EPIGRAPHE
« Dans un pays où circulent parallèlement
deux monnaies et que le public marque sa préférence pour l'une
des monnaies, la mauvaise chasse la bonne.»
THOMAS GRESHAM
IN MEMORIUM
A titre posthume à mon Grand Père Gérard
KAYUMBA MUSENGE vous à qui la mort n'a pas permis de voir et encourager
mes efforts.
J'aurai voulu que des yeux et de choix, vous voyez et
appréciez ce jour, le fruit de vos conseils.
Mais hélas, la terre vous a arraché
prématurément de nous, sans tenir compte des pleurs et de
chagrins de ceux pour qui vous étiez chers.
DEDICACE
A vous mon père, Dieudonné KAYUMBA
N'TSHIKALA,vous avez su inculquer le sens de responsabilité, l'optimisme
et la confiance en soi face aux difficultés de la vie. Que ce travail
soit le meilleur cadeau que je puisse vous offrir
A vous ma mère Sylvie LUMBA KAZADI pour votre
sacrifice acharné et vos conseils combien sages et
bénéfiques que vous n'avez cessé de m'encourager que
c'était possible.Que cet atterrissage fasse votre joie.
A vous ma grand-mère, oncles ettantes :
Marie-Louise KALWA, Éric KAYUMBA, Julie MWENDA, Nicole MWENDA,
Béatrice KAYUMBA pour votre soutien financier, matériel et morale
ainsi que vos conseils plein d'encouragement et de persévérance
que vous n'avez cessé un seul instant de me prodiguer.
A vous mes Frères et soeur : Grevisse KAYUMBA,
Dieulvisse KITANIKA et Liesse LUMBA mes vrais amis de tous les jours, vous
avez toujours étaient là pour moi dans les pires et meilleurs
moments, dans le monde réel et le monde de rêve sans rien demander
en retour. Que ceci vous sert d'exemple et que vous puissiez faire mieux.
KAYUMBA KALWA Tendresse
AVANT PROPOS
Pour étudier il faut de l'argent et l'intelligence des
ainés, mais moi j'aieu encore plus toi mon Dieu tu as été
avec moi sur tout le front, je te rends Grace !
Sur la trajectoire d'un long et pénible
itinéraire dans l'ouverture du savoir, nous voici aujourd'hui au seuil
du second cycle de nos études universitaires. Ce travail est pour nous
une joie et une corvée, sa réalisation ne nous a pas
été facile comme d'aucun pourrait s'imaginer.
C'est pourquoi nous tenons à remercier très
sincèrement le Docteur Daniel KASONGO ILUNGA qui malgré
multiples occupations a tout de même disponibilisé son temps pour
diriger notre travail de mémoire.
Nous exprimons notre sincère gratitude au corps
professoral dela faculté des sciences économiques et de gestion
pour les multiples efforts qu'ils ont fournipour pouvoir nous équiper
avec des connaissances en rapport avec notre domaine.
Il n'avait pas été de votre ressort de s'occuper
de mon financement, mais pour l'amour et la considération que vous avez
toujours eus à l'égard de mon rêve, vous avez pris soin de
mon avenir. Laisser alors, Grand Valery MUKASA, Grand Edoth MUKASA, Oncle Jean
Claude M'SIRI, Me John KABUYA, tante Pauline KALWA que je puisse vous dire
« Grand merci pour votre assistance »
Mes sentiments de reconnaissance au Dirigeant Tarcisse
KITENGIE,Akim NSENGA, Chris MBELENGE, Juan MAKUNGUpour vos idées
extrêmement géniales et vos propositions énormément
bénéfiques ainsi votre participation active à la saisie ce
travail.
Ma reconnaissance envers mes compagnons de lutte :Sarah
KARUMB, Joseph KABUNDA, Honorine MWANGE, Béatrice MBUYI
Il est évident que nous ne saurons pas faire toute une
apologie de tous ceux qui ont contribué à la réalisation
de ce travail, qu'ils trouvent ici notre sincère gratitude.
KAYUMBA KALWA Tendresse
INTRODUCTION GENERALE
Les problèmes monétaires et financiers ne
cessent d'attirer l'attention des observateurs de la science économique
nationale congolaise et d'inquiéter les agents et opérateurs
économiques du pays. Paraphrasant cette idée, nous sommes
tentés de remarquer que d'un jour à l'autre, les cours de la
monnaie congolaise, le franc congolais ne cesse de se déprécier,
dépassant des seuils jamais soupçonnés face aux devises
étrangères, le dollar américain notamment.
Il est clair que la monnaie joue un rôle essentiel dans
une économie donnée et affecte aussi la vie quotidienne des
peuples. Ainsi, il n'est pas possible d'organiser l'économie nationale
sans toucher à la monnaie nationale car la monnaie est dans
l'économie d'un pays ce que le sang est au corps humain ; si le
corps se porte bien, le sang sera aussi bon, par contre si le corps est malade,
le sang ne pourra pas être indifférent (Suila, 2001).
A cet effet, si l'économie va bien, la monnaie sera
nécessairement aussi forte, au contraire, si l'économie
s'affaiblit, la monnaie sera dans la chute. L'objectif de notre
réflexion est de mettre en évidence l'incidence de la
dépréciation du franc congolais sur la consommation des
ménages de la ville de Lubumbashi.
S'il est certain qu'une étude des questions
économiques doit s'appuyer sur la connaissance des conditions
générales de la vie humaine, il saute aux yeux que les domaines
économiques sont immenses et englobant dans le temps et dans l'espace
mais indispensables à l'économiste. Nul ne pourra
prétendre les connaître tous en détail. En sens inverse,
les problèmes économiques influent sur le développement
politique et social.
Or nous connaissons que lorsqu'une population n'a plus
confiance dans le principal instrument de paiement de son propre pays, elle va
rechercher à transférer sa confiance un étalon de valeur
de substitution. C'est justement le comportement adopté par la
population de la ville de Lubumbashi ; qui a choisi le dollar américain
comme monnaie de substitution. Cette dernière devra désormais
exercer à la fois, les fonctions d'unité de compte, de moyen
d'échange et de réserve de valeur, fonctions dévolues
traditionnellement à la monnaie nationale, en l'occurrence le franc
congolais.
Il est à noter que, depuis bientôt plusieurs
années, toutes les transactions commerciales et financières entre
les différents agents économiques se font en observant le
comportement de la monnaie nationale face au dollar américain,
même si les revenus des salariés continuent à être
versés en monnaie locale.
En réalité, la dépréciation du
franc congolais a une influence néfaste surla consommation des
ménages, et, qui est souvent remarqué par la diminution de la
demande de certains ménages suite à la perte du pouvoir d'achat
de la monnaie locale.
Le franc congolais fort ? C'est une histoire qui date
très longtemps à son émission, pour le moment le franc
congolais a perdu presque toute sa valeur par rapport au dollar. La
flambée des cours du brut ? Idem. Depuis 2010, le franc congolais
s'est déprécié face au dollar, passant 0.00111 USD pour 1
CDF à 0.00059 USD pour 1 CDF en 2019, ce qui représente une
baisse du franc congolais de 46,26% au 31 décembre 2019. Sur la
même période, les prix des produits pétroliers ont
également fortement augmenté, passant de 1020 CDF/litre à
1690 CDF/litre en 2019 pour le pétrole soit une hausse moyenne de 58,91%
atteignant ainsi son plus haut niveau depuis décembre 2019 et de 1120
CDF/litre à 1840 CDF/litre pour ce qui est de l'essence atteignant
également son plus haut niveau et en moyenne une hausse 57,05% en 2019.
Est-ce que les tendances de la dépréciation du franc congolais
peuvent-elles se prolonger ?
Cependant la baisse du franc congolais, engendre à
moyen terme un effet positif sur l'activité. En effet, la
dépréciation d'une monnaie agit directement sur le prix des biens
échangés et indirectement sur la consommation des biens :
elle renchérit les importations tandis qu'elle améliore la
compétitive des exportations pour un pays exportateur de ces produits.
La dépréciation d'une monnaie devrait nécessairement peser
sur les volumes d'importations et soutenir les volumes d'exportations (INSSE,
2010).
En revanche, l'effet sur les prix est plus ambigu. Une
dépréciation d'une monnaie renchérit les importations, ce
qui provoque une hausse de l'inflation d'ensemble. A l'inverse, une hausse
prononcée du prix de litre entraine une hausse de l'inflation
énergétique à court terme et à plus long terme, de
l'ensemble des prix à la consommation, les entreprises
pétrolières réajustent leurs prix de vente à la
hausse à chaque dépréciation du franc congolais.
CHAPITRE PREMIER : CONSIDERATIONS GENERALES ET REVUE DE LA
LITTERATURE
1.1. Considérations générales
Ce chapitre est consacré aux considérations
générales. Il se subdivise en deux points; le premier est relatif
au sur le contexte de l'étude, objectifs de l'étude,
justification de l'étude, délimitation spatio-temporelle et
définition des concepts clés. Et le deuxième point traite
la revue de littérature théorique et empirique.
a. Contexte de
l'étude
L'instabilité de la valeur du franc congolais face au
dollar américain en particulier ne cesse cessent d'attirer l'attention
du monde scientifique tant national qu'international et inquiète
davantage les agents et opérateurs économique du pays oeuvrant
sur le territoire national.
L'importance de la monnaie se vérifie du fait qu'elle
touche les dépenses les plus modestes et les plus immédiates
à l'instar des dépenses primaires et les procédés
les plus sophistiquée du financement, toutes ces dépenses qui
reflètent la façon dont la monnaie est créées ainsi
que la manière dont elle circule.
Aujourd'hui, nous-sommes tentés de remarquer que d'un
jour à l'autre, les cours de franc congolaise, ne cessent de se
déprécier, dépassant des seuils sans
précèdent face au dollar américain. La récente
dépréciation du franc congolais date au mois de mars de cette
année 2020. Il est clair et au vu de tous que le franc congolais est
dans une véritable chute libre devant le billet vert, c'est qui affecte
la vie quotidienne des ménages. Actuellement, un dollar américain
s'échange contre 1.000 franc congolais, il y a six mois, le dollar
s'échangeait contre 920 franc congolais. Les causent étant
multiples à cette dépréciation, le gouvernement et la BCC
assurent que les risques de l'inflation sont minimes. Mais ce n'est pas ce que
pensent les fonctionnaires et opérateurs économiques. Au
début de l'année, le fonctionnaire qui gagnait 70.000 franc
congolais, touchait environ 76 dollars américains. Avec la
dépréciation du franc congolais, le même salaire
représente 70,2 dollars, et ceux qui touchaient 500 dollars sont
à l'air actuel millionnaire en franc congolais. En revanche, le litre de
carburant qui s'achetait à 1650CDF en moyenne en décembre 2019 et
passé à 1725CDF en moyenne en septembre 2020.
Déjà en 2018, le cours était à
1635,62CDF au 31 décembre 2018, il s'était
caractérisé par un ralentissement sensible du rythme de
dépréciation, comparativement à l'année 2019
où le cours est passé à 1672,80 CDF au 31 décembre
2019 mais également à l'année en cours 2020 où le
franc congolais est échangé à 1700 voire 1710 CDF pour un
USD avant mars 2020. En effet, le taux de dépréciation n'a
été que de 2,75% à fin 2018 contre 3,94%, à fin
2019 à l'indicatif. En essayant de ramener cette situation au cours
actuel où le taux de change indicatif est de 2000 CDF pour 1 USD au 10
octobre 2020. Durant cet intervalle de huit mois, le franc congolais s'est
déprécié à hauteur de 19,56%. Ces observations,
nous amènent à nous interroger sur ceux qui expliqueraient en
mieux la dépréciation du franc congolais face au dollar
américain.
En effet, nous envisageons dans ce présent travail
analyser les incidences de cette dépréciation sur la consommation
des produits pétroliers (essence et pétrole) des ménages
dans la ville de Lubumbashi. En connaissant que la dépréciation
du franc congolais donnant lieu à une majoration du prix des biens
importés qui augmenteront par la suite la demande de biens produits au
pays qui concurrencent les importations et réduit le niveau du panier de
la ménagère à la suite d'une hausse du taux de change.
b. Objectifs
poursuivis
Le choix porté sur ce sujet est de comprendre les
facteurs qui influencent la dépréciation du franc congolais
et l'analyse de leurs impacts sur la consommation des ménages.
Éclairé l'opinion publique sur l'importance de
la monnaie dans l'économie de la république démocratique
du Congo tout en présentant l'état de variation du franc
congolais par rapport au dollar américain, leurs conséquences sur
la vie quotidienne des ménages de Lubumbashi et proposer des pistes de
solution.
c. Justification de la
recherche
Ilya plusieurs raisons qui militent au choix d'un sujet dans
une étude comme la nôtre n'en fait pas exception.
En autre, la justification pour cette recherche se manifeste
à différents niveaux :
Ø Sur le plan personnel : le présent
travail se justifie par le fait qu'ilpermet d'élargir des connaissances
sur les questions spéciales de la dépréciation du CDF mais
aussi apporter une modeste pierre à la construction de la pyramide
scientifique en général.
Ø Sur le plan pratique : ce travail pourra
expliquer aux lecteurs, les facteurs qui causent la dépréciation
du CDF ainsi que les conséquences que subit la consommation des
ménages de Lubumbashi
d. Délimitation
de l'étude
Ø
Délimitation Spatio
Nos investigations se verront dans la ville de Lubumbashi puis
nous allons le généraliser sur toute l'étendue du
territoire national connaissant que la dépréciation du franc
congolais est un phénomène national.
C'est en se basant sur des données statistiques
auprès de la division provinciale de la Banque Centrale du Congo que,
nous allons y mettre en place notre modèle d'incidence de la
dépréciation du franc congolais sur les prix des produits
pétroliers.
Ø
Délimitation temporelle
Quant à la délimitation temporelle fait plus
allusion à la taille que prendra notre échantillon, ce dernier
sera déterminé par la disponibilité des données.
Ainsi, nous désirons effectuer un travail sur la période allant
de janvier 2010 à décembre 2019 soit une taille
d'échantillon (n=120). La période d'analyse est justifiée
par la stabilité du taux de change observé depuis 2010 qui s'est
poursuivie en 2013 et 2014 grâce à une bonne coordination des
politiques conjoncturelles. Avant la dépréciation sans
précédent en 2016 suite à la baisse du cours des
matières premières et d'autre part dans le souci de relever les
effets de la dépréciation du franc congolais sur la consommation
ménagère.
En effet, le taux de change indicatif était à
926 CDF. La période de stabilité du taux de change a permis
à la population à sauvegarder son pouvoir d'achat ce qui n'est
pas le cas actuellement.
e. Subdivision du
travail
Outre l'introduction générale et la conclusion
générale le présent travail porte quatre chapitres :
Le chapitre premier sera consacré aux
considérations générales qui sera subdivisé en
deux points à savoir ; la considération
générale qui s'étalera sur le contexte de l'étude,
objectifs de l'étude, justification de l'étude,
délimitation spatio-temporelle et définition des concepts
clés. Quant au deuxième point, il touchera la revue de
littérature théorique et empirique
Le deuxième chapitre sera réservé
à la question de recherche, hypothèses et le modèle
d'analyse où nous donnerons la question, la problématique ou la
question de recherche, les hypothèses et la spécification du
modèle d'analyse.
Le troisième chapitre qui est la présentation de
la méthodologie et du champ empirique qui sera structuré de la
manière ci-après :
Le premier point présentera la méthodologie et
le second point tournera sur le champ empirique.
Enfin le quatrième chapitre traitera des
résultats de l'étude empirique qui regorgera les points tels
que : la présentation des données, l'analyse et le
traitement des données, interprétation des résultats et
la discussion des résultats.
f. Définitions
des concepts clés
Ø
Incidence
L'incidence est une conséquence que peut avoir un fait
précis sur les déroulements d'une affaire.1(*)
L'incidence que nous voulons dégager dans le cadre de
ce travail est l'influence ou l'effet que peut provoquer la
dépréciation du franc congolais par rapport au dollar
américain sur la consommation des ménages de Lubumbashi.
Ø
Dépréciation
La dépréciation de la monnaie est la baisse de
la valeur d'une monnaie par rapport aux autres devises sur le marché de
change.2(*)
A. BAUDINOT définie la dépréciation,
comme la perte de la valeur monétaire par rapport à sa
parité face à une autre monnaie servant d'étalon, par
rapport au métal en référence du quel, elle a
été créé, ou encore par rapport aux biens et
service qu'elle permet d'obtenir.3(*)
Dans le cadre de notre étude nous définissons la
dépréciation est la réduction du pouvoir d'achat de la
monnaie par suite, sur le plan interne de la hausse des prix et sur le plan
externe de la détérioration des termes de
l'échange4(*)
Ø Taux
de change
Selon Michel Valente, le taux de change est le montant d'une
unité monétaire nationale que l'on obtient avec une unité
monétaire étrangère5(*).
Le taux de change correspond à la valeur d'une monnaie
en comparaison avec une autre monnaie. Ce taux est géré sur le
marché des changes et permet de connaitre l'appréciation des
monnaies. Il sert à négocier les prix lors des exportations et
permet aux pays d'influer sur la compétitivité des biens et
services qu'ils exportent.
Cependant il convient de noter que dans les modalités
de fixation du taux de change, deux régimes s'opposent :
- Régime de change fixe
Il est caractérisé par l'existence d'une
parité officielle de référence, la banque centrale ou la
banque d'émission est chargée de faire respecter cette
parité en intervenant sur le marché de change grâce
à ses réserves en devises.6(*)
- Régime de change
flexible
En régime de change flexible, les fluctuations du
marché sont libres et l'autorité monétaire pas tenue
d'intervenir sur le marché de change7(*).
Au milieu de ces deux régimes de change il y a le
régime de change intermédiaire qui n'est ni flexible ni fixe, il
est souvent adopté pour conserver les avantages de change fixe,
flexibilité et l'adaptabilité du change flottant.
Notons que le flottement impur est le régime de change
en pratique en République Démocratique du Congo, qui est flexible
accompagné des interventions de l'autorité monétaire.
Ø
Ménage
Un ménage est un petit groupe des personnes qui
partagent le même logement, qui mettent en commun tous une partie et
revenus et consomment collectivement certains biens et services principalement
le logement et repas. Notons cependant que des hôpitaux, les prisonniers
de longue durée ou les pensionnés des maisons de retraite forment
chacun un ménage8(*).
