultation spécialisée <2, à 6 mois
7%
- bactériurie32(*)
|
· Causes gynéco-obstétricales
* Causes ovulaires
On entend par causes ovulaires tout ce qui dépend du
foetus et de ses annexes : placenta, membranes, liquide amniotique.
* Causes foetales
Les causes foetales pouvant être à l'origine d'un
accouchement prématuré sont :
- Les grossesses multiples (jumeaux, triplets...)
- Certaines malformations foetales notamment par le biais
d'hydramnios (atrésie de l'oesophage, atrésie
duodénale).33(*)
* Causes liées aux membranes et au liquide
amniotique
- Rupture prématurée des membranes
La rupture prématurée (avant l'entrée en
travail) de la poche des eaux lorsqu'elle survient avant 37 SA est un facteur
de risque majeur d'accouchement prématuré, notamment d'origine
infectieuse.
La disparition de la barrière membranaire favorise
l'infection ascendante à partir des germes vaginaux et la survenue d'une
chorioamniotite.
Le diagnostic est évoqué devant un
écoulement de liquide clair. Il peut être confirmé par un
simple examen au spéculum relevant un écoulement de liquide
provenant de l'orifice cervical. Dans certains cas le diagnostic peut
être étayé par un test pH calorimétrique (le pH
vaginal normal est acide, il devient alcalin en cas de rupture des membranes)
ou par un test à la diamine oxydase (DAO).
- Chorioamniotite : est une infection
ovulaire ; elle survient le plus souvent après une rupture
prématurée des membranes. Elle se traduit par l'existence d'au
moins deux des signes suivants :
- fièvre supérieure à 37,8°C,
- tachycardie foetale supérieure à 160
battements par minute
- hyperleucocytose supérieure à 18000 -
présence de contractions utérines.
- Hydramnios : c'est l'existence d'une
quantité excessive de liquide amniotique. La surdimension utérine
qu'il provoque entraîne des contractions utérines et un
accouchement prématuré. Le diagnostic peut être
évoqué devant une hauteur utérine excessive et doit
être confirmé par une échographie.
Les causes d'hydramnios peuvent être maternelle
(diabète gestationnel ou permanent) foetales (malformation,
myasthénie, myopathie) parfois idiopathiques.34(*)
* Causes placentaires
L'insertion vicieuse du placenta sur le segment
inférieur, compliqué ou non d'hémorragie ou d'ouverture de
l'oeuf, provoque souvent l'accouchement avant terme. L'hématome
rétro-placentaire est responsable également d'accouchement
prématuré.35(*)
* Causes utérines
- Béances cervico-isthmiques : c'est
l'incompétence du col qui s'ouvre précocement au cours de la
grossesse. Le diagnostic repose essentiellement sur les
antécédents : (fausse couche spontanée, tardive ou
accouchement très prématuré en l'absence
d'étiologie patente). L'existence d'une béance
avérée impose des mesures préventives de repos et peut
justifier la réalisation d'un cerclage (faufilage d'un fil non
résorbable autour du col permettant de diminuer le risque d'ouverture
prématurée).
- Malformation utérine : hypoplasie,
utérus bicorne, utérus cloisonné. Exposition
in-utero au distilbène (DES) : ce traitement a été
prescrit à des femmes enceintes jusqu'en 1975 environ. Les filles de ces
femmes traitées au DES peuvent présenter à des
degrés divers des malformations utérines (hypoplasie
utérus en T), cervicales (adénome vaginal, adénocarcinome
vaginal).36(*)
* Causes génitales
- Infections Parmi les infections celles qui
intéressent l'arbre urinaire (pyélonéphrites aiguës ;
subaiguës chroniques), méritent une mention spéciale. Un
ECBU, une numération des corps microbiens par ml pour la recherche de la
bactérie en cause sont nécessaires.
- infections vaginales ou cervico-vaginales ascendantes,
- les infections cervico-vaginales sont responsables d'une
réaction inflammatoire qui peut induire des contractions et des
modifications du col utérin. Les germes les plus fréquemment en
cause sont : streptocoque bêta-hémolytique, E. coli, les bacilles
gram négatif, la vaginose bactérienne,
- la vaginose bactérienne n'est pas une vaginite c'est
un déséquilibre de la flore vaginale normale avec disparition de
la flore de Doderlein (lactobacilles, producteurs d'acide lactiques), elle est
la conséquence d'une alcanisation du pH vaginal (supérieur
à 5,5) et favorise la prolifération de germes plus souvent
anaérobies : Gardnerella vaginalis, pepto-streptococcus, mobilucuns,
bactéroïdes flagilis, urea plasma, uréalitycum.
- Chorioamniotite (voir causes utérines) - Les autres
infections sont :
· cystite
· toutes infections sévères infection
parasitaire : le paludisme.
- Les syndromes vasculo-rénaux sont souvent causes
d'accouchement prématuré.
- Le diabète : quand il s'accompagne d'hydramnios est
une cause qui favorise la prématurité.
- Les cardiopathies37(*)
* Causes socio-économiques
La prématurité est plus fréquente dans
les milieux défavorisés. Interviennent les mauvaises conditions
de logement, l'absence de confort et en particulier d'ascenseur pour les femmes
habitant à des étages élevés. Interviennent aussi
l'obligation de travaux pénibles professionnels ou ménagers
surtout quand ils doivent être associés et quand la famille est
nombreuse, les longs trajets du domicile au lieu de travail dans l'inconfort et
les secousses des transports ; on a prouvé aussi le rôle
défavorable du célibataire et de l'abandon, les longs voyages en
voiture, l'abus de tabac.38(*)
* Anomalies morphologiques et physiologiques
générales
Accouchent souvent de façon prématurée
les femmes de petite taille (inférieur à 1,5 mètres) ; les
femmes maigres moins de 45 kg ; ou celles dont le poids n'augmente pas au cours
de la grossesse.39(*)
* Antécédents obstétricaux
Les accouchements prématurés antérieurs,
les grossesses à intervalle inter-génésique
inférieur à 1 an favorisent la prématurité.
Une place de plus en plus importante est accordée aux
interruptions volontaires de la grossesse ayant pour conséquences les
accouchements prématurés. Mais de nombreuses causes nous
échappent encore, particulièrement d'éventuelles causes
foetales. Aujourd'hui encore 40% des accouchements prématurés
restent inexpliqués.40(*)
* Prématurité
Définition
C'est une naissance viable avant la 37ème semaine
révolue de gestation.
Problématique
- Fréquence élevée : environ 15 % en
Afrique subsaharienne
- 3ème cause de mortalité néonatale en
Afrique (23 %)
- L'immaturité de tous les organes entraîne une
morbidité élevée
- Risque de séquelles psychomotrices et sensorielles
- Cadre inadapté à la prise en charge
- Ressources (équipement et personnel
qualifié) -Insuffisantes.
Diagnostic
- Terme < 37 SA.
- Critères de prématurité (cf
encadré ci-contre)
Prise en charge thérapeutique du
prématuré
- Appliquer une technique adéquate pour l'alimentation
: gavage gastrique progressif et prudent (lait maternel ou substitut de lait
maternel)
- Lait maternel ou substitut de lait maternel
- Prévenir systématiquement l'hypothermie
(couveuse, méthode kangourou, habits chauds)
- Prévenir les troubles métaboliques
(hypoglycémie, hypocalcémie) et les infections
Attention! Lavage systématique des
mains avant et après la manipulation du prématuré
Tableau IV : CRITERES DE
PRÉMATURITÉ41(*)
Âge gestationnel
(semaines)
|
Poids (g)
|
Taille (cm)
|
Périmètrecrânien (cm)
|
Surface corporelle (m²)
|
28
|
1 100
|
36
|
26
|
0,10
|
32
|
1 800
|
40
|
29
|
0,13
|
36
|
2 500
|
45
|
32
|
0,17
|
Tableau V : Les mensurations sont en
fonction de l'âge gestationnel
|
Avant 36 semaines
|
Vernix
|
Épais et diffus
|
Aspect cutané
|
Peau transparente avec veinules sur l'abdomen
|
Lanugo
|
Disparition progressive
|
Consistance de la peau
|
Fine
|
Striation plantaire
|
1 ou 2 plis au 1/3 antérieur
|
Cheveux
|
Laineux, cornes frontales non dégagées
|
Pavillon de l'oreille
|
Pliage, cartilage absent
|
Diamètre mamelonna ire
|
2mm
|
Organes génitaux externes
|
Grandes lèvres très distantes, Clitoris saillant
|
|
Garçon testicules en position haute à la sortie
du canal inguinal, scrotum peu plissé
|
Critères morphologiques de maturation en fonction
de l'âge gestationnel42(*)
* Prématurité induite
Il s'agit du cas particulier où l'accouchement
prématuré n'est pas spontané mais provoqué par
décision médicale devant une situation à risque de mort
foetale ou de séquelles pour l'enfant : souffrance foetale, retard de
croissance intra-utérin sévère, l'accouchement peut
être provoqué par un déclenchement ou par une
césarienne (PP hémorragique).
Un coefficient de risque d'accouchement
prématuré (CRAP) a été établi par Papiernik,
qui évalue pour chaque femme le danger d'avoir une interruption
prématurée de sa grossesse. Plusieurs facteurs sont retenus,
côtés suivant leur importance et classés en série.
L'addition des points donne un coefficient qui
schématise le risque.