Pour Bernard GUERRIEN, le ménage est une unité
de décision en microéconomie, qui est caractérisé
par une relation de préférence et par des dotations initiales en
temps disponible, en bien, en titre de propriété, les
ménages sont notamment les actionnaires de l'entreprise.9(*)
Ø
Consommation
R BARRE défini la consommation comme la satisfaction
des besoins économiques (besoins quantifiables et
chiffrés).10(*)
Quant à H GUITTON la consommation est un acte par
lequel l'agent économique utilise les biens et services à leur
disposition par la production pour satisfaire leurs besoins.11(*)
Ø
Monnaie
D'après le dictionnaire Robert micro, la monnaie est un
instrument de mesure et de conservation de la valeur de moyen d'échange
des biens et services que l'on appelle communément
« argent ».12(*)
A CHAINEAU, cité par J.JALLADEAU défini la
monnaie comme une réserve de valeur inter temporelle qui sert de moyen
de paiement et dont l'utilisation peut-être aussi bien immédiate
que différée.13(*)
1.2. Revue de littérature
a. Revue de
littérature théorique
Une large littérature existant et mettant en
évidence les incidences des variations des taux de change sur la
consommation va susciter notre attention avant d'en dégager notre
question de recherche. En effet, deux courants théoriques seront
abordés en cas d'espèce il s'agira de :
Ø La théorie ou loi du prix unique et la
parité du pouvoir d'achat cette loi stipule qu'une
dépréciation de la monnaie nationale se répercute
entièrement sur ces prix.
Ø La théorie de l'adaptation des prix au
marché « pricing to market », la transmission des variations
du taux de change aux prix pourrait être incomplètec'est qui veut
dire qu'une partie seulement de la dépréciation se transmet au
prix.
1. La théorie ou loi du prix unique et la
parité du pouvoir d'achat
Le pouvoir d'achat de la monnaie est la quantité des
biens et services, il est possible de se procurer avec une unité
monétaire. Du fait de la hausse des prix, le pouvoir d'achat de la
monnaie se déprécie au cours du temps. A l'intérieur du
pays il diminue en cas de dépréciation et dévaluation
augmente dans le cas inverse14(*).
Cette théorie reste attacher au nom de Gustave CASSEL
qui s'en fit le défenseur dès 1918. Elle établit une
relation de deux pays et l'évolution comparée du cours de leurs
monnaies sur le marché de change. Elle soutient que le taux de change
évolue en fonction du pouvoir d'achat respective de deux
devises15(*).
David RICARDO et McCulloch, (1987), la théorie de la
parité du pouvoir d'achat défends l'idée que
« la valeur de la monnaie est partout la même ».
Autrement dit, à l'équilibre le cours de change doit
refléter l'équilibre du pouvoir d'achat de deux devises
considérées16(*).
Rogoff .K (1996) passe une revue des informations qui
permettent de penser que la loi du prix unique ne se vérifie pas dans
le cas de la plupart des biens et des services faisant l'objet d'échange
internationaux, il a conclu que les marchés internationaux de ces biens
et services sont beaucoup moins intégrés que les marché
intérieurs17(*).
STEPHANE LUBORDE dans son livre intitulé « la
théorie relative de la monnaie », qui parle d'un
système à dividende universel, que propose l'auteur est un
système monétaire dans lequel la monnaie est uniformément
distribuée entre tous les acteurs, individus de tout âge et de
tout sexe, chacun d'eux en recevant une part égale. Dès lors
l'auteur cherche à répondre à la question suivante :
quelle règle de création monétaire doit on adopter, et
quelle rythme faut-il accroitre la masse monétaire, de façon
à instituer un système à dividende universel, la
répartition selon les individus soit uniforme dans l'espace et dans le
temps.18(*)
Pour les classiques, la théorie de la parité du
pouvoir d'achat repose sur l'idée qu'une unité monétaire
quelconque doit pouvoir être échangé contre la même
quantité de bien quelconque quel que soit le pays ou l'échange
s'effectue19(*).
2. La théorie de l'adaptation des prix au
marché
Devereux (2001), pense que dans un régime de change
flexible, une faible transmission des variations du taux de change sur les prix
à la consommation peut contribuer à stabiliser la production et
d'inflation20(*).
KARA et Ogunc (2005) le degré de répercussion du
taux de change dépend de l'état de la concurrence sur le
marché intérieur de biens importés et du comportement
d'adaptation du prix sur le marché21(*).
Mwase (2006) démontre que la répercussion de
variations du taux de change sur l'inflation est incomplète et donc
qu'une partie seulement des mouvements du taux de change se répercute
sur les prix intérieurs22(*).
Campa et Goldberg (2004) prouvent qu'une
dépréciation du taux de change augmente le coût des
produits importés, les firmes en concurrence imparfaite peuvent choisir
d'absorber totalement ou partiellement l'augmentation des coûts de
production, réduisant ainsi, la répercussion sur les prix
à la consommation23(*).
Goldfajn et Werlang (2000) constatent que le degré de
transmission dépend de l'activité économique. Autrement,
les déclins dans l'activité économique réduisent
l'espace de rendement et compensent l'impact d'une dépréciation
du taux de change sur l'inflation24(*).
b. Revue de
littérature empirique
Quant à la revue empirique, le phénomène
de dépréciation date de longtemps, des études abondantes
ont déjà eu lieu dans le pays et d'ailleurs. Ainsi nous allons
faire recours aux études empiriques comme le montre le tableau
ci-après.
Alex MITEWU KABAMBA (2018) dans son travail sur
« La dépréciation du Franc Congolais au
Dollar Américain et son incidence sur l'épargne des
ménages. »En appliquant la méthodologie
et type des données des séries transversales et la taille
d'échantillon de 300 ménages de la ville de Mbuji-Mayi commune de
Dibindi. Pendant la Période d'enquête allant du 15/01 au
14/02/2018.En cherchant à expliquer les causes de la
dépréciation du franc congolais, l'auteur retient comme
variables : Le déficit commercial, le taux d'inflation, les cours
des matières premières, politique et psychologique. Il est
arrivé aux résultats suivant: la dépréciation du
franc congolais permet d'affirmer que l'épargne de la majorité
des enquêtés reste en baisse soit de 35,6% et 32% ont
déclaré que leur niveau d'épargne est reste stable pour
ceux qui ont épargné en dollar. Leur déficit commercial
est respectivement de 13126,7et 7698,86 en millier de dollars soit -13,74% et
de 8,12%. La dépréciation aurait une incidence négative
sur l'épargne des ménages.
Martial EPOPI MBANDI (2018) dans son mémoire
intitulé « Impact de la dépréciation
monétaire sur le pouvoir d'achat des ménages en RD Congo :
Cas du Franc Congolais au Dollar Américain »se
basant sur la méthodologie et type des donnéesdes séries
chronologique, à fréquence annuelle, allant de 2010 à
2017. Méthodologie : Déductive et inductive suivi des
quelques tests économétriques. Régression du modèle
VAR. il avait comme facteurs letaux de change, taux d'inflation et l'IPC. Il a
abouti aux résultats suivants : La dépréciation du
franc congolais a une conséquence négative sur le pouvoir d'achat
en RDC. L'auteur conclu que, le taux de change et d'inflation ont une incidence
contrainte sur le pouvoir d'achat de 3,626% avec une influence négative
du taux de change de 0.893% qui ont génère une influence du taux
d'inflation négative aussi de 0.480%.
Aimé TSHIBUYI LUPAKA (2011) qui, parlant de
l'« Incidence de la dépréciation du franc
congolais par rapport au dollar américain sur la consommation des
ménages de Kisangani. ». Etant donné le
caractère national de la dépréciation de CDF, la
méthode abordée est l'individualisme méthodologique qui
permettra de généraliser les résultats de l'étude
sur l'ensemble du territoire en se basant sur une série temporelle
annuelle allant de 2006 à 2010.Le déficit commercial, la masse
monétaire, instabilité politique et les facteurs
psychologiques.Pourlui, la dépréciation de CDF par rapport au USD
est causée par les facteurs économiques notamment le
déficit commercial (entre 2006 et 2007, un déficit de l'ordre de
2.704,65 en millier de USD soit -6,47% et entre 2008 et 2009 un déficit
de l'ordre de 4.949,0 en millier de USD soit -11,67) et la masse
monétaire (une offre en augmentation de : 57,6%; 50,7%; 5,5%; et
39,7% respectivement pour 2006, 2007, 2008 et 2009).
MUHINDO KAGHOMA (2006) dans« la
problématique de la dépréciation du franc congolais par
rapport au dollar américain sur le marché des biens et
services» reposant sur la série de donnée
chronologique, à fréquence annuelle allant de 2000 à
2005.En s'appuyant sur les facteurs endogènes et exogènes
macroéconomiques explicatifs de la dépréciation du franc
congolais. Il a abouti aux résultats tels que la
dépréciation du CDF est fonction de la mauvaise gestion du budget
de l'Etat, Le coefficient de corrélation trouvé après les
calculs est de - 0,97837534 soit - 97,84%. Et pour les marché des biens
et services le coefficient de corrélation est de- 0,31766076 soit -
31,8%.
A côté de cette série des travaux
réaliser en RD Congo, nous allons faire aussi recours à d'autres
études comme ce le cas de :
Les résultats de Devereux et Lane (2000), (2001)
confirment que dans un régime de change flexible, une faible
transmission des variations du taux de change sur les prix à la
consommation peut contribuer à stabiliser la production et d'inflation.
Ils estiment pour la Malaisie et la Thaïlande, que la part des biens non
échangés dans le PIB total est de 55% et 54%,
respectivement.
(Burnstein, Eichenbaum et Rebelo, 2007). Pour eux, la
dépréciation et l'inflation proviennent d'études de cas
d'épisodes dans lesquels même les économies ont connu peu
de pression à la hausse sur l'inflation suite à d'importantes
dépréciations leurs devises Après le retrait de la
Suède et du Royaume-Uni du mécanisme de taux de change(MCE):
l'inflation suédoise des prix n'a été contenue qu'à
3% par an en moyenne1993 et ??1994 malgré une dépréciation
nominale cumulée de la couronne de 9%, tandis que le taux d'inflation du
Royaume-Uni n'était en moyenne que de 2% par an en 1993 et ??1994,
même bien que la livre ait chuté de 15 pour cent.
La majorité des études empiriques
présentées ci-dessus se fondent beaucoup sur l'analyse
économétrique à partir d'une série des
données chronologiques sauf pour le premier cas qui met en relation la
dépréciation du franc et l'épargne dans la ville de
Mbuji-Mayi, nous allons dans le cas de la présente étude nous
inscrire dans cette même ordre d'idée en combinant d'une part les
données qualitatives qu'on qualifient série transversale ou en
coupe transversale y compris quelques variables macroéconomiques qui
cadrent avec notre sujet c'est le cas des prix de produits pétroliers,
la consommation de ces produits, le taux de change et la
dépréciation du franc et le taux d'inflation et l'IPC. En effet,
il n'est donc pas possible d'organiser l'économie nationale sans toucher
à la monnaie nationale, cette dernière étant comme le sang
dans le corps humain (Suila, 2001).
CHAPITRE II. PROBLEMATISATION DE LA RECHERCHE
Ce chapitre se consacre sur la question de départ, la
problématique et question de recherche, à la présentation
d'hypothèses et la spécification du modèle d'analyse.
2.
0. Observation empirique
En se limitant au seul cas de la RD Congo en
générale et de la ville de Lubumbashi en particulier, la
dépréciation du franc congolais à des effets sur la
consommation des ménages sur les produits importés. En effet,
comme on peut s'en rendre compte que, la dépréciation est
liée vice versa à l'indice des prix à la consommation, et
le sens de leur relation peut être positif ou négatif. Il est
alors intéressant de savoir à quel niveau la
dépréciation du franc congolais cause la consommation de
l'essence et du pétrole en particulier.
Par ailleurs, la stabilité du taux de change
observé depuis 2010 s'est poursuivie en 2013 et en 2014, grâce
à une bonne coordination des politiques conjoncturelle. En effet, le
taux de change indicatif s'est établi à 926 CDF le dollar
à fin décembre 2013 contre 915 CDF en 2012. Cette
stabilité du taux de change a permis à la population de
sauvegarder son pouvoir d'achat pendant une certaine période. À
fin décembre 2014, à l'interbancaire le dollar américain
s'est échangé à 925 CDF contre 926 CDF à la
période correspondants de 2013 soit une appréciation de la
monnaie nationale de 0, 1%.
L'analyse de l'évolution du taux de change de janvier
2015 à août 2017 dégage deux tendances :
Ø une période de stabilité du taux de
change s'étendant de janvier 2015 à février 2016 où
sa dépréciation a été de 0,93%.
Ø la période qui s'ensuit fut
caractérisée par une surchauffe sans précédent sur
le marché de change depuis mars 2016. En l'espace de dix-sept mois, soit
de mars 2016 à juillet 2017, le CDF a connu un taux de
dépréciation de 76,47%. Le dollar américain qui
s'échangeait contre 934 CDF en début mars 2016, s'est
échangé contre 1 648 CDF à fin juillet 2017le taux de
change a tourné autour d'une valeur moyenne de 1 542 CDF pour 1 USD
jusqu'à la fin de l'année 2017.
En2018, le cours était à 1635,62CDF au 31
décembre 2018, il s'était caractérisé par un
ralentissement sensible du rythme de dépréciation,
comparativement à l'année 2019 où le cours est
passé à 1672,80 CDF au 31 décembre 2019.
2.1.
Question de Départ
En termes de question de départ, nous avons
formulé la question ci-dessous :
Comment se comporte la consommation du pétrole et de
l'essence face à la dépréciation du taux de change dans la
ville de Lubumbashi ?
2.2 . Problématique et question de recherche
2.2.1 Problématique
Notre problématique est prise comme une formulation
d'un problème s'accompagnant d'une hypothèse de travail.
Pour MALEMBA N'SAKILA, la problématique est une
formulation du problème central ou de la question principale qui guide
la recherche. Son contenu résume l'ensemble des problèmes que
soulève l'objet sous étude, qui sont des préoccupations et
des soucis de la population, que la recherche tache de
résoudre.25(*)
Quant à nous, nous définissons comme
étant l'ensemble d'idées spécifiant la position du
problème suscité pour le sujet d'étude. Ainsi, la
dépréciation du franc congolais paraît comme une maladie ou
une anomalie à l'économie et qui a pour conséquence, le
dérèglement de l'activité économique notamment la
consommation des ménages.
S'il est certain qu'une étude des questions
économiques doit s'appuyer sur la connaissance des conditions
générales de la vie humaine, il saute aux yeux que les domaines
économiques sont immenses et englobant dans le temps et dans l'espace
mais indispensables à l'économiste. Nul ne pourra
prétendre les connaître tous en détail. En sens inverse,
les problèmes économiques influent sur le développement et
la situation socioéconomique de la population congolaise en
général et celle de la ville de Lubumbashi en particulier.
La dépréciation du franc congolais par rapport
au dollar américain influe négativement sur le ménage
depuis les années 90. Cette dépréciation a
coïncidé avec la déliquescence de l'appareil de
l'Etat.Maintenant, il est à montrer que la situation économique
et financière de la population lushoisequi a prévalu, à la
fin du siècle dernier
2.2.2 Question de recherche
La dépréciation monétaire est un des
phénomènes économiques, le plus vaste et le plus complexe
à élucider, constitue une préoccupation majeure des
autorités tant politiques que monétaire pour lutter contre la
volatilité de l'unité monétaire. Face à ce constat
soulevé, notre recherche essayera d'apporter les éléments
à la question principale suivante :
Quel est l'impact de la dépréciation du
franc congolais sur la consommation des produits pétroliers de
ménages de Lubumbashi ?
2.3.
Hypothèse
Selon MUEPU KUAMBA, l'hypothèse est l'ensemble des
réponses provisoires aux questions posées dans la
problématique, lesquelles seront confirmées où
infirmées après la descente sur terrain26(*). L'hypothèse est donc
une supposition, une réponse partielle à une question
soulevée par la recherche.
D'après MBAYO MUSEWA, l'hypothèse est une
proposition provisoire, une présomption, un pressentiment qui exige
à être vérifié27(*).
La relation entre la dépréciation d'une monnaie
et la consommation des ménages devrait s'expliquer par plusieurs
variables. Nous avons donc retenu comme hypothèses :
H : La dépréciation du franc
congolais a une incidence positive sur les prix en moyen des produits
pétroliers en générale, et s'accompagne d'un
amoindrissement du niveau de la consommation des ménages
2. 4.
Modèle d'analyse
v Spécification du modèle
d'analyse
En cherchant à comprendre l'effet de la
dépréciation du CDF sur la consommation des carburants, les
données quantitatives du type macroéconomique collecté
dans les rapports et condensés de la BCC sur une période allant
de janvier 2010 à décembre 2019, en recourant au modèle
à caractère non-linéaire. Ainsi, les variables retenues
à la mise en place de ce modèle macroéconomique de la
dépréciation du franc congolais sur la consommation des produits
pétroliers, ou taux de change indicatif
« TCI » : (variable d'intérêt) sur le
niveau de consommation des ménages, prix et consommation des produits
pétroliers(Essence) : (variable dépendante) et le pouvoir
d'achat: (variable de contrôle).La relation entre les taux de change
indicatif ou parallèle et l'indice de prix à la consommation est
une évidence empirique.
Dépréciation du franc congolais face au dollar
américain (X)
Pouvoir d'achat (Z)
La consommation des
Ménages des produits pétroliers (Y)
Figure 1 : Modèle d'analyse
Tableau 1 : Opérationnalisation de
l'hypothèse de recherche
Variables
|
Indicateurs de mesure
|
Nature
|
Dépréciation du CDF faceau USD
|
Variation du taux de change indicatif
|
Variable exogène
|
Consommation des produits pétroliers
|
Volume de consommation des produits période en
|
Variable endogène
|
Pouvoir d'achat
|
Indice de prix à la consommation
|
Variable de contrôle
|
Source : Nous-mêmes sur base du modèle
d'analyse
Avec : Y : représente la consommation des produits
pétroliers ; X : variation du taux de change indicatif et Z:
Pouvoir d'achat; : paramètres du modèle respectivement le terme constante
et coefficient de sensibilité associé à la variable
explicative et de contrôle ; ? : erreur du modèle et
t : le temps.
1) Consommation des produits
pétroliers : consommation est un acte par lequel l'agent
économique utilise les biens et services à leur disposition par
la production pour satisfaire leurs besoins.
2) Dépréciation du franc congolais face
aux dollars américains : La dépréciation
diminue le prix des exportations et augmente le prix des importations. elle se
justifie par la hausse de la demande de devise étrangère et une
contraction de l'offre. Préférence du dollar américain
à l'approvisionnement des produits pétroliers.
- Taux de change : il est au coeur des
relations économiques internationales et font partie intégrante
du paysage quotidien des agents économique l'essor des relations
commerciales et financières internationales et l'indépendance
croissante qui en est la conséquence sont un premier
élément explicatif de l'importance stratégique de cet
indicateur.
3) Pouvoir d'achat : il correspond
à la quantité de biens et services qu'un revenu permet
d'acheter. Le pouvoir d'achat correspond donc à la différence
entre l'évolution des revenus des ménages et l'évolution
des prix. Si la hausse des revenus est supérieure à celle des
prix, le pouvoir d'achat augmente. Dans le cas contraire il diminue.
- Indice de prix à la
consommation : est avant tout une mesure statistique traduisant
les fluctuations d'une variable ou d'un groupe des variables en relation avec
une valeur déterminée prise pour référence ou
valeur de base. L'indice de prix à la consommation permet de
synthétiser les fluctuations d'une variable ou un groupe des variable,
et plus fine est la recherche sur la structure de la consommation, plus
fidèle est l'indice des prix à la consommation.
Cette représentation nous permettra de répondre
à la question de l'impact de la dépréciation du franc
congolais sur la consommation des produits pétroliers du point de vue
macroéconomique, en cherchant à comprendre les causes de la
dépréciation du franc congolais face au dollar américain,
nous allons sur base des données qualitatives examiner les causes de la
dépréciation du franc congolais et de son impact sur le secteur
pétrolier.
La dépréciation du franc congolais est
causée par les facteurs socio-économiques, les facteurs
psychologiques, et environnementaux. De ce fait, nous allons dans cette
étude essayé de vérifier c'est qui expliquerait le mieux
la dépréciation du franc congolais et vérifier l'impact de
ce dernier sur la consommation des ménages. Pour ce faire, nous allons
définir notre second modèle d'analyse des causes comme
suit :
Figure2 : Modèle
théorique explicatif des causes de la
dépréciation
- Théorie de la préférence pour la
liquidité
Un concept keynésien selon lequel les acteurs
économiques préfèrentla liquidité aux autres formes
de richesse. Les individus auront tendance à conserver leurs
épargnes préalables sous une forme plus immédiate de la
liquidité.
Keynes fonde la préférence pour la
liquidité monétaire sur la précaution, l'autre pour la
spéculation puisque celui de transaction n'explique que la formation
passive d'encaisses plus ou moins importantes selon le montant de
dépenses à faire au cours d'une période et la vitesse de
circulation de cette monnaie au cours de cette période.
VARIABLES EXPLICATIVES
Facteurs endogènes
· Comportement irrationnel des agents économiques
· Lieu d'approvisionnement
Facteurs exogènes
· Dépréciation du franc congolais
VARIABLE EXPLIQUÉE
Préférence du dollar américain à
l'approvisionnement des produits pétroliers
INDICATEUR
Variations du taux de change
De ces deux modèles, nous aurions dans un premier temps
vérifier l'incidence de la dépréciation du franc congolais
face au dollar américain qui est au vu et au su de tous aujourd'hui sur
la consommation des ménages en général de la ville de
Lubumbashi à partir des données macroéconomiques
collectés à partir des bulletins mensuels statistiques
condensésde la Banque Centrale du Congo. Nous analyserons les causes de
la dépréciation du franc congolais ainsi que son impact sur la
consommation de ces produits spécifiquement dans ville de Lubumbashi. De
ce fait, nous aurions une série chronologique des données,
à savoir: allant de Janvier 2010 à Décembre 2019 dont la
taille d'échantillon est de 120 observations.
CHAPITRE III. PRESENTATION DE LA METHODOLOGIE ET DU CHAMP
EMPIRIQUE
Dans le présent chapitre, il sera question de la
méthodologie que nous avons adoptée pour mener notre
étude. Le présent chapitre comprend deux points : la
méthodologie et la présentation du champ empirique.
3.1.
Méthodologie
Le propre d'une méthode est d'aider à comprendre
au sens plus large, non seulement le résultat de la recherche
scientifique, mais aussi le processus de la recherche lui-même. Ainsi, la
méthode devient une démarche intellectuelle exigée par le
schéma théorique.
3.1.1. Méthode de recherche
MPALA MBABULA Louis, défini la méthode comme
« un ensemble des règles pour conduire raisonnablement et
logiquement nos pensées ». En d'autre terme, c'est la voie
à suivre par un chercheur pour atteindre le but qu'on s'est
fixé.28(*)
Pour notre part, nous la définissons comme un processus
par lequel une discipline cherche à vérifier, à
étudier une situation dans le but d'aboutir à un résultat
déterminé. Cependant, pour ce qui est de la méthode
d'analyse, nous envisageons en grande partie recourir à l'approche
statistique.
1. Méthodestatistique
Comme l'indique AKTOUF O, la méthode statistique est
une méthode qui tente de concilier les démarches qualitatives et
quantitatives. On prétend pouvoir, grâce à cette
méthode quantifier le qualitatif et le rendre ainsi accessible à
des traitements mathématiques rigoureux29(*).
Quant à la modélisation statistique, elle est
prise comme une manière simplifiée et formalisée
mathématiquement d'approximer la réalité ou le
phénomène sautant notre étude, en d'autres termes, elle
décrire les processus qui génèrent vos données.
Optionnellement, elle permet de faire des prédictions à partir de
cette approximation. En effet, un modèle statistique est
l'équation mathématique utilisée30(*).
Ainsi, le modèle de la dépréciation du
franc congolais face au dollar américain repose sur une équation
à savoir :
1. Equation de mesure, cette dernière met en valeur les
liens entre la consommation des produits pétroliers à la variable dépréciation du franc congolais ;
elle est dite modèle de mesure.
Pour mener à bien cette méthode, nous avons
opté pour un archétype se présentant de la manière
suivante :
En voulant s'approcher de la réalité nous allons
d'un modèle dynamique opposé des relations réciproques
entre la dépréciation du franc congolais et la consommation sur
une série des variables chronologiques à fréquence
mensuelle.
En effet, nous allons faire recours au modèle de
régression autorégressif à retard
échelonné31(*) à travers lequel saisir les incidences de la
(dépréciation du franc congolais « dfc »
: variable d'intérêt) sur le niveau de consommation des
ménages (consommation des produits pétroliers
« cpp », indice des prix à la consommation
« ipc » et prix des produits pétroliers
« ppp » : variables dépendantes).
La relation entre les taux de change indicatif et l'indice de
prix à la consommation est une évidence empirique. Ainsi, pour
déduire les effets de la dépréciation du franc sur la
consommation, nous allons à partir d'un modèle de
régressionévoquer ci-haut sera développé comme le
montre l'équation (1) ci-après :
(1)
Où :
Y : représente la variable endogène
(consommation des ménages) ; X : Variable exogène et de
contrôle (dépréciation du franc saisie par le taux de
change et les prix des produits pétroliers) ; a : la constance du
modèle ; â : coefficient de sensibilité associé au
vecteur X ; ? : le terme erreur ou perturbation du modèle et t : indice
de temps allant de janvier 2010 à décembre2019.
Avec :
Ce modèle nous sera d'une très grande
utilité, il fait partir de la classe des modèles dynamiques,
permettant de capter les effets temporels (délai durant lequel la
dépréciation du franc influence la consommation). Et au
préalable, une étude de causalité au sens de Granger sera
menée en vue d'analyser l'influence causale des variations de la
dépréciation du franc congolais et la consommation des
ménages. Les coefficients du modèle sont supposés
négatifs décrivant une relation négative entre le taux de
change et l'indice des prix à la consommation.
Pour y parvenir, nous allons outre les méthodes et
techniques de collecte des données, documentaire et autres qui nous aiderons à consulter non seulement les rapports
annuels, condensés d'informations statistiques et bulletin
d'informations statistiques, mais aussi d'autres travaux et documents ayant les
mêmes caractéristiques à ce dernier. Nous allons pour ce
qui est de l'approche d'analyse mettre l'accent sur l'approche
économétrique à travers la modèleARDL estimé
l'équation (1). Cette dernière étant notre modèle
de base d'analyse.
Ce modèle statistiquefera l'objet d'estimation via le
logiciel statistique cité ci-haut.
L'analyse uni varié, nous permettra de prendre
connaissance des données et de fournir certaines indications pour la
phase ultérieure de modélisation et d'autre part, à
l'analyse multi variée par la détermination de la matrice des
coefficients de Tschuprow et l'analyser comme les coefficients de
corrélations32(*).
La variable dépréciation du franc congolais
concourt elle-même à la détermination d'un ensemble
d'indicateurs observables notés Y... qu'on peut exprimer sous la formule
suivante :
Quant à cette modèle, il décrit les
effets de la dépréciation du franc congolais sur le pouvoir
d'achat des ménages en général et la consommation des
produits en particulier.
Avec : Z : vecteur des variables
indicatrices constitue du pouvoir d'achat des ménages et de la
consommation des produits pétroliers ; Y : variable d'influence et
? : perturbations du modèle ou résidu et i :
individus.
Ces modèles statistiques feront l'objet d'estimation
via le logiciel statistique cité ci-haut.
3.1.2. Techniques de
recherche
Pour KAPENDA TSHITEKA, les techniques sont des instruments de
travail dont une personne doit se servir dans sa marche vers l'objectif qu'elle
s'est fixée33(*).
Pour notre part, nous nous sommes servis de techniques
suivantes :
3.1.3. Technique documentaire
En utilisant cette technique, nous avons fouillé les
condensées statistiques, quelques ouvrages en rapport avec la monnaie,
l'économie, les rapports annuels de la banque centrale, les journaux
officiels et même les notes des cours.
3.1.4.
L'interview
L'interview est définie par ALBERT BRIMO comme une
technique qui a pour but d'organiser un rapport de communication verbale entre
deux personnes (l'enquêteur et l'enquêté) afin de permettre
à l'enquêteur de recueillir certaines informations de
l'enquête concernant un objet précis34(*).
Cette technique nous a permis de nous entretenir avec le
personnel de la Banque Centrale du Congo. Elle nous a également permis
d'avoir certaines informations liées à la
dépréciation du Franc Congolais par rapport au dollar
américain sur la consommation des ménages.
3.2.
Présentation du champ empirique
Ce point trouvera son importance dans la présentation
du cadre d'étude de l'économie congolaise. C'est ainsi, qu'il
sera subdivisé en cinq sections dont la première sera
consacrée à la présentation historique, dans la seconde il
sera question de la présentions de la situation géographique, en
suite la situation démographique, la situation politico-administrative
et la dernière section sera liée à la situation
économique.
3.2.1. Situation géographique
Située à 1230m d'altitude, la ville de
Lubumbashi s'étant sur une superficie de 747km. Elle est
constitué d'un plateau légèrement vallonnée est
limite par 1130 m d'altitude, 27829 longitudes est 271030 de longitude
ouest.
Au nord-ouest vers le sud-est, la ville de Lubumbashi est
traversée par deux rivières ; Kafubu et Lubumbashi.
Ruisseaux, qui sont ; Katuba, Kimilolo, Kiawishi et Maviundu.
Le relief de la ville de Lubumbashi est
caractérisé :
§ Le plateau incliné du nord vers le sud -est.
§ Plusieurs vallons ou sont implantée des termes
agropastoraux.
§ Un sol alluvionnaire et sablo- argileux.
La ville de Lubumbashi est sous un climat sec avec deux
saisons qui sont ;
§ La saison de pluie allant de fin octobre à
mi-avril.
§ La saison sèche allant de fin avril à
mi-octobre
Il faudra noter qu'il y a une forte chaleur pendant le mois
d'aout, de septembre et d'octobre.
Alors qu'il fait froid au mois de juin et juillet.
La ville de Lubumbashi est ceinturée par le territoire
de Kipushi, ses limites géographiques sont déterminées
comme suit :
ü Au nord : par le quartier Kassapa à 15km de
la route Likasi dans la commune annexe ;
ü A l'Est : par la rivière Kamasaka ;
ü A l'Ouest par le quartier Kisanga et Munua.
3.2.2. Aperçu historique de la
ville de Lubumbashi
De par son nom, Lubumbashi provient du nom de la
rivière qui baigne cette ville qui était créé en
1910 au moment de l'entrée du rail venant sud auparavant,
c'est-à-partir de 1907, le GSK au nom de l'état
indépendant du Congo et de la compagnie du Katanga, se rendant compte
progrès de l'industrie (U.M.H.K dont l'existence d'un centre
administratif et commercial à proximité des mines et des usines,
confia à monsieur Emile. WANGEMEE qui était son
représentant de procèdes au transfert du siège du
commuté spécial du Katanga de Lukozola (lac Moero aux environs de
la mine de l'étoile (Kalukuluku à Lubumbashi avant 1906).
A partir de ce moment, cette ville s'appellera Elisabeth
ville, baptisée du nom de la reine Elisabeth épouse du roi Albert
1er des belges. Cette ville, subissant multiples mutations, sera
poétisée et appelée « Lubumbashi » au
son statut de ville par l'ordonnance N.28 / du 25 juin1941 (*1). Elle
s'étendait de l'avenue limitée du sud à l'avenue dog mans
au nord, du rail de chemin de fer et l'est au boulevard INERA (actuelle
Kamanyola) à l'ouest, elle grouillait d'une population cosmopolite.
3.2.3. Situation
politico-administrative
La préoccupation majeure dans cette section est
d'étudier les institutions Politico-administrative qui sont mise en
place dans la ville de Lubumbashi pour son fonctionnement et son organisation
dans les soucis de la réalisation de l'élément sans lequel
le chaos s'installe c'est-à-dire l'intérêt
général ; étant donné que la politique est
l'art du gouverneur, de diriger qu'il convient de signaler que la politique de
la ville de Lubumbashi est dirigée par la mairie.
La mairie de Lubumbashi est une entité
décentralisée dotée d'une personnalité juridique
qui prend sujet de droit et des obligations pour mieux fonctionner, la mairie
doit mettre en place une organisation efficace et durable tendant à
assurer la pleine satisfaction des aspirations de la population de la ville de
Lubumbashi.
La maire de Lubumbashi est nommée par l'ordonnance loi
du président de la république, secondé par le
maire-adjoint, ils doivent aussi être révoqués dans les
mêmes conditions, cela autant sur base de la théorie contraire
développée en droit administrative.
Dans la ville de Lubumbashi, le maire-adjoint est nome ans les
mêmes conditions que le maire titulaire par le président de la
république dans l'exercice de sa mission, il doit aussi avec le
consultant du maire e chef de division être chargé de beaucoup
d'attributions.
Après ces deux autorités, vient en
troisièmes position le chef de division. Celui-ci est administratif
numéro un de la ville, il est le plus sédentaire celui qui assure
la direction de l'appareil administratif de la ville, il est donc le
centralisateur de toute l'administration de la ville.
La ville de Lubumbashi est la deuxième ville de la
République Démocratique du Congo après la Capital
Kinshasa. Elle est chef-lieu de la province du Haut-Katanga et comprends une
population hétérogène.
Elle est subdivisée en 7 communes dont :
Ø Lubumbashi
Ø Kenya
Ø Katuba
Ø Kamalondo
Ø Ruashi
Ø Kampemba
Ø Annexe
3.2.4. Cadre démographique
Dans cette troisième section centrée sur la
présentation de la ville de Lubumbashi, nous présenterons la
statistique des populations, de leur mouvement et réparation dans
différentes tranches d'Age et dans leurs activités.
La ville de Lubumbashi et la deuxième ville
peuplée en RDC après la ville de Kinshasa. La population est
actuellement à plus de 8.5 millions d'habitant soit 500 à 1000
par km. Cette population est majoritairement jeune ce que plus de 56 de la
population est situé dans l'écart d'Age de 0 à35 ans.
3.2.5. Situation économique
Dans la présente section nous voulons étudier
que le cadre biologique de la ville de Lubumbashi en se basant sur une analyse
synthétique de certains indicateurs économiques.
En d'autres termes nous désirons étudier la
présentation du milieu économique de la ville de Lubumbashi, sur
la période allant de 2010 à 2019.
Cette période a été marquée par
l'instabilité des prix sur les marchés, la stabilité du
cadre macro-économique.
Malgré les ressources abondantes et variée,
Lubumbashi n'a pas ni su amorcer le moindre décollage pour son
développement.
L'économie prédominée par les
activités économiques informelle (les marchés pirates, les
commerces à la sauvette, les activités ou les services de
proximité...) et populaire, par une inflation et une instabilité
des prix (fluctuation) quasi permanentes.
Lubumbashi fut dotant pourvoyeur de matières
premières (cuivre, cobalt en 1980 par exemple 1ère
producteur en Afrique) et des certains produits agricoles (poissons, maïs,
arachides, ...) dont la production tend spectaculairement vers 0.
Sur le plan économique, les caractéristiques de
la ville sont : extraverties, périphérique,
désarticulée, dualiste, du type agricole et artisanal, peu
dynamique et peu diversifié.
ü Extravertie : dépendante
et tournée vers l'extérieur, elle contribue à l'essor du
marché extérieur.
ü Périphérique :
c'est-à-dire la ville est périphérique par rapport au
centre de décision qui est Kinshasa
ü Désarticulée : les
secteurs d'activités économiques des Lushois ne sont pas
complémentaires entre eux, ils dépendent le plus souvent, de ces
pays développés et émergent (Chine, Dubaï, Afrique du
Sud,...)
ü Du type agricole : car plus de
60% de la population active travaillent dans le secteur agricole et 55% au
moins pratique l'agriculture du type traditionnel.
ü Peu dynamique : car elle ne
connait pas la croissance à travers le temps et moins concurrentes faces
aux articles venus de l'extérieur.
ü Peu diversifié : car elle
repose actuellement sur des produits miniers dont les principaux sont le cuivre
et le cobalt. A ce titre, il faut aussi souligner que la production de ces
minerais tend vers Zéro.
Ces différentes caractéristiques de
l'économie de la ville de Lubumbashi et de la République
Démocratique du Congo en générale font en sorte que nous
puissions vivre une instabilité et de prix des différents
articles sur le marché. A ce titre exemplatif, nous pouvons citer le cas
de la farine de maïs qui provient en quantité non négociable
en Zambie. Cette dépendance a fait en sorte qu'en 2018, revenait
à 15 000fc, en 2019 ; 15 000 à 18 000fc, mars 2020. Il a
plafonné à 60 000fc voir 100 000fc.
Les principales activités économiques : la
culture vivrière, les principales cultures pratiquées sont les
suivantes :
Ø Le maïs
Ø Le manioc
Ø L'arachide
Ø La patate douce
A celui-ci s'ajoutent les cultures maraichères qui sont
pratiquées souvent au bord des rivières Lubumbashi et Kafubu.
Il était donc question dans ce chapitre de mettre sur
la place la méthodologie de l'étude dans lesquelles nos analyses
des effets de la dépréciation vont s'inscrire pour n'est pas
s'éloigner de notre cadre d'analyse et de traitement des données
de l'étude, bien avant cela nous avions fait également un
état de lieu du champ empirique qui est la ville de Lubumbashi en
particulier à laquelle nous fait un parcours sur différents
points question d'en faire un état de lieu dans lequel va s'inscrire le
présent travail.