Si le CRAP est inférieur à 5, il n'y a pas de
danger de prématurité
Si le CRAP est compris entre 5 et 10 le risque est potentiel
Si le CRAP est supérieur à 10 le risque est certain.
Tableau VI Coefficient de risque
d'accouchement prématuré de Papiernik43(*)
Deux enfants ou plus sans aide familiale. Conditions
socioéconomiques médiocres
|
Un curetage
Court intervalle après grossesse, précédente
(1 an entre accouchement et fécondation)
|
Travail à l'intérieur
|
Fatigue inhabituelle, prise de poids excessive
|
Grossesse illégitime, non hospitalisée en maison
maternelle. Moins de 20 ans
Plus de 40 ans
|
Deux curetages
|
Plus de trois étages sans ascenseur, plus de 10 cigarettes
par jour
|
Moins de 5 kgs de prise de poids, albuminurie, tension
artérielle :
maxima supérieure à 13, minima supérieur
à 8
|
Mauvaises conditions socio-économiques.
moins de 1,5m, moins de 45 kg
|
Trois curetages ou plus
utérus cylindrique
|
Long trajet quotidiens. efforts inhabituels.
travail fatigant, grand voyage
|
Chute de poids le mois précédent, tête trop
basse située pour un foetus loin terme segment inférieur
déjà formé à une date éloignée du
terme, siège à plus de sept mois
|
Moins de 18 ans
|
|
|
Pyélonéphrite, métrorragie du
2ème trimestre, col court, utérus contractile
|
|
Malformation utérine, avortement tardif, accouchement
prématuré
|
|
Grossesse gémellaire, placenta praevia hydramnios.
|
d. Menace d'accouchement
prématuré
· Les signes cliniques de la MAP
Les contractions utérines sont relativement
fréquentes à différents moments de la grossesse.
Lorsqu'elles deviennent puissantes et régulières, elles peuvent
signer d'une MAP. Pour distinguer la diagnostiquer et ainsi éviter des
hospitalisations inutiles, les médecins auront recours à
plusieurs moyens.Ces moyens sont les suivants :
- L'interrogatoire, pour préciser la fréquence
et l'intensité des contractions, un éventuel saignement ou des
pertes des eaux. Le médecin pourra palper le ventre pour évaluer
l'intensité des contractions.
- Le toucher vaginal pour apprécier des modifications du
col.
- Mieux, le monitoring et l'échographie du col
précisent avec plus d'objectivité la longueur et la largeur du
col ainsi que la protrusion des membranes. L'interprétation est
néanmoins délicate et seule la présence d'un col long et
fermé à l'échographie élimine pratiquement la
possibilité d'une MAP.
- La présence de fibronectine (une glycoprotéine
placentaire) au niveau du col. Ce test n'est utile qu'entre 22 et 35 semaines
d'aménorrhée car la présence de fibronectine au niveau du
col pendant cette période n'est pas normale et traduit un risque
d'accouchement prématuré.
En cas de suspicion d'une infection, des
prélèvements sont réalisés pour confirmer ou non la
présence d'un germe.44(*)
· Signes fonctionnels
Les contractions utérines sont souvent typiques,
ressenties par la patiente comme une douleur intermittente survenant à
intervalles réguliers, de fréquence variable mais d'autant plus
sévère que la fréquence est élevée (toutes
les 5 à 10 minutes). Coïncidant avec un durcissement de
l'utérus, elles sont à distinguer des contractions physiologiques
de Braxton-Hicks, non douloureuses, irrégulières qui surviennent
à la fréquence d'une contraction toutes les heures à 20
semaines d'aménorrhée, à 3 à 4 par heures à
37 semaines d'aménorrhée. Les contractions peuvent avoir une
forme atypique : douleurs lombaires basses intermittentes non
caractérisées, simple durcissement de la paroi abdominale sans
sensation de douleur, de pesanteur pelvienne. La rupture
prématurée des membranes est parfois le premier symptôme,
elle peut être isolée ou s'accompagnée de contractions
utérines, tantôt elle est franche. L'écoulement de liquide
est abondant, il s'agit de rupture basse de mauvais pronostic.
L'écoulement peut être peu important, irrégulier se
répétant ce qui laisse supposer une rupture haute des membranes
qualifiée à tort de fissuration.45(*)
· Examen physique
Le palper abdominal peut percevoir des contractions
utérines. Le toucher vaginal est l'examen clé, permettant de
percevoir les modifications du col utérin. Les différents points
suivants sont notés : longueur, position, consistance, dilatation et
hauteur de la présentation du foetus.
Au cours d'une grossesse normale, le col reste long,
postérieur, tonique, fermé et la présentation
céphalique. Le col se raccourcit, se ramollit s'ouvre et devient plus
centré. Parallèlement, la présentation descend et le
segment inférieur de l'utérus devient souple. Il est souhaitable
d'enregistrer l'activité utérine et le rythme cardiaque foetal
pour avoir d'une part une preuve du bon état foetal qui autorise la mise
en route du traitement. A partir des symptômes et des données de
l'examen la gravité de la menace peut être appréciée
et chiffré pour en suivre l'évolution et faire une étude
comparative. Un indice de menace d'accouchement prématuré (IMAP)
a été proposé (Baumgartner). Il est obtenu en additionnant
les points donnés à chaque signe. Lorsque le total est
inférieur à 3 la menace est légère.
Au-dessus de 6, elle est sévère et les chances
de succès du traitement sont restreintes.
Tableau VII : Indice de menace d'accouchement
prématuré selon Baumgartner
Points
|
0
|
1
|
2
|
3
|
4
|
Contractions utérines
|
0
|
Irrégulière
|
Régulière
|
|
|
Membranes
|
Intactes
|
|
Rupture haute
|
|
Rupture basse
|
Métrorragie
|
0
|
Métrorragie peu important
|
Hémorragie
|
|
|
Dilatation du col
|
0
|
1 cm
|
2 cm
|
3 cm
|
4 cm ou plus
|
L'évolution est variable, le rythme contractile peut se
préciser, augmenter et provoquer la dilatation du col, ou au contraire
s'espacer et disparaître. Mais une nouvelle menace peut survenir
à plus ou moins longue échéance.46(*)
· Examens complémentaires
· Examens à visée diagnostique
La tocographie permet d'apprécier la fréquence
des contractions utérines à l'aide d'un capteur mécanique
placé sur l'abdomen de la patiente.
Echographie du col peut permettre de pallier la
subjectivité de l'examen clinique en mesurant directement la longueur du
canal cervical. Un col de longueur normale (à titre indicatif
supérieur à 30 mm) est associé à un risque
très faible d'accouchement prématuré.
· Examens à visée étiologique
* Bilan infectieux :
prélèvement vaginal, ECBU systématiques.
· Traitement
- Traitement curatif
Repos : en cas de menace d'accouchement
prématuré sévère, terme précoce, col
très modifié le repos est débuté en
hospitalisation.
En cas de menace modérée, le repos peut
être institué à domicile, parfois avec des mesures de
surveillance par une sage-femme, en cas d'échec une hospitalisation est
indispensable.
- Traitement de la cause
Les tocolytiques : traitement visant à arrêter ou
à diminuer les contractions utérines, n'ont qu'une action
sympathomimétique. Les tocolytiques de référence
jusqu'aujourd'hui sont les bêtas sympathomimétiques (Salbutamol).
Cependant, ces molécules présentent des effets secondaires
parfois sévères et peuvent être responsables d'accidents
cardiovasculaires graves. Leur utilisation doit être
précédée d'un bilan préthérapeutique.
D'autres molécules, d'utilisation plus simples, ayant
moins d'effet secondaires et semblant aussi efficacessontencours de
développement: les inhibiteurs calciques et les anti-ocytocines.
La tocolyse est souvent inefficace pour 50% des femmes
hospitalisées avec un col <1 cm et dilaté à plus de 3
cm.
* Les bêtamimétiques
Contre-indications
- absolues : cardiopathie maternelle (valvulopathie, trouble du
rythme, cardiomyopathie, hypocalcémie, chorioamniotite, hématome
rétroplacentire, hyperthyroïdie).
- relatives : diabète (gestationnel ou non) mal
équilibré, métrorragie sévères d'origine
indéterminée, hypertension artérielle,
prééclampsie sévère.
Effets secondaires : tachycardie,
tremblement, anxiété, dyspnée, polypnée.
Complications : accidents
hypokaliémie, hyperglycémie, troubles du rythme cardiaque,
oedème aigu du poumon, décès maternel.
- Bilan préthérapeutique : interrogatoire
fait
Auscultation cardiaque, électrocardiogramme, ionogramme
sanguin, glycémie pour certain.
Mode d'administration, posologie : le
traitement est débuté par voie intraveineuse, Salbutamol
(Salbumol), 5 ampoules dans 500 ml de sérum physiologique.
Débuter par une perfusion contrôlée à 25 ml/H
pendant 1 H. Le débit n'est augmenté qu'en cas de persistance des
contractions et doit être limité au minimum efficace. Ne jamais
dépasser une fréquence cardiaque maternelle de 120 battement/min,
même en cas d'inefficacité de la tocolyse. Après 48H de
traitement si les contractions utérines sont jugulées, le relais
est généralement assuré par la forme orale (Salbutamol 4
à 6 comprimés/j).