CHAPITRE IV. RESULTATS DE L'ETUDE
L'interrogation autour de laquelle ce chapitre tente
d'apporter un éclaircissement est celle de déduire l'impact de la
dépréciation du franc congolais par rapport au dollar
américain sur le pouvoir d'achat des ménages en
générale et la consommation des produits pétroliers en
particulier. Cependant, ce chapitre a pour objectif, d'une part, la
présentation, l'analyse et traitement des données
récoltées et d'autre part, l'interprétation des
résultats d'analyse et discussion des résultats d'analyse et
traitement en rapport avec d'autres études.
1. Présentation des
données
Les données utilisées proviennent des bulletins
mensuels d'informations statiques et condensés d'informations
statistiques de la Banque Centrale du Congo sous une période allant de
janvier 2010 à décembre 2019.
1.1. Nature des données
Les données brutes sont distribuées suivant une
fréquence mensuelle allant de janvier 2010 à décembre 2019
soit une taille d'échantillon de 120 observations. Il s'agit d'une
série des variables chronologiques exprimés en différentes
unités, à savoir : pourcentage, en rapport de CDF/USD, en
litre et en mètre cube. A cet effet, pour contourner l'erreur de mesure
lié aux variable, nous allons à partir de ces données
à l'aide du logiciel EViews 10 convertir ces séries des
données mensuelles en appliquant un logarithme népérien
pour vu que les variables s'expriment dans une même unité.La
transformation des variables en logarithme est d'une importance capitale en se
référant aux données du tableau (Cfr tableau en annexe 1)
en termes d'expression de l'unité dans laquelle ces variables sont
exprimées, nous allons procéder à la transformation des
données en série des données logarithmiques pour pallier
aux biais de mesure du fait de plusieurs unités de mesures en rapport
avec les données brutes comme soulevé ci-dessous. Pour ce qui
nous concerne les données d'étude seront analyser et traiter en
série des données logarithmiques. Par conséquent les
paramètres des modèles qui seront estimés vont
s'exprimés en termes d'élasticité en pourcentage de
sensibilité des effets d'une variable sur l'autre inversement. Nous
avions retenu pour variables comme indique le tableau ci-après :
Tableau 1: Indication des variables
d'étude
Caractères
|
Variables
|
Notations
|
Variable dépendante
|
Logarithme de Consommation de l'Essence
|
LCE
|
Variables indépendantes ou d'intérêt
|
Logarithme de Consommation du Pétrole
|
LCP
|
Logarithme de Prix de l'Essence
|
LPE
|
Logarithme de Prix du Pétrole
|
LPP
|
Logarithme de Dépréciation du Franc Congolais
|
LDFC
|
Variable de contrôle
|
Logarithme de l'Indice des Prix à la Consommation
|
LIPC
|
Source : nous-mêmes sur base des variables
retenues
Ainsi, notre étude va s'effectuer sur une série
des données mensuelles allant de 2010 à 2019. Soit un
échantillon de 120 observations.
1.2. Evolution graphique des variables
Entre 2016 et 2017, la dépréciation moyenne du
franc congolais est de 30,95% le taux de change indicatif est passé de
1201,13 CDF à 1590,46 CDF pour 1 USD. La dépréciation
moyenne sous la période sous étude est de 7.02% pour un dollar
qui s'est changé à 896,89 CDF en 2009 à 1668,96 CDF en
2019 soit une dépréciation de 86,08% du franc congolais par
rapport au dollar américain.
Graphique 1 : Dépréciation du franc
congolais (en logarithme)
Source : nous-mêmes sur base des résultats
tirés sur EViews 10
Graphique 2 : Evolution de la structure de la
consommation des produits pétroliers dans la Sud (en
logarithme)
Source : nous-mêmes sur base des résultats
tirés sur EViews 10
La consommation total moyenne des produits pétroliers
est situé à 996676,4 litre dont la consommation de pétrole
ne représente que 0,39 % du total de consommation avec une consommation
moyenne de 3882,1 litres le cours de consommation du pétrole est sur une
allure baissière avec un volume important situé à 10909
litres en 2011 dont le faible niveau de consommation est celui enregistre en
2017 puis en 2019 respectivement à 1040 litres et 1210 litres. En
revanche, le cours de consommation de l'essence représente 33,87 % de
consommation total des produits pétroliers, la consommation de l'essence
est passée de 300674 litres en 2010 à 100210 litres en 2018 soit
une baisse de 66,67% de la consommation de l'essence. Il revient à dire
que la consommation des produits pétroliers est liée aux prix de
cours de ces produits et ces derniers à la valeur monétaire qui
définissent le prix sur cette marche.
Malgré les baisses que le cours du pétrole et
d'essence connaissent la situation reste dominé par le trend haussier
qui représente une force pour le cours des produits pétrolier
retenus, en moyenne le cours de l'essence est 5,71% et de 5,89% en ce qui
concerne le cours du pétrole sous la période d'étude. Le
pétrole est passé de 1020 CDF/litre en 2009 à 1690
CDF/litre en 2019 soit une hausse à hauteur de 65,68% tandis que le
cours de l'essence est passé à son tour de 1120CDF/litre à
1840 CDF/litre soit une hausse du cours de 64,29%. Cette situation, nous
renvoie à dire que la dépréciation du franc congolais va
de pair avec la hausse du cours des produits pétroliers. Autrement dit,
plus le franc congolais plus serait la hausse des produits, il en reste qu'une
vérification à partir d'une méthode
économétrique.
Graphique 3 : Structure des prix de l'essence et
du pétrole dans la zone Sud (En logarithme)
Source : nous-mêmes sur base des résultats
surEViews 10
Graphique 4 : Indice des prix à la
consommation (en pourcentage)
Source : nous-mêmes sur base des résultats
tirés sur EViews 10
On constante sur ce graphique entre 2016 et 2017 le niveau des
prix est haussiers est en moyenne représente 35,94%, il est passé
de 25,04% en 2016 et à 46,83% en 2017 soit une hausse des prix à
la consommation de 87,02%. En gros, les prix à la consommation moyenne
sont de 15,62% sous la période d'étude. Le comportement des prix
à la consommation est presque la même que celui de la
dépréciation du franc congolais, il reste à
vérifier lequel de deux influence sur l'autre.
1.3. Caractéristiques descriptives des
données
Le tableau ci-dessous décrit sur les
caractéristiques descriptives des variables retenues, on constate quela
dépréciation du franc congolais et la consommation du
pétrole sont les plus volatile suivi de la consommation de l'essence et
l'indice des prix à la consommation eu égard de leur
écart-type (Std. Dev). Quant à la statistique de Jacques Bera,
les probabilités sont inférieures à 0.05 sauf uniquement
pour la dépréciation du franc congolais dont la
probabilité est supérieure à 0.05 soit 5%.
Tableau 2 : Analyse descriptive des
variables
Variables
|
LCE
|
LCP
|
LPE
|
LPP
|
LDFC
|
LIPC
|
Mean
|
10.36130
|
5.525366
|
7.328975
|
7.252778
|
-1.045753
|
5.077758
|
Std. Dev.
|
0.168475
|
1.009097
|
0.093321
|
0.124799
|
1.523821
|
0.334059
|
Jarque-Bera
|
10.30371
|
6.590276
|
6.647570
|
15.41832
|
4.385625
|
15.45736
|
Probability
|
0.005789
|
0.037063
|
0.036016
|
0.000449
|
0.111602
|
0.000440
|
Source : nous-mêmes sur base des résultats
(annexe 2)
1.4. Etude de corrélation
Tableau 3 : Matrice de corrélation entre
variables
Variables
|
LCE
|
LCP
|
LPE
|
LPP
|
LDFC
|
LIPC
|
LCE
|
1
|
|
|
|
|
|
LCP
|
-0.40379
|
1
|
|
|
|
|
LPE
|
0.39126
|
0.09705
|
1
|
|
|
|
LPP
|
0.39270
|
0.11391
|
0.90215
|
1
|
|
|
LDFC
|
-0.29323
|
0.00172
|
-0.43242
|
-0.36538
|
1
|
|
LIPC
|
0.41300
|
-0.57351
|
0.28565
|
0.06730
|
-0.09485
|
1
|
Source : nous-mêmes sur base des
résultats tirés (annexe 3)
En conservant l'ensemble des résultats, nous en
déduisons ce qui suit :
Ø La consommation de l'essence (LCE) est
corrélée faiblement à l'ensemble des variables (colonne 2
dans le tableau ci-dessus), négativement avec la consommation du
pétrole à 40%, positivement avec le prix de l'essence et du
pétrole à 39%, négativement avec la
dépréciation du franc congolais à 29% et positivement avec
l'indice des prix à la consommation à 41%.
Ø La consommation du pétrole (LCP) est
corrélée faiblement positivement à l'ensemble des
variables sauf qu'avec l'indice des prix à la consommation où la
liaison semble négative à 57%.
Ø Le prix de l'essence (LPE) est corrélé
fortement positif au prix du prix pétrole à 90%,
négativement faible avec la dépréciation du franc
congolais à 43% et positivement faible avec l'indice des prix à
la consommation à 29%.
Ø Le prix du pétrole (LPP) est
corrélé faiblement négatif à la
dépréciation du franc congolais à 36% et très
faiblement positif à l'indice des prix à la consommation 7%.
Ø Enfin, la dépréciation du franc
congolais (LDFC) quand est corrélée très faiblement
négative à l'indice des prix à la consommation à
9%.
2. Analyse et traitement des
données
Pour ce qui est de l'analyse et traitement des données,
nous allons à travers le logiciel économétrique le plus
couramment utilisé dans le domaine économique et de gestion, le
logiciel EViews 10. Ce logiciel est beaucoup plus adapté pour les
analyses économétriques, et la version que nous disposons nous
offre les possibilités de faire toutes les tests qui seront
énumérées. Pour ce faire, l'on notera ici qu'avant de se
soumettre à une quelconque estimation, nous allons étudier divers
tests préliminaires à l'estimation du modèle
économétrique, à savoir : test de
stationnarité des séries particulièrement à travers
le test statistique (Dickey et Fuller Augmented 1981), suivie du test de
causalité (Granger) pour examiner les effets de feedback et de
l'estimation du modèle.
2.1. Test de stationnarité : Test de racine
unitaire Dickey et Fuller
La stationnarité est un concept clé de toute
analyse de séries temporelles ou chronologiques ; de ce fait, avant
la mise en oeuvre de notre modèle, il est primordial de vérifier
la stationnarité des séries d'étude. Comme annoncé
ci-haut, nous allons faire recours au test le plus couramment utilisé,
il sera donc question du test ADF. En effet, ce test quant à lui sert
à vérifier à nouveau la stationnarité de nos
séries avec comme particularité la faite de se baser sur le
caractère de la racine unitaire. Il repose sur deux hypothèses,
à savoir :
- H0 : la série contienne des racines
unitaires, donc non stationnaire ;
- H1 : la série n'a pas des racines unitaires,
donc stationnaire.
Partant de ces hypothèses, deux conditions sont
à vérifier, il s'agit :
Si la valeur absolue de t-Statistique d'ADF dans l'un des
trois modèles (Intercept and trend, Intercept et None) est
supérieure aux valeurs absolues de ses valeurs criques dans les trois
degrés 1%, 5% et 10%, on rejette H0 et on accepte H1.
En revanche, dans le cas contraire, on rejette H1 et on
accepte H0. Cette procédure étant presque la même,
lorsqu'on décide de procéder à la vérification de
ces hypothèses, en faisant plus référence aux valeurs de
probabilité qu'il faudrait comparés au seuil de
significativité qui est de 5%. De ce fait, si la valeur de la
probabilité critique est inférieure à 0,05 on accepte H1
et on rejette H0. Dans le cas contraire, on accepte H0 et on rejette H1.
Tableau 4 : Résultats synthétiques
du test ADF
Variables
|
Au Niveau
|
En différence
|
Conclusion
|
ADF à 5%
|
t-Stat
|
Prob
|
t-Stat
|
Prob
|
LCE
|
-3,789
|
-2,886
|
0,004
|
-
|
-
|
I(0)
|
LCP
|
-1,151
|
-1,944
|
0,226
|
-10,671
|
0,000
|
I(1)
|
LPE
|
1,013
|
-1,943
|
0,917
|
10,541
|
0,000
|
I(1)
|
LPP
|
-,2226
|
-2,886
|
0,198
|
-10,367
|
0,000
|
I(1)
|
LDFC
|
-7,102
|
-2,886
|
0,000
|
-
|
-
|
I(0)
|
LIPC
|
-2,773
|
-3,450
|
0.210
|
-4,669
|
0,001
|
I(1)
|
Source : nous-mêmes sur base des résultats
tirés (annexe 4)
Les résultats de ce tableau montrent que quatre de six
variables sont stationnaires après la différence première
et deux autres sont stationnaires en niveau. Les variables stationnaires en
différence première se présentent comme suit après
avoir appliqué le filtre en différence première :
Graphique 4 : Variables stationnaire en
différence première
Source : nous-mêmes sur base des résultats
tirés sur EViews 10
Les séries sont ainsi intégrées à
des ordres différents, ce qui rend inefficace le test de
cointégration et ne valide pas la spécification VAR et
l'estimation du modèle vectoriel à correction d'erreur
développé par Johansen (1988, 1991) et rend opportun le test de
cointégration aux bornes (Pesaran, 2001). Le modèle de Johansen
été conçu pour des cas multivariés constitué
un remède aux limites du test de Engle et Granger pour le cas
univarié, il exige aussi que toutes les séries ou variables
soient intégrées de même ordre ce qui n'est pas toujours le
cas en pratique, comme c'est le cas pour ce qui nous concerne. Cependant,
lorsqu'on dispose de plusieurs variables intégrées d'ordres
différents (I (0), I (1)), l'on peut recourir au test de
cointégration de Pesaran et al. (2001) appelé « test de
cointégration aux bornes ». Si l'on recourt au test de
cointégration de Pesaran pour vérifier l'existence d'une ou
plusieurs relations de cointégration entre les variables dans un
modèle ARDL, l'on dira que l'on recourt à l'approche
« ARDL approach to cointegrating » ou que l'on applique le
test de cointégration par les retards échelonnés (Jonas
Kibala, 2009).
A cet effet, l'objectif de ce chapitre comme décrit
ci-haut est de saisir les effets sur la consommation des produits
pétroliers à l'occurrence l'essence (lce : variable
dépendante) de la consommation du pétrole, du prix de l'essence,
du prix du pétrole et de la dépréciation du franc
congolais (lcp, lpe, lpp et ldfc :
variables d'intérêt), tenant compte de la variable de
contrôle indispensable dont l'influence améliore les effets, il
s'agira : l'indice des prix à la consommation ipc. Ainsi,
nous nous proposons d'estimer un modèle ARDL suivant la nature de nos
variables et l'ordre d'intégration qu'affiche chacune de variable pour
la fonction suivante (forme fonctionnelle linéaire) :
Si l'on se propose de saisir les effets de court terme et ceux
de long terme des variables explicatives ci-dessus sur la consommation de
l'essence, la représentation ARDL de la fonction suivante (1)
sera :
Avec : opérateur de différence première ; : constante ; : effets à court terme ; : dynamique de long terme du modèle ; : terme d'erreur (bruit blanc).
Comme pour tout modèle dynamique, nous nous servirons
des critères d'information (Schwarz-SIC) pour déterminer les
décalages optimaux (p, q) du modèle ARDL, par parcimonie.
2.2. Test de cointégration aux bornes
Nous avons signalé que le test de cointégration
de Pesaran et al. (2001) était adapté pour les types de
séries comme les nôtres. Aussi, rappelons qu'il y deux
étapes à suivre pour appliquer le test de cointégration de
Pesaran, à savoir :
Ø Détermination de décalage optimal avant
tout suivant les critères d'information (AIC, SIC) et
Ø Recourir au test de Fisher pour tester la
cointégration entre séries.
2.2.1. Décalage optimal et
estimation du modèle ARDL
Nous allons ici nous servir du critère d'information de
Schwarz (SIC) pour sélectionner le modèle ARDL optimal, celui qui
offre des résultats statistiquement significatifs avec les moins des
paramètres. Les résultats d'estimation du modèle ARDL
optimal retenu est :
Tableau 5: Résultats de l'estimation du
modèle ARDL (1, 3, 0, 0, 1, 0)
Variables
|
Coefficients
|
Ecart-Type
|
t-Statistic
|
Prob
|
LCE (-1)
|
0.432529
|
0.082412
|
5.248392
|
0.0000
|
LCP
|
-0.016664
|
0.016993
|
-0.980628
|
0.3290
|
LCP (-1)
|
0.016707
|
0.017590
|
0.949829
|
0.3444
|
LCP (-2)
|
0.012794
|
0.017453
|
0.733064
|
0.4651
|
LCP (-3)
|
-0.072116
|
0.017312
|
-4.165656
|
0.0001
|
LPE
|
0.151941
|
0.395805
|
0.383878
|
0.7018
|
LPP
|
0.247243
|
0.264233
|
0.935701
|
0.3516
|
LDFC
|
-0.000785
|
0.008107
|
-0.096835
|
0.9230
|
LDFC (-1)
|
-0.014557
|
0.008048
|
-1.808632
|
0.0733
|
LIPC
|
-0.003438
|
0.061340
|
-0.056049
|
0.9554
|
C
|
3.306280
|
1.318588
|
2.507440
|
0.0137
|
R-squared
|
0.580395
|
Durbin-Watson stat
|
2.175623
|
Adjusted R-squared
|
0.540809
|
F-statistic
|
14.66184
|
Prob(F-statistic)
|
0.000000
|
Source : nous-mêmes sur base des
résultats tirés (annexe 5)
Graphique 5 : Valeurs graphiques du modèle
ARDL
Comme on peut le voir sur le graphiques ci-dessus des valeurs du
modèle ARDL (1, 3, 0, 0,1, 0) est le plus optimal parmi les 19 autres
modèles présentés, car il offre la plus petite valeur du
SIC. Par ailleurs, au regard des tests qui aident à diagnostiquer le
modèle ARDL estimé, l'on note l'absence d'autocorrélation
des erreurs, il n'y a pas d'hétéroscédasticité, les
erreurs n'est pas bruit blanc et le modèle a été bien
spécifié voir le tableau ci-dessous :
Tableau 6 : Résultats des tests
diagnostiques du modèle ARDL estimé
Hypothèse du test
|
Tests
|
Valeurs
|
Probabilité
|
Autocorrélation
|
Breusch-Godfrey
|
1,445
|
0,240
|
Hétéroscédasticité
|
Arch-Test
|
1,978
|
0,162
|
Breusch-Pagan-Godfrey
|
1,713
|
0,134
|
Normalité
|
Jarque-Bera
|
13,578
|
0,001
|
Spécification
|
Ramsey (Fisher)
|
1,881
|
0,063
|
Source : nous-mêmes sur base des
résultats tirés (annexe 7)
L'hypothèse nulle est acceptée pour tous ces
tests sauf pour le test de normalité des résidus mais cela
n'empêche pas de valider notre modèle sur le plan statistique. Le
modèle ARDL (1, 3, 0, 0, 1, 0) estimé est globalement bon et
explique à 58 la dynamique de la consommation de l'essence en RD Congo,
de janvier 2010 à décembre 2019.
2.2.2. Test de cointégration aux
bornes
La procédure du test exige que le modèle ARDL
soit estimé au préalable. La statistique du test calculée
soit la valeur F de Fisher, sera comparée aux valeurs critiques (qui
forment des bornes) comme suit :
Ø
Ø
Ø
Tableau 7 : Résultats du test de
cointégration de Pesaran et al. (2001)
Variables
|
LCP ; LPE ; LPP ; LDFC et
LIPC
|
F-Stat
|
7,104
|
k
|
5
|
Seuil critiques
|
Borne < I(o)
|
Borne > I(1)
|
1%
|
3,06
|
4,15
|
2,5%
|
2,70
|
3,73
|
5%
|
2,39
|
3,38
|
10%
|
2,08
|
3,00
|
Source : nous-mêmes sur base des
résultats tirés (annexe 5)
Les résultats du test de cointégration aux
bornes confirment l'existence d'une relation de cointégration entre les
séries sous étude (la valeur de F-Stat est > à celle de
la borne supérieure I (1) et à celle de borne inférieure I
(0)), ce qui donne la possibilité d'estimer les effets de long terme de
la consommation du pétrole lcp, du prix de l'essence
lpe et du pétrole lpp, de la
dépréciation du franc congolais ldfc et l'indice des
prix à la consommation lipc sur la consommation de l'essence
lce. Bien avant cela, l'on essaye de jeter un coup d'oeil sur la
causalité entre variables.
2.3. Test de Causalité au sens de Granger
L'étude de causalité joue un rôle
très important en économie comme en gestion dans la mesure
où elle nous permet de mieux comprendre les relations entre les
variables. On dit qu'une variable cause une autre au sens de Granger, si la
prévision de la première variable est fondée sur la
connaissance des passés conjoints de la seconde et de la
première.
Par conséquent, lorsque les variables non stationnaires
ne sont pas cointégrées ou sont intégrées à
des ordres différents, le test de causalité de Granger
traditionnel devient inefficace. Dans ce cas, l'on recourt au test de
causalité au sens de Toda-Yamamoto (1995) qui est basé sur la
statistique « W » de Wald, celle-ci est distribuée
suivant un khi-deux. L'hypothèse nulle stipule l'absence de
causalité entre variables (probabilité 5%).
Tableau 8 : Résultats du test de
causalité au sens de Granger
Rubriques
|
Variables causales (VC)
|
Variables à expliquées
|
K
|
dmax
|
|
LCE
|
LCP
|
LPE
|
LPP
|
LDFC
|
LIPC
|
12
|
1
|
LCE
|
0
|
-
|
-
|
-
|
-
|
3,486
(0,062)***
|
LCP
|
9,726
(0,002)*
|
0
|
3,899
(0,048)**
|
-
|
-
|
10,942
(0,001)*
|
LPE
|
-
|
5,284
(0,021)**
|
0
|
-
|
-
|
7,851
(0,005)*
|
LPP
|
-
|
5,315
(0,021)**
|
-
|
0
|
-
|
2,85
(0,092)***
|
LDFC
|
7,147
(0,007)*
|
-
|
4,755
(0,029)**
|
-
|
0
|
-
|
LIPC
|
-
|
-
|
3,267
(0,071)***
|
-
|
7,596
(0,006)*
|
0
|
Source : nous-mêmes sur base des résultats
tirés (annexe 6)
() : Probabilités (p-value) ; * :
significatif à 1% ; ** : significatif à 5% ;
*** : significatif à 10% et valeurs = statistiques de
x² ; K : lag ou retard optimal fonction de la taille
d'échantillon suivant le critère (Akaike) ; dmax :
ordre maximal d'intégration des variables.
Nous déduisons de ce tableau les relations de
causalités suivantes :
v Une causalité bidirectionnelle entre
lcpetlpe ; lpe et lipc: la consommation du
pétrole impact le prix de l'essence et celui-ci s'influence vice versa
et l'indice des prix à la consommation impact le prix de l'essence vice
versa.
v Des causalités unidirectionnelles : la dynamique
de la consommation de l'essence lce est causé directement par
l'indice de prix à la consommation lipc, et ce dernier est
causé par le prix de l'essence lpe et la
dépréciation du franc congolais ldfc ; la
dépréciation du franc est impactée aussi par la
consommation de l'essence lce et le prix de l'essence lpe, le
prix de l'essence à son tour est causé par l'indice des prix
à la consommation lipcet la consommation du pétrole
lcp ; à son tour par la consommation de l'essence
lce, le prix de l'essence lpe et l'indice de prix à la
consommation lipc.
LPE
LPP
LIPC
LDFC
LCP
LCE
Les relations de causalités peuvent être
schématisées comme suit :
Source : nous-mêmes sur base des résultats
tirés(Tableau N°9)
Ainsi de ce schéma, l'on sait voir que la
dépréciation n'influence pas directement la consommation de
l'essence ni moins du pétrole, elle passe par le pouvoir d'achat des
ménages (IPC) pour expliquer indirectement la consommation des produits
pétroliers et les prix de ces derniers.
2.4. Coefficients de long terme et dynamique de court
terme
2.4.1. Coefficients de court terme
Tableau 9 : Coefficients d'estimation de court
terme
Variable
|
Coefficient
|
Ecart-Type
|
t-Statistic
|
Prob.
|
C
|
3.306280
|
1.318588
|
2.507440
|
0.0137
|
u (-1)
|
-0.567471
|
0.082412
|
-6.885804
|
0.0000
|
LCP (-1)
|
-0.059278
|
0.020471
|
-2.895667
|
0.0046
|
LPE
|
0.151941
|
0.395805
|
0.383878
|
0.7018
|
LPP
|
0.247243
|
0.264233
|
0.935701
|
0.3516
|
LDFC (-1)
|
-0.015342
|
0.009633
|
-1.592614
|
0.1142
|
LIPC
|
-0.003438
|
0.061340
|
-0.056049
|
0.9554
|
D(LCP)
|
-0.016664
|
0.016993
|
-0.980628
|
0.3290
|
D (LCP (-1))
|
0.059322
|
0.021582
|
2.748698
|
0.0070
|
D (LCP (-2))
|
0.072116
|
0.017312
|
4.165656
|
0.0001
|
D(LDFC)
|
-0.000785
|
0.008107
|
-0.096835
|
0.9230
|
Source : nous-mêmes sur base des
résultats tirés (annexe 7)
Comme on peut le lire dans le tableau ci-dessus, le
coefficient d'ajustement ou force de rappel du modèle ARDL est
statistiquement significatif, il est négatif et est compris entre
zéro et un en valeur absolue, ce qui garantir un mécanisme de
correction d'erreur, et donc l'existence d'une relation de long terme
(cointégration) entre variables. L'on note aussi ce qui suit :
v La dépréciation du franc congolais exerce un
effet négatif sur la consommation de l'essence à court terme,
lequel effet est moins que proportionnel : un accroissement du taux de
change indicatif de 1% de la consommation de l'essence décroit la
consommation de 0,01% à CT. Ces effets s'inversent plutôt dans le
temps suivant la politique de change des interventions qu'exerce la BCC sur le
marché de change pour lutter contre la dépréciation de la
monnaie locale en rachetant cette dernière en offrant la devise
étrangère cela est fonction de la quantité de
réserve que dispose l'autorité monétaire pour intervenir.
v La variable de contrôle principale qui est l'indice
des prix à la consommation affiche des résultats attendus, elle
exerce un effet négatif sur la consommation de l'essence: un
accroissement de l'indice des prix à la consommation de 1% de la
consommation de l'essence décroit la consommation de l'essence de
0,003%. Toutefois, la dimension temporelle est une variante importante à
ne pas négliger dans notre cas.
2.4.2. Coefficients de long terme
Tableau 10 : Coefficients d'ajustement de long
terme
Variables
|
Coefficients
|
Ecart-Type
|
t-Statistic
|
Prob.
|
LCP
|
-0.104461
|
0.034500
|
-3.027883
|
0.0031
|
LPE
|
0.267751
|
0.701390
|
0.381743
|
0.7034
|
LPP
|
0.435693
|
0.457543
|
0.952244
|
0.3431
|
LDFC
|
-0.027035
|
0.016255
|
-1.663236
|
0.0992
|
LIPC
|
-0.006059
|
0.108170
|
-0.056009
|
0.9554
|
C
|
5.826343
|
2.008251
|
2.901203
|
0.0045
|
Source : nous-mêmes sur base des
résultats tirés(annexe 5)
Ce tableau nous fournit les coefficients ou
élasticités de long terme estimées à partir du
modèle ARDL (1, 3, 0, 0, 1, 0). Comme à CT, les effets de la
dépréciation du franc congolais sur la consommation de l'essence
en RD Congo restent négatifs à long terme et parait significative
cette fois-ci et se montrent toujours moins que proportionnels : un
accroissement de la dépréciation du franc congolais de 1% de la
consommation des produits pétroliers des accélère la
consommation de l'essence de 0,03% à LT. Par ailleurs, mêmes
résultats qu'à CT, la variable de contrôle l'indice des
prix à la consommation affiche les effets escomptes (négatifs)
à LT, constituant facteur de décroissement de la consommation de
l'essence moins que proportionnel cette fois-ci à 0,01 à LT.
3. Interprétation des
résultats
Les résultats d'estimation dans les tableaux ci-dessus,
nous permettent une analyse approfondie des résultats à la
validation de l'hypothèse de base de l'étude, c'est sur base des
statistiques reposent sur le test de Student (test individuel) et le test
de Fisher (test global) que nous avions analysé l'impact de chaque
variable du modèle estimé.
A cet effet, pour une taille d'échantillon de 120
observations, nous allons dans un premier temps déterminer les valeurs
théoriques de ces tests. La valeur théorique du test de Student
est de 1.98 au seuil de 5%. Cette valeur est comparée aux valeurs de
t-Stat qui varie selon les variables soit en comparant la
probabilité-value au seuil de significativité. En revanche, le
test de Fisher, en appliquant la formule suivante : (k+1 et n-k-1) on aura
3+1 et 120-3-1 soit 4 et 116 ; la valeur correspond à
l'interception (n) la taille d'échantillon d'observation de 120 et k
nombre des paramètres du modèle d'où k = 3 (3 variables
exogènes). En se référant dans la table de Fisher la
valeur à l'intersection au seuil de 0,05 soit 5% correspond à
2.86.
On en déduit c'est qui suit de ses résultats
d'estimation :
Ø Du point de vue individuel pour chaque
paramètre du modèle estimé, la consommation de l'essence
courante est impacter positivement par son niveau d'au moins
précédente à (0,43), négativement par le niveau
courant de la consommation du pétrole et à trois moins
précédente respectivement (0,12) et (0,07) de la consommation du
pétrole mais positivement à un et deux mois
précédents respectivement à (0,02) et (0,01). En revanche,
le prix de l'essence et du pétrole impactent positivement et couramment
la consommation de l'essence respectivement à (0,15) et (0,25) ;
quant à la dépréciation du franc congolais
expliquée négativement la consommation de l'essence au temps (t)
mais également au temps (t-1) respectivement à (0,001) et (0,015)
et enfin, l'indice des prix à la consommation impacte
négativement au temps (t) la consommation de l'essence à (0,003)
(voir le tableau en annexe 6).
Ø Du point de vue global, en se référant
à la statistique de Fisher soit à la probabilité value
associée à la statistique, il est clair de dire que le
modèle est significatif globalement, et est expliqué à
58%.
La validation du modèle, nous conduit à l'examen
de la stabilité du modèle estimé, pour ce faire nous avons
fait recours au test de Cusum pour examiner la fonction de stabilité de
ce modèle. Deux tests sont à distinguer quand on parle de la
stabilité, il s'agit du test de Cusum qui fait allusion à ce qui
est structurelle et le test de Cusum au carré qui fait à son tour
allusion à ce qui est ponctuelle. Ainsi, l'hypothèse de
stabilité du modèle est validée si la courbe de Cusum ne
sort pas du corridor (intervalle de confiance). Au contraire, l'on parlera de
l'instabilité structurelle (test Cusum) ou l'instabilité
ponctuelle (test Cusum carré).
La courbe ne coupe pas le corridor en pointillé ;
d'où, le modèle est structurellement stable sous la
période sous étude. Et, cela revient à valider
l'hypothèse se stabilité du modèle du point de vue
structurel, nous allons au point suivant vérifier cette fois-ci du point
de vue ponctuel.
Graphique 6 : Corridor structurelle du
modèle estimé
Source : nous-mêmes sur base des résultats
sur EViews 10
La courbe sort du corridor en pointillé, d'où,
le modèle souffre d'une instabilité faiblement remarquable
ponctuelle entre 2017 et 2018, éventuellement expliquée par une
forte dépréciation monétaire, une
accélération sans précédente des prix à la
consommation en moyenne respectivement la dépréciation s'est vu
située à 30,95% sur les deux périodes et de 35,94% pour ce
qui est des prix à la consommation, mais sans se passer des politiques
d'ajustement structurel.
Graphique 7 : Corridor ponctuel du modèle
estimé
Source : résultats du logiciel EViews 1
4. Discutions des résultats
La dépréciation du franc congolais face au
dollar américain n'est pas un phénomène nouveau comme
décrit ci-haut. A son lancement en Juin 1998, un franc congolais
s'achetait à 72 cents d'un dollar Américain contre zéro
aujourd'hui. Une dépréciation vertigineuse de la monnaie locale
s'explique par plusieurs raisons dont nous n'avions pas tenu compte vu l'angle
dans lequel nous avions inscrit le présent travail parmi ses facteurs
nous pouvons citer la mauvaise gouvernance du pays et la banque centrale, le
manque de politique économique et monétaire crédible, le
niveau faible de production nationale, la manque de diversification
économique qui fait dépendre la survie de tout le pays sur les
exportations de deux matières premières le cuivre et cobalt alors
que le pays d'une gamme énorme des métaux précieux
différents et d'autres ressources naturelles qui pleuvaient permettre
une très grande diversification des risques et de l'économique et
renforcer par la suite la valeur monétaire (Noel K. Tshiani, 2017).
En essayant de nous rapprocher des études de
références évoquées dans le présent travail,
il y a lieu de dire qu'en rapport de Martial EPOPI 2018, ce dernier arrive en
une conclusion : la dépréciation du franc congolais a une
conséquence négative sur le pouvoir d'achat en RD Congo, y
compris un amoindrissement du niveau des consommations des ménages.
Quant à l'étude d'Aimé TSHIBUYI 2011, il pense que la
dépréciation du franc congolais par rapport au dollar a une
incidence négative sur la consommation des ménages de Kisangani,
soit la hausse de l'indice des prix à la consommation. En ce qui nous
concerne pour un cas spécifique la ville de Lubumbashi sur les produits
pétroliers à savoir l'essence et le pétrole, il s'est
dégager que la dépréciation du franc congolais influe
indirectement sur la consommation de ces produits (niveau de consommation en
mètre cube et prix des produits en CDF le litre) en passant par l'indice
des prix à la consommation et ce dernier impact les prix des produits
pétroliers. Sur une période allant de 2010 à 2019 en
fréquence mensuelle des données, nous constatons que la
dépréciation du franc congolais est beaucoup plus significative
qu'à long terme qu'à court terme tandis que l'indice des prix
à la consommation influe significativement à court terme comme
à long terme négativement. En somme, la
dépréciation du franc congolais impact négativement la
consommation des produits et conduit les ménages en cas d'une hausse de
prix à réduire leur trajet et d'autres au passage du transport
personnel au transport en commun jusqu'à la baisse du prix à la
pompe et la majorité des ménages préfèrent
s'approvisionner à la pompe en rapport au taux de change fixer par les
pétroliers qui semble être en avantage pour eux comme
décrit dans le tableau ci-dessous.
Tableau 11 : Résumé des
résultats
Paramètres
|
Effets
|
M.C.O
|
Hypothèses
|
CT
|
LT
|
Signes
|
Influences
|
LDFC
|
-
|
-
|
-
|
Oui
|
Validation
|
LIPC
|
-
|
-
|
+
|
Oui
|
Validation
|
Constante
|
+
|
+
|
Oui
|
Oui
|
Validation
|
Source : nous-mêmes sur base des
résultats tirés (annexe 8)
Ce chapitre à survoler les points essentiels à
la validation des hypothèses de l'étude de la présentation
des données, à l'analyse des données (multivariées)
par les procéder de l'approche ARDL en passant par l'analyse
descriptive, de corrélation, de stationnarité et de
cointégration aux bornes ainsi qu'à l'analyse de causalité
à la discussion des résultats en passant par l'analyse et
traitement des données et interprétation des résultats.
Nous concluions qu'une dépréciation du franc congolais
prononcée ou non aura une incidence majeure négative sur la
consommation des ménages, soit une diminution de la quantité
à consommer à long terme.
CONCLUSION GENERALE
Nous voici au terme de notre travail de recherche qui
consistait à l'analyse sur « l'incidence de la
dépréciation du franc congolais par rapport au dollars
américains sur la consommation des ménages de
Lubumbashi » de janvier 2010 à Décembre 2019.
En effet,La baisse du franc congolais, engendre à moyen
terme un effet positif sur l'activité. En effet, la
dépréciation d'une monnaie agit directement sur le prix des biens
échanges et indirectement sur la consommation des biens : elle
renchérit les importations tandis qu'elle améliore la
compétitive des exportations pour un pays exportateur de ces produits.
La dépréciation d'une monnaie devrait nécessairement peser
sur les volumes d'importations et soutenir les volumes d'exportations, ce qui
n'est pas le cas pour la République Démocratique du Congo.
Notre objectif était d'analyser la manière les
incidences de la dépréciation sur la consommation des produits
pétroliers (essence et pétrole) des ménages dans la ville
de Lubumbashi. La dépréciation du franc congolais a un impact
néfaste sur la consommation des ménages. C'est - à - dire,
prouver dans quelle mesure la dépréciation du franc congolais
conduit au déséquilibre de l'économie des ménages
suite à la variation des prix des produits pétroliers; qui est
provoquée par la variation de taux de change et donnant lieu à la
dépréciation de la monnaie nationale qui est le franc
congolais.
Partant de notre sujet en termes de question de départ,
nous avons formulé la question ci-dessous :
Comment se comporte la consommation du pétrole et de
l'essence à la dépréciation du taux de
change ?