* Les inhibiteurs calciques
Les initiateurs des canaux calciques ont une action
myoleraxantes sur les fibres musculaires lisses. Vasculaires et
utérines, leur utilisation comme tocolytique fait appel à la
Nifedipine par voie orale, (Adalate 20 LP1 comprimé, 3 fois/jour ou
Chronadalate 1 comprimé 2 fois/jour) ou à la Nicardipine par voie
orale (Loxen 50 LP1 comprimé 2 à 3 fois/jour). Les effets
secondaires : Flush, céphalées, veinite. L'efficacité
semble au moins comparable à celle des bêtas mimétiques.
* Autres tocolytiques
La progestérone naturelle a longtemps été
utilisée formellement. Son emploi peut favoriser la survenue d'une
cholestase gravidique et elle n'est pratiquement plus employée. La
posologie : 400mg toutes les 4 heures.
Les antispasmodiques de type phloroglucinol (spasfon) sont
largement prescrits mais leur efficacité n'est nullement établie.
Les inhibiteurs de synthèse des prostaglandines
(anti-inflammatoires non stéroïdiens) sont des tocolytiques
efficaces mais peuvent provoquer des effets foetaux potentiellement
sévères : fermeture prématurée du canal
artériel, hypertension artérielle pulmonaire, insuffisance
rénale, oligoanuries. Ils ne sont utilisés que de manière
ponctuelle (généralement pas plus de 48 H), en cas d'échec
ou de contre-indication d'un traitement.47(*)
· Mesures visant à améliorer le
pronostic néonatal en cas de menace d'accouchement
prématuré.
* Corticoïdes : maturation pulmonaire
foetale
En cas d'accouchement prématuré les principales
complications néonatales sont respiratoires (maladie des membranes
hyalines) et neurologiques (hémorragies intraventriculaires).
L'administration de corticoïdes passant la barrière placentaire
(bêtaméthasone, dexaméthasone) en cas de menace
d'accouchement prématuré permet de réduire l'incidence de
ces 2 complications ainsi que la mortalité néonatale,
principalement en cas d'accouchement prématuré avant 34 SA.
Les contre-indications des corticoïdes sont rares :
chorioamniotite clinique, ulcère gastroduodénal évolutif.
La rupture prématurée des membranes n'est pas une
contre-indication absolue.
Le traitement s'administre par voie intramusculaire par cure
de 48 H, éventuellement répété une semaine plus
tard.
· Prévention de l'accouchement
prématuré
Le dépistage précoce des contractions
utérines, la persistance des contractions utérines de plus de 35
secondes imposent l'hospitalisation chez les femmes avec des facteurs de risque
d'accouchement prématuré.
Certaines patientes sont à haut risque d'accouchement
prématuré dès le début de la grossesse :
- antécédent d'accouchement
prématuré
- antécédent de rupture prématurée
des membranes
- antécédent de fausses couches tardives
- malformation utérine
- exposition in-utero au Distilbene connu (voir facteurs de
risque), - signes de modifications cervico-isthmiques :
· une longueur cervicale < 1cm,
· une ouverture de l'orifice interne > 1cm,
· une présentation située à hauteur
ou en dessous des épines sciatiques,
· un segment inférieur amplié et par la
présence de contraction utérine douloureuse et durant plus de 35
secondes.
Certaines mesures préventives peuvent être prises
selon les cas :
- modification des conditions de travail si possible
- arrêt de travail précoce
- cerclage du col utérin en cas de béance.
L'accouchement prématuré étant la
conséquence :
- soit d'une activité utérine anormale par son
intensité ou sa fréquence
- soit d'une insuffisance de fermeture de l'appareil cervical
organique ou fonctionnelle
- soit l'association des deux.
La thérapeutique pourra agir sur l'un ou l'autre de ces
facteurs.48(*)
· L'accouchement prématuré
spontané
Il peut faire suite à une menace plus ou moins longue
qui n'a pu être maîtrisée par le traitement ou se faire
d'emblée sans qu'on ait eu le temps de l'instaurer.
- Le travail a certaines particularités ; la rupture
prématurée des membranes est fréquente ; elle est souvent
le mode de début du travail. Le foetus se présente souvent par le
siège n'ayant pas encore accompli sa mutation. L'accommodation de la
présentation, trop petite est médiocre. L'effet des contractions
utérines, même normales peut être dangereux pour le foetus
prématuré d'où la nécessité de le
surveiller.
Au cours de l'expulsion, le dégagement se fait souvent
en position irrégulière, en occipito-sacrée et même
en oblique. La présentation peut faire face à un obstacle
dangereux pour le foetus fragile qui est exposé aux lésions
cérébro-méningées et à l'hypoxie. Souvent
sous la poussée d'une tête trop petite et mal orientée, il
cède brusquement à des déchirures
périnéales.
- La conduite à tenir doit prendre en compte ces
particularités. Le souci de l'obstétricien est de permettre une
naissance le moins traumatique possible. La surveillance du rythme cardiaque
foetal doit être particulièrement attentive. Des antibiotiques
seront administrés quand les membranes sont rompues pour prévenir
l'infection amniotique à laquelle le prématuré est
particulièrement sensible. L'accouchement par voie basse est
accepté si les conditions sont favorables. Pour éviter la lutte
contre l'obstacle périnéal on est souvent amené, surtout
chez la primipare à faire une épisiotomie et même une
application de forceps, qui exécutée avec douceur est moins
dangereuse pour l'enfant qu'une expulsion trop laborieuse.
· L'accouchement prématuré
provoqué
La décision de faire naître
prématurément un enfant est justifiée lorsque le foetus
est menacé dans son existence ou dans son avenir ou qu'il existe une
pathologie maternelle grave nécessitant l'interruption de la grossesse.
Une concertation préalable entre l'obstétricien,
le pédiatre et l'anesthésiste est indispensable de même que
l'information éclairée des parents et leur accompagnement
psychologique. Le taux des enfants extrait par décision médicale,
prématurément voire très prématurément est
en augmentation du fait des progrès de la réanimation
néonatale et de l'amélioration des conditions de survie des
prématurés face au risque de mortalité in-utero de
pathologies gravidiques.
Les indications sont avant toutes foetales : souffrance
foetale chronique en cours d'aggravation avec ou sans retard de croissance.
Les éléments de décision reposent sur le rythme foetal
cardiaque, la vitalité, le comportement du foetus. Elles peuvent
être aussi maternelles : syndrome vasculo-rénal, l'insertion
vicieuse du placenta sur le segment inférieur, état infectieux,
cardiopathie. L'indication est souvent mixte, materno-foetale. L'accueil du
nouveau-né prématuré doit être prévu et
préparé. Une équipe de réanimation sera
présente pour assurer les soins des prématurés, ainsi
qu'un pédiatre néonatal pour les cas à haut risque. Les
soins sont essentiels pour assurer le pronostic du prématuré tant
immédiat que lointain.
· Aspect clinique du prématuré
Le prématuré est un petit enfant bien
proportionné, au visage menu et gracieux. Il est recouvert de vernix
caseosa. Sa peau est fine et érythrosique, parfois rouge-vive. Elle est
douce et de consistance gélatineuse. Il existe parfois un oedème
au niveau de extrémités. Le lanugo plus ou moins important
recouvre ses épaules et son dos. L'absence de relief et la mollesse du
pavillon de l'oreille de même que l'absence de striation plantaire, la
petite taille des mamellons et l'aspect des organes génito-externes sont
des critères importants de prématurité. Ils sont à
comparer aux critères de maturation neurologique (tonus passif, les
mouvements spontanés, les réflexes archaïques et les
réflexes oculaires).
e. Complications de la
prématurité
Elles sont pour l'essentiel liées à
l'immaturité de certains organes de l'enfant né
prématurément quel que soit la cause de la naissance
prématurée. Les complications respiratoires et vasculaires,
neurologiques sont les plus importantes à connaître d'un point de
vue de santé publique.49(*)
· Les complications respiratoires
Essentiellement la maladie de la membrane hyaline.
· Les complications vasculaires, neurologiques
En situation de risque (grande prématurité)
elles doivent être dépistées systématiquement par
l'échographie transfontanellaire. Elles sont essentiellement de deux
types :
- la pathologie veineuse
L'hémorragie sous épendymaire et
intra-ventriculaire en est la traduction clinique la plus typique. Son taux
d'incidence augmente avec l'importance de la prématurité ;
globalement il avoisine les 25% au-dessous de 32 semaines. Seule les formes les
plus étendues, c'est-àdire avec dilatation ventriculaire ou
« lésion parenchymenteuse » associée comportent un
risque évolutif mais elles sont rares.
- La pathologie artérielle
La leucomalacie périventriculaire en est la traduction
la plus typique. Il s'agit d'une lésion de nature ischémique de
la substance blanche périventriculaire proche, mais susceptible de
s'étendre plus ou moins à distance du toit du ventricule, son
taux d'incidence qui croit avec l'incidence de la prématurité,
est aux environs de 10% au-dessous de 32 semaines d'aménorrhée,
donc plus faible que celui de l'hémorragie sous épendymaire et
intraventriculaire.
· Les autres complications
- L'hypothermie (température <35°C) avec les
risques d'hypoglycémie, d'hypertension artérielle pulmonaire, de
pathologie du surfactant secondaire et d'hémorragie péri et
intra-ventriculaire.
- l'anémie, pâleur plus évidente au niveau
des muqueuses qu'au niveau des téguments.