La dépréciation du franc congolais par rapport
au dollar américain influe négativement sur le ménage
depuis les années 90. Cette dépréciation a
coïncidé avec la déliquescence de l'appareil de l'Etat.
Notre recherche a essayé d'apporter les
éléments à notre problématique qui tourne sur la
question suivante :
Quels sont les effets de la dépréciation du
franc congolais sur la consommation des produits pétroliers dans la
ville de Lubumbashi ?
De ce fait, nous nous sommes fixés comme
hypothèse « la dépréciation du franc congolais a
une incidence positive sur les prix en moyen des produits pétroliers en
générale, et s'accompagne d'un amoindrissement du niveau de la
consommation des ménages ».
Pour vérifier notre hypothèse et atteindre
l'objectif, nous avons fait recours à une seule méthode
scientifique de recherche. Il s'agit de la méthode statistique,
appuyée par deux techniques de recherche telles que : l'analyse
documentaire et ensuite l'interview.
Le travail que nous venons de présenter s'est
étendu sur quatre chapitres. Le premier chapitre s'est articulé
sur les généralités. Il a été question
d'analyser successivement les concepts de notre sujet. Le deuxième
chapitre est articulé sur la problématisation de la recherche, le
troisième est consacré sur la méthodologie et du champ
empirique. .
EnfinLe quatrième chapitre a dégagé les
résultats de l'étude que nous avons analysé et
interprété les données dans le cadre d'appréhender
les incidences de la dépréciation sur la consommation des
produits pétroliers, il s'est dégagé que notre
hypothèse a été confirmée.
Se référant aux tableaux, nous avons abouti aux
résultats d'estimation qui nous ont permis de faire une analyse
approfondie des résultats à la validation de l'hypothèse
de base de l'étude, tout en se basant sur des statistiques de test de
Student (test individuel) et de test de Fisher (test global) que nous
avions analysé l'impact de chaque variable du modèle
estimé.
Avec un échantillon de 120 observations, nous avons
déterminé les valeurs théoriques de ces tests. La valeur
théorique du test de Student est de 1.98 au seuil de 5%. Quant au test
de Fisher, la valeur à l'intersection au seuil de 0,05 soit 5%
correspond à 2.86. Nous pouvons dire que les deux modèles sont
significatifs.
Ce qui nous a conduits à déduire que les
résultats d'estimation :
La consommation de l'essence courante a un impact positif par
son niveau d'au moins précédente à 0,43%,
négativement par le niveau courant de la consommation du pétrole
et à trois moins précédente respectivement 0,12% et 0,07%
de la consommation du pétrole mais positivement à un et deux mois
précédents respectivement à 0,02% et 0,01%. En ce qui
concerne, le prix de l'essence et du pétrole a un impact positif et
courant à la consommation de l'essence respectivement à 0,15% et
0,25% ; quant à la dépréciation du franc congolais
explique négativement la consommation de l'essence au temps (t) mais
également au temps (t-1) à 0,001% et 0,015% et enfin, l'indice
des prix à la consommation impacte négativement la consommation
de l'essence à 0,003%.
En se référant à la statistique de Fisher
soit à la probabilité value associée à la
statistique, il est clair de dire que le modèle est significatif
globalement, et est expliqué à 58%.
La validation du modèle, nous a conduit à
l'examen de la stabilité du modèle estimé, pour ce faire
nous avons fait recours au test de Cusum pour examiner la fonction de
stabilité de ce modèle. Ainsi, l'hypothèse de
stabilité du modèle est validée par la courbe de Cusum.
Durant la période sous notre étude la courbe ne sort pas du
corridor.D'où le modèle est structurellement stable.
Certes, il est clair que finir un travail n'est pas synonyme
de tout aborder, en ce qui concerne l'élaboration de ce dernier, nous
nous sommes focalisés uniquement qu'à la ville de Lubumbashi et
aussi sur l'essence et le pétrole. Or il y a plusieurs produits
pétroliers tels que le carburant d'aviation, gasoil, Fuel oil et huile
et autres biens de première nécessité. Nousn'avons pas pu
analyser et évaluerles effets de la dépréciation du Franc
Congolais sur d'autres composantes comme les revenus, l'épargne ainsi
que des politiques d'appréciations du Franc Congolais par rapport aux
dollarsaméricains.Ainsi, nous laissons cette brèche pour les
futurs chercheurs voulant aborder dans le même angle que nous, de pouvoir
également apporter une pierre à l'édifice.
BIBLIOGRAPHIE SELECTIVE
I. OUVRAGES
1. AKTOUF, O, Méthodologie des sciences sociales
et approches qualitatives des organisations. Une introduction à la
démarche classique et critique. Presses de l'Université du
Québec, Québec, 1990
2. AMINA Lahrèche-Revil, L'économie mondiale
2000 , édition La Découverte, Paris, 1999
3. BAUDINOT, Banque bourse et commerce extérieur,
éd, CLET ; Paris, 2004.
4. BRIMO Albert, Les méthodes de sciences sociales,
Paris, édition Montchrestien, 1972
5. DEVREUX M, Monetary Policy, exchange rate flexibility, and
exange-trough Bank of Canada, Revisiting the case for flexible exchange
rates, Bank of Canada ed 2001.
6. GREGORY MANKIW N, Principes de
l'économie, édition Economica, Paris, 1998
7. GUITTON H, politique économique, édition
Pearson education, Paris 1972
8. IGNANCIO BRIONES,Théorie de la croissance et taux de
change réel: une approche néoclassique, 2001/2 n°86.
9. JALLADEAU J, Introduction à la macroéconomie,
Boeck université, Paris, 1998
10. KAPENDA TSHITEKA, Esquisse des méthodes de
recherche en sciences sociales, éd. Olympia, Lubumbashi, 1996
11. KARA et Ogunc, « Exchange rate pass-through in
Turkey ; It is it really low ?,department de recherche (CBRT),
document de travail n°05/10 Avril
12. MERTON R.K, Élément des
théories et méthodes sociologiques.Ed. Paris 1965
13. MPALA MBABULA L, Pour vous chercheurs :
directives pour diriger un travail scientifique, Lubumbashi, éd Mpala,
2001,
14. RICARDO, David et Mc Culloch, J. R, The works of David
Ricardo ... With a notice of the life and writings of the author London,: J.
Murray, 1846
15. ROGOFF Kenneth, The purchasing Power Party Puzzle, Journal
of Economic Literature, Vol. 34, n ° 2 (juin 1996).
16. RAYMOND Barre, Economie politique, Tome 1, PUF, Paris
1959.
17. SATIN A et SHASTRY W, L'échantillon un guide non
mathématique, Statistique, Ottawa, Canada 1993.
18. STEPHANE Lubord, La théorie relative de la
monnaie », v2.718 rev. 1.3.7, 28 October 2001.
19. YVES Simon, Techniques financière internationales,
5èmeéd.Economica, 1993.
II. DICTIONNAIRES
1. Dictionnaire La rousse, édition 2010.
2. Dictionnaire le Robert micro 2018.
3. GUERRIEN B, Dictionnaire d'analyse économique,
édition Economica, Paris, 1992
4. MICHEL Valente, Dictionnaire économique, finance,
banque comptabilité, é Dalloz, Paris 1993.
5. SILEM A. et ALBERTINI J M, Lexique d'économie,
8e édition, Dalloz, Paris, 2004.
III. ARTICLES, NOTES DES
COURS ET MEMOIRES
1. CAMPA, J. M and L. S Goldberg, Exchange rate
pass-throughinto import prices, London: Centre de Recherches Economiques),
document de travail n° 4391, 2005.
2. GOLDFAJN, I. et WERLANG S, The pass-throughfromdepreciation
to inflation: a panel study, département d'économie PUC-RIO,
document de travail de la banque central de Brésil n°5,
Septembre2000.
3. KAMBALA K.H (2013) : « Impact de la
dollarisation sur l'appréciation de la monnaie nationale et sur le
niveau de prix dans la ville de Butembo »
4. MALEMBA N'SAKILA, Cours de méthodes de recherche en
sciences sociales G2GRH, ISES, Lubumbashi, 2016-2017, inédit.
5. Martial EPOPI MBANDI (2018) : « Impact de la
dépréciation monétaire sur le pouvoir d'achat des
ménages en RD Congo : Cas du Franc Congolais au Dollar
Américain ».
6. MBAYO MUSEWA, Cours de méthodes de recherche
scientifique, G2 Économie, UNILU/ Lubumbashi, 2006, P.39,
inédit.
7. MITEWU (2018) Alex « La
dépréciation du Franc Congolais au Dollar Américain et son
incidence sur l'épargne des ménages de la ville de
Mbuji-Mayi »
8. MUEPU KUAMBA, Cours de méthodes de travail et
recherche scientifique, L1 Gestion des Ressources Humaines, Université
de CEPROMADE, 1998.
9. MWASE, N, An empirical investigation of the exchange rate
pass-through to inflation in Tanzania, document de travail 06/150 du FMI
n° 02/190.2006:
10. PEARSON - On the theory of contingency and its relation to
association and normal correlation, Draper's Co. Memoirs, Biometric Series,
n° 1, London, 1904.
11. Revue économique N°5.
12. Taylor (2000) : « le délai de
transmission des facteurs des variations de change aux prix à la
consommation ».
13. TSHIBUYI LUPAKA Aimé (2011) :
« Incidence de la dépréciation du franc congolais par
rapport au dollar américain sur la consommation des ménages de
Kisangani ».
IV. AUTRES
SOURCES
1. Bulletins mensuels condensés d'informations
statistiques décembre 2010, décembre 2011, décembre 2012,
décembre 2013, décembre 2014, décembre 2015,
décembre 2016, décembre 2017, décembre 2018,
décembre 2019 et mars 2020.
V. SITES
INTERNET
http//www.google.cd
http//www.bcc.cd
ANNEXES
ANNEXE 1:Données de
l'étude
N°
|
Période
|
Consommation Essence
|
Consommation Pétrole
|
Prix de l'Essence Zone Sud
|
Prix du Pétrole
Zone Sud
|
IPC
Base déc 2009
|
Taux de change
USD/CDF
|
1
|
janv-10
|
22 611m3
|
850 m3
|
1 340,00 CDF
|
1 090,00 CDF
|
103,22
|
909,89 CDF
|
2
|
févr-10
|
19 748 m3
|
1 167 m3
|
1 340,00 CDF
|
1 090,00 CDF
|
104,24
|
917,97 CDF
|
3
|
mars-10
|
31 433 m3
|
1 367 m3
|
1 340,00 CDF
|
1 090,00 CDF
|
104,22
|
912,15 CDF
|
4
|
avr-10
|
23 560 m3
|
941 m3
|
1 340,00 CDF
|
1 090,00 CDF
|
104,38
|
897,76 CDF
|
5
|
mai-10
|
23 181 m3
|
264 m3
|
1 340,00 CDF
|
1 090,00 CDF
|
104,62
|
897,33 CDF
|
6
|
juin-10
|
28 388 m3
|
1 219 m3
|
1 340,00 CDF
|
1 090,00 CDF
|
104,54
|
899,64 CDF
|
7
|
juil-10
|
23 337 m3
|
448 m3
|
1 340,00 CDF
|
1 090,00 CDF
|
104,62
|
900,94 CDF
|
8
|
août-10
|
25 120 m3
|
556 m3
|
1 340,00 CDF
|
1 090,00 CDF
|
104,84
|
901,31 CDF
|
9
|
sept-10
|
26 698 m3
|
909 m3
|
1 340,00 CDF
|
1 090,00 CDF
|
105,67
|
903,55 CDF
|
10
|
oct-10
|
27 611 m3
|
741 m3
|
1 340,00 CDF
|
1 090,00 CDF
|
106,68
|
907,25 CDF
|
11
|
nov-10
|
24 979 m3
|
492 m3
|
1 440,00 CDF
|
1 340,00 CDF
|
107,92
|
910,65 CDF
|
12
|
déc-10
|
24 008 m3
|
420 m3
|
1 440,00 CDF
|
1 340,00 CDF
|
109,84
|
911,78 CDF
|
13
|
janv-11
|
27 313 m3
|
696 m3
|
1 440,00 CDF
|
1 340,00 CDF
|
111,44
|
920,15 CDF
|
14
|
févr-11
|
24 386 m3
|
965 m3
|
1 440,00 CDF
|
1 340,00 CDF
|
113,48
|
925,16 CDF
|
15
|
mars-11
|
28 330 m3
|
1 080 m3
|
1 440,00 CDF
|
1 340,00 CDF
|
116,32
|
920,70 CDF
|
16
|
avr-11
|
26 434 m3
|
925 m3
|
1 500,00 CDF
|
1 450,00 CDF
|
118,78
|
921,60 CDF
|
17
|
mai-11
|
30 069 m3
|
909 m3
|
1 500,00 CDF
|
1 450,00 CDF
|
121,16
|
925,97 CDF
|
18
|
juin-11
|
28 977 m3
|
897 m3
|
1 500,00 CDF
|
1 450,00 CDF
|
123,72
|
923,49 CDF
|
19
|
juil-11
|
28 493 m3
|
910 m3
|
1 525,00 CDF
|
1 475,00 CDF
|
124,89
|
922,74 CDF
|
20
|
août-11
|
29 180 m3
|
905 m3
|
1 585,00 CDF
|
1 535,00 CDF
|
125,71
|
921,00 CDF
|
21
|
sept-11
|
28 883 m3
|
904 m3
|
1 585,00 CDF
|
1 535,00 CDF
|
126,21
|
921,86 CDF
|
22
|
oct-11
|
28 852 m3
|
907 m3
|
1 585,00 CDF
|
1 535,00 CDF
|
126,35
|
920,83 CDF
|
23
|
nov-11
|
28 972 m3
|
905 m3
|
1 585,00 CDF
|
1 535,00 CDF
|
126,50
|
911,69 CDF
|
24
|
déc-11
|
28 902 m3
|
905 m3
|
1 585,00 CDF
|
1 535,00 CDF
|
126,79
|
898,12 CDF
|
25
|
janv-12
|
28 909 m3
|
906 m3
|
1 585,00 CDF
|
1 535,00 CDF
|
132,17
|
917,79 CDF
|
26
|
févr-12
|
28 928 m3
|
906 m3
|
1 585,00 CDF
|
1 535,00 CDF
|
132,32
|
920,60 CDF
|
27
|
mars-12
|
28 918 m3
|
906 m3
|
1 585,00 CDF
|
1 535,00 CDF
|
132,64
|
921,55 CDF
|
28
|
avr-12
|
28 923 m3
|
906 m3
|
1 585,00 CDF
|
1 535,00 CDF
|
132,83
|
922,00 CDF
|
29
|
mai-12
|
28 921 m3
|
906 m3
|
1 640,00 CDF
|
1 590,00 CDF
|
133,00
|
923,57 CDF
|
30
|
juin-12
|
28 922 m3
|
906 m3
|
1 640,00 CDF
|
1 590,00 CDF
|
133,13
|
921,77 CDF
|
31
|
juil-12
|
28 921 m3
|
906 m3
|
1 640,00 CDF
|
1 590,00 CDF
|
133,26
|
920,06 CDF
|
32
|
août-12
|
28 922 m3
|
906 m3
|
1 640,00 CDF
|
1 590,00 CDF
|
133,48
|
919,00 CDF
|
33
|
sept-12
|
28 920 m3
|
906 m3
|
1 640,00 CDF
|
1 590,00 CDF
|
133,62
|
918,44 CDF
|
34
|
oct-12
|
28 922 m3
|
906 m3
|
1 640,00 CDF
|
1 590,00 CDF
|
133,67
|
916,83 CDF
|
35
|
nov-12
|
28 140 m3
|
881 m3
|
1 640,00 CDF
|
1 590,00 CDF
|
133,83
|
915,71 CDF
|
36
|
déc-12
|
29 175 m3
|
914 m3
|
1 640,00 CDF
|
1 590,00 CDF
|
133,98
|
914,93 CDF
|
37
|
janv-13
|
32 279 m3
|
422 m3
|
1 640,00 CDF
|
1 590,00 CDF
|
134,15
|
915,96 CDF
|
38
|
févr-13
|
25 829 m3
|
208 m3
|
1 640,00 CDF
|
1 590,00 CDF
|
134,33
|
917,85 CDF
|
39
|
mars-13
|
28 870 m3
|
342 m3
|
1 640,00 CDF
|
1 590,00 CDF
|
134,46
|
917,24 CDF
|
40
|
avr-13
|
29 050 m3
|
376 m3
|
1 640,00 CDF
|
1 590,00 CDF
|
134,63
|
917,43 CDF
|
41
|
mai-13
|
34 990 m3
|
245 m3
|
1 640,00 CDF
|
1 590,00 CDF
|
134,90
|
918,89 CDF
|
42
|
juin-13
|
30 600 m3
|
289 m3
|
1 640,00 CDF
|
1 590,00 CDF
|
135,12
|
918,44 CDF
|
43
|
juil-13
|
34 685 m3
|
199 m3
|
1 640,00 CDF
|
1 590,00 CDF
|
135,47
|
918,05 CDF
|
44
|
août-13
|
33 841 m3
|
285 m3
|
1 640,00 CDF
|
1 590,00 CDF
|
135,78
|
917,98 CDF
|
45
|
sept-13
|
31 680 m3
|
175 m3
|
1 640,00 CDF
|
1 590,00 CDF
|
135,93
|
919,26 CDF
|
46
|
oct-13
|
36 143 m3
|
142 m3
|
1 640,00 CDF
|
1 590,00 CDF
|
136,14
|
923,24 CDF
|
47
|