I.3. CADRE DE RECHERCHE DE
L'ETUDE
b. Variableintermédiaire
I.3.1. CADRE CONCEPTUEL DE L'ETUDE
c. Variabledépendante
1. Facteurs étiologiques ou causals
2. Absence de prise en charge adéquate de la menace
d'accouchement prématuré
3. Prise en charge
a. Variables indépendantes
Signes cliniques d'une menace d'accouchement
prématuré
Fréquence de l'accouchement prématuré
Mortalité périnatale à la
prématurité élevée
I.3.2. CADRE OPERATIONNEL DE L'ETUDE
a. b. Variableintermédiaire
Variables indépendantes
c. Variabledépendante
Mortalité périnatale liée à la
prématurité élevée
Fréquence de l'accouchement prématuré
Signes cliniques d'une menace d'accouchement
prématuré
- Douleurs lombo-pelviennes sur grossesse
- Modification du col
- Perte des bouchons muqueux
- Perte liquidienne sur grossesse
1. Facteurs étiologiques ou
favorisants
- Infections uro-génitales
- IST et VIH
- Traumatismes physiques
- Over work
2. Si absence de prise en charge adéquatede la
menace d'accouchement prématuré tel que :
- Repos au lit
- Tocolyse
- Antibiothérapie
- Corticothérapie
I.4. DEFINITION DES
VARIABLES
1. Variables indépendantes
Facteurs étiologiques : étude
des causes ou des facteurs d'une maladie50(*)
Prise en charge : acte de prendre sous sa
responsabilité un patient51(*)
2. Variable intermédiaire
Signes cliniques : est la manifestation
d'une maladie constatée objectivement par un médecin ou tout
autre observateur qui permet au médecin clinicien de s'orienter vers un
diagnostic
3. Variable dépendante
Fréquence d'accouchement
prématuré: est le taux d'accouchement
réalisé avant l'âge de la grossesse à
terme.52(*)
Mortalité périnatale liée
à la prématurité : le nombre de
décès à la naissance liés à la
prématurité53(*)
CHAPITRE DEUXIEME: APPROCHE
METHODOLOGIQUE
Cette partie concerne la méthodologie utilisée,
à savoir : le type d'étude, la population cible,
l'échantillonnage, les méthodes et les techniques
utilisées, la procédure de collecte des données et la
saisie et traitement des données.
2.1. TYPES DE L'ETUDE
Il s'agit d'une étude transversale parce qu'elle porte
sur un moment précis. La période est du 1e Juillet
2021 au 30 Juin 2022. C'est aussi une étude rétrospectiveparce
que les données sont récoltées à partir des fiches
de malades et registres de service.
2.2. POPULATION DE L'ETUDE
La population de l'étude concerne toutes les gestantes
admises à l'HôpitalGénérale de
Référence de Virunga pour une menace d'accouchement
prématuré du 1e Juillet 2021 au 30 Juin 2022. Elle est
de 253.54(*)
CRITERE DE SELECTION
a. Critères d'inclusion :
Pour la sélection de nos unités, nous avons
considéré les critères ci-dessous:
- Toute gestante ayant été reçue en salle
d'accouchement à un terme compris entre 27 et 37 semaines
d'aménorrhée à l'HôpitalGénérale de
Référence de Virunga à Goma au cours de la période
de notre étude.
- Toute gestante admise pour menace d'accouchement
prématuré pendant notre période d'étude
- Toute gestante dont les données relatives à
notre recherche sont figurées dans le dossier du malade.
b. Critères d'exclusion
Ne seront pas considérés dans notre étude
toutes celles n'ayant pas rempli les critères d'inclusion ci-haut
cité comme:
- Gestantes ayant accouché avant 27 semaines
d'aménorrhée et après 37 semaines
d'aménorrhée révolueà
l'HôpitalGénérale de Référence de Virunga au
cours de la période de notre étude.
- Gestantes ayant accouchés hors de
l'HôpitalGénérale de Référence de Virunga.
2.3. ECHANTILLONAGE DE
L'ETUDE
2.3.1. Type d'échantillonnage
Dans notre étude nous sommes partis de
l'échantillonnage probabiliste qui est une technique de sélection
des échantillons par une liste des unités d'étude bien
connues.
2.3.2. Estimation de la taille de l'échantillon
Avec : N=Population d'étude
96=une constante
Dans le but de vérifier nos hypothèses, nous avons
utilisé la formule de GANT pour l'extraction de
l'échantillon.55(*)
2.4. METHODES, TECHNIQUES ET
OUTILS DE COLLECTE DES DONNEES
2.4.1. Techniques des collectes des données
Pour la technique de collecte des données, nous avons
utilisé:
· La technique documentaire : Faisant
échos de cette technique, Madeleine Grawitz dit qu'elle est
orientée vers une fouille systématique de tout ce qui est
écrit ayant une liaison avec le domaine de recherche.56(*)
Elle nous a permis de consulter les fiches des gestantes ou des
parturientes dans le registre des accouchements.
· Fiche de collecte de données ou fiche
d'enquête: elle comprend les éléments à
rapport avec les aspects épidémio-cliniques de l'accouchement
prématuré.
2.4.2. Méthodes de collecte de données
Pour le présenter les résultats de nos
enquêtes nous avons utilisé les méthodes
ci-après:
· Méthode synthétique:
C'est une méthode qui consiste à présenter les
résultats d'une manière synthétique.57(*) Pendant la
rédaction de ce travail, elle nous a aidée à
présenter de façon synthétique les résultats de la
recherche.
· Méthode statistique :
C'est une méthode qui aide à quantifier et à
chiffrer les résultats d'une recherche.58(*) C'est une méthode qui a aidé à
quantifier et à chiffrer les résultats de notre
recherche.59(*)
· Pour calculer les pourcentages des données
chiffrés, nous avons pu analyser les résultats partant de la
formule suivante:
AvecP=
Pourcentages
n= taille de l'échantillon
N=Population cible
2.4.3. Outils de collecte des données
Comme outils de collectes de données nous avons
utilisé:
· Fiche de collecte de
données(fiche d'enquête portée en annexe)
grâce à cette fiche d'enquête nous avons
récolté les données à partir du registre des
accouchements, des partogrammes et des dossiers des gestantes ayant
accouchés prématurément.
· Des stylos, papiers ou encore une machine
ordinateur.
2.6. PROCEDURE DE COLLECTE DE
DONNEES
2.5.1. Enquête proprement dite
Nous avons organisé plusieurs descentes sur terrain
pour être en contact avec les dossiers des gestantes et à l'aide
du questionnaire d'enquête contenant toutes les variables
préétablies nous avons aussi sélectionné tous les
dossiers des gestantes qui répondaient aux critères à
savoir les données sur l'enfant et sur sa mère.
2.7. SAISIE ET TRAITEMENT DE
DONNEES
La saisie des données a été faite sous
Microsoft Office Word et le traitement des données par Excel.
CHAPITRE TROISIEME: PRESENTATION DES RESULTATS
Dans ce chapitre nous présentons les résultats
des données récoltées dans les registres de service et sur
les fiches des malades ayant été enregistré à
l'Hôpital Général de Référence de Virunga par
rapport à notre sujet de recherche.
A. RENSEIGNEMENTS SUR LA GESTANTE
Tableau VIII : Répartition des
enquêtées (gestantes, parturientes) selonl'âge :
Age
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Inférieur ou égal à 18 ans
|
28
|
40
|
18-35 ans
|
19
|
27
|
Supérieur à 35 ans
|
23
|
33
|
Total
|
70
|
100
|
Source : Nos enquêtes sur
terrain
Commentaires : ce tableau
montre que la menace d'accouchement prématuré et/ou les
accouchements prématurés sont fréquents chez les
mères qui ont moins de 18ans (40%) et supérieur à 35ans
(33%).
Tableau IX : Répartition des
enquêtes selon l'état matrimonial:
Etat matrimonial
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Marié
|
34
|
49
|
Célibataire
|
23
|
33
|
Divorcé
|
8
|
11
|
Veuf (ve)
|
5
|
7
|
Total
|
70
|
100
|
Source : Nos enquêtes sur
terrain
Commentaires : ce tableau
montre que les mères mariées sont les plus concernées par
la prématurité (49%), les célibataires concernées
représentent 33%.
Tableau X : Répartition des
enquêtées selon le mode d'admission :
Mode d'admission
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Referee
|
50
|
71
|
Venue d'elle-même
|
20
|
29
|
Total
|
70
|
100
|
Source : Nos enquêtes sur
terrain
Commentaires : au vu de ce
tableau nous constatons que 71% présentant la menace d'accouchement
prématuré sont des cas référés, celles qui
viennent d'elles-mêmes à l'hôpital représentent
29%
Tableau XI : Répartition des
enquêtées selon le motif de consultation :
Motif de consultation
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Douleur lombo-pelvienne sur grossesse
|
32
|
46
|
Perte liquidienne sur grossesse
|
18
|
26
|
Saignement vaginal sur grossesse
|
13
|
28
|
Fond utérine important
|
7
|
10
|
Total
|
70
|
100
|
Source : Nos enquêtes sur
terrain
Commentaires : ce tableau
montre que le motif principal de consultation est la douleur lombo-pelvienne
sur grossesse, vient ensuite la perte liquidienne sur grossesse, suivis de
saignement vaginal sur grossesse.
I. ANTECEDENTS OBSTETRICAUX
Tableau XII : Répartition des
enquêtées selon l'antécédentd'accouchement
prématuré:
Antécédent d'accouchement
prématuré
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Oui
|
22
|
31
|
Non
|
48
|
69
|
Total
|
70
|
100
|
Source : Nos enquêtes sur
terrain
Commentaires : Ce tableau
montre qu'environ un tiers de gestantes admises pour menace d'accouchement
prématuré (31%)ont un antécédent de
prématurité et 69% n'en ont pas.
Tableau XIII: Répartition des
enquêtées selon la parité :
Parité
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Primipare
|
25
|
36
|
Multipare
|
45
|
64
|
Total
|
70
|
100
|
Source : Nos enquêtes sur
terrain
Commentaires : ce tableau
montre qu'il y'a plus de cas d'accouchements prématurés chez les
multipares (64%)que chez les primipares (36%).
Tableau XIV: Répartition des
enquêtées selon l'antécédent de grossesse multiple
(gémellaire, triplet) :
Antécédent de grossesse
multiple/gémellaire, triplet
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Oui
|
9
|
13
|
Non
|
61
|
87
|
Total
|
70
|
100
|
Source : Nos enquêtes sur
terrain
Commentaires : au vu de ce
tableau nous constatons queseulement 13%des enquêtées ont
l'antécédent de grossesse multiple (gémellaire,
triplet)contre87% qui n'en ont pas.
II. ANTECEDENTS MEDICAUX
Tableau XV : Répartition des
enquêtées selon l'antécédent de paludisme :
Antécédent de paludisme
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Oui
|
19
|
27
|
Non
|
51
|
73
|
Total
|
70
|
100
|
Source : Nos enquêtes sur
terrain
Commentaires : dans ce tableau
nous constatons que 27% des enquêtées ont eu le paludisme au cours
de leur grossesse.
Tableau XVI: Répartition des
enquêtées selon l'antécédent d'HTA :
Antécédent d'HTA
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Oui
|
13
|
19
|
Non
|
57
|
81
|
Total
|
70
|
100
|
Source : Nos enquêtes sur
terrain
Commentaires : ce tableau
montre que 19% des enquêtéessont des hypertendus connus.
Tableau XVII : Répartition des
enquêtées selon l'antécédent d'IST/VIH :
Antécédent d'IST/VIH
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Oui
|
17
|
24
|
Non
|
53
|
76
|
Total
|
70
|
100
|
Source : Nos enquêtes sur
terrain
Commentaires : dans ce tableau
nous constatons que 24% des enquêtées ont
l'antécédent d'IST/VIH.
Tableau XVIII: Répartition des
enquêtées selon la présence du traumatismephysique ou
psychologique :
Antécédent de traumatismesphysique ou
psychologique
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Oui
|
11
|
16
|
Non
|
59
|
84
|
Total
|
70
|
100
|
Source : Nos enquêtes sur
terrain
Commentaires : ce tableau montre
que 16% des enquêtées avaient le traumatisme physique et/ou
psychologique.
III. EXAMENCLINIQUE
Tableau XIX : Répartition des
enquêtées selon la présence des signes cliniques :
Présence des signes cliniques
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Contraction utérine
|
23
|
33
|
Perte liquidienne
|
13
|
19
|
Saignement vaginal
|
10
|
14
|
Fond utérine important
|
5
|
7
|
Contraction utérine et Perte liquidienne
|
19
|
27
|
Total
|
70
|
100
|
Source : Nos enquêtes sur
terrain
Commentaires : le principal
signe clinique que présente le cas de menace d'accouchement
prématuré c'est sont les contractions utérines (33%),
vient ensuite les contractions utérines avec perte liquidienne (27%)
mais aussi le saignement vaginal (14%), le fond utérin important ne
représente que 7%.
IV. EXAMEN PARA-CLINIQUE
Tableau XX : Répartition des
enquêtées selon l'âge de la grossesse (résultats de
l'échographie) :
l'âge de la grossesse selon
l'échographie
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Entre 28 à 32 SA
|
34
|
49
|
Entre 33 à 35 SA
|
22
|
31
|
Inférieur ou égal à 37 SA
|
14
|
20
|
Total
|
70
|
100
|
Source : Nos enquêtes sur
terrain
Commentaires : selon ce tableau
l'accouchement prématuré est plus fréquent à
l'âge de 28 à 32 S.A (49%), vient ensuite l'âge compris
entre 33 à 35ans (31%)
Tableau XXI: Répartition des
enquêtées selon lesrésultats des examens de laboratoire
:
Résultats des examens de laboratoire
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
HIV positif
|
11
|
16
|
TDR ou GE positif
|
30
|
43
|
Nombreux GB (>5/champ) à l'ECBU
|
29
|
41
|
Total
|
70
|
100
|
Source : Nos enquêtes sur
terrain
Commentaires : le paludisme
(43%) et les infections urogénitales (41%) sont les pathologies les plus
fréquemment diagnostiquées au laboratoire chez les
enquêtées ; l'infection au VIH représente environ 16%.
V. CONDUITE A TENIR
Tableau XXIV : Répartition des
enquêtées selon la conduite à tenir :
Conduite à tenir
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Repos au lit + tocolyse
|
3
|
4
|
Tocolyse + antibiothérapie
|
18
|
26
|
Repos au lit + tocolyse + antibiothérapie +
corticothérapie
|
27
|
39
|
Déclenchement du travail d'accouchement
|
20
|
28
|
Tocolyse + transfusion sanguine
|
2
|
3
|
Référence
|
---
|
---
|
Total
|
70
|
100
|
Source : Nos enquêtes sur
terrain
Commentaires : la prise en
charge en cas de menace d'accouchement prématuré comprend le
repos au lit + tocolyse, antibiothérapie et corticothérapie
(39%), le déclenchement du travail d'accouchement est intervenu que dans
28% des cas.
B. RENSEIGNEMENTS SUR LE PREMATURE
Tableau XXV: Répartition des
enquêtées (prématuré) selon l'issue du
prématuré :
Issue du prématuré
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Mort à la naissance
|
5
|
25
|
Mort en cours d'hospitalisation
|
6
|
30
|
Référence
|
9
|
45
|
Total
|
20
|
100
|
Source : Nos enquêtes sur
terrain
Commentaires : il ressort de ce
tableau que la létalité liée à la
prématurité est élevée dans l'HGR
Virunga :25%au cours de la naissance et 30% en hospitalisation.
Tableau XXVI : Répartition des
enquêtées selon les causes de décès des
prématurés :
Causes de décès des
prématurés
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Hypothermie
|
1
|
9
|
Asphyxie néonatale
|
3
|
27
|
Détresse respiratoire
|
2
|
18
|
Infections néonatales
|
5
|
46
|
Total
|
11
|
100
|
Source : Nos enquêtes sur
terrain
Commentaires : il ressort de ce
tableau que les causes principales de décès de
prématuré sont l'infection néonatale (46%) pour les cas
hospitalisés et l'asphyxie néonatale (27%) pour les cas qui
décèdent à la naissance.
Tableau XXVII : Répartition des
enquêtées selon le motif de référence du
prématuré :
Motif de référence du
prématuré
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Asphyxie néonatale
|
2
|
22
|
Hypothermie
|
3
|
33
|
Faible poids de naissance et hypothermie
|
4
|
45
|
Autres
|
0
|
0
|
Total
|
9
|
100
|
Source : Nos enquêtes sur
terrain
Commentaires : de ce tableau,45%de
prématurés ont été référés
pour faible poids de naissance+ hypothermie et 33% pour hypothermie
seulement.
CHAPITRE QUATRIEME:
DISCUSSION DES RESULTATS
Cette partie nous permet de discuter les résultats
obtenus aux hypothèses de départ. L'exploitation des
données ci-haut représentées débouche sur les
résultats que nous résumons dans les lignes suivantes en les
comparants à ceux des autres chercheurs.
1. De l'âge et de l'état civil
Parlant des âges des gestantes de nos
enquêtées, le tableau N°8 montre que la menace d'accouchement
prématurée a été retrouvéchez l'adolescente
(33%) et chez la femme âgée de plus de 35ans (30%). Nos
résultats sont similaires à ceux trouvés par
Fatoumata M. TRAORE dans sa recherche traitant de l'aspect
épidemio-clinique de l'accouchement prématuré au centre de
santé de référence mont carmel à Goma à
2013. Selon cette étude la prématurité représente
29,4% chez les adolescents et 15,8% chez les femmes âgées.
Dans notre étude 49% des parturientes étaient
des mariées, données présentées au tableau
N°9, contrairement autravail de KAHINDO MEKE, dans sa recherche
« connaissances sur la prise en charge de l'accouchement
prématuré en maternité à l'hôpital
général de KAY NA » qui identifie les
célibataires avec grossesse non désiré.60(*)
2. Du mode d'admission et du motif de consultation
En évoquant la notion de répartition selon le
mode d'admission de nos enquêtées la lecture du tableau N°10
affirme que 71% de nos enquêtés sont référés
et 29% sont venus d'eux-mêmes. Quant au motif de consultation, notre
enquête se réfère au tableau N°11, 46% sont venus
consulter pour douleur lombo-pelvienne, 26% pour perte liquidienne, 18% pour
saignement vaginal et 10% pour fond utérin.
Ces résultats se rapprochent à ceux
deFATOUMATA M. TRAOREqui déclareque76,5% sont venues
consultés pour douleur lombo-pelvienne, 12,7% pour perte liquidienne et
et 6,8% pour saignement vaginal.61(*)
3. Antécédents
L'antécédent d'accouchement
prématuré a été retrouvé chez 31% de nos
gestantes, 13% pour l'antécédent de grossesse
multiple/gémellaire, 27% pour l'antécédent du paludisme,
19% pour l'antécédent d'HTA, 24% pour l'antécédent
d'IST/VIH ainsi que 16% d'antécédent de traumatisme physique ou
psychologique.