nov-13
|
33 104 m3
|
422 m3
|
1 640,00 CDF
|
1 590,00 CDF
|
136,27
|
925,13 CDF
|
48
|
déc-13
|
36 763 m3
|
179 m3
|
1 640,00 CDF
|
1 590,00 CDF
|
136,46
|
926,13 CDF
|
49
|
janv-14
|
30 869 m3
|
221 m3
|
1 640,00 CDF
|
1 590,00 CDF
|
136,67
|
927,44 CDF
|
50
|
févr-14
|
31 245 m3
|
239 m3
|
1 640,00 CDF
|
1 590,00 CDF
|
136,82
|
927,50 CDF
|
51
|
mars-14
|
36 432 m3
|
263 m3
|
1 640,00 CDF
|
1 590,00 CDF
|
136,94
|
925,66 CDF
|
52
|
avr-14
|
33 529 m3
|
161 m3
|
1 640,00 CDF
|
1 590,00 CDF
|
137,06
|
924,54 CDF
|
53
|
mai-14
|
31 894 m3
|
229 m3
|
1 640,00 CDF
|
1 590,00 CDF
|
137,23
|
924,86 CDF
|
54
|
juin-14
|
30 810 m3
|
184 m3
|
1 640,00 CDF
|
1 590,00 CDF
|
137,32
|
925,04 CDF
|
55
|
juil-14
|
36 889 m3
|
334 m3
|
1 640,00 CDF
|
1 590,00 CDF
|
137,50
|
924,05 CDF
|
56
|
août-14
|
36 990 m3
|
170 m3
|
1 640,00 CDF
|
1 590,00 CDF
|
137,63
|
924,24 CDF
|
57
|
sept-14
|
39 388 m3
|
202 m3
|
1 640,00 CDF
|
1 590,00 CDF
|
137,79
|
924,44 CDF
|
58
|
oct-14
|
39 831 m3
|
209 m3
|
1 640,00 CDF
|
1 590,00 CDF
|
137,94
|
925,01 CDF
|
59
|
nov-14
|
35 023 m3
|
211 m3
|
1 640,00 CDF
|
1 590,00 CDF
|
138,05
|
924,33 CDF
|
60
|
déc-14
|
39 208 m3
|
218 m3
|
1 640,00 CDF
|
1 590,00 CDF
|
138,18
|
925,11 CDF
|
61
|
janv-15
|
38 020 m3
|
213 m3
|
1 640,00 CDF
|
1 590,00 CDF
|
138,36
|
925,44 CDF
|
62
|
févr-15
|
38 020 m3
|
213 m3
|
1 640,00 CDF
|
1 590,00 CDF
|
138,50
|
925,02 CDF
|
63
|
mars-15
|
38 416 m3
|
215 m3
|
1 640,00 CDF
|
1 590,00 CDF
|
138,64
|
925,62 CDF
|
64
|
avr-15
|
38 152 m3
|
214 m3
|
1 640,00 CDF
|
1 590,00 CDF
|
138,83
|
925,53 CDF
|
65
|
mai-15
|
38 363 m3
|
215 m3
|
1 440,00 CDF
|
1 400,00 CDF
|
138,98
|
924,79 CDF
|
66
|
juin-15
|
38 194 m3
|
214 m3
|
1 440,00 CDF
|
1 400,00 CDF
|
139,13
|
925,59 CDF
|
67
|
juil-15
|
38 229 m3
|
214 m3
|
1 440,00 CDF
|
1 400,00 CDF
|
139,32
|
925,38 CDF
|
68
|
août-15
|
38 271 m3
|
214 m3
|
1 440,00 CDF
|
1 400,00 CDF
|
139,52
|
925,73 CDF
|
69
|
sept-15
|
38 242 m3
|
214 m3
|
1 440,00 CDF
|
1 400,00 CDF
|
139,82
|
926,16 CDF
|
70
|
oct-15
|
38 260 m3
|
214 m3
|
1 440,00 CDF
|
1 400,00 CDF
|
140,01
|
927,45 CDF
|
71
|
nov-15
|
38 239 m3
|
214 m3
|
1 440,00 CDF
|
1 400,00 CDF
|
140,17
|
927,64 CDF
|
72
|
déc-15
|
38 248 m3
|
214 m3
|
1 440,00 CDF
|
1 400,00 CDF
|
140,39
|
927,51 CDF
|
73
|
janv-16
|
29 099 m3
|
44 m3
|
1 440,00 CDF
|
1 400,00 CDF
|
140,55
|
928,49 CDF
|
74
|
févr-16
|
28 023 m3
|
99 m3
|
1 440,00 CDF
|
1 400,00 CDF
|
140,71
|
930,23 CDF
|
75
|
mars-16
|
31 597 m3
|
206 m3
|
1 440,00 CDF
|
1 440,00 CDF
|
140,93
|
936,48 CDF
|
76
|
avr-16
|
29 312 m3
|
142 m3
|
1 440,00 CDF
|
1 400,00 CDF
|
141,18
|
945,70 CDF
|
77
|
mai-16
|
28 625 m3
|
109 m3
|
1 440,00 CDF
|
1 400,00 CDF
|
141,45
|
952,18 CDF
|
78
|
juin-16
|
28 813 m3
|
67 m3
|
1 440,00 CDF
|
1 400,00 CDF
|
142,73
|
965,71 CDF
|
79
|
juil-16
|
31 516 m3
|
59 m3
|
1 440,00 CDF
|
1 400,00 CDF
|
145,60
|
991,62 CDF
|
80
|
août-16
|
29 180 m3
|
99 m3
|
1 440,00 CDF
|
1 400,00 CDF
|
146,58
|
1 011,69 CDF
|
81
|
sept-16
|
31 711 m3
|
83 m3
|
1 440,00 CDF
|
1 400,00 CDF
|
147,49
|
1 060,98 CDF
|
82
|
oct-16
|
31 865 m3
|
73 m3
|
1 440,00 CDF
|
1 400,00 CDF
|
150,50
|
1 120,56 CDF
|
83
|
nov-16
|
30 382 m3
|
49 m3
|
1 440,00 CDF
|
1 440,0 CDF 0
|
156,67
|
1 147,31 CDF
|
84
|
déc-16
|
32 635 m3
|
70 m3
|
1 440,00 CDF
|
1 400,00 CDF
|
175,58
|
1 201,49 CDF
|
85
|
janv-17
|
28 715 m3
|
117 m3
|
1 280,00 CDF
|
1 140,00 CDF
|
186,50
|
1 252,50 CDF
|
86
|
févr-17
|
27 654 m3
|
97 m3
|
1 280,00 CDF
|
1 140,00 CDF
|
191,38
|
1 300,75 CDF
|
87
|
mars-17
|
31 181 m3
|
121 m3
|
1 280,00 CDF
|
1 140,00 CDF
|
194,87
|
1 342,36 CDF
|
88
|
avr-17
|
28 926 m3
|
101 m3
|
1 280,00 CDF
|
1 140,00 CDF
|
200,30
|
1 387,03 CDF
|
89
|
mai-17
|
28 247 m3
|
80 m3
|
1 280,00 CDF
|
1 140,00 CDF
|
207,15
|
1 419,82 CDF
|
90
|
juin-17
|
28 434 m3
|
108 m3
|
1 280,00 CDF
|
1 140,00 CDF
|
223,79
|
1.464,86 CDF
|
91
|
juil-17
|
31 101 m3
|
128 m3
|
1 280,00 CDF
|
1 140,00 CDF
|
244,98
|
1 572,58 CDF
|
92
|
août-17
|
28 796 m3
|
62 m3
|
1 340,00 CDF
|
1 200,00 CDF
|
251,03
|
1.547,79 CDF
|
93
|
sept-17
|
31 294 m3
|
91 m3
|
1 340,00 CDF
|
1 200,00 CDF
|
251,99
|
1 562,03 CDF
|
94
|
oct-17
|
31 445 m3
|
59 m3
|
1 340,00 CDF
|
1 200,00 CDF
|
252,62
|
1 571,14 CDF
|
95
|
nov-17
|
29 982 m3
|
30 m3
|
1 340,00 CDF
|
1 200,00 CDF
|
253,68
|
1 579,59 CDF
|
96
|
déc-17
|
32 205 m3
|
44 m3
|
1 400,00 CDF
|
1 255,00 CDF
|
257,79
|
1 590,46 CDF
|
97
|
janv-18
|
32 087 m3
|
236 m3
|
1 400,00 CDF
|
1 255,00 CDF
|
261,78
|
1 600,22 CDF
|
98
|
févr-18
|
32 990 m3
|
121 m3
|
1 400,00 CDF
|
1 255,00 CDF
|
263,85
|
1 612,54 CDF
|
99
|
mars-18
|
50 404 m3
|
258 m3
|
1 400,00 CDF
|
1 255,00 CDF
|
265,30
|
1 616,43 CDF
|
100
|
avr-18
|
33 832 m3
|
87 m3
|
1 400,00 CDF
|
1 255,00 CDF
|
268,54
|
1 618,13 CDF
|
101
|
mai-18
|
28 511 m3
|
446 m3
|
1 400,00 CDF
|
1 255,00 CDF
|
272,73
|
1 619,26 CDF
|
102
|
juin-18
|
26 571 m3
|
600 m3
|
1 400,00 CDF
|
1 255,00 CDF
|
274,31
|
1 623,91 CDF
|
103
|
juil-18
|
29 790 m3
|
93 m3
|
1 400,00 CDF
|
1 255,00 CDF
|
274,80
|
1 625,49 CDF
|
104
|
août-18
|
30 259 m3
|
155 m3
|
1 415,00 CDF
|
1 260,00 CDF
|
275,27
|
1 627,91 CDF
|
105
|
sept-18
|
29 386 m3
|
62 m3
|
1 415,00 CDF
|
1 260,00 CDF
|
275,55
|
1 628,89 CDF
|
106
|
oct-18
|
31 858 m3
|
145 m3
|
1 485,00 CDF
|
1 320,00 CDF
|
276,18
|
1 631,35 CDF
|
107
|
nov-18
|
36 624 m3
|
211 m3
|
1 555,00 CDF
|
1 380,00 CDF
|
276,76
|
1 632,30 CDF
|
108
|
déc-18
|
26 556 m3
|
143 m3
|
1 555,00 CDF
|
1 380,00 CDF
|
277,65
|
1 632,76 CDF
|
109
|
janv-19
|
32 196 m3
|
646 m3
|
1 555,00 CDF
|
1 380,00 CDF
|
279,31
|
1 637,33 CDF
|
110
|
févr-19
|
40 435 m3
|
88 m3
|
1 555,00 CDF
|
1 380,00 CDF
|
280,48
|
1 637,04 CDF
|
111
|
mars-19
|
40 091 m3
|
1 335 m3
|
1 555,00 CDF
|
1 380,00 CDF
|
281,24
|
1 639,29 CDF
|
112
|
avr-19
|
46 549 m3
|
60 m3
|
1 750,00 CDF
|
1 540,00 CDF
|
282,14
|
1 639,52 CDF
|
113
|
mai-19
|
56 978 m3
|
61 m3
|
1 750,00 CDF
|
1 540,00 CDF
|
282,99
|
1 640,57 CDF
|
114
|
juin-19
|
31 778 m3
|
50 m3
|
1 760,00 CDF
|
1 550,00 CDF
|
283,61
|
1 644,05 CDF
|
115
|
juil-19
|
39 750 m3
|
78 m3
|
1 760,00 CDF
|
1 550,00 CDF
|
284,15
|
1 647,70 CDF
|
116
|
août-19
|
31 033 m3
|
941 m3
|
1 760,00 CDF
|
1 550,00 CDF
|
284,75
|
1 652,27 CDF
|
117
|
sept-19
|
47 885 m3
|
105 m3
|
1 760,00 CDF
|
1 550,00 CDF
|
285,34
|
1 653,72 CDF
|
118
|
oct-19
|
42 866 m3
|
51 m3
|
1 760,00 CDF
|
1 550,00 CDF
|
286,14
|
1 654,01 CDF
|
119
|
nov-19
|
37 464 m3
|
54 m3
|
1 760,00 CDF
|
1 550,00 CDF
|
287,00
|
1 658,77 CDF
|
120
|
déc-19
|
37 751 m3
|
57 m3
|
1 760,00 CDF
|
1 550,00 CDF
|
288,52
|
1 669,59 CDF
|
Source : Bulletin mensuel statique de la Banque Centrale
du Congo 2020
ANNEXE 2: Statistique descriptives
|
LCE
|
LCP
|
LPE
|
LPP
|
LDFC
|
LIPC
|
Mean
|
10.36130
|
5.525366
|
7.328975
|
7.252778
|
-1.045753
|
5.077758
|
Median
|
10.33655
|
5.365976
|
7.349231
|
7.275859
|
-0.614290
|
4.929197
|
Maximum
|
10.95042
|
7.220374
|
7.473069
|
7.371489
|
1.995191
|
5.664775
|
Minimum
|
9.890807
|
3.401197
|
7.154615
|
6.993933
|
-5.040669
|
4.636830
|
Std. Dev.
|
0.168475
|
1.009097
|
0.093321
|
0.124799
|
1.523821
|
0.334059
|
Skewness
|
0.523742
|
0.011581
|
-0.161732
|
-0.834139
|
-0.360122
|
0.732505
|
Kurtosis
|
3.981590
|
1.852168
|
1.893255
|
2.451811
|
2.401358
|
2.027776
|
Jarque-Bera
|
10.30371
|
6.590276
|
6.647570
|
15.41832
|
4.385625
|
15.45736
|
Probability
|
0.005789
|
0.037063
|
0.036016
|
0.000449
|
0.111602
|
0.000440
|
Sum
|
1243.357
|
663.0439
|
879.4770
|
870.3334
|
-125.4903
|
609.3310
|
Sum Sq. Dev.
|
3.377669
|
121.1750
|
1.036337
|
1.853398
|
276.3215
|
13.27989
|
Observations
|
120
|
120
|
120
|
120
|
120
|
120
|
ANNEXE 3 : Matrice de corrélation
|
LCE
|
LCP
|
LPE
|
LPP
|
LDFC
|
LIPC
|
LCE
|
1
|
-0.40379
|
0.39125
|
0.39270
|
-0.29323
|
0.41300
|
LCP
|
-0.40379
|
1
|
0.09705
|
0.11390
|
0.00172
|
-0.57351
|
LPE
|
0.39126
|
0.09705
|
1
|
0.90215
|
-0.43242
|
0.28565
|
LPP
|
0.39270
|
0.11391
|
0.90215
|
1
|
-0.36538
|
0.06730
|
LDFC
|
-0.29323
|
0.00172
|
-0.43242
|
-0.36538
|
1
|
-0.09485
|
LIPC
|
0.41300
|
-0.57351
|
0.28565
|
0.06730
|
-0.09485
|
1
|
ANNEXE 4: Test de stationnarité
4.1. Test d'Augmented Dickey-Fuller (ADF)
Les hypothèses du test sont :
- H0 : la série est non stationnaire [ADF <
Mackinnon] ou [Prob> 5%]
- H1 : la série est stationnaire [ADF >
Mackinnon] ou [Prob< 5%].
Série : Consommation des produits pétroliers en
logarithme
A. Essence
En niveau
Null Hypothesis: LCPP_E has a unit root
|
|
Exogenous: Constant
|
|
|
Lag Length: 1 (Automatic - based on SIC, maxlag=12)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
t-Statistic
|
Prob.*
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Augmented Dickey-Fuller test statistic
|
-3.789322
|
0.0040
|
Test critical values:
|
1% level
|
|
-3.486551
|
|
|
5% level
|
|
-2.886074
|
|
|
10% level
|
|
-2.579931
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
*MacKinnon (1996) one-sided p-values.
|
|
Pétrole
En niveau
Null Hypothesis: LCPP_P has a unit root
|
|
Exogenous: None
|
|
|
Lag Length: 4 (Automatic - based on SIC, maxlag=12)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
t-Statistic
|
Prob.*
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Augmented Dickey-Fuller test statistic
|
-1.151290
|
0.2264
|
Test critical values:
|
1% level
|
|
-2.585226
|
|
|
5% level
|
|
-1.943637
|
|
|
10% level
|
|
-1.614882
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
*MacKinnon (1996) one-sided p-values.
|
|
En différence première
Null Hypothesis: D(LCPP_P) has a unit root
|
|
Exogenous: None
|
|
|
Lag Length: 3 (Automatic - based on SIC, maxlag=12)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
t-Statistic
|
Prob.*
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Augmented Dickey-Fuller test statistic
|
-10.67123
|
0.0000
|
Test critical values:
|
1% level
|
|
-2.585226
|
|
|
5% level
|
|
-1.943637
|
|
|
10% level
|
|
-1.614882
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Série : prix des produits pétroliers
A. Essence
En niveau
Null Hypothesis: LPE has a unit root
|
|
Exogenous: None
|
|
|
Bandwidth: 4 (Newey-West automatic) using Bartlett kernel
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Adj. t-Stat
|
Prob.*
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Phillips-Perron test statistic
|
1.012752
|
0.9175
|
Test critical values:
|
1% level
|
|
-2.584539
|
|
|
5% level
|
|
-1.943540
|
|
|
10% level
|
|
-1.614941
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
En différence première
Null Hypothesis: D(LPE) has a unit root
|
|
Exogenous: None
|
|
|
Bandwidth: 4 (Newey-West automatic) using Bartlett kernel
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Adj. t-Stat
|
Prob.*
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Phillips-Perron test statistic
|
-10.54100
|
0.0000
|
Test critical values:
|
1% level
|
|
-2.584707
|
|
|
5% level
|
|
-1.943563
|
|
|
10% level
|
|
-1.614927
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
*MacKinnon (1996) one-sided p-values.
|
|
B. Pétrole
En niveau
Null Hypothesis: LPP has a unit root
|
|
Exogenous: Constant
|
|
|
Bandwidth: 5 (Newey-West automatic) using Bartlett kernel
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Adj. t-Stat
|
Prob.*
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Phillips-Perron test statistic
|
-2.226496
|
0.1981
|
Test critical values:
|
1% level
|
|
-3.486064
|
|
|
5% level
|
|
-2.885863
|
|
|
10% level
|
|
-2.579818
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
*MacKinnon (1996) one-sided p-values.
|
|
|
|
|
|
|
En différence première
Null Hypothesis: D(LPP) has a unit root
|
|
Exogenous: Constant
|
|
|
Bandwidth: 5 (Newey-West automatic) using Bartlett kernel
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Adj. t-Stat
|
Prob.*
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Phillips-Perron test statistic
|
-10.36708
|
0.0000
|
Test critical values:
|
1% level
|
|
-3.486551
|
|
|
5% level
|
|
-2.886074
|
|
|
10% level
|
|
-2.579931
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
*MacKinnon (1996) one-sided p-values.
|
|
|
|
|
|
|
Série : Dépréciation du franc
congolais en logarithme
En niveau
Null Hypothesis: LDFC has a unit root
|
|
Exogenous: Constant
|
|
|
Bandwidth: 6 (Newey-West automatic) using Bartlett kernel
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Adj. t-Stat
|
Prob.*
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Phillips-Perron test statistic
|
-7.102093
|
0.0000
|
Test critical values:
|
1% level
|
|
-3.486064
|
|
|
5% level
|
|
-2.885863
|
|
|
10% level
|
|
-2.579818
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
*MacKinnon (1996) one-sided p-values.
|
|
Série : Indice des prix à la
consommation en logarithme
En niveau
Null Hypothesis: LIPC has a unit root
|
|
Exogenous: Constant, Linear Trend
|
|
Lag Length: 6 (Automatic - based on SIC, maxlag=12)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
t-Statistic
|
Prob.*
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Augmented Dickey-Fuller test statistic
|
-2.773378
|
0.2102
|
Test critical values:
|
1% level
|
|
-4.041280
|
|
|
5% level
|
|
-3.450073
|
|
|
10% level
|
|
-3.150336
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
*MacKinnon (1996) one-sided p-values.