TINOS, montre que certaines pathologies tels
que paludisme, hypertension, les IST sont responsables de la survenue d'une
menace d'accouchement prématuré à 30%.62(*) Ce qui confirme les
résultats de nos recherches.
4. De l'examen clinique et de l'âge de la
grossesse
Dans notre étude, la majorité des gestantes
(parturientes étaient reçues dans un contexte de menace
d'accouchement prématuré avec des contractions utérines
dans 33%, 19% pour perte liquidienne, des saignements vaginaux dans 14%, 27%
gestantes ont présenté de contraction utérine et perte
liquidienne.Dans notre étude la menace d'accouchement
prématuré était survenue en cours des grossesses dont
l'âge était compris entre 28 à 32 SA dans 48%.
Pour TINOS la majorité des gestantes (70%) qui
présentent de menace d'accouchement prématuré ont comme
principaux signes cliniques : les contractions utérines et la perte
liquidienne.
Dans l'étude de GARBA la menace d'accouchement
prématuré était survenue en cours de grossesse dont
l'âge varie entre 28-32S.A à 40,9% et pour TINOS avec
63,9%.63(*) Ce qui ne
diffère pas de nos résultats.
5. De la conduite à tenir
Au cours de l'hospitalisation 39% de gestantes ont
été sous repos au lit + tocolyse + antibiotique +
corticothérapie. Chez 28% de gestantes on a procédé au
déclenchement du travail d'accouchement, 4% de gestantes ont
été transfusées.
L'étude de TRAORE FATOUMATAdit que le traitement de cas
de menace d'accouchement prématuré reposait sur le repos au lit
après les bétamimétiques tout en respectant leur
contre-indication.64(*) Ce
qui ne diffère guère du traitement administré au
HGR/Virunga en cas de menace d'accouchement prématuré.
6. De l'issue du prématuré et du motif
de référence du prématuré
La létalité liée à la
prématurité est élevée au HGR/Virunga : 25% au
cours de la naissance et 30% en hospitalisation (Tableau N°XXV)
L'étude faite par COULIBALLY FATOUMATA M. TRAORE
donne des résultats proche de ceux de notre étude.Sur 23
prématurés, 22% soit 5 sont décèdes à la
naissance, 35% soit 8 cas sont décèdes en cours d'hospitalisation
et 10 cas sont sortis en bonne santé. Le taux de mortalité
de son étude est de 39, 3%. Ce taux est supérieur à
celui de Cissé avec 31,7%.65(*)
CHAPITRE CINQUIEME :
RENFORCEMENT DES CAPACITES DU PERSONNEL DU SERVICE DE SANTE DE LA REPRODUCTION
SUR LA PEC DU PREMATURE A L'HOPITAL GENERAL DE REFFERENCE VIRUNGA
V.1. NECESSITE DU PROGRAMME
La réalisation de ce programme est nécessaire
car il va répondre aux besoins ces bénéficiaires dans
l'amélioration de la prise en charge des nouveaux nés
prématuré afin d'assurer une bonne évolution
néonatale de ces derniers et de la femme d'une façon
spécifique dans la zone de sante de KARISIMBI en général
et en particulier de l'Hôpital Général de
Référence de VIRUNGA.
La participation du personnel soignants, et des familles dans
le programme de la prévention de la prématurité constitue
une clé non négligeable pour la prise en charge de qualité
des femmes qui présentent des problèmes liés à la
grossesse dans notre milieu. Il est important de souligner que pour être
pleinement efficace, certaines règles doivent être conçues
et suivies par toute la population de la zone de santé de KARISIMBI en
ville de Goma ainsi que de tout le personnel des différentes formations
sanitaires impliquées dans la maternité sans risques.
Il est donc primordial que le ministère national de la
santé publique soutienne les programmes au niveau
périphérique ayant en charge la santé reproductive et
néonatale en leur fournissant les matériels et les techniques
nécessaires pour l'amélioration de la qualité de
prestation. Certains éléments contribuent à la survenue de
la prématurité dans notre milieu d'étude
notamment :
v Le manque d'information sur les urgences
obstétricales
v Les mauvaises pratiques de la population sur la
prévention des menaces d'accouchement prématuré
v Le manque de sensibilisation pour la vulgarisation des
services de la santé reproductive
v L'absence des examens prénataux pour la gestantes
v La non dénonciation des IST et par conséquent
mal soignées entrainant ainsi la destruction des organes reproducteurs
des personnes non avisées.
C'est dans cette optique que nous proposons le programme de
renforcement des capacités du personnel du service de santé de
la reproduction et l'implication de la communauté afin de contribuer
à la réduction de l'incidence de la prématurité et
surtout de la prise en charge efficace et efficiente des
prématurés. Les bénéficiaires directs, les
bénéficiaires indirects, les bailleurs de fonds, les
exécutants et les autorités politico-administratives et
sanitaires doivent s'y impliquer pour résoudre ce défi qui
préoccupe la communauté de la ville de Goma.
V.2. LES GRANDES LIGNES DU
PROGRAMME
v TABLEAU XXVIII : Les domaines ;
les projets à planifier, la localisation, les indicateurs objectivement
vérifiables font l'objet de ces grandes lignes.
Domaine
|
Projet/problème
|
Objectif
|
Causes immédiates
|
Indicateur
|
Localisation
|
Obs.
|
Ressource humaine : formation du personnel du SSR sur la
prématurité
|
- Décès des prématurés en service
de néonatologie
- Défit de la prise en charge du prématuré
en service de néonatologie spécialisé
|
- D'ici 2022, 60% de personnel soignant du service de
santé de la reproduction connaissent les facteurs favorisant de la
MAP
|
- Non suivi à la CPN
- Règle de 3 retards
|
- 60% des soignants sont informés sur les facteurs
favorisant la MAP
- Prise en charge adéquate des MAP A 75% en ville de Goma
|
Programme SSR de l'hôpital général de
référence Virunga dans la Zone de sante de KARISIMBI
|
|
- Projet de renforcement des capacités organisationnelles
et techniques du programme pour assurer une meilleure prise en charge des
prématurés
|
- Equiper la structure sanitaire en divers intrants
- Permettre aux femmes gestantes d'accéder aux soins de
qualité
|
- Formation du point focal SSR sur la gestion courante des
intrants
- Disponibilités au niveau du SSR de l'HGR Virunga des
statiques mensuelles du programme
- Accessibilité des gestantes a la consultation du
spécialiste en gynécologie
|
- SSR de l'HGR VIRUNGA
|
|
|
Ressource Matérielles
|
- Insuffisance de l'équipement en service de
néonatale
- Pas de couveuse spécialisée pour la prise en
charge du prématuré
|
|
Détournement de matériels,
|
|
|
|
V.3. LES OPPORTUNITES
D'EXECUTION DU PROGRAMME
Les opportunités d'exécution de ce programme
sont :
v Des experts en santé publique (sage-femme) ;
v Des associations de développement et santé
engagée dans le programme de santéde la reproduction de la
mère et de l'enfant
v Au personnel médical et infirmier
v Des équipements et outils permettant les soins de
qualités.
Ce programme prône une prise de charge consciente du
personnel soignant, le respect des droits humains et une promotion de la
santématernelle et infantile en insistant sur le comportement
responsable des soignants et des familles à ce qui concerne la
prématurité.
V.4. LES ACTEURS DU
PROGRAMME
La grandeur et l'importance de ce programme exigent
l'intervention, l'implication de touset chacun et la participation des
acteurs.Ce sont notamment :
v Le gouvernement provincial à travers le ministre de
la santé publique ;
v La division provinciale de la sante du NORD KIVU ;
v Les ONG chargées de la santé maternelle et de
la santé infantile et reproductive
v Les professionnels de santé
v La communauté, la jeunesse.
V.5. HYPOTHESES, RISQUES ET
FLEXIBILITE DU PROGRAMME
V.5.1. Hypothèses
Le programme de renforcement des capacités du personnel
soignant dans des soins maternels et néonatals de qualité dans la
zone de sante de KARISIMBI réussirait si toutes les conditions
s'accomplissent :
v Dévouement du personnel soignant et de la personne
v L'engagement des autorités administratives et
sanitaires ;
v La bonne gestion des ressources allouées à ce
projet ;
v Le renforcement des capacités techniques et
organisationnelles de toutes personnes impliquées dans ce
projet ;
v La disponibilité des matériels
V.5.2. Risques
Ce programme risque de faire face à une
résistance de la part de la communauté qui estime d'utiliser les
produits indigènes pour la bonne évolution ou la grossesse sans
aucunes complications.
V.5.3. Flexibilité
A tout moment le programme est réalisable s'il y a
disponibilité des fonds. Et ce dernier conduira le programme à
une finalité, qui pourra aider à orienter le fonds vers
l'adoption des soins de qualité en ville de Goma.
CONCLUSION ET
RECOMMANDATIONS
1.
CONCLUSIONGENERALE
L'étude est intitulé « Aspects
épidémio-clinique de l'accouchement prématuré cas
observés à l'Hôpital Général de
Référence de Virunga, du 1e Juillet 2021 au 30 Juin
2022 ».
L'objectif principal de cette recherche est de contribuer
à l'amélioration de la prise en charge de la menace
d'accouchement prématuréà l'Hôpital
Générale de Référence de Virunga.
C'est une étude transversale rétrospective et
pour la collecte des données nous avons utilisés la technique
documentaire et une fiche de collecte des données. Apres
interprétation de nos résultats, l'étude a abouti aux
conclusions suivantes :
- Sur 70 cas de menace d'accouchement prématuré
on a enregistré 20 cas d'accouchements prématurés dont 11
décès soit 55%.
- Les pathologies qui avaient été
associées à la menace d'accouchement prématuré
sont :
· Paludisme avec 27%
· IST/VIH avec 24%
· HTA avec 19%
- Le taux de mortalité périnatale s'est
élevé à 25% soit 5 décès sur 20
prématurés.
La prise en charge précoce et efficace de la MAP
contribuerait à diminuer le taux d'accouchement prématuré
qui a des lourdes conséquences tant que pour le prématuré
que pour la mère.Sa réduction ne peut résulter que de
l'amélioration simultanée conjuguée de l'éducation
sanitaire objective par l'assiduité des femmes aux CPN et de celle de la
qualité des soins au niveau des centres de santé.
2.
RECOMMANDATIONS
· Au
ministère de la santé publique nationale
- Recycler les sages-femmes, les infirmières,
obstétriciennes de maternité périphériques pour la
prise en charge de la MAP, dans le but de réduire le taux d'accouchement
prématuré.
- Créer les services de néonatalogie
adaptée à la prise en charge des prématurés dans
les hôpitaux généraux de référence.
· Au ministère de l'éducation
- Encourager la scolarisation des filles pour améliorer le
niveau de la santé de la reproduction.
· Aux
gynécologues
- Dépister dès la 1ere consultation
les facteurs de risque d'accouchement prématuré à l'aide
de score préétablis comme le CRAP.
- Utilisation des inhibiteurs calciques pour la tocolyse et la
systématisation de la corticothérapie dans le but
d'améliorer le pronostic du prématuré.
· Aux sages-femmes
- Pratiquer des CPN de qualité pour diagnostiquer
tôt les cas de MAP
- Introduire systématiquement l'ECBU dans le bilan de
CPN dans le but de détecter les infections urinaires
- Introduire le coefficient de risque d'accouchement
prématuré et son application systématique en salle de
CPN.
· Aux gestantes
- Fréquenter les CPN au moins 4 fois dans le but de
prévenir les complications.
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conséquences (hors rupture des membranes) Texte des recommandations. 1
sept 2017 ;16(4):279-89. Disponible sur
http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1637408817300809
29. Menace d'accouchement prématuré et travail
prématuré à membranes intactes?: physiopathologie,
facteurs de risque et conséquences. Cité 22 août 2018;
Disponible sur:
http://www.emconsulte.com/en/article/114614
30. Codage des actes médicaux (CCAM) | ameli.fr.
Cité 20 avr 2019. Disponible sur:
https://www.ameli.fr/sage-femme/exercice-liberal/facturation-remuneration/nomenclatures-codage/codage-actes-medicaux-ccam
31. Menthonnex E. Menace d'accouchement
prématuré. EMC (Elsevier Masson, SAS, Paris), Médecine
d'Urgence, 25-070-B-10, 2007
32. Menace d'accouchement prématuré et travail
prématuré à membranes intactes?: physiopathologie,
facteurs de risque et conséquences. Cité 22 août 2018;
Disponible sur:
http://www.emconsulte.com/en/article/114614
33. Dr Edgard MUSUBAO TSONGO, cours des
urgences obstétricales et soins infirmières 2022
34. Monsieur CHIAKA TINO SANOGO ; Etude
epidemio-clinique de l'accouchement prématuré P17
35. La menace d'accouchement prématuré à
membrane intact; J. Gynécologie Obstétrique Biol Reprod. Sep
2005
36. Mme COULIBALY FATOUMATA ; Aspects
epidemio-cliniques de l'accouchement prématuré P40
37. Réseau Périnat Centre-Val de Loire
2016-2022
38. Emile PAPIERNIK BERKHAUER ;
faculté de médecine Paris-Sud, service de
gynécologie-obstétrique
39. LE FIGARO.fr ; Santé/complications
de la prématurité
40. Grawitz, M.,Méthodologie des
sciences sociales, éd. Dalloz, Paris, 1986, p. 20.
41. Putnam, H.,op. cit., p. 62.
42. Druilhet, P.,Méthode
statistique, éd. Bordas, Paris, 1985, p. 88.
43. P. DRUILHET,Méthode
statistique, Bordas, Paris, 1985, p. 88.
Table des
matières
DEDICACE
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REMERCIEMENTS
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défini.
SIGLES ET ABREVIATIONS
i
RESUME DU TRAVAIL
ii
SUMMARY OF WORK
iv
0. INTRODUCTION
1
0.0. INFORMATIONS GENERALES
1
0.1. PROBLÉMATIQUE
2
0.2. QUESTIONS DE RECHERCHE
4
0.3. HYPOTHESES DE RECHERCHE
5
0.4. OBJECTIFS DU TRAVAIL
5
0.5. JUSTIFICATION ET INTERET DE L'ETUDE
5
0.6. DELIMITATION DU SUJET
5
0.7. SUBDIVISION DU TRAVAIL
5
0.8. BREVE PRESENTATION DU SITE DE RECHERCHE
6
CHAPITRE PREMIER : REVUE DE LA LITTERATURE
11
I.1 QUELQUES ETUDES ANTERIEURES SUR LE SUJET
11
I.2 GENERALITES
12
I.3. CADRE DE RECHERCHE DE L'ETUDE
30
I.4. DEFINITION DES VARIABLES
31
CHAPITRE DEUXIEME: APPROCHE METHODOLOGIQUE
32
2.1. TYPES DE L'ETUDE
32
2.2. POPULATION DE L'ETUDE
32
2.3. ECHANTILLONAGE DE L'ETUDE
32
2.4. METHODES, TECHNIQUES ET OUTILS DE COLLECTE DES
DONNEES
33
2.6. PROCEDURE DE COLLECTE DE DONNEES
34
2.7. SAISIE ET TRAITEMENT DE DONNEES
34
CHAPITRE TROISIEME: PRESENTATION DES RESULTATS
35
CHAPITRE QUATRIEME: DISCUSSION DES RESULTATS
41
CHAPITRE CINQUIEME : RENFORCEMENT DES
CAPACITES DU PERSONNEL DU SERVICE DE SANTE DE LA REPRODUCTION SUR LA PEC DU
PREMATURE A L'HOPITAL GENERAL DE REFFERENCE VIRUNGA
43
V.1. NECESSITE DU PROGRAMME
43
V.2. LES GRANDES LIGNES DU PROGRAMME
44
V.3. LES OPPORTUNITES D'EXECUTION DU PROGRAMME
45
V.4. LES ACTEURS DU PROGRAMME
45
V.5. HYPOTHESES, RISQUES ET FLEXIBILITE DU
PROGRAMME
45
CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
46
1. CONCLUSION GENERALE
46
2. RECOMMANDATIONS
46
BIBLIOGRAPHIE
47
Table des matières
49
FICHE D'ENQUETE
52
ANNEXES
FICHE D'ENQUETE
Dans le cadre de notre mémoire de fin d'étude en
Sciences Infirmières en Santé de la Reproduction, nous menons une
étude dont le sujet est : « l'aspect
épidemio-cliniques de l'accouchement prématurée dans le
service de gynéco-obstétrique à l'HGR Virunga ».
I. RENSEIGNEMENTS SUR LA GESTANTE
1. Age de la mère
a. Inférieur à 18 ans
b. Entre 18 et « 5 ans
c. Supérieur ou égal à 35 ans
2. Statut matrimonial
a. Mariée
b. Célibataire
c. Veuve
d. Divorcée
v ADMISSION
4. Mode d'admission
a. Référée
b. venue d'elle-même
5. Motif de consultation
a. Douleur lambo-pelvienne sur grossesse
b. Perte liquidienne sur grossesse
c. Saignement vaginal sur grossesse
d. Fond utérin important (hydramnios)
e. Autres
v ANTECEDENTS
A. Obstétricaux
6. a. Antécédent d'accouchement
prématuré antérieur
a. Oui
b. Non
6. b. Parité
a. Primipare
b. Multipare
6. c. Grossesse multiple/gémellaire,
triplet
a. Oui
b. Non
B. Médicaux
7. a. Paludisme
a. Oui
b. Non
7. b. HTA
a. Oui
b. Non
7. c.IST/VIH
a. Oui
b. Non
7. e.Traumatisme physique ou psychologique
a. Oui
b. Non
v EXAMEN CLINIQUE
8.Présence des signes cliniques :
a. Contraction utérines
b. Perte liquidienne
c. Saignement vaginal
d. Fond utérin important
e. Contraction utérines etperte liquidienne
v EXAMEN PARA-CLINIQUE
9.A.Age de la grossesse (selon
l'échographie........)
a. Entre 28 à 32 semaines d'aménorrhée
b. Entre 33 à 35 semaines d'aménorrhée
c. Inférieur ou égal à 37 semaines
d'aménorrhée
9.B.Examens de laboratoire
a. Test VIHPositif
b. Test TRD ou GEPositive
c. Test ECBUPositif
v CONDUITE A TENIR
10. Patiente hospitalisée pour MAP au service
a. Repos au lit + tocolyse
b. Tocolyse + antibiothérapie
c. Repos au lit + tocolyse + antibiothérapie +
corticothérapie
d. Déclenchement du travail d'accouchement
e. Tocolyse + transfusion sanguine
f. Reference
II. RENSEIGNEMENTS SUR LE PREMATURE
11. Issue du prématuré :
a. Mort à la naissance
b. Mort en cours d'hospitalisation
c. Reference
12. Causes de décès du prématuré :
a. Hypothermie
b. Asphyxie néonatale
c. Détresse respiratoire
d. Faible poids de naissance
e. Infections néonatales
f. Autre
13. Motif de référence de
prématuré :
a. Faible poids de naissance
b. Asphyxie néonatale
c. Hypothermie
d. Faible poids de naissance
e. Autres causes
* 1Merger R, Levy J, Melchior
J.Menace d'accouchement prématuré et accouchement
prématuréspontané.Précis Obstétrique,
6ème Edition, revue et augmentée. 1993 ; 225-230
* 2Thèse
Médecine - Bamako (2006) 18 Fatoumata M. TRAORE
* 3 WHO/UNICEF. Low birth
weight country, regional and global estimates. 2004. Available
from:http://www.unicef.org/publications/index_24840.html, consulté le 03
mars 2009.