|
|
|
|
|
|
|
En différence première
Null Hypothesis: D(LIPC) has a unit root
|
|
Exogenous: Constant, Linear Trend
|
|
Lag Length: 0 (Automatic - based on SIC, maxlag=12)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
t-Statistic
|
Prob.*
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Augmented Dickey-Fuller test statistic
|
-4.669378
|
0.0013
|
Test critical values:
|
1% level
|
|
-4.037668
|
|
|
5% level
|
|
-3.448348
|
|
|
10% level
|
|
-3.149326
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
*MacKinnon (1996) one-sided p-values.
|
|
|
|
|
|
|
ANNEXE 5 : Estimation du modèle ARDL
Dependent Variable: LCE
|
|
|
Method: ARDL
|
|
|
|
Date: 11/30/20 Time: 20:45
|
|
|
Sample (adjusted): 2010M04 2019M12
|
|
Included observations: 117 afteradjustments
|
|
Maximum dependentlags: 1 (Automaticselection)
|
Model selection method: Akaike info criterion (AIC)
|
Dynamic regressors (4 lags, automatic): LCP LPE LPP LDFC
LIPC
|
Fixedregressors: C
|
|
|
Number of modelsevalulated: 3125
|
|
Selected Model: ARDL(1, 3, 0, 0, 1, 0)
|
|
Note: final equation sample is larger than selection sample
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.*
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
LCE(-1)
|
0.432529
|
0.082412
|
5.248392
|
0.0000
|
LCP
|
-0.016664
|
0.016993
|
-0.980628
|
0.3290
|
LCP(-1)
|
0.016707
|
0.017590
|
0.949829
|
0.3444
|
LCP(-2)
|
0.012794
|
0.017453
|
0.733064
|
0.4651
|
LCP(-3)
|
-0.072116
|
0.017312
|
-4.165656
|
0.0001
|
LPE
|
0.151941
|
0.395805
|
0.383878
|
0.7018
|
LPP
|
0.247243
|
0.264233
|
0.935701
|
0.3516
|
LDFC
|
-0.000785
|
0.008107
|
-0.096835
|
0.9230
|
LDFC(-1)
|
-0.014557
|
0.008048
|
-1.808632
|
0.0733
|
LIPC
|
-0.003438
|
0.061340
|
-0.056049
|
0.9554
|
C
|
3.306280
|
1.318588
|
2.507440
|
0.0137
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
R-squared
|
0.580395
|
Meandependent var
|
10.36824
|
Adjusted R-squared
|
0.540809
|
S.D. dependent var
|
0.161841
|
S.E. of regression
|
0.109670
|
Akaike info criterion
|
-1.493392
|
Sumsquaredresid
|
1.274904
|
Schwarz criterion
|
-1.233700
|
Log likelihood
|
98.36340
|
Hannan-Quinn criter.
|
-1.387960
|
F-statistic
|
14.66184
|
Durbin-Watson stat
|
2.175623
|
Prob(F-statistic)
|
0.000000
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
*Note: p-values and any subsequent tests do not account for
model
|
selection.
|
|
|
ARDL Long Run Form and Bounds Test
|
|
Dependent Variable: D(LCE)
|
|
|
Selected Model: ARDL(1, 3, 0, 0, 1, 0)
|
|
Case 2: Restricted Constant and No Trend
|
|
Date: 11/30/20 Time: 20:47
|
|
|
Sample: 2010M01 2019M12
|
|
|
Included observations: 117
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
ConditionalError Correction Regression
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
C
|
3.306280
|
1.318588
|
2.507440
|
0.0137
|
LCE(-1)*
|
-0.567471
|
0.082412
|
-6.885804
|
0.0000
|
LCP(-1)
|
-0.059278
|
0.020471
|
-2.895667
|
0.0046
|
LPE**
|
0.151941
|
0.395805
|
0.383878
|
0.7018
|
LPP**
|
0.247243
|
0.264233
|
0.935701
|
0.3516
|
LDFC(-1)
|
-0.015342
|
0.009633
|
-1.592614
|
0.1142
|
LIPC**
|
-0.003438
|
0.061340
|
-0.056049
|
0.9554
|
D(LCP)
|
-0.016664
|
0.016993
|
-0.980628
|
0.3290
|
D(LCP(-1))
|
0.059322
|
0.021582
|
2.748698
|
0.0070
|
D(LCP(-2))
|
0.072116
|
0.017312
|
4.165656
|
0.0001
|
D(LDFC)
|
-0.000785
|
0.008107
|
-0.096835
|
0.9230
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
* p-value incompatible with t-Bounds distribution.
|
** Variable interpreted as Z = Z(-1) + D(Z).
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Levels Equation
|
Case 2: Restricted Constant and No Trend
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
LCP
|
-0.104461
|
0.034500
|
-3.027883
|
0.0031
|
LPE
|
0.267751
|
0.701390
|
0.381743
|
0.7034
|
LPP
|
0.435693
|
0.457543
|
0.952244
|
0.3431
|
LDFC
|
-0.027035
|
0.016255
|
-1.663236
|
0.0992
|
LIPC
|
-0.006059
|
0.108170
|
-0.056009
|
0.9554
|
C
|
5.826343
|
2.008251
|
2.901203
|
0.0045
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
EC = LCE - (-0.1045*LCP + 0.2678*LPE + 0.4357*LPP
-0.0270*LDFC
|
-0.0061*LIPC +
5.8263 )
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
F-Bounds Test
|
Null Hypothesis: No levels relationship
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Test Statistic
|
Value
|
Signif.
|
I(0)
|
I(1)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Asymptotic: n=1000
|
|
F-statistic
|
7.103571
|
10%
|
2.08
|
3
|
k
|
5
|
5%
|
2.39
|
3.38
|
|
|
2.5%
|
2.7
|
3.73
|
|
|
1%
|
3.06
|
4.15
|
|
|
|
|
|
ActualSample Size
|
117
|
|
FiniteSample: n=80
|
|
|
|
10%
|
2.303
|
3.154
|
|
|
5%
|
2.55
|
3.606
|
|
|
1%
|
3.351
|
4.587
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
ANNEXE 6 : Test de
Causalité
VAR Granger Causality/Block Exogeneity Wald Tests
|
Date: 11/30/20 Time: 21:07
|
|
Sample: 2010M01 2019M12
|
|
Included observations: 119
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Dependent variable: LCE
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Excluded
|
Chi-sq
|
df
|
Prob.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
LCP
|
0.482287
|
1
|
0.4874
|
LPE
|
0.398707
|
1
|
0.5278
|
LPP
|
2.427771
|
1
|
0.1192
|
LDFC
|
2.604048
|
1
|
0.1066
|
LIPC
|
3.485975
|
1
|
0.0619
|
|
|
|
|
|
|
|
|
All
|
16.86215
|
5
|
0.0048
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Dependent variable: LCP
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Excluded
|
Chi-sq
|
df
|
Prob.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
LCE
|
9.726468
|
1
|
0.0018
|
LPE
|
3.899163
|
1
|
0.0483
|
LPP
|
1.169053
|
1
|
0.2796
|
LDFC
|
0.357374
|
1
|
0.5500
|
LIPC
|
10.94185
|
1
|
0.0009
|
|
|
|
|
|
|
|
|
All
|
26.02366
|
5
|
0.0001
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Dependent variable: LPE
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Excluded
|
Chi-sq
|
df
|
Prob.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
LCE
|
0.793757
|
1
|
0.3730
|
LCP
|
5.283721
|
1
|
0.0215
|
LPP
|
0.469135
|
1
|
0.4934
|
LDFC
|
2.134727
|
1
|
0.1440
|
LIPC
|
7.850651
|
1
|
0.0051
|
|
|
|
|
|
|
|
|
All
|
11.47861
|
5
|
0.0427
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Dependent variable: LPP
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Excluded
|
Chi-sq
|
df
|
Prob.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
LCE
|
0.096332
|
1
|
0.7563
|
LCP
|
5.315120
|
1
|
0.0211
|
LPE
|
0.330306
|
1
|
0.5655
|
LDFC
|
1.705614
|
1
|
0.1916
|
LIPC
|
2.845185
|
1
|
0.0916
|
|
|
|
|
|
|
|
|
All
|
8.144490
|
5
|
0.1485
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Dependent variable: LDFC
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Excluded
|
Chi-sq
|
df
|
Prob.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
LCE
|
7.147018
|
1
|
0.0075
|
LCP
|
1.734047
|
1
|
0.1879
|
LPE
|
4.755111
|
1
|
0.0292
|
LPP
|
2.380792
|
1
|
0.1228
|
LIPC
|
0.265054
|
1
|
0.6067
|
|
|
|
|
|
|
|
|
All
|
21.47190
|
5
|
0.0007
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Dependent variable: LIPC
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Excluded
|
Chi-sq
|
df
|
Prob.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
LCE
|
1.022387
|
1
|
0.3120
|
LCP
|
1.521383
|
1
|
0.2174
|
LPE
|
3.267439
|
1
|
0.0707
|
LPP
|
0.345171
|
1
|
0.5569
|
LDFC
|
7.595562
|
1
|
0.0059
|
|
|
|
|
|
|
|
|
All
|
49.70732
|
5
|
0.0000
|
|
|
|
|
|
|
|
|
ANNEXE 7 : Tets de robustesse du modèle
ARDL estimé
Breusch-Godfrey Serial Correlation LM Test:
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
F-statistic
|
1.445462
|
Prob. F(2,104)
|
0.2403
|
Obs*R-squared
|
3.164329
|
Prob. Chi-Square(2)
|
0.2055
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Heteroskedasticity Test: ARCH
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
F-statistic
|
1.977750
|
Prob. F(1,114)
|
0.1623
|
Obs*R-squared
|
1.978129
|
Prob. Chi-Square(1)
|
0.1596
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Heteroskedasticity Test: Breusch-Pagan-Godfrey
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
F-statistic
|
1.712713
|
Prob. F(10,106)
|
0.1343
|
Obs*R-squared
|
30.34976
|
Prob. Chi-Square(10)
|
0.0008
|
Scaledexplained SS
|
45.67911
|
Prob. Chi-Square(10)
|
0.0000
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Ramsey RESET Test
|
|
|
Equation: UNTITLED
|
|
|
Specification: LCE LCE(-1) LCP LCP(-1) LCP(-2) LCP(-3) LPE LPP
LDFC
|
LDFC(-1) LIPC
C
|
|
|
Omitted Variables: Squares of fitted values
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Value
|
df
|
Probability
|
|
t-statistic
|
1.881271
|
105
|
0.0627
|
|
F-statistic
|
3.539180
|
(1, 105)
|
0.0627
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
ANNEXE 8 : Estimation par la
MCO
Dependent Variable: LCE
|
|
|
Method: Least Squares
|
|
|
Date: 12/01/20 Time: 07:51
|
|
|
Sample: 2010M01 2019M12
|
|
|
Included observations: 120
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
LCP
|
-0.051161
|
0.016729
|
-3.058261
|
0.0028
|
LPE
|
-0.344682
|
0.409270
|
-0.842188
|
0.4014
|
LPP
|
0.708661
|
0.272891
|
2.596868
|
0.0106
|
LDFC
|
-0.017754
|
0.008994
|
-1.973860
|
0.0508
|
LIPC
|
0.121663
|
0.059099
|
2.058627
|
0.0418
|
C
|
7.394060
|
1.222621
|
6.047711
|
0.0000
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
R-squared
|
0.401905
|
Meandependent var
|
10.36130
|
Adjusted R-squared
|
0.375673
|
S.D. dependent var
|
0.168475
|
S.E. of regression
|
0.133119
|
Akaike info criterion
|
-1.146435
|
Sumsquaredresid
|
2.020166
|
Schwarz criterion
|
-1.007060
|
Log likelihood
|
74.78610
|
Hannan-Quinn criter.
|
-1.089834
|
F-statistic
|
15.32105
|
Durbin-Watson stat
|
1.370903
|
Prob(F-statistic)
|
0.000000
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
TABLE DESMATIERES
EPIGRAPHE
I
DEDICACE
II
AVANT PROPOS
III
INTRODUCTION GENERALE
1
CHAPITRE PREMIER : CONSIDERATIONS GENERALES ET
REVUE DE LA LITTERATURE
3
1.1. Considérations
générales
3
a. Contexte de
l'étude
3
b. Objectifs poursuivis
4
c. Justification de la
recherche
4
d. Délimitation de
l'étude
5
e. Subdivision du
travail
5
f. Définitions des
concepts clés
6
1.2. Revue de littérature
9
a. Revue de littérature
théorique
9
b. Revue de littérature empirique
11
CHAPITRE II. PROBLEMATIQUE DE LA RECHERCHE
14
2. 0. Observation empirique
14
2.1. Question de Départ
15
2.2 . Problématique et question de
recherche
15
2.2.1 Problématique
15
2.2.2 Question de recherche
16
2.3. Hypothèse
16
2. 4. Modèle d'analyse
16
CHAPITRE III. PRESENTATION DE LA METHODOLOGIE ET DU
CHAMP EMPIRIQUE
20
3.1. Méthodologie
20
3.1.1. Méthode de recherche
20
3.2. Présentation du champ
empirique
23
CHAPITRE IV. RESULTATS DE L'ETUDE
29
1. Présentation des données
29
1.1. Nature des données
29
1.2. Evolution graphique des variables
30
1.3. Caractéristiques descriptives des
données
32
1.4. Etude de corrélation
33
2. Analyse et traitement des
données
34
2.1. Test de stationnarité : Test
de racine unitaire Dickey et Fuller
34
2.2. Test de cointégration aux
bornes
37
2.3. Test de Causalité au sens de
Granger
39
2.4. Coefficients de long terme et dynamique
de court terme
41
3. Interprétation des
résultats
43
4. Discutions des résultats
45
CONCLUSION GENERALE
47
BIBLIOGRAPHIE SELECTIVE
50
I.
OUVRAGES
50
III. ARTICLES, NOTES
DES COURS ET MEMOIRES
51
IV. AUTRES
SOURCES
52
V. SITES
INTERNET
52
ANNEXES
53
TABLE DES MATIERES
66
* 1Merton R.K.
« Élément des théories et méthodes
sociologiques. »Ed. Paris 1965, page 140
* 2 Dictionnaire La rousse,
édition 2010
* 3 BAUDINOT, Banque bourse
et commerce extérieur, éd, CLET paris, 2004, page 144
* 4A. SILEM et JM. ALBERTINI,
Lexique d'économie, 8e édition, Dalloz, Paris,
2004, page 144.
* 5 Michel Valente, Dictionnaire
économique, finance, banque comptabilité, é Dalloz, Paris
1993
* 6Amina
Lahrèche-Revil, L'économie mondiale 2000 édition La
Découverte, Paris, 1999 pp.93-103
* 7Idem
* 8 A.SILEM et JM. Albertin, op
cit page 6
* 9 B GUERRIEN., Dictionnaire
d'analyse économique, édition Economica, Paris, 1992, page
312
* 10 R BARRE, Economie
politique, Tome 1, PUF, page 126
* 11 H GUITTON, politique
économique, édition Pearson education, Paris 1972, page
78
* 12 Dictionnaire Robert
micro
* 13. J JALLADEAU,
Introduction à la macroéconomie,
Boeck université, Paris, 1998, page 221
* 14 Yves SIMON, Techniques
financière internationales,
5èmeéd.Economica, 1993,page111
* 15 N.GREGORY MANKIW,
Principes de l'économie, édition Economica, Paris,
1998,page 757
* 16 Ricardo, David et Mc
Culloch, J. R. The works of David Ricardo ... With a notice of the life
and writings of the author London,: J. Murray, 1846
* 17Rogoff Kenneth,, The
purchasing Power Party Puzzle, Journal of Economic Literature ,
Vol. 34, n ° 2 (juin 1996), pp. 647-668
* 18StephaneLuborde
« la théorie relative de la monnaie », v2.718
rev. 1.3.7, 28 October 201, page 3.
* 19
Ignacio
Briones, Théorie de la croissance et taux de change réel: une
approche néoclassique, 2001/2 n°86.
* 20M Devreux, Monetary Policy, exchange rate
flexibility, and exange-trough Bank of Canada, Revisiting the case for
flexible exchange rates, Bank of Canada (ed (2001), pp47-82
* 21 Kara et Ogunc
« Exchange rate pass-through in Turkey ; It is it really
low ?,départment de recherche (CBRT), document de travail
n°05/10 Avril.
* 22Mwase, N, An
empirical investigation of the exchange rate pass-through to inflation in
Tanzania, document de travail 06/150 du FMI n° 02/190.2006:
* 23.Campa, J. M and L. S
Goldberg, Exchange rate pass-through into import prices, London: Centre
de RecherchesEconomiques), document de travail n° 4391, 2005: p.
683-690.
* 24. Goldfajn, I. et
S.werlang, The pass-throughfromdepreciation to inflation: a panel study,
département d'économie PUC-RIO, document de travail de la banque
central de Brésil n°5, Septembre2000:
* 25. MALEMBA N'SAKILA,
Cours méthode de recherche en sciences sociales G2GRH, ISES,
Lubumbashi, 2016-2017, inédit.
* 26MUEPU KUAMBA, Cours de
méthodes de travail et recherche scientifique, L1 Gestion des Ressources
Humaines, Université de CEPROMADE, 1998.
* 27 MBAYO MUSEWA, Cours de
méthodes de recherche scientifique, G2 Économie,
UNILU/ Lubumbashi, 2006, P.39, inédit.
* 28MPALA MBABULA
L, Pour vous chercheurs : directives pour diriger un travail
scientifique, Lubumbashi, éd Mpala, 2001, p13.
* 29AKTOUF,
O. : Méthodologie des sciences sociales et approches
qualitatives des organisations. Une introduction à la
démarche classique et critique. Presses de l'Université du
Québec, Québec, 1990. P P 24-25.
* 30Carmen
D.Tekwe, Randy L. Carter, Harry M. Cullings, Indicateurs
multiples généralisés, modèles d'erreur de mesure
à causes multiples, Modélisation statistique: An
International Journal, 140-159, 2016.
* 31Il s'agit d'un
modèle qui est expliqué par ses propres valeurs
décalées, des valeurs présentes des variables
indépendantes (Xt) et leurs valeurs décalées dans le temps
(Xt-1). Jonas KibalaKuma.
* 32PEARSON - On the
theory of contingency and its relation to association and normal correlation,
Draper's Co. Memoirs, BiometricSeries, n° 1, London, 1904.
* 33 KAPENDA TSHITEKA,
Esquisse des méthodes de recherche en sciences sociales,
éd. Olympia, Lubumbashi, 1996, p.37
* 34 A. BRIMO,
Les méthodes de sciences sociales, Paris,
édition Montchrestien, 1972, P.207.
|
|