* 4OMS : Rapport sur la
santé dans le monde. OMS/ Rpm District Général 1998.
Disponible sur: http://www.who.int/whr/1998/fr/index.html, consulté le 3
Mars 2009.
* 5 Tietche F, Koki NP, Kago
I, Angaye, Yap Y, Ndoumbe P, et al. Facteurs de mortalité des
nouveau-nés de petit poids de naissance a l'hôpital central de
Yaoundé.Ann Pédiatr 1994; 41 ( 4): 253-9.
* 6 OMS 2015,
Améliorer la santé des nouveau-nés
prématurés E-mail: reproductivehealth@who.int
* 7Anonyme: Santé du
nourrisson: Faible poids à la naissance; Panorama de la santé
2007. Disponible sur: http://books.google.com, consulté le 6 Avril
2009.
* 8Lynda MIAFFO SOKENG,
Facteurs de risque et pronostic des cas de faibles poids de naissance colliges
à l'hôpital gynéco-obstétrique et
pédiatrique de Yaoundé (Cameroun), Diplôme de docteur en
médecine 2008
* 9OMS, Rapport des
efforts mondiaux portant sur les naissances prématurées mars 2012
cfr www.oms.com
* 10 Idem
* 11 OFS-Statistique du
mouvement naturel de la population (BEVNAT)
* 12 O.M.S, la
mortalité périnatale au Pakistan
* 13 O.M.S, idem
* 14Nicole MVONDO,Facteurs
de risque et devenir hospitalier des nouveaux- nés
prématurés à l'hôpital
gynéco-obstétrique et pédiatrique de Yaoundé au
Cameroun - Thèse du doctorat en médecine 2011,
* 15Montue S.CEtude sur la
mortalité périnatale au centre de santé de
référence de lacommune II.Thèse Med, Bamako, 1997.
* 16 AKILIMALI Pierre,
département d'épidémiologie et bio statistique
école de Santé Publique faculté de Médecine UNIKIN,
mortalité périnatale en KINSHASA
* 17 Rapport SINIS BCZS
KARISIMBI, 2022
* 18 Rapport annuel
HGR-Virunga 2021-2022
* 19FATOUMATA
Léonie, Attitude obstétricale devant une rupture
prématurée des membranes en contexte de prématurité
tardive et devenir des nouveau-nés en 2017 au CHU de Bicêtre
* 20TINOS,
« aspects épidemio-cliniques de l'accouchement
prématuré au CS de Référence de la Commune V
district de Bamako 2016 »
* 21Frieda
Agnès,Etude sur la mortalité néonatale à
l'Hôpital National du Point « G ». These Med, Bamako, 1999.
* 22FATOUMATA
M.TRAORE, « aspects épidemio-cliniques de
l'accouchement prématuré au CS de Référence de la
Commune D district de Bamako 2018 »
* 23MVONDO
Nicole, « Facteurs de risque et devenir hospitalier des
nouveaux- nés prématurés à l'hôpital
gynéco-obstétrique et pédiatrique de Yaoundé au
Cameroun à 2011 » op cit
* 24
www.cnrt.fr//Ortolang/accouchement
* 25 La maison des
maternelles; l'accouchement étape par étape
* 26 Encycledie Larousse en
ligne, « contraction utérine », sur
www.larousse.fr
* 27 Encycledie Larousse en
ligne, « contraction utérine », sur
www.larousse.fr
* 28 La maison des
maternelles; l'accouchement étape par étape
* 29 La maison des
maternelles; l'accouchement étape par étape
* 30 Dr Edgard MUSUBAO
TSONGO, cours des urgences obstétricales et soins infirmières
2022
* 31 Rowe JH, Ertelt JM, Xin
L, Way SS. Pregnancy imprints regulatory memory that sustains energy to fetal
antigen. Nature. 2020 oct
* 32 P SAGOT, P. LOPES
* 33Sentilhes L, Sénat
M-V, Ancel P-Y, Azria E, Benoist G, Blanc J, et al. Recommandations pour la
pratique clinique : prévention de la prématurité
spontanée et de ses conséquences (hors rupture des membranes)
Texte des recommandations. 1 sept 2017;16(4):279-89. Disponible sur
http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1637408817300809
* 34Menace d'accouchement
prématuré et travail prématuré à membranes
intactes?: physiopathologie, facteurs de risque et conséquences.
Cité 22 août 2018; Disponible sur:
http://www.emconsulte.com/en/article/114614
* 35Codage des actes
médicaux (CCAM) | ameli.fr. Cité 20 avr 2019. Disponible sur:
https://www.ameli.fr/sage-femme/exercice-liberal/facturation-remuneration/nomenclatures-codage/codage-actes-medicaux-ccam
* 36Codage des actes
médicaux (CCAM) | ameli.fr. Cité 20 avr 2019. Disponible sur:
https://www.ameli.fr/sage-femme/exercice-liberal/facturation-remuneration/nomenclatures-codage/codage-actes-medicaux-ccam
* 37 Idem
* 38Codage des actes
médicaux (CCAM) | ameli.fr. Cité 20 avr 2019. Disponible sur:
https://www.ameli.fr/sage-femme/exercice-liberal/facturation-remuneration/nomenclatures-codage/codage-actes-medicaux-ccam
* 39Menthonnex E. Menace
d'accouchement prématuré. EMC (Elsevier Masson, SAS, Paris),
Médecine d'Urgence, 25-070-B-10, 2007
* 40Menace d'accouchement
prématuré et travail prématuré à membranes
intactes?: physiopathologie, facteurs de risque et conséquences.
Cité 22 août 2018; Disponible sur:
http://www.emconsulte.com/en/article/114614
* 41 Dr Edgard MUSUBAO
TSONGO, cours des urgences obstétricales et soins infirmières
2022
* 42 Dr Edgard MUSUBAO
TSONGO, cours des urgences obstétricales et soins infirmières
2022
* 43 Monsieur CHIAKA TINO
SANOGO; Etude epidemio-clinique de l'accouchement prématuré
P17
* 44 La menace
d'accouchement prématuré à membrane intact; J.
Gynécologie Obstétrique Biol Reprod. Sep 2005
* 45 La menace
d'accouchement prématuré à membrane intact; J.
Gynécologie Obstétrique Biol Reprod. Sep 2005
* 46 Mme COULIBALY
FATOUMATA; Aspects epidemio-cliniques de l'accouchement prématuré
P40
* 47 Réseau
Périnat Centre-Val de Loire 2016-2022
* 48 Emile PAPIERNIK
BERKHAUER; faculté de médecine Paris-Sud, service de
gynécologie-obstétrique
* 49 LE FIGARO.fr;
Santé/complications de la prématurité
* 50 Cours de
gynécologie et obstétrique ISTM BENI 2020
* 51 Idem
* 52 Idem
* 53 Idem
* 54 Registre de service de
gynéco-obstétrique et maternité 2021-2022
* 55 Levis note de cours de
recherche scientifique, formule de GANT 2022
* 56Grawitz, M.,
Méthodologie des sciences sociales, éd. Dalloz, Paris,
1986, p. 20.
* 57 Putnam, H., op.
cit., p. 62.
* 58Druilhet, P.,
Méthode statistique, éd. Bordas, Paris, 1985, p. 88.
* 59 P. DRUILHET,
Méthode statistique, Bordas, Paris, 1985, p. 88.
* 60 KAHINDO MEKE :
« Connaissance sur la prise en charge de l'accouchement
prématuré » en maternité à
l'Hôpital Général de Référence de KAYNA
2017.
* 61COULIBALLY
FATOUMATA M. TRAORE : Aspects épidemio cliniques de
l'accouchement prématuré dans le District de Bamako 2015
* 62 TINOS aspect
épidémio-cliniques de l'accouchement prématuré du
Centre de Santé de Référence de la commune du District de
Bamako 2016 à propos de 232 cas
* 63 TINOS : «
Aspects épidémio-clinique de l'accouchement
prématuré » au Centre de Santé de
Référence de la commune V du District de BAMAKO de 2015 à
2016 à propos de 238 cas . Thèse Med Bamako 2018.
* 64COULIBALLY
FATOUMATA M . TRAORE : Aspects épidemio cliniques de
l'accouchement prématuré dans le District de Bamako 2015
* 65COULIBALLY
FATOUMATA . TRAORE et CISSE :accouchement
prématuré :épidémiologie et pronostique au CHU
de Dakar .Jr Gynecol Obstel Biol 2015.
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